Je profite de ce moment en toute simplicité sous la douche. Ca fait du bien surtout après ce que nous venons de faire. Nous sommes peut être physiquement en contact nous ne sommes pas pour autant des bêtes, en tout cas moi clairement pas. Alors qu’il ait une petite attention pour moi en me lavant me convient parfaitement et me donne l’impression que ne pas être qu’un corps dont il aurait profité même si j’étais plus que consentante. D’ailleurs je fais de même tout en détaillant son corps. Je trouve cela très sensuel et si je n’étais pas aussi fatiguée par ce que l’on venait de faire, je pourrai très bien repartir. “Nullement, au contraire je trouve cela touchant, attendrissant.” On s’embrasse encore et toujours quand il décide d’arrêter aussi bien l’eau que le baiser. Il me donner une serviette et j’en profite pour lui en piquer une seconde. “Regarde même seule j’arrive à m’en sortir. Ca n’a pas la même saveur que lorsque tu t’occupes de moi, mais bon tu ne peux pas toujours être présent.” Je laisse échapper un petit rire avant de mettre la première autour de moi et la seconde d’y enrouler mes cheveux. Il prend ma main et docilement je le suis jusqu’au lit et m’indique de m’allonger sur le ventre. Il me demande de défaire la serviette ce que je fais et il en attrape le coin pour l’enlever totalement. “Tu veux que j’attrape froid ? Tu as envie de jouer les gardes malades ?” Je me mets à rire alors qu’ils s’installent au dessus de moi. Il commence par m’embrasser avant que je ne sente un doux parfum envahir la pièce. J’ai une petite idée sur ce qu’il compte faire et s’est confirmé quand je sens ses mains glissés sur mon corps, sur mon dos, sans m’en rendre compte je pivote un peu la tête pour qu’il puisse atteindre mes épaules et peut être les dénouer. Je sais que je ne suis qu’une boule de nerf même si notre aventure m’a fait me détendre. Cependant tout agréable que c’est, cela ne permet pas d’enlever entre autre les tensions que j’ai dans la nuque. Je suis sur un petit nuage quand il me fait une proposition. Je reste quelque peu interloquée, je ne l’imagine pas dormir avec une fille et encore moins dans son lit, donc s’il le fait c’est qu’au dela de notre relation charnel nous sommes peut être amis. “Pourquoi pas.” Je souris discrètement. “Enfin de toute façon tu aurais du me supporter parce que si tu continues de me masser ainsi je vais pas tarder à m’endormir.” Ce qui était totalement vrai, je me sentais partir retrouver Morphée plus vite que prévu. “Tu ne le proposeras pas tout le temps ? Je me disais aussi tu es pas l’homme d’une femme, tu es l’homme à femmes.” J’éclate de rire avant de reprendre mon sérieux. “Je peux te poser une question ? Tu n’es pas obligé d’y répondre, c’est ce que l’on appelle de la curiosité mal placé.” N’ayant pas de réponse, peut être parce qu’il attendait de connaitre la question, je me lançais. “Tu as toujours été comme cela à papilloner à droite à gauche ? Tu n’as pas envie un jour de te poser, d’aimer quelqu’un ?” Avant qu’il ne se méprenne je préfère en tournant la tête le rassurer. “Je parle pas avec moi hein, qu’on soit clair.”
Ce petit moment de tendresse sous la douche est juste plaisant. Je ne sais pas ce qu’il se passe pour elle mais je ne serais pas contre le fait de reprendre ce que nous avons terminé car la sentir me caresser, ça me fait de l’effet. Malgré tout cela, je préfère rester raisonnable et sortir de la douche après un énième baiser passionné afin de pouvoir se sécher. Je lui donne sa serviette et je prends la mienne pour me mettre à l’aise. Je souris en l’entendant me confirmer qu’elle aurait préféré que ça soit moi qui l’essuie
-Je fais de mon mieux pour te combler mais je ne suis qu’un homme
Je rigole à mon tour après qu’elle ait fait exactement la même chose et alors qu’elle enroule une serviette autour du corps et sur les cheveux, je lui prends la main pour l’amener dans l’endroit que l’on préfère tous les deux lorsqu’on est ensemble. Je la couche délicatement sur le lit, avant de lui enlever sa serviette pour pouvoir m’installer sur elle. Je l’entends rigoler, mais plus pour très longtemps je pense car dès que j’embrasse son dos, elle s’arrête et frissonne même légèrement ce qui me fait sourire. Je me mets par la suite à la masser immédiatement afin qu’elle prenne du bon temps et qu’elle se soulage un peu. Je remarque d’ailleurs qu’au niveau des trapèzes, elle est fortement tendue. Je me décarcasse donc de mon mieux pour réussir à faire quelque chose et la calmer totalement, seulement cela risque de me prendre un certain temps alors je brise ce silence pour lui proposer de rester dormir ici avec moi et dans ce lit
-Je vois que madame prend son pied
Je souris alors que je continue mes va et viens avec mes mains cette fois ci malgré le fait que je lui parle. D’ailleurs je ne manque pas de la prévenir qu’il faut qu’elle en profite car ça n’arrivera pas tout le temps et certainement pas de sitôt, et elle me signale que donc je ne suis pas l’homme d’une seule femme mais l’homme à femme avant de rire. Je rigole avec elle aussi en appuyant un peu plus fort pour défaire un nœud
-Oui on peut dire ça, mais ce ne sont jamais les mêmes alors en soit tu es une sorte de privilégier
Elle reprend en revanche très vite son sérieux et me demande si elle peut me questionner à propos d’un sujet qui lui trotte dans la terre. Je ne lui réponds pas et j’attends qu’elle me pose sa question, mais cela ne me dis rien qui vaille et effectivement elle me demande si je compte un jour avoir une relation sérieuse et si j’ai toujours été comme ça. Serais ce parce qu’elle commence à ressentir plus que ce que l’on avait convenu ? Je n’espère pas. Je n’ai pas le temps de m’inquiéter trop à ce propos qu’elle me précise que ce n’est pas pour elle qu’elle dit cela et ça me rassure tout de suite. J’arrête un instant de la masser et je reprends tranquillement
-J’ai toujours été comme ça effectivement. Je ne vois pas l’intérêt de s’attacher à quelqu’un et lui faire confiance. Pour quoi faire ? Souffrir ? Non merci. La vie est bien assez dure et égoïste comme ça pour rajouter cela. Tu vas peut être trouver ma façon de raisonner totalement conne … mais je m’en fou totalement. Je suis comme ça et je ne changerai pas … ni pour toi et ni pour quelqu’un d’autre
J’enlève mes mains de son corps malgré le fait que je n’ai pas fini le massage et je m’enlève pour sortir du lit et rester là debout en regardant par la fenêtre tout en lui tournant le dos. J’ouvre la porte fenêtre et je sors sur le balcon nu et je m’en fiche. Je me penche sur la barrière et je ne peux m’empêcher de penser à mon père. Je ne sais pas ce qu’elle pense à ce moment même de mon comportement mais je suis comme ça et je ne risque pas de changer et ce même si je le souhaite car je suis simplement marqué au fer rouge à tout jamais
Pourquoi ne pas profiter de cet instant ? Pourquoi ne pas vivre le moment présent sans forcément aller chercher plus loin ? Peut être parce que la nature humaine nous force à vouloir savoir, vouloir comprendre d’autant plus quand à de l’affection pour les personnes que l’on côtoie. Typiquement être la avec Alejandro qui avait et qui prenait encore soin de moi, aurait pu être un de ces moments que l’on apprécie sans se prendre la tête et c’est ce que je faisais. Sentir ses mains sur mon corps, me masser, détendre mes muscles en appliquant de légères pression afin de défaire mes nœuds de stress, me satisfaisait et j’en profitai et si je pouvais j’en abuserai. Bien longtemps qu’un homme amical ou non n’a pas eu de gestes pour moi et la pour une fois je ne voyais pas pourquoi ne pas en profiter si en plus c’est lui qui se proposait. En parlant de proposition, comme une fleur il me demanda si je voulais passer la nuit avec lui ce qui me surprenait totalement. Pour moi ce n’était pas le type d’homme à vouloir dormir avec une femme et encore moins à faire dormir une femme dans son lit. Je lui fait par de mon étonnement et il me rétorque en souriant que je suis privilégiée, ce qui me touche car dans notre relation libre il a quand même un peu confiance en moi. C’est d’ailleurs suite à cela que lui demande si un jour il n’aimerait pas avoir une vie plus stable avec une femme à ses côtés. Je sens qu’il se braque jusqu’à ce que je précise que je ne parle pas de moi. A ce sujet c’est très clair si je venais à ressentir quelque chose pour lui je fuirai pour ne pas souffrir plus. Il semble être rassuré et me répond, mais dans son intonation, dans ses propos je sens une faille une blessure. Une souffrance qu’il a du vivre et qu’il doit essayer de faire taire et pour le faire ainsi elle a du être plus qu’atroce.
