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 joamie + sharing secrets with another world

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Message(#)joamie + sharing secrets with another world EmptyJeu 15 Sep 2016 - 20:26


☙ sharing secrets with another world


« Hey Jay, toujours là. » La tignasse rousse de Ralph passe à travers la porte de mon bureau. Son accent irlandais est le genre de chose qui donne automatiquement le sourire. « On sort avec quelques gars ce soir, et vu que tu bosses beaucoup en ce moment… Bah, je me disais que ça te ferait du bien de faire un break et venir avec nous profiter de la soirée. » Ca n'est pas vraiment quelque chose que je fais souvent, sortir avec des collègues. Un pot de temps en temps, des pique-nique en été, oui, mais pas de soirée dans le sens dans lequel je sais qu'ils l'entendent -et qui m'inquiète un peu. « C'est gentil mais... » « Il doit être crevé et avoir juste envie de rentrer chez lui, voir sa famille, laisse-le tranquille. » interrompt une voix de l'autre côté de la porte que je ne reconnais pas -et je n'ai pas besoin de voir le visage de qui que ce soit à la radio pour reconnaître quelqu'un, je connais la voix de tout le monde. « A vrai dire... » Ils ne me laisseront pas en placer une. « Allez ! On parle d'un mec qui est là de huit heures du matin à dix heures du soir tous les jours depuis des jours, qui rentre bien sagement tous les soirs et qui porte des trois pièces en Australie, il a besoin de fun. Viens avec nous, Jay ! » Je souris à sa taquinerie. J'entretiens mon image de bon anglais, voilà tout, et je n'ai pas vraiment un poste qui me permets de venir en t-shirt. Ca ne passe pas très bien auprès des producteurs. « Où est-ce que vous allez ? » je demande finalement, après avoir lâché un petit soupir laissant présager qu'il y a peut-être une ouverture pour me convaincre -ce qui fait encore plus sourire Ralph. « Un club qui a ouvert y'a pas longtemps. C'est tranquille, tu verras. Ca te fera du bien. » Un club. Le genre de mot qui ne me rassure pas. Je ne vais connaître personne, je ne serai pas dans mon environnement. Mais j'en ai peut-être besoin, oui. Tester quelque chose d'autre, changer mes habitudes. Ca ne peut pas me faire de mal après tout. Ca n'est que pour ce soir, et je ne partirai pas trop tard. « … ok. » Ralph pousse un cri de joie. « Victoire ! »

L'enfer pour trouver une place de parking non loin de l'entrée du club n'était rien comparé à la patience nécessaire pour pouvoir entrer dedans. L'endroit est visiblement déjà bien populaire, la queue est incroyablement longue et le videur est particulièrement sélectif -alors que le prix de l'entrée effectue déjà un écrémage naturel. Le public n'est ni trop jeune, ni délabré, au contraire, et c'est une agréable surprise. Nous entrons dans cet endroit très contemporain sur lequel ont collaboré quelques bons designers pour donner au club une allure à la fois élégante et électrique. Le mixage de la musique est de qualité, et si j'étais sensible à ce genre de son, je pensais que j'aurais facilement pu aller danser. Mais Ralph contourne la piste, et nous le suivons jusqu'au bout d'un couloir menant à une porte, et derrière celle-ci, une toute autre facette de l'établissement. « Qu'est-ce que... » « T'inquiètes, c'est safe. Personne saura que t'étais ici. Les filles sont classes, tout est clean. Je t'assure. T'as juste besoin de t'asseoir, commander un verre, et profiter. » Il appuie sur mes épaules pour me faire prendre place dans un fauteuil non loin d'un podium sur lequel une demoiselle se déhanche sensuellement le long de la barre. L'éclairage est pensé pour mettre en valeur la moindre de ses courbes. La musique a quelque chose d'envoûtant. On se laisse facilement absorber par le spectacle. Je demande un whisky, et quand l'un de mes compagnons de soirée me propose une cigarette, je la prends volontiers. La jeune femme sur scène, l'air mutin à souhait, s'approche alors, attrape le briquet qui m'était tendu, se penche vers moi et allume la barrette de tabac à ma place. Elle a un nom de scène adorable, Poppy. Il lui va bien. Elle a les cheveux noirs et longs. Un mètre cinquante peut-être, perchée sur des talons incroyablement hauts. Vêtue d'un ensemble en dentelle rouge, on la devine sportive et non pas sous-alimentée. Elle danse sans aucune vulgarité. Ce n'est pas le style de la maison. Et même lorsqu'elle quitte le podium pour me proposer une danse privée, ce qu'elle dégage n'a rien de grossier. Elle est tout ce qu'il y a de plus agréable à regarder. « Détends-toi ! Elle va pas te manger. Elle est belle comme tout, tu trouves pas ? » Je ris nerveusement et prend une gorgée de whisky, le regard fuyard. « Elle l'est. » je concède en toute honnêteté. Ralph attrape ma mâchoire et me fait relever la tête afin que je regarde Poppy. « Dis-le lui à elle, sinon tu vas la vexer. » Ca la fait sourire, amusée. Je dois être le genre d'homme absolument pas habitué à ce type d'endroits qu'elle flaire à des kilomètres. Je dégage la main de Ralph, toujours nerveux à mourir, mais je maintiens mon regard dans celui de la jeune femme. « Vous êtes très belle. »

Elle réitère sa proposition de la suivre dans un des petits salons privés d'un simple signe de tête. Cette fois, j'accepte, et une fois que mon second verre m'est apporté, je lui emboîte le pas jusqu'à une minuscule alcôve bordée d'une banquette et fermée par un épais rideau. Détendu, à mon aise, je me contente d'observer et d'apprécier la vue. De près, d'ailleurs, lorsqu'elle se met à califourchon sur moi, poitrine dénudée et frôle mon visage du bout des lèvres. La seule règle, c'est de ne pas toucher sans y être invité. Envoûté, je sais qu'elle glisse quelque comprimé blanc dans ma bouche à un moment, mais je ne sais pas quoi, et cela me semble sans importance. L'instant d'après, sa bouche se colle à la mienne et nos langues se frôlent. Je sais que je ne suis plus en contrôle de quoi que ce soit, et c'est une des meilleures sensations qui soient. Je ne touche pas, je laisse Poppy faire. Retirer ma veste, mon gilet, déboutonner ma chemise. Cela n'ira pas plus loin, je le sais, mais j'avoue qu'une chaleur féminine n'est pas pour déplaire lorsque l'on se sent aussi vide et seul. Qu'importe si cela est triste. La jeune femme passe ses mains sur mon torse, ses doigts tombent sur l'anneau qui se trouve sur ma chaîne. « Marié ? » demande-t-elle, même si je doute qu'une réponse positive l'empêchera de faire son travail. « Non. » Elle arque un sourcil. « Hm... Tu m'as pas l'air veuf. Fiancé ? » « Plus vraiment. » Elle sourit, l'air toujours aussi adorablement malicieuse. « Oh, laisse moi deviner, vous faites une pause. » « C'est un peu ça. » Sans avoir besoin de plus d'informations, elle reprend mes lèvres d'assaut. Mon coeur bat au rythme dicté par l'extasy, tous les sens en éveil. Le moment passe bien trop vite.

« J'espère que ça s'arrangera avec ta fiancée. » dit Poppy en rangeant soigneusement ses billets. « T'as l'air d'être un chic type. » Je me demande ce qu'elle en sait, ce n'est pas comme si nous avions vraiment parlé. « Mais le blond, ça te va pas. » Je pouffe de rire. Je crois que j'ai compris. Je la salue et quitte le club avec toute la troupe qui meurt d'envie d'avoir tous les détails de cette danse. Mais nous nous séparons sans que je ne leur dise quoi que ce soit, pour leur plus grande frustration. Je suppose que je ne devrais vraiment pas conduire dans un état pareil, mais ça ne effleure pas l'esprit. En revanche, je jette un coup d'oeil à mon portable. « Merde. » je lâche, autant parce qu'il est deux heures du matin que pour la dizaine d'appels en absence de la part de Joanne.

Je rentre à la maison en grillant quelques feux rouges, c'est vrai. Mais au moins, j'arrive en dix minutes. Je me gare de manière approximative, et puisque je ne peux vraiment pas compter sur la connivence de quatre chiens, tous se mettent à aboyer derrière la porte lorsqu'ils entendent le moteur qu'ils connaissent bien s'éteindre dans l'allée. Ils vont sûrement réveiller Daniel et Joanne -si elle dormait. J'entre et me fait accueillir par toute la clique à quatre pattes. En les caressant, je leur demande de se calmer et de se taire. En tendant l'oreille, je n'entends pas de bébé pleurer. Peut-être que mon fils a en effet le sommeil aussi lourd que le mien. En revanche, Joanne est débout. « Hum… Tu… Je ne voulais pas faire autant de boucan… Tu devrais retourner dormir, il est tard. Je suis rentré, tout va bien. »
 
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Message(#)joamie + sharing secrets with another world EmptyJeu 15 Sep 2016 - 21:15

sharing secrets with another world
I believe in the lost possibilities you can see. And I believe that the darkness reminds us where light can be. I know that your heart is still beating, beating darling. I believe that you fell so you can land next to me. ‘Cause I have been where you are before. And I have felt the pain of losing who you are. And I have died so many times, but I am still alive

Sans surprise, Jamie ne comptait pas rentrer de sitôt. Ils s'évitaient au possible, comme chacun le pouvait. Impossible d'oublier cette bague qu'il avait retiré puis mis autour de sa chaîne. Elle était certaine qu'il s'en était débarrassé il y a bien longtemps. Elle préférait ne pas y penser et elle s'occupait de Daniel. Joanne se sentait comme être une mère célibataire. Le père était absent, quoi qu'il fasse. Ce n'était pas les quelques heures le weekend qui allaient rattraper la semaine. Alors elle se consacrait entièrement à son fils, lui donnant son amour, et tout son amour, à lui seul. Daniel semblait s'en réjouir, d'être au centre de l'attention de sa génitrice. Mais il était fatigué ce soir-là, alors il ne pouvait pas veiller avec elle. Joanne avait pris pour habitude de rester debout le temps que Jamie rentre à la maison. Surtout pour se rassurer. Vu qu'il ne se souciait plus d'elle, elle s'attendait tous les soirs à recevoir un coup de fil pour qu'on vienne le chercher à l'hôpital. Alors, assise sur le canapé, elle attendait. Elle avait revu le jeune homme qu'elle avait croisé lorsqu'il venait de se faire plaquer.

