| there is always a good way to forget. (elio et svetlana) |
| | (#)Sam 2 Avr 2016 - 0:40 | |
| Vendredi soir, bénis sois-tu. Svetlana avait attendu ce moment avec encore plus d'impatience que d'ordinaire. Et pour cause : sa semaine n'avait pas été de tout repos. L'absence du docteur Miller l'avait obligée à faire quelque chose de complètement stupide : se rendre à la conférence, organisée par les hautes instances médicales de Brisbane, pour tenter de le retrouver. En soi, cette mission n'avait rien d'impossible : elle s'était rendue sur place, avait fait de l’œil au contrôleur, et avait finalement profité de la présence de son ex petit-ami pour pouvoir rentrer dans la salle. Elle avait trouvé son boss, lui avait exposé la situation, et était sur le point de repartir, lorsqu'Andrew l'avait rappelée. Pour discuter, qu'il avait dit. Et effectivement, c'est ce qu'ils avaient fait. Ils avaient discuté, de tout et de rien. Du passé, du présent, de l'avenir. Il avait parlé de lui, de sa vie, de ses envies, et elle l'avait écouté. Elle avait ignoré la petite voix dans sa tête, qui l'avait mise en garde. Tant pis pour les conséquences de ses actes : elle composerait avec plus tard, une fois qu'elle aurait les idées claires. Elle n'avait pas été déçue : le lendemain, la chute avait été douloureuse. Le pire n'était pas ce qu'ils avaient pu échanger la veille : c'était le vide qu'il avait laissé en elle, depuis leur rupture. Elle s'était sentie trahie, et n'avait plus été capable de s'engager sérieusement depuis. Et lorsqu'elle avait senti le vent tourner, lorsqu'elle avait compris qu'elle pouvait peut-être à nouveau s'attacher, elle avait fui sans jamais trop s'attarder sur les explications. C'était presque ironique : elle avait reproduit, à peu de chose près, le même schéma qu'Andrew. Elle sentit sa gorge se serrer. Le temps avait partiellement fait son œuvre, mais le revoir n'était pas chose aisée. C'était comme tendre le bâton pour se faire battre, comme se jeter dans la gueule grande ouverte du méchant loup. Le nez dans son cocktail trop peu alcoolisé à son goût, voilà ce que Svetlana essayait d'oublier depuis deux bonnes heures maintenant. Le trou béant qu'il y avait dans sa vie sentimentale. Ses doigts s'emparèrent du bout de citron vert qui reposait au fond avec les feuilles de menthe, et elle le porta à ses lèvres pour en croquer la pulpe. Puis elle se leva, et indiqua d'un geste de la main à ses amies qu'elle allait au bar pour avoir un nouveau verre. « Un autre, s'il te plait. » Réclama-t-elle avec autorité en posant son verre sur le comptoir du bar. Elle plongea son regard dans celui du barman, en attendant qu'il se décide à lui donner ce qu'elle voulait – à savoir un mojito royal. Quitte à s'alcooliser, autant le faire avec classe : elle espérait bien que le mélange rhum – champagne viendrait à bout de sa raison. « Eh ! » S'exclama-t-elle en voyant le barman se retourner sans se préoccuper d'elle. Elle claqua son verre sur le comptoir, marquant ainsi visiblement son impatience. « Pourrais-je être servie ? » Demanda-t-elle, alors qu'elle sentait la colère monter en elle. Elle n'était pas une cliente parmi les autres ; elle était Svetlana Andropovna, habituée des lieux. « Je te parle ! » S'exclama-t-elle, perdant désormais officiellement patience. Tant pis pour le ton et la familiarité ; ce soir, Svetlana la diva était de sortie... Et ça risquait de faire des étincelles. Ou pas, en réalité. Elle vit une silhouette familière s'approcher d'eux en les dévisageant. « Elio, mon sauveur. » Soupira-t-elle en le voyant arriver. Elle lui fit un grand sourire, et fit glisser son verre vide jusqu'à lui. Elle lança un regard noir à l'autre barman, qui semblait s'amuser de la situation, puisqu'il affichait un petit sourire narquois. Sourire qu'elle avait désormais cruellement envie de lui arracher, avec force et violence. « Un mojito royal, s'il te plait. » Indiqua-t-elle, plus douce, à Elio. « Ton blaireau de collègue n'est pas suffisamment compétent pour m'en préparer un, visiblement. » Grommela-t-elle en s'installant sur la chaise face à lui, en attendant qu'il lui prépare sa commande. « Ça fait longtemps que tu es là ? Parce que je te vois seulement. » Expliqua-t-elle. Et pour cause : le Vendredi soir, Elio n'était pas supposé être de service. Mais Svetlana était bien trop agacée pour s'apercevoir qu'il y avait quelque chose qui ne tournait pas rond. |
| | | | (#)Dim 24 Avr 2016 - 13:49 | |
| Les derniers mois n’avaient pas été de tout repos. J’avais peu d’autres mots pour les définir, pour expliquer la façon dont je m’étais senti petit à petit sombrer sans trop savoir comment faire pour continuer à maintenir la tête hors de l’eau. Heureusement il y avait Kaecy, il y avait les jumeaux et toute cette vie qui devait continuer de graviter autours d’eux. Je n’avais pas d’autre choix, j’avais perdu ma fille avant même qu’elle naisse, perdu Kyrah avant même d’avoir réussi à construire quelque chose avec elle. Envolée dans les bras d’une autre personne que je ne pouvais m’empêcher de haïr et de jalouser en même temps. Et pourtant la vie avait continué, le travail, l’école pour les jumeaux, les amis,… Quelque part les choses n’avaient pas beaucoup changé. Seul moi j’avais l’impression d’être différent. J’avais envie de retrouver ma vie d’insouciance, d’aller noyer ma peine dans n’importe quel bar de la ville ou même d’une autre ville comme j’avais si bien su le faire pendant des années. Mais les responsabilités me clouaient à cette ville que je commençais presque à haïr et si je ne pouvais pas la quitter je pouvais au moins – le temps d’une soirée me permettre d’oublier le reste. C’est ce que j’avais décidé de faire. Je ne travaillais pas ce soir – cette soirée était pour moi. Il n’avait pas été bien compliqué d’expliquer à Kaecy que j’avais besoin d’une soirée seul – elle s’inquiétait bien assez en ce moment pour m’octroyer à peu près tout ce que je pouvais lui demander et c’est comme ça que j’avais fini accoudé au bar. En toute logique je n’aurais pas du venir ici, pas dans le bar où je travail ça n’était sans aucun doute pas l’endroit idéal pour oublier mes soucis et pourtant c’était sans aucune comparaison possible mon bar préféré et le seul endroit ou j’avais envie d’être dans cette ville. Je connaissais les habitués, la musique, l’ambiance. Je m’y sentais un peu comme chez moi et je savais que le patron ne me tiendrait pas rigueur si je finissais sous le bar, il connaissait assez bien ma situation pour me laisser passer quelques écarts. De plus ses derniers mois j’avais tout fait pour racheter mes quelques erreurs du passer et devenir un employer modèle. Je pouvais bien m’en écarter un peu.
