❝ you can't heal what you refuse to confront ❞ JAMES & MILENA
J’ai eu un coup de chaud. L’impression soudaine que je ne saurais pas être à la hauteur. Milena est un femme magnifique et il ne fait aucun doute qu’elle a du connaître des hommes bien plus intéressants que moi, plus riches, plus beaux, plus… doués pour ce genre de choses. Ce complexe d’infériorité soudain m’a complètement bloqué me poussant même à me séparer d’elle un instant comme pour essayer de rependre mon souffle. Je ne suis pas de ceux qui vivent ce genre de choses – faire l’amour dans un bureau avec un fille que je n’ai même jamais invité à boire un verre. Ca me ressemble si peu. J’ai beau essayer de me dire que ça a peu d’importance… Je me leurre… Peut-être que ça en a. Peut-être que je voudrais faire les choses mieux avec Milena parce que je ne suis plus un ado en rut qui ne peut contenir ses pulsions sexuelles. Et pourtant à son contact c’est ce que je deviens. Je meurs d’envie de retrouver son corps – mais je me fais trop timide. Trop lâche peut-être. Et c’est elle qui s’approche de moi. « Laisse-toi aller alors, si tu en as vraiment envie… » Je plonge mon regard dans le sien – je me laisse emporter par ce dernier et tout le reste ne devient plus que de vague pensées. Elle est belle – si désirable, ses mains qui se posent sur mon torse qui remontent sur mes tempes. La caresse de son regard qui ne quitte plus le mien et ses lèvres qui viennent se poser sur les miennes avec tendresse.
Elle a confiance…
Du moins c’est ce que je comprends dans son attitude, dans son regard et ma propre confiance revient. Ma main un peu plus aventureuse retrouve le contact de son corps. Pourtant un peu timidement, lui arrachant de légers frissons. « Je ne te laisserai pas partir… » « Je ne veux pas partir… » Je suis à ma place ici. D’un coup je le comprends. Une de mes mains glisse dans son cou avec délicatesse, repousse ses cheveux et je l’attire lentement à moi dans un baiser plus langoureux. Nos gestes sont moins pressés, plus avisés, plus sensuels. Comme si nous nous connaissions depuis des années. J’écoute son corps, les envies qu’il semble vouloir me transmettre. Plus lentement cette fois je la raccompagne jusqu’au bureau ou sa culotte glisse au sol cette fois. Ma main retourne vers son intimité pour tenter de lui donner le plaisir dont je l’ai privé quelques secondes auparavant. J’ai un peu peur mais tellement envie… « Guide moi… » Ca peut sembler étrange mais je veux lui faire plaisir – j’ai besoin de savoir ce qui lui plait. Je ne la connais pas encore assez bien pour me fier à mon instinct… C’est elle qui saura me guider vers son plaisir. Ma main découvrant son intimité avec délectation. Je sens pourtant qu’elle en veut plus moi aussi… Je veux m’unir à elle tellement. Je fais glisser ce qu’il me reste de vêtement avec son aide pour me retrouver complètement nu face à elle. Mon intimité ne laissant aucun doute quand à mon attirance pour elle et l’excitation présente à ce moment même. « Je dois avoir un… » Je ne devrais pas parler. Et pourtant je me penche vers mon pantalon pour en tirer mon porte-monnaie où se trouve un préservatif. Je le sors et le regarde un instant me sentant blêmir. « Il est… Périmé… » Je relève le regard vers Milena avec un sourire stupide collé au visage. Je me sens idiot mais ça me fait rire. Et démontre bien que ça fait bien trop longtemps que je n’ai plus gouté à la saveur d’une femme.
