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Message(#)joamie + lead me home - Page 2 EmptyJeu 12 Mai - 19:54

lead me home
I believe in the lost possibilities you can see. And I believe that the darkness reminds us where light can be. I know that your heart is still beating, beating darling. I believe that you fell so you can land next to me. ‘Cause I have been where you are before. And I have felt the pain of losing who you are. And I have died so many times, but I am still alive


Joanne n'avait même plus pensé aux dépenses du mariage, mais il avait raison. Ce compte bancaire précieusement caché par Oliver leur enlevait plusieurs épines du pied, et ça faisait quand même du bien d'avoir un peu plus d'aisance au niveau financier. Ce n'est pas pour autant que Joanne comptait relâcher ses efforts, elle voulait mériter chaque centimet qu'elle gagnait, et puis, par simple conscience, elle continuerait à travailler corps et âme pour tous ces gamins en détresse. "On pourra réenvisager une lune de miel parfaite à Florence, alors ?" s'enthousiasma-t-elle. Pour elle, le voyage de noces était passé à la trappe. Mais c'était un cadeau qu'ils pouvaient se permettre tous les deux, ils le méritaient. Jamie n'aimait pas pleurer, il préférait garder ses larmes pour lui. Joanne en avait déjà vu quelques unes, mais jamais un gros chagrin impossible à consoler. Elle comprit qu'elle n'y changera pas grand chose, que ce soit en rapport avec Oliver ou non. Mais Jamie restait une personne qui avait grand besoin d'affection, et même s'il n'aime pas se livrer, il ne refusera jamais un baiser ou n'importe quel acte de tendresse de sa fiancée. Sinon, il ne serrerait pas contre elle, il ne viendrait pas loger sa tête dans son cou, à la recherche de la chaleur envoûtante de Joanne. Il se focalisa à nouveau sur la cuisine, avec la sauce qui menaçait de cramer. Elle acquiesça d'un signe de tête. Ce sera toujours difficile de lui faire cracher le morceau, et ce n'était pas qu'une histoire de difficulté à s'exprimer. Jamie lui tendit la cuillère en bois afin qu'elle puisse goûter, la sauce qu'elle trouvait succulente. "C'est délicieux !" dit-elle en savourant ce qu'elle avait en bouche. Il était toujours un excellent cuisinier, il dosait à merveille les épices. Joanne y allait un peu plus au talent, parfois : soit ça passe, soit ça casse. Le couple s'installa à table et Jamie s'intéressa, quelques jours plus tard, au rendez-vous que sa belle a eu avec le médecin. Elle haussa les épaules. "Un contrôle de routine." expliqua-t-elle. "On a un peu de mal à refaire monter mon taux d'hémoglobine, depuis l'accouchement. Mon traitement au fer marche, mais... On va dire que c'est lentement mais sûrement. Mais c'est pas encore tout à fait ça." Joanne ne ressentait pas une grosse différence en étant anémie, peut-être un peu plus fatiguée, mais elle se disait que c'était certainement du aux premiers mois de vie de Daniel, où il fallait se lever régulièrement la nuit. "Il espère que ça n'aura pas d'impact si je refais une crise. Je lui ai assuré que jusqu'ici, j'arrivais à les anticiper, ce qui l'a un peu soulagé. Il m'a dit qu'il me trouvait plus en forme depuis la naissance de Daniel. Nous avons un petit peu parlé de lui, et il a fini par me demander si nous avions déjà réfléchi si nous voulions d'autres enfants. Je lui ai répondu que oui, et que nous commencerons à essayer... peut-être plus intensément et plus fréquemment à partir de la fin de l'année." dit-elle avec un petit nerveux. "Il m'a dit qu'il était ravi de voir une Joanne qui avait de l'espoir, et que ça faisait des années qu'il ne m'avait plus vu comme ça." Qu'une personne extérieure à leur famille et leur couple lui dise, c'est que le changement était tout de même bien présent, évident. Elle sourit tendrement à Jamie. Elle espérait tellement que ça allait marcher rapidement, qu'il ne fallait pas essuyer quelques fausses couches avant de voir un bébé grandir tranquillement dans le ventre de sa mère. Joanne commençait alors à toucher à son plat soigneusement préparé. "C'est vraiment très bon, mon amour." lui dit-elle une fois qu'elle avait avalé la première bouchée. Ils mangeaient ensuite tranquillement ensemble, tout en buvant de temps en temps du vin, pour terminer cette bouteille ouverte quelques jours plus tôt. C'était agréable, surtout depuis que le séjour avait été entièrement redécoré, la jeune femme s'y sentait bien plus à l'aise. Ils avaient tous les deux finis de manger. Joanne avait sa tête appuyée contre la paume de la main, le coude sur la table. Sa main libre s'approcha doucement de celle de Jamie, posée non loin de son assiette. "Ca me rappelle à chaque fois la première fois que tu m'as invitée au restaurant." dit-elle tout bas, en regardant leur main. "Et c'est à chaque fois les mêmes sensations. Je me disais l'année dernière que c'était trop tôt, un tel contact. Depuis mon divorce, je n'acceptais plus vraiment à ce qu'un homme me touche, alors que quand je touchais ta main à toi, j'en voulais plus."
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Message(#)joamie + lead me home - Page 2 EmptyJeu 12 Mai - 20:40


