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 Toujours laisser une seconde chance (feat Svetlana)

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Message(#)Toujours laisser une seconde chance (feat Svetlana)  EmptySam 7 Mai 2016 - 21:28

Ce voyage en Nouvelle Zélande était plutôt bien et ça me permettait de connaitre encore plus les personnes et pourquoi pas de pouvoir m’amuser un petit peu voir m’attacher à des gens … moi m’attacher ? Laissez-moi rire ! Jamais de la vie ce n’est pas possible ! Et encore moins avec une jeune femme qui aux premiers abords j’ai trouvé carrément à mon gout. Il me semble qu’elle s’appelle Svetlana, mais bien qu’elle ait une plastique de rêve, elle est chiante et agaçante à se prendre pour une princesse. Habituellement je ne suis pas très prise de tête sur ce domaine là avec les femmes, mais là c’est différent parce que c’est vraiment le summum

Seulement c’était sans compter sur Martin qui nous a chargé d’aller faire un tour ensemble puisqu’il a remarqué qu’entre nous c’est plutôt tendu et qu’il ne veut pas de ça sur le camp pour le moment. Et que la seule solution pour que l’on revienne est que l’on se parle bien et qu’il n’y ait plus de soucis entre nous. En ce qui concerne sa condition, je la trouve très vache et compliqué car c’est physique, c’est comme ça et je n’y peux rien. Je la hais autant que je désire son corps.

Le voyage dans la forêt se fait plutôt silencieux entre nous et aucun des deux n’ose prendre la parole car justement le feeling ne passe pas. Enfin en soit il pourrait passer car on a les mêmes techniques sur certains domaines comme la drague ou l’on profite de nos physiques pour justement influencer le choix des gens, mais en revanche son caractère, ce n’est pas possible. Alors peut être qu’au fond elle est super et que c’est juste les premiers temps qu’elle se montre sous ce visage, mais une chose est sûre, c’est que si cela en reste là, les choses ne vont pas évoluer c’est une certitude. Etant assez con par moment, mais réfléchi aussi sur certains points, je décide de faire le premier pas, mais attention à sa réaction car cela risque de m’énerver si elle réagit d’une manière que je n’apprécie pas

-Bon maintenant qu’on est voués à rester ensemble jusque je ne sais pas quand, autant parler et ne pas rester silencieux, car on avancera pas sinon

Bien entendu si cela se passe bien j’ai ma petite idée derrière la tête, et d’ailleurs j’espère que cela va bien se passer car je ne sais pas … je ne vais pas lui faire ce compliment car elle n’attend que ça, mais c’est la première femme que je vois avec un physique aussi plaisant
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Message(#)Toujours laisser une seconde chance (feat Svetlana)  EmptyLun 9 Mai 2016 - 16:37

Elle détestait la situation dans laquelle elle était. Perdue sur une île, avec des inconnus. Elle détestait devoir se mêler aux gens qu'elle ne connaissait pas, et qu'elle n'avait pas envie d'apprendre à connaître. Par conséquent, Svetlana ne faisait absolument aucun effort : elle lézardait sur la plage à la première occasion, et regardait les autres s'activer sur le camp plutôt que d'aller leur prêter main forte. Ses nouveaux camarades pensaient d'elle qu'elle était une garce superficielle, sans cœur et sans intérêt ? Qu'importe : elle s'en fichait royalement. Elle n'était pas mariée avec eux. Elle n'était pas payée pour faire semblant. Elle ne resterait pas avec eux éternellement et, à vrai dire, elle attendait avec impatience la fin de ce (trop) long week-end. Au moment où elle pensait que les choses ne pourraient pas être pires, son patron – qu'elle avait beaucoup de mal à supporter, soit dit en passant – se décida à agraver la situation. Conscient que la Russe ne faisait aucun effort et ne comptait pas changer son comportement, il avait usé de ses plein pouvoirs pour l'envoyer elle ne savait trop où, en compagnie d'elle ne savait trop qui. L'homme qui l'accompagnait, prénommé Alejandro, l'avait passablement agacée pour une raison quelconque ; sans surprise, Svetlana avait haussé le ton. Et il l'avait suivie. La dispute avait pointé le bout de son nez, et tous avaient pu profiter du spectacle.

Un paréo noué autour de ses hanches, elle s'enfonçait dans la forêt en compagnie d'Alejandro et ne pipait mot. À vrai dire, elle veillait surtout à ne pas se faire bouffer par un insecte quelconque, ou à prendre une branche en pleine tête. Selon les termes de Martin, Alejandro et Svetlana devaient tous deux « briser la glace » avant de revenir au camp : en somme, leurs camarades n'étaient pas prêts de les voir revenir. Elle fut presque surprise d'entendre son acolyte ouvrir la bouche ; elle pensait que leur accord tacite – à savoir camper sur leurs positions jusqu'à ce que mort s'en suive – serait appliqué à la lettre. « Parler ? Parce que tu as des choses à dire, toi ? » Demanda-t-elle, sur un ton sarcastique. Svetlana était moqueuse, piquante : une fois de plus, elle ne faisait aucun effort pour se montrer agréable ou prête à assouplir leurs échanges. « Ne crois pas qu'être seule au milieu de nulle part avec toi va aider. Je crois que nous ne sommes pas faits pour nous entendre, de toute façon. » Grommela-t-elle en roulant des yeux. « Mais vas-y, monsieur bavard. Je t'écoute. »
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Message(#)Toujours laisser une seconde chance (feat Svetlana)  EmptyLun 9 Mai 2016 - 18:23

Bien qu’elle ait un physique hyper avantageux, elle a une attitude qui me rend fou. Nous sommes ici en Nouvelle Zélande pour faire du camping tous ensembles, donc en communauté. Logiquement lorsqu’il s’agit d’être en communauté, il faut que tout le monde mette la main à la pâte pour que tout fonctionne, mais cette dernière ne fait rien depuis son arrivée si ce n’est nous regarder en chier pendant qu’elle profite du soleil et du lac. Au début je me suis promis de ne pas m’énerver après elle directement car certainement qu’elle avait besoin de repos ou de quelque chose du genre, mais arrivé à un moment, je ne peux plus du tout supporter cela et c’est donc tout à fait logiquement que je me suis énervé après elle par rapport à cela. Seulement bêtement j’ai pensé que Martin allait me donner raison sur ce coup, mais il n’en était rien.

Je ne comprends pas son comportement dans le sens où elle est nouvelle dans le groupe et donc pour s’intégrer je ne sais pas mais à mon sens il faut un minimum aller vers les autres et les aider, mais j’avais l’impression qu’elle en avait tout simplement rien à foutre et que plus vite ce voyage sera fini mieux ça sera pour elle. Seulement à cause de son comportement et de mon pétage de plomb ainsi que sa réponse tout aussi virulente, nous nous retrouvons comme deux cons dans la forêt à marcher pour « briser la glace » d’après Martin et pour ne pas créer de tensions au sein du groupe. Bien que de base je n’étais pas du tout pour cette sanction, je n’avais pas vraiment le choix et calmement je pris la décision d’entamer la discussion mais la réponse de cette dernière me rendit immédiatement fou. C’était un tout en fait : sa voix, son intonation, sa manière de te regarder. Je serai les dents quand elle me parlait. De plus elle ne sait pas s’arrêter car elle continuait encore et encore à pousser le bouchon un peu plus loin en essayant de me piquer à vif et bien entendu étant espagnol et ayant le sang chaud, je ne pus me contenir cette voix non plus et je devais vider mon sac directement

-Arrête voir un peu de te prendre pour ce que tu n’es pas ! Tu crois vraiment que je prends du plaisir à être là en ce moment avec toi ? Absolument pas je te rassure mais j’y suis simplement résigné. Tu vois ne serais ce qu’un sourire sur mon visage ? Pas plus.