"C'est jamais bon signe, lorsqu'on parle de pause." soupira-t-il. "J'en ai déjà fait aussi, moi. Mais c'était après ... un incident." "Le même style d'incident que les marques sur vos poignets ? Je suis pas dupe, vous savez." Joanne sourit tristement. "Je ne pouvais pas supporter qu'il se lie d'amitié avec une femme pour qui il avait des sentiments. Il avait couché avec elle, pendant une période où nous n'étions plus ensemble." "Ah ouai..." "Et je ne leur faisais pas confiance. Je lui ai dit que de pareils sentiments, ça ne s'envolait pas tout seul. Il ne m'a pas cru. Et ça me bouffait l'esprit." "C'est assez compliqué, chez vous, là..." "Il a retiré la bague que je lui avais offerte pour nos fiançailles et l'a mis autour de son collier. Je suis supposée penser quoi ?" "Je saurais pas vous dire, vraiment. Tout le monde pense qu'on est tous pareils. Perso, je vois plutôt ça comme un point d'interrogation. Peut-être qu'il attend que vous fassiez vos preuves, j'en sais rien... Ou peut-être que c'est le temps qu'il se décide lui. Et vous n'avez jamais pensé à... voir quelqu'un d'autre ?" "Non." répondit-elle sèchement. "C'est lui que j'aime, et je ne voudrais être avec personne d'autre que lui. Et je ne pense pas qu'il puisse exister quelqu'un d'autre qui ait envie de passer sa vie avec moi." "Vous déconnez ? Vous êtes hyper canons, je suis certain que vous mettriez n'importe qui à vos pieds. Et parmi eux, des hommes qui ne se permettraient jamais de vous infliger de tels bleus. Ne vous mettez pas en danger en voulant rester sous le même toi que lui."

Dix heures passées, onze heures passées, et peut-être plus. Et Jamie n'était toujours pas rentré. Joanne l'avait appelé une multitude de fois, elle tombait systématiquement sur son répondeur. Elle savait qu'il ne voudrait pas forcément que ce soit elle qui s'inquiète. Mais c'était plus fort qu'elle, elle était prise d'un fort vent de panique. Elle s'était mise à appeler tous les hôpitaux de la ville, même les morgues, tant elle se faisait du soucis. Elle jouait nerveusement avec son portable, les mains moites et tremblantes. Soudain, les chiens se ruèrent à la porte d'entrée. Jamie était là, sain et sauf. La jeune femme était on ne peut plus tentée de le prendre dans ses bras, par soulagement. Il calma les chiens, avant de se dresser et de rassurer Joanne. "Je n'étais pas en train de dormir." lui avoua-t-elle. "Je voulais être sûre que tu sois bien rentré." Comme tous les soirs. Il était dans un drôle d'état. Mal rhabillé, les yeux très vitreux. Il suffisait que Joanne s'approche un peu plus pour sentir une odeur peu agréable et enivrante. "Tu empestes l'alcool." Il titubait un peu, et semblait totalement ailleurs. C'était certainement expliqué par les quelques traces de rouge à lèvres qu'il y avait près de ses lèvres et au niveau du col de sa chemise. La cravate avait été  rapidement remise. Il planait totalement. Joanne devina que l'alcool n'était pas la seule cause de son état étrange. Elle parlait doucement, calmement. Quoi qu'elle avait un pincement au coeur de le voir se mettre dans un tel état. "Tu devrais prendre une douche avant de te coucher." suggéra-t-elle. Joanne le regarda monter les escaliers, lorsqu'il trébucha et se rattrapa de justesse sur les marches. "Bon Dieu, Jamie." dit-elle en se précipitant sur lui pour l'aider à se redresser et à a monter les marches. Elle le guida jusqu'à la salle de bain. Elle lui ordonna de retirer tous les objectifs susceptibles de prendre l'eau. Portable, clés de voiture. Le reste, la jeune femme s'en fichait bien, que son costume soit trempé. L'eau allait bien mieux sécher et s'enlever que ces tâches de rouge à lèvre d'un rouge vif. Elle le laissait s'asseoir avant de faire couler de l'eau tiède sur lui. "Tu t'es drogué ?" lui demanda-t-elle d'un air soucieux, inquiet, et surtout sans le moindre jugement. Elle ne savait même pas pourquoi elle le lui demandait, les pupilles dilatées au possible de son ex-fiancé répondant à cette question à sa place. Quoiqu'il réponde, elle ne lui en tiendrait pas rigueur.

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Message(#)joamie + sharing secrets with another world EmptyJeu 15 Sep 2016 - 22:06


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Mes yeux plissés ont du mal à supporter la lumière du rez-de-chaussée. C'est aveuglant. La pièce tourne un peu d'ailleurs, mais je tiens plutôt bien sur mes deux jambes à mon sens. Je crois que qu'importe la drogue qui m'a été donnée, elle compense un peu certains effets de l'alcool. Ou alors les dux s'empirent l'un l'autre et je ne suis qu'un grand déchet qui se berce d'illusions -ce qui est une définition qui me va plutôt bien même dans la vie de tous les jours d'ailleurs, je devrais la noter quelque part et le faire mettre sur mes cartes de visite. « Eh bien, je suis là, m'man. » je marmonne en haussant les épaules. Elle peut filer dormir comme je le lui ai dit, il n'y a rien à voir par ici. Rien du tout. Je la dévisage alors qu'elle s'approche, me demandant pourquoi est-ce qu'elle fait un pas vers moi. L'escalier est de l'autre côté, bon dieu, qu'est-ce qu'elle me veut encore ? Elle renifle à peine l'air et les effluves de whisky lui piquent les yeux. Je pouffe de rire, vaguement. « Oh, peut-être parce que j'ai bu, Miss Marple. » Pas besoin de le souligner, je sais que j'ai vidé plusieurs verres, parce que, devinez quoi, c'est moi qui les ai bu. Je déteste le ton doucereux de Joanne, parce qu'elle ne veut pas que je m'énerve si elle me fait une remarque -parce qu'elle ne pense pas avoir le droit de faire une remarque non plus, elle marche comme ça la blondinette- alors qu'il y a plus de chances de ne pas m'agacer si elle garde la bouche fermée. Suivant sa suggestion, je m'éloigne pour aller à l'étage, prendre une douche. « Oui m'man. » Un vrai gosse. Un gosse d'un mètre quatre-vingt qui s'étale dans l'escalier en ratant une marche et manque d'abîmer son joli minois à quelques centimètres près s'il ne s'était pas rattrapé par miracle. Ce qui est drôle, c'est que cette scène devait être à la fois ridicule et pathétique, alors qu'à mes yeux, j'ai évité la chute comme un putain de ninja. Joanne vient à la rescousse et m'escorte jusqu'à la salle de bain. Plutôt que de me laisser me débrouiller, elle prend les choses en main. Je vide mes poches, et puisqu'elle semble pressée de faire ma toilette, je m'assois tout habillé sur le carrelage de la douche en soupirant. Loin d'être dupe, la jeune femme pose une question dont elle a déjà la réponse, mais je secoue quand même affirmativement la tête. « Ouep. Par contre je n'ai pas la moindre idée de ce que j'ai pris. » Je n'y connais rien en drogues, c'était Oliver l'expert. Lui il saurait exactement. Pour moi, ce n'était qu'un cachet qui m'excitait et rendait tous mes sens incroyablement sensibles. « Mais c'est… bien. C'était une bonne soirée. » Ma tête, lourde, repose sur le mur derrière moi et glisse sur le côté jusqu'à mon épaule. « Pourquoi tu t'en soucies ? » je demande en restant fort poli et courtois -il m'a fallu réprimer mon envie de ne plus surveiller mon langage et de lui demande ce qu'elle en a à foutre. Après tout, pour elle, je suis… Je ne sais pas ce que je suis. Quelqu'un pour qui elle ne devrait pas s'inquiéter ou prendre soin. Quelqu'un qu'elle devrait laisser patauger dans sa propre misère et non pas passer de l'eau sur le crâne. Je n'arrive pas à savoir si nous sommes encore plus ou moins officiellement ensemble. Je n'ai pas envie d'y réfléchir. Je n'aurais pas dû rentrer à la maison. Je déteste être ici. N'aimant pas la sensation de mes vêtements mouillés sur ma peau, je retire ma veste et mon gilet qui me donnent bien trop chaud, ainsi que ma cravate, et je balance le tout hors de la cabine de douche. L'esprit ailleurs, sûrement au bord des lèvres de Poppy, je déboutonne le haut de ma chemise, le regard dans le vague. Jusqu'à ce que j'aperçoive l'un des poignets de Joanne, sa main qui tient le pommeau de douche. C'est bien bleu, un peu vert, et plus violet au bout de mes doigts. J'attrape son bras un peu plus haut et l'attire vers moi pour observer de plus près. Puis je le rejette quelques secondes après. Voilà pourquoi elle ne devrait pas se soucier de moi. Je ne me soucierai pas d'elle à sa place. « Va te coucher, Joanne. Laisse-moi tranquille. »
 
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Message(#)joamie + sharing secrets with another world EmptyJeu 15 Sep 2016 - 22:57

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I believe in the lost possibilities you can see. And I believe that the darkness reminds us where light can be. I know that your heart is still beating, beating darling. I believe that you fell so you can land next to me. ‘Cause I have been where you are before. And I have felt the pain of losing who you are. And I have died so many times, but I am still alive