J’étais resté un peu en retrait au bout du bar, commandant un wisky, puis deux, puis trois, puis j’avais un peu oublié regardant le fond de mon verre en me demandant ce que je faisais là et à quoi cette mascarade rimait. Une fois que je serais bien bourré qu’est ce que je ferais ? Ca n’avait pas vraiment de sens. « Pourrais-je être servie ? » La voix d’une jeune femme me fit relever la tête. Une voix que je connaissais bien – qui avait pendant un temps occupé plus d’une de mes nuits. Un sourire un peu amusé sur les lèvres je regardais l’agacement de la jolie brune monter. Reconnaissant bien là son caractère. « Je te parle ! » Le duel qui se jouait entre elle et Steven était des plus intéressant, je connaissais assez bien mon collègue de travail pour savoir qu’il n’était pas du genre à céder devant les caprices d’une diva et d’un autre côté je savais que Svelt n’était pas non plus le style de personne à se ratatiner. Préférant éviter un coup d’éclat pour la soirée je m’étais glissé derrière le bar pour aller à sa rencontre. « Elio, mon sauveur. » Un sourire amusé sur le visage je m’étais penché vers la jolie brune avec un brin d’amusement dans le regard. « Alors comme ça tu mènes la vie dur à mes collègues. » Je m’étais alors tournée vers Steven qui venait vers moi. « Je gère c’est bon. » Je pouvais bien voir son petit regard réprobateur, évidement il aurait voulu la faire poireauter encore un moment. « Un mojito royal, s'il te plait. Ton blaireau de collègue n'est pas suffisamment compétent pour m'en préparer un, visiblement. » Attrapant le verre je n’avais émis aucun commentaire. Préférant ne pas prendre partie dans cette petite querelle un peu enfantine. N’osant pas avouer que j’aurais tout à fait pu imaginer une histoire torride entre Steven et Svelt, c’est le genre de personne qui marcheraient ensemble. Tant pis pour eux je m’étais interposé. « Ça fait longtemps que tu es là ? Parce que je te vois seulement. » Attrapant de quoi faire son cocktail j’avais mis un petit instant à me retourner pour lui répondre. « En réalité je ne travaille pas ce soir, mais pour toi je peux bien faire une entorse à la règle et passer derrière le bar. » Je n’ai sans aucun doute pas le droit de le faire mais je travail ici depuis assez longtemps pour que personne ne s’inquiète de me voir derrière le bar. « Je m’en serai voulu de te laisser te déshydrater sans rien faire. » J’avais fini son cocktail assez rapidement le lui tendant avant de repasser de l’autre côté du bar attrapant mon verre par la même occasion. « Tu sais que je suis content de tomber sur toi ! J’avais besoin de me vider un peu la tête et de faire la fête ce soir… Et je ne connais personne de meilleur que toi pour faire ça ! » C’était sincère, j’étais heureux de tomber sur elle, de penser à autre chose – même si la voir me revoyait toujours vers un passé qui me manquait plus que je ne voulais l’avouer. « Comment tu vas ma belle ? » J’avais pris un léger instant avant d’ajouter. « Maintenant que tu as ton Mojito Royal évidement »
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| | | | (#)Mar 3 Mai 2016 - 18:08 | |
| « Seulement les abrutis. » Déclara-t-elle d'une voix sèche, posant un regard noir sur le collègue d'Elio. D'ailleurs, si on en croyait son large sourire, ce dernier devait grandement s'amuser de la situation. Et, forcément, cela agaçait encore plus la russe. Son tempérament de feu, combiné à son taux d'alcoolémie qui devait désormais dépasser les limites de la bienséance, ne l'aidaient aucunement à se maîtriser et à se contrôler. Elle aurait pu se déchaîner, et déchaîner les Enfers si Elio n'avait pas montré son joli minois. Son sauveur, celui qui allait l'aider à garder son calme. Et qui l'apaisait déjà en étant prêt à combler ses envies. « Heureusement que tu es là. » Dit-elle en faisant tapoter ses doigts manucurés sur le comptoir du bar. La patience et Svetlana, ça faisait deux. Elle avait été habituée à tout obtenir, tout de suite, et parfois même avant qu'elle ne le demande. « Promis, je serai gentille avec toi. » Assura-t-elle, amusée, et osant même lui faire un clin d'oeil. Aguicheuse, elle ? Un peu, elle devait bien le reconnaître. Elle le savait en couple et heureux, mais elle s'en foutait : elle n'était pas une sainte, et n'avait jamais demandé une quelconque exclusivité. Svetlana ne put s'empêcher un dernier commentaire désobligeant à l'égard de l'autre serveur, puis réalisa la chance qu'elle avait d'avoir un ex aussi dévoué. « T'es trop mignon. » Dit-elle en souriant largement, alors qu'elle s'emparait de son verre. Elle porta la paille à ses lèvres, et but une première gorgée de son cocktail. Le champagne et le rhum finiraient par lui faire oublier ses récents déboires, et c'était tout ce qu'elle espérait. « J'aurais été mise dehors avant d'en arriver à ce stade. » Supposa-t-elle en haussant les épaules. Parce que Svetlana, c'était une diva. Et comme toute diva, elle dépassait les bornes lorsqu'elle s'estimait lésée et traitée injustement. « Ou je me serai montrée encore plus chiante que d'ordinaire. » Et ce n'était pas peu dire : parce que quand Svetlana voulait quelque chose, elle n'abandonnait pas. Elle persévérait jusqu'à épuisement, jusqu'à ce que la personne à qui elle s'opposait craque. On la prenait pour une garce ? Elle pouvait l'être. Elle ne quitta pas Elio des yeux, alors qu'il se décidait à venir la rejoindre derrière le bar. « Vraiment ? » Demanda-t-elle, un peu surprise. Lors de leur dernière entrevue, Elio et Svetlana s'étaient appliqués à mettre les choses à plat. Ils avaient discuté d'eux, de leur séparation, et puis de choses et d'autres. La paume de sa main vint claquer celle de son ancien petit-ami. Son partenaire particulier ; éphémère, mais ça ne lui posait aucun souci. « Qu'est-ce qui t'arrives ? » Elle se montrait un peu curieuse, mais c'était pour mieux cibler les tracas qu'elle devrait lui faire oublier. Nul doute qu'elle y parviendrait : Svetlana pouvait franchement être déjantée, quand elle le voulait. « Et merci pour le compliment. » Dit-elle, amusée, alors qu'il reconnaissait ses talents de fêtarde. Et pour cause : il avait partagé sa vie – et ses nuits – suffisamment longtemps pour savoir que rien ni personne n'arrêtait la russe lorsqu'elle était lancée. Elle but une nouvelle gorgée de son cocktail, et avala de travers en entendant le surnom qu'il lui avait donné. Ma belle, vraiment ? Ils étaient déjà passés par ce stade, des mois auparavant. Il l'avait déjà séduite. Il l'avait déjà eue. Elle n'était plus un challenge – ils avaient été très clairs à ce sujet, la fois dernière. Elle se pencha dangereusement vers lui, et posa une main délicate sur son genou. « Si tu commences ce jeu Elio, sois sûr de le finir. » Déclara-t-elle, pleine de certitude. Elle se recula, un petit sourire narquois affiché sur les lèvres. Elio jouait avec le feu ; il savait qu'une vile tentatrice sommeillait en elle. « Ça va mieux. Et il est excellent. Tu veux goûter ? » Demanda-t-elle en lui présentant son verre. « Et pour une fois, il est suffisamment alcoolisé. » Dit-elle, ravie. D'habitude, les serveurs avaient tendance à avoir la main légère sur l'alcool – sans doute une directive provenant d'un patron, caché quelque part, observant les moindres faits et gestes de son employé. « Est-ce que tu veux qu'on aille s'installer là-bas ? » Demanda-t-elle en désignant du menton une table qui venait de se libérer. Ils seraient mieux installés, et profiteraient d'un peu plus de calme. « Merci encore d'être venu à mon secours, tout à l'heure. J'aurais fini par dépasser les bornes. » Reconnut-elle en faisant la moue.