Nous étions en train de gravir des rochers et cette dernière pour certainement ne pas abimer sa manucure prenait tout son temps. Personnellement ça ne me dérange pas car je n’ai pas peur de ce qu’il peut y avoir dans la forêt si on ne retourne pas au camp. En revanche en ce qui la concerne je ne suis pas aussi sûr. J’arrive en haut de la falaise et je regarde vers cette dernière qui semble bloquée et qui ne peut plus avancer. Je me mets enfin à sourire car là oui je prenais du plaisir à la voir ainsi. Je me mis alors assis et j’admirais le spectacle

-Tu sais peut être que ton petit jeu il marche avec certains mecs, mais je te rassure ça ne marche pas avec moi. C’est peut-être pour ça au final que tu ne m’aimes pas et que tu es hostile avec moi. Parce que je suis plus fort que ça
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Message(#)Toujours laisser une seconde chance (feat Svetlana)  EmptyMar 10 Mai 2016 - 17:04

Ils marchaient depuis de longues minutes maintenant, et personne ne s'était encore décidé à ouvrir la bouche. Pourtant, l'atmosphère était déjà électrique ; visiblement, chacun en voulait à l'autre d'être là. Svetlana savait que son tempérament de feu et son mauvais caractère l'avait menée à sa propre perte : son patron, qu'elle n'aimait pas particulièrement, le lui avait clairement fait comprendre. Trop froide, trop impulsive, trop détachée : la Russe avait très bien compris les reproches sous-entendus par Martin. Est-ce qu'elle allait changer pour autant ? Surtout pas. Il pouvait aller se faire foutre, lui et ses bons principes. « Me prendre pour ce que je suis pas ? Vas-y, montre toi plus clair, je serais ravie d'en apprendre plus. » Siffla-t-elle, déjà prête à le mordre s'il se montrait trop désagréable avec elle. La Russe n'était pas du genre à se laisser marcher sur les pieds, et encore moins par quelqu'un de prétentieux qu'elle ne connaissait ni d'Eve ni d'Adam. « Au moins, on est d'accord sur une chose : cette promenade imposée est un véritable calvaire ! » S'exclama-t-elle, évitant à nouveau une branche. Elle sursauta en voyant une pluie d'insectes graviter autour d'un arbre, et tressaillit à la simple idée que ces petites bêtes risquaient de s'inviter dans sa tente cette nuit. Svetlana soupira en voyant qu'un tas de rochers s'amoncelaient devant elle, et qu'elle n'aurait aucun autre choix que de les gravir pour poursuivre cette balade. « Décidément, même la nature est contre moi. » Maugréa-t-elle en roulant des yeux.

Elle lui jeta un regard noir, mais ne demanda pas d'aide pour autant. Elle était bien trop fière pour se rabaisser à cela, bien trop fière pour lui demander de l'aide – et, indirectement, pour reconnaître qu'elle avait besoin d'une personne extérieure pour s'en sortir. Elle ne voulait dépendre de personne, et encore moins d'un homme : toute sa jeunesse, on l'avait éduquée dans l'idée que les femmes n'étaient que les sous-fifres des hommes. Qu'elles devaient se montrer douces, délicates, à l'écoute, et prêtes à soutenir leurs époux dans tous les moments, y compris les plus compliqués. Svetlana avait renié cette éducation en bloc, vantant l'indépendance et l'émancipation. Elle releva la tête vers lui, un petit sourire mesquin affiché aux lèvres. « Attends, tu crois que je joue à un jeu quelconque avec toi ? » Demanda-t-elle, désormais amusée par sa réaction. « Mon pauvre, tu te donnes trop d'importance. » Fit-elle remarquer, prenant tout son temps pour grimper et aller rejoindre Alejandro, qui avait pris ses aises au sommet. « Ça va, la vue te plait ? » Demanda-t-elle, alors qu'elle le voyait perdre son regard à l'horizon. « T'as pas l'impression que tu pourrais te montrer plus utile en allant déblayer le passage ? » Il ne la supportait pas et la trouvait désagréable ? Elle allait faire pire. Bien pire. « Les hommes, ce n'est plus ce que c'était. » Soupira-t-elle en roulant des yeux. Et bim, encore une petite pique lancée au passage et destinée à le blesser dans sa virilité. Ce n'était même plus de la méchanceté ; ça frôlait désormais la cruauté. Mais apparemment, le diction « la roue tourne » avait un semblant de sens. Alors qu'elle montait sur un rocher, elle perdit l'équilibre. Son pied glissa, et se bloqua entre deux roches. Elle se mordit la lèvre inférieure, et étouffa un gémissement dans le creux de sa gorge.
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Message(#)Toujours laisser une seconde chance (feat Svetlana)  EmptyMar 10 Mai 2016 - 17:52

Lui parler était un supplice, entendre sa voix encore plus et d’autant plus lorsqu’elle essayait de se montrer blessante, mais ce qu’elle ne sait pas c’est ce que j’ai dû subir et endurer durant ma jeunesse et à présent plus rien ne me blesse. Oui je peux m’énerver, mais plus rien ne me blesse en revanche et ce qu’elle veut c’est piquer les gens à vif mais elle était mal tombé avec moi malheureusement. D’ailleurs elle jouait encore la fille hautaine en me demandant ce que je voulais dire par là. Je ne portais aucune attention à elle et je continuais mon ascension

-Tu sais très bien ce que je veux dire. Tu peux me dire ce que tu as fait depuis qu’on est arrivé à part prendre du bon temps ? A te penser au-dessus des autres. Désolé de te faire redescendre sur terre et te signaler que tu es au même niveau que les autres


Honnêtement elle a vraiment de la chance qu’elle est une femme car si ça serait un homme, c’est une certitude que je lui aurais déjà sauté au cou puisqu’il ne fait rien et à sa façon de parler aux autres et de nous prendre limite pour ses larbins. Seulement je me retenais car cela ne faisait pas partie de mon code de conduite bien que je n’ai pas le même moral que tout le monde

-Et bien ça nous fera au moins un avis en commun c’est toujours ça

Elle se mit à éviter une branche tout en sursautant lorsqu’elle vit des insectes tourner autour d’un arbre autour d’elle. Je souriais et je me permis même de rire lorsqu’elle se plaint de la nature

-Oh pauvre petite princesse. La nature n’aime pas les femmes superficielles c’est connu

C’était à mon tour de lui jeter une petite pique, mais elle le méritait bien. Alors que je l’attends au sommet puisque cette dernière à prise du retard, je la vois me regarder méchamment, mais je ne dis rien et je lui rends son regard en lui souriant. Elle me sourit par la suite mais une fois de plus cela était pour cracher son venin

-Je te dis simplement que ta manière d’agir et de te mettre en avant pour qu’on te regarde, ça ne marche pas avec moi c’est tout

Je ne lui réponds rien de plus car cela ne mène nulle part et que ce n’est pas intéressant de converser avec elle, alors je me retourne pour admirer la vue. Lorsque la brune arrive au sommet elle ne peut une fois de plus s’empêcher de me jeter une pique quand à ce que je fais et comme dit précédemment, je ne lui réponds pas ne trouvant pas cela intéressant de parler avec elle car comme on dit, je ne parle pas au con, ça les instruits. Elle continue d’ailleurs en essayant de blesser mon égo d’homme mais je me contente simplement de me lever et de me taire car il n’y a rien de plus agaçant que le silence lorsqu’on provoque quelqu’un. Seulement je n’ai pas longtemps à attendre puisque cette dernière glissa d’un rocher et sa cheville vint se bloquer entre deux rochers. Je l’entendis gémir de douleur

-Karma

Je continuais mon petit chemin de route seul alors qu’elle était couché sur le sol en train de souffrir le martyre, mais cela était nécessaire afin qu’elle puisse se rendre compte à quel point elle est allé simplement trop loin avec moi. Je sifflais doucement en me demandant vers ou je pouvais bien aller par la suite. J’étais en train de me dire que malheureusement pour elle, j’étais très gentil mais dans ces moments-là je deviens un vrai con et elle allait devoir cravacher pour que je l’aide

-Bon tu te lèves on a pas toute la nuit. Moi je m’en fous, je connais la route jusqu’au campement et je n’aurais aucun problème à te laisser là à te faire bouffer par n’importe quel animal sauvage car crois-moi il y en a


A ce moment, un loup se mit à hurler pour appeler les autres loups de sa meute et je souris a Svetlana avant de rajouter ces dernières paroles avant de m’éclipser et de la laisser seule

-Parce que comme tu as dit : les hommes c’est plus ce que c’était

repère staff pour le comptage des points de la semaine - merci de ne surtout pas retirer
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Message(#)Toujours laisser une seconde chance (feat Svetlana)  EmptyDim 15 Mai 2016 - 9:37