❝ you can't heal what you refuse to confront ❞ JAMES & MILENA
Milena était de celles qui avaient confiance en elles, du moins la plupart du temps. Elle savait qu’elle possédait des atouts – aussi bien physiques qu’intellectuels – et c’était seulement et uniquement avec l’expérience de la vie qu’elle avait pris conscience de ces derniers. Mais s’il y avait bien une seule chose dans laquelle la brune était loin d’exceller, c’était bien dans le domaine des relations. Elle n’était pas franchement douée pour se faire des amis, et elle n’était définitivement pas chanceuse en amour. Bien entendu, l’avocate était de tous les événements, mais il était très rare pour elle de dépasser le stades des apparences. Des belles apparences. En société, elle n’était que sourires et plaisanteries de bon goûts, mais au fond elle n’appréciait pas la compagnie d’autrui, ou plutôt elle ne savait pas faire confiance aux autres, et donc encore moins les apprécier. Elle avait toujours été sur la défensive, à analyser les intérêts de chacun, et à en conclure qu’ils ne valaient pas son attention. Mais James était l’exception à la règle. Il avait passé le stade des apparences, et même si Milena ne pouvait pas se l’expliquer, elle l’appréciait bien plus que de raison. Peut-être était-ce son côté maladroit, son honnêteté à toute épreuve et ses sourires sincères qui faisaient de lui l’exemplaire de l’homme parfait aux yeux de la brune. Quoiqu’il en fût, elle était tombée sous son charme, et plus rien ne semblait l’arrêter. Le pauvre James avait droit à la véritable Milena, la femme à la fois fragile et à la fois dangereuse. Oui, en matière de relations amoureuses, elle n’était que contradictions. Au fur et à mesure de leurs échanges, la brune se montrait féline, et se laissait même aller à un peu de possessivité. Elle ne pouvait accepter de faire machine arrière, et elle implora son partenaire de rester. « Je ne veux pas partir… » Il se montra plus insistant, plus entreprenant. Il lui tira légèrement les cheveux tout en prolongeant leur baiser langoureux, avant de retirer délicatement le dernier morceau de tissu couvrant Milena. « Guide moi… » Très doux et en même temps déterminé, il commença à caresser l’intimité de la brune. Elle se mordit la lèvre inférieure en le regardant dans les yeux, et passa ensuite sa main dans les cheveux de son partenaire. Il se sentait nettement plus en confiance, elle pouvait clairement le remarquer. Il continua à caresser l’anglaise, glissant d’abord un, puis deux doigts, et elle ne pût s’empêcher de gémir. Elle savait qu’elle devait rester silencieuse, mais c’était plus fort qu’elle. Finalement, le blond retira son caleçon et s’avança de nouveau vers Milena. Ils échangèrent une nouvelle salve de baisers, corps-à-corps et elle sentit qu’elle n’allait plus pouvoir se contenir. Elle le voulait, lui et personne d’autre, et entièrement pour elle. « Je dois avoir un… » glissa-t-il entre deux baisers, avant de se reculer et de s’emparer de son porte-feuille, laissé dans la poche arrière de son jean. L’anglaise s’accouda sur le bureau en le regardant faire, un léger sourire en coin. « Il est… Périmé… » Il releva son regard vers elle et l’expression de cette dernière changea du tout au tout. « Tu rigoles? » Elle secoua la tête en levant les yeux au ciel et maudit intérieurement tout ce qui pouvait s’apparenter au destin ou au karma. Il était mal à l’aise et en même temps désolé de la situation. Milena fit mine de réfléchir quelques instants. Elle n’avait pas de préservatif sur elle, et encore moins dans son bureau. Elle n’en avait d’ailleurs quasiment jamais utilisé, n’étant pas adepte des relations éphémères. « On peut essayer sans? » se risqua-t-elle à proposer. « J’ai…confiance en toi… » Elle lui lança un sourire qui se voulait le plus sincère du monde.