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| | | | (#)Mar 7 Juin 2016 - 1:32 | |
| « Heureusement que tu es là. » Ca a quelque chose de plutôt appréciable, le fait de se sentir serviable, utile à quelqu’un ça redore un peu mon blason. Encore plus quand ses mots sortent de la bouche de Svet’ je sais bien qu’elle n’est pas le genre à mâcher ses mots si besoin alors si elle me dit des gentillesses ce n’est pas par simple politesse. « C’est bien pour toi que je fais ça… » Sans aucun doute je n’aurais pas accouru derrière le bar pour n’importe quelle cliente un peu trop impatiente mais elle et moi avons un passé que je ne peux pas oublier. Peut-être même que je ne veux pas oublier en ce jours un peu morose. « Promis, je serai gentille avec toi. » C’est dangereux, ce petit clin d’œil, ce regard que je connais bien chez elle – c’est dangereux de jouer avec moi comme ça et encore un peu plus quand je ne suis pas sûr d’avoir envie de résister à une quelconque proposition. Verbale ou corporelle. Je finis par lui préparer son cocktail en vitesse avant de réfléchir à un moyen de m’extirper de dernière se bar avant qu’un client ne me passe sa commande. « T'es trop mignon. » Décidément ce soir elle est d’humeur à remercier et je ne vais pas m’en plaindre bien au contraire. Un sourire un peu charmeur aux lèvres je finis par lui avouer que je ne travaille pas ce soir et qu’en plus de ça j’ai bien besoin de me vider un peu la tête. Elle est sans aucun doute la partenaire idéale pour ça « Vraiment ? Qu'est-ce qui t'arrives ? » Soupirant un peu j’avais entrepris de passer à nouveau de l’autre côté du bar pour venir me positionner à côté de Svet’ ce qui créait une nouvelle dynamique entre nous. « Disons pour faire simple que les choses n’ont pas été aussi bien que je l’avais prévu… » Un sourie un peu désabusé sur les lèvres j’avais légèrement baissé les yeux. Je n’avais pas réellement envie de revenir sur les raisons de ma déprime passagère. Pas vraiment fier de la façon dont tout ça avait tourné et encore bien trop touché par cette histoire. J’étais là pour l’oublier et non pour le ressasser. « Et merci pour le compliment. » Cette petite lueur dans son regard m’annonçait qu’elle n’avait rien perdu de cette fouge de fêtarde qui la qualifiait si bien. Je m’étais alors osé à utiliser ce petit surnom qui me rappellerait une ancienne proximité et des souvenirs pour le moins agréable. Je n’avais aucune idée d’où tout ça allait nous mener – mais la certitude que ce soir je n’avais pas envie de penser plus loin que le moment présent. Et j’espérais pouvoir partager cette philosophie avec elle. «Si tu commences ce jeu Elio, sois sûr de le finir. » Sa main était venue se glisser sur mon genou m’arrachant un sourire entre l’amusement et le défi. « C’est un jeu que je connais bien tu devrais le savoir. » Autant qu’elle entrevoit de suite mes intentions. Je n’ai pas envie de tourner autour du pot et si son amertume est encore trop présente alors j’ai meilleur temps de m’en assurer de suite. « Ça va mieux. Et il est excellent. Tu veux goûter ? » Le jeu avait commencé – ce jeu de séduction qui se mettait toujours en place d’une manière très ordonné Les regards étaient plus appuyés, les gestes plus lents et toujours sous entendus. J’aimais cette nouvelle dynamique qui donnait à mon esprit un nouveau point d’encrage. Loin de ceux qui le perturbaient en ce moment. « Pourquoi pas. » Je m’étais penché un peu plus proche d’elle attrapant la paille dans ma bouche de manière équivoque alors que mon regard restait planté dans le sien. J’avais déjà quelques verres à mon actif moi aussi. « Est-ce que tu veux qu'on aille s'installer là-bas ? » Un regard vers la table libre entouré d’un canapé avait attiré mon attention. Je le savais si j’acceptais il ne serait plus question de faire marche arrière. Mais je commençais à avoir la certitude que je n’en avais pas envie. « Oui tout à fait. Va seulement t’installer je me prends un verre et je te rejoins. » J’avais moi aussi besoin d’une nouvelle dose d’alcool. Non pas que ça soit réellement nécessaire pour apprécier la présence de la jeune femme. Puis j’avais fini par la rejoindre à la table me posant à côté d’elle. Presque un peu trop proche mais volontairement. « Merci encore d'être venu à mon secours, tout à l'heure. J'aurais fini par dépasser les bornes. » J’avais ris ne doutant pas une seconde de ses capacités à pousser le bouchon un peu trop loin. « Ce n’est rien… je te devais bien ça. » ça n’était sans doute pas cher payer comparé à notre passé commun mais je pouvais toujours tenter de faire mieux. « Puis je n’aurais pas voulu que tu te fasses sortir… Qui m’aurait accompagné ce soir ? » Ma main avait glissé avec une certain prudence sur sa jambe, remontant légèrement sur sa peau tout en tentant de décrypter son attitude. Savoir où je me situais maintenant.
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| | | | (#)Ven 10 Juin 2016 - 1:43 | |
| « N'en fais pas trop. Ça pourrait me donner envie d'être super exigeante. » Dit-elle très sérieusement, avant de lui décocher un petit sourire alors qu'il passait derrière le bar pour lui rendre service. Elio la connaissait bien : il savait qu'elle pouvait se comporter en véritable diva, si elle l'avait décidé. Il savait qu'elle pouvait se montrer froide, distante et absolument imbuvable si quelque chose ne lui convenait pas, ou n'était pas fait comme elle l'avait exigé. Il savait qu'elle n'était pas facile à vivre, et surtout, qu'elle avait une certaine réputation à tenir. Diva d'une part, sédutrice de l'autre ; pas effrayée pour deux sous par la concurrence alors qu'elle le savait en couple, Svetlana lui fit un clin d’œil pour appuyer ses propos. L'alcool aidait pas mal aussi, il fallait l'avouer ; ce fourbe avait une forte tendance à lui rappeler que la compagnie d'Elio n'avait jamais été désagréable. « D'accord. » Répondit-elle simplement, alors qu'il évitait subtilement la question. Elle tapota maladroitement sa main, mais se retira bien vite. Ce n'était pas son rôle. Afin de ne pas rester sur une quelconque forme de malaise, Svetlana enchaîna : « Tu sais quoi ? Oublie ma question. Ce n'est ni le lieu, ni le moment. » Et puis, elle n'était pas non plus la bonne interlocutrice. Raconter ses peines de cœur à son ex petite-amie ? Difficile à concevoir. Par chance, cet épisode fut bien vite oublié ; Elio lui avait donné son verre, et était venu s'installer à ses côtés. L'alchimie de leur duo reprit bien vite ses droits, et Svetlana ne tarda pas à s'amuser dangereusement en glissant une main sur le genou du serveur. Elle eut un petit rire amusé, et hocha la tête. « Je n'ai jamais prétendu le contraire. » A vrai dire, elle ne savait plus très bien qui avait initié, lorsqu'ils s'étaient rencontrés pour la première fois, ce petit jeu de séduction. Mais une chose est sûre : ils s'étaient bien trouvés. Attirés comme des aimants, ils avaient les mêmes méthodes, les mêmes envies, et n'avaient jamais eu peur de l'assumer – et c'est sans doute pour ça qu'ils s'étaient bien entendus d'emblée. Svetlana poursuivit son petit manège en lui proposant de goûter le cocktail qu'il avait lui-même préparé, et Elio n'avait, une fois de plus, pas failli à son talent. Le regard de la Russe restait figé sur ses lèvres, et sur son regard, qui semblait la défier. Elle regarda autour d'elle, et vit qu'une table venait de se libérer ; aussitôt, elle proposa à Elio un peu plus d'intimité. « Ça marche. » Acquiesça-t-elle en se levant, avant de se diriger vers le canapé en cuir qui ne semblait attendre qu'elle. Elle eut quelques secondes pour réfléchir à tout ce qui était en train de se passer : est-ce vraiment une bonne idée ? Quel intérêt y avait-il à tout cela ? Est-ce que ça en valait la peine ? Elle n'eut pas le temps de creuser davantage ; Elio venait de prendre place à côté d'elle. Elle en profita pour le remercier, une fois de plus, d'être intervenu avant que les choses ne dégénèrent. Elle soupira en entendant sa réponse ; mieux valait remettre les choses au clair. « Ecoute Elio... C'est bon, arrête de te flageller. On en a parlé la dernière fois. Tu es passé à autre chose, et je suis passée à autre chose. » Dit-elle, sans aucune méchanceté. Elle voulait juste s'assurer qu'ils étaient sur la même longueur d'onde. « On peut en rester là. » Ajouta-t-elle. Ou peut-être pas, pensa-t-elle aussitôt en sentant les doigts d'Elio effleurer la peau de sa cuisse. Ce simple geste eut l'effet de lui faire perdre le fil logique de sa pensée. C'était comme si elle n'était plus en mesure de se concentrer sur autre chose que sur la chaleur électrique que diffusait cette main audacieuse. « Les jolies filles ne manquent pas. » Répondit-elle simplement, après quelques secondes de silence. C'est vrai ; elles étaient nombreuses sur la piste de danse, accoudées au bar, ou sur le point de sortir pour fumer une cigarette. Elle se pencha vers lui, et ajouta : « Et au pire, sache que je vis toujours au même endroit. » L'invitation était déguisée, mais Elio saurait lire entre les lignes. Elle le savait. Sa main se superposa à celle de son ex petit-ami, et l'encouragea à remonter davantage. Elle voulait savoir où se situaient les limites d'Elio. |
