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 vous êtes très talentueuse, mademoiselle [hot] | harley [terminé]

Sid Bauer
Sid Bauer
le tatoueur au coeur tendre
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ÂGE : trente-trois ans, né le 26 janvier 1990.
SURNOM : sid, c'est déjà bien assez court... et c'est déjà un surnom aussi, même si très peu de gens le savent.
STATUT : il a finalement trouvé le courage d'avouer ses sentiments à sa belle irlandaise...
MÉTIER : tatoueur, propriétaire de son propre salon, wild ink.
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GENRE : Je suis un homme
ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
PETIT PLUS : Il a un chat noir et blanc. • Il est bisexuel. • Il adore lire et regarder des documentaires. • Il a une sœur cadette. • Il déteste qu’on le prenne en photo. • Il n’a jamais touché à la drogue. • Il a arrêté de fumer et a réduit sa consommation d’alcool. • Il se spécialise dans les tatouages personnalisés. • Il adore dessiner. • Il aime les chats, la crème glacée à la pistache, les musées, les livres de recettes. • Il n'aime pas les épinards, les huîtres, le marron, les imbéciles et les gens bornés.
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wasted on you • and it seems like I've known you forever, I'll keep you safe for one more night, need you to know that it's all right. I see the real you, even if you don't, I do. I do.

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blood is thicker than water • we've taken different paths and traveled different roads, I know we'll always end up on the same one when we're old.
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AVATAR : andy biersack ♥
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Message(#)vous êtes très talentueuse, mademoiselle [hot] | harley [terminé] - Page 3 EmptySam 23 Avr 2016 - 6:17

vous êtes très talentueuse, mademoiselle
harley & sid

Le silence s’éternise. Peut-être attend-elle de voir s’il a autre chose à ajouter, ou alors elle se demande quoi répondre. Il comprend que c’est beaucoup d’information à traiter d’un coup et qu’elle préfère peser ses mots avant de dire n’importe quoi, alors il ne s’inquiète pas trop. De toute façon, même s’il avait voulu s’en faire, il n’y serait pas arrivé : on dirait qu’il lui est physiquement impossible de ressentir de la nervosité lorsqu’il la tient ainsi contre lui. Se confier ne lui a pas retiré le proverbial poids de sur les épaules, mais il se sent tout de même plutôt bien, ce qui l’étonne. Il aurait cru que de parler de toute cette histoire aurait été beaucoup plus douloureux. Il la sent bouger contre lui et, tout à coup, ses lèvres se posent sur chacune de ses paupières. La tendresse derrière le geste l’émeut et il sent les larmes monter contre son gré. Heureusement, elle ne peut voir toute l’émotion qui s’est accumulée derrière ses yeux clos et, lorsqu’elle prend finalement la parole, il a réussi à reprendre le contrôle. « Tu sais, j’aurais envie de te dire que ce n’est pas de ta faute, que tu n’as pas à te sentir coupable. Mais je doute que le fait que je te dise puisse changer l’opinion que tu as de toi-même par rapport à tout ça. » Le plus ridicule de cette situation, c’est qu’elle a raison et qu’il en est parfaitement conscient. C’est vrai que ce n’est pas de sa faute. Il a tourné et retourné les évènements dans sa tête et il a fini par être convaincu qu’il n’aurait rien pu faire de plus. C’est un simple concours de circonstances, un pur hasard, qui a fait que Caro a trouvé leur mère morte. Sid n’avait aucun moyen de savoir qu’elle sècherait son dernier cours parce qu’elle se sentait mal, pas plus qu’il aurait pu prévoir qu’après toutes années, sa mère se tromperait finalement de dosage. Malheureusement, ce n’est pas parce qu’il a analysé rationnellement les faits qu’il arrive à faire taire complètement sa culpabilité. L’autre problème, c’est qu’avec les années, sa honte s’est transformée. D’abord, il s’en était voulu de n’avoir pas pu protéger Caroline, mais après un moment, il avait commencé à regretter la façon dont il s’était enfui après les funérailles. Il n’aurait pas pu empêcher l’inévitable, il n’est qu’un être humain après tout, mais il aurait pu réagir d’une meilleure façon. C’est une conséquence directe de toute la pression qu’il a vécue en grandissant, il le comprend, mais comprendre une chose et la vivre sont deux choses bien différentes. « Mais je veux que tu saches que malgré tout, ça ne change rien de l’opinion que j’ai de toi. Tu es beau, tu es gentil, tu es attentionné. Et je crois honnêtement que tu es une magnifique personne et par-dessus tout Sid, tu possèdes une très grande force en toi. » Elle le serre de toutes ses forces, à un point tel que son étreinte en devient presque inconfortable, mais il ne proteste pas, même s’il est un peu surpris. À la voir, toute menue et délicate, il n’aurait pas soupçonné qu’elle était si forte et il se dit qu’il a intérêt à rester dans ses bonnes grâces. Il n’a qu’à imaginer à quoi ressemblerait l’une de ses gifles pour que sa joue se mette presque à chauffer. Il sourit à cette idée. « Harley ? » Elle lève les yeux vers lui. « Merci. Je crois que j’avais besoin d’entendre ça. »

Ses bras se desserrent et il en profite pour respirer un bon coup, juste avant qu’elle ne se penche pour l’embrasser. Dès que leurs lèvres se touchent, il perd la tête, comme si la passion endormie par toutes ces émotions venait de se réveiller. Il glisse une main dans ses cheveux pour se donner un point d’appui. En à peine quelques secondes, son cœur s’emballe de nouveau. Il a le souffle court, mais ce n’est pas la même chose que lorsqu’elle lui comprimait involontairement les côtes : c’est mille fois plus délectable. Leurs langues dansent ensemble et la tête lui tourne, comme si son lit était subitement devenu un manège de fête foraine. Il ne peut s’empêcher de penser qu’elle lui fait l’effet d’une drogue et, même s’il n’aime pas particulièrement la comparaison, il se dit quand même qu’il peut comprendre pourquoi les gens deviennent accros à ce genre de substances. Il repense à cette feuille de papier qu’il a ramassée simplement parce qu’il comptait faire une bonne action et donner un minuscule coup de main à l’équipe de nettoyage. S’il l’avait jetée sans la déplier, il n’aurait pas vu le dessin. Et, s’il n’avait pas vu le dessin, il n’aurait jamais pu trouver la blonde. Et, encore plus incroyable, s’il l’avait remarqué deux minutes plus tard, il aurait manqué Harley, qui serait allée seule à l’entrevue. Tous ces évènements lui semblent presque lointains maintenant – il s’est passé tellement de choses depuis ce matin –, mais malgré son scepticisme, il ne peut s’empêcher de se demander s’ils n’étaient pas destinés à se rencontre après tout. Est-ce simplement une énorme série de coïncidences ? C’est ce qu’il croirait normalement, mais après toute la gamme d’émotions de la soirée, il ne sait plus quoi penser. Tout est trop intense et il n’a jamais rien vécu de semblable, alors il n’a aucun points de repère. Il ne peut qu’espérer qu’elle ait été entraînée comme lui dans cette histoire, car, à l’issue de cette soirée, de cette nuit, il craint de se retrouver seul, le bec à l’eau. Ce serait terrible.

Malgré ses pensées vagabondes, il est toujours aussi investi dans leurs baisers et, lorsqu’elle s’éloigne de lui sans préavis, il trouve la transition un peu brutale. Il se demande ce qui se passe tout à coup et souhaite de tout cœur que ce ne soit pas le retour en force d’un autre souvenir violent. Heureusement, il est à peu près certain que ce n’est pas ça. La tête penchée, elle l’observe d’un drôle d’air, mais elle semble pleinement consciente de l’endroit où elle se trouve. Curieux, il hausse un sourcil, comme pour dire Oui ? « Je n’arrive pas à comprendre comme un homme que j’ai rencontré il y a à peine quelques heures peu me faire ressentir ce que je ressens pour toi. Ça me fait un peu peur. C’est con, hein ? Mais c’est tellement incontrôlable que ça me prend par les tripes. Je n’ai jamais, au grand jamais, fait confiance aussi rapidement à quelqu’un. Je n’ai jamais eu l’impression d’avoir des papillons dans le ventre en embrassant quelqu’un.  Je n’ai jamais eu envie de rester au près de quelqu’un comme je envie de rester au près de toi… Je… » Il ne s’attendait pas à une telle confidence, ou en tout cas pas aussi subitement, mais il est tellement heureux qu’il ne peut s’empêcher d’éclater de rire. Conscient qu’elle risque de mal interpréter sa réaction, il s’empresse de l’embrasser avec fougue et, emporté par son élan, la renverse sur le lit. À moitié étendu sur elle, il s’appuie sur ses coudes pour ne pas l’écraser et libère sa bouche à contrecœur, conscient qu’il a besoin de la sienne s’il veut s’expliquer. « Je ne comprends pas ce qui m’arrive non plus. Je n’ai jamais cru au destin et encore moins au coup de foudre. Ce sont de belles histoires, mais c’est n’importe quoi. Et pourtant, quand je t’embrasse, quand je te serre dans mes bras, c’est tellement parfait que ça me donne envie d’y croire. Au moins, ça expliquerait un peu ce que je ressens. Je n’ai jamais vécu ça non plus et, crois-moi, ça me terrifie. J’ai peur de me casser la gueule, mais en même temps, c’est tellement fort, tellement unique que je m’en voudrais toute ma vie de ne pas au moins essayer. » Il n’a jamais été aussi honnête de sa vie. Il a l’impression d’être assis dans un véhicule sans conducteur qui fonce à toute vitesse vers un mur, mais curieusement, ça lui semble moins intimidant maintenant qu’il sait qu’Harley est installée sur la banquette arrière avec lui.



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maybe i’m just as scared as you. it's alright, stay by my side on the edge of everything we know. it's alright, just don't look down and i will hold on and never let go. you're right beside me, so just close your eyes, i'll never let go. you're all that i need, so just close your eyes. • close your eyes, rhodes

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Message(#)vous êtes très talentueuse, mademoiselle [hot] | harley [terminé] - Page 3 EmptyDim 24 Avr 2016 - 1:15

Lorsqu’il éclate de rire, elle le regarde un peu perplexe. Bon d’accord, elle n’aurait peut-être pas dû dire le fond de ses pensées à voix haute, mais tout de même, de là à en rire… Mais avant qu’elle n’ait pu pousser sa réflexion plus loin, il l’embrassa fougueusement. Dans sa hâte, ils tombèrent à la renverse sur le matelas. Il est de nouveau sur elle, et la sensation de son corps contre le sien est agréable, rassurante même. Un frisson la parcourt toute entière. Il finit mette fin au baiser, un peu déçu, elle attend de voir la suite. « Je ne comprends pas ce qui m’arrive non plus. Je n’ai jamais cru au destin et encore moins au coup de foudre. Ce sont de belles histoires, mais c’est n’importe quoi. Et pourtant, quand je t’embrasse, quand je te serre dans mes bras, c’est tellement parfait que ça me donne envie d’y croire. Au moins, ça expliquerait un peu ce que je ressens. Je n’ai jamais vécu ça non plus et, crois-moi, ça me terrifie. J’ai peur de me casser la gueule, mais en même temps, c’est tellement fort, tellement unique que je m’en voudrais toute ma vie de ne pas au moins essayer. »  Elle ne lui répond pas immédiatement, mais son cœur fait un bon dans sa poitrine avant de s’emballer de façon folle. Elle est tellement heureuse. Heureuse parce qu’elle n’est pas la seule à ressentir cette émotion trop puissante. Heureuse parce qu’elle n’est pas la seule à être terrorisé. Heureuse parce qu’elle aussi a envie de voir ou tout ça va les mener. Heureuse parce qu’elle sera avec lui dans cette aventure qui s’annonce surprenante. Elle lui sourit de son plus beau sourire, celui avec les fossettes. Elle se penche doucement vers lui pour retrouver le contact tellement agréable de ses lèvres. Il ne se fait pas prier pour approfondir le baiser. Chaque fois leurs bouches se touchent, la blonde perd complètement le nord. Sa tête se met à tourner et tout son corps de retrouve en alerte, avide de le sentir un peu plus contre lui.  Il glisse ses mains sur ses fesses et elle adore la sensation. Tout son corps aux aguets. Chaque parcelle de sa peau s’enflamme sous les caresses du tatoué. Elle lui mord doucement la lèvre et la tire un peu tout en glissant sa main dans la chevelure rebelle de Sid.

Pendant que son attention est complètement tournée vers le jeune homme, une petite pensée fait surgir Terry dans son esprit. Elle se relève d’un bon. « Merde, Terry. » Sid la regarde perplexe, mais elle en fait abstraction pour le moment, elle doit vraiment trouver son téléphone. Elle se met rapidement sur ses pieds et se précipite à la course vers le salon ou se trouve son sac. Hors d’haleine, elle fouille frénétiquement à l’intérieur. Trop stressée, elle n’arrive pas à trouver ce foutu portable. Respire Harley, pense-t-elle, il n’a probablement même pas encore appelé. Elle finit par mettre la main sur son cellulaire, puis regarde les notifications. Son cœur fait un bon. Elle en a cinq. Et toutes de son jumeau en plus. Depuis qu’elle est revenue avec cette histoire, il a décidé de jouer au frère protecteur et inquiet. Ce qui est normal, vu les circonstances, mais elle lui a promis de ne plus manqué aucun appel et que si elle ne pouvait pas répondre ou qu’elle était occupé, elle lui a juré d’au moins le prévenir, pour ne pas qu’il s’inquiète. Mais vu l’heure, elle l’a clairement alarmé. En espérant qu’il n’est pas débarqué chez elle. Si elle, elle aurait été capable de le faire, alors elle sait pertinemment que lui aussi. Elle lui passe donc un petit coup de fil, lui explique que tout vas bien, qu’elle a même passé une super journée, qu’elle ne peut pas lui parler plus longtemps, mais qu’elle lui en dit plus le lendemain. Elle finit cette petite conversation avec un je t’aime Terry, qui se veut rassurant puis raccroche. Elle lâche un soupir et rejoint la chambre de Sid en quelques enjambées rapides. « Désolée, j’avais promis à mon frère que je lui répondrais tous les soirs après le téléjournal et… à cause de toi ça m’était complètement sortir de la tête. » Elle rigole et s’agenouille sur le lit. « Tout ça c’est de ta faute. C’est à cause de tout ce que tu me fais ressentir. »

Elle lui colle un gros baiser mouiller sur la joue puis éclate de rire de plus belle. Il finit par s’esclaffer lui aussi, probablement emporté par le rire contagieux de la blonde. Elle le bouscule tendrement pour le faire chavirer sur le lit. Elle s’assit à califourchon sur lui en lui tenant les poignets  au-dessus de la tête de Sid d’une seule main. De l’autre, elle se met à le chatouiller. Il rit de plus belle en essayant de ce débattre, mais comme Harley est plutôt forte, il a du mal et elle finit par s’esclaffer à plein poumon elle aussi en  se laissant tomber sur lui.

