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 you can't heal what you refuse to confront (JAMES)

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Message(#)you can't heal what you refuse to confront (JAMES)  EmptyLun 23 Mai 2016 - 19:59

❝ you can't heal what you refuse to confront ❞
JAMES & MILENA

« N’oubliez pas de m’envoyer votre travail de fin d’année, revu et corrigé pour vendredi minuit MAXIMUM. Je serai intransigeante là-dessus. » Elle regarda l’auditoire d’un air sérieux, voire presque agressif. « Bonne fin de journée. » Elle secoua la tête, retira son micro et s’approcha du pupitre afin de rassembler ses affaires et d’éteindre l’ordinateur relié à son cours du jour. Quelques étudiants vinrent la trouver, les éternels pots-de-colle et les lèche-bottes en tout genre, auxquels elle répondit de la manière la plus détachée possible. Elle était tellement soulagée de voir le bout du tunnel, le bout de cette année aux rebondissements multiples. Elle quitta l’auditoire quinze bonnes minutes après la fin réglementaire et prit la direction de son bureau, situé trois étages plus haut. Les bras chargés de ses notes, attaché-case, et autres copies, elle ne voyait pas très bien où elle marchait. Elle arpentait le couloir d’un pas rapide cependant, plus par automatisme que par envie d’arriver au plus vite dans son triste bureau, où la correction de plusieurs devoirs allait lui prendre quelques heures. Elle n’aimait pas travailler de chez-elle à vrai dire, elle trouvait qu’elle était trop sujette aux distractions. Dans son bureau froid et presque pas décoré, elle savait qu’elle n’avait pas le loisir de pouvoir s’adonner à d’autres activités que celles qui lui incombaient. Elle s’avançait dans le long couloir menant à l’ascenseur des professeurs sans vraiment regarder qui elle osait bousculer. Jusqu’au moment où elle se cogna lourdement contre quelqu’un, ce qui eut pour réaction de faire basculer son attaché-case et les feuilles se trouvant à l’intérieur s’éparpillèrent en petits avions blancs. « Oh, désolée j-je ne vous avais pas vu…qu-qu…JAMES? » Ses joues s’empourprèrent presque instantanément lorsqu’elle découvrit son ami… Enfin, si elle pouvait toujours l’appeler ainsi. Elle l’avait quitté quelques jours auparavant de la manière la plus maladroite qu’il soit. Elle avait perdu le contrôle chez lui, commettant un geste aussi surprenant que stupide. Elle cherchait d’ailleurs toujours la raison de celui-ci, mais elle n’en trouvait jamais la réponse. C’était quelque chose d’inexplicable, mais elle savait que le petit Mathis avait eu un rôle prépondérant dans son envie folle de vouloir s’unir avec James au travers d’un baiser. Elle se contenta alors de s’abaisser, pour ne pas devoir croiser le regard de James, et elle commença à ramasser ses copies. Evidemment, en bon gentleman, il commença à l’aider. Et déjà, elle sentait ses mains trembler, jusqu’à en devenir moites. Comme une collégienne.
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Message(#)you can't heal what you refuse to confront (JAMES)  EmptyLun 23 Mai 2016 - 21:55

❝ you can't heal what you refuse to confront ❞
JAMES & MILENA

C’est étrange de mettre les pieds à nouveau dans une université – tout ces têtes de jeunes étudiants qui se demandent ce que va être leur vie futur – tout ça me semble bien loin. Et pourtant je suis là assis sur ces bancs que j’ai foulé il y a longtemps à suivre ce cours de droit pénal. Rien d’obligatoire mais si je veux garder mon job d’agent de probation au moins à mi-temps, j’aime l’idée d’être à jours sur ce point – et j’ai bien compris de toute façon que je ne pourrais pas y couper – le cour se finit pile à l’heure et je sors en me lassant guider par la foule de gens – presque trop. Je finis  par me perdre – attrapant mon portable pour essayer de joindre la baby-sitter de Mathis je ne fais pas attention où je mets les pieds et il me faut à peine quelques secondes d’inattention pour que je percute quelqu’un. Rien de trop violent mais les feuilles qui volent dans tous les sens, peuvent laisser penser le contraire. « Désolé… Je suis désolé… » Nous sommes deux à nous confondre en excuses et il me faut peu de temps pour reconnaître cette voix – remonter les yeux sur cette silhouette que je connais bien et me sentir blêmir un peu. « JAMES? » Je baisse les yeux pour regarder ce que je fais cette fois attrapant quelques une des feuilles pour tenter de faire bonne figure. « Bonjour, Milena. » Le silence qui suit est plus que pesant. Je finis par lui tendre mon paquet de feuilles pour qu’elle les récupère mes mains allant ensuite nerveusement se fourrer dans mes poches. « Est-ce que tout vas bien ? Je ne t’ai pas fait mal ? Je suis désolé je ne regardais pas où j’allais mais… » Je regarde un peu aux alentours espérant que personne ne nous observe. C’est tout de même son lieu de travail je n’ai pas envie d’être déplacé. « Je suis content de tomber sur toi… Je pensais justement à venir te voir puisque… enfin j’étais dans le coin. » Notre dernière rencontre à été pour le moins surprenante et j’ai encore de la peine à comprendre ce qui c’est passé – et ce que je dois en penser. « On pourrait peut-être… prendre un petit moment pour parler ? Ton bureau est dans le coin ? » Une fois la requête formulée je la regrette aussitôt. Je ne suis pas sur qu’aller nous enfermer dans son bureau soit la meilleure des idées et puis pour dire quoi ? Nous confondre en excuses en maladresses et nous rendre tous les deux très mal à l’aise ? C’est probablement ce qui nous attend et pourtant la perspective de rester dans ce flou qui c’est crée après ce rapide baisé entre nous deux ne m’enchante pas vraiment plus. Milena est mon amie – du moins c’est ce qu’elle était – et nous sommes des adultes autant nous comporter comme tel.
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Message(#)you can't heal what you refuse to confront (JAMES)  EmptyLun 23 Mai 2016 - 22:34