| | | | (#)Ven 17 Juin 2016 - 1:59 | |
| « Tu sais quoi ? Oublie ma question. Ce n'est ni le lieu, ni le moment. » Je suis plutôt d’accord avec elle, c’est le lieu et le moment pour s’amuser. J’ai envie d’oublier mes problèmes avec elle. Svet a toujours eu la capacité de me faire simplement profiter du moment présent et c’est exactement ce dont j’ai besoin ce soir. Je voulais de ce contact que j’avais moi même rompu plusieurs mois auparavant et Svet semblait prête à me le donner. Sa main glissant dangereusement sur ma cuisse alors que mon sourire s’étire. « Je n'ai jamais prétendu le contraire. » Je me pince un peu les lèvres mon regard ardemment posé dans le sien sans émettre aucune protestation puis elle s’en va en premier à la table qui vient de se libérer alors que je me commande une nouvelle boisson. Une fois assis proche d’elle je fais un réflexion qui de toute évidence n’est pas à son gout. Et il ne lui faut pas plus de quelques secondes pour me remettre à ma place comme elle sait si bien le faire. « Ecoute Elio... C'est bon, arrête de te flageller. On en a parlé la dernière fois. Tu es passé à autre chose, et je suis passée à autre chose. » Ses derniers mots attirent mon attention et je me penche un peu plus vers elle. « Est-ce que je suis censé comprendre que tu as quelqu’un dans ta vie ? » Si c’est le cas autant que je sache à l’avance dans quoi je me lance. Ca ne veut peut-être pas dire que rien n’est possible mais en tout cas qu’il ne faudra pas que je m’étonne de recevoir une visite peu sympathique d’ici quelques jours si son compagnon entend parler de mes exploits - ou en tout cas de mon essaie. « On peut en rester là. » Je la regarde un peu plus intensément, cherchant dans son regard à décrypter le message derrière le message. Si il y en a un. « C’est ce que tu veux ? » J’ai plutôt l’impression que nous sommes en bonnes voix pour ne pas en rester là et ce n’est pas pour me déplaire. Mais j’ai peut-être mal décrypté les messages. J’ai un coup de trop dans le nez et je ne suis pas au mieux de ma forme ça ne serait pas aussi étonnant que ça. Pourtant ma main vient se poser sur sa cuisse pour tâter le terrain. Je n’ai rien à perdre de toute façon, au contraire je sais ce que je peux gagner si Svetlana m’offre une nouvelle nuit dans ses draps et j’en ai envie autant que besoin. « Les jolies filles ne manquent pas. Et au pire, sache que je vis toujours au même endroit. » Je tourne mon regard pour observer les filles sur la piste de danse, celles qui attendent au bar que l’on vienne les accoster en se donnant des airs de filles difficile alors qu’il est évident qu’elles sont aussi envieuses que la plus part des homme de ce bar. « C’est bon à savoir car aucune de ces filles ne t’arrive à le cheville. » Je murmure ces quelques mots à son oreille la voix un peu suave. Sa main venant se positionner sur la mienne pour m’inciter à continuer de monter. Je ne me fais pas prier. Je suis le mouvement, ma main se glissant sous sa jupe pour explorer le haut de ses cuisses alors que je viens mordiller son oreille dont je ne me suis pas vraiment séparé. Je déposer ensuite quelques baisers dans son cou sentant le désir se faire sa place alors que mes baisers descendent un peu dans son cou. Puis je m’arrête pour plonger mon regard dans le sien. « Tu veux danser ? » J’ai très envie de retrouver la proximité de son corps mais il est encore trop tôt pour que nous nous éclipsions. Et elle m’a promis une nuit de fête je compte sur elle pour tenir ses promesses.
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| | | | (#)Mar 21 Juin 2016 - 2:20 | |
| Elle le dévisagea pendant quelques secondes, presque surprise par sa question. Est-ce qu'elle avait quelqu'un dans sa vie ? Non, bien sûr que non. Elle était l'éternelle célibataire, celle qui changeait d'homme comme elle changeait de sous-vêtements, celle qui s'amusait pour oublier son manque de stabilité. « Ça te ferait quoi, si c'était le cas ? » Demanda-t-elle en arquant un sourcil, curieuse d'entendre sa réponse. Est-ce que la présence potentielle d'un homme dans la vie de l'ancien mannequin refroidirait Elio au point qu'il oublie ses projets pour la soirée ? Ou, au contraire, est-ce que cette éventualité le pousserait à se surpasser pour donner le meilleur de lui-même ? Elle secoua finalement la tête, alors qu'il lui demandait si elle souhaitait en rester là. « Non. Détends-toi, je suis toute à toi. » Susurra-t-elle contre son oreille. Ses lèvres se fendirent en un large sourire, et elle s'éloigna de lui pour reprendre une conversation plus... Normale. En apparence, tout du moins : sous la table, un jeu tout aussi dangereux se tramait. La main d'Elio remontait tout doucement le long de la cuisse de la Russe, jusqu'à jouer avec les plis de sa robe. Il était malin : il n'avait pas oublié que Svetlana était sensible aux délicatesses digitales. « Continue sur cette voie là, et tu es sûr d'obtenir tout ce que tu veux de moi. » Dit Svetlana en souriant, frissonnant en sentant le souffle chaud d'Elio lui caresser le cou. Elle ferma les yeux pendant une seconde, profitant avec plaisir de cette pause que lui offrait son ancien petit-ami. Svetlana n'était pas insensible à la flatterie, et la main d'Elio qui dessinait des arabesques sur le haut de ses cuisses lui faisait perdre tout bon sens. Ils jouaient avec le feu, ils le savaient, et aucun des deux n'avait visiblement envie de reculer. Ils avaient un avantage : ils se connaissaient bien. Très bien, même.
« Avec plaisir. » Répondit-elle en hochant légèrement la tête. Elle se redressa, et se dirigea d'un pas affirmé vers la piste de danse. Elle ne mit pas longtemps avant de trouver ses marques ; très vite, elle commença à bouger, à tournoyer sur elle-même, à onduler des hanches, à offrir quelques sourires ravageurs à qui posait son regard sur elle. Elio n'échappait sans doute pas à la règle : elle pouvait presque sentir son regard brûlant lui réchauffer la peau. Par pure provocation, elle fit légèrement remonter sa jupe sur ses hanches, dévoilant plus de peau que la bienséance ne l'exigeait. Elle, une allumeuse ? Plutôt deux fois qu'une. Mais elle assumait parfaitement, et c'était bien là toute la différence entre elle et les autres filles présentes. Quelques instants plus tard, n'y tenant plus, elle s'assura de capter le regard d'Elio et, avec son index et son majeur, lui fit signe de venir la rejoindre. La piste de danse était bondée, et elle aurait parfaitement pu trouver quelqu'un avec qui partager ce moment. Mais c'était Elio qui lui avait demandé si elle voulait danser. C'était Elio avec qui elle avait commencé à jouer. C'était Elio avec qui elle avait envie de rentrer, ce soir. Et c'était désormais à Elio qu'elle tendait un main, pour qu'il se rapproche d'elle. « Je commençais à me sentir seule. » Dit-elle alors qu'il la rejoignait. Elle passa une main dans ses cheveux, dans une attitude parfaitement séductrice. Tout était calculé. Tout était fait pour que le désir se fasse de plus en plus présent, de plus en plus oppressant. « Alors ? Es-tu toujours aussi bon danseur ? » Demanda-t-elle en souriant légèrement, alors qu'elle passait un bras autour de sa nuque pour les rapprocher davantage.