« J'ai été payée pour vous accompagner, mais certainement pas pour aller chercher des brindilles ou faire amie-amie avec vous ! » S'exclama-t-elle en roulant des yeux. Elle n'était pas là de gaieté de cœur, et elle ne comptait pas faire semblant. De toute façon, Svetlana en était bien incapable : elle était trop franche, trop peu impliquée dans le projet pour avoir envie de faire des efforts. Elle préférait passer pour une garce et une flemmarde plutôt que de se tuer à la tâche, auprès de ces gens qu'elle ne connaissait pas. « Et puis qu'est-ce que ça peut te faire, après tout ? » Demanda-t-elle en haussant les épaules. Elle n'avait de compte à rendre à personne. Qui était-il pour lui faire la morale, et pour lui expliquer le comportement qu'elle aurait dû avoir avec tout le monde sur le camp ? Ils n'allaient pas vivre en communauté jusquà ce que mort s'en suive. Ils n'allaient pas se fréquenter davantage, une fois que cette escapade temporelle se fermerait. « Tu aurais très bien pu en faire autant que moi. » Fit-elle remarquer d'une voix plus calme. Personne ne lui avait mis le couteau sous la gorge pour qu'il se bouge, et fasse avancer la vie sur le camp. Elle continuait de suivre Alejandro, évitant tant bien que mal tous les pièges que la nature essayait de mettre sur son passage. Et la pauvre n'était pas en reste : elle savait que la Nouvelle Zélande était réputée pour avoir gardé des paysages sauvages, mais elle n'avait pas imaginé que c'était à ce point. « Et les femmes superficielles n'aiment pas la nature, c'est bien connu. » Répliqua-t-elle, sans se laisser démonter. Il pensait l'agacer ? C'était loupé. Elle ne niait pas son côté superficiel : après tout, elle était mannequin, et toujours tirée à quatre épingles. Aujourd'hui encore, elle portait le dernier maillot de bain à la mode, avait noué un paréo autour de ses hanches, et avait naté ses cheveux. Classe en toutes circonstances : voilà quel était son crédo. « Tu te trompes. Je n'ai encore rien fait pour qu'on me regarde. Ce n'est pas de ma faute si ta rétine s'est attardée sur moi. » Elle ricanait, amusée par la situation. Finalement, peut-être que leur petite balade ne serait pas vaine : elle aurait au moins le mérite de la distraire. Et elle en  avait besoin : elle avait à peine posé le pied sur l'île voisine de l'Australie qu'elle avait déjà regretté d'avoir accepté d'y aller. Elle soupira en voyant qu'un tas de rochers à franchir s'amoncelait devant ses yeux ; soudainement, faire demi-tour lui sembla être une excellente idée. Mais elle ne voulait pas s'avouer vaincue devant Alejandro, et s'essaya à l'exercice – jusqu'à son inévitable glissement. Elle se mordit la lèvre intérieure avec force, et des larmes de douleur perlèrent au coin de ses yeux. Sa cheville, bloquée entre deux rochers, commençait déjà à la faire souffrir. « Tu peux repartir seul, je m'en tape ! Je n'ai jamais eu besoin d'un homme pour m'en sortir, et ça ne va pas commencer aujourd'hui ! » S'exclama-t-elle, à la fois vexée et agacée. Elle se paya même le culot de lui faire un doigt d'honneur magistral, et reporta son attention sur sa cheville, tandis qu'Alejandro s'éloignait. Elle essaya d'extirper sa cheville du trou, mais en vain : dépitée, elle dénoua son paréo et s'assit sur un des rochers. Elle fit ensuite passer son paréo autour de ses épaules, et laissa quelques larmes de dépit et de colère s'échapper de ses yeux. L'orage grondait, et le jour laisserait bientôt place à la nuit : le pire était encore à venir. Une bourrasque de vent la fit tressaillit ; la situation n'aurait pas pu être pire.  
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Message(#)Toujours laisser une seconde chance (feat Svetlana)  EmptyDim 15 Mai 2016 - 11:39

Svetlana était vraiment un sacré spécimen et elle n’avait aucune peur et un sacré toupet. C’était à se demander si elle n’avait pas plus de cojones que certains hommes car même si elle est en tort totalement cette dernière ne démord absolument pas et insiste encore plus en se donnant raison et c’est pour cela qu’alors que j’essayais de lui faire comprendre qu’en communauté si chacun en fait qu’à sa tête on s’en sort pas, la jeune femme me confirme que dans un premier temps elle a été payé pour cela et qu’elle n’est pas venue pour apporter de l’aide ou se faire des amis. Je passais ma main sur mon visage en soupira tant sa réaction est celle d’une petite peste pourri gâtée. Je ne connais pas son enfance et je ne veux pas la connaitre, mais une chose est sûre c’est qu’elle doit être différente de la mienne.

-Je vois, depuis toute petite on a dû te dire que tu étais la plus forte, la meilleure et que les autres devaient te servir de cobaye, mais ça ne marche pas comme ça


Même si je ne connaissais rien d’elle, je ne pouvais m’empêcher de lui jeter cette pique car elle agissait comme tel et c’est tout à fait regrettable. Mais ce qu’elle me dit par la suite était tout aussi aberrant en fait.

-Cela me concerne plus que tu ne le crois car pendant que tu fais mumuse, on se casse le cul pour que tout le monde ait de quoi pouvoir manger et avoir chaud, et d’autres sont en train de mettre les tentes en place pour que l’on puisse dormir. Alors peut être que pour toi je n’ai rien à dire, mais si totalement car jusqu’à preuve du contraire je pense que tu vas utiliser le feu pour manger mais aussi pour te réchauffer et enfin tu vas dormir dans ses tentes.

Je plissai les yeux tout en la regardant droit dans les yeux de manière non pas méchante mais simplement appuyé, mais ce n’est pas pour autant qu’elle se tut. Au contraire elle en remit une couche en étant en revanche moins agressive et méchante dans ses propos mais toujours avec cette manie de se donner raison et d’insister dans cette voie.

-J’aurais pu le faire c’est vrai. Mais si tout le monde fait comme toi on n’avance pas et à cette heure-ci on serait bien dans la merde.

Elle m’agaçait vraiment de plus en plus car elle était sûre à 100% de ses convictions qui pourtant sont mauvaises mais cela ne sert à rien je pense de continuer car elle ne risque pas de changer d’une manière d’agir pour nous alors qu’elle ne nous connait pas et qu’en plus comme elle le dit, elle ne veut pas nous connaitre. Que faisait-elle là en revanche ? Je ne sais pas car même si on me paye pour faire un voyage dont je sais que cela va être un supplice, je n’accepte en aucun cas

-J’ai jamais dit ça, j’ai dit que la nature n’aime pas les femmes superficielles c’est différent

Elle était l’archè type de la femme superficielle dans toute sa splendeur. Ne voulant rien faire, même en nature hostile toujours bien habillé pour se mettre en évidence. Bien entendu je mets aussi en évidence mon corps, mais de manière différente car il est caché sous mon t-shirt. Elle en revanche elle se montre, mais je pense que demain quand elle aura un tas de piqure sur elle, je pense qu’elle risque de le regretter, mais on ne peut pas tout avoir. Être belle et intelligente dans le même temps ce n’est pas donné à tout le monde

-Tu comprends quand je te parle ou tu as un problème ? Je t’ai dit que peut être les autres te regardaient mais que ce n’était pas mon cas. J’ai bien plus important à faire pour le moment que de te regarder je te rassure.

Je mentais un peu car c’est vrai que je l’ai regardé un peu, mais tout comme elle me regarde par moment, mais je ne l’ai pas regardé jusqu’à en baver et à ne regarder rien d’autre qu’elle non absolument pas. Dans la vie de tous les jours, je l’aurais approché à n’en pas douter puisque je n’aurais pas vu cet aspect de sa personnalité ou plutôt je n’y aurais pas fait attention ne vivant pas avec elle, mais là c’est différent. Je l’entendais d’ailleurs rire en se confortant dans l’idée que je la regardais, mais comme si quelqu’un là-haut voulait la punir, cette dernière tomba au sol dans un petit gémissement et fut bloqué entre deux rochers. Cela devait être douloureux et je pris un malin plaisir à lui faire comprendre que je la laissais là. Elle me répondit avec énormément d’animosité et me fit même un doigt d’honneur. Comme réponse je lui donnai un baiser sur ma main que je soufflai en sa direction avant de partir.

Est-ce que j’avais l’intention de la laisser pourrir sur place là ? Je ne sais pas car à vrai dire elle le méritait totalement, mais d’un côté cela était inhumain. Mais j’ai perdu ce côté humain lorsque mon père a abusé de moi donc il n’est pas impossible que je la laisse et il me suffirait de dire à Martin qu’elle a décidé de faire un tour avant de venir s’excuser ou autre. Ce ne serait pas une grosse perte pour la vie de camp et l’ambiance aussi.

Après m’être arrêté un peu plus loin, je me posais en réfléchissant, en la laissant réfléchir et certainement cracher son venin sur moi. J’avais une bouteille et je pris la décision de boire un coup car si je retourne vers elle, je devrai la porter puisqu’elle à la cheville au minimum foulée et donc elle ne peut pas poser le pied au sol sans ressentir une douleur vive. Je soufflai un bon coup avant de faire demi-tour et retourner sur mes pas alors que le soleil commençait à descendre et le vent à se lever. Alors que j’arrivais à sa hauteur, je pouvais voir ses yeux tout rouges signe qu’elle avait pleuré et qu’au fond cela l’avait touché.