Après quelques minutes, leur fou rire finit par s’estomper et elle doit reprendre son souffle, ça faisait longtemps qu’elle n’avait pas ri aussi honnêtement, à en avoir mal aux abdominaux. Vraiment, ce jeune homme lui redonne le sourire et la sensation est grisante. C’est comme se réveiller après plusieurs mois d’hibernation. Harley à l’impression d’entrevoir une petite lumière au bout du tunnel. Elle plaque sa bouche contre la sienne encore une fois pour lui voler un baiser. Il est un peu brutal, mais il est exactement comme ce qu’elle ressent face à lui. Brutal, intense, merveilleux. Elle se sent bien. Elle se soulève un peu pour pouvoir le regarder. Elle rougit doucement. « Tu es magnifique Sid. » Elle le pense dans toutes les facettes du terme, autant à l’extérieur qu’à l’intérieur. Elle ne baisse pas le regard et continu d’admirer les yeux du jeune homme. Il a un regard tellement profond, qu’elle pourrait s’y perdre pour l’éternité.


Dernière édition par Harley Sheppard le Jeu 2 Juin 2016 - 10:27, édité 1 fois
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Message(#)vous êtes très talentueuse, mademoiselle [hot] | harley [terminé] - Page 3 EmptyDim 24 Avr 2016 - 4:08

vous êtes très talentueuse, mademoiselle
harley & sid

Elle sourit et tout son visage s’illumine. Elle a l’air tellement heureuse elle aussi de savoir qu’ils ressentent la même chose que, l’espace d’un instant, il a l’impression qu’elle brille avec autant d’intensité qu’avant son agression. C’est comme si la noirceur avait disparu, révélant ainsi toute la beauté et le bonheur qu’elle dissimulait. Il se dit que même si toute cette histoire devait mal se terminer, ça en aura valu la peine, ne serait-ce que parce qu’elle a l’air si radieuse en ce moment. Elle s’approche pour l’embrasser. Il s’abandonne volontiers, grisé par le contact de ses lèvres contre les siennes. Les mains baladeuses, il parcourt toute la peau qu’il arrive à toucher et la couvre de caresses. Harley a glissé ses doigts dans les cheveux de Sid, ce qui lui arrache un soupir de contentement entre deux baisers. Il y a comme une électricité dans l’air dès qu’ils se touchent et le tatoueur a l’impression que, s’ils ne font pas attention, ils risquent de mettre le feu à l’appart. Au bout de plusieurs minutes – mais définitivement trop tôt à son goût – elle brise leur étreinte et saute en bas du lit. Sans trop savoir ce qui s’est passé, Sid se retrouve à plat ventre sur le lit, les bras vides. « Merde, Terry. »

Appuyé sur ses coudes, il tord le cou pour la voir sortir de la chambre à toutes jambes. Il se souvient que c’est le nom de son frère, mais il n’est pas certain de ce qui a bien pu lui faire penser à lui. À tout prendre, il préfèrerait nettement ne pas lui rappeler son frère dans ce genre de situation, mais il se contente de hausser un sourcil, amusé malgré lui. Du salon, des bruits de pas et des bribes de conversations lui parviennent. Il ne saisit pas tout ce qu’elle raconte à Terry – puisque c’est ainsi qu’il s’appelle – mais il l’entend dire qu’elle a passé une excellente journée, ce qui le fait sourire. Son sourire se transforme bien vite en grimace, toutefois, lorsqu’il se rend compte qu’il lui faudra bien le rencontrer un jour si toute cette histoire devient aussi sérieuse qu’elle semble l’être. Embêté, il laisse tomber sa tête sur ses bras. Ce n’est pas qu’il éprouve une aversion particulièrement pour l’homme. Au contraire, Sid ne le connaît pas et, de toute évidence, Harley et lui entretiennent une très bonne relation, ce qui lui accorde un jugement favorable de la part du tatoueur dès le départ. C’est simplement qu’il ne sait pas toujours faire bonne impression, surtout s’il est nerveux. Juste en imaginant la rencontre, son estomac se tord d’anxiété, alors il prévoit déjà les dégâts qu’un vrai face à face provoquera. Évidemment, ils sont loin d’en être là, dieu merci, et il aura amplement le temps de se préparer mentalement.
(quoiqu’à la vitesse où vous faites les choses… ça pourrait bien être le weekend prochain)

Il entend des pas et il tourne la tête juste à temps pour voir Harley qui revient. Le t-shirt qu’elle a choisi au hasard est plus court que le premier qu’il lui avait prêté et il voit mieux ses tatouages, qu’il détaille au fur et à mesure qu’elle approche. Il ne sait pas qui les a réalisé, mais ils ont l’air particulièrement réussis. En s’agenouillant, sur le lit, elle lui explique qu’elle a téléphoné à son frère, ce qu’il avait déjà deviné. « Tout ça c’est de ta faute. C’est à cause de tout ce que tu me fais ressentir. » Les sourcils haussés, il se redresse, l’air faussement vexé. « Ah bon ? Mais je ne fais rien du tout, moi ! » Elle l’attrape par le cou et lui plaque un bon gros baiser mouillé sur la joue avant d’éclater de rire. Son hilarité est contagieuse et entraîne Sid. Son fou rire est tellement intense qu’il en perd tous ses moyens. Harley en profite pour le repousser sur le lit, s’installer à califourchon sur lui et lui immobiliser les poignets au-dessus de la tête. Soudain intéressé, mais toujours aux prises avec son délire, il se dit que la direction que prennent les choses lui plaît, du moins jusqu’à qu’il sente une main impitoyable venir lui chatouiller les côtes. À bout de souffle et à bout de forces d’avoir tant ri, il n’arrive pas à se défaire de la prise de la jeune femme qui, du reste, possède véritablement une puissance insoupçonnée. Il ne peut que gigoter et protester faiblement en demandant grâce. Elle finit par se montrer magnanime et se laisse tomber sur lui, aux prises avec un nouveau fou rire. Sid, lui, en profite pour reprendre son souffle et essuyer les larmes que les chatouilles lui ont arrachées. Elle finit par se calmer et l’embrasse. « Tu es magnifique Sid. » Elle rougit, ce qui le fait sourire et il se tourne sur le côté, la délogeant de sur son torse pour la replacer dans ses bras. « Tu es pas mal non, tu sais. » C’est l’euphémisme du siècle, mais il sait qu’elle a compris qu’il veut dire beaucoup, beaucoup plus que ça. Soudain épuisé par toutes ces émotions et par leur fou rire, il laisse échapper un long bâillement. Un coup d’œil rapide à son réveille-matin lui apprend qu’il est passé trois heures et il comprend tout à coup pourquoi il est si fatigué. Il est certain de la réponse, mais il pose la question pour la forme. « Tu restes ? » Elle hoche la tête contre son cou et il sourit. Malgré l’énervement de la soirée, il ne lui faut quelques minutes pour tomber endormi, bercé par la respiration calme d’Harley.

Un rayon de soleil effronté lui tombe dans l’œil et il veut bouger, mais quelque chose l’en empêche. Ou plutôt, quelqu’un. Il n’a aucun souvenir d’avoir ramené qui ce soit du bar et, perplexe, il entrouvre une paupière. Une tête blonde bien endormie est posée sur son bras et, tout à coup, les évènements de la veille lui reviennent en rafale, ce qui lui colle immédiatement un sourire niais sur le visage. Il ne sait pas si Harley a le sommeil léger ou pas, mais il a l’intention de le découvrir. Avec toutes les précautions du monde, il réussit à s’extirper de sa prise sans la déranger. L’exercice est difficile et il calcule mal la distance qui le sépare du bord du matelas, si bien qu’il manque de s’écraser sur le sol, mais il parvient finalement à sortir de la pièce sans avoir réveillé la jeune femme. Dans la cuisine, Mouse l’accueille avec un miaulement perçant et Sid le récompense en lui flattant la tête derrière les oreilles. Puis, le plus discrètement possible, il sort les ingrédients dont il aura besoin pour préparer le déjeuner. Une vingtaine de minutes plus tard, un bol de salade de fruits trône sur la table et il s’affaire à la cuisinière, occupé à faire cuire des crêpes. Il n’est pas un virtuose des pâtisseries comme Harley, mais il se débrouille plutôt bien dans une cuisine – n’a pas eu le choix d’apprendre en fait – et cette recette est l’une de ses spécialités. Il entend des pas approcher et il se tourne vers l’entrée de la cuisine, où la jeune femme se tient, encore un peu endormie, sans doute attirée par l’odeur. « Il y a du café si tu en veux. J’ai du thé et du jus d’orange aussi, si tu préfères. » Il dépose sa dernière crêpe dans le four, avec les autres et s’approche de la blonde. Il passe un bras autour de sa taille et l’attire contre lui pour un court baiser. Il est un peu gêné tout à coup, comme si la lumière du jour rendait tout plus réel, mais il s’efforce de ne rien laisser paraître. « C’est prêt. »



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Message(#)vous êtes très talentueuse, mademoiselle [hot] | harley [terminé] - Page 3 EmptyDim 24 Avr 2016 - 19:51

Sid la soulève un peu pour la caler confortablement dans ses bras. « Tu es pas mal non, tu sais. » Elle passe proche d’éclater de rire à cette réponse. Elle sait qu’il dit ça un peu pour l’agacer. Après tout ce qui c’est passé ce soir, elle se doute que c’est beaucoup plus profond que ça. Elle entend Sid bailler. Elle en laisse échapper un elle aussi. C’est plutôt contagieux ces trucs là. La blonde relève un peu la tête pour regarder l’heure sur le réveille-matin qu’elle avait aperçue plus tôt. La blonde s’attendait à ce qu’il soit tard, mais certainement pas qu’il soit passé trois heures du matin. Elle est surprise de ne pas être tombée de fatigue, ça fait plus de vingt-quatre heures qu’elle est debout. Mais maintenant qu’elle y porte attention, elle réalise qu’elle est complètement crevée. La journée à été épuisante, surtout émotionnellement. Mais elle ne regrette pas du tout d’être là ou elle est maintenant, c’est-à-dire dans les bras de son beau tatoué. Si on lui avait dit qu’elle se retrouverait dans le lit d’un homme aujourd’hui, elle n’y aurait pas cru.
Ses yeux commencent à se fermer, elle est tellement bien. « Tu restes ? » Elle hoche la tête dans son cou. Évidement qu’elle reste, enfin, comme il veut bien d’elle, elle le veut bien aussi… Elle tire la couverture sur eux deux puis se concentre sur la respiration apaisante de Sid. Pour l’une des premières fois de sa vie, elle s’endort comme une masse.

Lorsqu’elle reprend conscience, elle n’ouvre pas les yeux immédiatement, profitant de l’état de plénitude qu’elle ressent. Pour cause : Elle a mieux dormit cette nuit que durant les vingt-cinq dernières années. Elle s’étire de tout son long à la manière de chat, puis laisse échapper soupir de contentement. Ses difficultés à bien dormir ne date pas de la veille, elle a toujours eu beaucoup de problème à s’abandonner aux bras de Morphée, et si, par miracle, elle réussissait à sombrer, elle se réveillait plusieurs fois durant la nuit. Elle entrouvre un œil, mais elle le referme presque aussitôt, les raillons du soleil sont douloureux. Elle sourit dans le vide, depuis combien de temps ne sait-elle pas réveillé alors que l’astre du jour était bien haut dans le ciel ? Elle bat plusieurs fois des paupières pour s’habituer à la clarté ambiante. Elle tourne la tête à l’endroit ou devrait être installé son tatoué, mais elle constate qu’il n’est plus là. Elle est tout de même un peu déçu, parce qu’elle aurait aimé profiter de son contact encore un peu, mais elle se redresse doucement. Elle inspire un grand coup pour tenter de chasser les dernières traces de sommeil. Tout à coup, une douce odeur de crêpe envahit ses narines. Elle sent son ventre se tordre. La blonde meurt de faim et son estomac lui fait savoir assez bruyamment. Elle s’étire une derrière fois avant se lever du lit.

Elle quitte la chambre à pas de loup puis s’arrête sur le pas de la cuisine pour observer le jeune homme au fourneau. Il est particulièrement charmant avec se petit sourire niais et ses cheveux en pétard. Il se retourne presque instantanément vers elle. « Il y a du café si tu en veux. J’ai du thé et du jus d’orange aussi, si tu préfères. » Elle lui sourit, elle aussi de bonne humeur. « Un jus d’orange sera parfait. » Il dépose une crêpe dans le four et en jetant un coup d’œil par-dessus son épaule elle peut voir qu’il y en a déjà une énorme pile de préparé. En suite, il se dirige vers elle, puis il la prend par la taille pour l’attirer tout contre lui. Il se penche vers elle puis pose ses lèvres contre les siennes dans un court baiser. En le regardant attentivement, elle voit qu’il est un peu gêné, même s’il essai de ne rien laisser paraitre. Elle lui sourit doucement, heureuse qu’il soit au près d’elle.

« C’est prêt. » Il lui pointe la table du menton. Elle est dressée et en son centre trône un énorme bol de salade de fruit. Il a pensé à tout. Sirop d’érable, chocolat, caramel, crème fouetté. Tout le nécessairement pour garnir de façon gourmande leur crêpe. Elle tire l’une des chaises puis s’installe. Sid vient la rejoindre quelques secondes plus tard avec l’assiette de crêpe et un verre de jus d’orange. Il pose son chargement sur la table puis s’assoit sur la chaise en face d’elle. « Wow, Sid, ça sent super bon. » Il lui indique qu’elle peut commencer à manger et elle ne se fait pas dire deux fois. « Merci ! » Harley à tellement faim qu’elle pourrait avaler un éléphant à elle seule. Elle se prépare une assiette gargantuesque, puis la mange avec appétit. La blonde est peut-être toute menue et délicate, mais elle possède un appétit comparable à celui d’Obélix. Elle engloutit une pile énorme de crêpe et de fruit à elle seule. Une fois rassasié, elle observe Sid qui mange encore. Gêné, elle réalise qu’elle à probablement mangé deux fois plus que lui. Elle se racle la gorge pour se donner une certaine contenance. « C’était vraiment délicieux. »

Une fois que le jeune homme a terminé de manger, elle lui propose son aide pour débarrasser la table et nettoyer ce qu’il a salit. Elle se fait la réflexion qu’il est autant bordélique lorsqu’il cuisine qu’il l’est dans sa chambre. Une fois le ménage de la cuisine terminé, sous l’œil perfectionniste d’Harley, le jeune homme va s’affaler sur le canapé. La blonde le suit et va s’installer à califourchon sur lui. Elle a envie de le sentir tout contre elle depuis qu’ils sont réveillés. Elle glisse l’une des ses mains dans ses cheveux, l’autre dans son dos puis l’embrasse avec passion. Il ne la repousse pas, alors elle continue encore un moment. Finalement, elle se détache de lui et lui sourit. « Désolée, j’avais envie de le faire depuis qu’on est levé. » Puis elle rit doucement en lui plaquant un baiser sur la joue.

