Et si on s'envoyait en l'air (feat Martin)

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Les sports extrêmes ça a toujours été mon pêché mignon et ça l’est encore aujourd’hui avec cette même passion dévorante. Je ne sais pas pourquoi mais je suis attiré par cela et j’ai envie de repousser mes limites à chaque fois. Aujourd’hui, nous avons prévu avec Martin l’homme aux cheveux blond que j’ai défendu sur la plage, d’aller faire du saut en parachute. Bien entendu je n’ai pu refuser cette invitation en guise de remerciement puisque tout simplement je n’ai jamais testé cette activité et je désire la faire tout simplement. Ce n’est peut-être pas la plus extrême de toutes les possibles mais c’est un bon commencement en la matière je trouve et si cela se passe bien je compte bien lui proposer de venir faire autre chose, mais j’ai tellement hâte d’arriver à l’instant T ou le pilote nous fera signe que c’est le moment. Bien entendu nous serons accompagnés par des professionnels lors du saut dans son intégralité, mais c’est tout à fait normal car ça n’en reste pas moins une activité à risque

Je me prépare tranquillement ou pas du tout en fait puisque je suis excité comme une puce. Nous avons prévu tous les deux de se rejoindre sur le parking. J’ai tellement hâte d’y être que je prends ma douche et je m’habille ultra rapidement pour immédiatement partir en direction de ce fameux parking. Bien entendu cela n’a pas lieu à Brisbane donc il faut un peu rouler, mais ce n’est absolument pas un souci pour moi puisque le jeu en vaut la chandelle largement même.

Lorsque j’arrive sur le parking, je regarde aux alentours pour voir si jamais Martin est là mais je l’ignore en fait car comme un con j’ai oublié de lui demander quel genre de voiture il a. Heureusement dehors il fait beau donc je n’ai pas besoin de me réchauffer et d’attendre dans la voiture. De ce fait il pourra plus facilement me voir si jamais il est déjà arrivé. J’entends des bruits d’avions derrière moi et je regarde le ciel pour observer les avions et essayer tant bien que mal de voir quelqu’un sauter, mais ils sont tellement en altitude que je n’arrive à rien voir de plus qu’un avion. La seule chose que l’on peut voir c’est le parachute lorsqu’il le déploie. Je suis tellement captivé par cela que je n’ai pas remarqué qu’à présent Martin se trouve juste devant moi

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Qu'est-ce qui m'a prit d'accepter ça ? Ou plutôt qu'est ce qui m'a prit de regarder des vidéos hier ? Lorsqu'Alejandro m'a dit qu'il comptait faire du saut en parachute et que je devrais venir avec lui, je me suis dit qu'il plaisantait puis ... Pourquoi pas, après tout? J'ai déjà vécu tellement de chose plus ou moins extrême (le coup de feu sur la plage, la spartan race, le camping qui a presque tourné au vinaigre) que ... Bon voilà quoi, un saut en parachute de plus ou de moins ça ne change pas grane chose, non?

C'est ce que je me disais jusqu'à arriver ici sur l'aérodrome. En entrant sur le parking je vois une ambulance sortir tout gyrophare allumé. Je me suis garé et j'ai bien vu le groupe en panique et en pleurs. Si je n'avais pas vu Alejandro je crois que j'aurais fait demi tour tout simplement en feignant une maladie ou une urgence thérapeutique à l'hôpital. Un gamin beaucoup trop encombré ce ne serait pas la première fois. Mais non.

Je sors de ma voiture et ssoupire doucement en m'approchant du jeune homme "c'est un peu trop tôt pour avoir la tête dans les nuages, non?" demandais-je, amusé en le voyant perdu dans ses pensées. "bon, t'es près ? " demandais-je en étant moi-même très peu convaincu

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Est-ce que les sensations fortes que j’ai vécu étant petit ressortent et que c’est pour cela que j’aime l’adrénaline ? Je ne sais pas mais en tout cas c’est un fait et j’adore cela. Ne serait ce que de regarder l’avion dans le ciel j’en ai des frissons plein le corps et je trépigne d’envie car ce n’est pas tous les jours que l’on a l’occasion de sauter en parachute. Je n’ai qu’une hâte, c’est que Martin arrive pour que l’on puisse se lancer ensemble et passer un super moment car bien que le camping ait rapproché la majorité des membres présents, cela risque de nous rapprocher encore plus. Mais pas trop non plus car bien que je n’ai rien contre les homosexuels, je ne mange pas de ce pain là.