-Je vais écarter les roches et tu auras juste à enlever délicatement ton pied pour ne pas te faire trop mal

J’écartais le plus possible les rochers afin de lui permettre de bouger sa jambe de là-dedans mais dans un premier temps cela n’avait aucun effet car ça reste des grosses roches puis quelques secondes plus tard, je pouvais entendre des petits crépitements signifiant que les roches bougeaient et elle s’empressa d’enlever sa jambe. Je jetai dans un premier temps un simple coup d’œil avant de me lever lui tourner le dos, mais je me ravisai et mis ma fierté de côté pour l’aider.

-Fais-moi voir ta cheville

Je regardai celle-ci de plus près et elle était bien gonflée donc pas de fracture mais au moins une foulure donc elle ne pouvait pas poursuivre cela. Heureusement, dans mon sac j’avais deux poches d’eau très froide que j’avais prise du lac afin de me les mettre sur la tête quand j’aurais trop chaud. Je les sortis pour les placer délicatement sur sa cheville de manière à bien l’entourer. A présent il fallait stabiliser tout ça pour pas qu’elle ne tombe et que la cheville ne bouge. J’ôtai immédiatement mon haut que je mis autour de sa cheville avant d’y faire un nœud

-Maintenant je vais devoir te porter jusqu’au campement

J'avais mis ma rancœur de côté et j'espère qu'elle allait faire de même
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Message(#)Toujours laisser une seconde chance (feat Svetlana)  EmptyLun 16 Mai 2016 - 17:02

« Je t'interdis de dire ça. Tu ne me connais pas. Tu ne sais rien de moi, ou de mon passé. » Siffla-t-elle, le regard noir et l'air mauvais. Elle était clairement à deux doigts de lui sauter à la gorge – un revirement de situation qu'elle n'avait pas vu arriver. Svetlana ne parlait jamais de son passé, et des troubles qui la tourmentait et la tourmenterait toujours. La Russe avait des secrets et des peurs qu'elle ne souhaitait ni mentionner, ni évoquer, et encore moins expliquer. Les battements de son cœur s'étaient rapprochés, signe physique qu'elle avait un mal fou à encaisser la situation. Elle inspira et expira profondément à plusieurs reprises, et fit le vide dans son esprit. Alejandro ne savait pas. Il ne pouvait pas savoir. Ce n'était que de la provoc', ni plus ni moins. Elle fut presque soulagée lorsqu'ils parlèrent à nouveau du rôle de chacun sur le camp. « Et tout le mérite te reviendra, wouhou ! Alejandro notre sauveur à tous et toutes. » Elle savait pertinemment qu'elle était injuste avec lui. Qu'elle était de mauvaise foi. Que oui, le travail des autres allait fortement contribuer à son petit confort et à son bien-être lors de ce week-end. « Ah ouais ? Parce que là, objectivement, tu ne trouves pas qu'on est dans la merde ? » Demanda-t-elle en roulant des yeux. Être obligés de rester ensemble et de parler, alors que chaque mot prononcé par l'autre était un supplice à entendre. Être obligés de faire la paix, alors qu'ils savaient si bien se disputer et s'envoyer des vacheries à la tête. Être obligés de se rabibocher, alors qu'un peu de tension animerait la vie sur le camp. « Je sais. Je poussais juste la réflexion plus loin. » Dit-elle en haussant les épaules. Elle préféra s'arrêter là ; toute cette conversation était vaine, et ne menait à rien. Ils ne s'entendaient pas, c'était un fait : inutile de forcer le destin. « Dommage que tu sois aussi borné : tu pourrais joindre l'utile à l'agréable. » Dit-elle, faisant évidemment référence au fait d’œuvrer pour le camp tout en la regardant du coin de l’œil. Une fois de plus, elle s'amusait de la situation et de l'agacement d'Alejandro. Elle avait l'habitude d'attirer les regards, et n'avait aucun mal à assumer ceci. Les mots qui la qualifiait dans la presse étaient nombreux, et ne laissaient guère de place au doute : belle, envoûtante, scandaleuse, érotique, fantasme, charmeuse, ... Elle avait tout entendu sur son compte.  Alors que Svetlana pensait que la situation ne pouvait pas être pire, sa cheville se bloqua entre deux rochers, et une nouvelle joute verbale éclata. Trop fière pour accepter l'idée qu'elle eut besoin d'aide, elle finit par rester seule, les yeux embués par la douleur et la détresse. « Ok. » Murmura-t-elle, alors qu'elle passait ses paumes sur son visage pour effacer les dernières traces de son malheur. Alejandro dut s'y reprendre à plusieurs fois pour écarter les rochers, avant qu'elle ne puisse finalement retirer son pied de son piège naturel. Elle se mordit la lèvre inférieure en posant son pied sur le rocher, et soupira de soulagement. « Vas-y doucement, s'il te plait. » Souffla-t-elle poliment en étendant sa jambe vers Alejandro. « Diagnostic, docteur ? » Demanda-t-elle, avec une certaine appréhension, alors qu'il prenait soin de maintenir sa cheville pour ne pas qu'elle bouge. « Je retire ce que j'ai dit tout à l'heure. Finalement, les hommes sont parfois utiles. » Souffla-t-elle à voix basse, lui offrant pour la première fois un petit sourire timide, mais sincère. « Tu crois qu'on a de quoi atténuer la douleur là-bas ? » Parce qu'il était certain qu'elle n'allait pas tenir tout un week-end comme ça. Et, naïve qu'elle était, elle n'avait pas pensé à prendre une trousse de secours.
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Message(#)Toujours laisser une seconde chance (feat Svetlana)  EmptyLun 16 Mai 2016 - 18:50

Il est vrai que j’étais peut être allé trop loin en évoquant son enfance puisque je ne la connaissais absolument pas mais je parle de ce que je vois et il est vrai qu’elle agit comme si elle avait été élevé avec une cuillère en or dans la bouche. Vu l’animosité qu’elle met dans sa réponse je comprends très rapidement que les apparences sont trompeuses et qu’elle s’est créée toute seule cette personnalité de princesse. Je ne lui réponds donc pas afin de ne pas envenimer les choses car je sais pertinemment que si elle vient à parler de mon enfance ça risque de vriller très rapidement. Elle semblait faire une crise de nerf par contre et elle avait du mal à se remettre de ses émotions et à se calmer. C’est dommage qu’elle soit si chiante et princesse car je pense que nous pourrions nous entendre puisque nous sommes en soit exactement les mêmes simplement avec le sexe opposé. Le calme commençait à revenir alors que nous parlions de l’implication sur le camp.

-Je n’ai pas la prétention de dire cela. Simplement je ne suis pas égoïste et je ne pense pas qu’à mon propre confort car je vais aussi profiter de ce que les autres sont en train de faire. Et c’est la moindre des choses que je peux faire en retour

Elle avait le don de me faire sortir de mes gonds et cela m’agaçait puisque comme nous sommes relativement similaires elle sait comment m’énerver bien qu’elle ne me connaisse pas du tout

-Oui on est dans la merde parce que l’on est ensemble mais je ne contrôle pas cela et ça passe pas, ça passe pas. Je ne vais pas te parler pour les beaux yeux de Martin c’est une certitude.


Cette situation en devenait agaçante et je ne pris même pas la peine de répondre alors qu’elle parlait de réflexion. J’aurais pu lui lâcher un tacle sévère et je sais qu’elle l’aurait fait elle personnellement mais j’ai bien d’autre chat à fouetter et puis cette discussion me prend la tête de toute manière alors autant clore le sujet.

-Pour te faire ce plaisir ? Non jamais. Et puis il y a d’autres femmes sur le camp donc j’ai de quoi faire


Bien entendu cela pouvait la vexer que je préfère regarder une autre femme qu’elle, mais c’était avec pur plaisir que je le faisais. Je voulais stopper cette conversation mais elle ébranlait toute mes convictions en répondant autre chose et en remettant une couche. Je m’apprêtai à partir mais je l’entendis gémir de douleur et je la vis par la suite au sol avec la cheville bloquée. Dans un premier temps il est vrai que je suis parti mais je me suis avisé et j’ai rebroussé chemin. Je n’étais pas médecin ou kiné ni rien en rapport avec la médecine mais il ne faut pas sortir de Saint Sir pour savoir quoi faire dans ces moments.

Je lui permis de sortir sa jambe en écartant les rochers. Je lui demandai de poser sa jambe sur le rocher pour que je regarde ce qu’il y a et cette dernière m’implora d’y aller doucement. J’étais surpris de l’entendre me dire « s’il te plait » donc d’être poli et douce elle qui était hostile depuis le début. Je jetai un coup d’œil avant de comprendre très rapidement qu’il n’y avait pas de cassure.

-Dans ta malchance tu as une chance finalement. Tu as une foulure mais rien de plus.