Il enlève ses mains de mon dos se lève. Surprise je me redresse et tourne ma tête pour le voir se diriger vers sa porte fenêtre et l’ouvrir. Il me prouve une nouvelle fois que son corps il l’assume et que la nudité ne le dérange nullement. Moi ce qui me dérange férocement c’est de l’avoir peut être blessé en ravivant des douleurs du passé avec ma question. Je me lève à mon tour et étant plus pudique je passe la serviette autour de mon corps et je viens me placer dans le dos de mon amant, passant mes bras autour de sa taille et déposant ça et la quelques baisers. “Je suis désolée.” Aujourd’hui je l’avais souvent été et sans le vouloir cette fois ci encore je lui avais fait du mal. “Je ne te demande pas de changer, ni pour moi ni pour une éventuelle femme” Je serrai un peu plus mon étreinte contre lui, comme si ce geste simple pouvait l’apaiser. Je pouvais ressentir à quel point il était contracté et tout cela par ma faute. “Je veux juste te connaitre mais je me rends compte que tu as besoin de te protéger. Alors je ne te poserai plus de questions, mais sache que si un jour tu as besoin d’une oreille attentive pour me parler du temps qui passe, de la météo, d’une fille voir d’un garçon, je serai la et je pourrai même te faire le privilège de t’accorder l’attention de mes deux oreilles.”
Si il y a bien un sujet sur lequel il ne faut pas s’aventurer, c’est bien mon passé en Espagne notamment ou mon non attachement aux femmes. Ces deux critères vont ensemble en soit et me ramène à une personne qui a totalement gâché ma vie : mon père. Bien entendu je ne le considère même plus comme tel, mais ce monstre qu’il est m’a changé à jamais et en quelques sortes il m’a moi aussi transformé en monstre car ce que je fais à certaines femmes qui s’accrochent, c’est horrible et pourtant je continue. Oui j’en suis conscient et oui je ne change pas pour autant. Finalement est ce que je ne serais pas comme mon père ? Il savait que je souffrais mais il prenait du plaisir avec moi et c’est ce que je fais avec certaines femmes. Je me doute qu’Ashley n’a aucunement voulu me braquer ou faire remonter cela mais pourtant c’était bel et bien fait.
Je ne peux m’empêcher d’arrêter toute activité et de partir m’isolé pour me remettre les idées au clair et au fond, la jolie blonde couchée dans mon lit n’a pas idée à quel point je lui fais une faveur car penser à mon père … ce monstre me rend violent par moment et je ne veux pas lui faire de mal … je ne veux pas faire les mêmes actions que lui et devenir violent envers une femme ou alors un enfant. Quand je sors sur le balcon, je sens l’air frais venir percuter ma peau et je frissonne mais je reste tout de même sur place et je sers fortement la barrière tout en me contractant pour passer mes nerfs sur autre chose qu’elle ou que quelqu’un. En parlant du loup, quelques secondes plus tard je sens des bras entourer ma taille ainsi que des baisers traverser la peau de mon dos, mais cela ne m’apaise pas pour autant et j’inspire grandement tout en gardant les yeux fermés. Elle s’excuse une fois de plus et au fond elle n’a pas à le faire puisqu’elle ne pouvait pas savoir, elle poursuit en essayant de me rassurer et me dire qu’elle ne veut pas que je change pour elle ou quelqu’un d’autre. Elle sera encore plus ses bras contre moi, mais ça ne me calme pas plus et je préfère ne pas lui répondre bien que j’aimerai la rassurer, mais je sens que si je m’engage dans une discussion je serais agressif … c’est comme ça je n’y peux rien. Elle continue de parler et malheureusement dis ce qu’il ne faut pas dire et ce qui m’énerve un peu plus et me voilà incontrôlable. Je baisse la tête vers le sol et je me retourne vivement en enlevant ses bras de moi et je la regarde avec un regard qui montre toute la haine qui sommeille en moi et ce que mon père a fait de moi
-Tu vois c’est justement ça que je ne veux pas ! Les regards de pitié des gens, ou les attitudes comme tu viens d’avoir ! Peut être que tu n’as pas fait exprès, mais je ne veux pas de quelqu’un pour m’écouter ou me parler pour me raisonner ! Ce genre de chose ça ne marche pas ! La seule chose qui peut me détendre c’est ce que je fais au quotidien avec toutes ses femmes ! Ce que je fais avec toi ! Rien d’autres !
Je suis violent dans mes paroles c’est vrai mais ce que je lui dis c’est la vérité tout simplement et je ne peux pas lui mentir à ce propos. J’ai tout contenu en moi mais elle m’avait poussé à tout lâcher. J’espère ne pas la blesser en disant ça
-Ce que je suis … l’homme que je suis devenu, c’est irréversible ! Tu comprends ?! Est-ce que tu comprends ?!! Maintenant je te laisse faire ce que tu veux ! Si tu veux partir la porte est ouverte ! Et si tu veux rester alors il y a mon lit pour ça !
