| Toujours laisser une seconde chance (feat Svetlana) |
| | (#)Jeu 26 Mai 2016 - 23:55 | |
| « Pourquoi tu dis ça ? » Demanda-t-elle, les sourcils légèrement froncés. Elle ne comprenait pas où il voulait en venir. Un pas en avant et deux en arrière ? Oui, depuis quelques années, ça définissait bien le comportement de Svetlana. Mais ce soir, elle ne l'avait pas fait. Ou, tout du moins, pas intentionnellement. « Tu ne me déranges pas. » Assura-t-elle en haussant les épaules. D'ailleurs, le rejeter aurait été de mauvaise augure : il s'était montré agréable et attentif, depuis que son problème de cheville avait fait surface. Il avait pris soin d'elle, occultant toutes les vacheries qu'ils avaient pu précédemment se balancer aux visages. Ils avaient trouvé un semblant d'accord, un semblant de terrain d'entente ; par conséquent, elle ne risquait pas de tout envoyer balader sans y réfléchir à deux fois. Se battre constamment, contre le monde entier, n'était pas chose aisée. À vrai dire, c'était même épuisant. Elle s'autorisait donc à baisser la garde, de temps en temps. « Pourquoi tu prends la mouche comme ça ? Je n'ai rien dit. » Murmura-t-elle, interloquée. Elle ne comprenait vraiment rien à ce soudain revirement de situation. La minute d'avant, tout se passait bien. Maintenant ? Ils en étaient presque revenus à une certaine forme d'animosité. « Tu as besoin que je te donne l'autorisation de rester, c'est ça ? » Elle était incrédule, et ne savait pas franchement sur quel pied danser. Elle ne comprenait pas où Alejandro voulait en venir. Elle se redressa légèrement, prête à en découdre une bonne fois pour toute.
Mais une fois n'est pas coutume, leur relation se fit à nouveau plus cordiale. Plus douce, moins piquante : tous deux apprenaient à se découvrir, dans le calme, et en attendant que passe l'orage. « Tu as beaucoup de travail ? » Demanda-t-elle, ne sachant pas vraiment si sa profession lui permettait de gagner sa vie. Pour sa part, elle n'avait jamais fait appel à un coach sportif – même lorsque sa carrière de mannequin était au plus haut. Elle s'était entraînée avec ses comparses, et pour le reste, la Russe avait su se motiver seule. Elle s'était endurcie, elle avait voulu avancer par elle-même, et elle avait réussi. La petite chose fragile et protégée était devenue une battante, que rien ni personne n'arrêtait. « Tu ne regrettes pas d'être parti ? Je veux dire... Tu es parti pour des raisons économiques, apparemment. Mais le reste ? » La famille, les amis, les amours ? Partir et tout laisser derrière soi n'a rien de facile ; Svetlana en sait quelque chose. Il y a des moments plus difficiles que d'autres. Des confidences que l'on ne peut pas faire. Des souvenirs que l'on ne peut pas partager. « Ne le prends pas mal, mais... On ne se connait pas. » Dit-elle, sans aucune méchanceté dans sa voix. Svetlana avait toujours gardé sa vie passée secrète, et ne comptait pas revenir sur sa décision. C'était mieux pour elle, mieux pour tout ceux qui l'entourait, mieux pour l'humanité toute entière. Se dévoiler pourrait devenir problématique, voire même dangereux. Elle n'avait pas fuit pour clamer son histoire sur tous les toits ; elle, elle voulait juste oublier. « C'est vrai, je pourrais te dire et te raconter plein de trucs intéressants. Des informations que tu pourrais même vendre à un prix d'or, d'ailleurs. » Souligna-t-elle en souriant. Elle eut un petit rire en l'entendant demander ce qui la rendait heureuse. « Faire du shopping. » Affirma-t-elle, amusée. Mais ce n'était pas tout à fait vrai ; c'était certes un plaisir, mais est-ce que ça la rendait vraiment heureuse, ou n'est-ce qu'un moyen de compenser ? « Ma carrière. Elle m'a rendu heureuse. » Affirma-t-elle, plus sérieusement. Être en couverture du Vogue US avait été un aboutissement qu'elle n'avait jamais osé espérer. Et pourtant... « Et je vais casser un mythe, mais je préfère le rhum à la vodka. » Elle se mordilla la lèvre inférieure, consciente qu'elle trahissait presque la nation russe toute entière en faisant des infidélités à la boisson préférée de ses compatriotes. Elle regarda les doigts d'Alejandro se mêler aux siens, et ajouta, à voix très basse : « J'aime bien que l'on prenne soin de moi. Pas pour la forme tu sais, mais pour de vrai. En toute sincérité. » |
| | | | (#)Ven 27 Mai 2016 - 1:08 | |
| Je ne sais pas si elle n’a vraiment pas compris ce que je venais de lui dire ou si simplement elle voulait que je lui dise pour se faire mousser ou quoi mais je suis un peu perdu et pourtant je pense avoir été assez clair dans mon discours. Ou alors peut être que j’avais simplement mal compris ses paroles quand elle disait qu’elle voulait partir loin d’ici et s’enfuir en courant. Enfin bref je ne comprends pas trop ce qu’il se passe mais je vais essayer de remettre les choses en place et rattraper le coup pour revenir là ou en était.
