« Tu sais exactement ce qu'il faut pour réconforter les gens, toi ! » Tu souris à cette remarque et l’observe prendre une bonne gorger du liquide encore fumant. Pour ta par, tu trempes simplement tes lèvres pour y tester la chaleur, tu n’es pas très porté sur les liquides bouillants, même si tu les trouves très réconfortant, surtout les ceux au chocolat, lorsque tout vas de travers. Noa finit par relever son regard vers toi. Tu devines qu’il est passé proche de pleurer. Ses yeux son légèrement rougis. Il prend une grande inspiration puis finit par parler doucement. « Pour tout à l'heure, tu as raison, je t'ai menti, » Tu en étais déjà certaine et tu le lui à même dit, mais tu es heureuse qu’il te l’avoue. Tu n’aimes pas voir les gens malheureux. Surtout que tu le trouves fort sympathique et d’agréable compagnie. « Je ne vais pas mal, mais je ne vais pas bien non plus. Je vais ... du mieux que je peux, » Tu hoches la tête pour lui signifier que tu comprends ce qu’il veut dire, mais il ne te voit pas, car c’est remit à regarder la table. Tu as l’impression qu’il cherche comment être plus clair. Alors tu patientes en silence le temps qu’il reprenne la parole. « Disons simplement que j'ai une montagne à escalader et que j'ai de gros bagages qui me font sans cesse débouler, » Tu ne sais pas ce qu’il est entrain de vivre et tu aimerais en savoir plus, mais tu comprends parfaitement ce qu’il ressent. Toi non plus tu n’es pas au meilleur. Tu vas tout de même un peu mieux depuis ton arrivé à Brisbane, revoir ton jumeau t’as fait du bien et rencontrer Sid encore plus. Tu as réussi à entrevoir une partie de la lumière que ses montres ton volés. Il relève les yeux vers toi, tu lui souris et il fait de même. Il est beaucoup plus beau lorsqu’il sourit. Tu aimerais le prendre une photo maintenant et lui montrer. Lui montrer à qu’elle point il est beau lorsqu’il a ce sourire, malgré tout ce qui peut arriver dans sa vie. Malgré toutes les difficultés qu’il est entrain de traverser. Vous vous regarder un instant sans dire un mot puis il finit par reprendre la parole avant toi. « Et puis, qu'en est-il pour toi ? » Tu figes imperceptiblement à ces mots et regrette pendant une microseconde de ne pas avoir prit la parole avant lui pour détourner un peu la conversation, mais tu te ressaisie. Il a été honnête alors toi aussi tu peux l’être. Tu n’as pas spécialement envie de parler de ce qui t’es arrivé, mais tu peux au moins lui expliquer comment tu te sens. Tu essais de lui sourire, mais tu es certaine que ce sourire lui parait forcé. Tu prends une grande inspiration pour te donner un peu de courage puis tu finis par parler. « Je suis un peu comme toi, il n’y a pas très longtemps j’allais vraiment très mal. J’étais dans une impasse qui m’enlisait de plus en plus. Toutes mes pensées étaient négatives et je ne voyais pas comment me retrouver. Retrouver la Harley pleine de vie tu comprends ? C’est pour ça que je suis venues ici et depuis, j’essai très fort de remonter la pente. De me relever. » Tu es plutôt satisfaite de ta réponse, car même si elle n’en révèle que très peu, elle est très honnête et c’est le plus important. Tu lui souris doucement avant de reprendre un gorger, beaucoup plus grand cette fois-ci, de ton chocolat chaud. Il fait de même, mais une petite moustache de crème fouetté se forme sous son nez. Tu rigoles doucement. « Attends, ne bouge pas, tu as une jolie moustache blanche. » Tu te penche vers lui pour lui essayer du pouce. « C’est mieux. » Tu lui souris de nouveau, mais cette fois-ci d'un qui est sincère. Tu lui fais celui avec les fossettes puis reposes tes fesses sur ta chaise.