☙ lead me home


Curry, safran, noix et crème ont embaumé l'air de tout le rez-de-chaussée. Une bonne odeur qui ouvre l'appétit, même celui de l'estomac d'oiseau de ma fiancée. De toute manière, elle sait que je n'aime pas quand elle saute un repas -sauf quand je fais de même et que cela ne me met pas en position de la blâmer. Néanmoins, elle ne semble pas sur le point de se forcer à manger. J'aime assez nos dîners en tête à tête ainsi, tous les soirs. Joanne se donne toujours du mal pour le repas, même si elle reste dans la simplicité. Et puis, j'apprécie toujours grandement de savoir qu'elle a fait le plat avec ses petites mains plutôt que de chercher la facilité avec du tout prêt. Le goût n'a rien à voir. On pourrait trouver cela ennuyeux, mais j'aime assez le calme de ces instants. Généralement, on entend surtout le bruit des couverts qui vident les assiettes. Un repos bien mérité pour mes oreilles. Nous parlons un peu avant, parfois pendant, un peu après. Alors je lui demande de plus amples informations sur son rendez-vous avec son médecin. A moitié endormi, je n'avais pas vraiment assimilé ce qu'elle me disait, mais cela a fini par me trotter dans la tête. Après tout, il serait bien du genre de Joanne de garder de mauvais résultats pour elle, elle ne m'en parlerait pas spontanément, ou alors, bien plus tard. La concernant, avec sa maladie et les complications de son accouchement, il y a toujours matière à s'inquiéter un peu. Elle m'explique donc que son corps a un peu de mal à se remettre, que l'évolution est présente, mais bien lente. Tant qu'elle me semble plutôt en forme, je me dis que tout va bien. La connaissant par coeur désormais, je suis capable de déceler toutes les nuances de pâleur qui peuvent teindre sa peau porcelaine et savoir quand m'inquiéter ou non. Forcément, il était nécessaire d'informer Winters de notre volonté d'avoir d'autres enfants, et même, de débuter les tentatives aprs le mariage – pour ne pas dire la nuit même. « Il n'a pas trouvé que c'était un peu tôt ? » je demande par curiosité. L'avis du médecin fait loi, et s'il trouvait cela précipité, nous serions bien obligés de l'écouter. Pas question de prendre de risques. Ou pire, de devoir supporter un ''je vous l'avais bien dit''. Je souris en entendant Joanne dire que le docteur la trouve changée, en forme, plus optimiste. Plus que jamais depuis son divorce. « Hé, pas besoin d'être médecin pour savoir que le seule remède qui pouvait marcher sur toi, c'était de devenir maman. J'en ai toujours été persuadé. » dis-je en haussant les épaules, fort fier de moi. La jeune femme avait besoin de ce bonheur, que ce rêve se réalise pour être complète et heureuse. Ses pensées noires sont toujours là, mais elle a un peu plus le moral que lorsque je l'ai connu, et même un peu plus confiance en elle même s'il reste du travail de ce côté. Lentement mais sûrement, je pense que je parviens à améliorer sa vie, ce qui est une grande fierté en soi. Nous commençons nos assiettes et Joanne ne manque pas de me complimenter sur ma cuisine. « Merci. » Je lui souris, flatté. « Ca faisait des lustres que je n'avais pas fait cette recette. » Il faut dire que les occasions de cuisiner sont rares. « Tu devrais lâcher les fourneaux de temps en temps pour me laisser faire. Je sais que tu ne veux pas que je me fatigue avec ça après le travail, mais ça me plaît de m'occuper du dîner parfois. » j'ajoute en haussant les épaules. C'est même quelque chose qui me détendait et me vidait l'esprit lorsque je vivais seul, ce qui est toujours le cas. De plus, j'aime assez faire découvrir à Joanne toute l'inventivité dont il faut faire preuve pour avoir des repas complets en se passant de viande, ou simplement des goûts auxquels elle n'aurait pas songé et qui proviennent d'autres pays. Ou juste m'appliquer pour elle. Les assiettes ne font pas long feu, même si nous prenons notre temps pour déguster les pâtes et, pour ma part, ne pas laisser une goutte de sauce. Oui, c'était plutôt réussi. Je termine également mon verre de vin. Puis la main de Joanne se met en quête de rejoindre la mienne. Je souris, amusé ; c'est comme notre premier rendez-vous au restaurant, c'est vrai. Le simple contact de sa peau était électrisant. Je ne savais pas si j'avais le droit de la frôler ainsi. « Et tu as eu plus. » je rétorque avant de déposer un léger baiser sur ses doigts. Je l'ai embrassé ce soir là. Cela devait sembler précipité. Mais je savais que si je ne le faisais pas, j'allais le regretter. Il le fallait, je ne pouvais pas la laisser filer sans m'y risquer. « Je n'avais jamais vraiment eu de rendez-vous galant de ce genre avant ça. » j'avoue, un peu gêné. Tout a toujours été arrangé, ou les dîners étaient des galas, des réceptions officielles. Me fichant bien de sortir avec une fille jusqu'à très tard, je ne les invitais pas au restaurant ou où que ce soit. Kelya ne compte pas. Il a fallu des années avant que j'accepte de l'emmener dîner, et à mes yeux, cela n'avait rien d'un rendez-vous galant. Sans oublier que le regard des autres me mettait terriblement mal à l'aise. Et puis, j'avais peu d'intérêt amoureux pour Enora. Nos pseudo rendez-vous n'avaient rien d'un flirt. Alors en soi, non, je n'avais jamais vraiment invité une demoiselle pour laquelle j'ai des sentiments à dîner dans l'intention de me rapprocher d'elle. « C'était très étrange et nouveau. » D'un signe de tête, j'invite Joanne à faire le tour de la table pour me rejoindre. Je l'installe sur mes genoux et lui vole un baiser. « Il y a sûrement de la glace au congélateur, qu'est-ce que tu penses d'un bon film avec un peu de crème glacée ? » je propose avec un large sourire, pour une fois que je ne compte pas filer au lit.

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Message(#)joamie + lead me home - Page 2 EmptyJeu 12 Mai - 22:08

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On pouvait se poser la question du délai entre chaque grossesse, surtout pour Joanne. Ses touts premiers mois étaient épuisants pour elle, à se demander si elle était malade. Il était normal que Jamie s'interroge à ce sujet, tout comme elle d'ailleurs. "J'ai demandé son avis médical là-dessus. Il m'a demandée s'il y avait des personnes dans mon entourage qui pouvait m'épauler, les jours où ça irait un peu moins, et je lui ai dit qu'il y avait Gaby, et mes parents, qui restent exprès pour pouvoir passer un peu de temps avec leur petit-fils. Daniel aura grandi d'ici à ce qu'on commence à essayer. Il commencera à se déplacer tout seul, à apprendre à jouer seul." Elle haussa les épaules. "Si ça marche comme on le voudrait, il aura dix-huit mois à la naissance de son petit frère ou de sa petite soeur... Sinon il sera encore plus grand." dit-elle avec un petit sourire. Elle espérait tellement que ça fonctionne comme ils l'entendaient. "Il trouvait notre raisonnement compréhensible et ne semblait pas être très surpris de l'écart entre les deux. Il m'a racontée qu'il a une patiente qui a eu deux bébés la même année, donc bon." dit-elle avec un rire nerveux. Jamie avait bien constaté lui-même qu'avoir permis à sa belle d'être maman avait résolu beaucoup de choses. "Ca doit faire partie d'une de tes plus grandes fiertés." exagéra-t-elle en riant. Même si ça devait être vrai, quelque part. Qu'il ait pu être le seul qui soit parvenu à lui offrir un tel bonheur, à en être le contributeur et le bénéficiaire. Joanne complimenta le repas concocté par Jamie. Il voudrait qu'elle laisse un peu la cuisine, pour qu'il puisse s'y remettre. "Tu es sûr ?" dit-elle, un peu inquiète. "Je veux dire, si ça ne tenait qu'à toi, quand tu rentres le soir, si je te dis de t'allonger sur le canapé, tu t'endors en moins de trois secondes. Si je ne peux pas faire ça pour toi, qu'est-ce que je devrais faire, alors ?" demanda-t-elle, avec un sourire un peu embarrassé. Elle s'occupait un peu du ménage, mais il voudra certainement faire appel à une femme de ménage, à nouveau, ayant du y renoncer après l'enlèvement de Daniel. Joanne s'occupait de leur enfant, de la fondation pendant qu'il dormait, et elle voulait aussi prendre soin de son fiancé aussi. En effleurant sa main, Joanne se rappelait de leur tout premier contact physique. Jamie embrassa le bout de ses doigts, délicatement. Il lui confia que c'était son premier véritable rendez-vous galant, ce qui ne l'étonnait pas trop. Vu comme il décrivait sa vie d'avant, il n'était pas surprenant qu'il n'ait pas eu droit à ce genre de romantisme. "Je t'assure, tu t'étais très bien débrouillé, ce soir-là." lui dit-elle avec un fin sourire sur ses lèvres. Il disait que c'était nouveau pour lui, avec toutes les étrangetés qui allaient avec. "Je suis flattée d'être celle qui te fait découvrir tout ça." Elle était sincère. Toutes les femmes ne pouvaient se vanter d'avoir été la première dévolue d'un homme aussi séduisant que lui. La jeune femme s'approcha de lui et finit installée sur ses genoux. Elle fit mine de réfléchir à sa proposition. "Mmmhh... Moi je vais plutôt prendre le film, le plaid, et un Mr. Keynes s'il vous plaît." dit-elle avec un petit rire en venant l'embrasser longuement, en posant une de ses mains sur sa joue. Elle adorait tellement toucher ainsi ses lèvres, elle s'y perdrait pendant des heures. "C'est dingue comme tu me manques, tous les jours. Parfois, j'aimerais que les dimanches de suivent, pour traîner dans le lit tous les deux, et avec Daniel quand il se réveille. J'adore les matins comme ça." dit-elle tout bas. "Tout comme j'adore passer des soirées comme celles-ci avec mon fiancé." Depuis qu'il rentrait plus tôt du travail, leur vie ressemblait à une vie de famille. Daniel pourra se coucher un petit plus tard, Jamie le verra plus longtemps, et tout ira mieux. Joanne débarrassa le tout vite fait, disant à Jamie qu'elle aura tout le temps de faire la vaisselle le lendemain. Elle le laissa chercher la glace tandis qu'elle s'installa dans leur petit coin canapé, muni de son plaid et de la télécommande de film, en train de parcourir ce que leur opérateur leur proposait. Il ne tarda pas à la rejoindre. "Thriller, Fantastique, Science-Fiction, comédie... Qu'est-ce qui te branche, ce soir ?"
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Message(#)joamie + lead me home - Page 2 EmptyJeu 12 Mai - 23:43