-Non ce n’est pas que je prends la mouche mais je ne sais pas … quand tu as dit que tu voulais t’enfuir mais que tu en étais incapable j’ai simplement pensé que tu recommençais à te braquer, mais j’ai dû me tromper c’est tout. Oublions ça c'est mieux Bon je ne vais pas m’excuser non plus mais j’admets que j’ai surement eu tort et que je me suis trompé tout simplement. D’ailleurs elle se releva comme pour me faire face mais je tempérai les choses ce qui en soit n’était pas dans ma personnalité mais là je n’avais pas envie de repartir dans une sorte d’embrouille à deux balles alors que ça part simplement d’un malentendu et pareil je ne pris pas la peine de répondre lorsqu’elle me demandait si j’avais besoin de son autorisation je ne lui répondis pas car je savais pertinemment qu’on allait plus se prendre la tête ou plutôt que ça allait embrouiller nos cerveaux car non je n’ai pas besoin de son autorisation car je fais ce que je veux, mais oui d’un côté car je reste civilisé et je ne suis pas du genre à déranger quelqu’un quand il ne le veut pas.
Mais fort heureusement je remis un peu d’eau dans mon vin et elle aussi et puis c’était repartit sur des chapeaux de roues, dans la bonne humeur. On était peut être pas sur l’autoroute de l’amour mais il y avait du mieux et ce n’est pas plus mal. On en venait à parler de nos métiers et là on s’attardait surtout sur le mien.
-Oui j’en ai mais honnêtement ce n’est pas si horrible que ça. La première année est compliqué puisqu’il y a un tas de paperasse à gérer, mais là maintenant c’est du plaisir, j’appelle même pas ça du travail tant je m’amuse. Mes journées passent super vite c’est incroyable
J’avais le sourire lorsque je parlais de mon métier car tout simplement j’aime ça et je trouve que c’est juste super en fait puisque quand je vois que certains n’aiment pas leur job et y vont en trainant les pieds, je me dis que moi j’ai la chance de faire ce que j’aime alors j’en profite. Un truc dont je me passerais en revanche, c’est de parler de mon enfance pour des raisons qui sautent aux yeux directement
-Non je ne regrette absolument pas et je pense même que c’est le meilleur choix que j’ai fait …
Je ne voulais pas m’attarder sur ce sujet en lui disant que rien ne m’attendais en Espagne ou alors rien de bon car cela alimenterai cette conversation que je veux stopper maintenant. D’ailleurs elle est dans la même optique que moi puisqu’elle me dit gentiment qu’elle ne veut pas parler plus que ça d’elle puisque l’on ne se connait pas. Elle n’avait pas tort et je me contentai uniquement de lui hocher la tête pour lui montrer que je comprends bien. La jeune femme me fit rire par la suite en se moquant de moi et me disant que je pourrais revendre à prix d’or des informations sur elle
-Tu n’as pas idée des affaires que je brasserai
Elle joint son rire au mien avant de m’avouer que ce qu’elle aimait faire c’était les boutiques ce qui me fit lever les yeux au ciel tout en souriant. Cela ne me surprend absolument pas. Je sais qu’il ne faut pas se fier aux apparences mais malgré tout je le sentais
-Pourquoi je m’en doutais ?
Mais elle poursuivit plus sérieusement et là ça devenait un peu plus intéressant, et d’autant plus lorsqu’elle me dit que sa carrière la rendait heureuse et qu’elle en était fier. Mon visage s’illumine et je trouve cela vraiment beau qu’elle soit fière d’elle-même
-Tu as posé pour des grands magasines ?
