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 Never forget that everything Hitler did in Germany was legal || Jameson & Adaline

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Message(#)Never forget that everything Hitler did in Germany was legal || Jameson & Adaline - Page 2 EmptyJeu 9 Juin - 0:08

Alors que je suis entrain de me détester bien profondément d'être aussi tête en l'aire et ne pas avoir pensé à cette putain d'alarme de merde, c'est au tour d'Adaline de me surprendre. Posant une main sur mon épaule, elle me demande si j'ai emmené mes lunettes de vision nocturne. Sans un mot je fouille discrètement mon sac à dos et les lui tends tout en l'interrogeant du regard. Mais elle ne me dit rien, nous faisant simplement signe de la suivre. Une fois le bâtiment principal atteint, elle me demande où se trouve le boîtier électrique et c'est là que je comprends : elle va désarmer l'alarme. Elle est trop forte ma gamine, de penser pour moi. Je lui indique ledit boîtier d'un coup de tête et je la laisse gérer.

Même Jameson la félicite lorsqu'elle revient en nous annonçant avoir désarmée le système mais que le gardien s'en rendra sans doute compte pendant sa ronde ou alors la centrale le réalisera avant. Dans tous les cas ça nous laisse une heure pour sauver le plus de lapin possible.  « T'es géniale, merci» soufflais-je en offrant un clin d’œil à mon amie avant de me tourner vers Jameson. D'un coup de tête, je lui dis que c'est bon, qu'elle peut y aller. Elle me comprends sans que j'ai besoin de dire quoique ce soit et se dirige vers la porte d'entrée.

Trifouillant quelque peu, la serrure finie par s'ouvrir dans un 'clac' discret et je pousse la porte en allumant la caméra frontale. Elle est doté d'une vision infra rouge ce qui est juste parfait pour ce genre d'action. Doucement, je m’engouffre à l'intérieur et allume une deuxième lampe de poche lorsque Jameson me demande si je sais où se trouve les chariots pour transporter les caisses. Je pince les lèvres  «T'es sûre ? » demandais-je  «Tu ne crois pas que ça risque de faire trop de bruit dehors sur les graviers ? » je regarde vers la porte et soupire doucement  « Enfin en tout cas ils sont garé là-bas, dans l'autre salle si tu veux aller en chercher deux »

Sans une réponse de plus je me dirige vers la porte et la pousse discrètement. L'odeur qui attaque mes narines est ignoble. Une mélange d'excréments, de sang et de chair en décomposition surmonter de l'odeur capiteuse des produits aseptiques. C'est l'odeur de la mort, bien clairement. Je remonte un peu la cagoule sur mon nez, puis m'avance et observe les caches. Dans les deux premières colonnes, les lapins sont mort. Les suivant sont tapie dans le fond de leur cage, tremblant et apeurer. Lorsque je m'approche de la cage d'un des lapins, celui-ci se met à couiner fort. De peur ? De panique ? De douleur ? Je ne saurais le dire.  « Eh là, ça va aller mon petit» disais-je d'une voix calme, espérant ainsi le rassurer. Je prends ma lampe torche entre mes dents puis attrape la cage que je pose sur un des chariots que Jameson vient de ramener.  «Les quatre premiers sont morts » disais-je d'une petite voix avant de me tourner vers Adaline  «On ne prends que les vivants » mon ton est sec, tant l'émotion est grande. Sans un mot de plus, j'empile les cages sur les chariots, guettant en même temps chaque autre bruits que les couinements des lapins et le claquement du métal des cages.
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Message(#)Never forget that everything Hitler did in Germany was legal || Jameson & Adaline - Page 2 EmptyVen 10 Juin - 23:37


Never forget that everything Hitler did in Germany was legal


J’ai l’air de savoir ce que je fais, mais en réalité c’est la première fois que je désactive ce genre de panneau. Enfin, de cette façon. Même si celui-ci n’est pas si compliqué, il me reste toujours une certaine complexité si je ne veux pas faire partir l’alarme au lieu de la désarmer. Parfois, ils installent des dispositifs de détection des intrus sur les panneaux de contrôle, ce qui peut rendre la tache un peu plus compliquée. Heureusement pour moi, ce n’est pas le cas et je referme le panneau de contrôle quelques minutes plus tard avec un immense sourire sur le visage. (Je peux entendre la porte du panneau bouger derrière moi étant donné qu’il n’y a plus de serrure. Je reviens vers Martin et Tara rapidement, et tend l’outil à Martin pour qu’il le reprenne. Tara vient me taper l’épaule, je reste surprise et hoche de la tête en silence. Je sais être efficace lorsque c’est nécessaire. Et discrète. Je laisse Tara débarrer la porte, et je suis mes deux coéquipiers l’intérieur. Lorsque l’odeur m’attaque de plein fouet, je fronce les sourcils en bloquant ma respiration. Je décide d’enfiler la cagoule pour empêcher l’odeur immonde de me monter au nez, et je vais chercher un chariot dans la pièce suivante. Je reviens dans la pièce tandis que Martin se tourne vers moi pour me signifier que nous ne prenons que les vivants. J’hoche la tête en pinçant mes lèvres pour m’empêcher de dire un commentaire inutile. Ces pauvres bêtes. Mon cœur se sert dans ma poitrine et j’ai de la difficulté à respirer tant l’émotion me prend soudainement. Un mélange de colère, de tristesse et d’incompréhension. Je n’ai jamais compris la nécessité de faire mal à de pauvres animaux innocents. Pourquoi ne pas utiliser des humains consentants pour faire ce genre d’expérimentations. Il y a beaucoup d’hommes et de femmes qui sont à la rue et qui feraient n’importe quoi pour se faire un peu d’argent. Alors pourquoi utiliser des êtres qui ne peuvent même pas se défendre comme nos actions ignobles ? Je frissonne en m’emparant d’une des cages. Le lapin va se terrer dans un coin de la cage ; il a un œil enflé et il a une oreille abimée et il semble avoir une pate endommagée aussi. Étrangement, il s’agit du seul lapin noir parmi les survivants. Je verse quelques larmes alors qu’il me regarde, apeuré.

- Hey, ça va aller. Tu reviens avoir moi ce soir, je vais bien m’occuper de toi tu vas voir.

Je dépose sa cage sur le dessus des autres sur le chariot, convaincue que j’ai fait le bon choix. Ce pauvre petit être sera mon nouveau copain de maison. Je me vois dans l’impossibilité de le laisser entrer d’autres mains, même si je n’ai jamais eu de lapin comme animal de compagnie. Je continue de pousser le chariot de plus en plus loin dans cet enfer, ne lâchant pas le petit air des yeux de peur qu’il ne s’évapore devant moi.

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Jameson Winters
Jameson Winters
la louve raffinée
la louve raffinée
Présent
ÂGE : quarante-six ans.
SURNOM : Jaimie, Jam'. Maître Winters au boulot. Au lit, aussi.
STATUT : Célibataire. Succombe parfois aux plaisirs sans lendemain.
MÉTIER : Avocate associée chez Ashburn Rose. Militante écologiste et condition animale.
LOGEMENT : #102 Logan City, une immense villa bien trop vide.
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POSTS : 6452 POINTS : 0

TW IN RP : par mp si besoin ♡
ORIENTATION : J'aime tout le monde.
PETIT PLUS : Irlandaise & Amérindienne du Canada, j'ai un petit accent. Je me ressource dans la nature. Combattre les injustices me fait vibrer. Je suis aussi à l'aise dans les bas fonds de Dublin que dans les soirées guindées de l'élite australienne. Vegan depuis mes 15 ans, je milite pour préserver la nature. Légalement, de nos jours. Du moins j'essaie. J'ai adopté une chienne/louve que j'aime comme ma fille. Je n'ai jamais perdu un procès. Certains me décriraient comme une féministe autoritaire et mal baisée. Ceux là sont toujours perturbés lorsqu'ils rencontrent une femme qui se comporte comme eux.
DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP
CODE COULEUR : #336699
RPs EN COURS : Christmasbin [7]

I'm a survivor :
ATELIER I ↟ Robin
ATELIER II ↟ Asher
ATELIER III ↟ Eve

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Réalités alternatives ↠ Zombinson [d.z.]Witchy Robin [d.f.]

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PHOENIX — I want to heal, I want to feel like I'm close to something real, I want to find something I've wanted all along: somewhere I belong. Nous avions à peine vingt ans et nous rêvions juste de liberté.

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ROBIN — Her eyes look sharp and steady into the empty parts of me. Still my heart is heavy with the scars of some past belief.

