L'alcool est le pire ennemi de l'homme. Mais la bible nous enseigne d'aimer nos ennemis
Adaline & Alejandro
Tandis que je reviens vers toi en quittant le charmant confort du sable frais. Je grimace en me retrouvant une fois de plus sur le béton, et change mes idées en te regardant. Tu sembles intrigué par mon espagnol et je m’en vois ravie. Pour animer un peu notre chemin trop silencieux à mon gout, je décide de te parler un peu de mon expérience avec l’espagnol
- J’ai passé ma vie sur la route. Je parle donc plusieurs langues et l’espagnol est facile à maitriser quand on connait le français… Et vu que ma langue natale, c’est le français…Et bien ça n’a pas pris vraiment longtemps avant que je comprenne l’espagnol…
Je te regarde en riant.
- Et puis, c’est bien plus sexy quand vous parlez en espagnol.
En effet, je trouve qu’il y a quelque chose de plus à cette langue. C’est une langue fluide et mélodieuse, et j’adore chanter en espagnol. C’est si facile de placer de l’espagnol dans une chanson, et tout ce qui…
- Tout ce qu’on dit en espagnol peut paraitre romantique…En tout cas, de la façon que je le vois. Ou bien c’est simplement parce que je suis tombée en amour avec l’Espagne.
Je passe une main dans le côté de mes cheveux détachés en rougissant un peu. Je ne suis pas prête d’oublier mon voyage en Espagne. Enfin, je risque de l’oublier pour les prochaines heures car tu me déconcentres soudainement en me prenant dans tes bras après que j’aie piler sur un caillot trop pointu. Je ris à ton commentaire, et appuies ma tête dans ton cou
- Pour vous faire virer fou ! Si ce n’était pas des hommes, les talons aiguilles n’existeraient pas j’en suis convaincue !
Je profite de ce moment de repos pour mes pieds pour fermer les yeux et humer l’odeur de la nuit fraiche mélangé à la tienne. Je me laisse transporter à l’intérieur sans aucun mal de ta part (d’ailleurs, comment t’as fait pour me transporter si longtemps sans broncher ? C’est un plan pour que tu sois mort avant même que les choses sérieuses aient commencer !) Je m’installe dans ton lit tandis que tu montes au-dessus de moi, et te souris pendant que tu effleures mes lèvres
Je ne dis pas que ce qu’elle me dit ne m’intéresse pas mais c’est simplement que je pense à bien d’autre chose en ce moment alors que nous nous dirigeons vers mon appartement pour avoir un peu de plaisir ensemble. Je l’écoute et me contente simplement de hocher la tête à chacune de ses réponses sans rien dire de plus pour ne pas perdre plus de temps dans des bavardages inutiles et rapidement passer à ce qui nous intéresse réellement que ce soit moi, mais aussi bien elle. Une fois que nous avions arrêté de parler et que je me suis mis à la porter, tout à coup ça devenait un peu mieux et beaucoup plus simple et on arrive plus vite que prévu chez moi. Je m’empresse donc d’ouvrir la porte, et une fois que l’on a accès à ma chambre, je ne lui laisse pas le temps de regarder un peu partout, que je commence déjà à l’emmener sur l’endroit sur lequel nous allons être pendant une bonne partie de la nuit bien que l’on puisse se faire des extras sur la table, la douche, le plan de travail, le bureau, enfin plein d’autre endroit qui sont moins classique et à même d’avoir des relations sexuelles. Je lui signale alors de se préparer et elle me demande de lui montrer tous mes charmes et je lui souris mais je ne dis rien et je me penche enfin pour l’embrasser et aller caresser sa langue avec la mienne.
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Adaline & Alejandro
Je te laisse me mener jusqu’à ton lit (bien que je n’aie pas vraiment le choix étant donné que tu me portes dans tes bras) avant de prendre quelques secondes pour respirer tandis que tu me déposes sur ton matelas (que je trouve un peu trop dur à mon goût) Je décide de te taquiner un peu, mais je vois rapidement que tu n’as aucune envie de discuter. Je me tais donc (je n’ai pas vraiment le choix car tu accapares ma bouche très rapidement) et je suis tes mouvements de langues en prenant quelques pauses pour respirer. Personnellement, je n’aime pas vraiment m’éterniser sur les périodes de baiser car je me lasse rapidement (surtout lorsque je suis sous l’effet de l’alcool) Je décide donc de jouer dans tes cheveux pour me distraire, et je finis par tirer doucement ceux-ci vers l’arrière pour m’attaquer à ta nuque. Je mordille ta jugulaire, pour descendre jusqu’à tes clavicules, dont je suis la courbe avant de remonter à ta bouche.