Joanne se fichait bien qu'il se moque d'elle et de son côté maternel - s'il pensait que c'était maternel. Il se moquait librement de ses constatations. C'était surtout l'alcool qui se livrait à elle. Elle ne l'avait jamais connu ivre, c'était assez étrange de le voir dans un tel état. Il faisait bien son malin, mais un peu moins lorsqu'il était à deux doigts de se vautrer violemment dans les escaliers. La jeune femme, en toute spontanéité, vint l'aider à monter encore les nombreuses marches qui lui restait à monter. Dans la salle de bains, elle lui donnait la consigne de se vider ses poches avant de l'envoyer sous la douche. Qu'importe les habits, elle se chargeait de le rafraîchir et de disperser cette odeur d'alcool nauséabonde. Jamie avouait sans le moindre scrupule avoir pris de la drogue. Il ne semblait pas le regrettait, bien contraire. "Tant mieux, si tu as pu en profiter." lui répondit-elle. Il peinait même à tenir sa propre tête, lourde de cette soirée qui, selon ses dires, était parfait. "Parce que je tiens à toi." répondit-elle suite à sa question. "J'ai appelé tous les hôpitaux de la ville, je craignais qu'il ne te soit arrivé quelque chose." Elle lui massait un peu le cuir chevelu avec ses doigts. Il ne semblait pas être compte. Ou alors son esprit était tellement embrumé qu'il ne s'en rendait pas compte. La jeune femme le laissa retirer ses vêtements à son aise. Il n'avait plus que sa chemise sur le dos, mais l'humidité fit coller le tissu fin contre lui, permettant de deviner le moindre de ses traits. Il continuait de se déshabiller avec une sensualité particulière qui ne laissait pas indifférente la jeune femme. Elle se maudissait pour cela, mais n'avait aucun mal à retenir et dissimuler ses ardeurs. La suite se déroulait asse silencieusement, Joanne continuait de le rafraîchir. Jusqu'à ce que Jamie attraper subitement l'avant-bras de Joanne pour regarder de près l'hématome qui prenait décidément beaucoup de temps à s'effacer. Puis il la lâcha d'un geste indélicat. Ca ne l'atteignait strictement pas. "Pour te laisser seul ici et que tu finisses par vouloir décorer ton autre avant-bras avec ta lame de rasoir ? Oh que non." rétorqua-t-elle sans gêne. Il était dans un état où il n'était pas totalement conscient de tout ce qu'il faisait, et il ne pourrait pas réaliser la gravité de certaines choses. Elle le mouilla encore quelques minutes avant d'aller chercher un drap de bain. Elle lui sécha d'abord les cheveux. Elle était délicate dans le moindre de ses gestes. Elle finit de lui ouvrir sa chemise afin de la lui enlever et de poser la serviette sur ses épaules. "Allez, lève-toi." finit-elle par lui dire en se redressant elle-même. Ses habits à elle aussi étaient désormais trempés, mais c'était le cadet de ses soucis. Durant la marche de la salle de bains jusqu'à la chambre, ce fut plutôt laborieux. C'était compliqué pour Joanne de rattaper ses déséquilibres. Elle le força à s'allonger sur le lit, afin qu'elle puisse le débarrasser de son pantalon trempé. Elle recouvrit ses jambes d'un autre drap de bain le temps qu'il sèche. "Tu retenteras ce genre de soirée, quoi que c'était ?" finit-elle par lui demander, en s'installant au bord du lit. Il aurait pu être embrassé par Hannah, ou par quelqu'un d'autre. Ca ne l'atteignait pas autant qu'elle ne l'aurait voulu, Joanne ne comprenait pas. S'ils se considéraient encore comme un couple, elle n'adhérait clairement pas à la conception de couple libre. Alors pourquoi savoir qu'une autre femme l'avait langoureusement embrassé ce soir-là, avec quelques autres petits plaisirs pour accroître les sensations. Ca lui rappelait Sophia. Il y avait ces rares fois durant les soirées étudiantes où elle expérimentait une petite pilule, ou une association d'alcool. C'était Joanne qui la raccompagnait dans ces cas-là. Même si c'était rare, elle savait reconnaître certains signes désormais. Elle fit rapidement un aller-retour dans la salle de bains pour lui servir un verre d'eau et le lui poser sur la table de nuit. Le temps qu'elle fasse l'aller-retour, Jamie est déjà assis au bord du lit. "C'es plutôt toi qui devrait te coucher." lui dit-elle en se mettant accroupie devant lui.

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Message(#)joamie + sharing secrets with another world EmptyJeu 15 Sep 2016 - 23:48


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Mon regard reste posé sur Joanne, vitreux à souhait. Elle est belle, si belle. Elle est magnifique. Mais je ne peux pas m'empêcher de pouffer lorsqu'elle dit qu'elle tient à moi et qu'elle a cru qu'il m'était arrivé quelque chose en ne me voyant pas rentrer à la maison malgré les heures qui défilaient. « T'es mignonne. » je murmure, sans trop savoir moi-même si je me moque d'elle ou non. Après tout, c'est vraiment gentil de sa part de s'être fait du souci, et j'ai été vraiment con de ne pas la prévenir de cette sortie improvisée. Je n'y ai tout simplement pas pensé. En fait, ce qui a rendu cette soirée d'autant plus génial, c'est que Joanne n'a pas été un seul instant dans mes pensées. J'ai juste complètement décroché, lâché prise, j'ai fait ce que je voulais, j'ai trop bu, j'ai testé une drogue, j'étais en délicieuse compagnie, et ça m'a fait le plus grand bien. Du moins, je le crois. Maintenant, l'idée est de ne pas laisser Joanne gâcher ça. Elle pourrait tout gâcher sans rien faire. Je lui demande de me laisser tranquille, mais elle refuse, prétextant que je pourrais être tenté de me faire du mal. « Touché. » Elle a bien raison. Je le pourrais, sur le moment. D'ailleurs, maintenant qu'elle l'a dit, j'aimerais bien me trouver une lame. Est-ce que c'est une autre drogue, le besoin de tester les limites et d'avoir pouvoir de vie ou de mort ? Ou est-ce juste ma fascination morbide du moment ? Complètement perdu dans mes pensées, je me contente de suivre les ordres de Joanne docilement et ne pas trop appuyer tout mon poids sur la blondinette. Il ne faudrait pas la casser comme une allumette. Une fois allongé, j'observe le plafond comme s'il n'y avait rien de plus passionnant au monde pendant que la jeune femme me déshabille et me sèche. « Hm... » je réfléchis à sa question. J'ai toujours pensé que ce genre de clubs n'étaient pas mon genre. Mais celui-là n'est pas du tout à l'image de ce que je m'imaginais. C'est intriguant comme établissement, hors du temps, hors de tout. « Pourquoi pas. L'endroit était plutôt cool, la musique aussi, et les filles étaient très mignonnes, pas du tout vulgaires, mais très élégantes et jolies et... J'aurais jamais pensé avoir une danse privée de ma vie, c'est dingue. C'était un peu l'enterrement de vie de garçon que je n'aurais pas. » Je déblatère pendant que Joanne retourne à la salle de bains pour m'apporter un verre d'eau. Je me redresse, non sans difficulté, et me hisse jusqu'à être assis. La jeune femme s'accroupit devant moi comme pour parler à un gosse qui refuse d'aller au lit. « Et si j'en ai pas envie ? » je demande en haussant les épaules comme un vilain garnement. « Je ne suis pas fatigué. » Et Joanne ne peut pas m'obliger à dormir. J'en ai encore pour quatre ou cinq bonnes heures avant que l'effet du cacheton se dissipe. Je risque de ne pas dormir de la nuit, et m'écrouler à l'heure à laquelle je serai supposé me lever pour aller travailler. Je vais très certainement être en retard. Voir même carrément absent toute la matinée pour être en état pour l'émission dans l'après-midi. Je vais peut-être me faire tuer, mais je m'en fiche grandement. Ca valait le coup à mes yeux. J'aurais été le dernier des abrutis si je n'avais pas suivi Ralph. Je serais juste rentré ici pour éviter Joanne, manger sur le pouce, prendre une douche et filer me coucher sans voir mon fils. Mon bonhomme me manque. Mais je suis sûr qu'il s'amuse très bien avec les chiens, je les imagine tous gambader à quatre pattes partout dans la maison. Je souris bêtement en y pensant, complètement absent et déconnecté de la réalité pendant quelques secondes. Quand je reviens à moi, mon regard se pose sur Joanne avec un sourire bien plus mutin. « Si tu vas me chercher mon étui à cigarettes qui est resté dans la salle de bains, tu pourras t'en fumer une avec moi vu que t'y tiens. C'est pas une qui te tuera, hm ? Et on devrait s'ouvrir quelque chose à boire, et… faire durer la soirée. »
 
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Message(#)joamie + sharing secrets with another world EmptyVen 16 Sep 2016 - 0:20

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I believe in the lost possibilities you can see. And I believe that the darkness reminds us where light can be. I know that your heart is still beating, beating darling. I believe that you fell so you can land next to me. ‘Cause I have been where you are before. And I have felt the pain of losing who you are. And I have died so many times, but I am still alive