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Même si je le voulais, je ne pourrais pas cacher ma fierté à l'idée d'être celui qui parvient à rendre Joanne plus heureuse. Celui qui est parvenu à lui donner un enfant en pleine santé, lui permettant de réaliser ce rêve de maternité qui lui semblait si inaccessible. Cela rend d'autant plus évident que nous étions faits l'un pour l'autre. Du moins, j'aime à le penser. Et puis, je suis fier de ma petite famille, de ma magnifique et douce fiancée, de mon beau et vif fils. Même si je ne sais pas d'où me vient toute cette chance, je n'ai que des raisons de bomber le torse en faisant le topo de ma vie actuelle. Tout ce qu'il me manque, ce sont des journées plus longues pour pouvoir profiter encore plus de ces deux êtres qui font ma fierté. Joanne a bien raison, je rente le soir épuisé, et il suffirait de m'allonger dans le canapé pour que je ne me réveille que le lendemain. A l'entendre, je sens bien que cela lui fait plaisir de simplement faire à dîner le soir. Elle doit savoir que ça me plaît aussi. « Je ne sais pas, tu es déjà maman à plein temps et directrice d'une fondation maintenant. » C'est tout un travail. Je peux moi aussi prendre un peu soin d'elle de temps en temps. Ce n'est pas comme si je comptais l'exiler de la cuisine pour toujours, seulement une fois de temps en temps. Nous devrions peut-être nous refaire un dîner au restaurant juste tous les deux un de ces soirs. Comme un rendez-vous galant. J'ai de nouveau les finances pour l'emmener dans de beaux établissements. A moins qu'elle ne souhaite me faire découvrir un endroit bien à elle. Je me souviens le casse tête que cela avait été la première fois de trouver un restaurant qui puisse plaire à tout le monde et dans lequel elle se sentirait à l'aise. « C'était plutôt une bonne première expérience. » Grâce à elle. Nous étions tous les deux morts de peur je crois, et nous sommes plutôt bien parvenus à nous apprivoiser l'un l'autre. Beaucoup de chemin a été fait depuis, et pourtant, il reste sûrement des choses à apprendre sur l'être aimé. Ce n'était que l'année dernière. Joanne sur mes genoux déboute poliment ma proposition de partager de la glace, mais accepte le film et ma compagnie. « On dit Lord Keynes, voyons. » je la reprends en feintant d'être offusqué par cet oubli de sa part. « Heureusement que Daniel est aussi un gourmand sans quoi je me sentirai bien seul. » Pourtant, je sais que la jeune femme est au moins aussi adoratrice du sucré que moi. Elle a juste un estomac trop petit et qui ne sait pas faire de la place par pure gourmandise. Parfois, même pendant nos brunchs, elle mange comme un oiseau. « Moi aussi j'adore nos dimanches matins. Mais ils sont plus beaux et précieux parce qu'ils n'arrivent qu'une fois par semaine. » La rareté est aussi une qualité. Et plus nous les attendons avec impatience, plus nous en profitons une fois que le moment est là. S'il y avait plus d'un dimanche matin dans la semaine, cela perdrait peu à peu de son intérêt. La table est rangée, la vaisselle reportée à demain. Je me sers mon bol de glace et file rejoindre Joanne dans notre petit salon. « Comédie. Mes neurones ont assez donné pour aujourd'hui. » dis-je m'installant sur le canapé. Adossé dans un coin, une jambe le long du dossier, l'autre légèrement repliée, Joanne peut s'installer tout contre moi et nous couvrir tous les deux sous le plaid. Vu l'abondance de choix de films, j'ai le temps de terminer mon bol de glace avant que notre choix soit arrêté. Tant mieux, ainsi la jeune femme peut parfaitement se blottir contre moi lorsque nous lançons le film. J'avoue avoir fait exprès de réclamer un film à l'humour bien de chez moi. Rire de temps en temps me tient éveillé, sans quoi, aussi confortablement installé, je pense que je me serais endormi en moins de deux, même devant un blockbuster aux explosions en stéréo. Une heure et demie sans penser à rien, c'est le genre de choses dont mon cerveau a bien besoin de temps en temps -et que je devrais lui donner plus souvent. Le film terminé, je garde Joanne tout contre moi un instant. Je m'installe de manière à la surplomber, afin de pouvoir atteindre ses lèvres et l'embrasser tendrement pendant un long moment. Je ne me lasse pas de la caresse de ses lèvres, même ainsi, douce et légère, pour se murmurer quelques mots d'amour à notre manière. Nous finissons par nous détacher l'un de l'autre, et nous ne tardons pas plus longtemps avant d'aller à l'étage rejoindre notre chambre. Nous faisons un court arrêt par celle de Daniel, entrouvrant juste la porte pour voir sa frimousse endormie de loin. Il est adorable quand il dort. Je troque mes vêtements contre mon habituel bas de pyjama, passe furtivement par la salle de bains pour prendre mes pilules, et rejoins Joanne sous la couette. « Dis-moi, ton Ewan, à la fondation, il sait que tu es ma future madame Keynes ? » je demande en m'allongeant sur le dos, un bras replié, une main derrière la tête. J'adresse un sourire mutin à la jeune femme. « Ou est-ce que je vais pouvoir me délecter de voir la déception dans ses yeux lorsqu'il le découvrira ? » Lui qui est si enthousiaste à l'idée de l'accueil en Angleterre et d'organiser le gala pour elle.