Elle s’est assit à côté de lui, et l’un des bras du jeune homme est posé sur ses épaules. Pour sa part, elle dessine du bout du doigt sur la main du garçon. Elle a une idée qui la chicotte, mais ce demande si elle doit le faire ou non. Elle a vraiment envie de le faire, car elle n’a jamais désiré autant quelqu’un, mais elle a un peu peur de sa propre réaction vu la crise de panique qu’elle a fait hier. Mais elle est presque convaincue que cela ne se reproduira pas… Et puis… Ils ne sont pas obligés d’aller jusqu’au bout, s’il y a un problème… Non ?

« Sid, j’aimerais beaucoup prendre une douche. » Il parait surprit par le son de sa voix, mais il acquiesce. De concert, ils se lèvent pour se diriger vers la salle de bain. Elle se tient sur le pas de la porte pendant qu’il lui sort une serviette et qu’il lui indique comment fonctionne la douche et quel produit elle peut utiliser. Il s’apprête à sortir, lorsqu’elle se racle la gorge, les yeux rivés au plancher… « Tu… Est-ce que tu veux venir avec moi ? » Elle devient rouge du bout des pieds jusqu’à la racine des cheveux en attendant sa réponse.

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Sid Bauer
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SURNOM : sid, c'est déjà bien assez court... et c'est déjà un surnom aussi, même si très peu de gens le savent.
STATUT : il a finalement trouvé le courage d'avouer ses sentiments à sa belle irlandaise...
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Message(#)vous êtes très talentueuse, mademoiselle [hot] | harley [terminé] - Page 3 EmptyLun 25 Avr 2016 - 7:53

vous êtes très talentueuse, mademoiselle
harley & sid

Au début, cuisiner était une véritable corvée. S’il n’avait eu qu’à se nourrir lui-même, il n’aurait probablement appris que les bases : opérer la cuisinière ou le four micro-ondes pour préparer des pâtes et des repas surgelés. Toutefois, puisqu’il devait aussi s’occuper de sa sœur, il s’était vite aperçu que ces maigres connaissances ne lui suffiraient pas et il avait fait l’effort d’apprendre de nouvelles recettes, d’abord simples, puis de plus en complexes. Les premiers essais avaient été de véritables catastrophes et il s’était coupé et brûlé à plusieurs reprises, mais avec un peu de patience et beaucoup de pratique, il avait fini par arriver à préparer un repas complètement comestible sans faire de dégât. Et, un jour, sans même s’il ne sente le changement opérer, il s’était aperçu qu’il chantonnait en faisant sauter ses légumes et que ça ne lui était plus du tout pénible. En fait, à sa grande surprise, il a découvert que cuisiner le relaxe au moins autant que dessiner, voire même un peu plus parfois, vu à quel point c’est différent de son métier. Depuis, il avait même commencé à sérieusement aimer préparer de la bouffe pour ses invités. Ça lui avait donc semblé tout à fait naturel de préparer ce repas pour Harley, d’autant plus qu’il espérait secrètement que ses talents culinaires l’impressionneraient, ne serait-ce qu’un tout petit peu.

Pendant que la jeune femme s’installe à la table, il attrape un verre dans l’armoire et le remplit de jus d’orange. Heureusement que Noa en boit, songe-t-il, puisqu’il n’en achèterait probablement pas s’il vivait seul. Il a toujours été déçu par le goût du jus qui, même fraîchement pressé, ne ressemble jamais exactement à celui d’une véritable orange. Il préfère donc de loin manger le fruit et laisse le jus aux autres. Il enfile une mitaine et sort l’assiette du four. L’odeur délicieuse des crêpes lui assaille les narines et son estomac gargouille, vivement intéressé. Il dépose le verre de jus devant Harley, l’assiette au milieu de la table, parmi les garnitures, et s’assoit à son tour. « Wow, Sid, ça sent super bon. » Fier de son effet, il sourit de toutes ses dents et lui indique d’un geste de la main qu’elle peut se servir. Elle s’exécute sans se faire prier et, deux minutes plus tard, elle plonge sa fourchette dans une montagne de crêpes, de sirop, de fruits et de crème fouettée. Amusé, il l’imite, choisissant pour sa part de noyer ses crêpes dans un mélange de caramel et de chocolat. Il essaie de se concentrer sur son repas, mais, constamment distrait par les soupirs de bonheur qu’elle laisse échapper en mangeant, il finit par prendre du retard. Elle semble gênée d’avoir tant mangé, mais Sid, lui, trouve ça plutôt mignon. Il préfère de loin une fille peu complexée par son appétit à une qui ne mange que des salades. Il n’a rien contre les salades comme telles – ça peut être très bon –, mais il ne croit absolument pas que quiconque les aime au point de ne consommer que ça. « C’était vraiment délicieux. » Heureux du compliment, il sourit et s’empresse de répondre. « Merchi, chest gentil. » Il se dit qu’il devrait vraiment arrêter de parler la bouche pleine, mais au moins elle a compris ce qu’il a baragouiné en essayant d’avaler sa bouchée.

Il a encore une fois foutu le bordel dans la cuisine et il soupire de découragement en voyant tout le travail qu’il y à faire. Heureusement, Harley lui offre de l’aider et il accepte, certain qu’elle saura remettre la pièce assez en ordre pour satisfaire aux exigeants standards de propreté de son coloc. À deux, le nettoyage ne prend pas tellement longtemps malgré le désordre et, une quinzaine de minutes plus tard, Sid va s’installer dans le canapé, la jeune femme dans son sillage. Elle s’installe à califourchon sur lui et, toujours mal remis de leur fou rire de la veille, il espère sincèrement qu’elle n’a pas l’intention de se remettre à le chatouiller. Son vœu est exaucé. Elle se penche doucement vers lui. Ses cheveux blonds viennent lui effleurer les joues, puis ses lèvres se posent sur les siennes. Il répond aussitôt au baiser et l’approfondit. Elle goûte encore un peu le chocolat et le sirop, ce qui ne rend le contact que plus enivrant. De toute évidence, ce n’est pas le charme étrange de la nuit qui opérait la veille : elle lui fait toujours autant d’effet à la lumière du jour. « Désolée, j’avais envie de le faire depuis qu’on est levé. » Elle l’embrasse sur la joue et il en profite pour lui glisser un « Moi aussi » chuchoté l’oreille. Il dépose un baiser sur sa mâchoire, puis un autre dans son cou, jusqu’à finalement atteindre sa clavicule. Elle se glisse à ses côtés sur le canapé et se  blottit contre lui. Il pose un bras sur ses épaules. Elle a pris sa main, qu’il lui laisse volontiers. Elle trace des arabesques sur sa peau, l’air absent, et il devine qu’elle réfléchit à quelque chose. Il ne dit rien, pour ne pas la gêner dans ses pensées, se contente de profiter du moment, étonné de voir à quel point il lui en faut peu pour être satisfait lorsqu’elle se trouve à ses côtés. Elle finit pourtant par parler. « Sid, j’aimerais beaucoup prendre une douche. » Il ne s’attendait pas à ce que ce soit ça le sujet de sa réflexion, mais il hoche la tête. « D’accord. » Sans lâcher sa main, il l’entraîne jusqu’à la salle de bain. Ce n’est pas qu’il craigne qu’elle se perde dans son appartement qui, quoique spacieux, ne comporte quand même que cinq pièces. C’est simplement qu’il n’a pas envie de rompre complètement le contact. Il lui tend une serviette et lui explique rapidement le fonctionnement de la douche. Il considère les produits d’un regard critique et pointe du doigt ceux qui lui semblent les moins masculins, notamment son ensemble de shampoing et revitalisant à la noix de coco. Il suppose qu’il devrait probablement être un peu embarrassé d’utiliser ces produits, mais, en fait, il se fiche complètement de ce que les gens peuvent en penser. (De toute manière, ce sont de véritables miracles en bouteille pour sa chevelure et il est tout à fait prêt à endurer une taquinerie de temps à autres pour continuer à les utiliser en paix.) Il est sur le point de sortir de la pièce lorsque la voix d’Harley le retient. « Tu… Est-ce que tu veux venir avec moi ? »
(oh, c’est à ça qu’elle réfléchissait tantôt)
Il rebrousse aussitôt chemin, vivement intéressé par la proposition et touché par sa confiance en lui. Le visage complètement rouge et le regard baissé, elle détaille les tuiles du plancher avec un intérêt un peu trop marqué. Il s’approche d’elle et glisse un doigt sous son menton. « Absolument. » Il lui sourit et l’embrasse délicatement. Soudain, une idée lui traverse l’esprit et il s’écarte d’elle. « Je dois juste faire un truc, je reviens dans deux minutes. » Il l’embrasse à nouveau et s’éclipse de la salle de bain. Il repère tout de suite son téléphone, qu’il a laissé sur la petite table du salon en rentrant hier soir. Il l’attrape, sélectionne rapidement sa conversation avec Noa et lui envoie un court message. Code rose : ne rentre pas dans les trois prochaines heures. Il est à peu près certain que son coloc’ est au travail. Si c’est le cas, il ne reviendra probablement pas avant le début de la soirée, mais Sid préfère éviter une situation embarrassante pour tout le monde.
(sérieusement, une fois suffit)
En reprenant le chemin de la salle de bain, il grimace au souvenir du malencontreux incident. (Il était rentré à l’appart sans prévenir et avait surpris Noa et une jeune femme dans le salon. La demoiselle était partie en claquant la porte.) Évidemment, il est fort possible qu’il ne se passe rien d’autre que la douche, mais ne dit-on pas qu’il vaut mieux prévenir que guérir ? De la salle de bain, le bruit de l’eau qui coule lui parvient. Harley est déjà dans la douche, il devine sa silhouette à travers le rideau translucide. « J’arrive. » Il a fait exprès de s’annoncer pour éviter de la surprendre. Il se déshabille rapidement et se glisse à son tour sous le jet d’eau chaude. La baignoire n’est pas très large, mais elle est assez longue pour leur permettre de garder une certaine distance entre eux. Il hésite tout à coup, incertain de ce qu’elle avait en tête exactement, mais il s’approche tout de même un peu, juste assez pour pouvoir poser ses mains sur sa taille. « Tes désirs sont des ordres, ma chère. » Il espère ainsi qu’elle comprendre qu’il est déterminé à la laisser prendre les rênes de la situation.



just kiss me in the dark
maybe i’m just as scared as you. it's alright, stay by my side on the edge of everything we know. it's alright, just don't look down and i will hold on and never let go. you're right beside me, so just close your eyes, i'll never let go. you're all that i need, so just close your eyes. • close your eyes, rhodes

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Message(#)vous êtes très talentueuse, mademoiselle [hot] | harley [terminé] - Page 3 EmptyLun 25 Avr 2016 - 23:10

Harley contemple abusivement les tuiles du plancher de la salle de bain en attendant la réponse de Sid. Elle est trop gênée pour remonter les yeux vers lui. Il lui prend le menton pour qu’elle relever sa tête. « Absolument. » Il lui sourit et l’embrasse délicatement. La blonde toujours cramoisie, mais heureuse, elle lui rend son sourire. Il recule soudainement. « Je dois juste faire un truc, je reviens dans deux minutes. » Tout de même un peu surprise et curieuse, elle lève un sourcil interrogateur. Il l’embrasse rapidement et s’éclipse sans lui donner un seule indice sur ce qu’il doit faire. Elle regarde la porte encore un instant avant de hausser les épaules. Après tout, elle verrait bien.

Elle se débarrasse du chandail du jeune homme en un mouvement fluide pour le laisser tomber sur le sol, puis elle fait glissé le long de ses jambes le dernier morceau de tissu qu’elle porte pour se retrouver complètement nue. Elle active le jet la douche et laisse couler l’eau quelques secondes pour qu’elle soit à une bonne température. La blonde, malgré sa peau blanche et fragile, adore les douches bouillantes. Elle a beau finir la peau complètement rouge, cela la détend. Elle jette un dernier coup d’œil vers la porte en vérifient avec le poignet la température puis se glisse sous le jet en refermant le rideau.