Joanne crut voir un regard de sa part qu'elle connaissait bien. Des fois où il disait combien il la trouvait belle. Mais ce n'était pas cohérent avec le reste. Alors elle disait que c'était à cause de la drogue, qui rendait tout illusoire et qui faisait remonter de vieux souvenirs, rien de plus. Joanne ne voulait pas envoyer de plans sur la comète. Lui qui avançait sans cesse combien ils ne se connaissaient, la jeune femme avait parfaitement su anticiper ce qu'il aurait pu faire si elle l'avait laissé en plan dans la douche, dans un tel état. Le bel homme reconnut qu'elle avait juste, pour le peu de bon sens qui lui restait pour la soirée. La drogue le rendait un peu trop jeune dans sa tête, Joanne trouvait qu'elle avait affaire avec un gosse de huit ans parfois, c'en était déroutant. Ce n'était pas pour autant qu'elle perde son sang-froid. Une fois dans la chambre, elle lui demandait, mine de rien, s'il serait retenté de retourner à ce genre de soirées un jour. Il n'était pas contre, tout semblait lui avoir plu là-bas. Et il parlait d'enterrement de vie de garçons après. "Tu n'en as pas faite pour ton premier mariage ?" demanda-t-elle en arquant un sourcil. Ca serait curieux. Elle le voyait bien se vider la tête avant un mariage qu'il ne voulait pas forcément. Il était vrai que Jamie n'avait jamais eu droit de la part de Joanne à une quelconque danse sexy, encore moins dans les mêmes tenues de ces demoiselles très mignonnes et pas du tout vulgaires. Le temps qu'elle aille chercher un verre d'eau, Jamie s'était déjà assis sur le lit, faisant son gamin de six ans. Mais elle le connaissait, et s'il n'avait pas sommeil, c'est qu'il n'était pas prêt à fermer l'oeil avant un bon moment. Jamie avait des moments d'absence, Joanne supposait qu'il repensait à cette femme qui se dandinait sensuellement devant lui, à l'embrasser et à le droguer par la même occasion. Il revint soudain à la réalité, déposant ses yeux verts sur Joanne, le sourire aux lèvres. Oh oui, il avait une idée derrière la tête et n'hésitait pas à la partager. Joanne devait reconnaître que c'était assez tentant, mais elle restait longuement impassible avant de répondre quoi que ce soit. "Alors faisons durer la soirée." lui répondit-elle. Elle ne voulait pas rater cette occasion, même si Jamie avait des chances qu'il ne se souvienne de rien. Et boire un peu ne lui ferait pas de mal."Mais dans le jardin. Hors de question d'enfumer la chambre et encore moins l'étage." Elle ne voulait surtout pas que Daniel enfume déjà à son âge des restes de nicotine. Il fallait le laisser dormir tranquillement. Elle lui enfila juste son pantalon de pyjama, histoire de. "Et puis, l'air frais te fera le plus grand bien." Elle se releva, et ce fut le même parcours du combattant que de le conduire en bas, tout en récupérant les fameuses cigarettes. En passant par le bar, elle prit la première bouteille d'alcool fort qu'elle avait sous la main et ils s'installèrent dos appuyé contre la baie vitrée du poolhouse. Joanne chercha deux verres, bien qu'elle se doutait que Jamie n'allait pas se gêner pour boire directement à la bouteille. Il lui tendit une cigarette, que Joanne porta à sa bouche. Sa main ne tremblait même pas lorsqu'il approcha la flamme de son briquet près du bâtonnet de nicotine, après qu'il ait allumé sa propre cigarette. Il y avait ce je ne sais quoi, à ce moment là. Sans que ça ne le soit, c'était un moment qui n'était pas romantique, mais plutôt sensuel. Il y avait eu cet échange de regard singulier le temps que la cigarette soit correctement allumée. Elle ne savait s'il s'agissait de la satisfaction de Jamie à pousser sa belle un peu au vice, ou si c'était l'alcool et la drogue qui s'exprimaient pour lui, ou s'il y avait encore une pointe d'envie. Joanne ne parvenait pas à le définir, mais c'était un sentiment assez plaisant qui la parcourait. Etrange, pour quelqu'un qui damnait le tabac. Oh, elle avait déjà fumé quelques rares cigarettes à l'université, mais ça n'allait pas plus loin. Elle toussota juste un petit peu au début, mais ça allait par la suite. La lune n'était pas pleine, mais c'était amplement suffisant pour qu'ils puissent se voir. Bien qu'elle n'avait pas l'habitude du geste, Joanne avait une certaine grâce, voire sensualité, lorsqu'elle portait la cigarette à sa bouche, et qu'elle laissait délicatement échapper un nuage de fumée entre ses lèvres à peine ouvertes. Joanne se servit un verre, et regardait vite fait la bouteille qu'elle avait pris. Du rhum, ça allait faire l'affaire. Elle en but une fine gorgée, puis regardait Jamie fumer, à son aise. "Et sa danse privée, c'est allé jusqu'où ?" demanda-t-elle alors, curieuse. "Est-ce le genre à aller plus loin où à se limiter à son travail ? Je suis assez certaine que dans tous les cas, si ça n'a pas été fait, elle aurait adoré aller jusqu'au bout avec toi. Tu aurais pu me dire si la drogue décuple réellement les sensations." Joanne regardait ailleurs, et continuer de faire consumer sa cigarette avec lenteur. "A moins que tu ne puisses déjà me le confirmer." Non pas qu'elle voulait essayer, c'était juste qu'elle était curieuse des effets que cela pouvait avoir sur le corps humain.

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Message(#)joamie + sharing secrets with another world EmptyVen 16 Sep 2016 - 1:29


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Sur le moment, je prends presque un air de défi. La blondinette ne sera jamais cap de continuer la fête avec moi, cloper et boire en ma compagnie. Je me demande qu'elle partie de l'idée peut lui déplaire le plus : la cigarette, l'alcool, ou d'être avec moi. Joanne n'est pas fêtarde. Elle n'aime pas l'excès, et tout ce qui est mauvais pour son petit corps fragile de sainte. Je ne l'ai jamais vue vraiment se lâcher. Il faut dire aussi que ce n'est pas dans les soirées guindées peuplées de pingouins que l'ont peut faire monter la fièvre du samedi soir. Ca ne fait pas très adulte responsable, pire, parent responsable, d'être bourré et drogué alors qu'il y a un bébé à côté. Allez, dis non, que je puisse me moquer. A la surprise générale de moi-même, elle accepte. « Yes ! » je m'exclame -pas trop haut, Daniel dort- les bras en l'air. Je n'aurais pas fait le malin longtemps si j'avais dû continuer la soirée tout seul. Ca sera drôle. Quoi que, rabat-joie à souhait, Joanne ordonne que nous fassions cela dans le jardin. Je baisse les bras, une moue dépitée sur le visage, et me laisse tomber en arrière sur le matelas. « Oh non... » Qu'importe, je suis dans la position idéale pour que la jeune femme m'habille. Puis elle me tire, me remet sur mes jambes, et tant bien que mal nous arrivons à trouver mes cigarettes, une bouteille, et nous asseoir dans l'herbe à côté de la piscine couverte. A la belle étoile. J'allume volontiers la cigarette de Joanne. C'est étrange, c'est le genre de courts moments de complicité que je ne m'attendais pas à avoir un jour avec elle. Et ça ne lui va pas mal, la cigarette au bord des lèvres. Elle a une drôle d'allure, avec ses vêtements encore mouillés sur elle qui lui collent à la peau, mais j'aime bien. Je tire longuement sur ma barrette de tabac et laisse échapper une grande volute de fumée. L'air frais fait du bien, c'est vrai. « Il fallait payer bien plus cher pour avoir droit à ce genre de faveurs. » je réponds à Joanne en me servant un verre de rhum, histoire d'avoir l'air civilisé. Mais ça n'est pas vraiment un problème, l'argent. Ce n'est pas ça qui m'a décidé, ou l'éventuelle envie de la jeune femme d'aller plus loin. « Et elle avait beau être très désirable et très belle, je veux dire que même toi tu trouverais objectivement qu'elle était belle, très agréable à regarder, avec elle j'avais pas envie de ça. » Pourtant on aurait juré que tout mon corps disait l'inverse, mais parfois le corps d'un homme est encore plus primitif que son cerveau -aussi peu utile soit-il dans des moments pareils. « Je voulais juste… observer, et laisser faire. » Comme on admire un spectacle. Un spectacle très interactif. Ca fait peut-être de moi quelqu'un de bizarre. Est-ce qu'il y a d'autres types qui refusent de coucher avec les filles et ne veulent qu'un show ? Ou est-ce que ça me range dans une étrange catégorie de pervers ? « Elle dansait vraiment bien. Elle a juste fait tomber le haut, et le mien. Elle m'embrassait, elle me touchait, mais je ne touchais pas. » Je n'en avais pas l'autorisation, vu que je n'avais pas payé assez. Mais cela m'allait très bien. D'une certaine manière, je me suis laissé choyé, et cela me convenait parfaitement. Je crois que c'est ce dont j'ai besoin, comme un gros bébé ; qu'on prenne soin de moi, à mon tour. « C'était très sensuel, et très agréable. » je murmure, pensif. Dans le fond, les souvenirs se sont déjà pas mal estompés. Il reste surtout les sensations, encore vives sur ma peau et mes lèvres, et cette phrase qui résume le tout. « Et la drogue décuple vraiment tout. Tout devient plus stimulant. Tout est complètement embrouillé mais limpide à la fois. Tu ne te poses pas de questions, tu ne penses à rien, tu es purement dans l'instant présent, et… Tu te laisses aller. Tu t'évades. » Je ne comprends que trop bien pourquoi Oliver en abusait. On ne fait pas meilleure échappatoire. Sauf la mort, bien sûr. « Elle se faisait appeler Poppy. Je crois que c'est la seule femme que j'ai vu en dehors de Madison qui soit plus petite que toi. » je reprends après une bouffée de tabac et une gorgée de rhum. Le tout attaque particulièrement la gorge, mais disons que c'est vivifiant. « Je crois qu'elle m'a vendu un ou deux autres bonbons, si jamais, mais je ne me souviens plus très bien. » Je crois me revoir les glisser dans l'étui à cigarettes ; je l'attrape et l'ouvre pour vérifier. « Ah oui ! » Par contre, pas moyen de savoir pourquoi ni combien j'ai payé ces machins. Je suppose qu'il en fallait vraiment peu pour me convaincre à ce moment là. « Tu pourras en avoir si t'es sage. » dis-je avec un sourire de garnement. Même si le cocktail clope, alcool et dope n'est peut-être pas la meilleure idée que j'aie jamais eu pour Joanne.
 