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Message(#)joamie + lead me home - Page 2 EmptyVen 13 Mai - 0:14

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I believe in the lost possibilities you can see. And I believe that the darkness reminds us where light can be. I know that your heart is still beating, beating darling. I believe that you fell so you can land next to me. ‘Cause I have been where you are before. And I have felt the pain of losing who you are. And I have died so many times, but I am still alive


Maman à plein temps était un travail et une passion que Joanne gérait facilement. Elle faisait partie de ces femmes qui avait comme un instinct, quelque chose qui faisait qu'elle savait quoi faire selon les situations. Directrice de fondation, elle découvrait à peine ce boulot, mais Ewan était là pour l'épauler et il prenait un temps considérable pour lui expliquer de nombreuses choses, notamment les principaux concepts dans l'administration et le management. Joanne savait juste manager les choses lorsqu'il s'agissait d'oeuvres d'art et de pièce historique, pas d'une structure toute entière avec des employés et des personnes aidées. C'était beaucoup de bourrage de crâne au début, mais elle commençait à trouver ses marques. Edward Keynes gérait la fondation de loin et celle-ci semblait bien tourner; les journées de travail de Joanne restaient relativement courtes comparé à un temps plein. Elle avait bien fait comprendre qu'elle consacrerait la majeure partie de son temps à son enfant et à ses devoir conjugaux, ce qui ne semblait gêner personne. En même temps, c'est normal, c'était elle la patronne. Jamie semblait tenir à cuisiner de temps en temps, elle n'allait pas le priver de ce plaisir là. "Mon Dieu, Monsieur, on croirait entendre un aristocrate." rétorqua-t-elle joyeusement, en riant. "Ca veut dire que tu te sentais seul tout le temps avant sa naissance ?" demanda Joanne en faisnat une moue exagérée, mais largement efficace. "Je prendrai plaisir à vous cuisiner plein de choses pour vous deux. Tel père, tel fils, il paraît." ajouta-t-elle avec un sourire, en lui caressant les cheveux. "Les plus beaux du monde." souffla-t-elle, un peu rêveuse, se trouvant toujours aussi chanceuse de les avoir. Jamie rejoignit ensuite sa belle sur le canapé en s'installant dans le coin de celui-ci. Joanne se colla immédiatement à lui, avec son plaid, dont elle ne pouvait plus se passer à chaque fois qu'elle s'installait là. Il avait besoin de se vider un peu la tête en regardant une comédie à l'humour plus qu'anglais. Mais qui amusait bien la jeune femme tout de même, ça restait un humour très décalé. Quel humour ne l'est pas. Joanne pourrait rester des heures ainsi, blottie contre lui, parfaitement installés ensemble. Au moment du générique, il se mit à la surplomber un peu, afin de pouvoir attraper ses lèvres et l'embrasser tendrement, longuement. Il ne suffisait que de ça pour transmettre des tas de mots d'amour. Juste quelques caresses dans la pénombre, avant de songer à monter à l'étage. Passage par la chambre de Daniel oblige, Jamie jeta un oeil pour voir si tout allait bien avant qu'il n'aille se changer. Joanne enfila une nuisette avant de se glisser sous la couette à l'attendre. Lui qui ne croyait pas à ces bouffées de chaleur à chaque fois qu'il se changeait, voilà qu'elle en avait une petite en le voyant débarquer. "Mon Ewan ?" dit Joanne en riant. "Alors comme ça, tu acceptes qu'un autre homme soit à moi ?" demanda-t-elle en le cherchant un peu, par pure taquinerie. Ca le ferait grimacer ou grincer des dents. Joanne se rapprocha de lui et déposa un baiser sur son torse avant de soutenir sa tête avec ses deux mains, les coudes sur le matelas. "Eh bien figure-toi que oui, il le sait très bien. Puisqu'il m'a demandée pour combien de personnes il devait réserver notre chambre d'hôtel pour le weekend en question. Je sais pas ce qu'il a choisi mais il m'a très rapidement parlée d'une grande suite." Joanne lui lança un sourire malicieux. "Déçu de ne pas pouvoir te délecter de la jalousie d'une autre homme ?" lui demanda-t-elle en lui faisant un clin d'oeil. "Il est marié et il a trois enfants, dont des jumelles qui ont huit ans." précisa-t-elle. Elle se pencha sur lui pour l'embrasser, s'appuyant un peu sur son torse. L'une de ses mains glissa dans ses cheveux pendant qu'elle prolongeait son baiser d'autant qu'elle le pouvait. Elle aimait tellement passer du temps sur ses lèvres, lui offrir toute la tendresse qu'elle pouvait lui donner. "Je t'aime." lui souffla-t-elle avant de reprendre son baiser.
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Message(#)joamie + lead me home - Page 2 EmptyVen 13 Mai - 9:58


☙ lead me home


On peut appeler ça une bonne soirée. Plus longue et pleine que la plupart du temps. Mais celles-ci ont lieu de plus en plus souvent depuis que je me fais violence pour quitter la radio aussi tôt que possible, de préférence juste après l’émission, et que j’impose ce rythme à l’équipe -parce que j’ai aussi le droit à une vie de famille désormais. Je suis un peu moins celui qui est disponible à n’importe quelle heure du jour et de la nuit, prêt à rappliquer dans la minute si besoin est. Les journées sont particulièrement intenses ainsi, toujours aussi fatiguantes, concentrées dans un temps plus limité. Mais au moins, je suis un peu plus présent pour ma fiancée et mon fils. Aussi fatigué, mais plus épanoui, et prêt à passer avec eux ce genre de soirées en famille qui remettent le moral au beau fixe, qu’importe à quel point la journée a été difficile. Et Dieu sait que souvent, elles le sont. Jouer un peu avec Daniel, me lover contre Joanne avant une nuit de sommeil bien méritée, sont de parfaites récompenses. Je passe toujours voir si le petit dort bien dans sa chambre avant de rejoindre la mienne. Même si le babyphone suffit pour l’entendre s’il est réveillé, je ne sais pas pourquoi j’ai pris cette habitude. Ce n’est peut-être que pour le plaisir de le voir dormir paisiblement, et avoir cette vision en tête avant d’aller me coucher à mon tour. Sous la couette, Joanne s’amuse bien à me taquiner, moi et ma petite pointe de jalousie. Je ne m’inquiète pas de quelqu’un qui se trouve à neuf fuseaux horaires de nous, mais à la manière dont la jeune femme m’en parle, je me dis que l’Ewan en question pourrait bien avoir plus qu’un simple intérêt professionnel pour elle. Mais, à vrai dire, je penserai ça de n’importe qui. “Ca n’est pas ce que je voulais dire.” dis-je avec une moue renfrognée, même si je sais bien qu’elle se moque de moi. “En tant qu’employé, il est à toi. Tant qu’il ne t’appartient pas comme moi.” j’ajoute, même si l’explication n’est pas nécessaire en réalité. Joanne se doute bien de ce que j’entendais par là. Et d’où il est, il y a peu de chances qu’Ewan puisse lui faire quoi que ce soit qui puisse mériter que je le crucifie. En effectuant la réservation de notre chambre d’hôtel pour le gala en août, il a compris que la jeune femme ne viendra pas seule. Ce qui ne veut toujours pas dire s’il sait de qui elle sera accompagnée, mais à vrai dire, je vois bien ma fiancée le répéter à qui veut l’entendre. “Et tu crois qu’on peut faire confiance à ses goûts en matière d’hôtel ?” je demande en arquant un sourcil. La question serait plutôt de savoir s’il peut possiblement avoir meilleur goût que moi. Entre nous, j’en doute. Je ris doucement à la question de Joanne. “Oh oui, terriblement déçu.” Il faut dire que c’est un petit plaisir dont on ne se prive pas, voir cette seconde de surprise puis de déception dans le regard d’un autre homme qui convoitait la demoiselle jusqu’alors. Je m’en satisfais bien, je l’avoue, de pouvoir dire que la jeune femme est mienne, et qu’elle restera à mon bras. Joanne me précise qu’Ewan a sa propre famille. “Ca n’empêche rien.” je réponds avec un haussement d’épaules. Les maris savent être infidèles, je ne lui apprend rien. Même ceux qui ont une femme aimante et trois enfants. La jeune femme se penche vers moi pour m’embrasser, et je réponds tout aussi tendrement à ses baisers. Mes doigts frôlent sa joue jusqu’à se loger entre ses cheveux pour prolonger ces caresses autant que possible. “Je t’aime aussi.” je lui réponds tout bas avec un léger sourire. Ma si belle fiancée. Je la renverse délicatement pour inverser nos positions, le coeur battant sensiblement plus fort lorsque je laisse mes mains glisser le long de ses cuisses et remonter jusqu’à ses hanches. Pas de tissu sous sa nuisette pour interrompre cette caresse qui fait une halte par ses fesses, profitant de la douceur de sa peau porcelaine et invitant la jeune femme à se coller un peu plus à moi.