❝ you can't heal what you refuse to confront ❞
JAMES & MILENA

Milena ne comprenait pas ce qu’il se passait. Intérieurement, elle maudissait le destin de l’avoir mise dans pareille situation. Mais après tout, elle le méritait non? C’était elle qui avait fait le pas de trop, le geste de trop, celui qui a mis en péril le peu d’amitié qu’ils avaient réussi à construire. Parce que l’avocate était sûre que plus rien n’allait être comme avant. Elle l’avait de trop nombreuses fois vécu que pour en être persuadée. Et elle trouvait cela vraiment regrettable, parce qu’elle adorait James. Elle allait surement s’en vouloir pendant longtemps encore, parce qu’elle avait encore une fois foutu une relation en l’air. Elle semblait en effet bénéficier d’une malchance incroyable en matière d’amour, ou plutôt de relations avec le sexe opposé. « Bonjour, Milena. » Elle se réfugia un peu plus encore dans ses copies éparpillées, et si elle pouvait s’enfoncer dans le sol pour atterrir quelques étages plus bas, elle l’aurait très certainement fait également. Elle balbutia un “bonjour” presque inaudible avant d’attraper maladroitement le paquet de feuilles que lui tendit James. « Est-ce que tout vas bien ? Je ne t’ai pas fait mal ? Je suis désolé je ne regardais pas où j’allais mais… Je suis content de tomber sur toi… Je pensais justement à venir te voir puisque… enfin j’étais dans le coin. » Elle plongea son regard dans celui de James pour la première fois, essayant de comprendre ce qu’il essayait de lui dire et finit par se relever et ranger les feuilles dans son attaché-case d’un geste fébrile. « On pourrait peut-être… prendre un petit moment pour parler ? Ton bureau est dans le coin ? » Elle manqua de faire tomber le tout à nouveau et ravala sa salive en lui lançant un sourire qui voulait dire que tout allait pour le mieux. « J-j-je… hum… oui… d’accord. » Elle respira un grand coup en tournant la tête pour ne pas qu’il la remarque et reporta son attention sur lui par la suite. « Tu veux bien m’aider? » Elle lui tendit un gros livre, la boîte contenant son micro et son carnet de notes. Il ne broncha pas et se contenta de la suivre en silence. Ils prirent l’ascenseur en compagnie d’autres professeurs, à qui Milena trouva soudainement un plaisir à discuter avant de se diriger, toujours en silence, dans le bureau de l’Anglaise. Ils déposèrent tout le matériel sur ce dernier et Milena trouva le courage de faire volte-face pour se tenir à quelques centimètres de James. Il fallait qu’elle reprenne le contrôle, elle sentait qu’elle défaillait, qu’elle agissait comme une véritable gamine. « De quoi veux-tu parler? » Elle contourna ensuite le bureau pour s’installer sur sa chaise et invita James à s’asseoir en face d’elle. Comme dans un vrai entretien. Après tout, ils étaient adultes, ils devraient pouvoir mettre tout à plat, non? Mais l'avocate se sentait mal à l'aise cette fois-ci. Bien trop mal à l'aise.
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repère staff pour le comptage des points de la semaine - merci de ne surtout pas retirer


Dernière édition par Milena Grimes le Ven 10 Juin 2016 - 17:05, édité 1 fois
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Message(#)you can't heal what you refuse to confront (JAMES)  EmptyJeu 26 Mai 2016 - 17:09

❝ you can't heal what you refuse to confront ❞
JAMES & MILENA

J’avais peut-être fait une erreur en lui proposant cette discussion – il était évident qu’elle n’était pas très enthousiaste et plutôt mal à l’aise en plus de ça. Pourtant j’avais la certitude que laisser l’huile sur le feu n’allait pas arranger nos affaires. « J-j-je… hum… oui… d’accord. » Toujours mal à l’aise, j’attendais qu’elle prenne une direction pour lui suivre – ce qui tardait un peu.   « Tu veux bien m’aider? » Sans broncher je lui avais laissé déposer son livre et une boite dans mes bras – peut-être même que j’étais heureux d’avoir autre chose sur lequel me concentrer. Le silence qui régnait entre nous était des plus étranges alors que je la suivais – il était évident que nous n’allions pas parler de ça au milieu du couloir mais le trajet me sembla durer une éternité. Avant qu’enfin nous pénétrions tous les deux dans son bureau. « De quoi veux-tu parler? » Le peu de confiance en moi qu’il me restait venait de s’envoler alors qu’elle me regardait avec persistance et comme si ça n’était pas du tout l’évidence pour elle. « Heu… Et bien… » Milena alla s’installer me montrant le siège de l’autre côté de bureau – en y prenant place je commençais à me sentir un peu rougir. « J’ai un peu l’impression d’être dans le bureau du proviseur. » J’avais tenté un brin d’humour très maladroit avant de me repositionner sur ma chaise un peu plus droite et de regarder Milena. « En faite je me disais que peut-être on pourrait parlé de… ce qui c’est passé la dernière fois. » La façon dont elle me regardait me donnait presque l’impression que j’avais du inventer ce baiser – sans doute le fantasme d’un père célibataire bien trop seul. « Enfin le… le baiser je veux dire. » J’avais osé le dire mais avec peine. Mon regard se crochant sur quelque chose sur son bureau pour ne pas avoir à la regarder dans les yeux. Je n’avais pourtant pas à me sentir coupable je le savais bien. « Enfin je… C’est pas que c’était pas agréable mais disons que c’était un peu surprenant, je pensais pas que… » Comment lui expliquer que j’étais un peu chamboulé par ce baiser inattendu sans trop savoir ce que je devais en penser. Avait-elle trop bu ? Perdue la tête ? Ou alors je n’avais pas su décrypter plus tôt une attirance ? Il me semblait pourtant que je n’étais pas si mauvais – même si j’avais un peu perdu la main, habituellement si une femme me manifestait un peu d’intérêt je le voyais. Il emmenant de Milena je n’avais vu que de l’amitié et peut-être ce regard un peu compatissant que je détestais pourtant. « Enfin tu es partie si vite et j’ai… Ce n’est pas que je ne voulais pas y répondre, parce que j’aurais pu… J’étais juste un peu surpris donc… » J’étais entrain de m’empourprer dans un chemin que j’allais très vite regretter je le sentais bien. Et si mon regard c’était relevé sur elle mes mains jouaient encore nerveusement l’une avec l’autre – comme un adolescent qui a reçu son premier baiser et ne s’en remet pas.
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Message(#)you can't heal what you refuse to confront (JAMES)  EmptyVen 27 Mai 2016 - 17:31