D’ailleurs en parlant de Martin, ce dernier arrive et je ne le remarque même pas. C’est uniquement lorsqu’il prend la parole que je réagis et que je me rends enfin compte qu’il est là. Je baisse alors immédiatement la tête pour poser mon regard dans le sien et je lui souris avant de carrément rire à son commentaire qui est bien trouvé. Puis par la suite ce dernier me demanda si j’étais prêt pour ce qui allait suivre et je me mis à sauter sur place d’excitation avant de me calmer

-Tu rigoles j’espère. Je suis plus que prêt là, j’attends ça avec impatience c’est fou … mais sinon salut Martin ça va la forme ?

Je lui sers la main tout de même car c’est la moindre des choses et après ceci ensemble nous nous dirigeâmes vers l’aérodrome afin de signaler notre présence. Un jeune homme nous prit alors en charge afin de nous montrer la tenue que nous allons devoir mettre ainsi que la personne avec qui on va sauter. Pour ma part le mec s’appelle Jack et il semble être un homme de confiance donc je le salue avant de m’habiller. Nous rentrons dans l’avion par la suite et je me sens toujours bien, absolument pas tétanisé comme la majorité des personnes que j’ai vu lors des vidéos. Je regarde Martin et je lui tends mon poing pour qu’il frappe dedans

-C’est de la bombe ! On va tout déchirer

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Je crois que si je n'avais pas vu cette ambulance quitter l'aérodrome, je serais peut-être plus à l'aise que ça. Mais là, clairement, je ne me sens pas bien. Au contraire. Enfin. Je m'approche d'Alejandro et le salut avec une phrase que je trouve très bien trouvée avant de lui demander s'il est prêt. Il se met à sauter comme un excité en disant que oui il est plus que prêt et qu'il n'attends que ça. Puis, se calmant il me tends la main. Je la sers avec un sourire qui se veut sincère avant que nous ne nous mettions en route.

Deux personnes nous prennent en charge. Un dénommé Jack et une Amanda. Jack se dirige vers Alejandra, Amanda se présente à moi. Je retiens un soupire et lance simplement un coup d'oeil à mon ami puis salue la jeune femme et me présente à elle.

Elle m'explique les règles de sé nicurité et les bases qu'ils faut connaître avant de se lancer. Je l'écoute avec le plus d'attention possible mais le fait qu'une femme me prenne en charge me stresse plus qu'autre chose. Au final nous montons dans l'avion qui démarre, prends de la vitesse et décolle. Alejandro est tout sourire et me tend son point en me disant que c'est de la bombe.

Fébrilement, je viens tapé très doucement son poing puis m'accroche à nouveau au harnais "d'la bombe, ouais ... marmonnais-je avant d'ouvrir à nouveau les yeux "je te déteste Alejandro. Je te déteste tellement, tu peux pas savoir comment" je me tends brusquement lorsque l'avion est prit d'une brusque secousse "je voulais pas mourire de cette manière" me plaignais-je "je voulais mourir en sauvant les paresseux en amazonie" reprenais-je entre mes dents serrées

Je sens Amanda sourire derrière moi alors qu'elle vient me caresser les cheveux tout en me disant des mots rassurants

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Je regarde un peu partout quand je suis dans l’aérodrome comme un enfant. Je vois que Martin n’est pas l’homme le plus rassuré d’autant plus qu’une ambulance vient de partir de l’enceinte avec quelqu’un à l’intérieur ce qui n’aide pas. Il semble plutôt blanc ce qui me fait sourire tout en écoutant avec attention les consignes de Jack. J’hochais la tête à chaque fois qu’il me demandait si je comprenais bien puis nous rentrons dans l’avion. C’était le genre d’avion qui dans le film tombe toujours en rade et ceci me fit rire car Martin devait être encore moins bien. Après être rentré dedans, la seule qui me perturbait, était d’avoir Jack collé à moi mais vraiment collé et je n’étais pas très à l’aise avec ça mais disons que ça peut aller hormis ce détail. J’aurais préféré avoir Amanda c’est clair mais bon nous n’avons pas eu le choix et je me voyais mal dire « Non je ne veux pas lui je veux elle ».