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Message(#)joamie + sharing secrets with another world EmptyVen 16 Sep 2016 - 2:12

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I believe in the lost possibilities you can see. And I believe that the darkness reminds us where light can be. I know that your heart is still beating, beating darling. I believe that you fell so you can land next to me. ‘Cause I have been where you are before. And I have felt the pain of losing who you are. And I have died so many times, but I am still alive

Pendant que Joanne sirotait tranquillement son verre de rhum, Jamie ne lésinait pas sur les détails, insistant bien sur la beauté de la danseuse. Mais il précisa que ce n'était pas pour autant qu'il avait envie d'aller plus loin avec elle. Comme quoi la beauté ne faisait pas tout. Mais elle réalisait que pour le coup, c'était assez avantageux que Jamie ne soit pas tout à fait soi-même, parce qu'elle avait l'impression qu'elle pouvait lui demander beaucoup de choses pour qu'il se lance dans de longues tirades alors qu'elle n'en avait jamais demandé tant. Dans le fond, c'était assez amusant. A moins que ce ne soit à cause du rhum qu'elle buvait régulièrement. Il enchaînait avec l'effet supplémentaire que prodiguait la drogue. A l'entendre, ce n'était qu'un petit stimulant, et rien de plus. Effectivement, il planait. Si un Jamie non alcoolisé et non drogué le voyait, il serait certainement révulsé. Il verrait les débuts d'Oliver. Joanne fit les yeux ronds lorsqu'il lui montra les deux cachets qu'il avait acheté. Elle était avantagée car la vitesse d'exécution de Jamie avait bien ralenti, et elle n'eut aucun mal à lui arracher des doigts les deux comprimés contenus dans un petit sachet. "Tu peux faire autant la moue que tu veux. Déjà un cachet te met dans un état pas possible, alors deux..." Mais lui semblait particulièrement joueur, et l'alcool fort commençait lentement à monter à la tête de Joanne. Alors, sans trop se gêner, elle plaça le petit sachet dans l'un des bonnets de son soutien-gorge. "Tu ne te lanceras certainement pas dans ce genre de commerce, Jamie Keynes." Elle se mit à genoux à côté de lui, et tira longuement sur sa cigarette avant de souffle délicatement la fumée en sa direction. "Je veux bien accepter une soirée avec alcool et cigarette, mais je ne te laisserai certainement te laisser entraîner dans un univers pareil." C'était une route on ne peut plus glissante, et Joanne était encore assez raisonnée pour le moment pour pouvoir le stopper dans sa bêtise. "Et comme je doute que tu aies la moindre envie de me toucher, même si c'est pour récupérer deux cachets qui coûtent très chers, je pense que t'arriveras à te contenter de celui que Poppy t'a gentiment fait avaler." Elle approcha son visage du sien, sans réelle intention de l'embrasser. Mais le rhum la rendait particulièrement joueuse. "Même la décadence a ses propres limites." Joanne termina sa première cigarette, et ne se gêna pas pour servir une deuxième, défiant presque Jamie de la lui allumer, après quelques secondes de réflexion. "Et si je danse et si je me déshabille devant toi, je suppose que tu ne ferais qu'observer aussi, pas vrai ? Même pas ?" Joanne estimait qu'il n'avait plus envie d'elle, de quelconque façon. L'alcool commençait à parler pour elle, il n'empêche que c'était des choses qu'elle aimerait tout de même savoir, dans le fond. "Tu n'aurais pas envie de ça." La réponse était déjà toute faite. "Après, il est clair que je ne suis pas aussi bonne danseuse que Poppy." Joanne haussait les épaules. Elle aperçut son collier sur son torse nu. Joanne n'avait pas quitté bague à elle, elle restait même bien en place. Elle se servit encore un verre, se promettant intérieurement que ce serait le dernier, parce qu'elle avait toujours une pensée pour Daniel, et qu'il ne devait pas subir les lendemains de soirée trop alcoolisés de sa mère. Néanmoins, ces quelques verres ne l'empêchaient pas de demander des choses qu'elle n'aurait jamais osé demander, discuter avec aise avec des sujets qui auraient pu la rendre folle en temps normal - quoi que ce comportement avait bien évolué depuis qu'aucun des deux ne savait réellement où il en était. La fin de la deuxième cigarette fut un peu plus laborieuse pour la jeune femme, ses poumons commençaient à bien pâtir, la faisant tousser, voir même suffoquer à plusieurs reprises. Elle s'adossa à nouveau contre la vitre, un peu lessivée par cette forte quinte de toux. Il fallut quelques minutes à son corps pour comprendre qu'elle ne comptait pas prolonger l'expérience et qu'il pouvait se calmer de ce côté-là. L'alcool était une substance qui lui était déjà bien plus familière. Le quartier était on ne peut plus calme à cette heure avancée de la nuit, c'était apaisant. Ses palpitations cardiaques, par contre, n'étaient pas très agréables. Elle gardait ses yeux clos, dans l'espoir que son coeur se détende un peu. "Je pense que je ne vais pas tarder à y aller, je ne me sens pas très bien. Et tu devrais aussi bientôt aller te coucher." finit-elle par dire, attendant une remarque quelconque et particulièrement gamine de la part de Jamie, étant encore bien loin de la réalité.

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Message(#)joamie + sharing secrets with another world EmptyDim 18 Sep 2016 - 15:09


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C'est effrayant, je suis content de trouver ces deux comprimés dans mon étui à cigarettes. Ce n'est pas que l'euphorie due à celui que j'ai avalé quelques heures plus tôt. Sur le moment, je suis vraiment satisfait de pouvoir me dire que si je veux conserver cet état encore longtemps, je le peux. Si je veux recommencer à planer plus tard, un autre jour, j'aurai une échappatoire à portée de mains. Et dire que j'avais assuré à Joanne que même si la célébrité rend toutes les substances particulièrement faciles d'accès, je n'y toucherai jamais. Il semblerait que c'est une période de ma vie où ma parole ne vaut rien. Où je ne vaux rien. Avant que je puisse refermer la petit boîte en métal ciselé, la jeune femme attrape le sachet avec les deux cachets. Lent comme un paresseux, je ne veux rien faire à part l'observer mettre la drogue hors de ma portée et lâcher un « Mais ! » Je louche furtivement sur son décolleté lorsqu'elle glisse le sachet dans son soutien-gorge, puis elle me nargue en soufflant sa fumée en ma direction. « C'est à moi, rends-les moi. » dis-je avec une moue boudeuse dont elle se fiche bien. « Ca n'est qu'une fois. Je ne suis pas Oliver, si c'est ça qui t'inquiètes. » Pourtant je devrais m'en inquiéter aussi. Je suis certain de pouvoir gérer. Ce n'est que ce soir, peut-être encore une fois ou deux pour écouler le stock, il ne faudrait pas gâcher, et après, terminé. Je couperai court et je me frapperai la tête sur les murs dans quelques années pour avoir été aussi idiot -mais au moins, je pourrai dire à Daniel de ne pas toucher à ces choses avec un « je sais de quoi je parle » qui me fera peut-être passer pour un papa cool et badass. Joanne est persuadée que la planque des cachetons suffira à m'y faire renoncer. « Oh, crois-tu. » dis-je en arquant un sourcil. Dans mon état, je grimperai au sommet d'un palmier au bord d'une falaise pour les récupérer s'il le fallait. La belle blonde approche son visage du mien, et quand mon regard tombe dans le sien, j'ai ce petit coup au coeur qui me rappelle que je suis foutu ; à chaque fois qu'il a cette proximité, que je croise ses yeux bleus, il y a ce papillonnement dans mon ventre qui m'empêche de nier que je l'aime. Même si je ne veux plus de ces sentiments, je peux essayer de les jeter au diable de toutes mes forces, quand son souffle chaud frôle ma joue, c'est terminé, je suis envoûté. Il faudrait la fuir à la fuir à l'autre bout du globe pour y échapper. « Non, elle n'en a pas. » je murmure. La décadence n'a aucune limite et c'est pour cette raison qu'elle porte si bien son nom. Et moi, je peux encore creuser, j'ai de la marge. A la fin de sa cigarette, Joanne en porte une seconde à ses lèvres. Je l'allume sans ciller et m'en grille une nouvelle également pendant que la jeune femme me demande ce que je ferai si elle dansait pour moi -ce qui est une optique loin de me déplaire, qu'importe à quel point j'essaye de me persuader que je n'en veux pas. « Tu sais que j'aime observer. » je répond en haussant les épaules. « Et que c'est toi qui ne me laisserait pas toucher. » Parce qu'elle aurait bien trop peur que je lui fasse du mal. Que j'estampille des bleus un peu partout sur sa peau pâle pour assortir son visage, ses côtes et ses jambes à ses poignets violacés. Après tout, si je suis capable de la frapper volontairement, je suis capable de tout, non ? Je gobe un verre de rhum cul sec à cette idée, me trouvant répugnant sur le moment. Le mec qui violente sa fiancée parce qu'elle refuse de lui faire confiance et qui croit que ça peut changer la situation en bien ? Bah bravo, c'est brillant. Ce que je crois, c'est que c'était logé en moi, et que cette gifle concentrait en une toutes les baffes qui s'étaient perdues à plusieurs reprises. D'où sa violence. Il y avait toute ma frustration et ma colère dans ce geste. Je ne dois pas y penser, surtout pas. Je sais à quoi ressemble la déprime sous l'influence de la drogue, et c'est moche à voir. Je suis sorti de mes pensées par Joanne qui tousse et crache ses poumons à la fin de sa cigarette. Voilà que la crevette a trouvé ses limites. Je la regarde reprendre son souffle, trop à côté de la plaque pour vraiment m'en soucier. De toute manière, elle a l'air de très bien s'en sortir. Finalement, elle déclare qu'il est l'heure d'aller se coucher. « C'que t'es rabat-joie, c'est pas croyable. Attends un peu et ça passera ! » Son coeur se calmera, ses poumons reprendront du poil de la bête, ce n'est qu'une question de minutes, puis nous pourrons reprendre ! Continuer de boire, de papoter, de regarder les étoiles. « Tu en a combien de fois par jour, des occasions de te lâcher un peu ? De vraiment n'en avoir rien à foutre ? » Combien de fois se l'est-elle permis dans sa vie, d'ailleurs ? Sûrement aussi peu souvent que moi, alors à mes yeux, cette nuit est précieuse. Quand ce n'était pas mes parents ou l'étiquette qui m'en empêchaient, c'était moi qui ne m'autorisait à être un jeune normal. J'ai manqué tellement de choses et je ne m'en rends compte que maintenant. Je me suis empêché de vivre et à la place je n'ai fait qu'accumuler les responsabilités sur mes épaules. Je n'avais jamais pris de cuite, ni de drogue, ni mis les pieds dans un club de strip-tease. Je n'ai jamais eu le droit de faire des immenses bêtises et profiter d'un âge pendant lequel tu sais que tu as largement assez d'années devant toi pour n'en avoir rien à faire et tout réparer plus tard. Je suis passé à côté de tellement de choses, je ne veux pas passer à côté de cette nuit là. « Va te coucher si tu veux, moi j'irai pas. Je n'ai pas sommeil. » Je risque même de resortir, voir ce qu'il se passe à la plage, s'il y a un bar encore ouvert, un endroit où aller danser, n'importe quoi pour me tenir aussi loin possible de mon lit et du lendemain, qu'importe l'état dans lequel je finirai. « Je continuerai de faire sa fête à cette bouteille de rhum seul, et tu me rendras mes cachets je te prie, sauf si tu tiens vraiment à ce que j'aille les chercher moi-même. » Ce qui ne me pose strictement aucun problème. Je soupire et pose ma tête sur la façade en verre derrière nous. Elle roule sur le côté jusqu'à mon épaule, et j'adresse un regard de chien battu à Joanne. « Allez, me laisse pas tout seul. »