Peut être que j’ai déjà vu sa tête ainsi que son corps sur la page de garde d’un magasine en étant dans une salle d’attente ou autre mais je ne m’en souviens pas dans ce cas et à vrai dire c’est normal et elle me pardonnera d’avoir oublié ça. Par contre je suis sur le cul lorsqu’elle me dit qu’elle préfère le rhum à la vodka et je rigole directement en voyant sa tête. Comme si elle avait fait quelque chose de mal
-Donc contrairement à l’idée reçue, tous les russes ne sont pas spécialement fan de la vodka. Je t’avoue qu’un mythe s’effondre là
Je lui souris et pris dans un élan de sympathie, je glisse mes doigts entre les siens et elle me regarde faire. Je me demande ce qu’elle va me dire et si ça va lui plaire, mais bizarrement elle me répond de la plus douce des manières qu’elle adore que l’on prenne soin d’elle. Cela me surprend d’un côté puisqu’elle cri sur tous les toits qu’elle n’aime pas les hommes et d’un côté non car toute femme aime être chouchouté par moment. Je lui souris tendrement tout en la regardant dans les yeux
-Tu es un grand bébé alors … dans ce cas je vais faire de mon mieux pour que tu te sentes à l’aise.
Honnêtement pour une fois il n’y avait pas d’arrière-pensée derrière ces paroles. Je continue de la regarder et je ne sais pas pourquoi, mais il y a comme un courant qui passe à travers notre jeu de regard. Je m’approche d’elle encore plus et je l’embrasse sur la joue. Je me recule doucement et je pose ma seconde main sur sa joue afin de la caresser. Par moment je peux être assez attentionné mais pas trop non plus c’est vrai. J’avais envie de l’embrasser sur les lèvres à présent mais je ne vais pas le faire … je vais simplement la laisser prendre cette décision. J’ai fait le premier pas, c’est à elle de faire le suivant si elle veut plus
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| | | | (#)Dim 29 Mai 2016 - 16:10 | |
| « C'est une chance. » Fit-elle remarquer. Vivre de sa passion, de quelque chose qui le passionnait, n'était pas donné à tout le monde. « Tu arrives facilement à gagner ta vie ? Ou c'est parfois compliquée ? » Demanda-t-elle, consciente qu'il était parfois difficile de combiner passion et niveau de vie. Beaucoup en rêvait, mais peu y parvenait. « Je vois. » Dit-elle, sans chercher à en savoir davantage. Il était évident qu'Alejandro n'avait pas envie de s'épancher sur sa vie privée, et elle pouvait le comprendre : elle-même n'en disait jamais trop. Elle ne pouvait pas exiger de lui qu'il lui déballe tout de but en blanc. « Essaie. Ose, et tu verras ce qui va t'arriver. » Dit-elle, faussement menaçante. La Russe savait que ses compatriotes n'étaient jamais en manque d'idée quand il s'agissait de se venger, mais ce n'était pas son genre. Elle préférait la confrontation directe, moins sournoise et plus honnête. « Parce que je suis la plus élégante, même au milieu de nulle part ? » Proposa-t-elle en affichant un air faussement angélique. Là où tout le monde avait pris le strict nécessaire, là où tout le monde avait privilégié le confort à l'esthétique, Svetlana, elle, n'avait pas failli à sa réputation. « Quelques uns. » Répondit-elle. « J'ai fait quelques couvertures de Vogue, Elle, Vanity Fair. Et j'ai souvent travaillé pour Sports Illustrated. » Précisa-t-elle, consciente de l'intérêt d'Alejandro pour le sport. « Tu connais ? » Demanda-t-elle, avant d'enchaîner sur ses préférences concernant l'alcool. « Désolée. » Dit-elle en haussant les épaules. Elle savait qu'en cassant ce pseudo mythe concernant les Russes et leur préférence évidente pour la vodka, elle risquait de faire des dégâts. D'ailleurs, la réaction des gens quand elle révélait ce petit la faisait toujours sourire ; elle avait toujours l'impression qu'ils étaient déçus.
« Un grand bébé, un grand bébé... » Répéta-t-elle en faisant la moue, plus amusée qu'agacée par les propos de son interlocuteur. Elle le trouvait mignon, à se montrer doux et amical alors qu'elle rendait compte de ses peurs et de ses inquiétudes. Finalement, peut-être qu'elle l'avait mal jugé. Peut-être qu'elle s'était montrée un peu trop critique à l'égard d'Alejandro. Peut-être qu'elle ferait bien de lui donner une chance – une vraie chance. Sa main toujours logée dans la sienne, il se pencha au-dessus d'elle pour déposer ses lèvres sur sa joue. Son cœur manqua un battement devant cette délicatesse, à laquelle elle ne s'était pas attendue. Sa main se superposa à la sienne, alors posée sur sa joue. « Tu ne fais pas ça souvent. Vrai ou faux ? » Demanda-t-elle à voix basse, en relevant les yeux vers lui. La proximité qu'ils partageaient la troublait. Pas énormément, non : juste un peu, juste suffisamment pour qu'elle se sente un peu... Mitigée. Partagée entre son envie de combler la distance qui les séparait pour qu'il continue de s'occuper d'elle, et sa crainte de se prendre une veste à cause de leur relation chien et chat. Elle partagea un énième regard avec lui et, rassurée par la lueur interdite qui brillait dans les yeux d'Alejandro, avança son visage vers le sien pour goûter à ses lèvres.