En tout cas l’avion démarre et commence à prendre de plus en plus d’altitude à tel point qu’il passe dans une zone à forte turbulence et alors que pour ma part cela me motive et m’excite encore plus, en ce qui concerne Martin c’est une autre paire de manche. J’essaye de lui transmettre mon état d’excitation comme je peux en lui tendant notamment le poing, mais cela n’a pas réellement d’effet puisqu’il tape dedans sans conviction étant traumatisé, tétanisé par la peur. Il me dit d’ailleurs qu’il me déteste tellement que j’en ai aucune idée et je rigole tout comme Amanda et Jack

-Ah oui ? A la fin tu vas m’aimer tu verras … enfin si on en sort en un seul morceau

Un peu d’humour noir me faisait rire car il ne marchait pas dedans, il courrait carrément et ce encore plus alors qu’il y avait de grosse secousse sur l’avion. Il devint encore plus blanc que précédemment et honnêtement je ne pensais pas que cela était possible mais il s’avère que oui. C’est à se demander si le sang circule encore dans son organisme. Il fait suite aux tremblements des paroisses de l’avion part de son envie de ne pas mourir ainsi mais plutôt en sauvant les paresseux d’Amazonie qui eut pour effet de faire de nouveau tout le monde

-Regarde t’es en train d’amuser la galerie au final

Amanda bienveillante comme tout le rassurait comme elle pouvait en lui caressant les cheveux et lui susurrant des choses à l’oreille ce qui me fit sourire

-En fait c’est une stratégie pour draguer Amanda. T’es fort Martin

Je rigolais tout comme les autres puis le voyant rouge passa immédiatement au vert et les portes s’ouvrirent automatiquement. Le vent nous empêchait de communiquer sans encombre mais il me semble entendre Jack dire à Amanda qu’elle passe en premier avec Martin

-Tu vas ouvrir le bal mon pote. Bonne chance. J’ai été content de te connaitre

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Alejandro ne me rassure pas. Mais alors pas du tout, bien au contraire. Il me dit qu'il était content de m'avoir connu mais qu'il m'aimera une fois arriver en bas. J'en doute fortement, le fusille du regard puis avoue que j'aurais préféré mourir en amazonie. Tout le monde rigole mais je ne m'en rends pas compte.

MA panique augmente d'avantage lorsque la porte s'ouvre et que le vent s'engouffre bruyamment à l'intérieur. Je me tends brusquement, d'avantage encore lorsque je sens Amanda s'avancer vers la sortie. Avant même que je ne puisse faire ou dire quoique ce soit mes jambes pendouille dans le vide et je m'accroche avec force à la barrière.

Amanda me parle pour me rassurer mais rien à faire. Ma panique est telle que j'ai du mal a lâcher la barre même lorsque la jeune femme se recule. Elle fait signe a Jack de passer devant. Je vois bien qu'Alejandro prend clairement son pied. Jack et lui disparaissent bien rapidement. Je prends sur moi, prends plusieurs profondes inspirations puis déglutis et laisse Amanda s'avancer à nouveau.

Et au final c'est moi même qui fait signe à la jeune femme que c'est bon. Et elle saute dans le vide. Je n'entends rien, ne vois rien. Le souffle est pressé hors de mes poumons et je ne parviens plus à respirer. la chute ne dure que quelques dizaines de secondes mais me semble durer une éternité avant qu'Amanda n'enclenche le parachute.

Nous assea brusquement ralentit dans notre chute et glissons lentement dans l'air. Je parviens finalement à ouvrir les yeux pour admirer le paysage qui s'offre à nous. Amanda fait encore quelques tours dans les airs avant de se diriger vers le sol. L'atterrissage est très smooth. La jeune femme cours encore sur quelque mètre avant que la grosse voile ne se pose et nous arrête.

Elle me décroche ensuite et, n'ayant plus aucun maintien, mes jambes fébriles me lâchent et je tombe au sol. Hors l'haleine, les mains tremblantes je reste assit dans l'herbe sans bouger d'un millimètre et ce pendant de longs instants si bien qu'Amanda fini par se pencher sur moi et me demande si ça va. J'hoche silencieusement la tête et dégluti.

Je fini par retirer mon casque et mes lunettes et aperçoit Alejandro qui s'avance vers moi. "toi ..." disais-je en le pointant du doigt "plus jamais ! Tu m'entends? Pluq jamais je ne te suis dans un de tes délires " je me redresse "oh mais ça va être cool" l'imitais-je "mon cul ouais !" je me redresse en tenant plus ou moins bien sur les jambes et enlève mon harnais avant de me diriger vers le hangars. Je le contourne et une fois hors de la vue des gens, je m'accroupie pour vomir mes tripes sur

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Alors qu’Amanda s’avance après avoir parlé avec Jack je vois le visage de Martin se décomposer encore pire. Je ne peux pas comprendre ce qu’il se passe dans sa tête puisque pour ma part c’est que du bonheur en ce moment. Alors qu’avec mon moniteur si je puis dire ça ainsi, nous regardons Amanda se lancer mais finalement s’arrêter, nous arquons un sourcil d’incompréhension avant de voir les mains de Martin accroché aux barres de soutien. La peur a pris totalement sur le plaisir et il ne peut sauter en premier certainement par appréhension alors. La jeune femme se recule pour nous laisser passer et je fais un signe a Martin pour peut-être lui donner le courage de sauter ensuite. Je tourne par la suite ma tête sur le côté pour parler à Jack alors que mes jambes sont dans le vide total. Je lui demande de rester plus longtemps en chute libre afin que je puisse vraiment profiter au maximum de cela. Il me fait un pouce et je comprends qu’il est d’accord avec cela et qu’au fond lui aussi aime les sensations fortes et peut être que c’est pour ça que le gérant me l’a attribué en sachant que j’allais lui demander de me vivre de sacrés émotions.