Je faisais les cents pas dans l’appartement avant de me diriger dans la cuisine et de m’appuyer avec mes mains sur le plan de travail. Je n’arrive pas à me calmer, je ne sais pas quoi faire … et bien entendu je m’en prends à la personne la plus proche de moi …
Autant la soirée avait bien commencé autant la fin de cette soirée devenait critique. Alejandro je ne pouvais que le reconnaitre était un amant merveilleux et savait comment satisfaire une femme, par contre si on avait le malheur de parler de vouloir le connaître on se retrouver confronter à un mur et même plus. Il était d’une douceur dans ses gestes autant qu’il pouvait être abrupt dans ses propos et je ne savais plus comment réagir vis à vis de réactions qui pouvaient sembler excessives. Alors quand je lui ai demandé, si comme tout à chacun il n’aimerait pas un jour se poser avec une femme, j’ai ouvert la boite de Pandore et je ne savais pas à quoi je m’exposais. Je n’ai pas eu à attendre longtemps sa réaction vu qu’il m’a répondu séchement avant de se lever pour aller prendre le frais sur son balcon. N’aimant pas les conflits, comme j’en supporte assez au quotidien avec ma jeune soeur et comme j’ai une tendresse sincère pour lui, je me suis levée à mon tour pour lui apporter mon soutien et essayer de désamorcer la bombe que j’avais enclenché. Peine perdue je n’ai fait qu’attiser sa colère. Je voulais lui signifier que j’étais la pour lui en toute amitié qu’il pouvait compter sur moi, mais quand il me lança ses paroles m’écartant de lui je pus voir dans ces yeux une colère sourde et froide comme j’en avais rarement vu. J’étais totalement désarmée en voulant être gentille avenante je n’avais fait que décupler son ressentiment. J’étais en train de réfléchir à quoi lui dire tout en ayant peur d’augmenter la rage qu’il me jetait au visage. “Je n’ai pas pitié de toi, est ce qu’apprécier quelqu’un et vouloir être la pour lui c’est avoir pitié ?” Je ne comprenais pas ce qui le mettait dans cet état, je ne savais pas ce qu’il avait vécu pour en venir à de tels propos et encore plus quand je compris que le fait de changer de partenaires, de coucher à droite à gauche sans vouloir s’attacher à qui que se soit c’était un moyen de défense. Il s’approche de moi pose ses mains sur mes bras en me les serrant et en me signifiant que quoi que l’on fasse pour lui il était désormais ainsi et que rien n’y changerait. J’étais tellement abasourdie que je ne sentais même pas la douleur de mes bras. Il dut s’en rendre compte seul vu qu’il me lacha pour aller dans la cuisine et me tourner le dos. Qu’est ce que je pouvais faire pour le calmer. Il venait de me dire clairement que je pouvais partir, mais que son lit m’était toujours ouvert. J’étais perdue. J’en ai vécu des affrontements avec Roxanne, mais jamais de tel et surtout je sais ce qui ronge ma soeur mais la je suis sans ressource. Pourtant je ne me vois pas partir pour une bonne raison c’est que je suis sûre que malgré cette carapace, malgré ce besoin de rejeter toutes les personnes autour de lui, il a besoin qu’on l’aime peut importe la façon ou peut être qu’on puisse lui prouver qu’on peut l’aimer pour lui, pour sa gentillesse, sa prévenance et bien qu’il soit le plus grand coureur de jupons qu’ait connu Brisbane. Sauf que je me sens totalement démunie. Dire quelque chose ne ferait que l’énerver un peu plus et si j’ai bien compris la seule chose qui le détende c’est qu’il fait avec les femmes. L’acte charnel a un effet apaisant sur lui ou peut être que cela lui évite de penser, de se souvenir. Alors j’inspire profondément et je laisse tomber la serviette avant de le rejoindre dans la cuisine. Je ne dirai pas un mot s’il veut me rejeter alors il le fera et je l’accepterai sans mal. Je m’approche je viens dans son dos et je commence à le caresser à l’embrasser mes baisers glissent le long de son corps pour finir à la naissance de ses fesses avant que je ne me redresse. Je passe sur le côté pour l’écarter légèrement du plan de travail et m’insérer entre ce dernier et mon amant. Je plante mon regard dans le sien posant mes mains sur son torse avant de les faire glisser et de dessiner du bout des doigts sa musculature. Je finis par m’agenouiller et je débute de délicats attouchements pour réveiller l’homme qu’il ait. Ca ne tarde pas à fonctionner et afin qu’il puisse enfin passer à autre chose je le prends en bouche. Si par ce geste j’arrive à le détendre alors j’aurai je pense peut être réparé mon erreur.
Je suis violent dans mes paroles lorsque je suis énervé mais rarement avec une personne ou du moins j’essaye de faire du mieux que je peux pour éviter tout contact physique autre que sexuel car justement j’ai peur de ce que je pourrais faire à la personne qui tente de m’aider. Quand Ashley vient vers moi pour essayer de me comprendre et de me calmer, ce qu’elle fait ne réussit qu’une chose : m’énerver encore plus. Je sais que tout ça part d’un bon sentiment pourtant et qu’elle souhaite juste faire quelque chose pour moi, mais je ne peux pas empêcher ce qui est en marche et j’explose littéralement en l’écartant de moi immédiatement bien qu’au fond la seule chose qui m’apaise ces derniers temps c’est bien elle. Malgré ça elle essaye de me raisonner et me dire qu’elle ne me prend pas en pitié mais qu’elle veut être là pour moi.
-Non pas pour moi ! Pour moi c’est la même chose !