Je lui bande le pied délicatement pour stabiliser sa cheville et cette dernière s’excuse à demi mot en m’avouant que finalement les hommes ou du moins certains servent à quelque chose par moment. Elle était douce comme un agneau et cela me surprenant puisque je la découvrais sous un nouveau jour. De plus elle me fit un petit sourire mais derrière ce dernier il n’y avait pas d’ironie ou autre. Non uniquement de la sincérité et ça se voyait

-Oui ça peut m’arriver parfois d’être utile. Même en territoire hostile


Je faisais allusion à son comportement bien entendu, mais elle continuait sur cette voie là et dans cette nouvelle approche alors je n’avais aucune raison de rester agressif avec elle

-Je suppose que Martin a une trousse de secours oui. J’espère juste que le bandage va tenir jusqu’au bout.

Elle était toujours à moitié assise et couché, que je la pris dans mes bras pour l’amener jusqu’au camp. Je regardais ma route et par moment je baissais les yeux vers elle pour voir si elle allait toujours bien, si elle ne perdait pas conscience ou autre.

-N’en profite pas trop pour me toucher les pectoraux ou me mater discrètement

Pour la première fois je rigolais de bon cœur avec elle et je lui souriais. Quelques minutes plus tard nous sommes de retour sur le camp, et je rentre dans une des tentes ou je dépose Svetlana doucement afin de ne pas lui faire mal

-Attends-moi là je reviens

Je pars chercher la trousse de secours de Martin et j’en profite pour prendre  un petit oreiller que j’avais pris dans mon sac pour pouvoir dormir puisqu’il était petit et pas encombrant. Je reviens quelques minutes plus tard avec tout ce qui est nécessaire je ferme la moustiquaire mais laisse ouvert « l’entrée » puis je m’occupe de la jeune russe. Je place dans un premier temps l’oreiller sous son pied puis je sors une bombe de froid et du strap. Je défais le nœud de mon t-shirt, enlève les poches d’eau devenu tiède, et je mets du nouveau mon haut sur sa cheville avant de lui mettre de la bombe. Je laisse le tissu de mon t-shirt sur la zone en question afin de ne pas la bruler. J’en mets une bonne dose avant d’enrouler sa cheville de strap puis d'un bandage

-Je vais te laisser te reposer tranquillement maintenant


Je m’apprête à sortir qu’une lourde averse s’abat sur le camp ainsi qu’un tonnerre d’éclair. J’ouvre alors la moustiquaire afin de fermer la tente et je ferme par la suite la moustiquaire de nouveau. Je me retourne vers la brune en faisant une petite moue

-Tu vas devoir me supporter un peu plus longtemps malheureusement pour toi …


Je m’installe au bout de la tente en position assise et j’attends bêtement que l’orage passe pour pouvoir partir mais ce dernier semble bien être parti pour durer un bon moment alors je soupire tout en passant mon haut sur mon corps et mon visage afin d’enlever toute trace de transpiration cr ça fatigue de porter quelqu’un sur une longue distance
repère staff pour le comptage des points de la semaine - merci de ne surtout pas retirer
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Message(#)Toujours laisser une seconde chance (feat Svetlana)  EmptyMer 18 Mai 2016 - 19:10

Leur petite joute verbale portait enfin ses fruits : elle avait réussi à le faire sortir de ses gonds. Malheureusement pour elle, Svetlana n'avait pas prévu que le hasard et l'intuition d'Alejandro s'associeraient contre elle : en parlant de son enfance, il avait mis le doigt sur la pire partie de sa vie. Est-ce qu'elle avait des choses à cacher ? Non. Simplement, elle ne voulait pas volontairement remuer le couteau dans la plaie. Par chance, Alejandro ne poursuivit pas sur sa lancée, et ils préférèrent en revenir aux histoires liées au camp. « Tu sais quoi ? Le mieux, c'est qu'on arrête de parler de ça. » Dit-elle avec une certaine autorité. Svetlana aurait pu argumenter, mais le simple fait de mentionner son enfance lui laissait un nœud au ventre qu'elle n'avait pas envie de tordre davantage. Elle prit néanmoins le temps de se retourner, pour vérifier que personne ne la suivait ou ne l'épiait ; il ne lui fallait pas grand chose pour réveiller sa paranoïa. « De toute façon, nous ne tomberons sans doute jamais d'accord. Autant nous épargner toutes ces conneries. » Déclara-t-elle, poursuivant son chemin. Leurs pas les éloignaient toujours un peu plus du camp, mais leur entente ne s'améliorait pas pour autant. « Laisse tomber Martin. C'est un gros con. » Siffla-t-elle en roulant des yeux. Avant leur départ pour la Nouvelle Zélande, Svetlana avait déjà du mal à supporter son nouveau boss. Aujourd'hui ? C'était nettement pire. Et une petite voix lui soufflait que ça n'irait pas en s'arrangeant : entre eux, la guerre froide risquait fortement de glisser lentement mais surement en conflit armé. Son attitude de petit chef ne lui plaisait guère, et lui ne supportait pas ses airs de princesse. Mais la Russe était tenace, et faire l'effrontée ne lui posait aucun problème. Ni avec Martin, ni avec Alejandro. « Si tu préfères te contenter du bas de gamme, c'est ton choix. » Dit-elle en haussant les épaules, aucunement touchée par les propos du sportif. Elle venait purement et simplement de se placer physiquement au-dessus des autres filles qui étaient parties avec eux, juste pour provoquer encore un peu son interlocuteur.

Et le karma avait visiblement décidé de lui faire payer son mauvais comportement, et ses commentaires désobligeants. Le pied coincé entre deux roches dont elle ne pouvait s'extirper, elle dut s'en remettre à la seule et unique personne qui se trouvait dans les parages : Alejandro. Par chance, celui-ci avait l'air de savoir ce qu'il faisait. Il fit preuve d'attention et de délicatesse, et la rassura quant à sa blessure. « Tu parles. Si j'avais été mal en point, Martin aurait été obligé d'utiliser le téléphone de secours. On serait venu me chercher, et cette escapade à la con aurait pris fin pour moi. » Soupira-t-elle. Et voilà : elle était presque à deux doigts de le supplier d'achever le travail, pour lui éviter de devoir se mêler à nouveau aux autres. Elle qui rêvait d'un bon massage pour la détendre ! « Surtout en territoire hostile. » Rectifia-t-elle en souriant légèrement, alors qu'elle regardait avec attention Alejandro essayer de stabiliser au mieux sa cheville. Elle savait que l'installation était précaire, mais elle espérait qu'elle serait suffisante jusqu'à ce qu'ils reviennent au campement. « Si on doit compter sur Martin, je vais crever. C'est sur. Je suis en train de vivre mes dernières heures. » Et elle exagérait à peine : l'animosité entre le boss et l'employée était tellement forte qu'elle en devenait presque palpable. « Rêve pas trop. » Dit-elle en souriant, amusée, après avoir passé un bras autour de ses épaules pour lui faciliter la tâche. « Tu ne m'intéresses pas. » En tout cas, pas en ce moment. Là, elle avait d'autres chats à fouetter, et n'avait pas la tête à batifoler. Sa cheville commençait à la faire sévèrement souffrir, et ça n'allait sans doute pas aller en s'arrangeant. Le retour sur le camp se fit plus vite que prévu, et Alejandro la déposa gentiment dans sa tente, dont elle lui avait indiqué l'emplacement. « Je ne risque pas de fuir en courant. » Fit-elle remarquer, alors qu'il lui demandait de l'attendre. Elle en profita pour s'installer plus confortablement ; pour elle, la soirée était finie. Sa cheville était finalement une bonne excuse pour ne pas avoir à se mêler aux autres. Elle laissa Alejandro s'occuper de tout, et le remercia poliment avant qu'il ne sorte. « Merci. Pour ce que tu as fait. » Elle le regarda s'éloigner, puis fronça les sourcils en le voyant revenir. « La pluie ? Tu n'as pas trouvé meilleure excuse pour rester avec moi ? » Plaisanta-t-elle. Mais son air enjoué disparut dès qu'elle entendit l'orage gronder. Elle détestait ça, pour des raisons qu'elle n'avait pas particulièrement envie d'évoquer. « Il y a de l'orage ? C'est ça ? C'est un orage ? » Demanda-t-elle avec empressement.
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Message(#)Toujours laisser une seconde chance (feat Svetlana)  EmptyJeu 19 Mai 2016 - 6:17

Ce petit combat entre elle et moi semblait bien parti pour continuer si personne ne décide de capituler. Ayant raison dans mes propos, c’est clair que je ne vais pas me taire tant qu’elle ne le fera pas car je ne souhaite pas lui donner cette satisfaction et qu’elle pense avoir raison au final. Après avoir parlé d’un sujet qui semble sensible pour elle, cette dernière baisse doucement les armes et demande à ce que l’on arrête de parler tout simplement. Dit plus gentiment ça aurait été plus acceptable, mais elle avait raison tout de même à vrai dire et on ne s’entendra jamais elle et moi c’est une certitude alors pourquoi continuer ? Elle reste dans son optique de supériorité aux autres et bien qu’il en soit ainsi pour elle, je vais arrêter de me pourrir la tête pour une personne qui n’en vaut pas la peine.