Il me prévient qu’il va compter jusque 3 avant de se lancer, mais il ne compte que jusque 2 avant de sauter dans le vide. L’espace d’un instant je me sens voler et la chute libre me semble avoir duré une seconde à peine, mais une seconde forte en émotions. Il ouvre le parachute afin de ralentir notre chute et je le remercie pour ce moment intense bien qu’au fond j’aurais aimé qu’il attende encore plus longtemps pour déclencher le parachute. Entre temps ‘en profite pour regarder le paysage et Jack me tape sur l’épaule et me signale de regarder l’avion pour voir Martin. Je lève les yeux immédiatement et je ne vois pas distinctement à cause de la distance et de la toile du parachute mais je les vois uniquement sauter et au fond je suis content de voir qu’il a eu le courage de le faire.

Je me concentre par la suite sur notre atterrissage car si je ne fais pas ce qu’il m’avait dit, nous risquons de tomber et ce n’est jamais agréable. Lorsque mon premier pied touche le sol je me mets à courir et nous atterrissons plutôt bien et Jack me signale que je peux être fier de moi. Je me détache et le prends dans mes bras en le remerciant de cela puis je vois Amanda et Martin arriver. J’enlève mon casque et le temps que je fasse ceci ils avaient déjà atterri et le blondinet était assis au sol. Amanda tentait de lui parler et je le voyais hocher la tête. Je ne suis pas devin mais je devine qu’il n’a pas pris le même plaisir que moi donc je m’approche et effectivement il n’a pas apprécié. Il me pointe du doigt avant de me dire que plus jamais il ne m’écoutera quand je lui dirais de faire un truc qui pourrait être cool. Je ne lui réponds pas car je ne vois pas ce que je peux faire pour lui en fait. Personnellement j’ai aimé donc bon pour moi ce n’est pas une mauvaise idée mais nous sommes différents. Il part comme une furie en direction de l’aérodrome pour se changer.

Je ne comprends pas trop comment ça se fait qu’il n’ait pas aimer mais je ne peux rien pour lui en fait et je ne pense pas que le rassurer soit une bonne chose car il me semble en colère après moi pour l’avoir amené là dedans. Je vais alors aux hangars pour le suivre et en passant je regarde les vidéos prisent grâce au go pro

-C’est pas mal quand même. T’as vu Mart …

Je me retourne mais il n’était plus là. Je le cherche un peu partout et je le vois accroupi en train de vomir tout ce qu’il a dans le ventre. Je fais une petite grimace et pose ma main sur son épaule

-Tu vas bien ? Tu veux que j’appelle quelqu’un ? Les secours pour voir si tu vas bien ?

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Je n'arrive pas à bouger. L'émotion ? L'adrénaline ? Sans doute les deux. Je met un certain temps avant que mes jambes n'acceptent de me répondre à nouveau et surtout pour qu'elle acceptent de me porter. Lorsque tel est le cas, je pointe Antoine du doigt et je l'engueulerais presque. Le pauvre, ce n'est absolument pas de sa faute. Je me remet debout et, sans lui laisser le temps de faire ou dire quoique ce soit, je m'en vais vers le hangar. Mais au lieu d'y entrer pour déposer mon matériel, je passe à côté pour vomir à l’abri du regard des gens.

Pourtant, Antoine vient me rejoindre. Il pose une main sur mon épaule, me demande si ça va ou s'il doit appeler quelqu'un comme les secours par exemple. Je secoue doucement la tête et me laisse tomber en arrière. «Non, ça va aller. Laisse moi juste un peu le temps » je pose une main sur mon ventre et soupire doucement «le trop plein d'adrénaline ne me réussi décidément pas vraiment » je prends plusieurs profondes inspirations puis tends une main à Alejandro. Celui-ci me l'attrape et m'aide à me relever. Je crache une dernière fois au sol puis m’essuie la bouche du revers de ma main et soupire doucement. « Désolé pour avant » soufflais-je «Je … enfin je voulais pas … enfin tu vois. Je ne t'en veux pas. Je gère juste un peu trop mal le stresse et … bref. Désolé... » je me sens vraiment piteux sur ce coup, d'autant que ce n'est absolument pas la faute d'Antoine. J'ai accepté de le suivre de plein grès.