Je sais que c’est faux mais je ne veux pas abdiquer et me montrer faible. En revanche, quand je saisis son bras tout en lui disant que je ne peux pas changer et que c’est ma malédiction, je remarque que je lui serre le bras et je ressens tout à coup de la honte envers moi pour avoir faire ça et m’être montré un poil violent envers elle. Je m’en vais dans la cuisine loin d’elle pour ne plus lui faire le moindre mal et bien qu’au fond je souhaite qu’elle reste ici, il serait mieux pour elle de fuir et me sortir de sa vie car je risque de causer tôt ou tard des dégâts et j’en ai déjà fait quelques uns. Elle en décide autrement puisqu’elle revient vers moi et se colle de nouveau à moi en m’embrassant. Je ne comprends pas comment une femme aussi douce puisse être seule dans sa vie. Elle mérite pourtant tellement d’avoir quelqu’un qui donnerait tout pour elle. J’aimerai être celui qui pourrait lui apporter cela, mais j’en suis incapable. Je sentais sa poitrine contre mon dos mais sans sa serviette cette fois ci. Ses caresses commencent à me calmer légèrement et c’est une bonne chose. Et si j’avais finalement besoin d’une femme pour me guérir, et si c’était ça ma vrai thérapie. Elle me recule du plan de travail et prend place avant de me regarder et de placer sa main sur mon torse. Je ferme doucement les yeux en me calmant toujours un peu plus grâce à elle. La jolie blonde continue ses douces caresses avant de descendre un peu plus bas et de s’agenouiller pour finalement réveiller ma libido en m’affligeant quelques caresses sur mon sexe, ce qui de toute évidence marche et ensuite elle se permet de la prendre en bouche comme si il était sien. Je soupire de plaisir et je place ma main sur sa tête et je me montre de nouveau doux avec elle. Je caresse sa tête doucement en passant la main dans ses cheveux, puis mes doigts viennent se frotter avec beaucoup de tendresse à sa joue. J’apprécie ce moment c’est vrai, mais alors que cette dernière exerçait de magnifique prouesse avec sa bouche et sa langue, je vins me rappeler que je lui ai dit que c’est la seule chose qui me calme et au fond je ne peux m’empêcher de penser que cela est forcé est faux et pas voulu de sa part réellement mais plus une sorte d’obligation alors je recule simplement en retirant mon sexe de l’endroit ou il logeait et je la relève délicatement. Je la soulève pour la monter sur le plan de travail et je l’embrasse tendrement tout en lui affligeant quelques caresses sur les cuisses
-Tu n’as pas besoin de ça toi. Tu vaux mieux que ça … que moi
Je l’embrasse de nouveau en lui signalant donc qu’elle ne doit pas faire des choses comme ça qu’elle ne désire pas spécialement malgré tout le bien que cela peut me faire. Je fini par être plus calme et je l’amène de nouveau sur le lit en essayant cette fois ci d’être beaucoup moins virulent avec elle. Je me couche sur le dos et je l’amène à moi afin qu’elle pose sa tête contre mon torse et je lui donne quelques douces caresses
-Merci d’être là pour moi … tu es vraiment une personne bien Ashley et … et je te souhaite tout le bonheur du monde dans ta vie car c’est tout ce que tu mérites … J’aurais aimé être cette personne qui t’apporte ce petit plus … mais je ne peux pas … et j’en suis désolé …
Je ne sais pas pourquoi j’agis ainsi avec lui, peut être parce que malgré ses airs de Don Juan, ses attitudes de gros dur je le sens qu’il y a quelqu’un de bien derrière cet amas de muscles. Je sais que certaines personnes ne le perçoit pas ainsi. Je me souviens de l’attitude de Martin avec lui mais Alejandro lui rendait bien. Je suis peut être aussi ainsi parce que je me sens responsable de son énervement, que s’il est dans cet état la c’est entièrement de ma faute. Alors quand il s’éloigne de moi avec force et qu’il me parle avec véhémence je ne peux que rester sur place muette et surprise. Pourtant je décide de ne pas me laisser démonter de tenter de l’apaiser et j’ai bien compris qu’elle était le meilleur moyen d’y arriver. Le contact, la douceur, les caresses les baisers sont le baume contre ses blessures. Alors je m’évertue à lui prodiguer des soins, par la chaleur de mon corps contre le sien, à mes baisers brulants sur sa peau, à mes caresses laissant un voile de douceur le long de son épiderme. Ce ne sont que les prémices de ce que je veux faire et je me permets de venir entre le meuble de la cuisine et mon amant et de réveiller son appétit sexuel d’abords par de legers attouchements et puis par ma bouche sur ses parties intimes. Je sens que j’arrive à le détendre, il est moins crispé. La douceur renait en lui quand je sens sa main sur mon visage et que je l’entends prendre du plaisir. Intérieurement je suis heureuse de lui apporter ce moment de plénitude et en même temps j’avoue que cela m’excite d’avoir ce pouvoir sur un homme. Mais je n’ai pas le temps de l’exercer longtemps qu’il me repousse pour s’extraire de ma bouche. Je reste interloquée, je ne comprends pas. Il se penche vers moi pour me soulever et m’asseoir face à lui. Il s’approche de moi pour m’embrasser et je peux apprécier le contact de ses mains sur mes jambes. Après ce que je viens de lui faire je ne veux qu’une chose prolonger ce baiser, mais les paroles qu’il me sort me stoppe dans mon envie. Je lui souris attendri par ce qu’il me dit. “Je n’en ai peut être pas besoin mais juste l’envie.” Le fait qu’il se dénigre me blesse. Il a si peu d’estime de lui alors qu’il montre tout autre chose. “Comment pourrais tu savoir ce que je vaux ou même qui je vaux ? On se connait à peine.” On s’embrasse à nouveau et j’en ferme les yeux jusqu’à me sentir décoller du meuble pour me retrouver contre lui dans ses bras alors qu’il m’emmène vers son lit. Il m’y dépose délicatement, s’allonge à son tour et m’amène contre lui. Je sens son cœur qui bat et je sens qu’il essaie de reprendre contenance après tout ce qui vient de se passer. Je dépose ca et la quelque baiser alors que mes doigts se promènent entre ses pectoraux et ses abdominaux. “Tu n’as pas à être désolé. Je ne te demande pas d’être cette personne. Je veux être ton amie, même si on peut dire que notre amitié débute étrangement.” Je me redresse sur un coude pour le regarder dans les yeux. “Je ne sais pas si je suis si bien que cela, mais je sais que tu n’es pas le monstre que tu me laisses penser. Alors laisse moi croire que toi aussi tu es quelqu’un de bien, même si au fond de toi tu penses que j’ai tord.” Je me penche vers lui et je l’embrasse doucement avant de vouloir passer la barrière de ses lèvres et de pouvoir retrouver sa langue. Ce que je lui ai fait quelques secondes plus tôt m’a quelque peu émoustillé et pour le lui montrer je viens coller ma poitrine à son torse. Je ne sais pas ce qu’il en est de lui mais j’ai terriblement envie de lui prouver que tout à l’heure je ne faisais rien par obligation. J’attrape alors la main de mon amant et je la fais glisser le long de mon corps pour qu’il atteigne l’antre de mon désir et au moment ou je le sens qu’il me caresse un soupir de satisfaction s’échappe de ma bouche. “Tu vois j’avais envie de te faire plaisir autant que de me faire plaisir.” Et je ponctue cette phrase en l’embrassant.
Je sais ce que je vaux, qui je suis au plus profond de moi et malgré que je sois sûr de moi et de mes talents de charmeur tout de comme de ma capacité à plaire, il n’en reste pas moins qu’au fond je ne suis pas ce qu’il y a de meilleur en l’espère humaine. Oui toutes ses choses sont tout à fait naturelles, le besoin de l’autre, mais je ne l’utilise pas de la même façon que les autres. Alors qu’ils sont tous à la recherche d’un amour éternel et du grand amour, moi je ne suis qu’à la recherche d’une échappatoire car je veux simplement oublier, penser à autre chose et sans m’accrocher. Voilà ce qu’est mon idéal à moi. Mes névroses ? Incapacité d’aimer de nouveau et de s’attacher. Je pense que c’est suffisant pour un seul homme. Une autre chose qui calme et qui est suffisant pour un homme, c’est bien ce qu’est en train de me faire Ashley avec sa bouche. Malgré ça je pense qu’elle veut se faire pardonner donc je préfère stopper cela net et non pas que je n’apprécie pas bien au contraire. Je lui explique le pourquoi du comment et elle me dit qu’elle en a peut être pas besoin mais l’envie. Ce serait mentir que de dire que cela me laisse de marbre. Je l’embrasse immédiatement
-Je le vois … ça saute aux yeux c’est comme ça Ashley
Je l’embrasse de nouveau avant de la porter et de l’emmener sur le lit pour passer un moment privilégié. Je la dépose en douceur avant qu’elle ne vienne se coller à moi ses lèvres venant couvrir mon corps de baisers et ses doigts parcourant mon buste avec aisance.