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Message(#)joamie + sharing secrets with another world EmptyDim 18 Sep 2016 - 15:49

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Bien sûr que oui, elle pensait à Oliver lorsqu'elle avait récupéré les cachets en question. Il n'était pas lui, mais il restait son frère. Il verra qu'au bout d'un moment, il ne planera plus avec qu'un seul comprimé, et qu'il faudra une ribambelle pour atteindre cette phase d'insouciance et d'extase. Alors, presque sûre qu'il n'irait pas les chercher là, Joanne planqua les deux comprimés dans son soutien-gorge, lançant un regard de défi à Jamie. Au fond d'elle, elle avait envie qu'il vienne les chercher, qu'il effleure ne serait-ce qu'une partie de sa poitrine. L'alcool commençait à lui monter à la tête et elle se désinhibait peu à peu. Il arqua un sourcil, se sentant tout à fait capable de récupérer ce qui était à lui. A croire qu'il s'agissait là d'un jeu. Son visage proche du sien, le bel homme fut incapable de se détacher de son regard. Et elle non plus d'ailleurs. Joanne avait conscience qu'elle était encore totalement folle de lui, qu'importe la gifle ou les bleus sur ses poignets. Elle lui proposa ensuite de danser pour lui, plus ou moins directement. "Tu aimes observer avec tes doigts, aussi." lui rétorqua-t-elle avant de poter la cigarette à sa bouche. Mais oui, sans alcool ni cigarette, elle ne le laissera même pas effleurer sa peau. Joanne prit un certain temps à récupérer une respiration décente après sa deuxième cigarette. Ces trucs-là, ce n'était pas vraiment fait pour elle. Jamie venait lui reprochait de déjà vouloir se coucher. Mais il gagnait un point. Les fois où Joanne pouvaient véritablement se lâcher, et où elle se le permettait, se comptaient sur les doigts d'une main. Lui comptait bien rester et profiter au maximum de cette soirée décadente, avec ou sans elle. Quoi qu'au bout d'un moment. Elle soupira. "Très bien, je reste." dit-elle au bout d'un moment. Le côté prude de Joanne disait que ce n'était vraiment pas correct. Tout le reste appréciait cette soirée, elle n'en avait jamais eu, de comme ça. Elle tendit le bras de l'autre côté de Jamie pour récupérer la bouteille et se servir un verre. D'ailleurs, sans la moindre gêne, elle se prit une autre cigarette qu'elle alluma elle-même, avant de se lever. "Tu disais que tu voulais observer." dit-elle en se levant, après avoir bu une bonne gorgée de rhum. "Alors regarde." La jeune femme fit une démarche on ne peut plus sensuelle pour s'éloigner un peu de lui. Et en restant dos à lui, elle fit glisser la fermeture éclaire de sa jupe, et la fit glisser le long de ses jambes tout en se déhanchant. On devinait les brides de souplesse et de grâce qu'elle avait appris en danse dans chacun de ses mouvements. L'alcool lui permettait de bien s'en rappeler. Son gilet et son chemisier recouvrait à peine son postérieur. Son coeur battait la chamade, elle ne savait pas trop pourquoi. Elle se disait que c'était parce qu'elle adorait tout mettre en oeuvre pour lui plaire, l'envoûter. Lui aussi, aimait ce jeu-là. Il fonctionnait très bien dans les deux sens. Il aurait certainement adoré qu'elle enlève quelques couches supplémentaires, mais elle prit un malin plaisir à le faire attendre encore un peu. Au bout de quelques secondes, elle se retourna et s'installa par terre, là où elle était. Elle ne le quittait pas du regard. Devant ses yeux, elle termina sa cigarette tout en lenteur. "Tu veux vraiment ces cachets, pas vrai ?" finit-elle par lui demander, avec un sourire on ne peut plus discret. "Il y en a un qui n'a pas quitté sa place d'origine, mais l'autre... Il est juste là." dit-elle en ouvrant ensuite la bouche pour qu'il puisse voir le comprimé blanc sur le bout de sa langue. "Tu veux prendre lequel ?" demanda-t-elle avec un ton suave. A ce moment précis, elle avait envie de sentir ses mains sur lui, sa bouche contre la sienne, elle était totalement dingue de lui. L'espace d'un instant, elle oubliait les bleus, sa gifle, et elle voulait qu'il y ait ce rapprochement. Malgré toute leur volonté, le magnétisme opérait toujours, ils n'y pouvaient rien. Et bon nombre de barrières s'était effondré avec tous les produits consommés lors de cette soirée.

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Message(#)joamie + sharing secrets with another world EmptyDim 18 Sep 2016 - 16:46


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Encore une fois, contre toute attente, Joanne accepte de rester. Plus que jamais nous suivons ce credo qui semblait commencer à s'éteindre : ne pas s'arrêter à ce qui est raisonnable. On s'en fout du raisonnable. Et même dans la décadence, si nous sommes ensemble, je sais que nous veillerons l'un sur l'autre et que tout ira bien. Elle ne risque rien. Déterminée à continuer à profiter de la nuit donc, la jeune femme s'allume une nouvelle cigarette et se lève pour me faire une danse. J'observe, un sourcil arqué, me demandant ce qu'elle compte faire dans un premier temps. Puis je passe à la surprise, et enfin, à l'intérêt. Oui, un très vif intérêt lorsque sa jupe tombe par terre et qu'elle m'offre cette vue imprenable sur son fessier. Elle le sait parfaitement que je suis dingue de cette partie de son corps. Elle doit se délecter de me savoir en train d'imploser, complètement abruti par cette vision, la dévorant du regard. Elle disait des bêtises, elle danse parfaitement bien. Je meurs de chaud. Et dire que je n'ai rien sur le dos à enlever alors que j'ai l'impression de griller. Joanne s'arrête en bien trop bon chemin et s'assoit. J'en ai complètement oublié ma cigarette qui, consumée, me tire de mon état léthargique en me brûlant légèrement les doigts. Je l'écrase par terre sans quitter la jeune femme des yeux. Une bouffée de chaleur m'envahit, elle me prend au dépourvu. Bon Dieu ce qu'elle est diablement sexy lorsqu'elle joue ainsi avec moi. Et elle joue très bien. Je me mords les lèvres, sachant parfaitement que je suis complètement incapable de résister. Je ne suis pas en état d'avoir la volonté de quoi que ce soit, et sûrement pas de la rejeter. Pas dans cette tenue, pas quand elle me regarde ainsi, dans cette ambiance à l'électrique qui n'attend qu'une étincelle pour exploser. Sans réfléchir une seule seconde, je me penche vers elle ; ma main attrape la tête de Joanne pour approcher son visage du mien et capturer avidement ses lèvres. Dans une caresse habile, ma langue récupère le cachet dans sa bouche. Je lui adresse un regard, mélange de complicité et de provocation, pendant que je l'avale en me fichant complètement d'être une copie de mon frère à cet instant. Cela fait, je me jette de nouveau sur elle pour la dévorer. Les mains fermes, je la saisis et la fait monter à la califourchon sur moi. Titillé depuis des heures et des heures, mon envie est telle que la jeune femme peut aisément deviner ma virilité à travers mon pantalon une fois assise dessus. Et rien que de la savoir de l'autre côté du tissu me fait perdre la tête. Je m'arrache à ses lèvres, la respiration haletante, le regard on ne peut plus vitreux, juste pour plus de frustration pendant que je déboutonne le haut de son chemisier. Puis je glisse une main à l'intérieur, sous son soutien-gorge, pour attraper le sachet contenant le dernier cachet et l'extirper de là. En appuyant sur le menton de Joanne, je lui fais ouvrir la bouche. Je dépose le comprimé sur sa langue, comme l'avait fait Poppy avec moi, puis lui tend son verre de rhum pour le plaisir d'ajouter du vice au vice. Je prends moi-même une grande gorgée, l'intérieur de mon corps est tellement brûlé et anesthésié que je ne grimace même plus en avalant l'alcool pur de cette manière. Ce n'est plus le goût qui importe, c'est l'ivresse. Et j'ai hâte de voir les effets de la drogue monter dans l'organisme de Joanne dans quelques minutes afin d'observer ce que cela lui fera. Mes yeux brillent d'impatience, et d'une certaine fierté malsaine à l'idée de l'avoir traînée avec moi sur cette pente savonneuse. J'approche lentement mon visage du sien, juste pour voir si je décèle chez elle l'envie de se jeter sur moi. Et au bord de ses lèvres, avec un rictus malicieux, je lui murmure ; « Continue de danser pour moi. »