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LAOISE — We've been gone for such a long time that I'm almost afraid to go home. A long road is a long, dragged-out imagination where things can go wrong, but we keep rolling on.

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GABRIEL — I'll keep your heart safe in the palms of my hands until it can beat on its own again.

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KYTE — Old growth holds hope, let the brambles scrape your skin; scars are story books, blood will wash away our sins.



RPs EN ATTENTE : Phoenix [3]Phoenix [f.b.]Bosie me boy [d.f.]Slasher Night ↟ Robin [4] ↟ Robin & Phoenix [r.a. 2]

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AVATAR : Maggie Siff
CRÉDITS : Birdiesnow (avatar), anaëlle. (signature), loonywaltz (UB), mapartche (dessin <3 )
PSEUDO : Whitefalls/Whitewolf
INSCRIT LE : 08/03/2016
https://www.30yearsstillyoung.com/t7655-jaimia-winters-you-were-expecting-me-to-be-a-man-my-father-was-too
https://www.30yearsstillyoung.com/t13536-jameson-winters-lone-wolf-looking-for-her-pack

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Message(#)Never forget that everything Hitler did in Germany was legal || Jameson & Adaline - Page 2 EmptyDim 12 Juin - 16:01


   
❝Never forget that everything Hitler did in Germany was legal❞
   Jameson, Martin & Adaline
- Je suis sûre.

J’ai répondu simplement. Pendant que je faisais le guet, j’avais repéré un chemin bétonné entre les graviers dont les employés du labo devaient se servir pour les livraisons. D’après ce que j’avais pu observer, il remontait jusqu’à une sorte de petite route de campagne désaffectée où nous pourrions décharger les cages tandis que l’un d’entre nous irait récupérer la voiture.

- Les graviers ne poseront pas de problème.

J’aurais pu expliquer à Martin ce que j’avais en tête, mais ça ne fonctionnait pas comme ça entre nous quand nous étions dans l’action. Il se fiait à mon instinct et moi au sien. Cette fameuse confiance que je pensais avoir perdue, nous l’utilisions par réflexe. Pour gagner du temps, et de l’efficacité. Il hocha la tête sans discuter et m’indiqua où trouver les charriots avant de se diriger vers la pièce où les lapins étaient « entreposés ». Je m’y suis engouffrée, remarquant à peine la présence d’Adaline sur mes talons. Un bref sourire étira mes lèvres alors que j’étudiais la largeur des diables : ils passeraient. J’ai attrapé deux d’entre eux et suis revenue sur mes pas pour emboiter le chemin que Martin avait emprunté.

Dès que j’ai poussé la porte, une odeur âpre m’a brûlé les poumons. C’était la même que dans le couloir, mais amplifiée. Effluves d’excréments, d’antiseptiques et de mort infiltraient insidieusement mes voies respiratoires. Sourcils froncés, j’ai dirigé le faisceau de ma lampe droit devant moi pour comprendre l’agencement des lieux, et je fus prise par une sensation de vertiges. Des centaines de cages s’étendaient devant nos yeux, dans plusieurs couloirs infâmes. Les conditions d’hygiène étaient exécrables. Des lapins agonisant côtoyaient de pauvres bêtes d’apparence saine mais apeurées, et les cadavres de ceux qui n’avaient survécu aux expériences de la veille. Putain de bordel de merde. J’ai mordu l’intérieur de mes lèvres et décidé de me concentrer sur la mission à accomplir. J’ai déposé un charriot auprès de Martin, qui nous indiqua que les premiers lapins de sa rangée étaient décédés. J’ai hoché la tête et me suis engouffrée dans la suivante. Derrière moi, j’entendais Adaline et Martin rassurer les petites bêtes qu’ils arrachaient à cet enfer. Je les admirais pour ça. Je savais que si je laissais mon cerveau se reconnecter avec mon empathie spontanée, je serais incapable de mener à bien ce sauvetage. La tristesse, la rage et la douleur ne feraient que brouiller mes réflexes, peser sur mes décisions. Hors j’avais besoin d’être en parfaite possession de mes moyens pour tirer ces petites boules de poils de ce merdier – et nous avec, par la même occasion. Nous n’avions pas le droit à la moindre erreur. Mort. Mort. Vivant. Mort. Vivant. Mort. Mort. Mort. Vivant. Vivant… Mes yeux parcouraient rapidement les cages, que j’ouvrais parfois, tâtant les petits corps de mes mains gantées pour tenter de sentir les mouvements d’une respiration, les battements d’un cœur. En vain, le plus souvent. Les cages s’empilaient sur mon charriot, et les cris des petites bêtes redoublaient alors que la panique les gagnait. Je ne pouvais pas les blâmer. Combien de fois avaient-ils vu des humains entrer ici et prendre quelques cages au hasard, avant d’entendre les hurlements de douleur de leurs congénères ? Plus jamais !  Ma rangée terminée, j’ai rejoint Martin et Adaline de l’autre côté de la pièce.

- Prêtes-moi la caméra gamin. Il faut que je filme quelques trucs.

En dehors de l’horreur de ces installations, j’avais repéré de sérieuses brèches légales. Les tests cosmétiques sur les animaux étaient interdits de base, mais même à l’époque où ils étaient encore pratiqués, et même sous le couvert de la « recherche pour la santé », ce laboratoire était loin d’être en règle. J’ai pris la caméra que Martin me tendait, et j’ai filmé tout ce qui clochait : l’insalubrité de certaines installations, la mixité de lapins destinés à des expériences différentes. Et tout un tas d’autres détails qui n’échappaient pas à mes yeux aiguisés d’avocate spécialisée en droit animal. Après quelques minutes, je suis revenue vers mes deux coéquipiers.

- Rien que dans cette pièce, il y a une bonne douzaine de manquements à la loi. Et ce n’est que l’entrepôt ! J’ai relevé les yeux vers Martin. Vu son expression, je vis qu’il savait où je voulais en venir. Imagine ce qu’on pourrait trouver dans leur labo. Où est-il ? Il faut que j’y aille.

C’était risqué, et je le savais. Mais Unilever était une entreprise massive. Si elle tombait, elle entraînerait nombre d’autres dans sa chute, ce qui sauverait incontestablement des milliers d’animaux à travers le monde. Alors je me devais de le faire. C’était un peu ça, mon problème, avec l’activisme. Une fois que j’étais dedans, j’allais jusqu’au bout, coûte que coûte. Ce trait, là, je le tenais de Kyte. L’idée de me faire chopper, que Phoenix perde le droit d’élever sa fille par ma faute. Toutes ces craintes étaient reléguées au second plan et me semblaient soudain insignifiantes face à ce que Martin, Adaline et moi devions accomplir.

- Vous n’êtes pas obligés de venir avec moi. Il y a encore les souris à sauver. Occupez-vous d’elles et je vous rejoins dans dix minutes.

Je comptais faire un détour par leur bureau, aussi. Pour tenter de mettre la main sur une liste de leurs « fournisseurs » en lapins, et les épingler, eux aussi. Et pourquoi pas leurs actionnaires, tiens. Ou encore les adresses de leurs autres laboratoires. Objectivement, je savais que ça me prendrai bien plus de dix minutes, mais sur le moment, je n’en avais rien à foutre. Vision tunnel quand tu nous tiens… Je savais aussi que je ne les mettais pas en danger par cette initiative. Martin et moi avions été entraînés par la même personne. Il savait que si je ne me pointais pas à temps, il devait se barrer, avec Adaline et les animaux sauvés. Que je me démerderais. Une notion avec laquelle j'avais toujours eu du mal, quand il s'agissait de laisser Kyte derrière. Mais pour la réussite de nos missions, des sacrifices étaient parfois nécessaires.



© Pando


follow in no footsteps listen for the true guides
The river's a hymnal and the leaves are applause. Trees sing in whispers with the wind pulling their arms. Hold still and listen, your hand on my heart. If you need them these beacons will lead you back to the start.

:l::

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Message(#)Never forget that everything Hitler did in Germany was legal || Jameson & Adaline - Page 2 EmptyMer 15 Juin - 0:15

L'odeur dans la pièce est presque insupportable. Mais je tien bon et ne laisse pas les sentiments me submerger. Je sais que d'ici même pas deux heures, ces petits lapins auront une bien plus vie que celle qu'ils vivent actuellement. Je sais que je peux en sauver une grande partie. Encore d'avantage avec l'aide d'Adaline et Jameson. D'ailleurs, les deux là s'activent de leur côté. Je garde un œil sur elles au cas où, jusqu'à ce que ma mentor ne vienne à ma rencontre. Je me redresse après avoir posé une troisième cage sur le chariot. Elle me demande de lui filer la caméra et je m'exécute rapidement et sans hésitation.