LES PLUS GRANDS BONHEURS SONT SOUVENT DANS LES PETITS PLAISIRS DE LA VIE. Δ SERGE TRACY
Sa présence semble apaiser tout ce que tu ressentais avant de la rencontrer. C'est seulement la première fois que tu la rencontres et tu sais que tu ne pourrais dire ce que tu penses à voix haute sans avoir l'air d'un parfait crétin, mais tu ressens quelque chose en toi. Une sensation étrange qui part de tes orteils jusqu'à ta tête, se concentrant sur ta poitrine et ton estomac. C'est comme si tu venais de courir un marathon et que tu avais pu de l'eau trop rapidement et que tout bougeait à l'intérieur, sans pour autant provoquer une sensation désagréable. C'était une douce sensation et c'est une assez étrange métaphore pour la représenter, mais tu n'y peux rien. Devant elle, tu n'arrives pas à penser à quelque chose de plus intelligent pour décrire la situation et ton état. Le plus important, c'est que tu te sens bien. Tu essaies de lui expliquer pourquoi tu ne vas pas bien, sans pour autant trop en dévoiler et tu la vois t'écouter. Attentive, son regard qui perce tes yeux comme pour aller bercer ton cœur. Ça te fait du bien. C'est fou comment une simple chute sur une flaque d'eau avec une inconnue te fait du bien. La voir te sourire, après avoir déballé de façon maladroite tes sentiments, te fait sourire. Sincèrement. Pour une fois, ce n'est pas forcé, ce n'est pas pour remercier quelqu'un, c'est simplement une envie. Tu as envie de sourire. Tu te sens bien, voire soulagé, car tu as le sentiment d'avoir pu parler de ton syndrome à quelqu'un pour la première fois. Bien entendu, tu ne lui en as pas concrètement parler, mais c'est tout comme. C'est comme si un poids énorme tombait de tes épaules et te permettait de respirer.
Tu as soudainement envie de lui rendre la pareille, lui redonner envie de sourire, de se libérer d'un point. Elle sourit depuis le début de votre rencontre, mais comment savoir si ce sourire est vrai et non figé ? D'autant plus qu'elle a mentionné ne pas aller très bien tout à l'heure, tu décides de la confronter. Tu as l'impression que ta question la surprend, comme si elle préférait prendre soin des autres plutôt que d'elle-même. Tu es de cette nature aussi, c'est pourquoi cette discussion est si significative pour toi, tu t'exprimes à quelqu'un d'autre que ton psy, 50 minutes par semaine, quatre fois par mois. Bien évidemment, elle tente de sourire pour cacher son malaise, mais tu sais que son sourire est faux. Elle prend une profonde inspiration avant de se lancer dans ses émotions, tandis que tu prends une gorgée de ton chocolat chaud sans la quitter tes yeux, pour lui montrer que tu l'écoutes et que tu es là. « Je suis un peu comme toi, il n'y a pas très longtemps j'allais vraiment très mal. J'étais dans une impasse qui m'enlisait de plus en plus. Toutes mes pensées étaient négatives et je ne voyais pas comment me retrouver. Retrouver la Harley pleine de vie tu comprends ? C'est pour ça que je suis venues ici et depuis, j'essai très fort de remonter la pente. De me relever. » Tu hoches la tête lorsque tu devines la fin de son discours et lui sourit. « Tu vas réussir, Harley. Tu me sembles être une femme très forte. » Et ces paroles, tu les crois. Elles ne sont pas lancées au hasard, elles sont sincères et tu espères qu'elle le sait.