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Ce moment restera réellement gravé dans ma mémoire à tout jamais c’est une certitude. Jamais je n’ai autant pris mon pied qu’aujourd’hui. Même une bonne partie de jambes en l’air bien intense ne vaut rien à côté de ça et si faire cette activité me permettrait de pouvoir apaiser ma douleur et sortir ma rage je troquerai volontiers mon image de gros enfoiré, mais je ne peux pas malheureusement. J’ai hérité d’un cadeau empoisonné qui est de devoir avoir des relations sexuelles pour me sentir mieux et je ne peux rien contre ça.

En revanche une chose que j’aurais bien voulu éviter c’est bien la colère de Martin. Non pas que cela m’effraie ou quoi mais je suis venu ici pour passer un bon moment en sa compagnie et par malheur ceci ne s’est pas passé comme prévu. Peut-être que j’aurais mieux fait d’y aller tout seul. Je le saurais pour la prochaine fois au moins. Un autre moment que je ne veux pas graver dans ma mémoire est le voir accroupi en train de se purger. Quoique ce sera une sacrée anecdote à raconter à l’ensemble du groupe lors d’une soirée révélation ou autres.

Mais pour le moment je m’occupe de lui du mieux que je peux en essayant de savoir si il a besoin d’une quelconque aide extérieure, mais celui-ci me dit que ça ira et qu’il lui faut juste un peu de temps pour digérer cela. J’hoche la tête doucement en reculant pour lui donner un peu d’espace. Il m’affirme que l’excès d’adrénaline ce n’est pas absolument pas pour lui et je ne peux m’empêcher de rigoler. Je lui tends alors la main pour le relever et une fois debout je pose ma main sur son épaule

-Je vois ça que ça te réussit pas. Mais certainement que tu es plus à l’aise dans certaines circonstances ou moi je serais inconfortable donc ne t’en fais pas c’est normal

Il crache au sol et je regarde partout autour pour voir si quelqu’un nous a vus, mais il n’y a personne aux alentours ce qui est plutôt pas mal pour lui. Il s’essuie la bouche avant de soupirer et de s’excuser et de chercher les mots pour s’excuser tout simplement. Je rigole et lui donne un petit coup d’épaule

-Je t’en prie c’est rien de grave ça arrive à tout le monde de ne pas pouvoir se contenir sous le coup de la colère. Moi le premier donc t’en fais pas pour ça ce n’est rien

Je lui fais un clin d’œil avant de retourner à l’intérieur du hangar. Nous nous changeons plutôt rapidement mais avant de sortir, j’emmène Martin vers l’accueil pour qu’il puisse voir son vol en vidéo pour qu’il voit à quel point c’est énorme à regarder.

-J’ai une petite surprise pour toi. Regarde ça et tu repartiras avec au moins une bonne impression de cette activité
repère staff pour le comptage des points de la semaine - merci de ne surtout pas retirer

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Non. Non vraiment, l'adrénaline ne me réussi absolument pas. Après l’atterrissage, je suis resté plusieurs instants assit au sol avant de me lever, passer à côté du hangar et vomir mes tripes dans l'herbe. Alejandro me rejoint bien rapidement et me demande, inquiet si ça va. Je lui assure que oui, que j'ai juste besoin d'un petit peu de temps. Après avoir reprit mes esprits, je lui tends une main et il m'aide à me remettre debout. Là, je m'excuse, m'en voulant de l'avoir engueuler. C'est avec un sourire qu'il balaye mes excuses et il me dit que c'est bon, qu'il y a sûrement des situations où moi je garderais mon calme et pas lui. J'hoche la tête et lui souris doucement en posant une main sur son épaule pour le remercie de sa compréhension. « Merci Al'» soufflais-je.

J'hoche ensuite la tête lorsqu'il me dit de le suivre. Toujours plutôt fébrile sur les jambes, je le suis à l'intérieur du hangar où nous nous changeons. Alejandro fini par me donner une tablette sur laquelle est lancé le film prit par la go pro accrochée à mon casque. Je regarde la chute et pince les lèvres « J'me sens pas bien ...» soufflais-je. Rien que voir ses images me retournaient l'estomac. Mais je contiens et tends la tablette à mon ami.