Elle fait le tour de la salle et je l'entends se plaindre que rien qu'ici il y a déjà une bonne douzaine de manquement à la loi. Je la rejoins et observe un peu au dessus de son épaule avant de me reculer lorsqu'elle me dit qu'elle va aller filmer le laboratoire et que nous ne sommes pas obligé de l'accompagner. Je la fixe pendant plusieurs instants avant d'hocher la tête.  « Fais-toi plaisir» murmurais-je en lui faisant un clin d’œil avant de retourner vers les cages de lapins vivant.

Pendant plusieurs minutes nous remplissant le premier chariot et je ne cesse de jeter des coups d’œil vers la porte du laboratoire dans lequel se trouve Jameson. Je m'inquiète de ne pas la voir revenir. Je sais que souvent les actions demande des sacrifices, mais je ne veux pas que ça tombe sur elle. Elle n'a rien demandé à personne, elle pensait passer une bonne soirée autour d'une bière ou quelque chose comme ça. Mais sûrement ne pensait-elle pas être là avec moi dans ce laboratoire. Et en plus elle n'est plus seule … il s'est passé quelque chose dans sa vie qui fait qu'elle ne peut plus se permettre d'entreprendre quoique ce soit qui ne soit pas légal. Je prends une profonde inspiration puis me tourne vers Adaline.  «Tu peux déjà ramener les cages là à le voiture » je lui tends les clefs de la kangoo  «Fait doucement, ok »

Je ne lui laisses pas le temps de dire quoique ce soit que je me suis déjà retourner. Discrètement j'entre dans le labo et m'approche de Jameson que je vois un peu plus loin. Je m'approche discrètement d'elle. Trop discrètement. Car a peine suis-je arrivé à côté d'elle et ais-je commencé à lui parler qu'elle se retourne vivement, m'attrape par le col et me plaque contre le mur juste derrière moi. Je grimace légèrement avant de sourire amusé  « T'as encore de bon reflex … pour quelqu'un qui va sur ses 40 ans !» répliquais-je avec humour avant de la repousser légèrement.  «ça va ? » demandais-je  « Je m'inquiète un peu je dois dire. Ça fait 15 minutes que t'es partie, je me demandais si ...»

Je me tais brusquement lorsque j'entends des bruits de pas lourd venant de dehors. Je regarde vers la fenêtre et sens mon cœur s'accélérer lorsque je vois un faisceau de lumière venir de dehors. Je me décale rapidement et pince éteint vivement la propre lampe  «C'est pas Adaline ça ... » soufflais-je en m'accroupissant au sol  « Et ce n'est pas bon ...»
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Jameson Winters
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Message(#)Never forget that everything Hitler did in Germany was legal || Jameson & Adaline - Page 2 EmptyMer 15 Juin - 19:33


   
❝Never forget that everything Hitler did in Germany was legal❞
   Jameson, Martin & Adaline
Le bureau se trouvait juste à côté du laboratoire, alors j’ai décidé d’y aller en premier. La plupart des tiroirs fermaient à clef, mais j’étais plutôt douée dans l’art de faire sauter les serrures, alors je ne me suis pas privée. Dans l’absolu, je n’ai pas trouvé grand-chose d’intéressant. Quelques factures de fournisseurs qui pouvaient servir de pistes pour l’enquête judiciaire que mon contact en association ouvrirait quand Martin lui aura remis les vidéos. Un courrier des services vétérinaires pointant des corrections à effectuer datant d’une année – clairement, leurs recommandations n’avait pas été suivies et l’affaire étouffée. Je soupçonnais une grosse somme d’argent d’être en jeu. Je me demandais à qui Unilever avait dû graisser la patte pour poursuivre leurs petites expériences sans être inquiétés. La police ? Des ministres ? Dans tous les cas, c’était potentiellement énorme. Si seulement je pouvais pirater leurs ordinateurs et récupérer leurs mails… J’étais certaine que des noms ressortiraient. Seulement j’étais nulle en technique. Fais chier. J’ai plié les documents et les ai fourrés dans la poche arrière de mon jean, puis je me suis dirigée vers le laboratoire que j’ai filmé grâce à la caméra frontale de Martin. Comme je m’y attendais, les règles d’hygiène et de « bien-être » n’étaient pas respectées. J’ai même trouvé une autre cage, là, sur le sol. D’un lapin qu’on avait dû oublier pendant la nuit. Il tremblait, recroquevillé contre le fond de sa cage. Comme je ne m’attendais plus à en voir, j’étais secouée. Je m’apprêtais à me pencher pour attraper sa cage et filer quand une voix s’éleva juste dans mon dos. Putain, je ne l’avais pas entendu venir celui-là ! Mes réflexes prirent le dessus. Et le temps que mon cerveau analyse la voix et me susurre à l’oreille que je la connaissais bien, j’avais déjà écrasé mon avant-bras contre la gorge de Martin pour le plaquer contre le mur le plus proche.

- Merde, tu m’as filé une de ces frousses.

J’ai bougonné en le libérant. J’étais à deux doigts de l’engueuler pour m’avoir traquée ainsi quand il me donna une autre raison de le faire en me taquinant sur mon grand âge.

- Attention gamin… ne me force pas à te gifler une seconde fois ce soir.

J’avais dit ça sérieusement mais un sourire amusé étirait déjà la commissure de mes lèvres. Puis il m’a demandé comment j’allais, avouant s’inquiéter pour moi. C’était le monde à l’envers. Je ne sais pas trop pourquoi, mais ça m’a un peu serré le cœur. J’ai hoché la tâte avec un sourire attendrit.

- Ça va, ne t’en fais pas pour moi.

Je crois que pour la première fois ce soir, je réalisai à quel point il avait progressé ces dernières années. Je me souvenais de Martin doutant de tout, trébuchant sur des branches et se déboitant joyeusement les ligaments lors de notre première action au Brésil. Puis, plus précis mais encore sur les nerfs lors de la suivante, avec Kyte. Au fil des missions, il avait appris à contrôler son corps et ses pensées pour les mener au mieux. Et pour moi qui n’avais pas été sur le terrain avec lui depuis des années, je voyais très nettement la différence. Et putain, j’étais fière de lui. J’avais pas eu d’enfants, et je n’en aurai peut-être jamais, un truc qui me chiffonnait parfois quand j’y pensais. Mais en cet instant, ça n’avait pas la moindre importance, parce que je l’avais, lui.

- J’ai terminé avec cette pièce, j’allais justement vous rejoindre. Il faut juste que je prenne…

Comme Martin, ma voix a coupé brusquement. Des pas lourds et précipités sur les graviers qui longeaient l’entrepôt. Vu l’endroit d’où ils provenaient, il y avait peu de chance pour qu’il s’agisse d’Adaline. De plus, elle ne me semblait pas débile au point de s’amuser à agiter sa lampe torche dans tous les sens. Merde !. J’ai hoché la tête à la remarque de Martin et j’ai éteint ma lampe torche d’un même mouvement.

- Pas bon du tout.

Renchéris-je. Dans ma tête, j’essayais de passer en revue les différentes possibilités. Le type était seul. C’était donc probablement le gars chargé de la sécurité qui avait décidé de lever son gros cul de la chaise sur laquelle il était vautré. Il fonçait droit vers l’entrée du laboratoire. Peut-être avait-il vu Adaline. Ou peut-être avait-il juste envie d’aller pisser et en profitait pour faire le tour du propriétaire. Mais quand il arriverait face à la double porte en ferraille et trouverait la serrure éventrée, il saurait que cette nuit n’était pas juste une de plus à cocher sur son calendrier pour toucher son chèque. Après, de deux choses l’une : soit il jouait les héros et prenait la décision stupide – mais préférable – de nous terrasser à lui seul, soit il faisait la mauviette et appelait les flics. Cette dernière option m’emmerdait franchement. Dans tous les cas, je ne comptais pas attendre ici qu'il vienne nous cueillir.

- Il faut qu’on se bouge !

J’ai glissé à Martin tout en me faufilant à quatre pattes vers la cage du lapin que j’avais repéré quelques minutes plus tôt. Cette merde était énorme. Quand je compris que je ne pourrai pas la transporter, j’ai fait sauter sa serrure à elle aussi, et j’ai glissé le petit lapin dans mon sweat à capuche avant de refermer la fermeture éclair sur sa petite tête. Il ne s’agita même pas contre mon ventre. C’est dire à quel point il était traumatisé. La colère que j’avais jusque-là maitrisée remonta petit à petit, mais je la laissai venir. Je comptais bien m’en servir.