Elle penche la tête vers l’arrière pour sentir l’eau chaude glisser le long de sa chevelure. Elle essaie de ne pas penser. Elle est elle-même surprise d’avoir proposé ça à Sid, surtout avec ce qui s’est passé la veille… Mais c’est aussi exactement à cause de ce qui s’est passé la veille qu’elle lui a demandé. Parce qu’elle ne s’explique toujours pas pourquoi, mais elle n’a jamais autant désiré un homme de toute sa vie. Pourtant ce ne serait pas le premier avec qui elle couche. Homme et femme comprit. La jeune femme n’a jamais été du genre à courir après le sexe, mais si elle en avait envie et l’occasion alors pourquoi se serait-elle privée ? Mais ce qui lui fait plus peur, c’est le reste. Tous les sentiments autour du désir, parce qu’elle sait pertinemment qu’il y a plus que ça. Même si elle ne pourrait expliquer de quoi il s’agit et ça l’a terrifie par-dessus tout. Elle soupir silencieusement. « J’arrive. » Elle se redresse d’un coup, sentant les battements de son cœur accélérer. Elle n’aurait pas cru être aussi nerveuse pour quelque chose d’aussi anodin. Mais est-ce qu’il y a quelque chose qui puisse lui paraître anodin avec Sid ? Elle en doute sérieusement. Il ouvre le rideau et s’engouffre dans la douche. Il semble hésité un instant puis s’approche un peu pour poser les mains sur la taille de la jeune femme en lui faisant un petit sourire. « Tes désirs sont des ordres, ma chère. » Elle rougit à cette remarque, mais hoche tout de même la tête. Elle est heureuse qu’il lui laisse prendre les commandes, ainsi, elle pourra tester elle-même ses limites. Parce que même si elle a envie de lui, ici et maintenant, la crise de panique qu’elle a fait la veille l’angoisse tout de même un peu. Elle lui embrasse la mâchoire doucement avant de se reculer un peu afin de l’admirer dans toute sa splendeur. Il est encore plus magnifique nu que vêtu. Elle prend la bouteille de gel-douche qu’il lui a indiqué tout à l’heure et s’en verse dans les mains. Elle le fait mousser entre ses paumes, puis se rapproche à nouveau de lui. Elle pose ses mains savonneuses sur cou, juste sous sa mâchoire. Elle les fait glisser le long de son cou, puis se rend à ses épaules en y laissant une traîné blanche et parfumée. Elle s’attaque ensuite à son bras gauche puis au droit. Elle remonte vers le haut de son corps pour lui laver le dos. Comme il est plus grand et plus large qu’elle, elle doit se rapprocher d’avantage pour le lui savonner. Il n’y a qu’un espace infime entre leurs deux corps et elle sent l’érection de Sid pousser sur le bas de son ventre. Un frisson la parcourt, le sentir dure contre elle et savoir qu’elle en est la cause la flatte et l’excite d’avantage. Elle continue son exploration sensuelle en massant ses fesses, puis finalement remonte par ses hanches pour se rendre à son torse. Elle parcourt ses tatouages un à un, les faisant disparaître partiellement sous la mousse. Elle fait glisser ses paumes jusqu’à son bas ventre, mais contourne sagement le sexe du jeune homme pour se rendre à sa jambe droite. Elle s’accroupi devant lui pour se rendre jusqu’au bout de son pied puis répète le même manège sur son autre jambe. Elle se redresse puis pose un petit baiser sur la commissure de ses lèvres. Elle s’éloigne un peu puis en le regardant dans les yeux, elle pose l’une de ses mains sur sa verge puis effectue un mouvement de va et vient lent. Il renverse la tête vers l’arrière. Un peu comme s’il avait attendu qu’elle le fasse depuis un certain moment. (Ce qui est surement le cas) Probablement trop vite elle arrête. Elle sourit, puis l’attire vers elle sous le jet d’eau chaude. Elle l’embrasse passionnément en glissant l’une de ses mains sur dans ses cheveux et l’autre empoignant ses fesses. Elle adore le toucher, le sentir contre elle. Leurs langues dansent un tango effréné et la tension entre eux deux montes encore d’un cran. La respiration de la jeune femme se fait plus haletante, elle a envie de le sentir en elle, mais d’abord elle a autre chose en tête. Une étape à la fois, pense-t-elle. Elle se détache de lui puis d’une main le pousse vers le fond de la baignoire, là où l’eau ne les atteint qu’à moitié. Elle dépose un délicat baiser sur sa bouche, puis sur sa mâchoire, dans son cou, sur son torse… Elle descend, cap plein sud. Elle se retrouve agenouillée devant lui, son érection à quelques centimètres à peine du visage. La blonde garde son regard bien fixé dans celui de Sid pendant qu’elle se penche pour mettre la verge du garçon dans sa bouche en effectuant un mouvement de va et vient tout d’abord très lent et sensuel puis plus rapide. Elle l’entend gémir, ce qui l’excite encore d’avantage. Sentir qu’il aime ce qu’elle lui fait l’encourage. Elle remonte le regard vers lui pendant qu’elle titille le bout de son gland avec la langue. Sa langue lèche et s’enroule autour de sa verge pendant que ses lèvres aspirent, embrassent, caressent en effectuant un mouvement de l’avant vers l’arrière. Le jeune homme glisse l’une de ses mains dans la chevelure blonde d’Harley pour suivre le mouvement. Sid laisse échapper un râle, puis dans cet antre fait, elle remonte vers lui et le mordille dans le cou avant de lui chuchoter à l’oreille. « J’ai envie que tu me prennes ici et maintenant. J’ai envie de toi Sid. » Elle sait qu’elle ne paniquera pas cette fois-ci. Elle en est convaincue et le seul désir qu’elle ressent, plus puissant que tout, c’est l’envie de le sentir en elle. Sa respiration est de plus en plus rapide. Son cœur bat à une vitesse folle. Elle n’a jamais, au grand jamais éprouver une envie aussi grande, aussi enivrante.
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Sid Bauer
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Elle rougit un peu, mais sourit et semble heureuse d’être en contrôle de la situation. Pour sa part, Sid ne voit aucun inconvénient à se laisser entraîner par sa partenaire, ne serait-ce que parce que c’est le moyen le plus sûr de ne pas repousser les limites d’Harley sans le savoir. Il comprendrait parfaitement qu’elle ait des réserves après ce qui lui est arrivé et ne lui en voudrait certainement pas, mais il préfèrerait nettement éviter la crise de panique dans la douche, où les risques de blessures sont beaucoup plus élevés que dans la chambre à coucher. Elle se dresse sur la pointe des pieds pour embrasser sa mâchoire, puis s’éloigne un peu. Sid en profite pour l’observer. Dans la lumière, elle est encore plus belle et il parcourt son corps du regard, de la courbe pleine de ses seins jusqu’à ses longues jambes tatouées. Il a déjà furieusement envie d’elle même s’ils n’ont presque rien fait, comme si le désir qu’il avait ressenti la veille revenait le frapper de plein fouet. Concentré sur sa respiration et sur les battements de son cœur, il essaie d’empêcher son esprit de s’embrumer trop rapidement. Elle attrape une bouteille de gel-douche, en verse une bonne quantité dans sa main et des effluves de noix de coco se mêlent aussitôt à la vapeur qui a déjà envahi la salle de bain. Elle pose ses mains sur les épaules de Sid et se met à explorer son corps lentement, ce qui, en d’autres circonstances, aurait pu être un massage tout à fait relaxant. Il s’oblige à rester immobile et souple entre ses mains, même s’il meurt d’envie de la plaquer contre le mur pour accroître le contact de sa peau contre la sienne. Son vœu est à moitié exaucé lorsqu’elle s’approche encore un peu plus pour lui savonner le dos. Entre leurs deux corps, son membre déjà bien tendu profite d’exactement deux secondes de friction avant qu’elle ne bouge à nouveau et le libère, ce qui arrache un discret soupir de déception au tatoueur. Elle continue sa lente progression, laissant dans son sillage une délicieuse impression de chaleur et, lorsqu’elle fait mine de descendre, il est plein d’espoir. Malheureusement pour lui, elle sait très bien ce qu’elle fait et elle ignore superbement son membre pour plutôt se concentrer sur ses jambes. La sensation est toujours aussi délectable, mais il a de plus en plus de difficulté à penser à quoi que ce soit d’autre que son membre qui réclame un peu d’attention. Elle se relève avec grâce et vient déposer un baiser à la commissure de ses lèvres et il doit se faire violence pour ne pas lui en voler un autre. En le regardant droit dans les yeux, elle pose finalement sa main exactement là où il faut et il laisse échapper un gémissement de bonheur presque malgré lui. Totalement allumé par son aplomb, il voudrait soutenir son regard, mais dès qu’elle entame un lent mouvement de va-et-vient, il renverse la tête en arrière, submergé par la sensation.
(oh god, n’arrête–)
Elle retire sa main et il se redresse brusquement, frustré par l’absence soudaine de contact. Elle sourit, l’air coquin, et malgré son envie lancinante, il admire la facilité avec laquelle elle arrive à le torturer. Elle l’attire vers elle sous le jet d’eau bouillante et il se laisse faire sans protester, heureux d’enfin avoir l’occasion de la toucher, lui aussi. Ils s’embrassent à pleine bouche et il en profite pour caresser ses seins. Sous ses doigts, il sent les tétons durcir.

La tension est intenable, mais, paradoxalement, il voudrait que ça ne s’arrête jamais. Elle finit pourtant par le repousser jusqu’au bout de la baignoire, là où il y a nettement plus de vapeur que d’eau. Elle pose ses lèvres contre sa mâchoire, descend jusqu’à sa clavicule et le long de son torse. L’attente est simplement insoutenable. Lorsqu’elle prend finalement son membre dans sa bouche, il doit poser une main sur le carrelage du mur, les jambes ramollies par l’explosion de plaisir qu’il ressent. Le regard d’Harley est bien plongé dans le sien et, cette fois, il réussit à s’y accrocher, même s’il doit se faire violence pour ne pas fermer les yeux, sa seule envie étant de clore les paupières pour mieux se concentrer sur ce qu’il ressent. La main qui ne lui sert pas à conserver son équilibre vient tout naturellement se glisser dans les cheveux d’Harley. Il n’est pas particulièrement discret, ce qui ne semble pas déranger le moins du monde la jeune femme, qui semble même encouragée par ses gémissements de plaisir. Juste au moment où il se dit qu’il va certainement perdre le contrôle si elle continue son va-et-vient, elle laisse tout tomber et se redresse. « J’ai envie que tu me prennes ici et maintenant. J’ai envie de toi Sid. » Il en a terriblement, terriblement envie lui aussi, mais il a aussi envie de la faire languir encore un peu, comme elle l’a elle-même fait avec un malin plaisir. « Patience, patience. » D’un geste étonnamment fluide vu l’étroitesse de la baignoire, il inverse leur position pour que ce soit à son tour d’être prise entre le mur et son corps. Avec une lenteur exaspérante, même pour lui, il fait glisser un doigt le long de son cou, de ses seins, de son ventre, amassant au passage les gouttelettes d’eau qui sont restées accrochées à sa peau. Elle vibre presque d’anticipation contre lui et dès qu’il glisse sa main dans son intimité, elle gémit. Il a visiblement sous-estimé l’effet qu’elle a sur lui et c’est presque trop de juste la voir ainsi, perdue dans le plaisir qu’il lui procure. Il retire sa main, probablement trop tôt au goût de la jeune femme, et il glisse un bras sous les fesses de la jeune femme pour la soulever. Instinctivement, elle noue ses jambes autour de son bassin pour l’aider à supporter son poids. De toute façon, elle n’est pas bien lourde et c’est sans difficulté qu’il éteint la douche et traverse le couloir, jusqu’à sa chambre où il la renverse sur le lit. Il est certain qu’ils ont laissé des flaques d’eau derrière eux, mais il s’en fiche comme de l’an quarante. Il l’embrasse, puis entreprend de retracer avec sa bouche le chemin que ses doigts ont eux-aussi suivis : seins, ventre, hanche et encore plus bas. La tête entre ses jambes, il embrasse la peau douce de sa cuisse, se rapprochant de plus en plus de son intimité, où il finit par glisser une langue prudente. La main de la jeune femme se noue presque aussitôt dans sa chevelure, ce qu’il prend comme un signe d’appréciation. Il redouble donc d’ardeur, déterminé à partager le plaisir qu’elle lui a déjà donné. Au bout de plusieurs minutes, elle le repousse doucement. Malgré son esprit embrumé de désir, il comprend sans problème sa commande non-verbale et il obéit. Il remonte le long de son corps, parsemant sa peau de quelques baisers au passage, et tend le bras vers sa table de chevet. Dans le tiroir, il fouille à tâtons jusqu’à ce que ses doigts se referment sur un condom, qu’il s’empresse de déballer et d’enfiler. Penché au-dessus de la jeune femme, il essaie de lui transmettre par la seule force de son regard tout ce qu’il ressent. « S’il y a un problème, tu me le dis et on arrête tout. » Il est sincère, même s’il a presque envie de pleurer juste à l’idée de devoir s’arrêter en plein élan. Il sait pourtant qu’il le ferait si c’est ce qu’il faut. Il espère juste que tout ira bien et qu’il n’aura pas à passer le test de contrôle le plus difficile de sa vie.



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maybe i’m just as scared as you. it's alright, stay by my side on the edge of everything we know. it's alright, just don't look down and i will hold on and never let go. you're right beside me, so just close your eyes, i'll never let go. you're all that i need, so just close your eyes. • close your eyes, rhodes

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Message(#)vous êtes très talentueuse, mademoiselle [hot] | harley [terminé] - Page 3 EmptyMar 26 Avr 2016 - 19:33

Une lueur lubrique dans les yeux,  il la fixe. « Patience, patience. » Elle sent que son petite jeu s’est retourné contre elle. Lui aussi a envie de la faire languir. Il lui enserre la taille et d’un mouvement fluide échange leur position. Elle se retrouve donc face au mur, coincée entre celui-ci et son beau tatoué, ce qui, au final, est loin de lui déplaire. Lentement, très, très lentement, il fait glisser ses doigts sur son corps, laissant un traîner brûlante derrière eux. Commençant à la base de son cou, il prend par sa clavicule pour se rendre à son sein, sur lequel il s’arrête un peu, pour la titiller d’avantage. Il continu de descendre tranquillement, sans se presser sur son ventre. Tout le corps de la blonde est en alerte, prêt à se délecter de la moindre sensation que Sid lui procure. Elle anticipe avec désir et nervosité l’arrivé de ses doigts sur son intimité. Elle a beau savoir exactement ce qu’elle veut, c’est-à-dire qu’il la touche, la caresse, la fasse frémir sous son toucher, elle est tendue car la veille c’était lorsqu’il avait tenté de mettre sa main dans sa culotte qu’elle avait complètement perdu les pédales. En y repensant, elle se sent tout de même un peu ridicule, mais elle est heureuse que le jeune homme l’ait invité à rester malgré tout.