❝ you can't heal what you refuse to confront ❞
JAMES & MILENA

Milena savait parfaitement que tôt ou tard, elle allait devoir faire face à ce dont elle redoutait le plus: la vérité. Sauf qu’elle ne comprenait toujours pas la raison de son geste. Elle avait juste été prise d’une pulsion soudaine et foudroyante, qui a compromis à jamais la nature de la relation qu’elle avait avec James. Ce n’était pas la première fois qu’elle détruisait le peu d’amitié qu’elle avait réussi à construire. Elle était accoutumée à la malchance en amour: depuis sa rupture avec son ex-fiancé, elle n’avait connu que des relations sans issue. Des sacs de noeuds, des pièges par dizaines. Sauf que là, c’était purement et entièrement de sa faute. Et elle savait que James n’était pas dupe, et encore moins stupide. Elle se posta derrière son bureau, se forçant à laisser une distance raisonnable entre leur deux corps (non pas qu’elle croie qu’une chose aussi absurde puisse se reproduire cela dit). « Heu… Et bien… » L’agent de probation semblait pris au dépourvu lorsque Milena lui indiqua d’un signe de la main la chaise en face d’elle. « J’ai un peu l’impression d’être dans le bureau du proviseur. » Elle lui lança un faible sourire et le regarda s’installer, sans un mot. Elle savait qu’elle devait s’épargner pour mieux réfléchir à ce qu’elle allait bien lui expliquer. « En fait je me disais que peut-être on pourrait parler de… ce qui c’est passé la dernière fois. » Elle haussa les épaules en soupirant. « Enfin le… le baiser je veux dire. » Elle leva les yeux dans sa direction et remarqua qu’il regardait ailleurs. C’était un drôle de rebondissement pour elle, car elle pensait sincèrement qu’elle allait être la personne la plus mal à l’aise entre les deux. « Enfin je… C’est pas que c’était pas agréable mais disons que c’était un peu surprenant, je pensais pas que… Enfin tu es partie si vite et j’ai… Ce n’est pas que je ne voulais pas y répondre, parce que j’aurais pu… J’étais juste un peu surpris donc… » L’avocate s’accouda délicatement sur son bureau en l’écoutant bredouiller. Cela la détendait à vrai dire, de voir qu’il semblait plus confus, plus concerné qu’elle à propos de ce qu’il s’était passé. Il refusait de la regarder dans les yeux, préférant se concentrer sur ses mains. Elle prit une grande inspiration, et commença alors: « James… » Le prénom du jeune homme fût murmuré, et son écho résonnait dans le silence imposant de la pièce, ce qui eût le mérite de faire relever les yeux du jeune homme vers Milena. « Je-je suis vraiment, vraiment désolée tu sais… » Elle avait aussi du mal à trouver ses mots, mais se reprit rapidement. « Je ne sais pas ce qu’il m’a pris… C’était juste après que je me sois occupée de Mathis, j’ai l’impression que ça m’est monté à la tête. » Elle soupira, détournant le regard. « Je-je n’ai jamais imaginé qu’un truc pareil arriverait… Tu es un bon ami James, vraiment. » Elle reporta son attention sur lui et lui lança un léger sourire. « Je…t’apprécie. Tu es un garçon gentil, dévoué, adorable… » Réalisant que cela ressemblait plus à une déclaration qu’autre chose, elle se ravisa. « Enfin, je n’aurais pas du faire ça. Tu ne mérites pas qu’une personne aussi compliquée et chiante que moi n’interfère dans ta vie… » Elle baissa à nouveau les yeux sur l’unique photo présente dans son bureau: celle de toute sa famille à Londres, lorsqu’elle n’était encore qu’une enfant, bien loin de connaître tous ces tourments…
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Message(#)you can't heal what you refuse to confront (JAMES)  EmptySam 28 Mai 2016 - 0:24

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Mon malaise était palpable et j’avais beau tenter de me persuader que je n’avais aucune raison de me mettre dans cet état c’était plus ou moins incontrôlable, comme le flux de mots un peu confus qui franchissaient mes lèvres. J’avais beau me répéter intérieurement de me taire – je n’avais comme plus d’emprise sur mes lèvres. « James… » Je n’étais pas sûr d’aimer ce ton de voix mais au moins il avait le mérite de me calmer un peu – je n’étais plus le seul à parler et enfin j’osais la regarder avec un peu plus d’aplomb. « Je-je suis vraiment, vraiment désolée tu sais… » « Oh… » Sans l’expliquer mon corps eu une réaction étrange. Comme si ces excuses n’étaient pas ce que j’attendais – comme si par ces mots elle mettait fin au peu de questionnement qui résidaient encore en moi. « Oui d’accord… » Je crois que je n’étais pas aussi désolé qu’elle et que peut-être je n’aurais pas voulu qu’elle le soit – mais ce n’était qu’un juste retour à la normal. Il est évident que je suis pas exactement le type d’homme de Milena. « Je ne sais pas ce qu’il m’a pris… C’était juste après que je me sois occupée de Mathis, j’ai l’impression que ça m’est monté à la tête. » Je hochais la tête avec un léger sourire cette fois. « Ce gamin a beaucoup de charme c’est sûr… » Et je ne peux pas le nier c’est une arme de séduction que je ne sais pas utiliser – mais qui a le mérite d’attirer le regarde des femmes. « Je-je n’ai jamais imaginé qu’un truc pareil arriverait… Tu es un bon ami James, vraiment.  Je…t’apprécie. Tu es un garçon gentil, dévoué, adorable… » Oui plus ou moins toutes les qualités d’un bon chien – mais pas d’un potentiel concurrent – c’était bien là un des mes problèmes principal et ce depuis de longues années. « Enfin, je n’aurais pas du faire ça. Tu ne mérites pas qu’une personne aussi compliquée et chiante que moi n’interfère dans ta vie… » J’avais eu un petit sourire vers elle. Ne sachant trop quoi lui répondre. C’était sans doute gentil d’essayer de me rejeter en douceur. « Je me doutais que tu devais le regretter enfin vu comme tu as pris la fuite c’était… plutôt logique. Puis je n’ai pas été très… enfin… peu importe » Tentant de ne pas m’emmêler encore plus j’avais coupé court à ma phrase qui n’avait pris aucun sens au final. « Je ne te trouve pas si chiante tu sais… » Le regard un peu plus rieur je sentais tout de même un certain malaise se dissiper… Au moins j’étais fixé. Milena était une femme de pouvoir, de caractère et je n’étais clairement pas le genre d’homme dont elle avait besoin dans sa vie… Même si l’expérience était tentante – si je ne pouvais pas cacher une certain attirance pour elle et le fait que ce baiser m’ai procuré une sensation plutôt agréable. Les choses allaient apparemment s’arrêter là. « Je dois quand même te le dire j’étais… flatté. Tout le monde n’a pas la chance d’être embrassé par une aussi jolie fille. » Un léger sourire sur les lèvres j’avais entrepris de me lever pour casser cette dynamique trop strict à mon gout. « Est ce que tu crois qu’on… pourrait oublier ça alors ? Je t’apprécie et… Je trouverais dommage que l’on se perde de vu, tout ça parce que tu ne peux pas résister aux beaux yeux de mon fils. » Il ne me restais plus qu’à oublier Milena comme baby-sitter et les choses devraient s’arranger… à moins que…
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Message(#)you can't heal what you refuse to confront (JAMES)  EmptySam 28 Mai 2016 - 1:04

