« Non, merci, Charlie Hazard-Perry n’a pas besoin de marieuse. » Elle lève les yeux au ciel, comme si c’était de ça qu’elle parlait, surtout de lui répondre de façon presque trop fière, il n’aurait pas un peu les chevilles enflée l’english ? « Et puis en plus, c’est pas vraiment mon genre ta copine » Okay. Là, elle est outrée avant de rétorquer d’un air aussi suffisant que les sien. « Quoi ? Les filles belles, drôles, intelligentes et indépendantes c’est vraiment pas ton genre ou tu sais en ton for intérieur qu’elles sont trop bien pour toi ? » Elle ajoute un sourire forcé avant d’aller discuter budget avec lui, au moins sur ce point, ils ne se disputeront pas. Enfin, on espère. Sans trop savoir comment, elle en vient à parler de son projet d’association, alors que c’est encore très top secret. « Une sorte de maison de repos pour animaux domestiques ? » « Hum Hum » fait-elle en acquiescant. « Je trouve l’idée originale et intéressante » « Merci. J’essaie de faire en sorte que ça soit fonctionnel d’ici la fin de l’année. » Elle ne sait pas trop pourquoi elle raconte ça, on s’en fout un peu nan ? « Rien que ça ? Mais tu fais quoi au juste pour avoir tous ces contacts ? Tu es fille de ? » demande alors Charlie, ce qui ne manque pas de la faire rire. Parce que faut forcément être la fille de quelqu’un pour être une femme qui connait du monde ? « Non, autre chose. Ça ne te regarde pas d’ailleurs. » conclue t-elle avant de mettre les voiles pour une autre maison. Qui aurait cru que ça se finirait en visite tout ça ? « Tu vois, regarde, ils sont allés jusqu’à casser une lampe pour le réalisme de la chose » dit-il avant de donner un coup d’pied dans la lampe. Elle, elle dirait que c’est louche et que y’a déjà quelqu’un qui a du venir casser du matériel, mais elle ne va pas le contredire. C’est alors qu’elle s’avance vers la cuisine et pousse la porte avant de tomber nez à nez avec quelqu’un, ce qui la surprend sur le coup. Sans réflechir, elle aggripe le bras de la personne.

Et voilà, rebelote à la flotte. Rayan saut avec les autres après avoir tué son dernier zombie. C’est fou mais d’y être, c’est un peu comme d’avoir finir le jeu avant le jeu. Parce qu’ils ne viennent pas jusque-là, et elle les regarde, un peu tentée par l’idée du tuer tout le monde – enfin les zombies cette fois hein – juste parce que c’est drôle et que ce sont quand même des ennemis, et qu’ils faut s’occuper d’ici à ce que le glas sonne. « Eloignons-nous du bord quand même » conseille Heidi tandis que la brune vérifie son taux de balles encore disponible. Vraiment peu. Trop peu pour faire la fière, ce qui la fait râler dans son coin avant de centrer son attention sur les autres. « Qu’est-ce que tu faisais avant de plonger ? » demande Heidi à Sélène dont Rayan est juste à côté. « Ouais ? T’as failli y passe t’sais. » ajoute alors Rayan alors que l’étudiante sort quelque chose de l’eau. « Ah oui ! Regardez » dit-elle en leur montrant son butin « j'ai trouvé de quoi ravitailler deux ou trois d'entre nous, en espérant que ça suffise jusqu'à la fin du jeu. » Rayan retrouve un semblant de sourire. « Et bien bravoo, ça valait presque le coup de terminer dans le camp adverse à dix minutes de la fin. » lâche t-elle en applaudissant la petite.

« Ca doit être parce que je sais qu’elles sont trop bien pour moi » Il ironise, d’une façon qui lui rappelle tellement Lawrence, sauf que Lawrence est plus respectueux des dames. Enfin, ça doit être le côté british qui ressort, elle en est sûre. « Les anglais sont tellement des gentlemens. » ajoute t-elle à son adresse en se mettant à peu près au même niveau de sarcasme. Elle peut pas s’en empêcher, il la cherche tellement. Ils s’embarquent sur une autre conversation diamétralement à l’opposé, de tous les sujets qui auraient pu être abordé ici, la finance est très probablement le dernier. Mais, ça ne la dérange pas d’évoquer son association. Après tout, si elle se met en place, elle sait qu’elle en sera fière. « Et tu te lances dans ce genre de projets toute seule ou tu as quelques partenaires ? » « J’ai une associée et pour l’instant, je cherche des financeurs. Malheureusement, c’est pas une cause qui rapporte la défense des animaux, pas même en notoriété donc, y’a pas grand monde qui se bouscule au portillon si tu vois ce que je veux dire. » explique t-elle brièvement. « Mais, je m’en sors. » assure t-elle avant de répondre à sa question concernant une généalogie fortunée. « Oouh d’accord petite cachotière » « Je ne cache rien. C’est toi qui est à côté de la plaque, pas de ma faute si ça m’amuse. » répond t-elle en parlant du fait que charlie n’ait encore aucune idée de son identité. Le débat prend fin quand ils se dirigent vers une seconde maison. Où cora tombe nez à nez avec un inconnu qu’elle parvient à transformer. « Cora attention, ! » crie alors Charlie sans qu’elle ne se rende compte de rien, elle se retourne pour voir ce qu’il se passe et un coup d’feu est tiré en plein dans son abdomen, ce qui lui arrache un cri avant qu’elle s’écroule sous la douleur en jurant.