-Je te rassure que tu es bien … moi ça me va très bien du moins. Tu veux que je te dise la vérité à mon propos ? Si tu continues à t’évertuer que je suis une bonne personne tu risques d’en souffrir.
Je la caresse tendrement avant de déposer un baiser sur ses lèvres de nouveau et de la regarder dans les yeux par la suite
-Restons comme ça et ne t’attaches pas trop. Je ne veux pas te faire de mal ou quoi
Je lui caresse tendrement le visage. Ce discours n’est aucunement imbu de ma personne, mais je préfère être un minimum préventif. Je ne suis pas audacieux à ce point là, je veux simplement la mettre un minimum en garde. Elle m’a parlé d’être amis et je ne sais pas faire ce genre de chose car pour moi il n’y pas d’ami et que du sexe en général. Elle m’embrasse de nouveau en allant chercher le contact avec ma langue que j’accepte volontiers. La jolie blonde se met à se coller à moi et je peux sentir sur le bout de sa poitrine, ses tétons tout durs contre ma peau. Elle se met alors à prendre ma main pour se donner quelques caresses puis la pose sur sa partie la plus intime que je commence à caresser de plaisir
Je ne pense pas être quelqu’un mieux qu’une autre personne, je suis juste une personne qui a déjà souffert et qui comprend que l’on veuille se protéger. J’ai vu ma famille voler en éclat par par manque d’amour ou d’attention. Le peu que j’ai vu mes parents ils étaient heureux et ils m’ont appris que chaque blessure que l’on garde en soit ne fait que s’accroître avec le temps et qu’il vaut mieux ne pas se fermer aux autres pour un jour se retrouver seul. De ces propos avisés je vois parfaitement qu’Alejandro comme ma sœur cache une blessure derrière sa brusquerie, derrière sa façade d’homme à femme ne pouvant et surtout ne voulant s’attacher tout comme ma sœur qui me rejette et me repousse surement pour ne pas avoir à m’aimer comme elle le voudrait et ainsi souffrir de pouvoir peut être un jour me perdre. Pourtant tout comme elle j’ai perdu mes parents mais contrairement à elle, j’aurai besoin de son amour pour faire vivre nos parents dans ma mémoire. A la douleur nous sommes tous inégaux et c’est pour cela que je ne peux savoir ce que ressens Alejandro parce que je ne sais pas ce qu’il a vécu pas plus d’à quel point il a été touché plus jeune. Alors je tente de lui prouver que malgré ses doutes sur la nature humaine des gens peuvent l’apprécier lui tout comme je l’apprécie autant comme amant que comme personne. En étant dans ses bras contre lui allongé dans le lit je me sens bien et surtout je me rends compte qu’il s’apaise suite à mon contact ou non mais en tout cas sa rage à l’air de s’être calmé ce qui est le plus important. “Tu me diras ou non la vérité sur toi si tu estimes un jour le vouloir. Sache que je n’en parlerai plus, je ne t’en parlerai ni même ne te poserai de questions. Tu sais qui je suis tu viens de me le dire donc si tu crois que je suis quelqu’un de bien alors les choses se diront naturellement.” Je l’embrasse pour lui prouver que tout comme je ne force pas ma sœur, je ne le forcerai pas plus. Je passe ma main sur son visage et je lui souris tendrement. “Je sais à quoi je m’expose et donc j’en connais les risques et tu sais si je dois souffrir en amitié alors c’est que j’aurai été une piètre amie.” Je me colle un peu plus à lui comme un besoin pour moi de lui assurer que je serai la s’il venait à avoir besoin de quelqu’un. Un jour ou non. “Nous avons été clair toi envers moi et moi envers toi, tu n’attends rien de moi et je n’attends rien de toi, donc mon attachement pour toi si jamais il y en a un sera purement amical.” Sauf que la l’amitiéque je ressens pour lui n’est pas des plus respectueuses et je le lui montre en me frottant contre lui et en guidant sa main contre moi pour qu’il sache que je le désire, peu importe qui il est ce qu’il renferme au plus profond de son être.
Il répond de suite à mes avances en se mettant tête bêche pour venir s’occuper de moi alors que je me retrouve à hauteur de son sexe. J’aimerai lui faire plaisir mais la vu ce qu’il s’évertue à me faire ressentir je ne suis capable de m’agripper les draps et de gemir. Je ne sais pas si ce sont les émotions que l’on vient de vivre de partager ensemble mais tout ce que je ressens se trouve décupler et apparemment je ne suis pas la seule à m’en rendre compte vu que les voisins se rappellent à notre bon souvenir. Je me mords les lèvres je rougis surement suite au fait d’être prise en flagrant délits de plaisir. Alejandro leur intime de manière tout aussi significative de nous laisser tranquille et termine par s’adresser à moi avec toute la tendresse dont il est capable en me demandant de me laisser totalement aller. Je lui souris avant de me remettre à geindre sous ses gestes parfaitement exécutés. Il sait comment faire, il sait à quel moment je réagis. Mon souffle s’accélère, mon corps vibre au fur et à mesure qu’il fait augmenter le plaisir en moi. Je sais que je n’arriverai pas à me lâcher, trop de barrières encore, mais je peux les faire disparaître doucement au fur et à mesure. Je ne sais comment je trouve la force de le caresser à mon tour mais même si je voulais utiliser ma bouche je crois que j’aurai trop peur de le mordre sous l’effet du plaisir que je préfère m’abstenir. Je suis au bord de l’implosion et je m’extirpe de cette position pour revenir contre lui à sa hauteur pour embrasser son torse et venir lui chuchoter au creux de l’oreille d’une voix débordante de sensualité et d’impatience. “J’ai terriblement envie de toi.” Je m’écarte pour le scruter et qu’il puisse remarque que dans mes yeux il n’y a que sincérité.