- Suis-moi.

J’ai chopé un pied de biche qui traînait dans un coin et j’ai discrètement longé les murs de la pièce, remontant jusqu’à la porte qui donnait sur le couloir. Il était inondé de lumière. J’en conclu que le garde s'y trouvait. Ce qu’il confirma de lui-même : « Je répète, nous sommes face à une brèche de la sécurité. Des intrus sont peut-être encore sur les lieux. » Et l’inévitable réponse métallique en provenance de son talkie-walkie : « on vous envoie des unités sur le champs ».

- Merde ! Bon, il faut qu’on neutralise ce con pour se barrer avant l’arrivée des flics. J’ai glissé d’une voix à peine audible. Tu penses que tu peux traverser le couloir en vitesse pour aller dans le bureau en face ? Il ira probablement à ta suite et j’en profiterai pour l’assommer avec ça. Mais fais attention gamin, il est surement armé.



© Pando


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Message(#)Never forget that everything Hitler did in Germany was legal || Jameson & Adaline - Page 2 EmptySam 18 Juin - 10:02

Lorsque je m’approche de Jameson, je ne pense pas réellement aux conséquences que pourraient avoir une telle approche trop discrète. J’aurais dû y penser car elle aurait pu être fatale si elle ne m’avait pas reconnu à temps. J’ai bien senti la pression de son avant-bras sur ma gorge, me coupant la respiration. En me lâchant, elle m’avoue que je lui ai foutu une réelle frousse et je lui réplique qu’elle a tout de même encore de bon réflex pour une femme qui va sur la quarantaine. Elle me fusille du regard et je pense que j’aurais éclaté de rire si on n’était pas en pleine mission et qu’un mot de trop ou trop fort aurait pu tout gâcher. Je me contente donc de sourire, amusé et prends mon air innocent « Même pas désolé » soufflais-je.Reprenant mon sérieux, je lui dis que je me suis quelque peu inquiété pour elle, étant donné qu’elle n’a pas donné signe de vie depuis plus de dix minutes. Elle me répond de ne pas m’inquiéter, qu’elle va bien, lorsque les choses se corses subitement.

Dehors, des pas lourds se font entendre. Instinctivement, Jameson et moi-même nous nous accroupissons pour nous tapir dans l’ombre de la pièce et j’éteins ma lampe torche. Je regarde ma mentor et je suis sur le point de faire une remarque pour prendre les directives, lorsqu’elle reprend la parole, disant que nous devons nous bouger J’hoche la tête une fois et la suis rapidement. Au passage, elle choppe un pauvre petit lapin et un pied de biche puis m’indique de la suivre. Au moment où nous arrivons à la porte, j’entends ce que je n’aurais jamais voulu entendre. ‘ils’ envoient des unités. La police. Merde. Fuck. Fait chier.

Je me tourne vers Jameson qui semble paniquer un peu. Elle me demande ensuite si je me sentirais capable de traverser le couloir pour aller dans le bureau d’en face et elle en profitera pour l’assommer. J’hoche doucement la tête. « Pas de soucis pour moi» disais-je sans aucune hésitation en me redressant. Je me lève et regarde discrètement par la fenêtre de la porte. Je vois l’ombre du mec à la porte juste à côté de la nôtre. Et jusqu’à la porte du bureau il doit y avoir une bonne vingtaine de mètres. Je prends une profonde inspiration et regarde Jameson. Un hoche de tête plus tard j’abaisse la clenche doucement, puis ouvre la porte violemment. Je ne me retourne pas sur le choc de la porte contre la tête du mec et me sauve vers son bureau.

Mais ça aurait été trop facile. L’homme a beau être gros, il est très résistant et relativement agile. Il esquive l’attaque de Jameson et se lance à ma poursuite. Mais il ne fait pas mine de vouloir me rattraper. Sortant son pistolet, il tire dans ma direction. La balle vient éclater la vitre du bureau à côté de laquelle je me trouvais. Je me baisse par reflex, protégeant mon visage avec mon bras. Le débris de verres vienne se ficher dans mon avant-bras mais je ne ressens pas la douleur à cause de l’adrénaline mais aussi parce que le mec m’a rattrapé. Encore une fois, je suis plaqué contre le mur mais cette fois-ci c’est un peu plus grave car il pointe son pistolet sur mon front.

«Dis-moi ce qui me retiens de t’exploser la cervelle sale activiste à la con» crache-t-il. Je lève le menton, me calmant un peu et le défi du regard «Le fait que les flics ne vont pas tarder de venir et que m’introduire dans un laboratoire n’est pas punissable de mort ? » lançais-je avec un sourire en coin. Je dévie un peu le regard et vois que Jameson est resté à l’intérieur du laboratoire. Heureusement. Je pense qu’elle est en train de se faire violence, ne sachant sans doute pas si elle doit m’aider ou si elle doit plutôt protéger ses arrières. Je préférerais qu’elle choisisse cette dernière option. « Vous faites quoi ? vous et vos petits amis ?» demande-t-il, sans pour autant me relâcher « On protège ceux qui ne peuvent rien faire » crachais-je férocement «L’humain est censé être l’être intelligent, non ? Eh bien, je pense que les lapins que vous tenez enfermé ici sont bien moins con que vous » je grimace un peu lorsqu’il réitère sa pression sur mon torse, me broyant un peu plus le thorax. C’est qu’il a de la force ce con !
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Jameson Winters
Jameson Winters
la louve raffinée
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ÂGE : quarante-six ans.
SURNOM : Jaimie, Jam'. Maître Winters au boulot. Au lit, aussi.
STATUT : Célibataire. Succombe parfois aux plaisirs sans lendemain.
MÉTIER : Avocate associée chez Ashburn Rose. Militante écologiste et condition animale.
LOGEMENT : #102 Logan City, une immense villa bien trop vide.
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ORIENTATION : J'aime tout le monde.
PETIT PLUS : Irlandaise & Amérindienne du Canada, j'ai un petit accent. Je me ressource dans la nature. Combattre les injustices me fait vibrer. Je suis aussi à l'aise dans les bas fonds de Dublin que dans les soirées guindées de l'élite australienne. Vegan depuis mes 15 ans, je milite pour préserver la nature. Légalement, de nos jours. Du moins j'essaie. J'ai adopté une chienne/louve que j'aime comme ma fille. Je n'ai jamais perdu un procès. Certains me décriraient comme une féministe autoritaire et mal baisée. Ceux là sont toujours perturbés lorsqu'ils rencontrent une femme qui se comporte comme eux.
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PHOENIX — I want to heal, I want to feel like I'm close to something real, I want to find something I've wanted all along: somewhere I belong. Nous avions à peine vingt ans et nous rêvions juste de liberté.

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ROBIN — Her eyes look sharp and steady into the empty parts of me. Still my heart is heavy with the scars of some past belief.

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LAOISE — We've been gone for such a long time that I'm almost afraid to go home. A long road is a long, dragged-out imagination where things can go wrong, but we keep rolling on.

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KYTE — Old growth holds hope, let the brambles scrape your skin; scars are story books, blood will wash away our sins.



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INSCRIT LE : 08/03/2016
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Message(#)Never forget that everything Hitler did in Germany was legal || Jameson & Adaline - Page 2 EmptyDim 19 Juin - 2:18


   
❝Never forget that everything Hitler did in Germany was legal❞
   Jameson, Martin & Adaline
Martin se redressa à mes côtés, prêt à traverser le couloir. Je l’ai imité, resserrant le pied de biche entre mes mains. Nous avons échangé un hochement de tête, les yeux dans les yeux, et il a ouvert la porte à la volée, sautant à l’extérieur tandis que le gardien se la prenait en pleine poire. Malheureusement, il en fallait plus pour le terrasser. Je suis discrètement sortie de ma cachette alors qu’il se relevait, le nez en sang. Martin était presque au niveau du bureau. Parfait. Je n’avais plus qu’à abattre mon pied de biche sur le crâne de l’agent de sécurité. Mon plan était simple, et il aurait dû fonctionner : vu la corpulence du type, ça me semblait presque une formalité. Sauf que...