« Je me doute bien que tu t’en sors. Je pourrais éventuellement en toucher quelques mots à mon frère, c’est un pro de la finance, il pourrait connaître du monde qui serait intéressé par ce marcher-là » propose alors Charlie quand elle parle de son projet. C’est gentil, c’est que s’il n’était aussi odieux parfois, elle en serait touchée. « Ah oui ? Ton frère connait du monde qui accepterait de perdre de l’argent pour que de vieux chiens finissent leurs jours paisiblement ? » argue t-elle non sans une pointe d’ironie. En vrai, ça l’intéresse quand même vachement ce qu’il dit, mais Cora a beaucoup de mal à accepter des coups d’mains comme ça. Son association, son travail. C’est qu’avec les responsabilités, elle essaie de devenir adulte. Elle en garde une vision erronée de ce monde-là. Leur discussion les mène toutefois loin loin du jeu même puisque ça en vient à parler de cinéma, et maintenant qu’elle sait que harlien ‘y connait rien dans le domaine – au moins au point de ne pas savoir qui elle est – elle tient à ne pas le renseigner, même si elle arrive à se moquer. « Comment ça à côté de la plaque ? » Elle n’ajoute rien. Elle n’en a pas le temps, puisqu’une rencontre fortuite bouleverse tout en quelques secondes. Elle a à peine le temps de réaliser qu’elle vient de transformer quelqu’un – et de s’en réjouir – qu’elle est propulsée au sol par une balle qui lui arrache un cri de douleur. L’dversaire était bien trop proche. Sur le moment, elle n’ose pas bouger, préférant rester morte le temps que la douleur passe.

L’atmosphère commence à vachement se détendre maintenant que tout l’monde est à l’eau, à l’abri des zombies qui venaient attaquer. C’est que, l’équipe serait presque à deux doigts de s’amuser à s’arroser de flotte s’ils n’étaient pas autant fatigué par la course et les multiples batailles qui viennent d’avoir lieu. Tout de même, l’ambiance se prête à la rigolade. D’ailleurs, elle ne parvient pas à s’empêcher de taquiner Sélène sur les dernière balles qu’elle venait de trouver. C’est tout d’même fou. Elle espère qu’à la fin du jeu, y’a une boite à suggestion parce qu’ils devraient mieux indiquer où sont les recharges. « Boulet un jour, boulet toujours que veux-tu. » répond alors Sélène, un peu sur le ton de la rigolade aussi. « Mais non, faut pas dire ça » ajoute alors rayan qui n’aime pas trop rencontrer des personnes qui se dénigrent. C’est alors que Sélène s’essaie alors à tirer quelques balles, pour le défi. Maintenant qu’ils sont en sécurité t’façon. Elle s’essaie à viser juste, un tir, deux tirs, c’est alors qu’elle se décide à la conseiller. « Lève un peu le bras, tu vas y arriver. » Le troisième tir est le bon. Et juste après, survient la sonnerie qui met fin à la partie. Rayan ne peut s’empêcher de rire. « Et bien, ça valait l’coup de faire trempette. Si vous aviez su ça dès le début hein’»

Et le glas sonne, enfin. Bon, l’état mental de Cora serait de râler pour que cette sonnerie arrive avant qu’elle se fasse tirer dessus, parce que à une distance de même pas deux mètres, ça fait un mal de chient. A un point qu’elle n’arrive même pas à se relever, étourdie par la douleur qu’elle ressent à l’endroit où la balle l’a touché. Ça fouette, simplement. Elle reste allongée là, tandis que les deux hommes s’enfuient, ce qui est bête parce que comme l’alarme vient de l’indiquer, c’est terminé. « Punaise, ça fait un mal de chien ces balles ! » grogne alors charlie tandis qu’elle observe le plafond pour ne pas y penser justement. « Cora ça va ? » entend t-elle en même temps que les pas de Charlie qui viennent vers elle. C’est sûrement le moment de se relever pour partir. « Ouii.. » Elle répond d’une petite voix, forcée de ne pas se mettre à pleurer pour garder la face. « Et toi, ça va ? » visiblement mieux qu’elle. C’est alors qu’ils se rejoingnent et qu’elle se relève joignant ses mains sur la partie douloureuse, elle espère que ça se dissipera. Elle lève les yeux vers Charlie avant de lui dire d’une petite voix. « J’vais pouvoir faire pipi maintenant. »

La partie finie, il ne reste plus qu’à rentrer. Néanmoins, elle ne peut pas s’empêcher de lancer une vanne, comme quoi, ils auraient tous mieux fait d’arriver là plus tôt. Bien sûr, ça ne fait rire qu’elle, mais c’est le principal. Rayan n’a pas vocation à amuser la galerie. Juste elle-même, c’est déjà bien. « Punaise ! On est réussiiii ! » s’exclame alors heidi avec joie. C’est vrai que Rayan ne se rend pas très compte tout de suite mais, en effet, ils ont gagnés. Et doucement un sourire apparait, parce qu’elle est vachement contente. Et Heidi qui de joie se met à éclabousser tout le monde. Rayan rit. C’était qu’un jeu mais, elle ne peut s’empêcher de penser qu’ils ont survécu. « Doucement Simone, tu vas noyer tout l’monde. » dit-elle en mettant ses mains devant elle pour ne pas être trop touchée par l’eau. Sans succès. Elle observe la berge, et les zombies qui s’en retourne à la porte de l’arène. « Hey ! Vous ne pensez pas qu’il faut les suivre ? » Tout le monde la regarde sans comprendre. « Nan parce que, je sais pas où elle est l’entrée moi. J’suis nulle en orientation. Pourquoi vous croyez que j’ai passé une heure sur une tour, c’était pour retenir » avoue t-elle en riant presque du ridicule. Quoi ? Elle est pas douée en tout.