Sa cadence toujours exaspérèrent lente, il fait enfin glisser sa main jusqu’à son clitoris. Dès qu’il le touche, elle se tend puis gémit. Il fait de petits mouvements circulaires pour l’attiser, puis il va de plus en plus vite. La sensation est tellement forte, tellement délectable qu’elle doit s’appuie sur le mur. De l’autre main, elle empoigne la nuque du jeune homme, pour qu’il se rapproche un peu plus d’elle. Elle sent son érection dans le bas de son dos et elle sourit. Il continu ses mouvements et elle, elle commence à sentir la jouissance monter. Mais avant qu’elle n’ait pu atteindre son paroxysme. Il s’arrête, trop tôt à son goût, puis la retourne vivement pour qu’elle soit face à lui. Il glisse un bras sous ses fesses pour la soulever et naturellement les jambes de la  jeune femme s’enroule autour de sa taille. Il ne doit pas la trouver très lourde, car il la tient d’un seul bras. De son autre main il éteint la douche. Il les fait sortir de la salle de bain pour se diriger vers la chambre. À eux deux, il laisse une énorme traîné d’eau dans le couloir. Il la reverse sur le lit puis l’embrasse passionnément, Harley répond avec autant, sinon plus, d’ardeur à se baiser. Elle le veut, lui, avec ses beau yeux, son joli visage, son corps couvert d’encre. Elle a envie de le sentir la pilonner. Elle a envie de jouir et de le sentir jouir lui aussi. Mais trop vite, il met fin à leur échange puis il se détache un peu d’elle. Il l’embrasser et la mordille sur son cou, sa clavicule, son ventre. Chaque fois que ses lèvres se posent sur son corps elle frissonne de plaisir. Arrivé au niveau de son intimité, il soulève l’une de ses jambes puis poses de petit baiser sur sa cuisse. Ça la chatouille, mais c’est agréable. Il finit par glisser sa langue entre ses cuisses. Elle se cambre à se contact puis gémit. Elle lui attrape la tête et s’agrippe à ses cheveux. Plus il lèche son clitoris, plus elle sent une tension monté dans son corps, comme un élastique qu’on étire au maximum jusqu’à ce qu’elle brise. Elle sait qu’elle va jouir d’un instant à l’autre grâce à la langue experte de Sid qui continu de l’enflammer de plus en plus. N’en pouvant plus, elle se laisse aller à toute cette vague de sensation délectable. Elle ne peut retenir un gémissement profond. Tout son corps est secouer et elle agrippe un peu plus fermement la tignasse de son beau tatoué. Lorsqu’elle redescend enfin, elle l’attire vers lui. Il comprend le message et remonte sans vraiment trop se presser en parsèment son corps de doux baisers au passage. Il l’embrasse une énième fois sur la bouche en cherchant quelque chose à tâtons dans sa table de chevet. Les lèvres de Sid ont sont odeur à elle. Il finit par trouver ce qu’il cherchait et se redresse pour enfiler le condom. Toujours prêt, Pense-t-elle. Elle rit en silence de sa réflexion. Il se replace au-dessus d’elle, puis la regarde droit dans les yeux. « S’il y a un problème, tu me le dis et on arrête tout. »  Elle hoche la tête puis lui sourit tendrement. La blonde est reconnaissante de toute l’attention qu’il lui porte. Il se rapproche un peu plus d’elle pour éliminer la distance entre son membre et l’entre-jambe e la jeune femme. D’une main, elle en ligne la verge de son tatoué pour qu’il la pénètre. Il s’enfonce en elle sans aucune difficulté, d’une part parce que le condom est lubrifié. D’autre part parce qu’Harley est tellement mouillé que même sans l’enveloppe de latex il n’aurait rencontré aucune contrainte. Il commence un mouvement de va et vient lent. Elle se sent pleine, comblé. Son cœur s’emballe et elle l’attire vers elle pour l’embrasser.  L’excitation doit le gagner aussi car il contrôle de moins en moins sa vitesse et se laisse emporter par l’ardeur du moment. Il la pilonne de plus en plus vite et de plus en plus fort, ce qui est loin de déplaire à la jeune femme, qui gémit un peu plus fort à chaque coup de hanche. Elle s’agrippe à son dos et sans vraiment s’en rendre compte lui enfonce ses ongles dans la peau. Elle est trop  submergée par toutes les sensations qu’elle ressent à cette instant pour s’en faire avec si peu. Elle sent son corps se tendre à nouveau. Et sans plus attendre, il la fait monter au septième ciel pour la deuxième fois de la matinée. Quelques secondes plus tard, c’est autour de Sid. Il éjacule dans le condom, mais elle sent tout de même son membre pulser au travers de la fine paroi de latex.  Il se laisse tomber sur elle en essayant de reprendre sa respiration. Elle aussi essai de reprendre son souffle. Puis une fois que leurs corps ont reprit un rythme normal, il se lève et retire le préservatif pour le jeter dans un poubelle qui se trouve non loin du lit. Prévoyant en plus, pense-t-elle, encore une fois elle rit de sa propre réflexion, puis il se recouche sur elle, la tête posé contre sa poitrine. Elle le serre affectueusement dans ses bras en lui jouant d’une main dans les cheveux. Ils restent tous les deux ainsi un bon moment, profitant simplement de la présence de l’autre.

Elle est agréablement surprise de comment ça s’est déroulé. Malgré qu’elle ait vraiment eu envie de le faire, elle avait tout de même eu quelques insécurités. La dernière fois qu’elle avait eu des rapports sexuels, elle avait été violée par cinq ordures. Et lorsqu’elle avait eu la crise avec Sid, ça lui avait fait mal en dedans de voir qu’ils avaient réussi à la briser jusque-là. Mais elle avait réussi à reprendre le dessus et sa lui faisait du bien. C’était une petite victoire de plus. Enfin, toute sa rencontre avec Sid est une petite victoire, parce qu’il a réanimé et réveillé tellement de chose en elle. Il remue un peu ce qui la sort de ses pensées. Elle le regarde et est surprise de constaté que lui aussi la regarde d’une drôle de façon. Elle ne sait pas trop pourquoi, mais son cœur s’emballe de nouveau.  Mon dieu qu’est-ce que ce garçon est entrain de lui faire ? Elle lui sourit tendrement. « Merci Sid. Merci pour tout, pour hier, pour aujourd’hui. Vraiment, tu ne sais pas à qu’elle point tout ça compte pour moi. » Elle rougit en disant ça, mais elle le pense réellement.
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Sid Bauer
Sid Bauer
le tatoueur au coeur tendre
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vous êtes très talentueuse, mademoiselle [hot] | harley [terminé] - Page 3 HSiifW9 Présent
ÂGE : trente-trois ans, né le 26 janvier 1990.
SURNOM : sid, c'est déjà bien assez court... et c'est déjà un surnom aussi, même si très peu de gens le savent.
STATUT : il a finalement trouvé le courage d'avouer ses sentiments à sa belle irlandaise...
MÉTIER : tatoueur, propriétaire de son propre salon, wild ink.
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Message(#)vous êtes très talentueuse, mademoiselle [hot] | harley [terminé] - Page 3 EmptyMer 27 Avr 2016 - 7:07

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Satisfait qu’elle sache qu’ils peuvent tout arrêter si les choses tournent mal, Sid se positionne correctement, plus que prêt à finalement la prendre. Il a quelque peu oublié son propre désir pendant qu’il s’occupait du sien, mais de la voir prendre son pied l’a complètement allumé. Une fois aligné, il la pénètre d’un coup de bassin appuyé et s’enfonce sans difficulté dans sa chaleur étroite. Le souffle coupé, il croit véritablement voir des étoiles et il lui faut deux ou trois secondes pour se ressaisir. Il entame un lent va-et-vient en elle, ce qui leur arrache des soupirs de plaisir et des gémissements plus ou moins discrets. S’il n’écoutait que son plaisir, il accélérerait la cadence sur le champ, mais il se fait violence et résiste, déterminé à faire durer le moment le plus longtemps possible. Il regrette presque le condom, qui lui vole en quelque sorte le contact le plus intime qui soit, mais il se console en se disant qu’il sera toujours temps d’être irresponsable plus tard. L’un des bras de la jeune femme glisse sur son torse et vient s’agripper à son cou. Elle profite de sa nouvelle poigne pour l’attirer contre elle. Il se laisse entraîner, l’embrasse un peu à l’aveuglette. Le baiser est ardent et complètement désordonné, mais ô combien agréable. C’est trop, tout à coup : il n’a jamais ressenti quelque chose d’aussi intense, ne s’est jamais perdu ainsi dans un plaisir fulgurant. La respiration lourde, il abandonne finalement ses résolutions pour laisser libre cours à son désir. Ses coups de bassins se font de plus en plus forts et de plus en plus rapides. Chacun d’eux arrache un gémissement à sa partenaire. Le visage de la jeune femme se tord de plaisir et il la trouve magnifique, ainsi abandonnée contre lui, le dos cambré et la peau luisante de sueur. Les mains d’Harley se sont posées dans son dos et il sent ses ongles s’enfoncer dans son épiderme, puis glisser lentement, laissant dans leur sillage de longues griffures. Déjà surchargé de sensations, il ressent à peine la douleur, qui lui semble extrêmement lointaine, presque comme un écho. À ce rythme, il ne tiendra plus longtemps et il le sait. L’esprit complètement embrumé par le plaisir, il maintient inlassablement la cadence, à la poursuite d’une jouissance telle qu’il n’en a jamais connue. Contre lui, le corps de la jeune femme se tend comme la corde d’un arc. Il devine qu’elle est au bord du gouffre elle aussi et, d’un dernier coup de bassin, il la propulse au septième ciel. Son orgasme est comme une vague. Elle se cambre violemment en laissant échapper un long gémissement et les contractions de son corps entraînent finalement Sid avec elle. Il jouit violemment, toujours enfoncé en elle. Les membres ramollis par l’explosion de plaisir, il se laisse tomber sur la jeune femme. Le souffle court, il tente de reprendre sa respiration et de calmer son cœur qui se débat de toutes ses forces dans sa poitrine. Sous lui, Harley est visiblement dans le même état et il sent sa poitrine se soulever à intervalles plus ou moins régulières. Lorsqu’il est finalement convaincu qu’il arrivera à bouger sans perdre l’équilibre, il se redresse et retire le condom devenu inutile. Sachant très bien que la poubelle est juste à côté du lit, il le jette d’un simple mouvement du poignet, sans vraiment regarder ce qu’il fait. Quelque part sur sa gauche, il entend Harley rigoler doucement. Il ne sait pas ce qu’elle trouve de si drôle, mais il n’a pas l’énergie de le lui demander. Il revient s’étendre sur elle. Elle l’enlace presque aussitôt et, la tête posée sur sa poitrine, il écoute avec attention les battements de son cœur qui ont repris un rythme normal. Elle passe délicatement ses mains dans les cheveux du tatoueur. S’il le pouvait, il ronronnerait de bonheur, mais malheureusement, il n’a pas encore saisi la technique. L’esprit encore engourdi par son orgasme, il se dit qu’il pourrait toujours épier Mouse un de ces jours pour essayer de comprendre comment ça fonctionne, le ronronnement d’un chat. Pour l’instant, toutefois, il n’a aucunement envie de bouger, si ce n’est le pouce qui flatte doucement la peau douce du ventre d’Harley.

Il ne comprend pas pourquoi tout est si différent avec elle, jusqu’à ce moment de tendresse qu’ils échangent sans même avoir à communiquer d’une quelconque façon. Il n’a jamais vécu quoi que ce soit d’aussi naturel, d’aussi facile. De ses deux ou trois relations sérieuses du passé, il a surtout retenu les problèmes qui surgissaient inlassablement ou cette impression désagréable de devoir forcer ses sentiments qui le prenait parfois aux tripes. Avec Harley, c’est tout le contraire : il est assailli de sentiments qu’il comprend à peine et refuse catégoriquement de nommer. Il repense à ce qu’elle a vécu et aux confidences qu’ils ont échangées… Si ça avait été une autre qu’Harley, Sid est à peu près certain qu’il aurait effectivement pris ses jambes à son cou le plus rapidement possible, ou qu’il se serait au moins demandé dans quoi il s’embarquait, pensée qui ne lui a même pas effleuré l’esprit. Il lève la tête, l’observe à la dérobée. Est-elle consciente de l’effet qu’elle a sur lui ? Probablement pas, songe-t-il. Il aimerait tellement savoir pourquoi il s’est accroché à elle aussi rapidement. Malheureusement, c’est une question qui restera sans doute éternellement sans réponse. N’empêche, il a l’impression que ce sont leurs drames qui les ont rapprochés. Ils sont tous deux des accidentés de la vie qui, par miracle ou par hasard, ont su se trouver parmi les milliards d’autres éclopés qui traînent leur misère sur cette planète. C’est presque comme si les épisodes noirs de leur existence leur avait permis, d’une certaine façon, de trouver la lumière dans la présence de l’autre. Elle baisse les yeux et leurs regards se croisent, bleu ciel contre bleu-vert. « Merci Sid. Merci pour tout, pour hier, pour aujourd’hui. Vraiment, tu ne sais pas à qu’elle point tout ça compte pour moi. » Il ne le sait peut-être pas exactement, mais il s’en doute tout de même un peu. « Tout le plaisir était pour moi, je t’assure. » C’est un sous-entendu clair et il lui sourit, l’air taquin. Il dépose un baiser sur ventre, à peu près à l’endroit où sa tête se trouvait encore quelques minutes auparavant. Son sérieux retrouvé, il reprend la parole. « Merci de m’avoir fait confiance. » Son regard tombe sur ses tatouages et, maintenant qu’ils ne sont plus dans le feu de l’action, sa curiosité est de nouveau piquée. Il se glisse de quelques centimètres vers le pied du lit pour avoir une meilleure vue de ses encrages. Il observe les dessins avec attention, souvent impressionné par la technique de l’artiste. Il arrive sans mal à dire qu’ils n’ont pas tous été exécutés par la même personne, ce qui pique sa curiosité. « Tu les as collectionnés au fil de tes voyages ? » Lui-même n’a jamais beaucoup voyagé, mais il est convaincu qu’il choisirait un tatouage pour chaque nouveau pays visité s’il était un globe-trotter comme elle. « Ils sont vraiment magnifiques. »



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Message(#)vous êtes très talentueuse, mademoiselle [hot] | harley [terminé] - Page 3 EmptyJeu 28 Avr 2016 - 7:20

Harley est toujours un peu rouge à cause de son commentaire bourré d’honnête, mais en même temps, elle ne regrette pas de l’avoir dit. Elle est réellement reconnaissante de tout ce qu’il a fait, même s’il n’est probablement pas conscient de l’ampleur de tout ça. C’est une chose tout de même étrange, et complètement folle, de vivre et ressentir autant d’émotion face à une seule personne, surtout une personne qu’on vient à peine de rencontrer. Pourtant, elle a l’impression d’être plus proche, plus lié à Sid qu’avec presque n’importe qui d’autre sur cette planète. En fait, la seule personne avec qui elle se sent plus proche c’est Terry. Mais avec son jumeau, c’est différent. Son frère, c’est une partie d’elle-même et elle le comprend très bien. Par contre avec Sid, elle ne comprend rien, ne gère rien, ne contrôle rien. Avec lui ce n’est qu’une suite de sentiments et d’émotions absolument incontrôlables  qui l’envahisse et s’immisce en elle. Mais au final, même si tout ça lui fout la trouille, elle a envie de voir ou ça va les mener.

Il lui fait un petit sourire en coin, le regard taquin. « Tout le plaisir était pour moi, je t’assure. » Le sous-entendu dans cette phrase est très clair et elle sait qu’il lui dit ça pour l’agacer un peu et ça la fait marrer. Parce qu’elle est convaincue qu’il a compris qu’elle ne le remerciait pas seulement pour le sexe, mais aussi pour tout le reste… Quoi qu’elle doit tout de même se l’avouer, elle a clairement prit son pied au lit avec Sid, et ce, malgré la crise de panique de la veille et tous ses appréhension. Elle lui ébouriffe doucement les cheveux en riant doucement. « J’espère bien ! » Il lui dépose un délicat baiser sur le ventre, exactement là où sa tête se trouvait il y a quelques minutes à peine, ce qui lui arrache un agréable frisson au passage. Il relève les yeux vers elle, soudain beaucoup plus sérieux. « Merci de m’avoir fait confiance. » Elle le fixe tendrement. Oui elle lui a fait confiance, et elle en est la première surprise. Parce que même avant le viol, elle n’avait jamais vraiment été du genre à accorder sa confiance à n’importe qui. Et après, elle avait eu l’impression qu’elle ne pourrait plus jamais faire confiance en qui que ce soit, mais dès qu’elle avait rencontré Sid, ça avait été différent. De toute façon, à bien y penser, y avait-t-il simplement quelque chose de normal dans leur rencontrer ? Ils avaient passé les dernières heures à inverser leur rôle chacun leur tour. Être celui qui fait plaisir pour finalement être celui à qui on fait plaisir. Ou bien, être celui qui se confit pour ensuite être celui à qui on se confit. Elle a l’impression qu’ils se complètent. Un peu comme s’ils étaient connecté. La blonde repense à ce que Sid lui a dit plus tôt, à savoir si leur rencontre est le fruit du hasard ou bien le destin, et elle non plus, elle ne saurait le dire. Mais elle peut au moins affirmer une chose : Elle a envie de le garder dans sa vie parce qu’il lui fait du bien.