J'avais sous-estimé la difficulté de la situation : une erreur de débutante que je n’aurais jamais dû commettre. Le type s’est écarté au moment où j’abaissai le bout de ferraille, qui termina sa course dans le mur derrière lui. L’enfoiré avait encore de bons réflexes. La violence du choc se répercuta douloureusement dans les os de mes mains et de mes bras, me forçant à lâcher mon arme. Merde ! Les combats à main nue n’étaient pas mon fort – au grand désespoir de Kyte, qui avait perdu tant d’heures à tenter de m’en apprendre les bases. Le gardien s’est relevé en poussant un grognement de rage. Comme je savais que je n’avais aucune chance de remporter cette manche, j’ai fait la seule chose qui me semblait sensée : protéger le lapin blotti contre mon abdomen avec mes avant-bras. Un sourire sadique a fendu la face violacée du gardien. Ce con croyait que j’essayais une sorte de prise défensive, aussi il s’empressa d’envoyer son poing dans mon visage. La douleur explosa à l’instant où ses phalanges s’écrasèrent contre ma tempe droite. Étrangement, elle provenait davantage de ma nuque que du point d’impact en lui-même. Je n’eus cependant pas l’occasion de m’en inquiéter car je senti mes jambes se dérober sous mes pieds. Sonnée, j’ai vaguement essayé de me raccrocher à une table de labo pour freiner ma descente, ce qui fonctionna partiellement.

Je sentais un brouillard opaque essayer de m’arracher à la réalité dans laquelle je luttais pour rester ancrée. J’ai récité mon nom et mon prénom ainsi que les trois dernières adresses auxquelles j’avais vécu. Mais malgré tout, je me sentais sombrer. Putain, je ne pouvais pas perdre connaissance ! Au moment où cette pensée traversait mon esprit, un coup de feu retentit, et le kick d’adrénaline me propulsa brusquement dans l’instant présent. Martin ! J’ai roulé sur le côté et plaqué mon dos contre le mur le plus proche pour lutter contre la sensation de vertige. Puis j’ai jeté un coup d’œil par l’embrasure de la porte pour évaluer la situation. Martin était plaqué contre le mur, et le type braquait un pistolet contre sa tempe en lui crachant un flot d’insultes que mon cerveau ne prit pas la peine d’analyser. Mon attention était focalisée sur son bras blessé. Sur le moment, j’ai cru que ce connard lui avait tiré dessus à bout portant. J’ai serré la mâchoire alors que la rage empoisonnait mon sang et ma raison. T’es mort, mon connard. Personne ne touchait à mon gamin impunément. Le regard noir de haine, je me suis discrètement extirpée de ma cachette pour attraper le pied de biche qui gisait un peu plus loin sur le sol. La voix de Martin emplissait désormais le couloir, accaparant l’attention du gardien. J’en profitai pour slalomer entre les débris de verre. Je n’avais pas le droit à l’erreur. J’espérais aussi que lorsque Martin me verrai, le changement dans son regard ne me trahirait pas. Mais j’avais confiance en lui. A juste titre.

- Appuies sur cette gâchette et c’est la dernière chose que tu feras, enfoiré.

J’avais dit cela d’une voix basse, vibrante de haine, alors que je me trouvais juste derrière eux. Surpris, le gardien a vaguement tourné la tête. Une seconde d’inattention durant laquelle il écarta légèrement son arme du visage de Martin. C’était maintenant ou jamais, alors j’ai pas hésité. Il y eut un gros « crac », quand le pied de biche s’écrasa contre sa nuque. Le type resta sur place une seconde, puis sa masse s'effondra sur le sol comme un pantin désarticulé. Sans lui prêter la moindre attention, j’ai enjambé son corps pour me précipiter aux côtés de Martin.

- Ça va, tu n’as rien ? J’ai d’abord vérifié son visage, puis baissé les yeux vers son bras. C’est là que j’ai remarqué les bouts de verre, et la culpabilité me frappa en pleine poitrine. Quelle idée de merde ! Je n’aurais jamais dû te demander d’aller jouer les appâts. Qu’est-ce qui m’a pris, bordel ?!

Mon incompétence me rendait dingue. J’ai rapidement retiré ma ceinture et je l’ai passée autour du bras de Martin. J’étais incapable de retirer les bouts de verres déjà figés dans son bras sans faire de potentiels dégâts à ses nerfs, mais je pouvais encore stopper l’hémorragie.

- Je suis désolée gamin, tellement désolée. J’ai resserré le garrot puis j’ai relevé les yeux vers lui. Il faut qu’on se tire. Maintenant.

Je me suis écartée du mur et j’ai baissé les yeux afin de ne pas trébucher sur l’homme qui gisait à nos pieds. La bouche molle, le regard fixe. La face étalée dans une mare de sang qui s’agrandissait. C’est seulement à ce moment-là que j’ai compris que quelque chose clochait. Les battements de mon cœur ralentirent et je me suis accroupie à ses côtés, tendant mes doigts gantés vers son cou pour chercher un pouls. Merde. Rien. J’essayai de me rassurer en me disant que l’artère était cachée par sa graisse, mais cette éventualité me paraissait moyennement crédible.


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Message(#)Never forget that everything Hitler did in Germany was legal || Jameson & Adaline - Page 2 EmptyLun 20 Juin - 16:44


Je me vois déjà mort, gisant sur le sol dans une flaque de sang qui se répand sur le sol, la tête éclatée, des morceaux de ma cervelle glissant sur les murs. Cela dit, je vois bien que les menaces de l’homme ne sont pas fondées. Jamais il n’oserait mettre ces dites menaces à exécution. Je le sais. Je le vois dans son regard. C’est pour ça que, dans un premier temps, je garde mon calme. Mais il s’énerve. Il plus il s’énerve, plus il me coupe la respiration. D’ailleurs, son bras est remonté et appuie maintenant sur ma trachée, coupant ma respiration. La bouche ouverte, j’essaie de respirer et contrer la panique qui se propage en moi. Au choix, je préfère mourir d’une balle dans la tête plutôt que d’être étouffé par ce bras graisseux.
 
Je ne remarque la présence de Jameson que lorsqu’elle menace à son tour l’homme avant de lui asséner un rapide coup à l’arrière de la nuque. L’inconnu s’écroule, inconscient. Pour ma part, ma respiration reprend et je me laisse un peu glisser contre le mur. De ma main droite je viens frotter un peu ma gorge alors que Jameson arrive à mes côtés, me demandant si je vais bien. Elle remarque mon bras avec les bouts de verre et commence à culpabiliser à voix haute. Je soupire et secoue la tête  « C’est rien » disais-je d’une voix rauque avant de toussoter  « C’pas de ta faute. J’aurais put mieux gérer mon coup et … bref, c’moi le fautif dans cette histoire »
 
Je soupire et la laisse stopper l’hémorragie avec sa ceinture, alors qu’elle continue de s’excuser. Je ne réagis que lorsque ma mentor me dit qu’il faut qu’on se tire. Hochant la tête, je la laisse se détourner et la suis. Mais, avant d’enjamber le corps inerte de l’homme, elle se baisse pour prendre son pouls. Je vois dans son expression et sa manière de se tenir que quelque chose ne semble pas aller. Je fronce les sourcils, pose mes doigts aux mêmes endroits que Jameson. Et je ne sens aucun battement de cœur. Je pince les lèvres, puis attrape le poignet de l’homme. Après avoir palper rapidement, j’hoche doucement la tête  «C’est bon, j’ai un pouls » rassurais-je la  jeune femme  «Assez faible, mais il est là » je pose le dos de main contre la bouche du gardien et un mince sourire étire mes lèvres en sentant le souffle de l’homme contre ma main  « Et il respire encore » je relève le regard vers mon amie et me redresse  « je … on devrait passer un coup de fil anonyme aux urgences »
 
C’est risqué, certes, mais avec mes études, laisser quelqu’un dans ce genre de merde, me pèserais d’avantage sur la conscience qu’autre chose. Je n’aurais pas la conscience nette si je ne le savais pas pris en charge. Je fouille rapidement les poche de l’homme et en sort son portable. Je le déverrouille et compose le numéro d’appel d’urgence. En parlant au téléphone je modifie ma voix, donne de simples explications puis raccroche sans un mot de plus.  « Voilà» dis-je en remettant le portable à sa place.  «Maintenant on se casse »
 
Je me mets en route pour contourner le bâtiment et me diriger vers la voiture. Mais, au moment où nous atteignons le portail, je vois et j’entends les gyrophares des flics au loin.  « ET MERDE !» pestais-je en accélérant le pas  « Allez, on se barre, vite» Ce disant, je me met à courir vers la voiture et saute à l’intérieur. Tapis derrière dans le coffre, je vois Adaline entrain de rassurer les lapins. Elle me jette les clefs de la voiture et je mets le contact. Fort heureusement, la voiture est électrique, elle ne fait pas de bruit.  « On va couper à travers les champs, il y a une route dans forêt là-bas.» expliquais-je en démarrant, tout en priant que les policiers ne nous voient pas. J’ai eu la présence d’esprits de ne pas allumer les lumières, sinon je nous grillerais directement.
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Message(#)Never forget that everything Hitler did in Germany was legal || Jameson & Adaline - Page 2 EmptyVen 24 Juin - 23:54