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Message(#)joamie + lead me home - Page 2 EmptyLun 16 Mai - 19:55

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I believe in the lost possibilities you can see. And I believe that the darkness reminds us where light can be. I know that your heart is still beating, beating darling. I believe that you fell so you can land next to me. ‘Cause I have been where you are before. And I have felt the pain of losing who you are. And I have died so many times, but I am still alive


Joanne adorait taquiner un peu sa jalousie, sa possessivité. Quelque part, c'était pour voir si ces deux traits étaient toujours bien présents ou non. Si ce n'était pas le cas, elle s'alarmerait, ce serait certainement le début d'un désintérêt. Et Jamie se définissait même par ces traits là, tant il avait peur de la perdre, au point de faire parfois des choses totalement incontrôlées. Alors oui, elle se plaisait à lancer des petits pics, le tout avec une certaine légèreté. Le bel homme se prêtait sans soucis à ce jeu. Il ne put s'empêcher de rattraper un petit peu le coup, en expliquant ce qui signifiait réellement ce déterminant possessif qu'il avait employé. Et Joanne l'avait compris bien avant, mais elle trouvait adorable qu'il veuille tout de même se justifier. "J'avais très compris, mon amour." lui assura-t-elle tout de même, en riant légèrement, et en lui volant un baiser juste après. Il se demandait si ce fameux Ewan allait trouver un hôtel qui allait être à la hauteur des goûts de Jamie. Sachant que ce dernier devait en connaître un rayon sur les hôtels anglais, autant dire que la barre était placée très hautes. Joanne haussa les épaules. "Je ne sais pas, il ne m'a pas donné plus de détails que ça. Mais à l'entendre, on croirait qu'il va chercher dans les endroits les plus prestigieux." Elle lui lança un regard malicieux. "Tu le jugeras selon son choix d'hôtel pour nous deux ?" lui demanda-t-elle en riant. Jamie allait certainement cerner le personnage dans la seconde où il prendra connaissance du nom de l'hôtel, à n'en pas douter. "Ne sois pas trop dure avec lui, c'est un très bon employé, il m'aide beaucoup." Jamie interviendrait certainement s'il y avait des personnes travaillant pour sa belle qui ne lui inspirait pas confiance, d'une manière ou d'une autre. Après tout, il était toujours à la tête de la fondation, il gardait un certain pouvoir décisionnel. "J'ai envie de croire que c'est un homme bien, qu'il n'y a pas que des hommes qui ont tout ce qu'il faut pour être heureux, mais qui ne peuvent s'empêcher de regarder ailleurs." Avoir un amant ou une maîtresse était inconcevable pour Joanne. Elle avait une vision tellement sacrée du mariage qu'intégrer une troisième personne dans leur couple, était la pire chose qui soit. Elle ne s'en remettrait jamais. La jeune femme se demanda sur le moment, comment les choses se seraient passées s'il était encore marié avec Enora, et qu'ils se rencontreraient à un quelconque événement. Se serait-il comporté en tant que mari honnête et dévoué en restant avec la grande brune, ou serait-il sorti des sentiers battus ? Juste une curiosité parmi tant d'autres, elle aimerait bien lui poser la question un jour. Mais ce n'était certainement plus le moment sur le coup, car ils s'embrassaient amoureusement. Tout en délicatesse et en maîtrisant le mouvement, Jamie bascula sa belle afin qu'elle se retrouve sur le dos, et pour qu'il puisse bien la surplomber. Ses mains fortes glissaient le long de la peau de ses cuisses, remontant jusqu'à son fessier. Jamie put constater qu'il n'y avait que la nuisette sur ses épaules, et rien d'autre. Cette caresse fit soulever la cage thoracique de la jeune femme, qui prit une profonde inspiration en sentant ses doigts chauds sur elle. Joanne voulut inviter son fiancé entre ses jambes mais il semblait se complaire à rester ainsi pour pouvoir l'admirer comme bon lui semblait. Il finit par s'y mettre. Depuis quelques secondes, la belle blonde fut prise d'une grosse bouffée de chaleur qui avait rougi ses joues, et qui avait rendu son visage légèrement brillant. Le doigts de l'une de ses mains caressait l'emplacement de son tatouage, dont elle connaissait exactement l'emplacement. Elle finit par rire par gêne en détournant légèrement le regard. "Je te l'avais pourtant dit... Torse nu comme ça, c'est mortel." dit-elle en riant toujours. Elle retrouva un peu de son sérieux et se plongea dans le regard de Jamie. "Depuis qu'on a... repris tout ça, ça m'arrive assez régulièrement de... d'avoir envie de toi, en semaine. Mais tu es tellement fatigué et tu t'endors tellement vite que je n'ose pas te demander quoi que ce soit." Cela ne sonnait absolument pas comme un reproche. Elle s'expliquait. "Je me dis à chaque fois que tu serais plus enclin à appliquer notre devoir conjugal le weekend, pour avoir le temps d'en... profiter et de se... reposer ensuite." Joanne se sentait terriblement embarrassée, mais elle se sentait de plus en plus prête à se confier à lui, sur à peu près n'importe quoi. "Et j'avoue ne pas trop oser en parler parce que je ne veux pas que tu te sentes obligé de me satisfaire alors que tu n'en as pas envie et que tu es trop fatigué." Alors elle le gardait pour elle, refoulait sa frustration en attendant le moment où il voudra une relation plus charnelle. C'était étrange que Joanne n'ose pas tant s'avancer. Autant, il y a des fois où c'est vraiment plus fort qu'elle et elle le lui dit franchement, et d'autres, notamment en semaine, elle n'ose pas lui en parler de peur de se faire rembarrer; puisque c'était déjà arrivé une fois. Doucement, Joanne glissa ses mains le long de son dos pour aller en dessous de son pantalon de pyjama et saisir la chair de son fessier. "Et c'est horriblement frustrant lorsque tu dis non." lui dit-elle au bord de ses lèvres pour l'embrasser langoureusement et collant son corps au possible du sien, son bassin commençant déjà a faire de très amples et lents mouvements.
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A mes yeux, il y a deux catégories d'hommes dont je me méfie impérativement. Les célibataires en quête d'une proie, ou plusieurs, qui sont susceptibles de réellement tomber sur le charme de Joanne ou de ne vouloir qu'en faire un nom de plus sur un tableau de chasse. Et il y a les hommes mariés, bien installés, que l'ennui commence à grignoter et que la curiosité de connaître autre chose que celle qui partage leur lit tous les soirs depuis bon nombre d'années titille de plus en plus. Comme Ewan. Ceux-là sont, à vrai dire, les plus dangereux, car leur statut leur donne l'impression d'être inoffensifs, comme c'est le cas aux yeux de Joanne. Marié, trois enfants, tout pour être heureux, pourquoi aller voir ailleurs ? Parce que c'est la nature, ais-je envie de lui dire, mais je ne veux pas que ma fiancée prenne peur à mon propre sujet. Il y en a bien qui, comme moi, considèrent la fidélité comme une chose sacrée, une confiance qui ne se brise qu'une fois et éclate en morceaux à jamais s'il y a un pas de côté. « Peut-être qu'il en fait partie. On sera fixés une fois qu'il aura posé les yeux sur toi, mais je pense que tu ferais chavirer le pauvre petit coeur et flancher la volonté de n'importe qui. » dis-je avec un petit sourire malicieux avant de la faire basculer pour l'embrasser. On devine facilement que l'envie est partagée lorsque Joanne m'invite à prendre place entre ses jambes. Il lui arrive parfois de frôler le tatouage sur mon épaule, elle aussi a fini par apprécier cette petite touche d'encre sous ma peau vu toute la signification qu'elle a pour nous. Déjà rougie par quelques bouffées de chaleur, la jeune femme rit nerveusement. « Ca doit être mortel tous les soirs alors. » je lui réponds avec un sourire, vu que c'est ainsi que je dors pendant la majeure partie de l'année. Il n'y a qu'en été que je me passe du moindre vêtement tant la chaleur peut-être étouffante. Plus sérieuse, ma fiancée m'avoue qu'elle aimerait parfois que ces moments surviennent plus souvent en semaine. Qu'elle en a envie, mais se tait face à ma fatigue après le travail. « C'est que… souvent je suis trop fatigué, oui. Et le week-end nous pouvons prendre tout notre temps pour rattraper le temps perdu. » dis-je avec un petit haussement d'épaules nerveux. Qu'il est étrange de se faire entendre des choses pareilles. Surtout pour nous qui nous définissons en partie par nos dialogues charnels. Surtout pour moi qui ait tout autant envie d'elle dès qu'elle est près de moi, que ce soit l'envie de l'embrasser avec ce genre de passion, de la serrer contre moi, peut-être effleurer un peu, non sans gourmandise, sa poitrine, ses cuisses, son entrejambe, quand il ne s'agit pas simplement du besoin de lui faire l'amour et de lui appartenir ainsi pendant de longues minutes. La grossesse de Joanne nous a assagis. Avant, il était impensable de passer une semaine entière sans faire l'amour. Aujourd'hui, à l'entendre, et cela est vrai, sauf exceptions ponctuelles, un mardi par ici, un jeudi par là, nos ébats s'étendent du vendredi au dimanche car je m'écroule en un instant quand je rentre à la maison le reste du temps. Je suppose que c'est une évolution normale de toute relation, un mélange fatal d'habitude, de fatigue, d'âge et de parentalité qui mènent à adopter un nouveau rythme sans que cela soit inquiétant pour autant. Après tout, même si désormais notre vie sexuelle se concentre sur quelques jours, on ne peut pas dire que nous nous ennuyons l'un de l'autre et que nous ne sommes pas épanouis, non ? Et puis, les moments d'intimité en semaine sont d'autant plus appréciés parce qu'ils sont ponctuels et ont lieu sans prévenir. Comme ce soir où le désir est particulièrement brûlant. Les papillons dans mon ventre frémissent, et je ne peux pas retenir un gémissement discret lorsque Joanne m'attire tout contre elle dans un baiser, les mains sur mes fesses. « J'en ai terriblement envie ce soir, alors autant en profiter. » je murmure alors que mes baisers s'exilent le long de sa mâchoire et suivent la ligne de son cou. Je flatte le haut de son corps jusqu'à être arrêté par la nuisette qui couvre Joanne ; alors j'en attrape le tissu et le remonte jusqu'à lui retirer complètement et la mettre ainsi à nu. Je ne me lasse pas de l'admirer ainsi découverte, son épiderme chaud n'attendant que le mien. Je reprends où je m'étais arrêté, ma bouche atteignant donc l'un de ses seins, le parcourant du bout de la langue dans le détail, tandis que d'une main je caresse l'autre. Il semble évident que cette fois, les préliminaires ne s'éterniseront pas. Tous nos mouvements trahissent trop l'avidité de nos corps l'un pour l'autre, les ondulations du bassin de la jeune femme à travers le fin tissu qui me sépare d'elle forment d'enivrantes caresses sur ma virilité qui ne me donnent qu'une envie ; fondre sur elle. Ses mains peuvent d'ailleurs abaisser mon pantalon pour libérer mon intimité qui trouve immédiatement la chaleur et l'humidité de celle de Joanne. Un contact qui m'électrise et me rend fiévreux. C'est bien plus fort que moi, lorsque je pénètre en elle sans attendre, ce besoin dévorant d'être en elle et me sentir à nouveau entier. Une sensation dont je me délecte quelques longues secondes, alors que je répète à ma belle à quel point je l'aime dans un long baiser langoureux.