Ils restent tous les deux encore un moment dans la même position. Pour sa part, la jeune femme profite simplement dans la présence de son beau tatoué. Elle aime son contact, mais il finit par se relever et s’éloigner un peu. Il la fixe, comme s’il est en train d’analyser chaque parcelle de son corps nu. Encore une fois elle rougit, ce demandant pourquoi il la regarde de cette façon. « Tu les as collectionnés au fil de tes voyages ? »  La jeune femme comprend rapidement que le garçon parle de ses tatouages. Elle approuve d’un signe de tête puis lui sourit. De toute manière, s’il est un tant soit peu aussi curieux qu’elle, qu’elle elle l’est à son égard, elle comprend qu’il soit intrigué. Il continu son observation minutieuse avant d’hocher la tête. « Ils sont vraiment magnifiques. » Elle s’empourpre du compliment, parce que venant de Sid, qui, à son humble avis, est un excellent tatoueur, c’est plutôt flatteur. « Merci, c’est un très beau compliment, surtout venant d’un artiste plein de talent comme toi. »

Elle lui pointe un tatouage qu’elle a sur le côté du sein gauche. Il n’est pas spécialement gros, mais c’est surement l’un des plus importants. « Tu vois celui-là ? » Il hoche la tête, surement un peu intrigué par ce qui va suivre. « Eh bien, c’est mon premier… Et c’est probablement le plus significatif pour moi. » Elle se l’était fait faire juste avant de partir pour la première fois en voyage. C’était à ses dix-huit ans et si ses parents l’avaient su, ils n’auraient probablement pas été d’accord, mais elle tenait réellement à se faire faire ce tatouage avant de partir. « Il est pour Terry. C’est mon jumeau. Quand je suis partie pour la première fois en voyage, je savais que je passerais un long moment sans le voir et je voulais qu’il soit avec moi tout le temps et pour toujours. Parce que pour moi, mon frère, c’est un peu comme ma deuxième moitié. Sans lui, je ne suis pas complète, en tout cas pas complètement. » Elle n’est pas certaine qu’il est compris ce qu’elle essayait de lui expliquer, mais pour elle Terry reste son âme-sœur. Elle ne sait pas ce qu’elle pourrait faire sans lui, même si des fois ils ne sont pas toujours proche physiquement, mais dans leur cœur ils le sont. Et c’est d’ailleurs pour cette raison qu’elle l’a fait sur le côté de son sein gauche, pour qu’il soit proche de son cœur.

Elle reprend son énumération et lui présente quelques s’autres de ses encrages. La plus part ont tous été fait dans des pays différents et représentent une émotion ou un souvenir important qu’elle a vécue. Elle en a même un petit fait en Polynésie qui a été fait avec les techniques traditionnelles. Pendant qu’elle lui explique tout cela, il a l’air fasciné, comme s’il était vraiment intéressé par chacune des paroles de la jeune femme. Une fois qu’elle finit, il lui sourit. « Tu sais Sid, tu fais vraiment un beau métier. Parce que  tu aides les gens à écrire une partie de leur histoire. J’aimerais vraiment pouvoir expérimenter ça un jour. » Elle soupir rêveuse. Parce qu’elle aimerait vraiment apprendre à tatouer. C’est une forme d’art qui la fascine et qu’elle affection tout particulièrement. C’est une autre façon de faire du bien et gens et elle trouve que juste pour cette raison, ça vaut la peine de faire un métier comme celui-là.
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Sid Bauer
Sid Bauer
le tatoueur au coeur tendre
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SURNOM : sid, c'est déjà bien assez court... et c'est déjà un surnom aussi, même si très peu de gens le savent.
STATUT : il a finalement trouvé le courage d'avouer ses sentiments à sa belle irlandaise...
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Message(#)vous êtes très talentueuse, mademoiselle [hot] | harley [terminé] - Page 3 EmptyVen 29 Avr 2016 - 5:53

vous êtes très talentueuse, mademoiselle
harley & sid

Les joues rougies par le compliment, Sid sourit. Sous une forme ou une autre, l’art fait partie de sa vie depuis des années, depuis presque toujours en fait. Même enfant, il devait créer pour être heureux. À l’école, le seul cours qui l’intéressait était celui d’art visuel, dans lequel il pouvait penser sans s’embarrasser de contraintes et sortir des sentiers battus. Les cours d’anglais, de maths et de science, si rigides et ennuyeux, l’ennuyaient profondément et il passait habituellement ces périodes à faire des croquis dans ses cahiers. Quant aux tatouages, ça avait été un véritable coup de foudre et il avait su avec certitude que c’était ce qu’il voulait faire pour le reste de ses jours. Durant son apprentissage, c’était devenu presque toute sa vie. Il passait ses journées entières au salon d’Andrew à observer son mentor travailler, à dessiner et à pratiquer ce qu’il apprenait, encore et encore, jusqu’à en avoir des ampoules au bout des doigts. (Et, de temps à autres, il se souvenait qu’il devait s’occuper des clients.) Lancé corps et âme dans cette discipline, il s’est acharné à maîtriser toutes les techniques que pouvait lui apprendre le vieil homme, jusqu’à enfin se mériter le titre tant convoité de tatoueur. Il se souviendra toujours de la première fois où il a travaillé sur quelqu’un : sa main tremblait tellement qu’il avait sincèrement eu peur de ne pas y arriver, jusqu’à ce qu’il cesse de trop réfléchir à chacun de ses gestes. C’est là que le vrai bonheur avait commencé et, en bout de ligne, toutes ces heures d’efforts ont porté fruits, comme en témoigne le succès retentissant de son salon, sa plus grande source de fierté à ce jour. Encore aujourd’hui, il investit une tonne d’énergie dans chacune de ses créations pour les rendre parfaites à ses yeux et à ceux des clients qui les portent. Il est donc particulièrement heureux – et plutôt touché – de voir qu’Harley a une si haute opinion de son art, d’autant plus qu’il a rapidement accordé pas mal d’importance à ce qu’elle pensait de lui, et ce, même avant que leur relation ait pris ce tournant étonnant.

« Tu vois celui-là ? » Elle pointe l’un de ses tatouages. Les yeux posés sur l’œuvre en question, il hoche la tête, curieux de savoir ce qu’il a de spécial. C’est un joli dessin bien exécuté, mais il devine que c’est surtout sa signification qui lui confère une importance particulière. « Il est pour Terry. C’est mon jumeau. Quand je suis partie pour la première fois en voyage, je savais que je passerais un long moment sans le voir et je voulais qu’il soit avec moi tout le temps et pour toujours. Parce que pour moi, mon frère, c’est un peu comme ma deuxième moitié. Sans lui, je ne suis pas complète, en tout cas pas complètement. » Songeur, Sid passe un doigt léger sur le tatouage en question. Il croit comprendre ce qu’elle essaie de lui expliquer, du moins en partie. Caro n’est pas sa jumelle, c’est vrai, mais elle est tout de même la prunelle de ses yeux depuis qu’elle est toute petite. Et, même si leur relation a été quelque peu déformée par les circonstances dans lesquelles ils ont grandi, elle restera toujours sa petite sœur et la personne la plus importante dans sa vie, quoi qu’il arrive. Cependant, il envie un peu Harley d’avoir en la personne de Terry un confident et un ami, en plus d’un frère. Entre Caro et lui, les choses ne sont jamais redevenues exactement comme avant. Ils sont toujours proches, se parlent souvent, mais il a toujours l’impression de sentir l’ombre de ces deux ans de silence rôder entre eux. Ils devraient probablement en parler un jour, mais il craint qu’une telle confrontation creuse un écart irréparable entre eux. Il baisse les yeux vers son poignet gauche, où le nom de sa sœur est incrusté à jamais, camouflé parmi les autres tatouages de sa manche, mais facile à voir pour ceux qui savent qu’il est là.

Il a l’impression qu’un voile de tristesse et de nostalgie s’est abattu sur son moral tout à coup et il n’est pas déçu d’être tiré de ses pensées un peu morose par la voix d’Harley, qui se met à lui raconter la provenance et l’histoire de chacun de ses tatouages. Sincèrement intéressé, il suit avidement le trajet qu’elle retrace. Elle s’exprime bien et ses paroles font surgir dans l’imagination fertile du tatoueur des paysages exotiques, des métropoles surpeuplées, des villages pittoresques. C’est presque comme s’il voyageait avec elle et, l’espace d’un instant, il s’imagine tout abandonner derrière lui pour faire le tour du monde en sa compagnie. Il est convaincu que ce serait une expérience extraordinaire. Elle finit par s’arrêter de parler, trop tôt au goût du jeune homme, qui est presque déçu. Elle se passionne visiblement pour tous ses voyages et son enthousiasme est contagieux, tellement qu’il aurait pu continuer à l’écouter parler pendant des heures sans se lasser. « Tu sais Sid, tu fais vraiment un beau métier. Parce que  tu aides les gens à écrire une partie de leur histoire. J’aimerais vraiment pouvoir expérimenter ça un jour. » Là-dessus, il est entièrement d’accord avec elle. À ses yeux, il a vraiment le plus beau métier du monde. Un tatouage, c’est le mélange parfait d’art et d’humanité, une combinaison unique qui ne se trouve nulle part ailleurs, peu importe le domaine. Il a côtoyé des centaines de clients, tous d’âge et de milieux différents, et chacun d’eux avait sa propre histoire, comme cette femme qui souriait à travers ses larmes, émue d’avoir retrouvé une partie de la confiance que le cancer lui a volée, ou encore cet adolescent qui a quitté le salon, le pas léger, fier d’avoir remplacé une cicatrice par un dessin qui représente sa nouvelle force intérieure. Il est loin d’être le seul à croire qu’il a le meilleur métier du monde, c’est vrai, mais quand il voit tous ces gens repartir un peu plus heureux qu’à leur arrivée, il est secrètement convaincu d’avoir raison. Il comprend très bien Harley de vouloir connaître cette satisfaction un jour. Vu ses talents artistiques et son naturel passionné, il ne doute pas un instant qu’elle ferait une excellente tatoueuse si elle recevait la formation adéquate.

(et si tu lui apprenais ?)
L’idée vient à peine de germer dans son esprit qu’il se dit déjà que c’est complètement absurde, fou, irréaliste, peut-être même stupide. Il a beau être un tatoueur accompli, il est loin d’avoir les années d’expérience que son mentor avait lorsqu’il l’a pris sous son aile. Comme la majorité des tatoueurs, il souhaite prendre un apprenti un jour, mais seulement plus tard, dans quelques années au moins, une fois qu’il aura véritablement établi son nom dans le milieu. Et pourtant, plus il y pense et plus il est complètement emballé par le projet. « Je pourrais te montrer. » Elle hausse les sourcils, l’air incrédule. « Je pourrais t’apprendre à tatouer. » À voix haute, la proposition semble encore plus énorme, presque ridicule, mais il n’arrive pas à regretter d’avoir parlé. Il est même surpris de voir à quel point il souhaite qu’elle dise oui. « Je n’ai encore jamais pris d’apprenti, tu serais la première. » Il fronce les sourcils, mordille son piercing à la lèvre inférieure, soucieux. Il est presque certain qu’ils vivent un moment important, mais il ne saurait dire pourquoi exactement. C’est peut-être parce qu’ils sont tous deux conscients que la relation entre un tatoueur et son apprenti est intime et parfois complexe, un peu à l’image de ce qui développe déjà entre eux depuis leur rencontre. Ou alors c’est simplement parce que ça ressemble à un engagement sérieux, ce qu’ils évitent soigneusement de faire depuis la veille. « Honnêtement, je n’aurais jamais pensé partager mes connaissances si tôt dans ma carrière, mais... »
(tu m’donnes envie de faire des choses auxquelles je n’aurais même pas rêvé. tu as déjà complètement chamboulé ma vie, du jour au lendemain.)
« J’sais pas… j’ai vraiment envie de le faire. »
(pour toi)



just kiss me in the dark
maybe i’m just as scared as you. it's alright, stay by my side on the edge of everything we know. it's alright, just don't look down and i will hold on and never let go. you're right beside me, so just close your eyes, i'll never let go. you're all that i need, so just close your eyes. • close your eyes, rhodes

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Message(#)vous êtes très talentueuse, mademoiselle [hot] | harley [terminé] - Page 3 EmptySam 30 Avr 2016 - 2:13

Il ne la regarde qu’à moitié, comme perdu quelque part dans ses pensées. Pour sa part, Harley laisse son esprit vagabonder. C’est vrai qu’elle aimerait essayer de tatouer. Elle pourrait peut-être essayer de suivre un cours  ou bien trouver un tatoueur près à lui montrer les rudiments de bases (même si elle en connait tout de même un peu à force de s’en faire faire.). C’est sur qu’avant de tatouer sur une vrai personne elle devrait s’entraîner sur de la peau synthétique et probablement dessiner à outrance (quoique pour ça, elle n’aurait pas vraiment à changer sa routine). Parce qu’elle ne voudrait au grand jamais scraper la peau de quelqu’un. Elle s’en voudrait à mort. Au lieu de faire plaisir et de faire du bien, elle rendrait malheureux ? Certainement pas.  Il finit par lui faire revenir au présent en parlant.  « Je pourrais te montrer. » La blonde hausse un sourcil, incrédule. Est-ce qu’elle a bien entendu ? « Je pourrais t’apprendre à tatouer.» Elle cligne des yeux plusieurs fois.  Sid, son maître (Dit comme ça, c’est très étrange…)   tatoueur ? Ça serait génial. L’idée lui a vaguement traversé l’esprit, mais elle n’aurait jamais osé lui demander. Parce que s’il n’avait plus voulu la revoir après ce moment idyllique passé ensemble, elle aurait eu l’air complètement débile de lui demander quelque chose comme ça. Car la relation entre un tatoueur et son apprenti est relativement intime et qu’ils auraient été amenés à se voir presque tous les jours, plusieurs heures par jour et s’il n’avait plus voulu la revoir, cela aurait été plutôt problématique.  Mais bon, voilà, comme ce n’est pas le cas, la blonde est vraiment heureuse.  Une petite voix dans sa tête lui souffle que se n’est pas simplement car c’est quelque chose qui l’intéresse, mais majoritairement parce que c’est son tatoué qui lui propose et qu’ainsi elle pourra le revoir lui traverse l’esprit. Elle la fait taire rapidement. NE. PENSE. PAS. À. CE. GENRE. DE. CHOSE. Pense-t-elle en se giflant mentalement. Elle ne veut pas ce faire ce genre d’idée. C’est tellement troublant, parce que c’es t la première fois qu’elle pense à ces choses là. Ce qu’elle ressent envers Sid, ça ne lui avait jamais traversé même un peu la tête (et le cœur) avec quelqu’un d’autre dans le passé.  Elle a probablement encore le visage remplie de surprise, car Sid continu. « Je n’ai encore jamais pris d’apprenti, tu serais la première. »