   
❝Never forget that everything Hitler did in Germany was legal❞
   Jameson, Martin & Adaline
Pour la première fois, au cours d’une mission, je me suis demandée ce que je foutais là. Je me sentais terriblement conne. J’avais mis mon co-équipier en danger, et j’avais buté un mec. Dans l’absolu, ce n’était pas le genre de choses qui me dérangeaient vraiment et ce n’était pas exactement la première fois que je me retrouvais dans une situation semblable. Mais là c’était une mort conne, qui aurait facilement pu être évitée. Si je n’avais pas été trop lente, le mec ne nous aurait jamais retrouvés. Il serait en vie, à se tripoter les noix devant un porno tout en bouffant des chips jusqu’à la fin de son service. Mais j’avais été négligente, et je nous avais foutus dans une merde noire. Et pas que Martin et moi. Phoenix et Leila, aussi. Mon cœur se serra à cette pensée et la vague d’émotions que j’avais jusque-là réussi à contenir s’échappa. Contre le gras de l’homme inerte, mes mains se mirent à trembler. Je les retirai vivement, pour que Martin ne les voie pas. Je n’étais clairement plus aussi douée que lui pour ce genre d’action, mais j’avais toujours ce profond instinct protecteur envers lui. Et je ne voulais pas qu’il panique. Je l’ai observé tâter son cou puis son poignet, jusqu’à ce qu’il m’annonce qu’il entendait un pouls. D’abord, cette remarque m’a soulagé. Et au final, j’ai réalisé que c’était encore plus compliqué. Parce qu’agresser un mec et mettre sa vie en danger, c’était grave. Ça pèserait contre nous lors du procès. Discréditerait la cause animale. Des milliers de lapins pourraient potentiellement continuer à être exploités à cause de cette simple erreur. Alors ne valait-il pas mieux… l’achever ? C’est ce qu’aurait fait Kyte. Je le savais au plus profond de mes tripes. Un tissu devant son nez, et il partirait en quelques minutes. Ensuite on aurait plus qu’à charger son corps dans la voiture. Et aussi dérangeant que cela puisse paraître, je savais exactement comment m’en débarrasser pour que personne ne le retrouve jamais. Ni vu. Ni connu. J’ai croisé le regard de Martin, mais le sien ne reflétait pas la même ombre. Il voulait le sauver. Alors j’ai dégluti, et j’ai hoché la tête.

- Ok gamin, fais ce qui te semble juste.            

C’était son cœur qui lui dictait ce choix. Et qui étais-je pour faire peser la mort d’un homme sur sa conscience ? Je ne connaissais que trop bien ce fardeau, pour l’avoir moi-même porté. Je ne le souhaitais à personne. Surtout pas à lui. Mes lèvres n’étaient qu’une mince ligne alors que je le regardais passer son coup de fil rapide. Il a mis fin à la communication et j’ai sauté sur mes pieds avec un bref hochement de tête. Le petit lapin toujours entre mes bras, j’ai couru jusqu’au bureau où j’avais laissé les documents que j’avais récupéré et j’ai emboité le pas à Martin hors du bâtiment. A peine avions nous atteint le portail que j’entendis les gyrophares des voitures de police retentir au loin.

- Bordel de merde !

J’ai sifflé entre mes dents. Martin n’avait pas besoin de me crier que nous devions partir, j’ai pris mes jambes à mon cou, remerciant au passage mes dix kilomètres matinaux en compagnie de Freyja. Un coup d’œil m’apprit qu’Adaline avait pu embarquer tous les animaux que nous venions de sauver. Au moins, nous avions réussi cette partie de la mission, la plus importante, dans le fond. Cette victoire m’arracha un bref sourire, et j’ai sauté à l’avant de la voiture. Martin me rejoignit bientôt pour la faire démarrer discrètement.

- Bonne idée, mais roule doucement, faudrait pas qu’on se prenne un arbre à cause du manque de luminosité.

Dans le rétroviseur, je pouvais voir les voitures de police encercler le bâtiment et des types armés en sortir. Ils avaient sorti l’artillerie lourde, ces enfoirés. Dans le mégaphone, ils nous ordonnaient de nous rendre. Bientôt, ils allaient investir le building et réaliser que nous étions partis. Alors ils se disperseraient, feraient des barrages. Demanderaient à voir les caméras de surveillance. Mais celles-ci ne montraient pas le chemin de terre sur lequel nous avions chargé la voiture. Ils ne sauront ni quel modèle, ni quelle plaque d’immatriculation inculper. En revanche, ils ne manqueront pas de retrouver ma voiture sur un parking désert à quelques kilomètres. Et cette éventualité me donna des sueurs froides.

- Gamin, j’ai dit d’une voix blanche alors que nous avions atteint le feuillage protecteur de la forêt. Il faut qu’Adaline et moi allions récupérer nos voitures avant que les flics ne décident de chercher les environs.

Peut importaient les faux papiers que je portais sur moi : la plaque d’immatriculation était directement relié à mon véritable nom. Si j’avais su que la soirée « Seigneur des Anneaux » serait en réalité un sauvetage illégal d’animaux de laboratoires, je n’aurais pas fait l’erreur de venir avec. Parce qu’entre cette inattention, mes engagements politiques et mon casier judiciaire juvénile, même un demeuré serait capable de me mettre sur les lieux du crime.

- Tu ne peux pas prendre le risque de perdre du temps à nous ramener, alors dépose nous ici, et amène les animaux en sécurité. En courant, je peux rejoindre le parking en une dizaine de minutes.

Je ne savais pas si Adaline était en aussi bonne condition physique. A vrai dire, mon côté louve alpha se réjouissait légèrement de pouvoir la mettre à l’épreuve pour en faire la constatation. La tester. C’était con, mais je fonctionnais un peu à l’adrénaline, de ce côté-là.

- D’ici là, les bleus commenceront à peine à paniquer alors nous auront le temps de mettre discrètement les voiles… et de te rejoindre. D’ailleurs, où les amènes-tu ?


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Message(#)Never forget that everything Hitler did in Germany was legal || Jameson & Adaline - Page 2 EmptyDim 26 Juin - 17:34


Never forget that everything Hitler did in Germany was legal


Tout se passe très vite, sans même que je puisse le réaliser la situation nous échappe des mains. Tara, avec son air d’aventureuse trop téméraire, décide d’aller jeter un coup d’œil dans les autres locaux. Je ne sais pas quelle mouche l’a piquée, mais cette mouche devait avoir la rage. Je me tourne donc vers elle dans le but de la raisonner, ce qui est inutile évidemment.

- Ce n’est pas une bonne idée, je vous ai dit une heure mais c’est très possible que les flics arrivent avant et nous avons déjà presque écouler notre temps.

Tara ignore mon commentaire, et je ne fais que pincer les lèvres en serrant le chariot de mes doigts blancs. Je dois rester calme, pour le bien des animaux du moins. S’ils veulent faire les cons et aller s’aventurer dans la bâtisse, je me dois de garder une tête sur les épaules si nous voulons que cette mission fonctionne. Enfin, je crois que Martin a compris car il me tend les clés du camion sans un mot de plus. Avant qu’ils ne quittent, je prends le bras de Martin en plantant mes yeux dans les siens. Je n’ai aucune envie de les ramasser au poste de police un peu plus tard dans la soirée.

- Reviens dans 10. Si ce n’est pas le cas, je vous ferai sortir du poste de police.