Je dois avouer que mes névroses m’empêchent par moment de vivre mais je fais mon maximum pour les cacher. Malheureusement ce soir je me retrouve à nu devant la jolie blonde et je n’aime absolument pas ça. Suite à ces névroses je peux agir de manière blessante envers certaines personnes malgré moi malheureusement et alors qu’habituellement je n’y fais pas vraiment attention car je me fiche de savoir ce que les autres ressentent, avec Ashley c’est différent et je ne veux pas la voir dans un piteux état à cause de ce que je lui fais et je lui fais part de cela
-Sans être méchant, je ne pense pas que ce jour viendra. Et je ne crois pas que tu es quelqu’un de bien, je le sais tout simplement. Un jour peut être je m’ouvrirai mais pas maintenant
Son doux baiser me montrant sa sincérité me fait un bien fou, et je ressens ce même sentiment quand elle passe sa main sur mon visage avant de me sourire. Je lui souris un peu plus lorsqu’elle me dit qu’elle sait ce qu’elle fait
-Je suis content alors parce que je ne veux pas couper les ponts avec toi. Je veux garder le plus longtemps que possible cette relation privilégiée que l’on a
Elle se colle un peu plus à moi et beaucoup de chose se mélange en moi. L’envie de recommencer ce que nous avons déjà fait deux fois aujourd’hui ou plutôt ce soir et d’autant plus lorsqu’elle me dit que pour elle tout est clair et que le seul attachement qu’il pourrait y avoir serait purement amical et ça me va car c’est toujours mieux qu’amoureux. Je pense pouvoir faire une exception pour elle et enfin avoir une amie, mais si je peux éviter cela ça sera une bonne chose. Alors qu’elle commence à se frotter contre moi je rigole doucement
- Me chaufferais-tu ? Si ce n’est pas le cas tu as réussi à le faire
A peine fini de parler que je retourne Ashley pour commencer mes mouvements de langue et lui faire plaisir. A l’écoute de ces cris je pense être sûr qu’elle adore et même plus que ça puisque je ne l’ai jamais entendu hurler de plaisir à ce point en lui faisant si peu. Cette dernière n’ose pas trop utiliser sa bouche pour se saisir de mon sexe par peur de me faire mal en se crispant et elle décide de finalement le saisir avec la main et lui donner de douces caresses me faisant frissonner et grogner de plaisir. Les voisins se mettent à se plaindre des cris d’Ashley et je leur fais comprendre que ça ne risque pas de changer et je dis à ma partenaire de continuer et de se lâcher car j’aime bien. Elle me sourit timidement et fini par reprendre son activité et moi je fais même. Alors que je la sens se crisper encore plus et elle se retourne immédiatement pour reprendre une position normale et cette dernière me donne un baiser sur le torse avant de me faire part de son envie de moi et mon corps. Elle recule doucement et je plonge mon regard dans le sien
-Que tes désirs soient des ordres alors … mais cette fois pas de préservatifs ! Fais moi confiance ça n'en est que meilleur
Je sais comment gérer la situation et je me retirerai attend qu’elle ne s’en fasse pas sur ce domaine. Je lui souris alors avant de l’embrasser fougueusement et de mettre mes mains sur ses fesses afin de lui faciliter ses vas et viens. Alors qu’elle s’amuse à se dandiner de haut en bas sur moi, je me permets de lui redonner une claque sur les fesses après avoir vu qu’elle a bien aimé cela tout à l’heure, puis suite à cette fessée, je saisis fermement celle-ci avec mes deux mains et je lui écarte doucement les fesses avant de faire des mouvements d’ascenseur. Je la crible dans le même temps de baiser sur le corps alors qu’elle vient saisir ma tête pour me rapprocher encore plus d’elle me mettant la tête entre ses deux atouts. Je souris et lui donne des petits baisers avant de lui faire un « blou blou » en tournant la tête de gauche à droite. Je recule légèrement la tête et alors qu’elle me tire doucement la tête vers le bas pour m’embrasser je lui souris
-Tu me rends fou … je ne veux pas que ces moments prennent fin. Déhanche toi comme ça Ashley c’est bien
Même si nous venons de passer par des moments assez difficiles surtout pour Alejandro, je me rends compte que patience et douceur peuvent jouer en ma faveur pour le calmer et le détendre. Et c’est avec un plaisir non dissimulé que je fais en sorte de lui faire comprendre que pour ma part je sais ou je vais avec lui dans cette relation que nous avons placé sous le plaisir charnel. Je ne veux à ce moment la rien d’autre et je le lui fais comprendre. Il y est d’ailleurs plus que réceptif et toujours à l’écoute de la partenaire que je suis, il décide de mettre tout en oeuvre pour me faire gémir et je ne peux que constater qu’il s’y prend à merveille et je me laisse faire jusqu’à ce que j’entende des coups donner contre un mur. Un de ses voisins ne l’entend pas de cette oreille ou tout du moins n’a pas envie de m’entendre. Sauf que mon amant lui fait clairement comprendre que c’est ainsi et que cela ne sera pas forcément la dernière fois. Forcément je me mets à rougir. Mon bel espagnol arrive de suite à me rassurer et me conseille de me laisser aller. Tout comme lui j’ai mes réserves, mes blessures et j’ai du mal à me laisser totalement aller. Alors quand je me sens partir sous les coups du plaisir je viens contre lui et je lui fais part de mon envie irrépréscible de le sentir me posséder. Je l’embrasse et il me rend mon baiser avant de me sourire devant ma demande et de la valider mais en cherchant à modifier quelque chose, qui n’est pas anodine. Moi qui suit dans la retenue ou plutôt moi qui cherche à contrôler ma vie et à me protéger toujours tout le temps pour tout, la je suis mal à l’aise. “Tu es sur, je préférerais…” Il pose un doigt sur mes lèvres et me demande de lui faire confiance. Mon problème n’est pas la contraception, je prends ma pilule et comme nous n’avons pas consommé d’alcool je suis assez sereine. Mais même si je me doute qu’il est sérieux, je ne peux pas m’empêcher de penser aux maladies. Sauf que si je veux être en accord avec ce que je lui ai dit plus tôt il faut que je ne doute pas de lui, sinon comment à son tour il pourrait me faire confiance. C’est un risque à courir mais je suis prête à le faire. Pourquoi pour lui pourquoi avec lui je ne sais pas, peut être parce que la fêlure qu’il porte en lui fait écho à la mienne même si elle est différente.
Je me retrouve sur lui et lui en moi et afin de me rassurer totalement il m’embrasse et naturellement je me mets à onduler, alors qu’il m’aide de ses mains à imprégner un rythme passant tour à tour de lent à soutenu. Les sensations sont tout autres je le sais, je le savais car quand on vit pendant plusieurs années avec un homme on finit par se passer de capuchon mais la c’est autre chose, le gout du risque, l’adrénaline de l’appréhension, en tout cas je ressens nettement plus de choses. J’ai beau physiquement le dominer c’est lui qui a le pas sur moi vu qu’il me fait bouger et qu’il dirige les manoeuvres de mains et je reconnais pleinement me laisser faire et en profiter avec délectation. Instinctivement le l’attrape pour venir coller sa tête à ma poitrine, geste totalement irréfléchi avant qu’il ne m’embrasse. Il s’écarte tout sourire et je l’embrasse avec douceur. “Pourtant je ne fais rien pour, je ne fais rien de spécial.” Pour moi c’est lui qui faisait tou et je me laisser faire. Je n’avais pas son expérience loin de la, je me laisser totalement vivre entre ses mains. “Je veux profiter de toi et de ce que tu me procures pleinement.” Et je me mis à faire ce qu’il me demandait, mes hanches bougeaient et plus je sentais l’orgasme venir plus mon corps devenait exigeant au point que je me cambrai en arrière pour le sentir pleinement en moi, pour ne faire qu’un au moins pleinement cette nuit. Quand enfin je sentis le plaisir ultime m’envahir tel un tsunami, et malgré les reproches des voisins je ne pus que laisser exulter un cri de plaisir tellement intense et fort que je me mis à rougir. Je savais qu’Alejandro avait cherché à me mener à ce stade la. Il me fit basculer sur le dos et ma main se dirigea vers son visage pour y déposer une caresse avant qu’il ne l’attrape pour y embrasser la paume et devant ce geste mon sourire se fit des plus doux.