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| | | | (#)Lun 27 Juin 2016 - 3:29 | |
| Je la dévore du regard, ne laissant plus de doute quand à mes envies pour la soirée et à voir la position que Svetlana adopte elle aussi est dans le jeu. « Ça te ferait quoi, si c'était le cas ? » Je passe ma langue sur mes lèvres en vitesse avant de me rapprocher un peu d’elle pour lui susurrer les prochains mots proche de ses lèvres. Mon souffle chaud se déposant sur ses dernières. « Il se pourrait que ça me rend jaloux… » Ca serait bien mal venu, mais si Svet n’est plus ma possession depuis longtemps je n’aime pas pour autant l’idée qu’elle appartienne à un autre. De toute façon la connaissant ce n’est jamais une vraie possession. Elle n’est pas le genre de femme que l’on met dans un cage et c’est en partie ce qui me plait chez elle. « Non. Détends-toi, je suis toute à toi. » Ca me plait, tout comme son souffle contre mon oreille qui laisse entrevoir une envie chez elle, puis le sourire qu’elle m’adresse. Ma main glisse de plus en plus dangereusement sur sa cuisse pour lui faire sentir mes propres envies. « Continue sur cette voie là, et tu es sûr d'obtenir tout ce que tu veux de moi. » C’est exactement ce dont j’ai besoin ce soir – ce contact si inné entre nous. Il y a besoin de peu de mots. Quelques regards, quelques gestes pour savoir que la machine est repartie. Une machine qui m’a mené plus d’une fois vers l’extase.
A ma demande Svetlana se lève pour rejoindre la piste de danse, si la frustration de quitter son contact est présente elle est bien vite remplacée par le plaisir de la voir se déhancher devant moi, ses hanches roulant au rythme de la musique, me captivant tellement que j’en oublie le reste de gens – les autres hommes qui la regardaient – ceux qui pensent avoir leur chance. Ce soir elle est mienne, elle danse pour moi, son index me faisant signe de ma rapprocher d’elle alors que je n’attends que ça depuis de longue minutes. « Je commençais à me sentir seule. » Attrapant sa main je vais coller mon corps au sien, souvenir de nos soirées arrosées. J’aime ce contact sensuel, cette façon si féminine dont elle ondule son corps contre le mien, dont ses mains viennent de glisser avec délice dans mes cheveux. J’en veux plus – toujours plus mais je sais que c’est tout aussi bon de prendre notre temps. « Alors ? Es-tu toujours aussi bon danseur ? » Je pose mes mains sur ses hanches alors que nos deux corps se collent un peu plus l’un à l’autre pour s’unir au son de la musique. « A toi de me le dire. » Ses bras autours de ma nuque accentuent un peu la pression entre nos fronts collés l’un à l’autre. Nos souffles s’entrechoquent, un peu saccadés alors que nous ne faisons plus qu’un sur cette piste. Les bruits parasites n’existent plus, je suis en transe, mes mains vont à la découverte de son corps. Je le connaissais si bien à un époque et il n’a pas changé, toujours aussi désirable. Je sens mon membre se faire plus dur au contact de son corps et mes lèvres vont trouver les siennes pour nous unir réellement. Un baiser sensuelle et passionné au rythme de nos corps. Ca semble tellement évident avec Svetlana, il n’y a pas de question à se poser – c’est comme un danse qui a été exécutée mille fois – mais toujours avec ce même plaisir. Cette excitation qui semble pour sa part nouvelle. Nous dansons pendant plusieurs minutes avant que je me décolle un peu d’elle. « Et si on allait prendre l’air ? » Mon regard en dit long sur mes envies. J’attrape sa main pour la tirer en dehors de la piste de danse puis nous sortons de la boite et je colle son corps contre le mur, le mien venant faire pression contre elle. « J’avais presque oublié à quel point tu es douée pour ce petit jeu… » Fait monter l’envie en moi. Svet est une séductrice dans l’âme et j’adore ça, son manège marche à merveille sur moi.
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| | | | (#)Jeu 30 Juin 2016 - 17:55 | |
| « Jaloux, vraiment ? » L'interrogea-t-elle en arquant un sourcil, presque surprise par sa réponse. Tous deux n'étaient plus ensemble ; elle ne lui devait rien, et en échange, elle n'attendait rien de lui. Pour autant, elle ne se priva pas de lui sourire largement : elle était satisfaite de sa réponse. Contente de voir qu'il lui trouvait suffisamment d'intérêt pour se montrer un brin possessif. Contente de voir que son ancien amant n'était pas refroidi par la possible existence d'un autre homme. « Ça me ferait presque fondre. » Fit-elle remarquer, malicieuse. Cependant, ce n'était pas tout à fait faux : Svetlana avait toujours eu un attrait et un goût prononcé pour les hommes se montrant attentifs, mais aussi fougueux et possessifs. C'était plus fort qu'elle : elle avait besoin de se sentir en toute confiance entre les bras de son amant, mais aussi de le voir s'agacer quand il estimait que la Russe flirtait un peu trop avec un autre. Cependant, elle le rassurait : il n'avait rien à craindre. Il n'avait aucun rival.