Tu prends de nouveau une gorgée de ton chocolat chaud, cependant cette fois-ci, tu sens une partie de la crème fouettée s'y trouvant rester sous ton nez. Tu n'as même pas le temps de l'essuyer que Harley se redresse sur sa chaise tout en rigolant. « Attends, ne bouge pas, tu as une jolie moustache blanche. » Son visage étant à proximité, tu ne peux t'empêcher de la regarder et de la trouver de plus en plus belle. Est-ce à cause de vos discussions ? Tu n'en sais pas, tout ce que tu sais, c'est que tu ne peux détacher tes yeux de son joli visage. « C'est mieux. » Elle te sourit sincèrement et tu lui renvoies ce sourire, d'une façon plus niaise. Des papillons semblent soudainement s'envoler et tournoyer partout dans ton estomac, alors tu détournes le regard de peur qu'elle découvre ce qui se passe en toi. « Merci... » dis-tu. « Pour tout, surtout cette discussion... » Tu reposes ton regard dans le sien. « C'est la première fois que j'arrive à m'exprimer sur ce qui me bouleverse ces temps-ci et ... je dois avouer que ça fait vachement du bien. » Tu expires profondément. C'est fou comment tu te sens plus léger qu'à ton arrivée dans la pâtisserie, ce qui est ironique avec tout ce que tu as mangé. « Je peux te poser une question ? »
Il te fait un joli sourire, celui-ci te parait sincère. Tu te dis qu’au final, tu n’étais pas une si mauvaise idée de partir à l’aventure à cette température. Même si tu as été trempé de la tête aux pieds et que tu es tombé brutalement (Sur lui) à cause d’une malencontreuse flaque d’eau, tu es plutôt heureuse d’avoir rencontré ce charmant personnage. Il te parait vraiment sympathique. Tu continues à lui sourire avec tes fossettes puis il détourne le regard. Pourquoi donc ? Tu te le demandes vraiment, mais bon, il est peut-être mal à l’aise vu que tu viens de l’essayer comme un enfant avec ta serviette. Tu hausses les épaules mentalement. Au finale tu ne sauras probablement jamais qu’est-qui le rend mal à l’aise un fois sur deux lorsque tu lui souris. « Merci... » Tu le regardes la tête sur le côté, l’air de dire Pourquoi ? Parce qu’à tes yeux tu n’as pas fait grand-chose, sauf peut-être lui sourire et discuter avec lui. « Pour tout, surtout cette discussion... » Il relève enfin la tête pour te regarde directement dans le blanc des yeux. Toi pour ta part, tu continues de sourire. C’est vrai que vous avez parlé beaucoup et même toi tu ne t’attendais pas à te dévoiler autant. La conversation avec lui est fluide. L’ambiance est bien, même si les émotions qui ont traversé ses yeux on était du tout au tout, c’est agréable. « C'est la première fois que j'arrive à m'exprimer sur ce qui me bouleverse ces temps-ci et ... je dois avouer que ça fait vachement du bien. » Tu es heureuse d’avoir pu l’aider à se libéré un peu. Tu ne trouves pas que tu as fait beaucoup, mais tu es prête à l’écouter n’importe quand. Tu as toujours été le genre de personne avec qui les gens ont une facilité à ce confié. En plus, tu l’aimes bien Noa. « Tu sais, ça me fait plaisir. Et si un jour tu as besoin de parler, ça va me faire plaisir de t’écouter. » Tu lui tapote gentiment la main avant d’enchaîner. « En plus, on n’a pas le choix de se revoir, je te dois des gâteaux et on doit aller courir tous les deux. » Tu t’esclaffes en disant cela. « Et je te jure, tu vas avoir une bonne raison de courir avec la montagne de cupcake que je vais te préparer. » De toute façon, comme il a l’air d’apprécier autant que toi les pâtisseries, tu ne doutes pas une seule seconde qu’à deux vous réussiriez à engloutir une énorme quantité. Surtout depuis que tu as retrouvé ton appétit gargantuesque en compagnie de Sid. Il hoche la tête en te souriant. Un petit moment passe sans qu’aucun de vous ne brise le silence, mais ce n’est pas un silence tendu ou lourd, juste que vous profitez du temps passé en bonne compagnie. Il finit par remuer un peu sur sa chaise. « Je peux te poser une question ? » Pourquoi te le demande-t-il ? Intrigué, tu l’incites à continuer. Tu es curieuse de savoir quel genre de question se doit être pour qu’il te demande s’il peut te la poser. Tu lui souris de nouveau en hochant la tête. « Vas-y, je t’écoute. »
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Tu es heureux d'être sorti de chez toi malgré la température. Elle aurait pu te garder enfermer entre les quatres murs de ton appartement, mais tu as décidé d'aller te payer des pâtisseries et tu ne le regrettes pas. Sans cette initiative, tu n'aurais pas fait la rencontre de cette charmante Harley. Tu n'aurais jamais connu son sourire accompagné de ses fossettes, qui te fait fondre. Tu n'aurais jamais été capable de parler de ce qui te tracasse, assez vaguement certes, mais tout de même parler. Et surtout, tu n'aurais pas rencontré une jeune femme qui te donne des papillons dans le ventre et avec qui la discussion est tellement fluide qu'on dirait que cela ne fait que cinq minutes que vous vous êtes rencontrez. Après tout, cela fait combien de temps maintenant ? Une heure ? Peut-être plus ? Tu t'en fiches, tu sais que la discussion et la compagnie sont plaisantes quand tu ne remarques pas le temps qui passe. Tu espères secrètement que Harley pense la même chose que toi et qu'elle est heureuse d'être venue à la pâtisserie elle-aussi.