Elle appuya ses propos en poursuivant sur justement ce que j’étais en train de penser et donc sur le fait que jamais nous ne tomberons d’accord donc autant économiser notre salive pour autre chose et je ne disais rien mais j’étais totalement d’accord avec elle. Finalement elle est peut être pas aussi bête que je pouvais me l’imaginer en réalité. D’ailleurs à l’entendre parler, je me demande si elle a beaucoup d’amis dans la vie de tous les jours car elle ne veut pas parler aux personnes du camps pour pas se mélanger, nous sommes en perpétuel conflit elle et moi, et d’après ces dires, Martin est un con donc je ne suis pas devin mais ça me semble clair.

-Avec toi tout le monde est con ou inintéressant c’est fou ça. Tu penses pas que c’est plutôt toi le problème ?


Je ne voulais pas être méchant mais là j’étais obligé de le lui dire car bien que je ne connaisse pas Martin, je ne pouvais que voir ce qu’il se déroulait devant mes yeux : Svetlana ne supporte personne si ce n’est sa petite personne. Bien entendu j’avais dit que je ne voulais plus parler, et jusque là j’avais plutôt bien tenu le choc, mais s’en était vraiment trop et puis elle est incroyable car elle veut que l’on arrête de parler mais elle continue. Je vais finir par croire qu’elle m’aime bien.

-Les chevilles ça va ? Et puis tu n’as pas dit que tu voulais plus parler ? Tu m’aimes plus que tu ne l’admets en fait

Moi aussi je pouvais faire le mec mortel quand je le voulais donc qu’elle ne vienne pas jouer sur ce domaine car nous sommes deux. C’est juste que nous sommes trop similaire pour s’entendre car une certaine jalousie s’installe, celle de ne plus être le seul et de son côté elle a beau le nier, c’est le cas aussi et au fond elle le sait pertinemment. En revanche lorsque le karma la rattrape et lui fait payer pour son comportement, je ne sais pas ce qu’il me prend puisque je vais l’aider. Habituellement je suis très rancunier mais là je viens tout de même vers elle pour la soigner d’autant que son diagnostic vital n’est pas en jeu donc j’aurais très bien pus partir comme je le voulais. A croire que le karma nous a rattrapé tous les deux et me force à rester en sa compagnie jusqu’au bout

Je ne pouvais m’empêcher de rire à son commentaire par rapport au supplice qu’elle avait de vivre en communauté et bien que tout à l’heure ça aurait été mal venu et mal pris, cette fois ci je trouve que cela est drôle car dans sa voix on peut entendre à quel point elle souffre. De plus elle s’adoucissait minute après minute et elle me souriait de plus en plus

-Je rêve ou je viens de te voir sourire là ? Mais … mais c’est incroyable


Je me mis à rire bien entendu à mon commentaire et d’autant plus au sien par la suite à propos de Martin. Vraiment elle ne l’aimait pas du tout ou alors elle l’aimait justement mais ne veut pas se l’avouer. Je ne sais pas et ça me regarde pas.

-Ce serait dommage de te perdre alors qu’on commence seulement à bien s’entendre


Après l’avoir porté, je lui souris tout en lui demandant de ne pas trop me relooké ou me touché afin de détendre un peu plus l’ambiance et ceci marche bien puisqu’elle rigole et me demande de ne pas trop rêver non plus avant de passer son bras autour de ma nuque et de me confirmer que je ne lui plais pas

-Tu sais ça commence toujours par une main derrière le cou et ça fini mal, mais je te rassure tu ne me plais pas plus


Je me mis à lui sourire tout en continuant mon petit bonhomme de chemin. Quelques minutes plus tard je vis le campement et je soupira de joie car ce n’est pas le tout mais elle est pas toute légère la grande russe. Elle n’est pas lourde non plus, mais porter une personne très longtemps ça fatigue. Je la dépose pour aller chercher la trousse de secours ensuite et je ne peux m’empêcher de rire à son commentaire. Je revins afin de m’occuper d’elle ou plutôt de sa cheville, et avant que je ne parte cette dernière me remercia pour la première fois de la journée. Il y avait un peu de progrès mais ce n’est pas pour autant que j’allais rester avec elle, donc c’est tout naturellement que je sortis avec le sourire aux lèvres mais la pluie vint gâcher ce plaisir et je n’eus d’autre solution que de retourner d’où je venais.

-Je pense t’avoir suffisamment vu aujourd’hui donc ne prend pas tes désirs pour des réalités.


L’ambiance qui régnait était réellement agréable mais cette dernière perdit rapidement son sourire et son air taquin lorsque l’orage tonna et je la vis se décomposer tout simplement et je pouvais aussi entendre dans sa voix un brin de panique

-Bah alors, la petite princesse a peur de l’orage ? Tu as pas une meilleure excuse pour te rapprocher de moi ?

A mon tour je me mis à rire car d’un côté ça me faisait rire et ça pouvait aussi la calmer un peu. D’ailleurs je me remis bien en place et je me coucha sur le dos en regardant le plafond de la tente tout en étant à côté de la grande blessée qui clairement n’était pas à l’aise et se rapprochait considérablement. Je leva alors mon buste pour la regarder avec un sourire sur les lèvres pendant que je la dévorai des yeux

-Tu es en manque d’affection ou quoi ? Parce que bon, je croyais que je ne te plaisais pas mais tu es pas mal proche là non ?

Je me mordis la lèvre inférieure avant de lui faire un clin d’œil et de me recoucher de nouveau en fermant les yeux afin de me reposer un petit peu et d'avoir autre chose dans mon champ de vision que Svetlana. Une petite sieste n’était pas malvenu
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Message(#)Toujours laisser une seconde chance (feat Svetlana)  EmptySam 21 Mai 2016 - 18:08

« Si penser que je suis le problème te rassure ou te fait plaisir, je ne vais pas te contredire. » Déclara-t-elle en haussant les épaules – comme quoi, elle pouvait se montrer facile à vivre quand elle le voulait. La réaction d'Alejandro ne la surprenait pas : il était sans doute bien trop étroit d'esprit pour comprendre ce qu'elle pouvait ressentir. Et pas suffisamment renseigné, aussi : il ne pouvait évidemment pas savoir que c'était son boss. Que leurs relations, que ce soit dans le travail ou à l'extérieur, n'étaient pas au beau fixe. Qu'il y avait entre eux une incompatibilité d'humeur assez flagrante, et qu'aucun sujet ne semblait pouvoir les réconcilier ou les rapprocher. Tout comme avec Alejandro ; ils avaient d'ailleurs décidé, d'un commun accord, qu'il serait mieux pour eux d'éviter de parler. Ils n'étaient de toute façon pas en mesure de trouver un terrain d'entente, alors autant ne pas perdre leur temps inutilement. « Tu me réponds bien. Dois-je y interpréter un quelconque signe ? » Répliqua-t-elle du tac-o-tac. S'aventurer sur ce terrain glissant ne lui faisait pas peur ; la Russe avait du caractère et du répondant. Beaucoup la pensait froide et effrontée, et d'une certaine façon, elle l'était ; dissimulée derrière cette carapace difficile à outrepasser, elle se persuadait qu'elle était inatteignable et que rien ni personne ne pourrait la blesser. Enfin... Jusqu'au jour où, sans doute.