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Les excuses de l’avocate étaient loin de produire l’effet escompté. Elle voulait le valoriser, lui faire comprendre qu’il valait bien mieux qu’elle. Qu’il valait bien mieux que sa complexité, que son côté impulsif aussi et surtout de son caractère de cochon. Au lieu de cela, il semblait étrangement silencieux, voire même déçu. « Oui d’accord… » Elle poursuivit en lui expliquant que tout ceci n’avait peut-être été que la réaction de son élan maternel envers Mathis, le petit garçon de James. « Ce gamin a beaucoup de charme c’est sûr… » L’Anglaise eut le courage d’émettre un petit rire, même si la situation n’était clairement pas sous le signe de l’humour. Elle se ravisa aussitôt, lui expliquant de la manière la plus claire et sérieuse possible le fond de sa pensée. Elle exprima toute l’estime qu’elle avait à son égard, et termina par s’excuser une nouvelle fois pour son comportement inapproprié. Oui, elle ne pouvait s’en vouloir qu’à elle même après tout. « Je me doutais que tu devais le regretter enfin vu comme tu as pris la fuite c’était… plutôt logique. Puis je n’ai pas été très… enfin… peu importe » Elle fronça les sourcils, ne comprenant pas vraiment où il venait en venir. La fuite n’était-elle pas la solution la plus logique de sa pulsion inattendue? Que préférait-il sinon? Qu’ils continuent? L’idée traversa l’esprit de l’avocate mais elle la chassa aussitôt: il était tout bonnement impossible qu’il veuille d’elle. Ils étaient bien trop différents, il était bien trop humble, trop gentil que pour vouloir d’une pimbêche paumée comme elle. « Je ne te trouve pas si chiante tu sais… » Cette fois-là, elle posa son regard sur lui. Il semblait plus détendu. Elle lui lança alors un sourire. « Ca c’est parce que tu ne vis pas avec moi » Elle écarquilla ensuite les yeux avant de les détourner sur l’armoire à sa droite, consciente qu’elle n’aurait peut-être pas du oser une blague à ce sujet. Le rouge vint même à lui monter aux joues. « Je dois quand même te le dire j’étais… flatté. Tout le monde n’a pas la chance d’être embrassé par une aussi jolie fille. » Elle tourna légèrement la tête dans sa direction. « Qu-qu-… James, ne dis pas ça. » Elle secoua la tête, gênée d’un tel compliment, elle qui d’habitude se délectait de la moindre attention qu’on lui portait. Avec James, c’était différent. Elle ressentit d’ailleurs une drôle de sensation s’emparer de son ventre. Surement la faim… L’agent de probation se releva ensuite, voulant surement sortir définitivement de cet esprit de règlement de comptes. « Est ce que tu crois qu’on… pourrait oublier ça alors ? Je t’apprécie et… Je trouverais dommage que l’on se perde de vue, tout ça parce que tu ne peux pas résister aux beaux yeux de mon fils. » Elle laissa échapper un rire et se releva à son tour pour s’approcher de lui. « Allez, viens là... » Elle ouvrit ses bras comme pour sceller leur paix au travers d’un câlin amical, sauf que dans le regard de l’avocate se trouvait une légère lueur, un semblant d’envie. Elle se mordit l’intérieur de la joue, consciente que ce n’était pas vraiment l’issue dont elle avait envie, après tout. Mais qu’est-ce qu’il lui prenait?
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Dernière édition par Milena Grimes le Ven 10 Juin 2016 - 17:06, édité 1 fois
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Message(#)you can't heal what you refuse to confront (JAMES)  EmptySam 28 Mai 2016 - 2:58

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J’aurais pu faire demi-tour, peut-être que d’un côté mon ego en avait pris un coup – moi qui avait pensé l’espace d’un instant que Milena ait pu simplement me trouver un certain charme – je devais me rendre à l’évidence elle avait uniquement commis une erreur de jugement et comment lui en vouloir ? Moi même j’aurais eu de la peine à résister à la petite bouille de mon fils et les émotions qui vont avec. « Ca c’est parce que tu ne vis pas avec moi » J’avais légèrement ri même si l’espace d’un instant j’avais cru percevoir un certain flottement. Malgré la situation, j’espérais pouvoir continuer à garder contact avec Milena – j’espérais la découvrir un peu plus même si c’était pour apercevoir une femme bien plus complexe que je ne le pensais. Cet événement aurait pu mettre fin à toute relation entre nous mais je ne le souhaitais pas et j’avais espoir qu’il en était de même pour Milena – raison pour laquelle je lui avais proposé d’oublier cet instant. Une sorte de remise à zéro qui se commençait  avec une accolade amicale.   « Allez, viens là... » Je m’étais rapproché d’elle pour la serrer dans mes bras – ressentant une sensation étrange dans tout mon corps. J’avais chassé de méchantes pulsions pour profiter d’un moment de tendresse simple avant de me séparer un peu d’elle – mon regard allant sonder le sien – avec sans doute un peu trop d’intensité. Sa beauté me coupait presque le souffle comme ce regard qu’elle posait sur moi – j’avais l’impression de ne pas m’y reconnaître – de voir l’homme qu’elle croyait y percevoir et si c’était pour le moins frustrant c’était tout aussi excitant. J’avais d’ailleurs de la peine à me décrocher réellement d’elle ma main restant posée sur la cambrure de ses reins alors que je cherchais les mots… « Je suis content qu’on ait mis ça au claire… » Me mordant l’intérieur de la bouche j’avais de la peine à respirer convenablement – mon cœur battant à toute allure alors que rien ne bougeait plus dans la pièce. Milena hochait la tête légèrement à mes propos – moi aussi dans un instant figé puis sans réfléchir mes lèvres trouvèrent le contact des siennes – un baiser d’abord timide puis un peu plus assuré – un peu plus fougueux comme si j’avais la certitude maintenant qu’elle en voulait elle aussi. Pourtant rien de tout ça ne semblait logique dans mon esprit alors que mes bras se resserraient un peu plus sur son corps pour le coller contre le mien – ma langue partant à la découverte de la sienne dans un terrain inconnu mais plus que plaisant. Elle ne m’avais pas repoussé – et si c’était un bon signe j’avais tout de même fini par revenir sur terre pour décrocher nos lèvre et me séparer un peu d’elle. Je n’avais pas conscience de ce qui venait de se passer mais j’étais prêt à assumer cette fois – puisque j’avais moi même provoqué ce contact. « Je ne sais pas pour toi mais… Moi je ne suis pas désolé. » D’où me venait cette soudaine assurance ? Je n’en avais pas la moindre idée et j’espérais sincèrement ne pas me faire rétamer d’ici quelques secondes. Mon estime de moi ayant déjà pris quelques coups le long de ces dernières années.
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Message(#)you can't heal what you refuse to confront (JAMES)  EmptySam 28 Mai 2016 - 15:30