Après l'avoir remerciée, Harley te répond. « Tu sais, ça me fait plaisir. Et si un jour tu as besoin de parler, ça va me faire plaisir de t’écouter. » Elle te tapote la main et sentir la sienne sur la tienne te donne envie de la serrer. Cependant, tu te retiens : ce serait un geste beaucoup trop brusque et peut-être même gênant, tu le sais. Tu te contentes alors de lui sourire et continues à l'écouter parler. « En plus, on n’a pas le choix de se revoir, je te dois des gâteaux et on doit aller courir tous les deux. » Elle s'esclaffe de rire, ce qui te donne à toi aussi l'envie de rire et tu le fais. « Et je te jure, tu vas avoir une bonne raison de courir avec la montagne de cupcake que je vais te préparer. » Tu continues de rire en ajoutant à la blague, « Juste après tout ce que j'ai avalé aujourd'hui, je serais prêt à courir sous cette température de merde ! » Parler de tout et de rien avec elle se fait tellement naturellement que tu aurais préféré l'avoir comme psychologue plutôt que l'autre. Cependant, l'avoir comme psychologue l'aurait empêché de te voir à l'extérieur de vos rencontres, entre amis, et ça, tu ne le veux pas.
C'est d'ailleurs comme cela que l'envie de lui poser une question t'es venue. « Vas-y, je t’écoute. » Tu devines bien qu'elle est curieuse et tu tentes de trouver la bonne façon de lui poser ta question, malgré les papillons qui sont une tornade maintenant dan ton estomac. « Et bien, je me demandais si t'accepterais de manger avec moi un de ces soirs ? Je veux dire ... autres choses que des pâtisseries, tu vois. » Tu réalises que cette proposition sonne comme un rencard que tu lui donnes, et même si tu aimerais beaucoup cela, tu ne veux pas la brusquer. Tu rougis alors, te grattant nerveusement la nuque et détournant le regard. « Pas comme un rencard, ça sonnait vraiment trop bizarre. » Tu ris et la regardes enfin. « Ce que je veux dire, c'est que tu es l'une des seules personnes à qui j'ai réussi à m'ouvrir un peu, et je crois que ce serait bien pour moi de continuer à ... m'ouvrir de la sorte... enfin... » Tes dernières paroles sont un peu marmonnés, car tu as peur qu'elle refuse ta proposition. Tu ne lui as pas mentionné que votre discussion t'a fait plus de bien que toutes celles que tu as eues avec ton psychologue, mais qui sait, peut-être lui en parleras-tu lors de votre prochaine sortie ?