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| | | | (#)Dim 29 Mai 2016 - 20:47 | |
| -Je dois avouer que je me trouve moi aussi chanceux de faire ce j’aime. En ce qui concerne mon salaire et bien ça dépend en fait. Les débuts furent bien compliqués pour moi puisqu’il fallait le temps que je me fasse connaitre et j’enchainai un peu les dettes mais maintenant ça va. Il y a des mois ou c’est un poil plus dur que les autres mais dans l’ensemble je gagne bien ma vie et encore plus maintenant que je fais aussi des cours à domicile
C’est vrai que la vie de coach sportif dépend de ses clients donc s’il n’y a pas de clients, les fins de mois deviennent très rapidement compliquées mais je m’en suis vraiment bien sorti et je me suis rattrapé plutôt bien donc je suis content de ça
-Tu me ferais du mal à moi ? Je suis curieux de le voir
Je lui souris alors qu’elle me menace faussement sur mes intentions de me faire de l’argent sur son dos avec des histoires à raconter sur elle. En parlant d’histoire à raconter sur elle, quand elle me dit qu’elle aime faire du shopping je lui avoue m’en douter et ce qu’elle me répond me fait d’autant plus rire.
-Allons y doucement mais parce que ça se voit surtout dans ta manière de faire les choses
Bien entendu qu’elle est mignonne et même très belle. C’est simple, sur le camp c’est celle qui je pense fait fantasmer le plus d’homme car elle a un truc en plus et surtout un physique de rêve. Mais il ne faut pas trop le lui dire donc je m’abstiens. Puis on change vite de sujet en parlant du mannequinat et des magazines pour lesquelles elle a posé
-Ah oui y’a du beau monde là. Je connais tous les magazines que tu m’as cités ou presque et bien entendu que je connais Sports Illustrated. Tu as donc posé pour eux …
J’hoche doucement la tête comme pour la féliciter de ce qu’elle a accompli car cela veut dire que c’était ou c’est un grand mannequin et qu’elle est relativement connu dans le monde là. En même temps c’est connu que les femmes de l’Est font partie des plus belles au monde. De ce fait elle vient s’excuser pour avoir trahis sa patrie et j’en rigole mais je ne lui réponds pas. D’ailleurs la douceur commençait à être le maitre mot pour décrire nos échanges du moment et après une simple action de ma part qui fut de lui prendre la main, elle m’avoua aimer les petites attentions et je la surnommai de grand bébé. Elle répéta cela comme pour me faire croire que ça ne lui convenait pas, mais sa moue triste la trahit. Je n’avais plus spécialement envie de parler mais plutôt d’agir et c’est pour cela que je vins lui caresser la joue et l’embrasser sur l’autre. Elle posa alors sa main sur la mienne avec beaucoup de tendresse et je ne la reconnaissais pas.
-Non pas vraiment. Je ne suis pas attentionné … mais là je me sens bien aussi
Elle me regardait avec des yeux qui me donnait qu’une seule envie : l’embrasser, mais je ne sais pas trop si elle ne fait pas ça uniquement pour me faire craquer alors je la laisse venir à moi et m’embrasser d’elle-même. Lorsque nos lèvres se rencontrent, j’approfondis immédiatement et je passe ma main sur sa joue avant de la glisser sous son haut et de la poser sur son ventre. Je commence à apprécier sa compagnie et c’est une fille bien et douce au fond. Je romps doucement notre baiser et je la regarde dans les yeux tout en me mordillant la lèvre. Je m’approchai alors à mon tour d’elle pour voir si elle le désirait ou si elle l’a fait juste comme ça et je viens à mon tour l’embrasser sur les lèvres tout en gardant ma main contre sa peau et commençant à lui faire des papouilles des plus douces |
| | | | (#)Dim 29 Mai 2016 - 23:16 | |
| « Tu devrais te faire connaître auprès de célébrités. » Suggéra Svetlana avec un sourire poli. Si jamais Alejandro parvenait à faire un pas dans ce monde, et à se faire accepter, il ne connaîtrait plus jamais les fins de mois difficile. Elle le savait mieux que quiconque : beaucoup de personnalités déboursaient des fortunes pour s'entretenir physiquement, et pour avoir l'air athlétique. Elle était un peu près sûre de pouvoir citer une bonne dizaine de personnes qui faisait appel à un coach sportif privé, au moins deux fois par semaine, à raison d'une heure de cardio, pilates, ou autre torture physique indispensable au maintien en forme. « Tu ferais un tabac chez les filles. » Ajouta-t-elle, sur un ton plus