Sur ce, je m’empresse de pousser le chariot au petit trot tout en faisant attention pour que les cages ne tombent pas. Le chemin accidenté me coupe le souffle rapidement, et j’arrive au camion en prise avec un brûlement incroyable au niveau des poumons. J’ai beau être une athlète, m’entrainer pour faire un marathon, je n’ai jamais eu à pousser un tel chariot dans un terrain aussi malcommode. Je crache quelques fois par terre, jetant un rapide coup d’œil à l’entrée de la bâtisse. En plissant les yeux, je peux voir le gardien armée d’une lampe de poche entrer dans la bâtisse en courant. Je roule des yeux en maudissant Martin et Tara, sachant que j’avais eu raison là-dessus. Afin de ne pas perdre de temps au cas que ceux-ci reviennent dans un délai raisonnable, je m’empresse d’empiler les cages dans la boite arrière du camion tout en tentant de ne pas faire de bruit. Chose impossible, les cages font un bruit d’enfer et je pousse on profond soupire lorsque je referme la porte du camion. Attendant pendant de longues minutes, je m’appuie contre la porte du camion en espérant voir deux petites têtes sortir de cet endroit infernal. Résultat, je commence à clairement devenir inconfortable et anxieuse plus les minutes passent. Après plus de 10 minutes, un éclair bleu et rouge attire mon attention vers le chemin menant au laboratoire. Je maudits Tara encore quelques fois, le cœur battant la chamaille. Étant donné que nous avons emprunté un chemin plus discret, je ne crois pas que les policiers ont remarqué le camion. Enfin, pas encore. J’ouvre la porte du camion avec la plus grande délicatesse possible et m’engouffre à l’intérieur en refermant la porte derrière moi. Immédiatement, les couinements des lapins m’inquiètent. Bien que je ne crois pas que leur bruit puisse trahir notre position, je m’empresse de les consoler avec des mots doux tout en tentant de me consoler moi-même. Je ne peux pas partir sans eux, mais je dois le faire pour le bien des animaux, je devrai le faire. Grimaçant à cette idée, je regarde ma montre pour réaliser que cela fait 5 minutes que je suis à l’intérieur. Bordel, mais que font-ils! Un bruit de porte me fait sursauter, et je tombe sur mes fesses emprise avec un énorme étourdissement. Le visage familier de Martin me fait pousser un énorme soupir de soulagement, et je lui lance les clés. Celui-ci démarre sans attendre, et alors que je voudrais placer quelques mots pour les gronder, la vieille chipie me coupe la parole. Encore elle, qui vomit des paroles inutiles. Je roule des yeux alors qu’elle mentionne nos véhicules. Bien entendu que Martin sait cela, pour qui le prend elle ! Son idée de quitter Martin en courant pour rejoindre nos véhicules ne me plait pas, vraiment pas et j’ouvre la bouche à nouveau pour répliquer. Une fois de plus, celle-ci me coupe la parole et je me mords la lèvre pour ne pas dire quelque chose de déplacer. Je ne supporte vraiment pas cette fille. Alors qu’elle s’adressait à Martin, je décide qu’il est temps de répondre à mon tour.

- Nous pouvons les amener chez moi, j’ai une villa un peu plus éloigné du centre-ville. Cela ne pourra pas éveiller les soupçons. Nous devrons les transporter dans un refuge dans les jours suivants mais si nous le faisons maintenant, nous risquons d’éveiller les soupçons. Nous devrons le faire une cage à la fois probablement.

Je me tourne vers Martin, prenant un ton des plus sérieux.

- Tu connais l’adresse nous en avons parler l’autre jour au téléphone. Ma femme de ménage va t’ouvrir la porte sans poser de questions. Nous te revoyons là-bas en un morceau.

Sur ce, j’ouvre la porte arrière du véhicule toujours en mouvement et jette un coup d’œil derrière moi.

- Tu viens ou quoi ?

Et je saute en ramollissant mes jambes à l’impact pour ne pas me tordre une cheville. Ayant ralenti la vitesse du véhicule pour que nous puissions atterrir sans grande peine, je réussis à me mettre sur mes pieds dans le temps de le dire. Je me tourne vers Tara sans un mot et démarre une course rapide vers nos véhicules tandis que Martin conduit le camion vers la route principale. Nous devons nous dépêcher si nous ne voulons pas nous faire prendre dans un barrage policier. Je remarque que Tara est en mesure de garder la même vitesse que moi, ce qui m’étonne tout de même. Je décide donc d’accélérer, et j’arrive à nos véhicules quelques instants avant elle. Cette petite victoire me met un baume au cœur, et je me tourne vers elle pour lui dire quelques mots avant d’embarquer dans ma Tesla. J’ai tout de même de la difficulté à parler étant donné que je suis à bout de souffle, mais j’y parviens néanmoins.

- Suis-moi.

Alors que j'ouvre la porte, Tara me dit qu'elle n'a pas l'intention de nous rejoindre à ma demeure. Je me retourne vers elle, incertaine si elle est vraiment sérieuse. Apparement, si. Je soupire, relativement irritée par son comportement depuis le début de la soirée. Je décide donc de faire mon hypocrite jusqu'au bout.

- Ce fut un plaisir de faire ta connaissance

Et j’embarque dans mon véhicule en démarrant au quart de tour. Étant donné que nous sommes tout de même éloignés de la bâtisse et je ne peux plus apercevoir les sirènes, je démarre en toute vitesse en empruntant la route principale suivie de près par Tara qui me quitte au bout de quelques minutes pour rejoindre une route inverse à la mienne. J’emprunte des chemins peu achalandées, avantagée par le fait que j’habitude un peu en retrait de la ville. En moins de 20 minutes, je suis à la porte de ma maison. Je sors de mon véhicule en jurant plusieurs fois. Martin n’y est pas. J’en conviens que j'ai roulé vite et que celui-ci ne pourrait pas rouler aussi vite avec les cages, mais cela m’inquiète tout de même.

- Eh merde, il est…

Sans que je termine ma phrase, des phares commencent à monter l’entrée. La camionnette de Martin s’arrête dans l’entrée et je reste impassible devant ce fait.

- …là ?


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Jameson Winters
Jameson Winters
la louve raffinée
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SURNOM : Jaimie, Jam'. Maître Winters au boulot. Au lit, aussi.
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PETIT PLUS : Irlandaise & Amérindienne du Canada, j'ai un petit accent. Je me ressource dans la nature. Combattre les injustices me fait vibrer. Je suis aussi à l'aise dans les bas fonds de Dublin que dans les soirées guindées de l'élite australienne. Vegan depuis mes 15 ans, je milite pour préserver la nature. Légalement, de nos jours. Du moins j'essaie. J'ai adopté une chienne/louve que j'aime comme ma fille. Je n'ai jamais perdu un procès. Certains me décriraient comme une féministe autoritaire et mal baisée. Ceux là sont toujours perturbés lorsqu'ils rencontrent une femme qui se comporte comme eux.
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PHOENIX — I want to heal, I want to feel like I'm close to something real, I want to find something I've wanted all along: somewhere I belong. Nous avions à peine vingt ans et nous rêvions juste de liberté.

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ROBIN — Her eyes look sharp and steady into the empty parts of me. Still my heart is heavy with the scars of some past belief.

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LAOISE — We've been gone for such a long time that I'm almost afraid to go home. A long road is a long, dragged-out imagination where things can go wrong, but we keep rolling on.

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GABRIEL — I'll keep your heart safe in the palms of my hands until it can beat on its own again.

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KYTE — Old growth holds hope, let the brambles scrape your skin; scars are story books, blood will wash away our sins.



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AVATAR : Maggie Siff
CRÉDITS : Birdiesnow (avatar), anaëlle. (signature), loonywaltz (UB), mapartche (dessin <3 )
PSEUDO : Whitefalls/Whitewolf
INSCRIT LE : 08/03/2016
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Message(#)Never forget that everything Hitler did in Germany was legal || Jameson & Adaline - Page 2 EmptyDim 26 Juin - 20:27


   
❝Never forget that everything Hitler did in Germany was legal❞
   Jameson, Martin & Adaline
J’ai haussé un sourcil septique lorsqu’Adaline décida de répondre à la place de Martin. En réalité, je connaissais son plan puisqu’il me l’avait exposé plus tôt. J’attendais juste une adresse précise pour le rejoindre sur le coup de 3h30, lorsque ses amis devaient prendre le relais pour amener les lapins dans une association de confiance. Alors je n’étais pas sûre de comprendre pourquoi la jeune femme proposait brutalement d’amener les lapins chez elle. Cette nouvelle orientation suintait l’amateurisme et était loin de me convenir. Ne jamais ramener l’activisme chez soi. C’était une règle de Kyte, qui m'avait évité la prison jusque-là. J’ai pincé les lèvres et secoué la tête, cherchant le regard de Martin. Il la connaissait, cette règle. Nous avions eu le même mentor. Mais il était inutile de chercher à convaincre l’autre furie à l’arrière, car elle avait déjà sauté du véhicule en marche. Cette jeune femme cumulait décidément les trois i : inexpérimentée, impulsive, et totalement idiote. Je me retins pourtant de faire la moindre remarque, nous n’avions pas le temps pour ces broutilles.

- C’est une idée de merde, lâchai-je à Martin. Ces lapins auront besoin d’un vétérinaire et les amener dans un terrain neutre est la meilleure chose à faire pour protéger nos arrières et nous assurer qu’ils auront les soins dont ils ont besoin. Si tu as confiance en tes contacts, essaie de la convaincre de les amener là-bas. Moi, c’est là que je vous quitte.