Noa te semble un peu nerveux, comme s’il cherchait par où commencer. Il prend une grande inspiration et se lance enfin. « Et bien, je me demandais si t'accepterais de manger avec moi un de ces soirs ? Je veux dire ... autres choses que des pâtisseries, tu vois. » Avant même que tu es pu analyser ce qu’il vient de te dire, il rougit jusqu’aux oreilles, détourne le regard, se gratte la nuque puis s’empresse de préciser sa pensée. « Pas comme un rencard, ça sonnait vraiment trop bizarre. » Il rit et toi aussi. Tu ne lui admettrais pas, mais tu ris un peu de sa réaction, parce qu’il avait tellement l’air mal que s’en était devenu comique. Mais s’il t’avait demandé un vrai rendez-vous officiel, tu aurais poliment refusée. Pas que tu ne le trouves pas beau ou sympathique, même que c’est un peu le contraire puisque que tu es encore assis devant lui à discute. Mais depuis que tu as rencontré Sid, tu ne penses qu’à lui et à son joli sourire. Moralement, tu te sentirais mal de donner de faux espoir à quelqu’un, surtout lorsque tu as une autre personne en tête et que cette autre personne te donne l’impression que c’est réciproque. Tu attends toujours la suite, mais elle ne vient pas immédiatement, comme s’il réfléchissait à ce comment il pourrait te le dire. Alors tu patientes gentiment, la tête un peu sur le côté avec un sourire. Lorsqu’il relève enfin les yeux vers toi, il prend une grande inspiration, puis se met à parler « Ce que je veux dire, c'est que tu es l'une des seules personnes à qui j'ai réussi à m'ouvrir un peu, et je crois que ce serait bien pour moi de continuer à ... m'ouvrir de la sorte... enfin... » Tu ne saisis pas la fin de sa phrase. Mais décide tout de même d’accepter. Tu as passé une belle soirée et tu serais ravie de le revoir. En plus tu es flattée. Flattée et ravie d’avoir pu lui faire du bien. Tu sais comment il se sent, ne pas être capable d’en parler et de vouloir en parler en même temps. C’est exactement ce que tu ressentais. Ça et de la honte. Mais bon, là n’est pas la question. Tu lui souris de ton plus beau sourire. « Ça va me faire plaisir d’aller manger autre chose que des pâtisseries avec toi un de ces soirs » Tu as décidé de reprendre exactement la même formulation que lui, pour le degêner un peu. Tu rigoles doucement et lui aussi. Après quelques secondes tu reprends ton sérieux et tu enchaînes. « Et je suis contente si ça te fait du bien. » Il a l’air plutôt satisfait de ta réponse parce qu’il te rend un sourire lumineux. « Et puis… t’es plutôt sympathique, je passe un bon moment. Pourquoi ne pas recommencer. » Tu es totalement honnête, parce que c’est vrai que tu as envie de le revoir pour discuter. Vous vous entendez bien, enfin tu le crois et c’est aussi l’impression qu’il te donne.
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Le sourire que Harley t'adresse te rassure. Après tout, tu serais mort de honte si tu lui avais proposé un vrai rencard romantique et qu'elle t'avait dit non. Pas que tu n'y es pas pensé, loin de là. Après tout, tu te sens bien en sa présence. Un genre de bien qui te rend curieux, car tu ne t'es jamais senti de la sorte avec personne. Tu aurais été ravi d'avoir un rendez-vous officiel avec elle, mais tu la connais à peine. Enfin, tu ne connais même pas sa vie privée. Tu ne sais pas si elle a des enfants, si elle est mariée, si elle est amoureuse d'un autre ... Tu chasses rapidement cette pensée de ta tête en la secouant mentalement. Cette pensée est trop horrible et même si c'est absurde de dire cela à votre niveau de rencontre, tu te sentirais trop mal si tu la savais en couple. C'est pourquoi tu ne veux pas aborder ce sujet avec elle, ce serait horrible. Ton cœur bat la chamade en attendant sa réponse, tandis qu'elle a le regard plongé dans le tien, le visage légèrement penché sur le côté. « Ça va me faire plaisir d’aller manger autre chose que des pâtisseries avec toi un de ces soirs » Le fait qu'elle reprenne la même expression que toi te fait rigoler, comme si elle essayer de te retirer ta gêne suite à ta demande. « Et je suis contente si ça te fait du bien. » Sa phrase te fait sourire, un sourire qui est probablement rayonnant tellement ça te fait plaisir. « Et puis… t’es plutôt sympathique, je passe un bon moment. Pourquoi ne pas recommencer. » Tu ne peux t'empêcher de sourire et même rougir, détournant ton regard du sien pour le poser vers la table. « Totalement d'accord avec toi. Je passe un bon moment, moi aussi. » Tu te grattes derrière l'oreille avant de regarder à travers la fenêtre à nouveau, en rigolant. « À croire que sortir sous cette pluie battante en valait la peine ! »
Le temps à l'extérieur, même s'il pleut encore un peu, est beaucoup moins horrible qu'à ton arrivée à la pâtisserie. Le soleil commence à se coucher et tu en viens à te demander combien de temps s'est réellement écoulé lors de votre discussion. Tu aurais bien regarder ta montre, mais tu n'en as pas. Tu aurais bien regarder sur ton téléphone, mais il est dans ta poche et le sortir pour voir le temps te paraît grossier. Tu racles la gorge, car un silence s'est installé, sans pour autant qu'il soit dérangeant. « As-tu l'heure avec toi ? » demandes-tu, réalisant que tu n'as même pas regarder dans la pâtisserie pour voir s'il y avait une horloge. « C'est seulement qu'on dirait que ça fait une minute qu'on s'est assied pour parler, et là le soleil se couche, donc j'me demande si je deviens pas fou, » dis-tu en rigolant. Tu ne veux pas la brusquer, ou encore paraître comme un garçon qui s'ennuie, loin de là. Tu as passé un agréable moment, seulement tu travailles demain matin et tu ne voudrais pas te coucher trop tard, déjà que ton sommeil laisse à désirer ces temps-ci.