Elle l'avait abandonné, seul sur le canapé, et avait été dansé – plus pour voir briller ses beaux yeux que pour son propre plaisir. Elle ne l'avait pas lâché du regard, et n'avait pas hésité une seule seconde à adopter une attitude d'allumeuse. Elle dansait pour lui, uniquement pour lui, et elle le lui avait bien fait comprendre. Elle l'invita finalement à la rejoindre, et à partager une danse aussi dangereuse qu'excitante. Elle n'était désormais plus en mesure d'ignorer le trouble qu'elle provoquait en lui. Collée à lui, sa main dans ses cheveux, son souffle sur ses lèvres, se déhanchant de manière suggestive, ils jouaient avec le feu. Et c'était bon. C'était tentant. C'était grisant. Elle accueillit ses lèvres sur les siennes comme une délivrance, et partagea avec lui un baiser plein de promesses torrides pour la suite de la nuit. « T'as trop chaud ? » Demanda-t-elle en arquant un sourcil, franchement amusée par la situation. Elle adorait l'effet qu'elle avait sur lui, et les idées qu'ils avaient tous deux. Elle poussa le vice à son paroxysme en faisant glisser son index le long de la joue du barman, jusqu'à ce qu'il tombe sur son chemisier. Provocatrice, elle en retira un bouton, lui permettant d'avoir une vu plongeante sur son décolleté. « Tu devrais essayer de t'y faire. Je commence seulement à m'amuser. » Et, sous entendait-elle, le reste de la nuit serait torride. Svetlana sentit la main d'Elio attraper la sienne. Elle ne résista pas, et récupéra son sac à main avant de le suivre vers la sortie. Main dans la main, ils ne cherchaient pas à cacher leur rapprochement physique ; elle eut un sourire en pensant que cette scène s'était déjà produite, lorsqu'ils étaient ensemble. Il était pas rare qu'ils quittent la soirée précipitamment, après une danse sensuelle, ou après quelques promesses susurrées au creux de l'oreille de l'autre. À peine sortie du bar, elle se retrouva plaquée contre un mur, bientôt recouverte par le corps d'Elio qui faisait pression sur le sien. Sa main droite s’immisça avec lenteur entre leurs deux corps, et les doigts de Svetlana caressèrent le torse d'Elio à travers son tee-shirt. « Et encore, ce n'était qu'un avant-goût de ce dont je suis capable... » Murmura-t-elle à voix basse. Elle colla sa joue contre celle de son amant, et fit doucement glisser ses lèvres le long de sa mâchoire. Elle y déposa quelques baisers aériens, et descendit ensuite le long de son cou. Il s'y arrêta plus longuement, alternant baisers, légères morsures et aspirations. Le résultat ne se fit pas attendre : elle l'avait marqué d'un suçon. Fière d'elle, elle noua les bras autour du cou d'Elio, et l'attira à elle pour partager un baiser torride. Naturellement, sa jambe remonta le long de la cuisse de son amant, jusqu'à ce qu'il s'en empare pour la maintenir contre lui. Elle pouvait sentir le désir d'Elio contre elle, et elle ne se priva pas d'accentuer la pression qu'elle exerçait sur lui pour faire encore grimper la température. « Elio ? » Une légère bise la fit frissonner. À moins que ce frisson ne soit dû aux mains de son amant, qui remontaient avec un intérêt certain le long de ses jambes déjà bien découvertes ? Peut-être bien. Elle se mordit la lèvre inférieure, et poursuivit : « On rentre ? » Proposa-t-elle en le cherchant du regard. |
| | | | (#)Ven 29 Juil 2016 - 0:37 | |
| J’aime l’idée qu’elle ne soit qu’à moi - ce soir, pour quelques heures il n’y a que mes mains qui pourront toucher son corps, que son désir pour faire écho au mien. Bien que Svetlana et moi n’ayons jamais eu une relation exclusive comme on peut l’entendre, je ne supportais déjà pas à l’époque que son regard se pose sur un autre homme en ma présence. Et elle l’avait bien compris. Ce soir encore mon désir de possession se fait vorace alors qu’elle m’emmène sur la piste de danse, qu’elle fait onduler son corps au rythme de la musique ce qui fait naitre le désir chez moi. Mes lèvres trouvent les siennes pour s’en délecter, l’espace d’un instant j’oublie les mois qui nous ont séparés pour ne trouver plus que cette osmose, ce contact si plaisant d’un baiser sensuel qui me fait presque tourner la tête. Ca ou la chaleur, l’envie, l’alcool, un mélange de douceurs qui me rendent le sourire. « T'as trop chaud ? » Je lui fais un regard entendu. C’est elle qui me donne chaud, cette situation, ce désir brulant qu’elle a fait naitre en moi et qui me consume déjà et un simple regard et suffisant pour qu’elle le comprenne. « Tu devrais essayer de t'y faire. Je commence seulement à m'amuser. » Mon regard rivé sur son chemisier dont elle vient de faire sauter un bouton, je reconnais bien là son côté provocatrice et je dois avouer qu’il m’avait manqué. Je n’ai pas connu beaucoup de femmes dans son genre - en tout cas pas beaucoup qui avaient cet effet sur moi.
Sveltlana sait exactement comment faire monter le désir en moi - elle a testé et retesté mainte fois ses stratagèmes sur moi - toujours en y ajoutant un petit quelques chose qui rend le moment particulier et me fait la désirer encore plus. Je ne peux donc pas attendre plus avant de sortir et de la plaquer contre le mur, mon corps épousant la forme du sien alors que je vais lui voler un baiser sensuel. « Et encore, ce n'était qu'un avant-goût de ce dont je suis capable... » Svet’ a pris l’ascendant sur moi à cet instant, et je me donne à elle sans aucune crainte. « Je le sais. » Mes mains glissent le long de ses courbes pour aller se placer sur ses hanches et accentuer un peu plus la pression de mon corps contre le sien. « Il y a certaines choses qu’on ne peut pas oublier. » Et ces moments torrides passés avec elle, sont dans mon top personnel sans aucune hésitation. Ses baisers glissent le long de mon cou pour venir s’y arrêter et il ne faut pas plus de temps pour que je comprenne son manège, la manière dont elle est entrain de me marquer. Je pourrais l’arrêter mais j’ai toujours trouvé excitant qu’elle inscrive sa possession de cette façon, me donnant l’impression d’être privilégier et c’est sans doute ce que je suis, ce soir encore. L’une de mes mains va trouver sa nuque pour l’attirer à nouveau à mes lèvres, nos corps collés l’un à l’autre, la pression accentuée par sa jambes qu’elle a remonté contre moi. Mon autre main est d’ailleurs allée au contact de sa jambe, remontant le long de cette dernière en faisant glisser le peu de vêtements qui la recouvraient pour monter jusqu’à son fessier. « Elio ? » Le temps d’un instant nos lèvres se quittent alors que je plonge mon regard dans le sien. « On rentre ? » Un sourire ravi se dessine sur mes lèvres, avant que je ne vienne lui voler un dernier baiser rapide et que je me décolle d’elle. « Je te suis. » Nous en avons tous les deux envie ça ne faisait aucun doute et il est évident que je ne peux pas l’emmener chez moi. Il y a les jumeaux, Kaecy, toute cette vie à laquelle je ne veux pas penser pour le moment. Cet instant ne lui est dédié qu’à elle. Qu’à nous. Me rapprochant d’elle je fais glisser ma main à sa taille pour la rapprocher de moi, observant un léger frisson sur sa peau alors que la mienne est brulante. Ma main descend jusqu’à la naissance de ses fesses tandis que je la tiens fermement contre moi - marchant à ses côtés dans la fraicheur de la soirée. Je vais déposer un baiser sur sa tempe. Un peu plus tendre que ceux torrides que nous avons échangés jusqu’à maintenant. Malgré tout, j’ai toujours eu une certaine tendresse pour elle, même si souvent mon côté un peu plus animal prend le dessus. « J’espère que ça n’est pas loin. » Je lui adresse un regard, reconnaissant chez elle ce sourire taquin. « La patience n’a jamais été l’une des mes qualités. » Je veux d’elle, là tout de suite sans attendre. Et ce n’est pas la pudeur qui me pose problème, je n’ai jamais eu de soucis avec la nudité, mais il serrait sans doute peu judicieux de finir notre soirée au poste de police pour attentat à la pudeur.