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Message(#)joamie + sharing secrets with another world EmptyDim 18 Sep 2016 - 17:36

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Cette soirée là était une parenthèse, ils étaient assez doués pour les deux de tout mettre en suspend pour une nuit et faire en sorte que cette dernière relève du rêve. L'alcool ayant bien désinhibé la jeune femme, celle-ci se plut à commencer à se dévêtir au clair de lune, sous le regard charmé du bel homme. Elle avait une terrible envie de le séduire, de jouer avec lui aussi longtemps que possible. Ses déhanchements sensuels avaient provoqué en lui de vives bouffées de chaleur. Mais ce n'était qu'un prélude, un avant-goût, une mise en bouche. Assise en face de lui, elle lui présenta un des comprimés sur le bout de sa langue, le regard espiègle et joueur. Elle savait exactement ce qu'elle faisait et admettait que c'était particulièrement tentant de jouer ainsi avec les interdits. Elle ne l'avait jamais fait. Lui se mordillait les lèvres, inapte à lui résister. Jamie se pencha alors sur elle pour l'embrasser fougueusement, n'hésitant pas à introduire sa langue et récupérer ce qui lui était du. Ce simple baiser fit monter en flèches le désir de Joanne, appréciant retrouver ces lèvres qu'elle aimait tant goûter. Il ne semblait pas trop contre non plus, vu la manière dont il s'était jeté sur elle. Il fit cesser leur baiser, le temps de la regarder alors qu'il avalait le comprimé. Ce regard-là émoustilla la jeune femme, tout en sachant ce qu'il venait d'avaler. Tout en lui devenait séducteur, sensuel, irrémédiablement attrayant. Ce fut elle qui se mordit la lèvre inférieure sur le moment. Même s'il n'y avait plus de cachet à récupérer sur sa langue, Jamie reprit d'assaut ses lèvres en toute avidité, en toute démesure. Sans grand mal, il la porta légèrement pour qu'elle soit à califourchon sur lui. Elle sentit sa virilité contre son entre-jambe et en soupira de plaisir. Il interrompit le baiser ou ouvrit les premiers boutons du chemisier de Joanne afin de pouvoir glisser sa main dans l'un de ses bonnets afin de récupérer le cachet. Ce petit contact excita davantage la jeune femme. La dernière fois qu'ils avaient pu avoir autant de complicité était certainement la fois où Joanne lui avait laissé le choix entre coucher avec elle ou aller démembrer quelqu'un qui avait grandement lésé leur couple. Que dans le vice, même si cela restait très exceptionnel. Il lui ouvrit la bouche afin d'y introduire le comprimé en le posant sur sa langue. Il lui tendit un verre, et après avoir bu une gorgée dans le sien, il regarda avec délice et une certain satisfaction sa belle avaler à son tour le produit illicite. Au bord de ses lèvres, Jamie attendait avec impatience sa belle, qui allait finir dans le même univers qu'elle. Il voulait certainement voir si cela allait également décupler chez elle ce désir ardent. Peut-être qu'il avait des attentes, des envies particulières. Mais il pouvait aisément jauger à quel point elle avait déjà envie de lui en sentant sur son visage son souffle haletant, et voir son regard envieux. Tout aussi malicieux et joueur qu'elle, il lui donna quasiment un ordre. Tout en gardant son visage proche du sien, elle commençait à se déhancher sur lui, créant ainsi des caresses sur sa virilité. "Peut-être pas une danse de proximité." finit-elle par lui susurrer à l'oreille. "Vos désirs sont des ordres, my Lord." ajouta-t-elle avant de se lever et de s'éloigner un peu de lui. Dos à Jamie, elle reprenait là où elle s'était arrêtée. Elle levait parfois ses bras, les laissant au-dessus de sa tête. Au bout de quelques minutes, elle se retourna. Elle commençait à être ailleurs, avec cette euphorie inexplicable et tous ses sens qui étaient décuplés. Jamie était d'autant plus sublimé et tout le reste qui les entourait était flouté. Ses cheveux étaient légèrement décoiffés, elle avait toujours ce petit air ingénu. Elle déboutonna avec lenteur le reste de sa chemise, mais la garda sur les épaules pour les moments. En se mordant la lèvre inférieure, elle glissa délicatement une main le long de son ventre pour finalement arriver par-dessus son sous-vêtement, y faisant de très légères caresses. Elle savait qu'il rêverait de placer sa main là, lui aussi. Elle continuait à se déhancher, à lui lancer des regards envieux et joueurs, avant de se décider à se retourne à nouveau et faire glisser avec lenteur la chemise le long de ses épaules, puis de ses bras. Le tissu révélait ainsi son échine et tout son fessier, pour le plus grand bonheur du beau brun. Elle se penchait en avant ou jouer avec ses cheveux. Quand elle était de profil par rapport à lui, elle effleurait sa poitrine par-dessus son soutien-gorge. Elle le vit allumer une cigarette pour en tirer une. Après quelques secondes, elle se pencha sur lui pour la lui prendre et fumer également avant de la remettre à sa place initiale. Ses lèvres s'étaient posées là où les siennes étaient, c'était un peu comme un baiser échangé. "J'aurai des sous-vêtements plus adéquats, la prochaine fois." dit-elle tout bas en profitant de l'occasion, l'air rieur. "Peut-être qu'à ce moment là, je serai à la hauteur de Poppy. Et si c'est le cadre qui te manque je te ferai une danse privée là-bas, sur place. Et ce sera gratuit." dit-elle en se redressant et en reprenant des déhanchés de plus en plus sensuels. Elle but une gorgée de rhum du verre qu'elle tenait en main.

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Message(#)joamie + sharing secrets with another world EmptyDim 18 Sep 2016 - 19:01


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Selon mon désir, Joanne se lève pour se remettre à danser devant moi. Ce n'est pas grave s'il n'y a pas de musique ou de cadre, c'est le spectacle pour les yeux qui importe, et celui-ci est un régal. Plus je l'admire se déhancher, se toucher, plus je l'envie, plus je la désire et halète à la seule idée pour pouvoir l'avoir pour moi cette nuit. Fébrile, je dévore ses mains qui s'égarent sur ses dessous, ses mèches blondes qui barrent son visage, plus donnant un air plus désinvolte. Cela ne me donnera pas plus d'air, mais j'allume assez nerveusement une cigarette. L'envie devient insupportable. Elle m'achève lorsqu'elle me vole la barrette de tabac pour tirer dessus et me la rendre avec l'empreinte invisible de ses lèvres sur le filtre. Je termine mon verre de rhum et écrase la cigarette à peine allumée. Et je me redresse pour me mettre à genoux devant Joanne. Les mains sur ses fesses, j'embrasse son ventre, passe mes dents sur l'élastique de son dessous, puis pose mes lèvres sur le tissu plus bas, et un peu plus bas, jusqu'à ce que ce subtil contact chaud le traverse au niveau de son intimité. Furtivement, un très court instant -trop court pensera-t-elle- je décale la pièce de lingerie sur le côté pour pouvoir atteindre sa peau du bout des lèvres et de la langue. Juste pour lui donner un avant-goût. En me relevant, je soulève ce petit corps dans mes bras et la plaque sur la façade vitrée. Ses jambes autour de ma taille me serrent tout contre elle. L'envie procure bien assez d'adrénaline pour tenir debout. Je lance un assaut de baisers sur son cou, ses épaules, sa poitrine, soupirant sous la pression d'une envie de plus en plus intense. Mes doigts frôlent l'intimité de Joanne, et à sa manière de se tortiller, je ne doute pas que le produit commence à faire tout son effet sur elle. Je lutte contre l'envie de passer à l'étape supérieure ici et maintenant, parce que cela serait bien trop court, bien trop bâclé. Pour la frustrer, je garder toujours ma bouche hors de sa portée. Je goûte sa peau, mais n'embrasse jamais ses lèvres et ne la laisse pas les atteindre. J'espère juste que cela finira par la rendre folle, de rage ou d'envie, qu'importe tant qu'elle me saute au cou. Après plusieurs minutes à la faire soupirer, je donne du répits à la jeune femme. Elle remet ses deux pieds par terre et se retrouve toute petite face à moi. Laissant tout en plan, je prend sa main et l'attire à l'intérieur, où nous serons bien mieux. Là je la dépose sur la table de la salle à manger, allongée. Je lui retire son soutien-gorge avec un peu de brusquerie, puis son dernier dessous afin de la mettre à nu. Penché sur elle, je reprends mes baisers sur tout son corps, qui se terminent par des caresses sensuelles sur son intimité. Sa peau semble encore plus douce, encore plus délicieuse que d'habitude. Je veux pouvoir la dévorer toute entière, lui faire perdre tous ses moyens, et qu'elle ressente toutes ces sensations qui la font frémir au centuple. Dans cet état, il est impossible de retenir quoi que ce soit, de penser, de réfléchir, de réprimer la moindre pulsion. Je suis curieux de savoir de quoi elle est faite lorsqu'elle perd le contrôle. Ecoutant ses gémissements, je m'arrête lorsque je sais que je pourrais la faire craquer. Alors, penché sur elle, au-dessus de la table, mon visage frôlant le sien, je baisse mon pantalon et dépose sur des mains de Joanne sur ma virilité. Elle peut nous laisser tous les deux morts de frustration, ou nous en libérer et vivre cette union là comme jamais. « Toi qui est si superstitieuse... » je souffle au bord de ses lèves, avec un petit sourire. « Si je te prends ce soir... » Ici ou ailleurs, qu'importe la manière, ce doit être dans cette nuit d'ivresse et de vice. « Et que tu tombes enceinte... » Est-ce que c'est toujours mon souhait, ou juste de la curiosité, je ne saurais pas le dire. Ce n'est peut-être qu'une étrange idée glauque qui me travers l'esprit à cet instant. « Qu'est-ce que ça voudra dire ? » Puisque rien n'arrive par hasard, puisque tout doit avoir un sens. Même une nuit pareille.