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Message(#)joamie + lead me home - Page 2 EmptyMar 17 Mai - 13:39

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La méfiance que Jamie avait pour les autres était sans limite. A leurs yeux, chacun d'entre eux était susceptible de jeter leur dévolu sur sa fiancé. Certains ne la verrait que comme un vulgaire morceau de viande à déguster, d'autres l'idôlatrerais comme il pouvait le faire. Dans tous les cas, il ne laisserait approcher personne d'elle, ou les conséquences seront particulièrement sanglantes. Jamie voulait se faire un avis d'Ewan une fois qu'il le rencontrerait. Elle soupira aux paroles de son fiancé, lorsqu'il disait qu'elle pourrait faire chavirer le coeur de n'importe qui. Elle n'en crut pas un mot. Chaque homme avait ses goûts, et tout le monde ne serait certainement pas aux pieds de la jeune femme, elle en était persuadée. Jamie se glissa entre les jambes de sa belle. "Tu n'as pas idée." dit-elle avec un petit rire. Il y avait des soirs où elle avait simplement envie de profiter de sa chaleur corporelle, de la douceur de sa peau en se blotissant contre lui. Il y en avait d'autres où elle voudrait avoir un peu plus que cela. Mais comme il le disait si bien, Jamie était exténué en semaine. Il préférait clairement concentrer leur devoir conjugal le weekend, sous prétexte qu'ils pouvaient prendre tout leur temps à ce moment là. Il n'avait pas tout à fait tort, mais Joanne se demandait si ce n'était pas aussi une sorte de signe de lassitude, de désintérêt. Avant qu'elle ne tombe enceinte, le temps et les aléas de la vie active ne les arrêtaient pas pour autant à accomplir leur devoir conjugal. Joanne ne savait pas dire si c'était du à la naissance de Daniel, à sa propre grande fatigue pendant tout le temps de sa grossesse. Peut-être aussi les quelques imprévus qu'il y avait eu à l'accouchement. Elle n'en savait trop rien, et c'était quelque chose qui l'effrayait un peu, de ne pas trop trouver d'explication claire à ce phénomène encore bien récent. Mais le message était très bien passé : il valait mieux qu'elle garde ses propre pulsions pour elle en semaine. Jamie évinça cette conversation en lui assurant qu'il avait bien envie d'elle ce soir-là. Ses lèvres parcouraient alors sa mâchoire, son cou, pour venir chérir sa peau sur le haut de son torse jusqu'à ce que le tissu de la nuisette ne le dérange. Sans attendre, il la lui retira afin de venir flatter l'un de ses seins avec sa langue, l'autre avec sa main. Joanne ferma les yeux et apprécia ce contact au possible, soupirant de plaisir régulièrement. Elle se doutait bien que les préliminaires allaient être brefs, mais Jamie prenait tout de même le temps de chérir une zone qui lui appartenait ; et qu'il devait aussi encore partager avec son fils. Joanne glissa l'une de ses mains dans ses cheveux, et caressa son cuir chevelu avec tendresse, jusqu'à ce qu'elle soit également tentée de le mettre à nu en baissant son pantalon de pyjama. L'envie étant trop grande, Jamie vint en elle sans attendre une minute de plus, et ils se délectèrent tous les deux de ce contact. Ils le connaissaient pourtant par coeur, mais chaque fois était différente, avec tout son lot de signification et de messages à faire passer. Le bel homme prit d'assaut les lèvres de sa future épouse pour lui offrir le plus amoureux des baisers, auquel Joanne répondit avec plaisir. Elle glissa ses doigts le long de ses côtes afin de pouvoir les ancrer dans la peau de son dos. Jamie commençait alors à faire d'amples mouvements de rein, tout en continuant de l'embrasser. Il pouvait ainsi avaler chacun de ses soupirs, chacun de ses gémissements pour s'imprégner toujours plus d'elle. La jeune femme avait encerclé sa taille avec ses jambes, suivant les mouvements de son homme avec une parfaite synchronisation. Parfois, Joanne menait ses lèvres à son cou, afin de l'y embrasser ou de mordiller légèrement sa peau, ou elle lâchait quelques uns de ses soupirs près de son oreille lorsqu'elle voulait coller son corps le plus possible au sien, en le serrant de toute ses forces contre elle. Avec d'habitude de longs préliminaires, Joanne n'était pas vraiment préparée à une telle envolée de sensations aussi rapide. Une montée en flèches qu'elle n'arrivait pas trop à gérer et qu'elle tentait d'évacuer par tous les moyens qui lui étaient possibles.
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Dernière édition par Joanne Prescott le Mar 17 Mai - 17:25, édité 1 fois
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Message(#)joamie + lead me home - Page 2 EmptyMar 17 Mai - 15:52