Il rougit et te sourit de nouveau en détournant le regard de nouveau. « Totalement d'accord avec toi. Je passe un bon moment, moi aussi. » Tu es contente que lui aussi passe un bon moment. Tu t’en doutais parce que c’est ce qu’il laissait paraître, mais on ne sait jamais, parfois on peut se tromper. Le jeune homme se gratte l’arrière de l’oreille avant de détourner les yeux vers la fenêtre. Il rigole doucement et tu te demandes ce qu’il y a de drôle. Mais, tu ne t’en fais pas trop, tu te doutes qu’il va te le dire dans les secondes qui vont suivre. Enfin, tu l’espères parce qu’avec ta curiosité maladive, tu vas te poser la question pendant encore un petit moment s’il ne le fait pas. « À croire que sortir sous cette pluie battante en valait la peine ! » Tu tournes ton regarde vers l’extérieur toi aussi et tu t’esclaffes franchement. Oui en effet, il y a beaucoup plus de points positifs que de négatifs dans cette aventure, parce que tu as rencontré une personne vraiment très sympathique et que tu désires revoir. Un silence agréable s’installe entre vous pendant que vous fixez la fenêtre chacun perdu dans vos pensées. La pluie a beaucoup diminué, ce n’est plus qu’un petit crachin embêtant. Parce que tu t’en retournes tout de même à pied et que tu avais eu le temps de sécher en entier. Cette réflexion t’amène à te demander cela fait combien de temps que vous êtes assis là à discuter. Parce qu’il fait de plus en plus sombre et que malgré les nuages, tu ne peux pas ignorer que le soleil (qui n’a pas été très présent aujourd’hui) doit être en train de se coucher au travers cette grosse masse grise et mouillé. Pourtant, tu es arrivée assez tôt à la pâtisserie aujourd’hui, ce qui veut dire que ce fait vraiment longtemps que vous parlez comme ensemble, Noa et toi. Le temps est passé rapidement, tu es même surpris qu’il ait passé aussi vite. Le jeune homme interrompt le fil de tes réflexions. « As-tu l'heure avec toi ? » Tu lui souris, réalisant qu’il pensait probablement à la même chose que toi. Tu tournes la tête pour voir s’il n’y a pas d’horloge à la vue de tous dans le commerce, t’évitant ainsi de sortir ton téléphone portable. Mais c’est peine perdu et avant que tu n’es pu répondre à sa question, il enchaîne. « C'est seulement qu'on dirait que ça fait une minute qu'on s'est assied pour parler, et là le soleil se couche, donc j'me demande si je deviens pas fou, » Vous vous esclaffez tous les deux. « Si tu es fou, je dois être complètement folle moi aussi. » Tu lui souris de ton plus beau sourire. Du coin de l’œil, tu vois la commis et la caissière commencé à fermer. Il doit donc être environ 18h. Mon dieu, tu ne reviens pas de la vitesse à laquelle a passé cette journée en compagnie du jeune homme. « Je crois qu’on ferai mieux de s’en aller, il commence à fermer. » Tu fouilles dans ton sac et en sort un crayon. De façon plutôt cavalière lui prend la main, et il te regarde perplexe, tu lui souris et tu écris au creux de sa paume ton nom et ton numéro de téléphone. « Voilà, comme ça tu vas pouvoir m’appeler pour aller courir et manger autre chose que des pâtisseries… Même si les pâtisseries, c’est délicieux. » Tu rigoles un peu en rangeant ton crayon. Un autre petit coup d’œil aux employés et ils vous font signe qu’il est temps de quitter. Vous vous levez d’un mouvement assez synchronisé. Tu enfiles ton manteau et il fait de même. Vous sortez dehors puis tu constates qu’à peine avez-vous posé un pied à l’extérieur que la porte est déjà verrouillé à double tours derrière vous. Tu le regardes avec un des tes plus beaux sourires. « Merci pour cette journée, même si ce n’était pas prévu, j’ai passé un bon moment. » Tu te penches vers lui puis lui donne lui donne un baiser sur la joue, tu n’es pas certaine de pourquoi tu as fait ça mais c’est une marque de politesse et tu voulais le remercier pour la journée. Tu te retournes immédiatement après et te diriges vers la rue. « Appelles-moi ! » Tu dis cela sans te retourner en agitant la main.