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| | | | (#)Jeu 11 Aoû 2016 - 0:31 | |
| Elle frissonna légèrement en sentant la main d'Elio glisser le long de sa chute de reins, pour finalement s'arrêter à la naissance de ses fesses. Ce geste, qui témoignait de leur proximité, ne la gênait en rien : au contraire, cela ne faisait qu'éveiller son imagination quant à la suite de cette soirée. Elle accueillit avec plaisir le baiser d'Elio sur sa tempe, et profita de cette accalmie pour faire glisser sa main dans la poche arrière du jean de son amant, facilitant ainsi les éventuels rapprochements qui pourraient avoir lieu sur le chemin du retour. « Pas vraiment. » Même pas dix minutes à pied, en réalité. La fêtarde Svetlana avait choisi son lieu de résidence avec malice et stratégie : en centre-ville pour être proche des boutiques de luxe qu'elle affectionnait tant, pas très loin des attractions nocturnes où elle s'amusait jusqu'à oublier ses tracas, et à quelques pas des plages australiennes où elle pouvait parfaire son bronzage – ou faire saliver hommes et femmes, selon son humeur. « Une dizaine de minutes. » Ajouta-t-elle en haussant les épaules. Huit maximum, vu les quelques mètres qu'ils avaient déjà parcouru. « Mais c'est toujours trop loin à mon goût. » Maugréa-t-elle, presque boudeuse, en nichant sa tête dans le cou de son ex petit-ami. Elle y déposa un baiser léger, qui contrastait totalement avec le suçon qu'elle lui avait fait précédemment et qui était désormais clairement visible. « Je t'aurais bien proposé de prendre un taxi, mais... » Les doigts de sa main, toujours plongée dans la poche arrière du jean d'Elio, pincèrent légèrement ses fesses. Elle esquissa un sourire malicieux, avant de murmurer contre son oreille : « Je pense que ces deux minutes de semi-intimité m'aurait définitivement fait perdre le contrôle. » Il faut dire que vu l'habileté digitale du barman, il était bien difficile de résister à la tentation. Son corps, qui subissait des assauts aussi réguliers qu'agréables, réagissait et répondait à ses caresses bien avant que son esprit ne soit en mesure de réaliser ce qui était en train de se passer. Combien de fois la russe s'était-elle retrouvée dans des situations périlleuses, voire parfois proches de l'indécence, simplement parce que l'envie et le désir avaient pris l'ascendant sur toute autre pensée logique ? Trop de fois pour être en mesure de les compter avec précision. D’ailleurs, Elio n'avait-il pas été de un de ceux qui avaient fait sauter sa petite culotte dans des lieux a priori interdits ? « Tu es bien placé pour savoir que je n'ai rien contre l'idée de faire l'amour dans un lieu public, mais... » Les températures étaient clémentes, et tout Brisbane semblait s'être donné rendez-vous pour sortir et profiter de cette soirée d'hiver. Et la russe ne comptait pas faire les gros titres des faits divers parce qu'elle s'était fait attraper en pleine partie de jambes en l'air. Mieux valait donc être prudent. « Pas ce soir. » Ils n'étaient désormais plus qu'à quelques mètres de son appartement. Elle retira la main de la poche arrière du jean d'Elio, et se mit à fouiller dans son sac à main, à la recherche de ses clés. Elle les garda ensuite au creux de sa main, prête à les dégainer une fois qu'ils seraient arrivés devant sa porte. Elle ne laissait rien au hasard, Svetlana. Et surtout pas sa frustration. Elle passa s'empara de la main d'Elio, toujours au creux de ses reins, alors qu'elle composait les quatre chiffres nécessaires pour ouvrir la première porte d'entrée. Ses doigts se nouèrent aux siens, alors qu'elle l'invitait à la suivre. « Ascenseur, escaliers ? » L'interrogea-t-elle, alors que machinalement, ses doigts avaient appuyé sur le bouton de l'ascenseur. Elle habitait au troisième étage – Svetlana l’exigeante avait insisté pour avoir une vue imprenable sur le quartier. Elle se retourna finalement vers Elio, surprise par son manque de réaction.
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| | | | (#)Ven 12 Aoû 2016 - 15:47 | |
| La fraicheur de la nuit est agréable, le léger vent frais qui contraste avec la chaleur de ma peau. Je tiens Svetlana contre moi – marchant à ses côtés mon esprit occupé uniquement par les prémisses de la nuit qui nous attend. « Pas vraiment. Une dizaine de minutes. » Nous échangeons un regard complice. Ce n’est pas que cette petite marche ne soit pas agréable mais elle comme moi nous attendons la suite. « Mais c'est toujours trop loin à mon goût. » Je ne sais pas pour les autres soirs mais je sais qu’il va falloir que je prenne sur moi pour ne pas lui sauter dessus là, dans la rue sans aucune pudeur. Je resserre un peu mon étreinte et accueil le baiser plus tendre qu’elle vient poser dans mon cou avec un sourire. « Je t'aurais bien proposé de prendre un taxi, mais... Je pense que ces deux minutes de semi-intimité m'aurait définitivement fait perdre le contrôle. » Et moi donc, la simple idée d’être enfermé dans un lieu clos avec elle me fait tourner la tête et mon désir revient au galop. « Tu es bien placé pour savoir que je n'ai rien contre l'idée de faire l'amour dans un lieu public, mais... Pas ce soir. » Ses propos font remonter de vieux souvenirs qui sont loin de faire baisser mes ardeurs. « Je pense que c’était judicieux de choisir la marche » Il me semble d’ailleurs que nous pressons un peu le pas, sans doute conscient que cette soirée va finir dans un buisson si nous n’arrivons pas rapidement chez elle. Ca ne serait pas la première fois – mais pour cette soirée je veux quelque chose de mieux. Faire renaître mes sens avec elle dans les meilleures conditions.
Rapidement nous arrivons devant son immeuble, Svetlana a déjà dégainé ses clefs pour nous faire gagner du temps et nos doigts s’entremêlent avant de rentrer dans la bâtisse. « Ascenseur, escaliers ? » Je pose mon regard sur elle alors qu’elle appuie sur le bouton, me contentant de ce regard comme première réponse, avant d’ajouter. « C’est réellement une question ? Je croyais que tu me connaissais mieux que ça. » Les espaces clos tel que l’ascenseur sont des vrais bombes à excitation pour moi et je trépigne déjà d’impatience. Quand ce dernier arrive nous rentrons sagement à l’intérieur attendant que les portes se referment pour sauter l’un sur l’autre. Mes baisers vont dévorer sa nuque, mes mains retrouver son corps dont j’étais déjà en manque. Je fais remonter ma main le long de sa cuisse, attrapant au passage sa jupe que je remonte dangereusement. Une main sur la cambrure de son bassin j’accentue un peu plus la pression de nos corps alors que nos lèvres se retrouvent et s’enflamment ensemble. Les portes de l’ascenseur s’ouvrent mais nous ne les voyons pas, le désir ayant pris le dessus et elles se referment aussi discrètement. Je fais quelques pas pour que son dos trouve la paroi de l’ascenseur attrapant sa jambe pour la faire remonter et m’offrir une position encore plus évocatrice. La cambrure de son corps me donnant une vue imprenable sur la naissance de ses seins. « Mon dieu… » C’est un voix externe qui nous sort tous les deux de notre monde. Tournant la tête vers la porte de l’ascenseur qui c’est réouverte sans que je ne m’en rends compte je me trouve en face d’une femme de la soixantaine de toute évidence un peu choquée. « Désolé… désolé… » Nous sortons tous les deux un peu gênés ma main dans celle de Svetlana, et une fois dans les escaliers et loin de la vieille femme nous nous mettons à pouffer de rire. Il ne nous reste plus qu’un étage à parcourir, ce qui prend plus de temps que prévu, chaque marche étant entre coupé par un nouveau baiser. Quand enfin la porte de son appartement claque je vais coller son corps contre cette dernière, le feu ardent se lisant dans mes yeux. « Enfin seuls… » C’est sans attendre que je m’empare de son haut pour l’en débarrasser. Mon visage au plus proche du sien, nos souffles se mêlant sans que nos bouches ne se retrouvent. Je vais déposer un baiser à la lisière de ses lèvres puis descend le long de sa mâchoire, dans sa nuque, entre ses seins, sur son ventre jusqu’à arriver à son nombril. Je fais alors glisser sa jupe, mes mains caressant ensuite son corps dénudé alors que je vais jouer avec ses sous vêtement, les attrapant avec ma bouche, l’envie dévastatrice de les lui arracher me tenant les tripes.
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| | | | (#)Jeu 18 Aoû 2016 - 18:16 | |
| « Le temps a passé. Tu aurais pu t'assagir. » Fit remarquer la Russe, avec un petit narquois au coin des lèvres. Elle le connaissait bien, Elio : elle savat qu'il n'était pas un saint ou un enfant de chœur. Elle savait qu'il n'avait pas pour habitude d'être sage ou particulièrement timide lorsqu'il se retrouvait seul en sa compagnie. Elle s'engouffra dans l'ascenseur et appuya sur le numéro 3, étage auquel elle vivait. Elio était à sa suite, et dès l'instant où les portes se refermèrent, ils n'hésitèrent plus : ils se retrouvèrent, comme happés l'un par l'autre. Alors que les mains d'Elio s'empressaient de faire remonter la jupe de Svetlana jusqu'au niveau de ses fesses, cette dernière en profita pour onduler du bassin contre lui. Provocatrice jusqu'au bout des ongles, et bien consciente que le regard d'Elio était fortement attiré par deux de ses atouts féminins, elle se paya aussi le luxe de retirer un autre bouton de son chemisier, dévoilant en grande partie un soutien-gorge blanc en dentelle. Ses mains malicieuses passèrent sous le tee-shirt d'Elio, puis s'aventurèrent jusqu'à la fermeture éclair de son jean. « Mon dieu… » Cette voix étrangère la frustra aussitôt, et la ramèna brutalement sur terre. Dommage ; ils étaient bien partis pour conclure.