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Message(#)joamie + sharing secrets with another world EmptyDim 18 Sep 2016 - 20:09

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Alors que Joanne continuait à danser comme elle en avait envie, Jamie finit par se retrouver à genoux devant elle, n'en pouvant plus d'attendre. Ivre d'alcool mais aussi de passion, il se laissait totalement transporter par son odeur, avec l'aide bienvenue de la drogue, pour chérir la peau de son ventre et clamer sa soif d'amour en venant saisir avec ses dents sa lingerie. Ses mains profitaient des rondeurs de son fessier alors que ses lèvres s'apposaient sur son intimité, à travers le tissu. Joanne glissait ses doigts ses cheveux et reconnut qu'elle adorait qu'il se mette ainsi à genoux pour de telles caresses. Elle comprenait la satisfaction qu'il ressentait lorsque la position était inversée. Elle lâcha un gémissement lorsque sa langue entra en contact direct avec son intimité. Ce n'était qu'une fraction de secondes. La soirée était dédiée à la frustration et au désir, et Jamie comptait bien mettre en avant tout ceci. Jamie la souleva sans problème danss ses bras afin de la plaquer contre la vitre du poolhouse. Les jambes de la petite blonde encerclèrent sa taille. Il parsemait sa peau de baiser, là où il pouvait. Son cou, ses épaules, le haut de sa poitrine. Joanne soupirait à de multiples reprises sous ses baisers, et ne se gêna pas de gémir lorsqu'il mit à caresser son intimité avec ses doigts. Elle avait l'impression que tout était décuplé, sublimé. Ses pupilles étaient dilatées, et son bassin suivait avec envie et ardeur les moindre mouvements de sa main. Il faisait exprès de faire en sorte qu'elle n'atteigne jamais ses lèvres. C'était terriblement frustrant pour elle, et elle le défiait parfois même du regard, mais ça pimentait leurs ébats et rendait tout particulièrement excitant. Au bout d'un moment, il la laissait un peu souffler et lui permit de poser les pieds au sol. Sans trop attendre, il l'emmena avec lui à l'intérieur, la déposant sur la table de la salle à manger. Ses gestes étaient on ne peut plus impatients lorsqu'il retira tous ses vêtements, pour le plaisir de la revoir entièrement nue. Il goûtait avec délice sa peau, elle avait l'impression qu'il voulait y mordre tant il avait envie de la dévorer. Puis se bouche descendit le long de son ventre pour flatter de plus belle son intimité. Joanne ne put s'empêcher de se redresser pour le plaisir de le regarder faire. Elle gémissait, poussait parfois quelques cris, ne s'étant jamais connue si sensible. Tout était centuplé, peut-être même au delà de ça. Il créait en elle un brasier difficile à tarir. Son bassin avait même déjà quelques spasmes incontrôlables qui se multiplièrent considérablement lorsque Jamie titillait des zones qu'il connaissait bien pour être particulièrement érogènes. Alors qu'elle était à deux doigts d'avoir un orgasme, Jamie s'arrêta intentionnellement, dans le seul but de la frustrer davantage. Il se déshabilla complètement à son tour et laissait la jeune femme toucher sa virilité. Pendant qu'il parlait, elle la lui caressait. C'était leur deuxième parenthèse durant leur relation, et ils ne pouvaient s'empêcher d'évoquer leur descendance. Il avait caressé le ventre de Joanne pour avoir un contact avec son fils à Noël, et voilà qu'il supposait qu'elle tombe enceinte ce soir-là. Il voulait voir ce que Joanne croirait si ça se produisait. "Ca voudrait dire que tu seras le père de deux enfants. Les plus beaux qui soient." dit-elle en souriant au bord de ses lèvres. "Mais ce ne sera pas une coïncidence ou un simple hasard. Il n'y a pas de place pour ça dans notre... relation." Aussi particulière était-elle. "C'est curieux que tu penses à ça alors que nous passons notre soirée à boire, fumer, et consommer de la drogue." Joanne n'avait placé aucune espérance de conception durant cette soirée-là. Sa fausse-couche remontait certes à plusieurs semaines, mais elle sentait au fond d'elle-même que ce n'était pas le bon moment. Peut-être qu'il n'y en aurait plus jamais. "D'où te vient une telle pensée ?" finit-elle par lui demander. Joanne s'approcha du borde la table pour y descendre et pousser Jamie jusqu'à ce qu'il atteigne le canapé. Avant qu'il ne finisse assis, elle lui souffla au bord de ses lèvres. "Et si c'était moi, qui te prenait ?" Une fois assis, elle se mit à califourchon sur lui et captura enfin ses lèvres pour les embrasser avec une fougue qu'on ne lui connaissait pas. Elle s'emparait de tout ce qu'elle trouvait. Sa langue ou ses lèvres. Elle prenait tout avec avidité tout en effectuant des caresses sur sa virilité avec son bassin. "Je pense que ça voudra dire que tu pourras me haïr et me cracher dessus que tu m'aimeras toujours autant, et que je pourrai te détester de par mes crises de jalousie, que je t'aimerai toujours. Si conception il y a, ce ne serait qu'une preuve supplémentaire." Elle l'embrassa à nouveau de plus belle. "En philo, on dit qu'il n'y a pas de passion sans douleur, ni d'amour sans haine. Je suppose que ça nous correspond." Et leur relationnel était particulièrement passionnel. Joanne finit par introduire sa virilité en elle avec tendresse. Elle échangea un regard vitreux et envieux avec lui, suivi d'un long gémissement de satisfaction. Et elle commença une houle plus intense et vive qu'elle n'ait jamais pu faire auparavant.

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Message(#)joamie + sharing secrets with another world EmptyDim 18 Sep 2016 - 21:44


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Quelle question idiote, malsaine, étrange, sans queue ni tête. Joanne trouve le moyen de croire que cela donnerait un joli spécimen. Comment ça pourrait être le cas dans un moment où nous ne sommes que le pire de nous-mêmes, sans amour, sans rien d'autre que des instincts primaires ? L'enfant serait un concentré de tout ça et ça ne serait qu'un fiasco, voilà ce que je voulais l'entendre dire. Bizarre de songer à agrandir la famille dans un moment pareil. « Nulle part. » je réponds simplement. Ce n'était vraiment qu'une forme tordue de curiosité. Je crois que j'espérais la blesser un peu. Et il y avait cette connexion logique cruelle dans mon esprit voulant que si notre fils si parfait, Daniel, notre Oliver dans un sens, a été conçu dans un des moments où nous étions les plus heureux, alors le deuxième enfant peut l'être dans un moment de pareil chaos, et peut-être qu'il sera un cauchemar. Tout comme moi. Une partie de moi pense qu'il devrait en être ainsi, pour me punir, et la punir elle aussi. Comme une sorte de châtiment divin pour être incapables d'être heureux alors que nous avons tout. Et ainsi nous mettre sous le nez le meilleur et le pire de nous-mêmes que nous devrons voir en face et voir grandir au quotidien. Ca fait sens, non ? C'est logique, mais elle ne le voit pas. Joanne se redresse, elle change le programme. Poussé dans le canapé, je finis assis. A ce que j'ai compris, qui est bien pris qui croyait prendre. Je ne dirais pas que cela me dérange, loin de là. A califourchon sur moi, la jeune femme capture ma bouche avec une fougue impressionnante ; ajoutée au contact de son corps collé au mien de la manière la plus sensuelle qui soit, j'étouffe des soupirs et des gémissements d'excitation. Si elle savait à quel point elle pourrait faire n'importe quoi de moi à cet instant. Elle n'a pas tort non plus ; qu'importe à quel point nous nous détestons, il y a toujours cet amour qui crée des collisions de galaxies et fait battre nos coeurs à toute allure. Pas d'amour sans haine. Et j'avoue qu'à cet instant, je n'ai aucune idée de ce que je ressens. Un savant mélange des deux. Sans plus attendre, Joanne unit nos corps dans un gémissement de satisfaction commun. Elle commence immédiatement une houle des plus passionnés, si bien que mon échine se courbe et se colle au dossier du canapé, la tête en arrière et la lèvre maltraitée par mes dents. La cadence est telle et toutes les sensations si folles que j'ai l'impression de perdre pieds en une seconde. C'est elle qui me prend en effet, et j'adore ça. Quand je redresse la tête, je capture son regard complètement vitreux. Je sais qu'elle est ailleurs avec moi. Un monde de plaisirs artificiels alimentés par la drogue et l'alcool peut-être, mais dan tout ce néant, il y a quand même elle et moi. Stimulé depuis bien trop longtemps je pourrais craquer en quelques minutes et terminer en me fichant bien du plaisir de Joanne, mais je crois que même les cachetons ne peuvent pas faire de moi ce genre de type. Alors, même si c'est un peu brusque et indélicat, j'oblige la jeune femme à se retirer, et, fermement, la met à genoux sur le canapé. Derrière elle, je reprends où nous en étions restés, à cette même cadence qu'elle a initiée, mais cette manière que je sais qu'elle aime tout particulièrement. Même si je ne veux pas qu'il y ait trop de sentiments dans cet échange. Il y en aura malgré tout, nous ne pouvons pas faire sans, mais c'est avant tout du sexe, et cette fois, c'est à mon tour de la prendre. Et dans ce monde qui ne semble plus tout à fait réel, la sensation de vide et de déséquilibre décuplée, par dessus le dossier, a quelque chose de tout particulièrement excitant.

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