« Eh Jack ! C'est qui qui a dégobillé dehors ?!» lance une voix, provenant de la porte d'entrée. Je me tourne vers l'entrée et mon regard tombe sur un petit groupe de cinq personnes qui, semble-t-il, viennent de sauter. Ils sont jeunes et semblent avoir l’habitude de ce genre de pratique. Je me détourne, honteux et soupire doucement. L'un du groupe, sans doute le leader, se plante devant Alejandro et moi et nous regarde « C'est l'un de vous, pas vrai ?» demande-t-il sur un ton hautain.

Je soupire et me tourne vers l'inconnu en me plaçant un peu devant Alejandro « c'était moi, oui. Et alors ?» il échange un sourire moqueur avec un autre mec du groupe «t'es donc tellement faible que t'es obligé de vomir ? » demande-t-il, moqueur «C'était la première fois hein ... » il s'approche un peu plus de moi «Le saut en parachute c'est pas pour les faible, tu le sauras à l'avenir » dit-il d'un ton mauvais. Je le regarde et arque un sourcil «J'hallucine … mais t'es qui pour parlé comme ça, hein ? » demandais-je. Il se recule un peu et laisse son regard courir le long des murs sur lesquels sont accroché de nombreux diplômes, coupures de journaux et même des prix. « Quelqu'un de très connu dans le monde du saut en parachute» je prends une profonde inspirations « Tu as aussi commencé un jour comme moi et ...» [color=darkblue « J'ai jamais vomi, non !»[/color] lance-t-il avec un rire.

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Vomir, qui peut se vanter ne jamais l’avoir fait ? Personne je pense si ce n’est un nourrisson juste après être sorti du ventre de sa mère. Donc c’est tout à fait normal que Martin le fasse pour n’importe quelle raison, que ce soit qu’il est trop mangé ou simplement trop peur. Est-ce que le fait de vomir réduisait la puissance ou le rôle que je joue l’homme dans la société ? Je ne pense pas vraiment non. En tout cas je ne me moque pas de lui, je ne le rabaisse pas et je le rassure du mieux que je peux bien que je ne sois pas le plus doué pour cela. Il me remercie et je lui réponds d’un simple signe de la tête.

Je décide l’emmener vers l’accueil afin de lui montrer les vidéos pour le calmer et le faire rire, mais malheureusement ce ne fut pas l’effet escompté puisqu’au bout de la moitié de la vidéo, ce dernier me rend la tablette et me confirme ne pas se sentir bien. Je grimace légèrement car en pensant l’aider j’ai empiré la chose et alors que je m’apprête à lui faire part de mes excuses, j’entends un homme demander à Jack qui a vomi. Uniquement au son de sa voix je m’imagine sa tête de con et j’ai envie de l’étriper et ce encore plus alors que j’entends le ton de sa voix nous montrer qu’il est supérieur. Je me retourne et alors qu’ils nous accusent en faisant le malin devant les autres, Martin se met devant moi comme si il savait que j’allais lui en retourner une sinon. Il avoue ce qu’il a fait et ce dernier se moque de lui de toutes les manières possibles toujours devant ses potes en lui disant que ce n’est pas un homme et qu’il ne faut pas vouloir se prouver des choses quand on est pas un homme justement. Je respire profondément en serrant les poings dans mes poches et la réaction de Martin est différente de la mienne puisqu’il est plus axé sur la parole. Malheureusement on ne se fait pas respecter ainsi et ce dernier continue de manière incessante de se moquer de lui. De plus il se vante en lui montrant du regard tout ce qui nous entoure et là c’est trop. Je n’aime pas ceux qui se vante surtout qu’au final ce sont ceux qui en ont le moins dans le sac.

Ses amis partent un peu plus loin pour se changer certainement et lui reste là pour nous narguer et continuer à se jeter des fleurs en ce qui concerne. Je mets mes mains sur Martin délicatement et je le décale afin de pouvoir me frayer un passage jusque le fameux homme avec un grand H alors qu’il commence à partir vers les autres

-Hey champion ! C’est bien ça que tu es

Je m’approche de lui et je le prend par le colback avant de l’amener vers un mur et de le coller contrer. Bizarrement il ne moufte plus vraiment et a perdu sa grande gueule. Je le regarde dans les yeux et commence à serrer mes dents fortements puis je me mets à lui donner seulement deux coups de poings bien placé dans le foie et ce dernier commence à vomir partout son repas du matin

-Bah alors champion on se sent pas bien ? Tu pourras plus dire que tu n’as pas vomi ici. Maintenant tu vas t’excuser auprès de mon pote ou je recommence