Je crois que notre relation à Ashley et moi est comme ça et l’on n’y peut rien. Dans la même journée, on peut passer de superbes moments ensemble mais aussi des moments plus tendus et froid. Heureusement pour nous, la conclusion est toujours la même en l’honneur d’une réconciliation sur l’oreiller. Qui aurait cru que l’on en arriverait là elle et moi alors qu’en soit avant ce fameux soir au bar je n’ai pas vraiment fait attention à elle. Je lui ai parlé mais sans plus non plus puisque la première soirée sur la plage j’étais occupé avec Iris et elle avec Ian et au camping en Nouvelle Zélande avec Svetlana donc à aucun moment cela n’annonçait un quelconque rapprochement entre nos deux êtres et pourtant c’est le cas et ceci procure chez moi en tout un sentiment de satisfaction car ce soir là dans ce bar j’ai eu raison d’aller vers elle pour finalement la débloquer et la dévergonder un peu.
D’ailleurs elle qui d’après ce que j’ai cru comprendre n’a plus eu de contact avec un homme depuis fort longtemps se retrouve pour la deuxième fois dans mon lit et à faire en tout quatre fois la chose. Serait elle nymphomane au fond ? Je ne sais pas mais savoir que je peux la libérer de sa timidité me fait le plus grand bien et me procure un grand plaisir. Habituellement nous prenons nos précautions, mais là en voyant à quel point elle ressent les choses et comment elle gémit, je ne peux que vouloir de nouveau unir nos deux corps l’un dans l’autre sans mettre de préservatif. Elle semble septique et alors qu’elle semble vouloir me dire qu’elle serait plus à l’aise si j’en mettais, je l’empêche de finir sa phrase en posant mon doigt sur sa lèvre avant de la pénétrer pour de bon une fois de plus et de l’aider à tenir un certain rythme et aussi à accélérer la cadence petit à petit. Après qu’elle m’ait rapproché d’elle et embrassé, elle me dit ne rien faire pourtant et je lui souris, puis lorsqu’elle me dit qu’elle voulait profiter de moi au maximum en accélérant le rythme pour de bon en faisant des vas et viens sensuelles et incessant, je devenais totalement fou. Je voulais lui répondre mais il valait mieux ne pas le faire afin de ne pas perdre le rythme et ma concentration par la même occasion. Etant quasiment assis alors qu’elle continue à l’aide de ses hanches et de mes mains de me sauter dessus pour venir s’emballer sur mon membre, je sens son ventre se remuer puis quelques secondes plus tard un cri des plus libérateurs et des plus intenses que je n’ai jamais entendu. Je me mordais la lèvre alors qu’elle rougissait doucement. Pour ma part je me concentrais sur le fait de ne pas me laisser aller et ne pas faillir à ma promesse que je lui ai fait et ne pas lui donner une raison de douter.
D’un coup de hanche, je la bascule sur le dos pour me retrouver au dessus d’elle, et Ashley se met à caresser tendrement mon visage et je me saisis de sa main pour embrasser doucement la paume de cette dernière. Je la regarde avec un grand sourire sur le visage et alors que j’ai arrêté mes coups de reins pour laisser passer mon orgasme, je pose mon menton entre sa poitrine tout en la regardant et je pose mes mains dans les siennes avant d’enlacer nos doigts les uns aux autres.
-Je ne me souviens pas avoir fait joui une fille à ce point
Je souris de nouveau à cette dernière avant de lui donner des petits baisers un peu partout aux alentours de sa poitrine avant de plonger passionnément mon regard de le sien avec toujours ce sourire de satisfaction sur les lèvres
-Tu as plus de qualité que tu n’oses le dire … je savais que tu cachais bien ton jeu
Je rigole fortement avant de me redresser tendrement et d’approcher mon visage du sien. J’effleure nos lèvres avant de lui donner un baiser les joues puis pleins d’autres dans le cou. Je relève la tête avant de finalement capturer les lèvres de cette dernière et quand le baiser est bien entamé je vais caresser avec beaucoup de passion la sienne dans une danse de l’amour
Il n’y a plus rien qui compte que l’harmonie de nos deux corps qui se collent qui se tiennent l’un tout contre l’autre, nos souffles saccadés. Notre rythme cardiaque s’accélérant un peu plus à chaque fois que je le sens un peu plus en moi et qu’il prend toujours plus possession de moi et de mon corps. Il me fait vibrer et je sens bien que cette sensation n’est pas pour lui déplaire à en voir ses petits sourire en coin ou la lumière que je semble déceler dans ses yeux. D’un verre dans un bar, d’une aide d’un subterfuge pour se débarasser d’un inopportun, le retrouver dans mon bureau aujourd’hui pour mieux me retrouver dans son lit ce soir. Je ne sais pas trop ce que je fais ni ou je vais mais la tout ce que je constate c’est que je n’aimerai être nulle par ailleurs qu’entre ses bras. Alors je prends tout ce plaisir qu’il me fournit sans limite, cette sensation d’être pleinement femme entre ses doigts, profitant de la chaleur de ses baisers sur ma peau, tout comme de ses mains se baladant de ma poitrine à mes flancs. Je réagis au quart de tour au point que je me sens partir, je me sens découvrir les sommets de la jouissance quand dans un dernier coup je cesse de lutter pour ressentir pleinement cet orgasme qui ravage mon corps et mon esprit. Je le savoure tout le long ou il me traverse, ou il se fait ressentir dans l’ensemble de mes membres du bout de mes doigts au dernier de mes orteils, aucune partie de mon être a été épargné. Je me rends compte comme d’un coup je suis égoïste je n’ai pensé qu’à mon plaisir mais qu’en est il de celui de mon amant.