badin. Inutile de le nier : Alejandro était beau gosse, et savait en jouer. Elle ne l'inventait pas : il l'avait lui-même reconnu au cours d'une de leurs conversations. Si faire le gigolo lui semblait un peu extrême, Svetlana ne doutait pas du fait qu'il puisse jouer de son sourire enjôleur. « Pas moi. Enfin, pas directement. » Rectifia-t-elle en lui faisant un clin d'oeil. La Russe était bien plus maligne que cela, et son compte en banque lui permettait certaines largesses plus ou moins légales. Elle savait pourtant qu'elle n'en arriverait jamais là : elle était bien trop franche et honnête pour avoir recours à de telles bassesses. « Tu me commences à me connaître : tu sais que je tiens trop à ma manucure pour t'agresser physiquement. » Plaisanta-t-elle, en mettant ses mains devant les yeux d'Alejandro pour lui prouver la véracité de ses dires. La conversation fut à nouveau orientée vers un sujet plus badin, plus futile – et ce n'était pas pour déplaire à la Russe. Elle avait connu suffisamment de malheurs aujourd'hui pour en rajouter une couche. Alors qu'elle verrouillait tout ce qui concernait sa vie privée, parler de son aventure dans le mannequinat ne la gênait aucunement, bien au contraire. Elle lui mentionna ses plus beaux coups, dont elle se souvenait avec plaisir. « Plusieurs fois pour Sports Illustrated. » Confirma-t-elle en hochant légèrement la tête. Le travail pour ce journal était simple : un bikini sexy, une attitude aguicheuse, et le tour était joué. Une aubaine pour Svetlana, qui se complaisait parfaitement, et avec facilité, dans ce rôle. « Dont deux couvertures, si je me souviens bien. » Ajouta-t-elle, sans grande certitude. Cela commençait à dater, et elle avait signé de nombreux contrats dans sa carrière : à force, elle avait fini par ne plus compter. Bien sûr, elle gardait religieusement chaque exemplaire de magasine dans lequel elle figurait. Ce n'était pas de la vantardise, loin de là : seulement, cette jolie collection lui rappelait d'où elle venait, et quel chemin elle avait parcouru depuis son exil. « Tu devrais. » Murmura-t-elle avec douceur, alors qu'elle superposait sa main à celle d'Alejandro. « Les filles aiment ça. » Ajouta-t-elle, en toute franchise. La preuve : même elle, sous sa carapace froide et distante, appréciait en réalité les délicatesses attentions. Il faut dire que la situation était propice à ce genre de comportement, aussi : inquiétée par le tonnerre qui grondait à l'extérieur, Svetlana ressentait plus le besoin d'être rassurée que malmenée. Elle sentit une douce chaleur remonter le long de sa colonne vertébrale alors qu'une des mains d'Alejandro se posait sur son ventre. Ils partagèrent un énième regard et, comme pour l'encourager, Svetlana s'empara de cette main inquisitrice. Elle la guida jusqu'au nœud de son paréo – qui couvrait partiellement son corps – pour l'aider à le défaire. Elle ne l'avait pas quitté des yeux, le provoquant ouvertement. « Serais-je parvenue à te laisser sans voix ? » Demanda-t-elle, faussement candide, alors qu'elle faisait désormais se frôler leurs deux corps. « Ce serait bien la première fois. » Ajouta-t-elle, amusée, alors que ses lèvres venaient chatouiller le lobe de son oreille. Elle jouait avec lui, parce qu'elle aimait ça. Elle aimait ce moment si particulier, où chacun savait pertinemment comment allait se finir cette petite mascarade, sans pour autant oser franchir le pas. Elle aimait dépasser les limites, jouer, provoquer. Elle aimait l'effet que ça procurait, et en abusait sans regret. |
| | | | (#)Lun 30 Mai 2016 - 0:30 | |
| Elle n’était vraiment pas bête en fait cette Svetlana contrairement à la première image que l’on peut se faire d’elle. C’est vrai que je n’ai jamais pensé à élargir mon domaine jusqu’aux célébrités, mais d’un côté il y a très peu de célébrités connu en Australie ou du moins pas à ma connaissance. Il y a bien Hugh Jackman, mais il me semble qu’il vit aux Etats Unis maintenant et qu’il revient en Australie pour ses vacances d’été donc ce n’est pas encore le moment et puis il dot déjà avoir quelqu’un. Enfin bref je verrais bien toute manière, et d’ailleurs je souris lorsqu’elle me complimente sans vraiment le faire.
-Pourquoi pas c’est vrai, mais je suis bien en Australie et je n’ai pas envie de me bruler les ailes en partant aux Etats Unis. Ah oui tu penses ? Ferais tu parties de ses filles ?