Elle n'était pas désolée, Svetlana. Ou, plus exactement, elle n'était pas désolée pour la vision qu'elle vient d'offrir à l'une de ses voisines, mais plutôt désolée d'avoir été coupée dans une dynamique qui s'annonçait prometteuse. Pour la bienséance, elle tira légèrement sur sa jupe pour masquer la naissance de ses fesses, et emboîta le pas d'Elio. Sa main dans la sienne, tête baissée pour éviter d'éclater de rire, elle le laissa l'entraîner dans les couloirs de la résidence. Une fois que les portes de l'ascenseur furent refermées, ils s'autorisèrent à pouffer de rire. Leur complicité était aussi évidente qu'intacte. Ils empruntèrent finalement les escaliers de secours, toujours hilares, et bien destinés à atteindre leur destination finale. Si l'appartement de Svetlana n'était plus qu'à quelques pas, le temps pour eux d'y parvenir fut relativement long. La faute à leurs hormones en éveil, qui ne semblaient plus vouloir qu'ils se lâchent d'une semelle. La porte était à peine refermée derrière eux que déjà, Elio reprenait ses assauts. « Enfin. » Approuva-t-elle, alors que le corps d'Elio s'appuyait contre le sien. Svetlana avait toujours aimé ce contact si particulier, à la fois déroutant et excitant, qui ne faisait qu'annoncer les prémices d'une nuit torride. Elle lâcha son sac à main qui s'écrasa sur le sol, et passa ses bras autour de la nuque du barman. Bloquée entre la porte et le corps de son ex petit-ami, elle devinait déjà que les minutes qui allaient suivre allaient être une torture. Et elle ne se trompa pas ; très vite, les lèvres d'Elio s'appliquèrent à lui procurer des sensations délicieuses. « Elio... » Son prénom n'était qu'un murmure qui s'échappait du bout de ses lèvres. Svetlana sentait bien que la situation lui échappait, que son corps avait pris le pas sur son esprit, et que ses sens étaient affolés par l'empressement et la détermination de son amant. Elle pencha la tête en arrière et passa une main dans les cheveux d'Elio, tandis que les lèvres de ce dernier descendaient toujours plus au sud. Ses mains s'activèrent et firent glisser sa jupe le long de ses hanches, dévoilant un string en dentelle assorti à son soutien-gorge. Ses lèvres laissèrent échapper un soupir de plaisir, et elle finit par baisser les yeux pour observer Elio, toujours occupé à la faire vibrer. Consciente qu'il la ferait jouir sur le palier si elle le laissait faire, les mains de Svetlana encadrèrent son visage. Elle se pencha vers lui, déposa chastement ses lèvres sur les siennes, et l'invita à se redresser. « Laisse-moi profiter un peu de toi... » Susurra-t-elle en passant ses mains sous le tee-shirt d'Elio. Elle le débarrassa de son haut, qui alla rejoindre son chemisier et sa jupe. Ses mains partirent à la redécouverte des abdominaux de son amant, suivant avec précision les lignes qui les dessinaient. Il n'avait pas changé, et ce n'était pas pour déplaire à la Russe. Elle déboutonna le jean d'Elio, et en profita pour venir caresser, du bout des doigts, la bosse qui déformait son boxer. N'y tenant plus, Svetlana le guida, entre deux baisers fiévreux et quelques caresses plus prononcées, jusqu'à sa chambre. Là, elle ne lui laissa aucun répit : elle s'empara de ses lèvres pour ne plus les lâcher, tout en le délestant de son jean. Les choses sérieuses pouvaient commencer ; ça tombait bien, Svetlana avait de la suite dans les idées. |
| | | | (#)Lun 5 Sep 2016 - 3:00 | |
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Me retrouver ici, avec Svetlana, dans cette configuration que nous avions si bien connu avait quelque chose de très excitant. D’un peu salvateur aussi, me donnant l’impression que ce qui c’était passé entre cet instant et notre dernier moment d’intimités n’avait jamais existé - même si ce n’était qu’un leurre. « Le temps a passé. Tu aurais pu t'assagir. » J’avais souri un peu amusé glissant mes mains sur ses fesses pour argumenter mon propos alors que nous attentions l’ascenseur. « J’aurais pu… » Mais de toute évidence ça n’était pas le cas - du moins pas avec elle. Ce qui n’était pas très étonnant quand on connaissait les capacités de séductrice de la belle brune. Elle avait le don de faire monter mon désir en flèche. Et c’était peu dire, attendre de rejoindre l’appartement de la jeune femme avait été un vrai supplice et quand enfin la porte avait claqué je n’avais même pas pris le temps de jeter un regard sur l’appartement, me dévouant totalement à son corps que je commençais déjà à dénuder avec la ferme intention de la faire rapidement gémir de plaisir. Ma bouche allant à la rencontre de son corps, découvrant à nouveau chaque parcelle de ce dernier - retrouvant ce gout particulier qu’avait sa peau et qui ne faisait que d’accentuer un peu plus mon envie d’elle. Tout semblait si simple avec Svetlana et encore plus ces moments d’intimité partagée où l’osmose était totale. « Elio... » J’aimais entendre mon nom dans sa bouche, cette façon si sensuelle qu’elle avait de prononcer chaque lettre me donnait envie de lui arracher tout ses vêtements d’un coup pour lui faire l’amour sur le pas de porte sans aucune gêne. Mais la tentation de la faire patienter un peu était tout aussi grande - bien qu’il m’en coûte à moi aussi. Jouant avec son string ma langue s’amusait déjà un peu, tentant de lui rappeler ce que je pouvais faire avec cette dernière. Avec le temps j’avais appris à connaitre le corps de mon amante et ses quelques points le plus sensibles. Mais Svetlana ne semblait pas de cet avis, encadrant mon visage elle était venue déposer ses lèvres sur les miennes m’incitant à reprendre un peu d’altitude pour lui faire face à nouveau, mon regard brulant de désir se posant dans le sien. « Laisse-moi profiter un peu de toi... » Comment refuser une telle demande ? Je m’étais laissé faire par les mains expertes de la jolie brune qui se débarrassait de mon T-shirt, en profitant pour venir caresser mes ados descendant dangereusement vers mon pantalon qu’elle avait ouvert, plongeant son regard de feux dans le mien. Je l’avais suivi alors qu’elle m’attirait vers sa chambre, laissant ses mains faire monter mon excitation un peu plus. Une fois dans la pièce elle n’avait pas mis long feu à me débarrasser de mon pantalon. Encore débout j’étais venu chercher ses lèvres, emprisonnant sa lèvres inférieure entre mes dents je l’avais finalement relâchée pour venir lui susurrer quelques mot à l’oreille. « Je te veux Svetlana… » C’était plus fort encore qu’une envie, c’était un besoin maintenant. « Rien qu’à moi. » Du moins pour ce soir parce que mon désir de possession était intact quand elle était dans les parages. Venant à nouveau à l’assaut de ses lèvres mes mains avaient glissé sur ses fesses, je l’avais alors fait pivoter pour la faire tomber sur le lit, venant me positionner au dessus d’elle entre ses jambes. Tout en continuant de l’embrasser j’avais commencé à faire des vas et viens au dessus d’elle, le frottement de nos intimités emprisonnées dans le tissus laissant deviner la suite de l’histoire. Puis sans trop attendre et alors que je sentais déjà son corps se cambrer sous le mien, ma main était venue se glisser dans son string pour venir à la rencontre de son intimité. Tout en elle respirait le désir, tout en moi une certaine envie de passion et celle aussi de voir son corps exprimer le plaisir que je me savais capable de lui donner.
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| | | | (#)Mar 6 Sep 2016 - 0:06 | |
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| | | | | | | | there is always a good way to forget. (elio et svetlana) |
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