❝ you can't heal what you refuse to confront ❞
JAMES & MILENA

Même si elle avait cette petite lueur dans le regard, elle se força intérieurement à ne rien laisser transparaître. Elle ne comprenait pas d’où venait cette soudaine attirance pour James. Peut-être qu’elle avait toujours été présente finalement, mais qu’elle s’était amplifiée au contact du petit garçon du jeune homme… C’était bien la seule explication plausible pour Milena, quand bien même il fallait en trouver une. Car elle pensait également que ce genre de choses pouvaient frapper n’importe qui, à n’importe quel moment. Une histoire de phéromones, mélangée à un peu de hasard et énormément de maladresse. C’était le cocktail qui avait fait agir la belle brune lorsqu’elle était allée rendre visite à son ami. Un ami… Oui, elle le connaissait depuis plus d’un an déjà. Elle l’avait rencontré au même endroit où elle se trouvait à présent avec lui, lors d’une conférence qu’il était venu donner à l’université. Un échange banal, une préparation sommaire et quelques verres plus tard, ils avaient développé une amitié. Mais une amitié standard cela dit, sans trop de confidences, sans trop d’implication. L’avocate ne savait absolument rien sur lui, sur sa vie privée. Elle savait juste que la mère de son fils s’en était allée, et qu’elle lui avait apparemment fait beaucoup de mal. Elle ne connaissait ni son prénom, ni la raison de son départ. C’était le genre de choses dont elle ne parlait pas avec lui, parce qu’ils ne voulaient pas entrer dans les détails sur leurs vies respectives. Une amitié lisse, de surface, et pourtant brisée par le geste stupide de l’anglaise. Respirant un grand coup, elle l’invita à plonger dans ses bras, dans un désir réel de faire table rase. Et bien qu’elle ne semblait pas vraiment en vouloir rester à ce stade, elle prit sur elle et décida de redresser les fameuses barrières de la friendzone. Après tout, elle ne méritait pas un homme comme lui, elle lui avait bien fait comprendre. « Je suis content qu’on ait mis ça au clair… » Il se détacha délicatement de son étreinte, la main toujours posé sur le bas des reins de l’avocate. Elle lui lança un sourire, son regard perdu dans le bleu des yeux du jeune homme. Elle n’osa rien dire, se contentant d’hocher la tête. Elle mourrait d’envie de lui expliquer que, finalement, ce n’était peut-être pas l’issue qu’elle désirait. Au plus profond d’elle, elle avait envie de réitérer son geste, comme si elle voulait répondre à un appel implicite. Oui, elle se sentait profondément et inévitablement attirée par James, et elle ne pouvait plus le nier. Elle allait juste devoir apprendre à vivre avec. Sauf qu’il en avait subitement décidé autrement, puisqu’il vint plaquer ses lèvres contre celles de la brune. D’abord léger, le baiser se transforma rapidement en étincelles, l’avocate désormais bien décidée à lui faire comprendre le fond de sa pensée au travers de cette initiative. Le moment dura quelques secondes qui semblèrent suspendues dans le temps. Il finit par la rapprocher de lui, contre lui, leurs langues dansant en osmose, comme si elles étaient faites pour se rencontrer. Elle passa ensuite ses bras autour du cou du jeune homme, se rapprochant encore plus de lui, intensifiant leur baiser, avant qu’il n’y mette fin délicatement. Leurs lèvres n’étaient encore qu’à quelques centimètres, et il murmura: « Je ne sais pas pour toi mais… Moi je ne suis pas désolé. » Elle laissa échapper un léger rire et fit pression avec ses bras pour l’embrasser à nouveau. Elle ne pouvait s’en détacher. Le souffle saccadé, elle continuait, encore et encore, à presser ses lèvres contre les siennes. Elle sentait qu’il perdait le contrôle, qu’il commençait sérieusement à s’enivrer de la brune, la poussant contre le bureau. Ils marquèrent un nouveau temps de pause et, les bras toujours autour du cou de James, elle lui chuchota: « Je ne comprends absolument rien à ce qu’il se passe… » Son souffle fouettait l’oreille du blond, ce qui lui provoqua une série de frissons. « … mais j’aime plutôt ça. » Elle lui mordilla alors l’oreille et le sentit se raidir de tout son long.
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Message(#)you can't heal what you refuse to confront (JAMES)  EmptySam 28 Mai 2016 - 22:30