Je lui fais un clin d’œil ainsi qu’un grand sourire avant qu’elle ne me réponde pour me dire que non pas elle ou plutôt pas directement ce qui laisse une porte entre ouverte. Aurais je réussi à amadouer le cobra royal qui règne au fond d’elle ? Je ne sais pas mais petit à petit elle s’ouvre de plus en plus. Son clin d’œil en disait long et je lui répondis par un simple sourire en coin. D’ailleurs ce sourire se transforme rapidement en rire lorsqu’elle me dit que je la connais et que je ne risque rien puisqu’elle ne risquera jamais de foutre en l’air sa manucure avant de me montrer ses beaux ongles que je regarde quelques secondes avant de reporter mon attention sur les traits de son visage qui bien plus intéressant
-C’est pas faux ça. Et puis tu n’oserais pas abîmer ma belle petite gueule quand même.
Je rigole de nouveau et malgré que je la taquine au fond je sais ce qu’elle pense de moi et elle sait ce que je pense d’elle car on ne peut pas se voiler la face et c’est une femme magnifique tout simplement et ce à un tel point qu’elle a fait la couverture de grands magasines plusieurs fois ce qui n’est pas rien tout de même.
-Je ne peux que te féliciter pour ça. Tu dois avoir un tas de sportif qui bave sur toi après avoir vu ces couvertures
Je rigole immédiatement et je me doute qu’elle risque de ne pas me louper et me taquiner en me disant que je suis le premier alors je pose mon doigt sur ses douces lèvres pour l’empêcher de dire quoique ce soit et je lui souris simplement avant de caresser sa joue. Elle pose sa main sur la mienne et me conseille d’être attentionné plus souvent avec les filles car elles aiment ça et j’hoche simplement la tête. Par ces quelques paroles je ressens une sorte d’invitation à venir s’aventurer sur un terrain plutôt délicat et après notre baiser je viens poser ma main sur son ventre tout en le caressant. La jolie russe me regardait dans les yeux avec un regard de braise et dans le même temps elle glissait ma main jusqu’à son paréo ou plutôt le nœud de ce dernier dans lequel je plaçai mon doigt, mais avant de le défaire la jeune femme réagit à ma non réaction puisque j’étais subjuguer par ce qu’elle faisait et je ne peux que rire
-Il y a un début à tout il faut croire
Je me mis à défaire le nœud de son paréo avant de l’enlever totalement. Elle s’est un peu amusé de moi alors je vais de même avec elle. Je la regarde avec un grand sourire aux lèvres. J’approche mon visage du sien, nos lèvres se frôlent, et au moment ou elle tente d’exercer une pression, je me recule pour aller lui donner des baisers le long des cuisses, puis sur le ventre et enfin un dernier à la naissance de sa poitrine. Je m’approche d’elle et je sens son souffle devenir un poil plus lourd et je souris avant de l’embrasser tout en lui caressant la joue. Lorsque je romps notre baiser, je me dirige vers son lobe d’oreille que je mordille doucement et je susurre ces quelques mots
-Toi aussi tu es moins bavarde d’un coup … ça ne te ressemble pas
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| | | | (#)Mar 31 Mai 2016 - 12:40 | |
| « Tu n'as pas besoin de déménager aux Etats-Unis pour cela. Tu pourrais parfaitement le faire ici. » Alors oui, il n'aurait pas Jennifer Aniston ou Anne Hathaway comme clientes, mais il pouvait prétendre à d'autres célébrités, plus locales. Des politiciens, des présentateurs de journaux télévisés, des mannequins, des acteurs, des élus quelconques. Aujorud'hui, la plupart des jobs importants accordait une place considérable à l'apparence, au paraître, à l'esthétique. La Russe le savait mieux que quiconque, et n'hésitait donc pas à lui donner le tuyau pour lui filer un coup de main. « J'en sais rien. Ça peut se négocier. » Répondit-elle en lui faisant un clin d'oeil, amusée par ce sous-entendu très peu... Sous-entendu, au final. Svetlana affrontait le regard d'Alejandro sans difficulté, trop heureuse de pouvoir se confronter à quelqu'un qui avait du répondant et qui n'hésitait pas à s'en servir. « C'est vrai. Ce serait si dommage de gâcher un tel potentiel. » Affirma-t-elle, un sourire amusé aux lèvres. Elle tapota sa joue, dans un geste parfaitement puéril et amical. Bien loin de son image froide et distante, Svetlana commençait à se détendre et à se montrer plus humaine, moins robotique. Elle baissait les armes auprès de son sauveur d'un soir, prête à lui accorder un semblant de confiance – au moins pendant quelques heures. Elle lui parla volontiers de sa carrière de mannequin, énumérant