Harley est incroyablement flatté qu’il l’ait propose, surtout pour être le première. Pour elle, c’est un grand honneur.  Elle s’apprête à lui répondre, lorsqu’elle le voit, les sourcils froncés et un air soucieux étampé sur le visage. Regrette-t-il déjà sa proposition ? Il triture son piercing inférieur avec les dents. Harley, elle, attend de voir ce qu’il va dire, n’osant pas interrompre sa réflexion. Le jeune homme finit, après quelques secondes, par relever les yeux.  « Honnêtement, je n’aurais jamais pensé partager mes connaissances si tôt dans ma carrière, mais... » Mais quoi, pense-t-elle, soucieuse, maintenant, elle aussi, de la suite. « J’sais pas… j’ai vraiment envie de le faire. » Elle se remet à respiré en soupirant. Réalisant ainsi, qu’elle avait retenu son souffle durant les quelques secondes qui avait séparé ses deux réponses.  Elle se relève et se jette dans ses bras. Il la réception du mieux qu’il peut,  même s’il perd l’équilibre et tombe sur les fesses. De justesse, il se rattrape pour ne pas qu’ils tombent en bas du lit.  « Merci Sid. Ça compte énormément pour moi. » Elle se penche vers lui et l’embrasse. Sur le moment, il parait surpris et ne répond pas à son baiser. Elle se relève en devenant rouge. « Je suis désolée. Je n’aurais peut-être pas dû, je suis désolée… » Et sans attendre son reste, elle récupère son soutien-gorge qu’elle a  repéré se matin sur le bureau de Sid et file dans la salle de bain le plus vite possible. Elle s’y enferme à double tour et s’adosse à la porte. Mais qu’est-ce qui vient de se passé ? Elle ne sait pas si elle a bien fait de partir aussi rapidement. Elle a tellement eu peur d’avoir fait un truc de mal qu’elle a préféré partir.  Il ne partage peut-être pas les mêmes émotions qu’elle, pourtant, il lui a fait croire le contraire. Mais au fond… Il a eu… Elle chasse cette idée remuant la tête frénétiquement. Non, il ne lui ferait pas ça. Ce n’est pas son genre et puis merde,  il ne lui aurait pas proposé de devenir son apprenti s’il ne l’appréciait pas un minimum, non ? Elle calme les battements de son cœur et prend une grande inspiration avant de s’habiller de ses vêtements qui traînent encore dans la pièce. Elle est tellement déstabilisé par les sentiments qu’elle ressent envers le jeune homme que sa l’a fait paniqué et une fois calme, elle le réalise et se sent complètement stupide. Harley espère de tout son être qu’elle n’a rien gâché entre eux. Elle ne se le pardonnerait pas et se cœur se sert juste à cette idée. Elle voudrait pouvoir mettre un mot, quelque chose d’exacte sur ce qu’elle ressent pour Sid. Avant, elle avait toujours pu le faire. Mais aujourd’hui, c’est différent. Plus fort, plus gros, plus incontrôlable, plus vif, plus troublant. En fait c’est Plus. Simplement plus que tout le reste. La main sur la poignée, la blonde ferme les yeux et  prend un seconde pour se donner du courage avant d’ouvrir la porte.  Elle pousse le battant et la seule chose qu’elle voit c’est Sid debout devant elle raide comme un piquet,  le regard complètement perdu. Il a même l’air un peu paniqué, en fait, assez paniqué, comme si lui aussi s’inquiétait de la suite des choses. Depuis combien de temps est-il là ? La blonde l’ignore et elle se sent mal.  Elle s’approche de lui et pose sa main sur la joue du garçon. Il ferme les yeux  comme s’il profitait de se contact. Mais qu’est-ce qu’elle a fait ?
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Message(#)vous êtes très talentueuse, mademoiselle [hot] | harley [terminé] - Page 3 EmptySam 30 Avr 2016 - 6:29

vous êtes très talentueuse, mademoiselle
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C’est tout juste si elle ne crie pas de joie avant de bondir sur Sid, qui ne s’attendait pas à une réponse aussi exubérante. Il l’attrape de justesse, mais, poussé par son élan, il perd l’équilibre et tombe à la renverse. Il constate avec horreur qu’ils se tenaient dangereusement près du bord du lit et qu’ils se dirigent tout droit vers le plancher. Du bras qui ne tient pas la jeune femme par la taille, il balaie le vide pendant une longue seconde avant que ses doigts se referment sur le bord du matelas, auquel il s’agrippe de toutes ses forces. Il a beau avoir rétabli son équilibre – et celui d’Harley, qui se serait elle aussi écrasée sur le sol s’il n’avait pas pu se rattraper –, son cœur se débat toujours dans sa poitrine sous le coup de la frayeur. L’espace d’un instant, il croyait qu’il tombait dans le vide, le même genre d’horrible sensation qui le réveille parfois en sursaut et en sueur. « Merci Sid. Ça compte énormément pour moi. » Il entend à peine ce qu’elle lui dit, toujours sonné et mal remis de ses émotions. Elle l’embrasse. Il lui faut deux ou trois secondes pour réagir, mais c’est déjà trop tard : elle s’est éloignée vivement, le visage rouge et les yeux baissés. « Je suis désolée. Je n’aurais peut-être pas dû, je suis désolée… » Sans ajouter quoi que ce soit d’autre, elle se lève d’un bond, agrippe son soutien-gorge sur le bureau – tiens, c’est là qu’il était tombé ? – et sort de la chambre comme si elle avait le diable à ses trousses. Complètement déstabilisé, il ne pense même pas à la retenir. De l’autre côté du couloir, il entend la porte de la salle de bain claquer. Le son lui paraît tellement final, tellement agressif, que ça lui donne presque envie de pleurer. Pour changer, il ne comprend absolument rien à ce qui se passe. Tout allait bien pourtant, qu’a-t-il donc fait pour qu’elle se sauve ainsi ? Les nerfs à vif, il se repasse la scène en boucle sans arriver à saisir exactement ce qui a pu la mettre dans tous ses états. Il n’a pas réagi à son baiser, c’est vrai, mais uniquement parce qu’il ne s’y attendait pas et parce qu’il essayait encore de reprendre ses esprits. Ça doit pourtant être ce qui l’a inquiétée, parce qu’il n’y a eu aucun autre bémol dans leur matinée et encore moins dans le dernier cinq minutes.

Il s’en veut de l’avoir blessée, même sans l’avoir fait exprès. Il ne sait pas exactement pourquoi cet évènement en apparence anodin l’a bouleversée à ce point, mais il devine que ça a probablement à voir avec ce foutu feu d’artifices d’émotions qui n’arrête pas de leur exploser à la figure depuis la veille. Ça fait littéralement des heures qu’il essaie de se convaincre que ces baisers, ces contacts furtifs, ces conversations trop profondes et même leur virée au lit sont tout à fait normales et ne signifient rien de particulier rien, sans succès. Si elle a ressenti ne serait-ce que le quart des émotions qui l’assaillent depuis leur rencontre, il la comprend parfaitement d’avoir perdu les pédales. Il est lui-même à bout de nerfs et il doit se rendre à l’évidence : une conversation s’impose.

Finalement revenu de sa confusion, Sid se lève à son tour. Il attrape un jean et un t-shirt au hasard. Il enfile les vêtements en marchant, ce qui ne lui cause pas de problème pour le chandail, mais le fait presque trébucher pour le pantalon. Devant la porte de la salle de bain, il hésite à cogner, incertain de l’état d’esprit d’Harley. Il lève le poing, l’approche à deux ou trois centimètres à peine du bois, mais ne peut se résoudre à poser le geste. Avec un soupir découragé, il se met à faire les cents pas en tendant l’oreille, espérant percevoir un son quelconque dans la pièce d’à côté qui lui indiquerait ce que la jeune femme est en train de faire. Malheureusement, il n’entend rien, sauf le silence qui l’énerve encore plus et lui rappelle qu’il est seul de son côté de la porte avec rien d’autre à faire que de se ronger les sangs. La situation lui paraît particulièrement ridicule parce qu’il est à peu près certain qu’Harley est en train de faire exactement la même chose que lui. Ils devraient en parler ensemble plutôt que de rester chacun de leur côté à se morfondre. En même temps, il est terrifié. Tout dans cette histoire est trop intense. C’est bien connu, les passions violentes connaissent toujours une fin tragique. Comment peut-il être certain que ça ne sera pas leur cas ? Et merde, comme peut-il même être certain qu’ils ne sont pas sur le point de la vivre tout de suite cette fin ? C’est certainement déjà assez dramatique pour que ça soit le cas. Et qu’y a-t-il de plus tragique qu’une relation sabotée avant même d’avoir vraiment commencé ? À force de tourner comme un lion en cage, il commence à être un peu étourdi, mais il n’arrive pas à s’arrêter de marcher, trop anxieux pour supporter de rester immobile, sagement appuyé contre le mur. Le déclic de la poignée finit pourtant par l’interrompre et il fige sur place. La porte de la salle de bain s’ouvre lentement et Harley apparaît dans l’embrasure. Elle a l’air plus calme, ce qui le soulage un peu. Elle s’approche de lui et vient poser sa main sur sa joue. On dirait qu’un poids s’envole de sa poitrine et il respire mieux. Les yeux fermés, il profite du contact un court instant pour se donner du courage, puis il prend sa main dans la sienne. Il l’entraîne doucement avec lui vers le salon en essayant de mettre de l’ordre dans ses pensées. Elle s’installe sur le canapé, mais il ne l’imite pas. Encore trop tendu, il n’a aucunement envie de s’asseoir et il décide plutôt de recommencer à faire les cents pas. Au bout des deux plus longues minutes de sa vie, il a réussi à organiser à peu près correctement ses idées, assez du moins, pour essayer de parler. Il s’immobilise et passe une main dans ses cheveux pour calmer ses émotions. Il ne veut surtout pas paraître exaspéré et encore moins fâché, mais il est convaincu qu’ils doivent se parler s’ils comptent vraiment faire fonctionner leur… relation, à défaut d’un meilleur terme. « Qu’est-ce qui s’est passé ? J’en peux plus de ne rien comprendre, c’est trop épuisant. »
(ok, du calme, ça commence déjà très mal. respire un bon coup parce que tu risques vraiment de tout gâcher si tu continues comme ça.)
« J’suis désolé. » Il soupire, se masse le front, à la recherche des bons mots. « Je ne dirais pas que je suis un handicapé des sentiments, mais les émotions et moi, ça a toujours fait deux et tu me fais vivre des trucs que je n’ai jamais vécu. Ça me fait peur, je te l’ai déjà dit, mais surtout parce que je suis terrifié à l’idée que ça finisse mal. » Il prend une courte pause, mais n’arrive pas à lever les yeux vers la jeune femme. « J’ai envie de prendre le risque, vraiment, parce que je crois qu’on pourrait vivre quelque chose d’extraordinaire. Mais j’ai besoin de savoir qu’on est vraiment deux à s’embarquer là-dedans parce que j’te jure, j’ai l’impression de devenir fou. » Il a enfin vidé son sac et il se sent mieux, assez calme, du moins, pour s’asseoir lui aussi. Il va poser ses fesses sur la table basse en face d’Harley.
(reste plus qu’à voir si ça passe ou ça casse)



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maybe i’m just as scared as you. it's alright, stay by my side on the edge of everything we know. it's alright, just don't look down and i will hold on and never let go. you're right beside me, so just close your eyes, i'll never let go. you're all that i need, so just close your eyes. • close your eyes, rhodes

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Dernière édition par Sid Bauer le Dim 1 Mai 2016 - 3:58, édité 1 fois
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Message(#)vous êtes très talentueuse, mademoiselle [hot] | harley [terminé] - Page 3 EmptySam 30 Avr 2016 - 23:23

Sid lui prend la main et l’entraîne vers le salon, sans se presser.  Pour sa part, Harley ne dit rien, se demandant comment les événements vont tourner.   La jeune femme s’installe sur le canapé, de plus en plus anxieuse, surtout en voyant que son tatoué ne la rejoint pas, mais fait plutôt les cents pas devant elle.  Elle le regarde tourner en rond comme un lion en cage. Son pouls s’accélère et l’angoisse lui enserre les entrailles.  Elle a l’impression que tout va se jouer dans les quelques minutes qui vont suivre. À savoir dans quelle direction leur relation va aller.  Elle n’a pas envie de partir. Elle n’a pas envie de le quitter pour ne plus jamais le revoir. Elle a envie de voir ou tout ça peut les mener.  Elle a envie de l’avoir dans sa vie…

Une minute de passé sans que Sid n’ait prononcé le moindre son.  Il marche toujours comme un automate devant elle les yeux rivés vers le sol.  Les émotions de la jeune femme s’était forcé à étouffer dans la salle de bain commence à ressortir. Elle avait eu l’impression, lorsqu’elle avait posé sa main sur sa joue, qu’il s’était détendu, mais peut-être n’est-ce pas le cas. Peut-être a-t-elle vraiment tout gâché. Elle a beau essayer de se convaincre du contraire, elle s’en voudrait parce que ce qu’elle ressent pour Sid, c’est beaucoup trop fort pour être l’affaire d’un soir. C’est trop puissant pour être un truc sans importance que l’on chasse du revers de la main, comme si de rien n’était.  Non, elle voudrait que ce soit ça, ce serait tellement plu simple. Mais ce n’est pas le cas et si tout se termine maintenant, elle sait que même si ça ne fait que quelques heures qu’ils se connaissent, elle va avoir un pincement au cœur. Elle va être triste. Et justement, l’idée  d’être triste à cause d’un garçon rencontré la veille la fait complètement flipper.