C’était le deal, et je comptais bien le faire respecter. J’ai jeté un coup d’œil par-dessus mon épaule quand Adaline me demanda ce que je foutais et décidai de rajouter « impatiente » à ma précédente évaluation. Décidément, son attitude m’insupportait. Je pris une inspiration et reposai mon regard sur Martin, tandis que j’enfonçai un petit bout de papier dans la poche de sa veste.

- Tiens, c’est le contact dont je t’avais parlé pour la diffusion des images. N’hésites pas à expliquer les circonstances du sauvetage, elle saura quelles précautions prendre pour que rien ne remonte jusqu’à toi.

Je me suis écartée puis j’ai délicatement caressé la joue de mon gamin avec un sourire tendre avant d’y déposer un baiser quasi maternel.

- T'as vraiment géré ce soir... je suis fière de toi. J’ai incliné la tête, un sourire aux lèvres, et vérifié que le petit lapin noir était toujours bien calé contre mon ventre. Mais la prochaine fois que t’as envie de te la jouer cowboy sur une action de ce genre, oublies-moi. Ok ? Je suis à la retraite gamin.

J’inclinai la tête avec un sourire et sautai de la voiture presque arrêtée. J’en profitai pour refermer la porte du coffre, et, après m’être assurée qu’elle ne risquait pas de s’ouvrir, m’élançai à la suite d’Adaline. Sa condition physique me surpris plutôt positivement, au final. Nous gardâmes une vitesse de croisière soutenue pendant la plupart du trajet, puis Adaline décida de taper un sprint sur la fin. Je me contentai de la talonner de quelques mètres, n’ayant aucune envie de bousculer davantage la petite boule de poils qui protestait déjà en griffant ma peau à travers mon tee-shirt. J’arrivai sur le parking quelques instants après elle et fut soulagée de le trouver désert. Je pris quelques inspirations pour reprendre un souffle normal et secouai négativement la tête lorsqu’elle m’ordonna de la suivre.

- Hors de question, j’ai rempli ma part. Pour le reste, démerdez-vous sans moi.

Je n’attendis pas sa réponse et pris la direction de ma voiture. Dans mon dos, je l’entendis me gueuler une dernière dose d’hypocrisie pour la route. C’était tellement bas que je n’eus même pas envie de la frapper. Je me contentai de laisser couler, me réfugiant dans l’habitacle accueillant de ma Tesla. J’ai posé la tête contre mon siège, et pris une profonde inspiration.

- C’est fini, on rentre à la maison maintenant.

Dis-je au petit lapin en le libérant de mon hoodie. Je l’ai déposé sur le siège à côté de moi, lui formant un petit nid avec le vêtement. Le pauvre était tellement traumatisé qu’il n’osait pas bouger. J’ai délicatement caressé sa petite tête tout en notant de l’amener chez mon vétérinaire avant d’aller au boulot le lendemain. Puis j’ai mis le contact, et mes pneus ont arraché le bitume alors que je quittai le parking jusqu’à la route principale que je traversai sans y rester : je n’avais aucune envie que des caméras de surveillance repèrent ma voiture. J’ai mis plus de deux heures pour rentrer jusqu’à chez moi, restant sur les routes de campagne, évitant les carrefours et les lieux trop habités. Enfin arrivée à ma demeure, j’ai nettoyé le petit lapin et lui ai préparé une assiette de légumes crus avant de l’installer sur quelques draps dans une grande pièce calme à laquelle ma chienne n’avait pas accès. Je les présenterai le lendemain. Je me suis débarrassée de mes fringues, que j’ai immédiatement foutues dans la machine à laver. Puis je me suis douchée et j’ai glissé sous mes draps avant que Phoenix ne se lève pour son footing matinal. Ni vue, ni connue. Sauf que nous étions passés à côté de la catastrophe, et quelque part, je n’étais toujours pas sereine. Je n’avais pas confiance en Adaline. J’espérais que Martin ne se plantait pas à son sujet. C’est seulement en me focalisant sur cette pensée que je parvins à trouver le sommeil, une bonne heure plus tard.


© Pando


follow in no footsteps listen for the true guides
The river's a hymnal and the leaves are applause. Trees sing in whispers with the wind pulling their arms. Hold still and listen, your hand on my heart. If you need them these beacons will lead you back to the start.

:l::

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Message(#)Never forget that everything Hitler did in Germany was legal || Jameson & Adaline - Page 2 EmptyLun 27 Juin - 13:09


Ça aurait put se dérouler tellement bien si Jameson et moi n’avions pas fait de fautes de débutant. Si je n’avais pas couru jusqu’au bureau, je ne me serais pas fait rattraper par le bonhomme, il ne m’aurait pas menacé et Jameson n’aurait pas été obligé de faire quoique ce soit pour me sortir d’affaire. Mais si on remonte plus loin …. Si Jameson ne nous avait quittés pour aller dans le bureau je ne l’aurais pas rejoint et nous serions déjà partis depuis longtemps. Mais bon, il fallait bien qu’il y ait une couille dans l’histoire. Autant minimiser la casse du coup. Ma mentor et moi nous nous élançons sur les graviers vers la voiture. Je saute derrière le volant et met le contact avant de rouler sur le champ.
 
Rapidement, nous sommes à l’abri entre les arbres et je ralenti un peu l’allure. Jameson me parle, me demande où je compte amener les lapins. Adaline, elle, se redresse et dit qu’on peut les amener chez elle, dans sa villa. J’échange un coup d’œil avec Jameson et constate que nous pensons la même chose : ne jamais emmené l’activisme chez soi. Première règle qu’elle a apprit de Kyte et qu’elle m’a ensuite apprise à son tour. Je n’ai pas le temps de dire quoique ce soit qu’Adaline saute de la voiture qui est encore en marche. Je fini par freiné et l’arrêter totalement. Avant de descendre, Jameson se tourne vers moi et me dit discrètement que l’idée d’Adaline est très mauvaise, que les lapins on besoin d’un véto et que je dois les déposer dans un terrain neutre. J’hoche la tête.
 
 «Je ne comptais pas faire autrement» lui assurais-je  « Je vais directement à la clinique vétérinaire et je les y dépose. Comptes sur moi » je lui souris. D’avantage encore lorsqu’elle fourre un papier dans la poche de ma veste, indiquant que c’est le contact duquel elle m’a parlé. J’hoche la tête a ses explications.  «Je n’y manquerais pas t’inquiète» disais-je avant de faire la moue lorsqu’elle dit que je dois l’oublier pour la prochaine mission  « J’essayerai de m’en souvenir » répondais-je, agrémentant le tout d’un clin d’œil pour lui montrer que j’ai bien compris le message.
 
Je la laisse ensuite sortir puis démarre dès qu’elle a fermé la porte. J’espère que ça va aller pour les deux et que je ne vais pas en retrouver une morte dans le canal demain. Enfin. Pour l’instant, les lapins. Ce sont eux qui sont ma priorité. Je sors de la forêt, prends les petites routes de campagne pour arriver à la clinique vétérinaire. En chemin, j’ai appelé Clara pour lui dire que je suis en route.
 
Une fois sur place, les filles et l’homme qui m’attendaient sortent les cages de la voiture, tandis que Clara, voyant mon bras ensanglanté, me dit de la suivre à l’intérieur. Elle met bien 45 minutes à sortir les bouts de verres de mon bras, faisant attention à ne surtout pas faire de faut mouvement.  Les 15 minutes suivantes, elle recoud les plais les plus importantes puis désinfecte le tout et me met un bandage tout en m’indiquant d’éventuellement aller faire un radio : le débris qui s’est planté dans mon poignet lui fait le plus peur. Je lui promets d’y penser puis ressort de la clinique et reprends la voiture après m’être assuré que les lapins étaient entre de bonnes mains.
 
Je roule ensuite lentement vers la maison d’Adaline et gare la camionnette dans l’entrée de son garage. Je sors de la voiture et me dirige vers mon amie  «Désolé du temps d’attente, obligatoire médicale » expliquais-je rapidement en désignant mon bras  «Et j’ai décidé de déposer les lapins chez le vétérinaire » je m’adosse contre le capot de ma voiture  « ne jamais emmener l’activisme chez sois, règle d’or » lui rappelais-je sèchement avant de me passer une main dans les cheveux.  «Je pense que j’vais rentrer. J’dois encore déposer la camionnette chez un pote et … après je vais dormir. »
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