ses plus belles campagnes avec une pointe de nostalgie dans la voix. « C'est possible. » Dit-elle en haussant les épaules, pas franchement impressionnée. Des sportifs, des acteurs, des mannequins, des chanteurs, des politiciens... Svetlana n'avait pas été en reste, en matière de drague et de rentre dedans. Ils avaient été nombreux à tenter leur chance ; nombreux à rester sur leur faim, aussi. Elle n'était pas aussi facile à séduire et à courtiser qu'elle ne le laissait penser. Insaisissable parfois, mais toujours discrète dès qu'il s'agissait de conclure : Svetlana ne souhaitait pas que l'on fasse étalage de ses conquêtes et autres parties de jambes en l'air. Pour vivre heureux, vivons cachés : elle appliquait cet adage avec précision. Ainsi, à l'abri des regards indiscrets et des langues pendues, elle partageait désormais un baiser avec le coach sportif. « Apparemment. » Dit-elle, tout en guidant sa main vers le nœud de son paréo pour le défaire. Elle aurait pu le faire elle-même, mais cette promiscuité et ce petit jeu l'amusait trop pour qu'elle n'y renonce aussi facilement. Cependant, elle n'était visiblement pas la seule : Alejandro, lui aussi, semblait prendre plaisir à la faire languir. Elle se laissa envoûter par ses baisers, et étouffa un rire alors qu'il lui faisait une remarque concernant son silence. « La parole est d'argent, mais le silence est d'or. Ça te parle ? » Demanda-t-elle, leur proximité faisant se heurter leurs deux souffles chauds. « Autrement dit, tais-toi et agis. » Elle explicitait, juste au cas où Alejandro serait d'humeur à débattre sur la citation. Elle attrapa à nouveau ses lèvres, qu'elle ne quitta plus, alors que ses mains glissaient le long du corps du coach sportif. Elle tira sur son tee-shirt, et entreprit de l'enlever pour pouvoir avoir, enfin, une vue imprenable sur son torse musclé. |
| | | | (#)Mar 31 Mai 2016 - 13:19 | |
| Ce n’est pas faux ce qu’elle dit mais c’est clair qu’en restant ici ça serait bien moins hipe, mais du moment que je gagne mon gros chèque derrière, c’est ce qui m’intéresse quoi et je pourrais me laisser tenter et pourquoi pas même envoyer mon CV à quelqu’un de relativement connu. En tout cas je retiens cela mais d’autant plus lorsqu’elle me dit qu’elle pourrait en faire partie de ses filles et je souris alors qu’elle me donne un clin d’œil. Je ne lui réponds pas mais je vois simplement que les choses deviennent très rapidement intéressantes. Elle vint par la suite confirmer que ça sera dommage d’abimer mon visage et ce beau potentiel que j’ai tout en tapotant ma joue tranquillement et je souris alors que cette dernière commençait à me faire un peu de rentre dedans ou tout du moins ce que j’en pensais. Je vais finir par croire qu’elle veut quelque chose avec moi et je ne dirais pas non c’est sûr. Je viens caresser sa main sur ma joue tout en descendant mes caresses jusqu’au niveau de son bras. Par la suite les choses allèrent très vite, puisque nous échangeons un baiser doux puis un peu plus fougueux et passionné alors qu’elle vint par la suite me chambrer sur ma manière de faire ou plutôt de ne plus parler en ce moment là tant je suis focalisé sur elle qui s’amuse de jouer de moi en me faisant enlever son paréo.
Bien entendu je n’en reste pas là et je lui rends la monnaie de sa pièce en la criblant de baiser sur tout le corps quasiment et bien entendu je ne peux m’empêcher de lui faire un mon tour un réflexion quant à silence, et cette dernière se mit à rire en me disant la parole est d’argent mais le silence d’or ce qui me fait sourire avant que nos visages se rapprochent pour que l’on puisse sentir la respiration d’autre contre notre peau, et lorsqu’elle me dit de me taire et d’agir, j’ai envie de lui répondre afin de ne pas lui laisser le dernier mot mais je pense qu’elle ne lâchera pas le morceau et qu’elle continuera jusqu’à ce que je fasse ce que je vais faire : agir et me taire. Elle enlève mon haut pour regarder mon torse et je lui souris doucement avant de venir l’embrasser pour défaire le nœud au niveau de sa nuque formé par son maillot de bain. Je tire sur les ficelles pour le défaire et je laisse alors tomber ce dernier ayant à présent un visuel non négligeable sur son torse à elle qui est plutôt bien bombé. Je me mordille la lèvre inférieure avant de glisser une main sur sa poitrine afin de caresser celle-ci et venir avec mon pouce et mon index titiller le bout de chair au bout cette dernière qui commence à durcir immédiatement.