Je sors mon portable pour prendre une photo et je le laisse sur place avant de retourner vers Martin tout sourire afin de reprendre le fil de notre conversation sans m’occuper de l’élément perturbateur qui s’approche de nous et s’excuse auprès de Martin. Je rigole en le regardant et ce dernier s’enfuit la queue entre les jambes un peu honteux

-Te laisse pas marcher dessus Martin. Quand tu vois que le mec est borné comme ça et qu’il se sent au-dessus des autres ça ne sert à rien de parler puisqu’il te respectera pas. A ma manière comme tu peux le constater c’est un peu mieux tout de suite … Bon sinon tu veux manger un truc ou boire quelque chose ? Je te paye parce que vu ce que je t’ai fait vivre je te dois au moins bien ça

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Face à cet homme là, j'hallucine pas mal. Pour qui se prend-t-il ? Sérieusement ? N'a-t-il pas, lui aussi, commencé un jour le saut en parachute en tandem ? N'a-t-il pas été impressionné, lui aussi, par son premier saut ? Il y a tant de chose que j'aimerais lui dire, mais Alejandro ne m'en laisse pas le temps. Il se place devant moi, interpelle l'inconnu puis l'empoigne par le col et le plaque contre le mur. Après lui avoir hurler dessus il le frappe vivement dans l'estomac et le mec vomit le contenu de son estomac sur le sol.

« ALEJANDRO !» hurlais-je pour le stopper. Mon ami fini par lâcher l'inconnu qui s'en va rapidement. Après l'avoir suivit du regard, Alejandro se tourne vers moi et me dit que je ne dois pas me laisser marcher dessus, qu'un mec comme lui on ne peut pas le raisonné avec des mots. Puis, sans transitions il me demande si je veux boire ou manger quelque chose. « Que … quoi ?» demandais-je en clignant des yeux, pris au dépourvu «N.. non ? Non je veux rien manger » je reprends mes esprits et attrape Alejandro pour le sortir du hangar.

Je ne le lâche qu'une fois arrivé sur le parking «Mais t'es pas bien ?! Ça va pas dans ta tête ?! » commençais-je à m'emporter « Putain, d'abord le mec à la plage puis lui … merde il t'as rien fait ce mec ! C'est un sale con, c'est tout, rien de plus. Il n'est rien, il ne compte pas à tes yeux et ...» je soupire et me pince l'arrête du nez en fermant les yeux «Sérieusement Mec, faut vraiment que tu trouves un moyen pour te calmer et pas réagir au quart de tour comme ça. Surtout si ça ne te concerne pas et que j'avais la situation en main et sous contrôle ... »

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Des mecs comme ce dernier j’en ai côtoyé des tas et pour preuve mon père faisait partie de ce genre de personnes. J’avais beau le raisonner, pleurer de douleur, le supplier, il ne s’arrêtait pas et prenait même du plaisir à me voir ainsi. Pour ce connard de parachutiste c’était exactement pareil et la seule option restante pour lui faire fermer sa grande gueule c’est de lui rentrer dedans de la même façon que je l’ai fait et non pas avec des petites paroles comme avait essayé Martin. Ce dernier d’ailleurs ne semble pas très heureux et en accord avec ce que je viens de faire et j’essaye de lui expliquer que c’était perdu d’avance pour lui avant de lui proposer de manger. Il refuse et l’on part en direction du parking.

Il était plutôt muet, mais une fois que l’on arrive près des voitures, ce dernier pète un câble et me crie dessus que je suis un fou et que ce n’est pas quelque chose à faire. Je vais pas m’énerver maintenant, je vais écouter ses arguments mais je sens que ça ne sera pas suffisant du moins pour me convaincre qu’il a raison et que j’aurais dû me raviser. Je le regarde en plissant des yeux tout en m’asseyant contre le capot de la voiture écoutant ses paroles. Il essayait de me raisonner, que l’homme ne m’avait pas attaqué moi personnellement et que c’était un con. Il a du mal à parler et prend une pause avant de reprendre et de me dire qu’il fallait que je soigne ce problème de tempérament mais il ne sait pas que c’est impossible et il ne peut pas le savoir ni même le comprendre je pense, mais ce qui me fait sortir de mes gonds c’est quand il me dit qu’il avait la situation en main et à l’aide de mes mains je me relève pour lui faire face sans essayer de l’intimider ou quoi mais simplement parler avec virulence certainement.

-Tu avais la situation en main ? C’est ça que tu appelles avoir la situation en main ? Non parce que moi je vais te dire ce que c’est que tu avais … de la merde. Tu n’avais rien en main et si tu aurais continué il serait encore là en train de te chambrer et peut être même qui te pisserait à la gueule. C’est ça que tu veux ? Te faire pisser et chier dessus ? Je t’ai laissé gérer ta situation et on a vu ce que ça a donné : rien. Seulement à partir de là je suis intervenu mais pas avant et au final il est parti en s’excusant et se faisant tout petit ! Je ne dis pas que tout ce règle ainsi, mais là c’était nécessaire !