❝ you can't heal what you refuse to confront ❞ JAMES & MILENA
Je me sens idiot, vraiment idiot. Mon regard faisant des vas et viens rapides entre ma main ou se trouve encore le fameux préservatif et le regard de Milena. « Tu rigoles? » Je rigole oui mais un peu nerveusement alors que je me passe un main dans les cheveux ne sachant trop quoi faire… « Il faut croire que ça fait… Vraiment longtemps. » Ca me fait même un sacré coup. Je tente de me rappeler quand j’ai bien pu fourrer ce préservatif ici mais je crois que ce n’est pas une bonne idée sinon je vais recommencer à paniquer. Au lieu de ça je regarde Milena, que je désir si fortement. « On peut essayer sans? » Mon regard laisse sans doute exprimer un certain étonnement alors qu’il se rive à nouveau sur l’emballage périmé. « Hem… Je… ne sais pas… » Je n’aime pas cette idée, je me suis entendu tellement de fois faire la morale aux gens qui ne se protégeaient pas, on m’a répété - bassiné sur l’importance de cette protection et je l’ai bien comprise. D’ailleurs, j’ai toujours estimé que c’était un risque inconsidéré de ne pas l’utiliser. Que ça n’en valait pas la peine. Et pourtant je sens bien qu’une partie de moi est entrain d’envoyer valser le côté terre à terre de ma personnalité. « J’ai…confiance en toi… » Je relève le regard pour le poser dans le sien sentant une nouvelle vague de désir m’envahir. Je la laisse prendre le dessus, effacer mes certitudes. Je fais sans doute une connerie mais j’en ai peut-être marre d’être sage, d’être le gentil James, celui qui se fait abandonner, encore et encore, tromper et humilier. J’ai envie d’autre chose, d’être quelqu’un d’autres au moins pour quelques minutes. J’envoie valser le préservatif par dessus mon épaule pour rejoindre Milena, nos baisers fougueux reprenant le dessus alors que mon corps va se coller au sien, nos intimités si proches l’un de l’autre, se caresse l’une l’autre alors que je me laisse glisser entre ses jambes, rapprochant son corps du mien pour enfin nous unir dans un gémissement de plaisir. Le contact de sa peau contre la mienne, l’union de nos deux corps, il n’y a plus que ça qui compte. Je fais des vas et viens en elle, la position offrant une pénétration profonde et instance alors que mon regard cherche le sien, nos souffles l’un contre l’autre dans l’intensité d’un moment de partage. « Milena… » Son nom dans ma bouche, comme un murmure – comme l’expression d’un plaisir que je ne sais comment libérer autrement. Je n’ose pas d’autres mots de peur d’être maladroit, c’est mon domaine la maladresse. Au lieu de ça ma main va glisser entre ses jambes pour tenter d’accentuer son plaisir en la caressant légèrement. Je voudrais vraiment qu’elle en ait même si je sais que je ne suis pas le meilleur des amants, ni le plus résistant… C’est sur le long terme que je peux prouver ma valeur, parce que je sais écouter, comprendre et identifier ce qui leur fait plaisir… Mais pas la première fois. Pas quand je suis autant excité et que je n’ai plus touché à une femme depuis aussi longtemps… La je suis un peu maladroit… Je n’ai plus qu’à espérer que ça soit ce qui fait en parti mon charme.
❝ you can't heal what you refuse to confront ❞ JAMES & MILENA
La tension était à son comble et l’excitation de la brune avait atteint une limite qu’elle ne croyait pas pouvoir un jour connaître. Elle désirait James, bien plus que la fois où elle avait eu l’audace de déposer ses lèvres sur les siennes, par mégarde, ou bien par désir refoulé de changer le cours de leur amitié. Et bien que le destin semblait vouloir entraver le chemin de leurs ébats, elle ne se laissait pas démonter. Elle proposa à son partenaire de purement et tout simplement éviter de se protéger. C’était un risque, elle en était consciente, mais elle sentait qu’il n’était pas du genre à batifoler. Elle le devinait bien de par sa maladresse, et elle n’était pas non plus des plus expérimentées dans la matière. Elle avait connu quelques hommes, surtout durant ses années universitaires et elle s’était toujours protégée à l’époque. Elle avait d’ailleurs même fait quelques tests avant de s’engager officiellement avec son ex-fiancé, Arturo. Elle était vierge de tout soupçons, et bien déterminée à conclure ce dont son subconscient rêvait ces derniers temps. « Hem… Je… ne sais pas… » Le blond était suspicieux, pas vraiment enclin à vouloir se laisser aller à tant de danger. L’avocate le voyait, et elle se rapprochait doucement de lui, calculant chacun de ses pas et lui indiqua ensuite avoir une totale et pleine confiance en lui. Elle était surement aveuglée par son désir pour lui au point de l’envoûter de la sorte. Mais cela sembla fonctionner, puisqu’il jeta le préservatif usagé derrière son épaule et plongea comme un serpent sur sa proie. Il