-Je m’occupe de toi et tu t’occupes de moi
Cela voulait dire que je la laissais me déshabiller et faire ce qu’elle veut de mon corps et de mon côté je faisais de même. Je l’embrassai alors par la suite en y mettant beaucoup d’envie et dans le même temps, je glissai ma main de son sein jusque son bas ventre tout en lui faisant des papouilles. Je ne passai pas ma main sous son string de bain, mais je me mis tout de même à caresser celui-ci tout en lui souriant et l’embrassant. Je m’arrêtai un instant avant de reprendre mais cette fois ci je descendis à cet endroit non pas avec mes mains, mais ma bouche tout en parsemant mon chemin de doux baiser. Une fois ma tête arrivé à son bas ventre, je pose mes mains sur sa poitrine et à travers son maillot de bain, je l’embrasse tendrement sa partie intime et je l’entends pousser un gémissement de plaisir alors je pose mon doigt sur ses lèvres et je lui souris en lui faisant comprendre de se taire. Je la regarde alors et je remarque que sa cage thoracique monte de plus en plus haut et j’en souris doucement avant d’enlever le seul vêtement qui lui reste tout en prenant soin de ne pas lui faire mal à la cheville. Une fois totalement nue je lui souris de nouveau et donne plein de petit baiser avant de lui donner des petits coups de langue
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| | | | (#)Mar 31 Mai 2016 - 15:47 | |
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| | | | (#)Mar 31 Mai 2016 - 21:22 | |
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| | | | (#)Mar 31 Mai 2016 - 22:29 | |
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| | | | (#)Mer 1 Juin 2016 - 12:18 | |
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| | | | (#)Mer 1 Juin 2016 - 23:31 | |
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| | | | (#)Jeu 2 Juin 2016 - 0:36 | |
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Pendant un instant nous restons ainsi l’un sur l’autre afin de reprendre un rythme cardiaque normal, et comme dit précédemment, j’étais d’humeur plutôt câline avec la jolie Russe alors je me laissais aller à quelques papouilles tout le long de son dos ainsi que des baisers dans son cou ou sur la joue. Je repositionnai alors une de ses mèches car après cet échange des plus bestiales, elle avait les cheveux qui étaient partis dans tous les sens, et je l’embrasse tendrement avant de poser mon doigt sur ses douces lèvres pulpeuses
-Chut … tais toi et profite
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| | | | (#)Jeu 2 Juin 2016 - 16:13 | |
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Les battements du cœur de Svetlana commencèrent à ralentir, pour retrouver un rythme moins effréné. Elle laissa Alejandro parsemer son cou de baisers aériens, et laissa échapper un petit soupire de bien-être. Elle noua ses mains sur le torse d'Alejandro, avant d'y déposer son menton. Ils se regardaient, dans un silence presque religieux. Bien loin de la fougue qui les avaient animés il y a quelques instants à peine, ils profitaient désormais d'un repos et d'un calme bien mérité. Ils récupéraient doucement mais surement, et le coach sportif essaya de remettre un peu d'ordre dans la crinière brune de l'ancien mannequin. « Je n'ai rien dit. » Fit-elle remarquer à voix basse, alors que ses lèvres se fendaient d'un sourire malicieux. Ça, non, elle ne disait rien : elle reprenait ses esprits, et savourait ce moment si particulier de béatitude, bien-être et pleine satisfaction. « Et je profite. » Assura-t-elle, se hissant légèrement pour déposer ses lèvres sur sa clavicule. Sa joue se reposa sur son torse, où ses doigts vinrent dessiner des arabesques. Elle se décala finalement, et retomba à côté d'Alejandro. « A ton avis, combien de nos camarades avons-nous réveillé ? » Demanda-t-elle, faussement candide, avant de partir dans un éclat de rire. Elle nicha sa tête dans le cou du coach sportif, hilare à la simple idée d'imaginer les visages déconfits des autres personnes du campement. Nul doute que, si certains avaient pris connaissance de leur petit extra nocturne, le petit-déjeuner de demain matin allait être... Intéressant. Ses doigts tâtonnèrent, jusqu'à mettre la main sur son paréo qui avait valsé dans un coin de la tente. Elle s'en empara, et s'en couvrit. La chaleur qui régnait dans l'habitacle s'estompait petit à petit, et la fraîcheur extérieure due à la pluie qui tombait encore commençait à la faire frissonner. « Tu entends ? » Demanda-t-elle en le regardant. À part la pluie qui frappait encore le seul, plus d'ombre au tableau : l'orage avait dû s'éloigner. « Plus d'orage. » Ajouta-t-elle, en voyant l'air incertain qu'affichait Alejandro. « Mission accomplie, mon cher. » Souffla-t-elle en lui souriant sincèrement.
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| | | | | | | | Toujours laisser une seconde chance (feat Svetlana) |
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