Deux minutes. La blonde a l’impression que les secondes s’écoulent à une vitesse d’escargot. Comment deux minutes peuvent-elles paraître longues comme une éternité. Elle aurait envie de lui ordonner de lui parler. Mais elle ne le fait pas, de peur de le brusquer de d’aggraver les choses. Mais sa patience est mise à rude épreuve.  Elle a l’impression d’être un élastique et que quelqu’un l’étire de plus en plus.  Finalement, il s’arrête brusquement de bouger. Il passe sa main dans ses cheveux, comme pour se calmer. « Qu’est-ce qui s’est passé ? J’en peux plus de ne rien comprendre, c’est trop épuisant. » Ça voix est cassante, son ton exaspéré. Elle ne réagit pas. Comment réagir. Elle voudrait s’excuser, mais est-ce que ça changerait réellement quelque chose ? Elle n’en sait rien. Mais elle sent son cœur se serrer. Pourtant, elle garde le visage impassible.  Elle ne veut pas lui montrer que sa lui fait quelque chose.  Par orgueil, oui peut-être un peu. Mais surtout parce qu’elle est terrorisé et qu’elle appréhende la suite.  Elle aussi est épuisé par toutes les émotions qui lui explose au visage, elle aussi est troublé et pleine de question… Mais elle ne peut rien faire si lui n’en peut plus.

« J’suis désolé. » Les mots sont plus doux, moins agressifs. Il soupire un grand coup en se massant le front, surement à la recherche de la bonne façon de formuler ses pensées.  « Je ne dirais pas que je suis un handicapé des sentiments, mais les émotions et moi, ça a toujours fait deux et tu me fais vivre des trucs que je n’ai jamais vécu. Ça me fait peur, je te l’ai déjà dit, mais surtout parce que je suis terrifié à l’idée que ça finisse mal. »  Il n’a toujours pas levé son regard vers elle. Elle devine qu’il n’a pas fini de parler alors elle attend, encore une fois, qu’il est terminé.  Mais elle est tout de même surprise par ses paroles, parce qu’à quelques mots près, c’est exactement ce qu’elle ressent.  Harley est une handicapée des sentiments, surtout ceux qui se rapprochent des sentiments amoureux. Ça ne lui était jamais arrivé de vivre ce genre de chose.  Pour la blonde aussi c’est nouveau et elle a probablement encore plus la trouille que lui. « J’ai envie de prendre le risque, vraiment, parce que je crois qu’on pourrait vivre quelque chose d’extraordinaire. Mais j’ai besoin de savoir qu’on est vraiment deux à s’embarquer là-dedans parce que j’te jure, j’ai l’impression de devenir fou. » Elle assimile ses paroles. Une à une. Elle prend une grande inspiration pendant que Sid poses enfin les fesses. Il s’installe sur la table basse devant elle. C’est autour d’Harley de prendre son temps. Elle ne bouge pas et ne laisse rien transparaître de ses émotions.  Elle réfléchit à ce qu’il vient de dire, parce qu’elle aussi elle croit que tous les deux, ils pourraient vivre quelque chose de vraiment beau ensemble, mais elle sait que si sa lui plante en pleine face, elle va souffrir. Et malheureusement pas qu’un peu. Pour la première fois de sa vie, s’engager lui fait peur, parce que pour la première fois elle s’investirait tout entière, cœur comprit, dans cette aventure. Est-elle prête à en prendre le risque ? Elle croit que oui.

La jeune femme prend une grande inspiration pour se donner du courage puis se lance. « D’abord, je suis désolée pour tantôt.  Je n’aurais pas dû… Disons paniqué comme je l’ai fait. C’est juste que depuis que je t’ai rencontré tout me parait tellement explosif et incontrôlable que je m’y perds moi-même. » Et elle croit qu’elle n’est pas la seule à s’y perdre au travers cette gamme d’émotions. Elle soupire doucement. « Moi je suis une handicapée des émotions, tout ce qui se rapproche de près ou de loin à une certaine forme d’affection plus… intime, je n’y connais rien, je n’ai jamais vécu ça et ce qui me fait peur c’est que si on se plante, je sais que je vais avoir mal. Je n’ai jamais compris Terry de chercher ce genre de lien.  Parce qu’à chaque fois il se fait mal. C’est un romantique qui chercher le grand amour. Pas… pas moi. Je n’ai jamais cherché ni voulu ça. Je me suis déjà engagé, mais ce n’était jamais vraiment émotif, et quand ça se terminait, ça ne me faisait pas mal parce que j’avais le contrôle sur les trucs que je ressentais par rapport à tout ça. » Elle reprend son souffle. Réfléchie une seconde, puis reprend la parole. « Mais avec toi, c’est différent. Je ne contrôle absolument rien. Mais… Mais si… Si toi tu es prêt à essayer… Je suis partante pour voir ou ça va nous mener… J’ai l’impression que si je ne le fais pas, je vais rater une chance extraordinaire et ça serait stupide de manquer cette chance à cause de la peur de l’inconnu… » Pour elle, par contre, il n’y a qu’une seule condition à tout ça. S’il ne l’accepte pas. Ils pourront toujours être ami, mais rien de plus. « J’ai… J’ai juste un truc à demander, et sache que si tu n’acceptes pas cette… appelons-là condition, je ne vais pas plus loin. » Elle laisse l’information se rendre au cerveau de Sid et pendant ce temps, essai de replacer ses idées. « Je veux qu’on soit exclusif. Même si on n’est pas un couple, ni rien. Pour moi c’est important. C’est une question de respect. Si ça avait été qu’une aventure d’un soir ou un truc qui n’implique aucun sentiment ça aurait été différent. Mais là, c’est autre chose. Et si tu n’es pas prêt à accepter ça, alors, moi je ne suis pas prête à aller plus loin. On pourra être ami, mais… Ça n’ira jamais plus loin. » Elle n’ose pas le regarder. Elle sait que ça peut paraître gros et un peu envahissant. Mais pour la blonde, c’est quelque chose d’important. Peu importe la fréquentation, qu’elle soit plus ou moins sérieuse, ça a toujours été un point primordiale et claire. Pas qu’elle avait peur de se faire briser le cœur puisqu’elle n’a jamais été amoureuse, mais parce qu’elle ne voulait blesser personne. Elle attend toujours que Sid lui répond en évitant soigneusement son regard.
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Sid Bauer
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le tatoueur au coeur tendre
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ÂGE : trente-trois ans, né le 26 janvier 1990.
SURNOM : sid, c'est déjà bien assez court... et c'est déjà un surnom aussi, même si très peu de gens le savent.
STATUT : il a finalement trouvé le courage d'avouer ses sentiments à sa belle irlandaise...
MÉTIER : tatoueur, propriétaire de son propre salon, wild ink.
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Message(#)vous êtes très talentueuse, mademoiselle [hot] | harley [terminé] - Page 3 EmptyDim 1 Mai 2016 - 6:27

vous êtes très talentueuse, mademoiselle
harley & sid

Les fesses bien posées sur la table, les coudes appuyés sur les cuisses, Sid se penche légèrement vers l’avant et attend qu’Harley trouve quelque chose à répondre à son plaidoyer. Toujours anxieux, quoique soulagé d’avoir enfin parlé, il a de la difficulté à tenir en place. Sa jambe meurt d’envie de tressauter et, s’il arrive à retenir le tic nerveux de justesse, ça lui demande toutefois un effort énorme. Le silence règne à nouveau dans la pièce, seulement brisé par un bourdonnement inconfortable dans ses oreilles, ce qui ne l’aide pas du tout à se calmer. Il voudrait qu’elle parle tout de suite pour enfin en avoir le cœur net, mais il ne peut se résoudre à la brusquer. Ce serait trop injuste qu’il la force à s’exprimer avant qu’elle soit prête à le faire quand elle a su se retenir de dire quoi que ce soit pendant qu’il tournait en rond. Ça ne l’empêche pas d’essayer de lire son visage. Cependant, impassible, elle ne laisse rien transparaître de ses pensées ou de ses émotions et il n’a absolument aucune d’idée de ce qui peut bien lui passer par la tête. Troublé et énervé, il détourne soigneusement le regard, convaincu qu’il serait préférable de ne pas se torturer en essayant de deviner ce qu’elle va dire. Il se mordille la lèvre inférieure en songeant qu’il aimerait bien que Mouse sorte de sa cachette. Il pourrait profiter du pouvoir relaxant (et top-secret !) de son ronronnement, ce qui ne lui ferait certainement pas de tort. Malheureusement, il est à peu près certain que le chat est roulé en boule sur le lit de Noa – puisque leurs ébats l’ont délogé de la chambre de Sid, son lieu de roupillon habituel – et qu’il dort profondément. Pour s’occuper, il inspecte soigneusement ses ongles. Il les trouve terriblement nus tout à coup et il se surprend à penser qu’il devrait recommencer à porter du vernis à ongles noir. Ça fait déjà un bon moment qu’il a arrêté de le faire, dégoûté par le temps que ça lui prenait, mais il regrette tout de même un peu le look que ça lui donnait.

L’attente rend l’atmosphère suffocante, tellement qu’il a du mal à respirer. On dirait que ses poumons oublient de faire leur travail et qu’il doit se concentrer pour arriver à inspirer et expirer normalement, une tâche colossale pour un processus qui se déroule habituellement sans même qu’il ait à y penser. Le silence dure toujours malgré les secondes qui s’égrènent lentement, chacune emportant avec elle une miette d’espoir. Il devrait probablement se préparer mentalement à encaisser le choc qu’il sent venir, mais il n’en a ni le désir, ni la force. Au moins, il se dit que si tout pète maintenant, ce sera avant qu’ils n’aient investi une trop grande part d’eux-mêmes dans la relation, ce qui lui semble être une bien maigre consolation. Il ne peut s'empêcher de penser que c'est peut-être mieux ainsi, après tout. La douleur sera minimale et de courte durée, comme un sparadrap qu’on arrache d’un coup sec pour éviter de se torturer. Mais, si c’est le cas, pourquoi a-t-il le cœur en miettes en imaginant le pire ? Il devrait être soulagé de limiter les dégâts, et pourtant, il ne ressent qu’un grand vide.

« D’abord, je suis désolée pour tantôt.  Je n’aurais pas dû… Disons paniqué comme je l’ai fait. C’est juste que depuis que je t’ai rencontré tout me parait tellement explosif et incontrôlable que je m’y perds moi-même. » Dès qu’il entend sa voix, il relève la tête tellement rapidement qu’il sent son cou craquer en signe de protestation. Elle n’avait pas besoin de s’excuser, n’a pas vraiment fait quoi que ce soit de mal. De plus, il comprend son comportement, résultat du cocktail inflammable d’émotions qu’ils ont visiblement partagé sans le savoir. En reprenant ses propres mots, elle lui explique qu’elle se considère comme une handicapée des émotions. Une main nouée dans sa chevelure, Sid l’écoute attentivement. « Je n’ai jamais cherché ni voulu ça. Je me suis déjà engagé, mais ce n’était jamais vraiment émotif, et quand ça se terminait, ça ne me faisait pas mal parce que j’avais le contrôle sur les trucs que je ressentais par rapport à tout ça. » Lui non plus n’a jamais couru après l’amour et ce n’est certainement pas parce qu’il croyait que la bonne personne allait simplement lui tomber dessus.
(oh l’ironie…)
C’est plutôt que, contrairement à bien des gens, il n’a jamais eu de mal à être son propre compagnon, même dans ses moments les plus sombres. C’est sans doute parce qu’il a toujours été profondément indépendant, mais aussi parce qu’il n’a jamais ressenti une connexion assez forte pour qu’il reste fermement accroché. D’ailleurs, les quelques relations qu’il a entretenues n’étaient jamais assez solides pour résister au passage du temps et se terminaient d’elles-mêmes au bout de quelques mois, sans que ça lui fasse particulièrement d’effet. Il n’a jamais eu le cœur brisé, pas plus qu’il a connu l’amour, le vrai. Et s’il est emballé à l’idée de peut-être vivre enfin ce sentiment dont tout le monde parle, il l’est beaucoup moins en pensant au chagrin qui vient forcément avec la fin de l’amour. « Si toi tu es prêt à essayer… Je suis partante pour voir ou ça va nous mener… J’ai l’impression que si je ne le fais pas, je vais rater une chance extraordinaire et ça serait stupide de manquer cette chance à cause de la peur de l’inconnu… » Soulagé, il s’aperçoit qu’il respire de nouveau normalement.

La peur de l’inconnu… il n’aurait pas pu mieux le dire lui-même. C’est vrai qu’il n’a pas arrêté de se torturer avec des et si et des scénarios catastrophes qu’ils n’ont aucun moyen de prévoir et encore moins de prévenir. Dans le fond, ce qui les retient, c’est le fait de ne pas savoir à quoi s’attendre et, pour ça… eh bien, le meilleur moyen de le découvrir, c’est encore de le vivre. « J’ai… J’ai juste un truc à demander, et sache que si tu n’acceptes pas cette… appelons-là condition, je ne vais pas plus loin. » Les sourcils froncés, Sid plisse les yeux, curieux et un peu soucieux. Elle marque une pause et il se demande s’il doit deviner ce que c’est, mais à son expression, il comprend qu’elle essaie simplement de trouver une façon de formuler cette fameuse condition. Peu importe ce qu’elle veut, il est certain de pouvoir accepter sa demande sans hésiter. Après tout ce qui s’est déjà passé entre eux, il ne pourra pas lui refuser grand-chose et il le sait. « Je veux qu’on soit exclusif. Même si on n’est pas un couple, ni rien. Pour moi c’est important. »
(enfin quelque chose de facile dans toute cette histoire de fou !
Il glisse vers l’avant de quelques centimètres, jusqu’à ce que ses genoux effleurent ceux d’Harley, puis lui prend la main. « J’ai plusieurs défauts, surtout quand ça vient aux relations. On m’a déjà dit que j’étais trop affectueux, pas assez affectueux, trop distant, trop fermé, trop bizarre… La liste est longue et il y a certainement une part de vérité dans tout ça. Mais une chose est sûre : je n’ai jamais été voir ailleurs une fois que j’avais fait mon choix. » De toute façon, s’ils veulent mettre toutes les chances de leur côté, ça serait complètement absurde de diluer leurs efforts dans d’autres relations. Il pose une main sous son menton pour qu’elle lève un peu la tête et, surtout, pour qu’ils se regardent droit dans les yeux. « Et mon choix, c’est toi. » Il se penche et l’embrasse, comme pour sceller la promesse. « Évidemment, ça ne nous dit pas plus dans quoi on s’embarque, mais j’ai envie de le découvrir. » Il se lève et vient s’assoir à côté d’elle pour mieux pouvoir l’enlacer. Maintenant qu’ils ont finalement mis les choses au clair, il a vraiment l’impression qu’ils sont sur la même longueur d’ondes et il se sent plus confiant. « Ça te dit toujours de devenir mon apprentie ? On pourrait aller visiter le salon tout à l'heure si ça te tente. »



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