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J’ai toujours eu une affection spéciale pour ce moment du baiser – celui où il prend juste fin – où les lèvres sont encore à quelques centimètres l’une de l’autre comme déjà en manque – quand les souffles se rejoignent – dansent l’un avec l’autre pour continuer d’insuffler ce désir ardent. J’aime ce moment et Milena ne fait pas exception loin de là – malgré le côté inattendu des événement, il a quelque chose de tout à fait délicieux et ce corps chaud collé contre le mien réveille des envies que je laisse trop souvent en sommeil. Ce moment de flottement est délicieux c’est ma certitude, mais il ne demande qu’une chose – prendre fin. Et c’est Milena cette fois qui prend les devants – ses baisers ardents qui me donnent chaud – presque trop, alors que je plaque son corps contre le bureau avec peut-être un brin trop de fougue ce qui stoppe l’action quelques secondes. Juste le temps de respirer – de comprendre ce qui se passe. Ou du moins d’essayer. « Je ne comprends absolument rien à ce qu’il se passe… » Elle n’est pas la seule – j’ai beau refaire le chemin de notre histoire dans ma tête je ne comprends toujours pas comment nous en sommes arrivés là – rien ne laissait prévoir ça. « … mais j’aime plutôt ça. » Je me crispe légèrement quand elle vient mordiller mon oreille sentant le désirer monter un peu plus en moi – devenir presque incontrôlable. Moi qui me définirais comme quelqu’un de plutôt calme, il m’est bien difficile d’un coup de calmer mes pulsions. Je passe ma main légèrement sous ses fesses pour la faire monter sur le bureau, me plaçant entre ses jambes pour coller mon corps un peu plus contre le sien alors que mes baisers vont à la rencontre de sa nuque, remontent à son oreille et vont à nouveau trouver ses lèvres. Mon dieu mais qu’est ce qui m’arrive ? Je n’arrive même plus à former une pensée cohérente dans mon esprit alors que mes mains vont à la découverte de son corps, passant sous ses vêtements pour remonter dans son dos. Je sens sa chaleur qui fait écho à la mienne et mon excitation se durcir de plus en plus alors qu’elle s’amuser avec moi. « On ne devrait pas… » Pas ici, pas comme ça – ce n’est pas vraiment mon genre en plus de ça – habituellement j’invite une fille à sortir avant de lui sauter dessus comme un animal mais il faut croire qu’en ce moment je fais vraiment n’importe quoi. Et j’ai beau parler contre ses lèvres je ne peux m’empêcher de continuer à l’embrasser alors que mes mains viennent commencer à défaire son chemisier… J’ai chaud vraiment chaud.
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Message(#)you can't heal what you refuse to confront (JAMES)  EmptyJeu 9 Juin 2016 - 18:03

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L’avocate devenait de plus en plus incontrôlable. Vraiment, elle se sentait prise de pulsions inattendues et inespérées. Elle qui croyait qu’elle allait finir vieille fille, qu’elle allait finir par perdre toute notion de l’amour ou de ce qui s’y rapprochait, elle ne semblait définitivement pas avoir perdu ses restes. Elle jouait la prédatrice, l’affamée, et cela ne semblait pas déplaire à James qui intensifiait lui aussi ses gestes après qu’elle lui ait mordillé l’oreille. Il passa soudainement sa main sous le derrière de l’avocate pour la faire monter sur le bureau, et prit ensuite place entre ses jambes. Elle sentit son désir grimper, de plus en plus fort, alors qu’il l’embrassait dans le cou, pour remonter à ses lèvres qu’il ne semblait plus vouloir lâcher. Leurs respirations étaient saccadées, et l’air devint peu à peu étouffant. Tellement qu’il décida de passer ses mains sous le chemisier de la brune, afin de sentir son corps et non plus ces masses de tissus inutiles. Elle continua à le couvrir de baisers, avant qu’il ne murmure dans un souffle: « On ne devrait pas… » Elle recula alors sa tête de quelques millimètres pour placer son index sur la bouche de James. « Chhhh… » Elle lui lança son plus beau sourire et revint à nouveau plaquer ses lèvres contre les siennes. Durement cette fois, comme si elle ne voulait pas lui laisser le choix de revenir en arrière. Elle ne voulait pas revenir en arrière. Le mal était fait. Enfin, si on pouvait appeler ça ainsi. Car pour elle, cela semblait être une délivrance, une évidence. Il commença à défaire son chemisier et lorsqu’il le retira, elle attrapa fermement son tee-shirt pour le lui retirer à son tour. Elle découvrit alors une étonnante musculature, des abdominaux bien tracés et des pectoraux à en faire rougir les plus célèbres boxeurs. Elle s’en délecta quelques instants, faisant glisser ses mains le long de son torse, allant même jusqu’à le griffer légèrement. Elle laissa échapper un soupir qui attira l’attention de l’agent de probation et elle plongea alors ses yeux dans ceux de ce dernier. Ils se regardèrent alors quelques secondes, de longues secondes d’une intensité sans nom, alors que les doigts de l’anglaise pianotaient toujours sur son torse dans un geste inattentif. Elle lui demanda implicitement, au travers de son regard insistant, s’il était prêt. Il ne semblait pas émettre de réserve, du moins c’est ce qu’elle crut comprendre, alors elle plaça ses mains dans le bas du dos du blond pour le pousser encore un plus contre elle. Ses jambes l’enlacèrent ensuite, l’emprisonnant de toute parts. Il allait être à elle, rien qu’à elle et elle commençait à en trembler d’excitation…  
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Message(#)you can't heal what you refuse to confront (JAMES)  EmptyVen 17 Juin 2016 - 0:02

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Je ne saurais expliquer cette attirance dévorante qui m’habite d’un coup. Non pas que je n’ai jamais été un peu fougueux mais j’ai toujours eu a cœur de faire les choses bien – c’est arrivé plus jeune, à une soirée un peu alcoolisé et souvent un peu poussé par mon frère que je fricote avec une ou deux filles mais mes longues relations sont sans doute le reflet de ce que je suis – pas un grand dragueur mais plus un homme de sentiments. Je n’ai pas honte de ça – d’être un peu sensible et pas un grand macho et pourtant ma façon d’agir aujourd’hui semble être en opposition avec mes propres principes – que je bafoue un peu trop ces derniers temps. J’aurais dû l’inviter à sortir et pas glisser mes mains sur ses fesses – la courtiser avant de venir embrasser sa poitrine à moitié dénudée avec plaisir. Je n’arrive toujours pas à réaliser ce qui est entrain de se passer – Milena me semblait tellement inaccessible que j’ai à peine osé imaginer un jour poser mes lèvres sur les siennes. Nous ne sommes pas du même monde – nous n’avons sans doute même pas les mêmes valeurs et pourtant aujourd’hui nous sommes proche d’échanger bien plus que ce que j’ai échangé avec quiconque ces derniers mois. Déjà à moitié dénudés nos regards plongent l’un d’un l’autre – comme pour se demander une autorisation mutuelle – comme si les baisers que nous venons d’échanger n’étaient pas assez parlant. Il n’y a pourtant pas besoin de mots – plus maintenant qu’elle resserre son corps contre le mien – me procurant un frisson d’excitation alors que je repars à l’assaut de ses lèvres. Ses mains s’occupant déjà de défaire mon pantalon les miennes encore un peu trop timides pour oser s’aventurer dans cette zone. D’un geste un peu plus sûr je fais pourtant valdinguer les quelques affaires sur son bureau pour lui laisser la place de s’y coucher. Me doutant que ça ne doit pourtant pas être la positions la plus agréable. Mes baisers vont alors se balader sur son corps dénudé, sa nuque, la naissance de ses seins, le haut de son ventre jusqu’à son nombril. Je m’aventure un peu plus bas cette fois ouvrant sa jupe pour laisser entrevoir ses sous-vêtements. Milena se relève un peu et je retrouve ses lèvres, nous nous embrassons avec cette fougue passagère et dévorant. Et alors que je laisse ma main s’aventurer un peu plus bas, quelques coups toqués à la porte de son bureau stoppent net nos mouvements mutuels. Un regard sur notre accoutrement. Moi pas plus habillé qu’elle – je plonge mon regard dans le sien avec toujours cette même intensité. « N’y vas pas… » Je n’ai aucune envie qu’on s’arrête là – que quiconque arrête ce moment plus que plaisant. Je vais déposer quelques baisers dans son cou – d’abord furtif puis un peu plus appuyés et langoureux. « Je peux être discret… » Je chuchote à son oreille comme pour lui dire que si on reste discret la personne derrière la porte devrait vite disparaitre. Pour lui dire que je veux plus… Même si parfois je peine à trouver les bons mots.
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Message(#)you can't heal what you refuse to confront (JAMES)  EmptyMar 21 Juin 2016 - 12:35