Il me fait basculer et il cesse tout ces gestes bestiaux pour ne devenir que tendresse. Je caresse son visage qui me sourit alors qu’il embrasse la paume de ma main. Il se colle à moi me regarde et nos doigts s’emmêlent dans un geste tout naturelle de douceur pour un moment post coït. J’en suis encore à reprendre mon souffle, à essayer de calmer les battements de mon coeur qui a été mis à rude épreuve après cet effort physique et la l’image qui me vient à l’esprit et celle de faire peut être un sport autre que le sport en chambre avec Alejandro. Il est coach sportif, pourquoi ne pas m’entrainer avec mon amant. Sauf que la l’entrainement que j’ai eu est d’un tout autre niveau. Sa réflexion je ne sais pas comment la prendre. “Ah, euh désolée.” Il embrasse mon corps comme s’il voulait y laisser sa trace encore et encore. La encore une remarque de sa part que je ne sais pas comment interpréter. “Je ne cachais rien.” Comment cacher quelque chose quand cela fait des mois que l’on ne fait plus rien. Sauf que plutôt de me répondre il préfère se rapprocher de moi et m’embrasser, je me laisse encore emporter par cette si douce caresse de ses lèvres sur les miennes alors que je passe mes bras autour de son cou. On roule pour que Alejandro se retrouve sur le lit de dos et moi contre lui. Il passe un bras autour de ma taille.
“Merci pour ce moment.” Je ne sais comment aborder le fait que j’ai l’impression que lui n’a pas pris son plaisir comme moi. “Dis, tu t’es retenu à la fin non ? J’ai pris mon pied mais toi ?” Si tout ce que j’avais fait depuis le début c’était lui prouvait que j’étais certes un peu égoïste dans l’envie de prendre du plaisir mais pas au point de le privé totalement du sien. Je viens m’installer dans le creux de son épaule et je me sens bien, détendue et totalement apaisée et je devine que je pourrai rapidement partir dans le monde des songes.
Je n’arrive pas à décrire tous ces moments que je passe en compagnie de la jolie blonde. Je ne fais que prendre mon plaisir et ce même si au fond je n’attends pas tout le temps l’orgasme pour des raisons différentes, je ne cesse de ressentir ce plaisir extrême ce qui est pourtant très rare. Tout à l’heure ce qu’il s’est passé avec elle quand elle a joui en simplement quelques minutes, bien que cela a été court, j’ai ressenti quelque chose de fort et c’est rare en fait. En faisant rien elle me fait perdre la tête et totalement adhérer à ce qu’elle souhaite que je lui fasse. Avec une autre je lui aurais demandé si elle était sérieuse mais là non car j’ai tout de même pris du plaisir. En ce moment c’est différent car bien que je n’ai pas lâché mon orgasme, il était venu donc j’ai moi aussi pris mon pied lors de cette énième relation que nous partageons et qui d’ailleurs risque pas d’être la dernière vu comme c’est parti. De toute manière elle a jouit pour deux donc c’est très bien. J’en avais d’ailleurs encore des frissons en me remémorant son cri de plus fou.
-Ne t’excuse pas bien au contraire. Cela me flatte de faire autant d’effet à une jolie blonde et même à ma boss
Je lui souris malicieusement alors qu’elle poursuit en me disant qu’elle ne cache rien. Au fond si un petit peu car quand on le voit on pense qu’elle ne fait rien et qu’elle ne vaut pas la peine d’être prise au sérieux et d’apprendre à connaitre, mais finalement il s’avère être l’inverse puisqu’on s’amuse bien avec elle. Au lieu de lui répondre, je lui donne un simple baiser passionné et cette dernière passe ses bras autour de mon cou avant de me faire rouler pour que je me retrouve sous elle de nouveau. Je passe mes bras sur ses hanches voluptueuses.
-Merci à toi aussi. C’est un travail en duo
Je lui souris tendrement mais elle semble agacée, tiraillée par quelque chose mais j’ignore de quoi il en ressort car elle ne dit rien pour le moment. Je grimace lorsque je l’entends me demander si j’ai pris du plaisir. Je lui souris tout en l’embrassant avec énormément de fougue
-J’ai simplement tenu ma promesse. Je t’ai dit que je ne prendrais pas de risque puisque nous le faisions sans préservatif, mais à aucun moment je n’ai pas pris mon pied. Comme à mon habitude j’ai assouvi mes désirs.
Elle reste toujours couchée sur moi ainsi et pose sa tête non loin de mon cou et je frisonne en sentant sa respiration chaude sur mon cou ou ma clavicule. Je caresse tendrement la jolie blonde le long du corps avant que je ne décide de venir poser une de mes mains sur sa tête et de passer celle si dans ses cheveux simplement.
-Tu voudras dormis comme ça sur moi ? Comme un petit bébé c’est ça ? Si c’est ce que tu souhaites ça ne me dérange pas
Ce moment après nos ébats était pour moi le moment ou je pouvais enfin retrouver mes esprits me rappeler qui je suis ou je suis et avec qui je suis. Parce qu’Alejandro savait parfaitement comment me faire perdre la tête et tout faire pour que je ne la retrouve pas de suite. La soirée était déjà bien avancée et elle avait été riche en rebondissements. La j’avais juste besoin de douceur et de tendresse et j’espérai que, bien que ca ne soit pas son genre, il puisse en faire preuve pour me faire plaisir. Je le pousse pour qu’il se retrouve sur le dos et moi blottis contre lui, collant mon corps contre le sien, cherchant et encore toujours ce contact même si la c’était un contact d’affection et non plus de désir. Je sens ses bras qui m’enserrent et je me sens divinement bien comme apaisé, totalement en confiance alors que je doute, doute de lui avoir procurer du plaisir ne serait que la moitié de ce qu’il à pu me faire ressentir. A mes questions, à mes inquiétudes à ce sujet, il se veut rassurant et je veux le croire pourtant je ne sais pas le voir un peu dans la retenue ma laisser sur ma fin. J’aime en fait l’exultation des deux corps comme la finalité d’une osmose. Mais je ne veux pas le dire je ne veux pas qu’il me pense trop exigeante. J’ai déjà la chance d’avoir pu découvrir des plaisirs impensables. Je ferme les yeux et me laisse bercer par les battements de son corps. “Merci d’avoir respecté ta promesse” Je devais lui reconnaitre qu’il avait bien appliqué ce qu’il m’avait dit et c’était une preuve si j’en avais besoin que je pouvais lui faire confiance. D’ailleurs je me sens tellement en confiance que je pourrai facilement m’endormir la comme cela tout de suite. Je sens sa main se balader dans la chevelure et je me sens l’espace d’une seconde comme une petite fille que l’on cherche à protéger. Etrange. “Je pense en effet que je risque de m’endormir comme ca.” Je me redresse un coude sur le lit et ma main dans la paume de mon visage détaillant celui de mon amant. “Par contre je dois t’avouer quelque chose, j’ai pris l’habitude de dormir seule et je risque de prendre au courant de la nuit mes aises.” Je me mets à sourire voir à rire vu que c'est en fait faux. “Donc ne me tient pas rigueur si je te vole tout le drap par contre je viendrai surement me mettre sur le bord du lit en chien de fusil.” J’avais beau avoir un lit pour moi toute seule, je ne dormais que dans mon coin et mon lit était presque à peine défait le matin quand je me levais. Je pourrai faire peur. Je me repositionne contre lui est ma main le caresse tout doucement et je sens que le sommeil commence à m’emporter avant de faire son oeuvre en m’emmenant dans les bras de Morphee.
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