Le destin lui donna tort assez rapidement ; sa cheville bloquée entre deux roches lui rappela bien vite qu'elle était seule, et en milieu hostile qui plus est. Ici, au milieu de nulle part, sa carapace ne lui servait à rien : la nature ne s'embarrassait à faire de différenciations. Elle piégeait les plus étourdis, les moins habitués. Svetlana n'avait donc pas mis longtemps avant d'être engloutie, et dépassée par les événements. Par chance, Alejandro consentit à se montrer un peu plus ouvert d'esprit : il revint sur ses pas, pour l'aider à se tirer de cette mauvaise posture. « Tu vois, tout est possible. » Fit-elle remarquer. « La nature doit commencer à me taper sur le système. » Poursuivit-elle, alors qu'Alejandro faisait son possible pour dégager sa cheville. Ils finirent par y parvenir, et durent se rendre à l'évidence : Svetlana était incapable de marcher. Le chemin était trop rocailleux, trop escarpé, trop incertain : elle risquait de faire plus de dégâts qu'autre chose. L'instant d'après, elle était portée à bout de bras par Alejandro, et il se mit en direction du campement. Elle eut un petit rire en entendant sa remarque concernant son bras qui était passé autour de son cou, et se paya même le luxe de lui mettre une petite claque derrière la tête. « T'es trop stupide. » Commenta-t-elle, alors qu'ils se rapprochaient du camp. « Et arrête de te justifier sans cesse : je vais finir par croire que tu veux me cacher quelque chose. » Comme une attirance pour elle, par exemple. Lorsqu'ils arrivèrent, tous les occupants étaient déjà rentrés dans leur tente – quelques gouttes de pluie tombaient déjà, et ne laissaient rien présager de bon. Svetlana préféra éviter de penser au pire, et attendit patiemment qu'Alejandro revienne pour la soigner, comme il avait promis de le faire. Il ne tarda d'ailleurs pas ; et au moment où elle pensait qu'il allait regagner son habitacle, la pluie commença à marteler le sol de leur campement. Le tonnerre gronda, une fois, puis une deuxième. Il se rapprochait de plus en plus, et réveillait les peurs de la Russe. Incapable de penser à autre chose, et encore plus incapable de se détendre, elle ne savait plus comment réagir pour faire bonne figure. « Arrête, ce n'est pas drôle. » Murmura-t-elle du bout des lèvres, alors qu'elle se mordait violent la lèvre. L'orage lui rappelait de mauvais souvenirs, qu'elle aurait voulu chasser de son esprit. L'orage était synonyme pour elle de fuite, d'angoisse, d'incertitude. Elle détestait le bruit, d'abord menaçant, puis soudainement sec. Elle détestait la soudaine lumière, aveuglante, inquiétante. Elle se coucha, et se concentra sur sa respiration : surtout, ne pas paniquer. Elle laissa échapper un petit rire, mais un énième grondement la fit taire. « Parle-moi. De tout et de rien. Fais-moi penser à autre chose, s'il te plait. » Plus qu'une demande, c'était presque une supplication. Elle avait besoin de penser à autre chose.
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Message(#)Toujours laisser une seconde chance (feat Svetlana)  EmptySam 21 Mai 2016 - 20:14

Depuis le début de notre petite escapade à deux demandé par Martin, nous étions en plein duel afin de savoir qui va lâcher le premier mais une chose est sûre c’est que c’est un discours de sourd et ça ne vaut pas la peine de continuer de parler avec elle. Pour faire quoi ? User mes forces ? Ce n’est pas nécessaire puisque j’en aurais besoin pour bien d’autres tâches. Le fait que je ne lui réponde pas ne veut pas dire que je capitule ou quoi que ce soit, mais on m’a toujours appris que le mépris est la pire des réponses donc je mets cela en œuvre car j’en ai marre de l’entendre parler et plus je vais lui répondre, plus elle va continuer à faire sa grande et à parler pour rien dire. Je regrette de ne pas avoir pris mes écouteurs ainsi que mon téléphone portable sur moi car au moins j’aurais pu écouter de la musique et ça aurait été largement mieux que ce que je suis en train de vivre en ce moment. Entendre sa voix était vraiment un supplice et ce d’autant plus vu l’intonation qu’elle prenait. Cela me faisait sortir de mes gonds et elle y prenait un malin plaisir. Seulement pour une fois je vais subir et ne rien dire comme au bon vieux temps … Quand elle me demanda si le fait que je lui réponde par moment voulait dire quelque chose, je ne pouvais pas m’empêcher de soupirer et rire. Elle avait un certain physique peut être mais ça s’arrête à ça donc qu’elle ne prenne pas trop la grosse tête et ce n’est absolument pas mon genre de femme bien qu’au final je n’en n’ai pas.

En revanche peu de temps après cette réflexion très ironique, cette dernière tomba à terre en se tordant de douleur puisque sa cheville était bloquée. Au lieu de dire des grosses conneries pour se faire gonfler, elle devrait plutôt regarder devant elle et faire attention à ce qu’elle fait. Mais bien que dans un premier temps afin de lui faire regretter son comportement je m’éclipsa, je ne tarda pas non plus à revenir sur mes pieds car je n’allais pas la laisser ici tout aussi chiante qu’elle pouvait être. Je la vis sourire et lui fit la réflexion puisqu’elle avait tiré la gueule depuis le début et je me mis à rire lorsqu’elle me dit que tout était possible, mais que c’est surement la nature qui lui tape sur le système ce qui me fit rire d’autant plus

-Oui je ne vois pas d’autres options que celle-ci … quoique peut être que je t’adoucis


Je lui souris tout en faisant un clin d’œil avant de la prendre dans mes bras pour la ramener sur le campement au niveau du lac puisque celle-ci était à présent incapable de marcher. Cette petite balade qui depuis le début était un match à mort entre elle et moi, commence à prendre des tournures de film romantique et je me permet de la taquiner en lui demandant de ne pas trop profiter de moi alors que je me démène pour la ramener saine et sauve. Elle rigole avant de me mettre une petite claque derrière la tête en me disant quelques mots doux à sa façon puis elle se remit à partir sur son délire d’attirance et autre ce qui me fit rire de nouveau

-Tu crois dur comme fer à ce que tu avances c’est fou. Penses bien ce que tu veux ça m’importe peu, mais je dirais plutôt que c’est toi qui aimerait savoir ce que je pense et ressent pour je ne sais quelle raison, bien qu’au fond j’ai ma petite idée


C’est vrai qu’elle agissait un peu comme la fille qui veut faire genre qu’elle s’attache à rien ni personne mais ce que je pouvais ressentir comme émotion en ce qui la concerne l’intéresse énormément comme si elle voulait savoir si elle est mon crush pour pouvoir à son tour se lancer … c’est bizarre, mais je me contente de lui sourire avant d’arriver sur le camp et de la soigner plus précisément et avec le matériel adéquat. Une fois ceci fini alors que je sors une pluie battante fait son apparition et je fais vite demi tour. De nouveau Svetlana me chambre puisque je reviens vers elle mais lorsque le tonnerre gronde, elle perd son sourire et finalement elle est comme tout le monde et est vulnérable à certains points. Je me moque gentiment d’elle et cette dernière murmure que ce n’est pas drôle. J’avais le sourire aux lèvres et je ne lui répondais pas puisqu’elle cherchait à se calmer en se concentrant sur sa respiration avant de me demander ou plutôt supplier de lui raconter des choses et de l’occuper

-Finalement tu as énormément besoin de moi, et tu sais pour que je te parle de moi, il suffit de me le demander ça ira plus vite


Je souris de nouveau alors que je regardais le plafond de la tente et je me mis même à rire légèrement afin d’un côté la détendre et la faire rire elle aussi afin qu’elle puisse ne plus penser à l’orage qui semble être l’un de ses démons

-Que veux tu savoir ? Tout ? … en fait je n’aime pas vraiment parler de moi parce que je vois pas trop quoi dire si ce n’est que je suis coach sportif et que je vis à Brisbane depuis une dizaine d’année

En soit il y a tellement à dire mais je ne peux pas en parler. Toute cette période précédent mon arrivée à Brisbane n’est pas une chose que je raconte par honte dans un premier temps et car je n’aime pas me faire plaindre. Si je ne peux pas lui parler de moi pour la distraire, il faudra bien que je trouve quelque chose car je ne vais pas non plus la laisser mourir de trouille … quoique elle risque de se rapprocher dangereusement de moins si elle a les miquettes, d’autant plus que nous sommes déjà en garde rapprochée et même très rapprochée

-Toi parle moi. En me parlant tu ne seras plus concentrée sur ce qui se passe dehors

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Message(#)Toujours laisser une seconde chance (feat Svetlana)  EmptyDim 22 Mai 2016 - 18:14