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Cette journée est clairement ce dont tu avais besoin. Un moment pour relaxer, faire de nouvelles rencontres, surtout lorsqu'elles sont agréables comme celle que tu viens d'avoir avec Harley, et surtout, tout oublier. Oui, c'est vrai, tu as pu oublier ce qui te tourmentait depuis un moment en lui parlant. Tu es parvenu à lui en parler, à t'exprimer, sans pour autant en dévoiler trop. Ce sont des journées de la sorte qui manquent à ta vie, et parfois tu crois que le travail prend un trop gros espace dans ta vie et que tu devrais tenter de faire autre chose que simplement bosser. Simplement, par la suite tu te rappelles ce qui te pousse autant à bosser, à te noyer dans le travail, et tu réalises que tu ne peux rien y faire. Alors autant profiter des moments que tu viens de vivre lorsqu'ils passent, d'autant plus qu'ils sont aussi rares que voir une étoile filante.
Les commis et la caissière de la pâtisserie sont en train de fermer le magasin, ce qui te fait comprendre que tu n'étais pas fou et que la journée a vraiment passé en un éclair. Il ne doit pas être loin de 18h, ce qui paraît complètement impossible à tes yeux. « Je crois qu’on ferai mieux de s’en aller, il commence à fermer. » « C'est ce que j'allais justement te dire, » dis-tu en regardant aux alentours. Tu la vois sortir un crayon, après avoir fouillé dans son sac, et elle prend ta main pour écrire ses coordonnées dans ta paume. Au début perplexe, le contact de sa main sur la tienne te donne des frissons et te fait rougir, seulement tu espères qu'elle ne le remarquera pas. « Voilà, comme ça tu vas pouvoir m’appeler pour aller courir et manger autre chose que des pâtisseries… Même si les pâtisseries, c’est délicieux. » Tu te contentes de rire timidement et de lui sourire. Tu jettes de nouveau un regard vers les employés, qui vous font comprendre qu'il est l'heure de quitter. Tu te lèves en même temps que Harley pour enfiler ton manteau et à peine as-tu mis un pied à l'extérieur du magasin de la porte est verouillée. Tu penses pour toi-même que c'est assez impoli de sentir autant de pression de la part des employés, mais tu les comprend tout de même : après tout, ils n'ont peut-être pas tous passé une aussi belle journée que toi. « Merci pour cette journée, même si ce n’était pas prévu, j’ai passé un bon moment. » « Moi aussi, c'est super. » Elle se penche vers toi pour déposer un baiser sur ta joue, ce qui te fait de nouveau rougir et sourire. Elle se retourne immédiatement, balançant sa main vers toi. « Appelles-moi ! » « Sans aucun doute ! »
Tu réalises que tu balançais ta main en sa direction, cependant elle est dos à toi et ne peut te remarquer. Tu t'arrêtes avant de paraître trop imbécile, puis restes sur place un moment en alternant ton regard de son dos à la paume de ta main. De nouveau, des papillons volent dans ton ventre et tu sens de nouveau une bouffée de chaleur t'envahir, alors que tu te décides enfin à quitter les lieux. Tu sors ton téléphone et y entre les coordonnées de cette jolie femme, trop apeuré qu'elles s'effacent de ta main, en ne pouvant penser à autres choses qu'à son sourire. À croire que tu es tombé sous son charme.
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