se colla d’abord contre la brune, lui faisant à nouveau ressentir le poids de son excitation envers elle, avant de brusquement la pénétrer, ce qui lui tira un gémissement loin d’être discret. Milena soupira alors en relevant la tête et s’efforça d’être la plus silencieuse possible, bien que les coups de reins insistants de l’agent de probation se faisaient de plus en plus intenses. « Milena… » Il chuchota dans l’oreille de cette dernière, et elle rabaissa sa tête pour ensuite passer ses bras dans le dos du jeune homme, allant même jusqu’à lui enfoncer ses ongles lors d’un mouvement un peu plus acharné. Elle n’avait plus ressenti pareille osmose depuis bien trop longtemps déjà, et elle avait du mal à contenir ses gémissements. James non plus, et se mit à caresser dans un geste maladroit l’intimité de la jeune femme, en même temps que ses coups de reins se firent plus pressants. Elle sentit la sueur perler à la naissance de sa nuque ainsi que dans le bas de son dos. Elle se laissait aller complètement à lui, et rapprocha son visage de celui du blond, haletant contre ses lèvres, avant de l’embrasser férocement, allant même jusqu’à lui mordiller la lèvre inférieure au fur et à mesure de leur échange. Elle le pressait encore plus contre elle, comme si cela était encore possible, et l’implorait implicitement de faire perdurer ce moment aussi longtemps que possible. Elle en avait envie plus que de raison. Bien plus que ça même, elle en avait besoin.
❝ you can't heal what you refuse to confront ❞ JAMES & MILENA
C’était quelque peu déstabilisant, plaisait certes mais si inhabituel. La tendresse avait toujours était un aspect très important de mes relations, sexuelles ou autres. Elle se basait le plus souvent sur une bien meilleure connaissance mutuelle et non pas une pulsion irrépressible comme aujourd’hui. Les lèvres de Milena contre les miennes, mordillant légèrement ma lèvre comme pour démontrer le côté beaucoup plus bestial de nos échanges. Je le sens, dans la façon dont je la touche, celle dont je lui fais l’amour. C’est différent. J’imagine que c’est normal, que c’est ce qui défini des relations intimes. Elles sont dépendantes de la personne avec qui on les a. Mais le lieu ni est pas pour rien sans doute – cette envie qui semble qu’un coup si présente alors que pendant des mois Milena et moi nous sommes côtoyés sans laisser paraitre un quelconque désir flambant. Ma main quitte son intimité pour s’arquer sous ses fesses et accompagner son mouvement qui tend à nous unir un peu plus intensément à chaque fois. Chaque pression de son corps contre le mien faisant naitre une émotions nouvelle, une envie plus forte. Je quitte ses lèvres pour déposer des baisers dans sa nuque, entre ses seins. Puis je me sépare d’elle un instant mes baisers glissant jusqu’à son intimité, je joue avec ma langue, ça me semble étrangement plus simple, comme si je sentais son corps vibrer sous cette caresse, je m’attarde un peu, n’attaquant pas tout de suite la zone la plus sensible. Je progresse lentement en même temps que je sens son plaisir remonter, Après quelques instants je me relève pour l’observer son corps étendu sur son bureau, m’attendant. J’attrape ses jambes entre mes mains en les faisant légèrement remonter pour me glisser à nouveau en elle. Mes mains caressant sa peau si douce, continuant de découvrir des parcelles inconnues, mon regard croché au sien avec intensité. Sentant que le plaisir touche à sa fin je passe un main sous sa nuque pour l’aider à revenir à moi, à mes lèvres. Je l’embrasse avec toute la passion dévorante qu’elle évoque en moi, mes mouvements se faisant rapides et profonds alors que j’ondule en elle jusqu’à sentir le plaisir ultime arriver. Je ne tente pas de le retenir tout mon corps pris d‘un frisson de plaisir alors que l’orgasme me prend. Puissant et grisant. J’en reste le souffle allaitant, le corps de Milena encore tout contre le mien, la sueur de nos peaux se mélangeant sans gêne. Je me sépare finalement un peu d’elle pour l’observer ne sachant trop ce que l’on dit dans ce genre de situation… Je tente un sourire. « C’était… » Je n’ai pas de mot pour décrire avec justesse ce qui vient de nous arriver. Je le chercher mais je ne trouve rien… « Inattendu. » Ce n’est sans doute pas ce qu’elle veut attendre mais ça a le mérite d’être vrai. Et maintenant ? Je jette un regard aux alentours, nos habits éparpillés un peu partout dans la pièce, est-ce que c’est le moment où je m’en vais ? C’est comme ça que ça se passe ? J’ai l’impression pourtant d’être un goujat rien que d’y penser… « Tu veux… boire quelque chose ? » Sans doute que ça se fait encore moins que de partir. Les gestes un peu maladroit je vais retrouver mon boxer et mon pantalon pour tenter de retrouver un minimum présentable.