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Je ne sais absolument pas ce qui prends à Alejandro et pourquoi il réagit de cette sorte. Pourquoi frappe-t-il ce mec ? Il est con, certes, mais de là à le frapper de manière irréfléchi ? Non. Je ne cautionne pas la violence gratuite. Je n'accepte pas la violence qu'on fait sur les animaux, pourquoi devrais-je accepter celle qu'on fait sur les humains ? Je soupire et décide de sortir du hangar avec Alejandro. Arrivé au parking je me met à lui parler clairement, lui disant qu'il a bien trop sur réagit sur ce coup et qu'il devrait réellement régler ce problème.

Alejandro fini par se lever pour me faire face, mais je ne bouge pas d'un poil. J'ai déjà encaissé des coups de mec beaucoup plus fort que lui. Et puis, oserait-il me frapper moi ? Je ne pense pas. Je redresse un peu le menton, mon regard restant intransigeant et je l'écoute. Il me dit que je n'avais absolument pas le contrôle sur la situation et que si lui n'avait pas réagit à temps le mec serait encore là à m'insulter. Je secoue la tête « Non... Non ! » disais-je « C'est pas comme ça que ça fonctionne, putain ! C'était MON problème. MON problème, tu comprends ? Ce n'est pas en le frappant maintenant que ça va arranger quelque chose, au contraire ! Imagine, la prochaine fois que je le rencontre : tu ne crois pas qu'il serait capable de se venger de toi sur moi ? » je soupire et secoue la tête « Enfin, peu importe» je me calme en inspirant plusieurs fois «Je déteste la violence gratuite comme tu l'as fait. Il n'a pas levé la main sur moi, il a juste parlé. Et l'auto défense ces ça : se défendre avec les même armes que l’autre. S'il avait commencé à me frapper, tu aurais pu intervenir. Mais pas là alors qu'il est simplement entrain de me 'chambrer' comme tu dis» je soupire doucement.

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On m’a c’est vrai souvent reprocher de m’emporter trop régulièrement et même lorsque cela ne me concernait pas du tout et je dois avouer que sur ce coup avec Martin, une fois de plus je n’étais pas concerné par cela puisque je n’avais personnellement pas vomi. Seulement j’ai autre chose à faire que perdre mon temps à l’écouter lui parler ou plutôt lui chier dessus sans que le jeune blond pacifiste ne fasse rien si ce n’est lui répondre. J’ai l’impression que l’on est en CP et qu’il y a une embrouille de gosse. A cette époque je ne frappais pas puisque je n’étais pas encore battu mais je souffrais tout de même du fait que mon père me reniait.

Quand je me redresse pour faire face à Martin et lui parler, je vois qu’il semble préparé à toute éventualité mais qu’il ne s’inquiète pas je ne vais pas le frapper. Premièrement il ne m’a rien fait donc je ne vois pas pourquoi je le frapperai et puis je m’explique avec lui bien que le ton monte entre nous aussi bien d’un côté que de l’autre. Il a ses idées et j’ai les miennes. Je n’ai peut être pas tout le temps raison et j’agi parfois sans réfléchir mais là c’était tout bien réfléchi et il n’y avait aucune autre solution et sur ce coup là j’ai eu raison à 1 000 %

-C’est ton problème mais du moment que je suis là, je suis concerné. En t’insultant il m’a tout aussi bien insulté et ce mettant au dessus de nous ! Bien sûr que si que ça résout tout. Il ne s’ait pas excusé avec ta méthode et il restait là en continuant. J’ai pris les choses en main et voilà le résultat ! Et il ne te frappera pas plus. Je te rappelle que c’est un champion et il est connu dans le monde du saut en parachute, donc il sera facile à retrouver. Tu veux peut être que j’aille lui mettre un coup de pression pour que tu puisses dormir sur des deux petites oreilles ?! Martin je t’aime bien et tu es une personne censé, mais là non tu dis n’importe quoi. Tu me rappelles comment ça s’est fini pour toi la dernière fois sur la plage ? Tu as parlé et tu t’es fait frappé ! Avec lui c’était exactement le même principe. La violence ne résout peut être pas tout, mais ça règle certains problèmes que la parole ne réglera jamais ! Je parle quand c’est nécessaire de le faire, et je frappe quand ça l’est aussi. Dans les deux cas de figures ou tu m’as vu le faire c’était nécessaire !

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