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Un grésillement survient au milieu de l’action, entre deux soupirs de plaisir. Il passe d’abord inaperçu, comme un grincement du lit ou n’importe quel bruit de la maison. La houle se poursuit, ample et intense, à la fois tendre et passionnée. Nos corps brûlants unis sous la couette souffrent d’une chaleur étouffante. Le tissu froissé ne tarde pas à glisser le long de mon dos jusqu’à mes reins, mouvement après mouvement, ne nous couvrant plus que du bas. Les mains de Joanne sont plus libres de parcourir mon dos, ses doigts de saisir ma chair, lorsqu’ils ne traversent pas mes cheveux de cette manière que j’adore. J’ai gardé une main sur son sein que je caresse de temps à autre, j’embrasse son cou, capture avidement ses lèvres et aspire chacun de ses souffles. Ses jambes autour de ma taille amplifient chaque mouvement; me serrant un peu plus fort quand je m’approche, elle m’invite à être toujours au plus proche d’elle. Dans un nouveau baiser, je frôle sa langue, passe mes dents sur sa lèvre inférieure. Toujours cette envie de la dévorer. Toujours ce besoin de la posséder jusqu’au coeur de la moindre cellule. Toujours… “Qu’est-ce que…” Le grésillement, encore. Je m’arrête, faisant violence à mon corps et mon coeur tambourinant à en rompre mes côtes dans ma poitrine, essoufflé. Je lève le nez vers le baby phone, et cette fichue diode rouge qui indique qu’il est allumé. Au bout de quelques secondes de silence, un petit couinement se distingue. Daniel est réveillé. “C’est pas vrai…” je murmure en laissant tomber mon visage au creux du cou de Joanne, dépité. Je reprends mon souffle un instant et calme mes ardeurs. Une partie de moi veut faire comme si de rien n’était, couper le baby phone et reprendre nos ébats. L’autre n’est vraiment pas du genre à laisser son fils pleurer. Je soupire, bien obligé de me retirer. Je dépose un baiser sur le front de la jeune femme avant de quitter les draps à contrecoeur. “Je m’en occupe.” dis-je en remettant mon pantalon de pyjama sur mes hanches. Puis je rejoins Daniel dans sa chambre, là où il s’agite et couine au fond de son petit lit. Au moins, il n’a pas l’air de nous interrompre pour rien. Je le prends dans mes bras et cale sa tête sur mon épaule, le berçant doucement. “Alors bonhomme? Tu sais que tu interviens à un moment critique?” Il s’en fiche bien. Quelque chose ne va pas du tout, alors papa et maman seront bien gentils de rappliquer sur le champ. Je le berce ainsi de longues minutes, lui chante tout bas quelques mélodies. Mais ses pleurs se poursuivent et son petit corps tout crispé ne se détend pas le moins du monde. “Qu’est-ce qui t’arrives?” je demande, mais il ne me servira sûrement pas la réponse sur un plateau. Sa mère saura peut-être en revanche. Alors j’amène le petit dans notre chambre, essayant toujours de le calmer, caressant son dos et sa petite tête. “Il ne se calme pas, tu crois que ça peut être ses quenottes qui poussent?” Je reprends ma place dans le lit et installe Daniel entre Joanne et moi. La proximité avec sa mère semble aider à l’apaiser un peu plus, mais il hoquette toujours et bien plus fort que cela n’a jamais été le cas. Je passe le dos de ma main sur une de ses joues rougies, et un peu chaudes. La même chaleur au niveau de son front. “Ou autre chose.” je murmure, les sourcils froncés par l'inquiétude. Il faut de longues minutes de chagrin avant que Daniel, sûrement fatigué par ses propres larmes de crocodile, commence à baiser le volume sonore. Qui sait pour combien de temps.

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Message(#)joamie + lead me home - Page 2 EmptyMar 17 Mai - 16:38