« Ecoute, je t'expliquerai bien pourquoi j'y crois dur comme fer, mais ça risquerait de prendre un peu de temps. » Et pour cause : si elle devait lui faire toute la liste des hommes qu'elle avait voulu et fini par avoir, ils y passeraient une bonne partie de la nuit. Svetlana n'était pas du genre à être impressionnée par la concurrence, ni à être jalouse : pourquoi s'embarrasser quand l'engagement ne dure qu'une nuit ? Seul l'instant présent comptait. La consommation immédiate, sans penser au lendemain, sans parler de projet. Elle était trop libre et trop indépendante pour se lier à quelqu'un d'une quelconque manière – en tout cas, c'était ce dont elle était parvenue à se persuader. Puisque sa vie sentimentale n'était qu'un champs de ruines, mieux valait ne pas s'attarder inutilement. « Et sois sûre d'une chose : si je te voulais, je pourrais t'avoir. Facilement. » Bon, d'accord, elle était peut-être un peu présomptueuse pour le « facilement ». Mais les mecs dans le genre d'Alejandro, elle en avait côtoyé à la pelle, lorsqu'elle exerçait encore en tant que mannequin. Ils étaient tous les mêmes, à se croire irrésistible, à se penser capable de résister à toute tentation, et à céder dès que la proximité devenait un peu trop entêtante. Elle se détourna de lui, regardant en direction du camp. Tout le monde était rentré dans son habitacle – pas surprenant, vu la noirceur du ciel. Une pluie fine commençait déjà à tomber, laissant pressentir le déluge. Alejandro se dépêcha de venir la retrouver pour la soigner au mieux, mais elle savait déjà qu'elle ne ferait pas l'économie d'une visite chez le médecin une fois de retour à Brisbane. Elle espérait juste qu'en attendant, les choses n'empireraient pas, ou ne la ferait pas trop souffrir. Mais la douleur qu'elle ressentait à la cheville fut vite oubliée, au fur et à mesure que le tonnerre grondait au-dessus d'elle. Elle ne parvenait plus à masquer son inquiétude, son angoisse face à cet élément naturel qu'elle détestait. « Crois-moi, je crève d'envie de m'enfuir en courant. Mais mon problème de cheville m'oblige à rester là, malheureusement. » Fuir, comme elle l'avait fait autrefois. Loin. Sans se retourner, sans se poser de question. Loin du tumulte, de l'incertitude, de la prison dorée dans laquelle elle avait été élevée. « D'accord. Et tu viens d'où ? » Demanda-t-elle, contente que voir qu'Alejandro faisait quelques efforts pour lui faire oublier l'orage qui tonnait dehors. « Tu as toujours été coach sportif, ou tu as fait quelque chose avant ? » Il ne savait pas quoi dire sur lui ? Très bien : elle allait le questionner. Elle pouvait faire preuve de beaucoup d'imagination, quand il s'agissait d'en apprendre davantage sur quelqu'un. « Tu as de la famille qui vit à Brisbane ? D'ailleurs, pourquoi tu as décidé de t'installer en Australie ? » Elle se tourna légèrement vers lui, pour l'observer. C'était plus convenable, pour une conversation. « Tu veux que je te dise quoi ? » Demanda-t-elle en haussant les épaules. Svetlana n'était pas habituée à parler d'elle – contrairement à ce que l'on pouvait penser. Elle avait créé un discours parfaitement policé, sans fausse note, qu'elle servait volontiers aux journalistes et autres fans qui souhaitaient en savoir plus sur son compte. « Je suis Russe. J'ai vécu aux Etats-Unis avant de déménager ici, sur un coup de tête. Et je suis mannequin. » Voilà à quoi pouvait être résumée la vie de Svetlana. Le reste n'était pas forcément intéressant. Et surtout, le reste ne regardait personne d'autre qu'elle. Chacun vivait avec ses propres démons.
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Message(#)Toujours laisser une seconde chance (feat Svetlana)  EmptyDim 22 Mai 2016 - 19:57

Même si l’animosité entre nous disparaissait petit à petit pour faire part à quelque chose de plus doux sans non plus être amical, cette dernière ne changeait pas plus de comportement lorsqu’il s’agissait de son physique et d’elle dans son ensemble. Elle se pensait indomptable et capable de faire ce qu’elle veut de qui elle veut et bien c’est très bien pour elle. Pour ma part malgré le fait que j’ai un tas de conquête, je ne peux m’empêcher de garder cela pour moi car je ne vois pas l’intérêt de parler à tout le monde de mon tableau de chasse. Malgré que nous soyons relativement proche sur certains domaines, la grande gueule à ce point là ne faisait pas partie de ma personnalité. J’ai une grande gueule mais je m’en sers pas pour me vanter de mes exploits sexuels ou autres conquêtes. Pour cela je ne m’occupe pas vraiment d’elle et la chose que je lui donne est un large soupire. D’autant plus lorsqu’elle me lance qu’elle m’aurait déjà dans ses filets si elle le voulait. Je me mis à lever les yeux au ciel à l’écoute de ces quelques mots qui étaient tout de même incroyable. Si elle pouvait savoir le nombre de fille de son genre que j’ai refoulé ou que je n’ai pas calculé parce qu’elle faisait la belle, elle serait surprise et je pense qu’elle arrêterait immédiatement, mais bon laissons là dans sa petite bulle et c’est mieux ainsi sinon on risque de repartir sur un raisonnement sans queue ni tête

-Penses bien ce que tu veux Svetlana, je ne peux pas te dire mieux


Facilement avait elle dit. Ce mot me faisait rire intérieurement car en soit je ne suis pas très facile comme mec bien que je coucher beaucoup mais c’est une autre histoire ça. Heureusement pour moi nous arrivons sur le camp et je peux lui faire les premiers soins avant de partir mais de faire face à cet orage ravageur. Retourner dans la tente était la meilleure option bien qu’elle contienne Svetlana l’imbus de sa personne … J’y retourne tout de même mais elle a changé et parait plus calme. Enfin c’est ce que je pensais lorsqu’entre deux éclairs elle me dit qu’elle aimerait partir loin pour ne pas avoir à faire ça et m’avoir dans sa tente mais sa cheville l’en empêchait. Je me mis à souffler de nouveau avant de croiser mes bras et de la regarder sans être agressif

-Pourquoi tu fais un pas en avant et deux en arrière ? C’est dommage vraiment …


Effectivement c’est dommage car quand je pensais que tout allait bien se passer et bien non elle ne peut s’empêcher de faire la femme mortelle et qui n’a besoin de rien ni personne. Ce n’est pas blessant puisque je m’en fiche, mais c’est dommage car sachant que l’on doit rester ensemble pendant l’intégralité de l’orage, la bonne ambiance serait bienvenue et c’est pour ça que je décide de jouer carte sur table.

-Parce que si tu n’as besoin de personne ou que tu veux pas que je sois là, dis le. Je m’en fou de sortir. De toute manière je suis déjà trempé alors un peu plus ou un peu moins ça change rien.


Forcément elle allait devoir baisser sa garde ainsi que sa carapace si elle voulait que je reste avec elle et ainsi pouvoir compter sur quelqu’un pour lui faire passer l’orage. J’attends sa réponse et si elle garde la même attitude, je partirai car je ne suis pas ici pour cela et il y a d’autres personnes sur le camp qui méritent d’être connu. D’ailleurs pour le moment elle veut que je l’occupe.

-Je viens d’Espagne … de Séville plus particulièrement. J’ai fait mes études avant mais sinon oui dans le monde professionnel j’ai toujours été coach sportif, j’adore ça


Seulement le fait de lui demander de me poser les questions sur ce qu’elle veut savoir signifie risquer le fait de parler de ma famille et c’est ce qu’elle fait ensuite. Elle emploi le mot magique et je ne peux m’empêcher de plisser des yeux et serrer les dents comme si mon corps et mon esprit rejetaient ce mot. A vrai dire ils le rejettent vraiment car je n’ai pas de famille réellement

-Non je suis venu seul et c’est mieux ainsi. En Espagne je savais que je n’avais pas de perspective d’avenir avec le fort taux de chômage donc j’ai déserté.


Elle me regardait et je ne fuyais pas son regard afin de ne pas laisser paraitre certains signe qui pourraient me trahir. En revanche pour ce que je lui ai dit bien entendu qu’il y a une part de vérité, mais si jamais j’aurais eu une enfance et adolescence normale, peut être ça se serait passé différemment mais après c’est chacun sa merde et son malheur. Puis fort heureusement ce fut à son tour de parler d’elle et elle ne savait pas trop quoi dire. Elle haussait les épaules et elle me donna un petit truc préparé tout cuit

-Svetlana, je ne suis pas comme les autres je t’ai dit … je ne doute pas de ta parole, mais tu peux m’en dire plus que ça. Je sais que c’est ce que tu dois dire aux autres mais on est qu’entre nous alors c’est bon je t’en prie lâche toi et parle de toi. Je peux paraitre assez con comme ça, mais je suis sûr qu’il y a un tas de chose intéressant sur toi mais que tu ne veux pas me dire. Je ne sais pas moi, qu’est ce qui te rend heureuse ? Est ce que tu es une grande buveuse de vodka … non ça je rigole mais tu vois c’est ce genre de chose que je veux savoir, pas l’emballage …


Je la regarde gentiment en hochant de la tête et en lui prenant la main et en la lui serrant tout en entrelaçant nos doigts. Je peux être gentil par moment et là je l’étais bien que je ne sois pas sûr qu’elle le mérite mais bon je suis ainsi

repère staff pour le comptage des points de la semaine - merci de ne surtout pas retirer
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