❝ you can't heal what you refuse to confront ❞ JAMES & MILENA
C’était assurément une journée à marquer d’une pierre blanche pour l’anglaise. Tout ceci était inattendu, imprévisible, et jamais elle n’aurait pu imaginer que James ait envie de ça. Envie d’elle. Bien qu’il ne l’avait pas repoussée la fois où elle s’était laissée à lui, elle avait senti que quelque chose n’allait pas, elle pensait au fond qu’il ne voulait pas de tout ça. Elle y repensait d’ailleurs, regardant son amant dans les yeux, lui-même concentré dans ses mouvements de bassin. Ils ne faisaient plus qu’un, et la brune ne pouvait toujours pas y croire. Elle se força alors à ne penser à rien, à juste profiter du moment, car elle savait mieux que quiconque que le bonheur était éphémère. Ou pour elle du moins. Elle ferma alors les yeux et les va-et-vient du blond se firent de plus en plus intenses, jusqu’à culminer à un point où les deux jeunes gens ne purent réprimer leur plaisir, se laissant aller dans un râle, un gémissement bien trop intense. Milena s’en fichait, elle était bien trop prise par le moment, bien trop heureuse de pouvoir (enfin) éprouver un peu de plaisir. Toute l’université aurait pu avoir la joie de découvrir leurs ébats qu’elle n’en aurait pas soulevé le petit doigt. Tout ce qui comptait en cet instant, c’était James. Rien que lui. À présent redressée contre lui, son corps transpirant et lui en redemandant encore, elle se décida à déposer un léger baiser sur les lèvres de l’agent de probation, comme pour sceller ce moment intime. Il se sépara ensuite d’elle, laissant un espace réglementaire entre leurs deux corps et lui lança un faible sourire. « C’était… » L’avocate se mordit l’intérieur des joues, comme si elle redoutait l’adjectif que James allait utiliser, comme s’il allait juger de sa qualité à faire l’amour. « Inattendu. » Elle se dérida et lui lança un sourire à son tour. « Tu l’as dit… » Oui, car à la base il voulait juste l’aider à déposer sa pile de documents dans son bureau. Il jeta ensuite un regard aux environs et Milena réprima un léger rire en voyant leurs vêtements éparpillés dans les quatre coins de la pièce. « On est vraiment des sauvages… » se risqua-t-elle à ajouter à demi-mot. Elle se redressa ensuite et attrapa ses affaires en même temps que James. Ils se rhabillèrent alors, un silence pesant commençant à s’installer entre eux deux. Qu’allait-il en advenir maintenant? Allait-il quitter les lieux sans un mot, ravi d’avoir pu faire son affaire? Milena n’osait rien dire, elle ne voulait pas passer pour une jeune fille en fleur, encore moins pour une sans-coeur. Finalement, James brisa le silence: « Tu veux… boire quelque chose ? » Elle attacha le bouton de son pantalon et lui lança un regard encourageant. « Mmmh… pourquoi pas. J’ai fini journée de toute façon. » Elle n’était pas vraiment sincère sur ce coup-là mais elle ne voulait définitivement pas le laisser partir, pas après ça. Mais qu’allaient-ils pouvoir se dire? Elle rassembla ses affaires et essaya de ranger du mieux qu’elle pouvait, et attrapa finalement son sac pour quitter les lieux en compagnie de son ami. Son ami ? Ou son amant? Elle ne savait plus comment le considérer, et elle sentait que le temps n’allait pas faciliter les choses.