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Si seulement Milena avait pu imaginer qu’une telle osmose pouvait exister entre elle et James, elle aurait surement – et bien certainement – sauté le pas un peu plus tôt. Plus les mains de l’agent de probation se posaient sur son corps, parcourant la moindre parcelle découverte, plus elle se laissait aller. Elle sentait le désir la frapper de manière exponentielle et elle regrettait alors de moins en moins son geste inattendu de leur dernière rencontre. Non, elle en éprouvait plutôt même une certaine satisfaction au vu de la situation. Il était vrai qu’ils n’étaient pas du même monde, lui plutôt issu d’une famille modeste, il était un homme sans histoire, sans accroches. Elle, elle était à l’inverse née dans une famille assez bourgeoise, elle avait été élevée comme une princesse et n’avait jamais manqué de rien. Mais elle avait réussi à abaisser ses standards, parce qu’elle sentait qu’il en valait la peine. Et il le lui rendait bien en cet instant, pensa-t-elle. Elle se poussa alors encore un peu plus sur le bord du bureau, pour se rapprocher de lui, pour le sentir contre elle. Ils se regardèrent ensuite dans les yeux, comme pour chercher une autorisation dont ils n’avaient certainement pas besoin. Et dans un véritable assaut, ils s’embrassèrent de nouveau, faisant danser leur langues en harmonie. Il la poussa à se coucher sur le bureau et l’embrassa de toute part, se délectant de la moindre parcelle du corps de la brune qui décida de se redresser après quelques secondes. Elle ne pouvait s’empêcher de vouloir le toucher, le sentir contre elle. Les mains de l’avocate se perdirent alors dans le dos de James, elle s’osa même à le griffer, puis à presser son derrière pour qu’il soit un peu plus contre elle. Il poussa un léger gémissement et la brune le regarda dans les yeux, d’un air beaucoup plus sauvage encore – comme si cela était possible. Prenant certainement ce regard comme un défi, le blond laissa délicatement descendre sa main sur le corps de l’anglaise. Et lorsqu’il arriva au moment fatidique, ils furent interrompu par un bruit de toquement à la porte. « Et merde… » chuchota-t-elle, fouettant l’oreille de James de son souffle. Elle recula légèrement sa tête pour plonger à nouveau son regard dans le sien. « N’y vas pas… » lui supplia-t-il, le regard vorace, avide de prolonger ce moment d’intimité. « Je peux être discret… » poursuit-il, déposant quelques baisers dans le cou de l’avocate qui ne put s’empêcher de pousser un petit gémissement. « James… » murmura-t-elle, se laissant aller dans un râle de plaisir. Elle passa à nouveau ses mains sur le torse du jeune homme et entreprit de lui retirer sa ceinture, avant de déboutonner son jean. Elle releva la tête, lui lança un regard empli de désir et, sans crier gare, elle passa sa main dans le caleçon du jeune homme qui se raidit aussitôt. Elle lui lança alors un léger sourire, ne le quittant pas des yeux, et commença à caresser son intimité.
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Dernière édition par Milena Grimes le Dim 26 Juin 2016 - 18:05, édité 1 fois
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Message(#)you can't heal what you refuse to confront (JAMES)  EmptySam 25 Juin 2016 - 23:13

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Je ne vais pas la laisser m’échapper, pas maintenant que tout mon corps est en éveille réclamant le sien avec passion. Même si quelqu’un semble la demander, je m’en moque. Je la veux pour moi. « James… » C’est étrange d’entendre mon prénom dans sa bouche. C’est comme si il ne m’était pas vraiment destiné – comme si elle désirait un autre homme. Il me semble que je suis en dehors de mon corps, que ce n’est pas moi qui la touche, la désire, la caresse avec cette assurance que je me connais à peine. Comme si elle m’insufflait la sienne – comme si c’était une évidence que ce moment arrive alors pourtant que je n’avais même jamais osé y penser. Elle n’ira pas répondre à la porte, je le comprends quand sa main descend le long de mon torse pour finir par se glisser dans mon boxer. « Wouah… » Je me crispe un léger instant au contact de sa main, délicieux mais étonnant. C’est pourtant la suite logique, je le connais, je ne suis pas un totale novice en la pratique et pourtant je me surprend à ressentir des sensations nouvelles. Sans doute l’excitation que crée le lieu. Nous sommes dans son bureau, susceptible de nous faire attraper à tout moment, cette porte pourrait s’ouvrir et nous découvrir dans cette position plus qu’équivoque. Et je me surprends étonnement à aimer ce genre d’adrénaline. Sa main joue avec moi, faisant monter le désir lentement mais surement, mon excitation se durcissant un peu plus à ce contact. Ma propre main glisse dans sa nuque et j’amène ses lèvres aux miennes, je m’en délecte, ma langue venant jouer avec la sienne sensuellement alors qu’elle n’arrête pas son mouvement qui provoque des légers soupires de plaisir. Incontrôlables… Mais je n’ai de toute façon pas vraiment envie de les contrôler. Je ne contrôle plus rien.