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Joanne n'entendit pas le grésillement provenant du babyphone, assourdie par un rythme respiration saccadé et son coeur qui tambourinait de toutes ses forces dans sa poitrine. Elle restait concentrée sur la main qui caressait son sein, sur ces lèvres qui dévoraient les siennes avec avidité, laissant la chaleur se transférer du corps de l'un l'autre. Tout aurait pu se terminer comme d'habitude, s'appartenant à l'être aimé au possible, s'abandonnant à lui. Mais Jamie dut s'arrêter, le fameux grésillements se faisant bien plus fort cette fois-ci. C'était loin d'être évident de s'arrêter au milieu de leurs ébats, c'était bien la première fois que ça leur arrivait, et certainement pas la dernière. Le bel homme se redressa légèrement pour voir le babyphone avec son voyant lumineux rouge. La frustration était à son comble pendant les quelques secondes de silence où Jamie logeait son visage dans le cou de sa belle avant de devoir se retirer d'elle, autant pour l'un, que pour l'autre. Il remonta son pantalon en lui disant qu'il s'en occupait. Joanne ne fit pas l'effort d'enfiler sa nuisette, elle avait bien trop chaud pour ça. Elle entendait Daniel pleurer au loin, de manière assez inhabituelle. Il n'avait jamais pleuré ainsi, quelque chose n'allait. Le père et le fils finirent par apparaître dans la chambre, le petit était inconsolable. Joanne se redressa un peu, inquiète, pour les regarder arriver. Jamie mit le bébé entre eux deux. Même s'il semblait un peu calmé en étant entre ses deux parents, Daniel n'était pas encore soulagé. Jamie touchait sa joue, son front, et son expression laissait deviner que le petit avait de la fièvre. "C'est un peu tôt pour qu'il fasse les dents." dit Joanne. Mais pas impossible, se dit-elle, elle s'était déjà renseignée à ce sujet. La belle blonde lui retira sur turbulette et son pyjama, le laissant en body, afin qu'il ne meurt pas de chaud. Elle le prit dans ses bras et le berça un peu, en lui parlant calmement. "Tout va bien, mon chéri, Maman et Papa sont là." lui dit-elle doucement, alors que Daniel continuait de verser de grosses larmes. Sentir la chaleur et la peau de sa mère semblait le calmer un peu. Ce n'était pas tous les jours qu'il avait un contact direct avec Joanne, sans vêtements. "Tu veux bien me chercher le Doliprane ? Il est dans le petit placer juste à côté de sa table à langer ?" demanda Joanne à son fiancé. Il s'éxecuta immédiatement et Joanne l'en remercia. Elle alluma la lampe de chevet de son côté pour y voir un peu plus clair et il réapparut avec le médicament en question. Joanne prit la pipette afin de prélever la dose correspondant au poids de son bébé après avoir l'avoir déposa sur le dos. Daniel reprit les pleurs de plus belle mais se calma lorsque l'attention de son papa n'était que pour lui, ce qui laissait le temps à Joanne de tout préparer. Elle approcha ensuite la pipette de la bouche de Daniel. "Ce n'est pas du lait, mon trésor, mais c'est très sucré." Et même si dans la famille, il y avait des grands adeptes du sucré, ce n'était pas garanti que le petit apprécie. Joanne lui administra le produit dans la bouche progressivement, et Daniel ne semblait pas l'apprécier, recrachant une petite partie, grimaçant, et reprenant les pleurs de plus belle. "Je suis désolée Daniel, mais je le fais pour toi, c'est pour faire baisser la fièvre." dit-elle en parvenant à garder son calme. Non sans mal, elle parvint à tout lui donner. Tout de suite après, elle le prit dans ses bras pour le consoler. "Là, c'est fini, mon trésor." lui dit-elle en lui caressant le dos, délicatement. Histoire de passer le goût du médicament, Joanne s'adossa contre la tête du lit afin de pouvoir donner le sein à son bébé. Parfois, il mordillait vivement le sein de sa mère. "Ca peut être les dents, en fait." dit-elle en grimaçant légèrement. "Il n'y va pas de main morte, là." expliqua-t-elle à son fiancé, avec un rire nerveux. Téter le sein de sa mère le calma, le rassura. Tout le monde avait bien compris dans cette pièce que le reste de la nuit allait se faire à trois dans le même lit. "Quoi que t'aies dit Papa, sache que tu es tout pardonné, mon trésor." ajouta-t-elle avec un petit rire. "Ca me va si tu gardes tes gros chagrins pour quand ça ne va pas du tout."Ce n'était pas encore l'âge des caprices et des frustrations, mais ça restait une preuve qu'il ne se manifestait qu'en cas de grande nécessité. "Tu sais que Papa, lui non plus, il n'aime pas se plaindre quand il est malade ou quand il a un gros bobo. Sauf que ça ne va vraiment pas. Je crois que tu es un peu comme lui." dit-elle d'un air attendri, en lançant un regard amoureux à son fiancé.

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Message(#)joamie + lead me home - Page 2 EmptyMar 17 Mai - 18:05


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De ce que je sais, il n’y a pas vraiment de normalité en matière d’évolution des bébés; chacun a son rythme, et en dehors de certains cas, il n’y a pas matière à s’inquiéter qu’un petit soit un peu en avance ou en retard sur quoi que ce soit. C’est du moins ce que j’ai compris des quelques articles que je lis quand j’ai cinq minutes pour moi au bureau. Il faut au moins ça pour palier à mon absence totale de connaissances en matière d’enfants. Une mère, même si le bébé n’arrive pas avec un mode d’emploi, sait toujours plus ou moins quoi faire, question d’instinct et de connexion avec son petit. Un lien qui ne s’explique pas, si ce n’est par neuf mois de parfaite symbiose. Être père, c’est apprendre sur le tas, et faire de son mieux pour limiter les gaffes. Mais dans le fond, apprendre ne veut pas dire maîtriser quoi que ce soit, et c’est assez angoissant. Le bébé grandit, grossit, évolue, et tout n’est que improvisation. C’est d’autant plus frustrant lorsqu’on constate que la mère a la situation bien en main la plupart du temps. Elle prend le petit dans ses bras, le rassure de sa voix douce, et sans paniquer, sait ce qu’il faut faire pour qu’il aille mieux. Moi, je me contente d’être spectateur, d’apprendre et d’exécuter. Alors je vais chercher le doliprane sans un mot, je peine même un peu à le trouver entre toutes les affaires du petit placard de la nurserie puisque nous n’avions pas encore eu besoin de cette petite boîte. De retour dans la chambre, je confie le doliprane à Joanne. Daniel a besoin d’une attention permanente, sans quoi le débit de pleurs s’envole. Ca me brise le coeur de l’entendre hurler ainsi. Je caresse tendrement ses joues, sa tête, et lui confie un de mes doigts qu’il serre de toutes ses petits forces. Le produit lui déplaît, mais il finit par tout avaler sans vraiment avoir le choix. Il est récompensé par sa mère qui se charge de lui donner le sein. Le contact direct avec sa peau semble grandement le rassurer. A son aise, il n’hésite pas à triturer le mamelon de Joanne qui en souffre un petit peu. “J’espère que ça n’est que ça.” dis-je avec un faible sourire, observant Daniel qui se calme lentement. La jeune mère ne semble pas plus inquiétée que ça, je me fais sûrement du mouron pour rien. Mais je ne peux pas m’en empêcher. Au final, la jeune femme à ses deux hommes à rassurer, et elle y parvient avec sa douceur naturelle. Je lui souris un peu plus. “Maman non plus n’aime pas se plaindre. Ca devient sûrement une caractéristique familiale.” D’ailleurs, Joanne ne se plaint pas non plus quand ça ne va pas du tout et préfère se taire en toutes circonstances, mais ce n’est pas le sujet. J’ai bon espoir que cela soit de moins en moins vrai. Au moins nous n’aurons peut-être pas d’enfants trop capricieux. Au sein de sa mère, Daniel est de nouveau calme. J’essuie délicatement la dernière petite larme qui perle au coin de ses yeux. Ses joues sont toujours un peu chaudes, mais bien moins qu’avant. “Ca m’a l’air d’aller mieux.” je murmure, l’observant tendrement. Nous le réinstallons finalement entre nous, bien confortablement. Je me penche vers Joanne et lui vole rapidement un baiser avec un petit clin d’oeil. “Pour nous deux… Ca n’est que partie remise.” Tant pis pour cette fois, la faute à pas de chance. Mais nous ne resterons pas sur notre frustration bien longtemps, nous connaissant. Un coup de fatigue se faisant sentir, je m’allonge à ma place, sur le flanc, tourné vers mes deux amours, un bras replié sous la tête. Je ne tarde pas à fermer les yeux, écoutant la respiration de Daniel, sachant que je ne tarderai pas à m’endormir. Cela vaut mieux d’ailleurs, sait-on jamais si le petit se réveillera encore une fois au milieu de la nuit. Si monsieur fait en effet ses dents, peut-être que de bonnes cernes prendront place sur mon visage pendant les prochaines semaines.

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