Mes mains se reposant sur son bassin je la pousse un peu vers l’avant pour l’obliger à se remettre debout et mes baisers descendent le long de son corps jusqu’à sa jupe. Je l’attrape de mes mains pour la faire glisser le long de ses jambes que je découvre en même temps. Mes baisers suivent le mouvement venant se déposer sur ses cuisses alors que son vêtement se dépose au sol. Je me relève en prenant un peu de distance. J’observe ce corps si désirable, un sourire naissant sur mes lèvres alors que je croise son regard.  « Tu es… Wouah… » Je n’ai pas de mot. Je ne crois pas qu’il en existe de toute façon. Tout ça me semble tellement improbable. Je me rapproche d’elle à nouveau serrant son corps a moitié dénudé contre le mien. La chaleur de sa peau au contact de la mienne, me faisant étrangement frissonner. Tout mon corps transpire l’envie, mes baisers avides d’elle. Je la plaque à nouveau contre le bureau. Venant jouer avec sa petite culottes que je fais très lentement descendre alors que ma main fini par trouver le chemin de son intimité. Je la caresse lentement d’abord cherchant à découvrir ce qui lui plait. Je me trouve maladroit – je connais si peu son corps – ce qui pourrait lui plaire ce qui me donnerait un indice de son plaisir. J’en perds un peu mes moyens et me pinçant légèrement l’intérieur de la joue je plonge mon regard dans le sien.  « Je suis désolé si… Ca fait longtemps que… » Je me sens idiot. Ce n’est sans doute pas le moment pour ce genre de confidence. Mais il me semble que ça fait si longtemps que je n’ai pas touché le corps d’une femme de cette façon. Puis même avant ça… Alissa, Savannah… Je suis resté si longtemps avec ces deux femmes. Assez pour finir par connaître chaque parcelle de leur corps – ce qui leur plaisait ou non. Avec Milena tout est  à découvrir et j’ai peur de ne pas être un explorateur de qualité. « J’ai l’impression d’être un puceau là… » Je rigole un peu bêtement me détachant légèrement d’elle. Envolée ma belle assurance. Je me sens un peu con à moitié à poil là. Je ne suis pas à la hauteur et en posant les yeux sur son magnifique corps je me sens encore plus minable.  « Ca fait si longtemps que je n’ai pas touché une nouvelle femme. » Je me passe nerveusement la main dans la nuque avant de relever mon regard vers elle…  « Mais j’en ai envie… » Ce n’est sans doute pas l’impression que je donne vu comme j’ai pris de la distance, je panique un peu mais pourtant c’est la vérité.
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Message(#)you can't heal what you refuse to confront (JAMES)  EmptyDim 26 Juin 2016 - 18:04

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La brune ne pouvait se rappeler de la dernière fois où elle avait été aussi proche d’un homme. Pour elle, cela remontait loin, très loin, trop loin même surement. Elle n’était pas de celles à coucher le premier soir, bien qu’elle eût commis quelques imprudences dès son arrivée à Brisbane. Il fallait dire qu’elle était tellement désillusionnée, dégoûtée de tout ce qui s’apparentait à l’amour même, qu’elle n’avait aucun scrupules à se jeter dans les bras du premier venu. Et cela l’avait d’ailleurs amenée à des situations cocasses, voire mêmes dangereuses. Fort heureusement, elle s’était assagie, elle avait repris sa façade de femme froide et déterminée, et elle ne se laissait plus aussi facilement impressionner – surtout pour une compagnie aussi volage. Cependant, avec James, tout avait changé. Elle avait tout troqué: son snobisme, ses bonnes manières, sa confiance en elle. Elle s’était montrée d’abord maladroite, pas vraiment sûre d’elle, pour finalement terminer dans ce bureau, son bureau, en véritable prédatrice. Elle ne pensait pas cela possible, et au fond d’elle cela lui procurait le plus grand bien. Elle se rendit d’ailleurs compte que cela lui avait manqué, ces instants dangereux, cette adrénaline, ce retour à l’inconnu. « Wouah… » Le jeune homme se crispa après que l’avocate ait délicatement fait glisser sa main dans son caleçon. Elle ne put s’empêcher d’afficher un sourire à la fois satisfait et mutin, ne quittant pas son amant des yeux et poursuivant son mouvement de va-et-vient avec sa main. Il approcha alors ses lèvres de celles de l’anglaise, et, une nouvelle fois, ils firent danser leurs langues en harmonie. Milena avait de plus en plus chaud, et se sentait défaillir au fur et à mesure que son partenaire se durcissait à son contact. Il la tira ensuite contre lui, la poussant à descendre du bureau, et lui ôta alors ses vêtements, le regard empreint d’une lueur nouvelle.  « Tu es… Wouah… » La brune laissa échapper un léger rire. « Arrête, James… » plaisanta-t-elle alors qu’il la ramenait une nouvelle fois contre lui. Il se délectait de la moindre parcelle de son corps et l’avocate en éprouvait une certaine fierté. Pour la première fois depuis longtemps, elle se sentait désirée. Convoitée, même, et c’était pour elle le seul sentiment qu’une femme devait ressentir pendant l’acte. Le blond passa alors sa main dans la culotte de la jeune femme, et, après avoir retiré celle-ci, entrepris de glisser un doigt timide dans son anatomie. Il semblait mal à l’aise, mais l’avocate n’en tint pas rigueur, elle éprouvait un certain plaisir. « Je suis désolé si… Ca fait longtemps que… J’ai l’impression d’être un puceau là… » Elle n’eut pas le temps de l’implorer à continuer qu’il s’éloignait déjà d’elle. « Ca fait si longtemps que je n’ai pas touché une nouvelle femme. » Elle le regarda d’un air profondément surpris. Qu’était-il en train de faire? « Mais j’en ai envie… » Elle secoua la tête et se rapprocha de lui, à moitié nue. « Laisse-toi aller alors, si tu en as vraiment envie… » Elle déposa timidement ses mains sur le torse du jeune homme et le regarda dans les yeux pendant une bonne poignée de secondes, avant de remonter ses mains et de les déposer contre ses tempes. Elle déposa alors un baiser sur ses lèvre, de la manière la plus tendre possible. « Je ne te laisserai pas partir… » se risqua-t-elle à dire. Cette fois-ci, elle ne voulait pas laisser passer sa chance.
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