- Ah, tu n’as pas fini d’être surpris dans ce cas !
Au lieu de continuer notre échange, je me recule de quelques pas en regardant le lit d’un œil suspicieux
- Tu n’aurais pas un meilleur endroit ? Un lit c’est fait pour dormir, pas pour rendre les choses intéressantes…
Au vue des actions de la jeune femme, je devine rapidement le style de relations sexuelles que nous avons avoir. En ce qui concerne Adaline, je suis persuadé à 99% que ça va être plutôt sauvage et cela je peux le dire à sa simple manière d’agir avec moi, en me mordant un peu partout, en me tirant les cheveux aussi pour me montrer qu’elle est pas là pour n’importe quoi. Malgré que je ne la connaisse que de ce soir, ce qu’elle me montre me donne la puce à l’oreille sur la façon dont elle veut que j’entame la chose, donc je ne vais pas y aller avec des pincettes du coup pour son plus grand plaisir je suppose.
Je ne fais pas vraiment attention à sa première réflexion, et alors qu’elle recule pour regarder le lit et me signaler qu’elle ne compte pas avoir de relation ici puisque c’est un endroit fait pour dormir, je rigole doucement et je la regarde avec un air malicieux avant de mettre ma main sur sa poitrine et d’avancer en la faisant reculer jusqu’à ce qu’elle se retrouve bloqué face à la table. Je lui souris de nouveau et heureusement que j’ai fait le ménage ce matin, parce que s’il y aurait eu un truc sur celle-ci, ça aurait très vite valdingué
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Adaline & Alejandro
Je ne pensais pas que tu allais vraiment prendre mon commentaire de façon sérieuse, comme ça aurait été le cas pour la grande majorité des hommes sous l’alcool. Je ne veux pas généraliser, mais des histoires d’un soir c’est rarement chaud et élaborer. Je suppose que tu ne veux pas que ce soit notre cas, alors je te laisse m’entrainer à reculons tandis que tu tiens fermement position sur mes seins. J’ai un léger moment de surprise lorsque mes fesses entrent en contact avec une table (je suppose que c’est la table de cuisine) et je ne peux m’empêcher de rire un commentaire pendant que tu me prends pour m’installer à ta guise
- J’espère qu’elle n’est pas si précieuse que cela ta table de cuisine
Je te regarde tandis que tu contournes la table pour te diriger vers ma tête. Je te regarde approcher, me doutant très bien de ce que tu comptes faire. Afin de te faciliter les choses, je me recule pour que ma tête penche dans le vide, et avant que tu puisses passer à l’action, je réussis à souffler
Je ne sais pas si il fallait la prendre au mot ou pas, mais le fait est que je sais écouter les femmes afin de pouvoir assouvir leur désir le plus possible à chaque fois et si pour se mettre dans l’ambiance et être d’autant plus excitée elle devait avoir des relations sexuelles sur une table, alors c’est ce que j’allais lui donner. D’ailleurs une fois de plus elle me confirme que ce qu’elle veut ce n’est pas de la tendresse ou de l’amour, mais simplement de la violence ou du moins de la fougue et un soupçon d’envie primaire et sauvage et c’est ce que j’allais lui donner pour son plus grand plaisir je suppose
-Ne t’en fais pas pour la table … J’espère juste que tu as un bon souffle
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Adaline & Alejandro
Vous pouvez dire qu’on manque de jugement sous l’alcool, c’est tout à faire justifier. Avoir su un peu plus tôt que tu ne prendrais pas de protection, je n’aurais surement pas autant bu pour avoir un peu de consciente et sortir un condom de mon sac à main sur le lit. Ainsi couchée sur ta table de cuisine, je ne peux pas du tout à ce petit détail pourtant super important à mes yeux (Je sais, moins de sensation et tous mais les ITS vous connaissez ? Je n’ai pas envie d’en attraper une, mais je n’ai même plus la conscience de penser présentement) Je me sens comme dans un rêve, incertaine si je ressens vraiment tout ce qui se passe ou bien si c’est simplement mon imagination tordue qui invente tout cela. Présentement, l’alcool et la drogue se font compétition dans un sens beaucoup plus inverse pour que je comprenne ce qui se passe dans mon corps : alors que l’alcool tente de m’enlever mes sens, la drogue tente de m’en donner des nouveaux. Je ne sais pas depuis combien de temps nous sommes, mais cela ne doit pas faire si longtemps car je ressens toujours des effets étranges dans mon corps. Le temps passe lentement quand on consomme.
Je ne suis pas une sorte de Christian Grey non pas du tout puisque je n’aime pas vraiment la violence au sens propre du terme. Alors bien sûr il y a certaines choses que je fais et peuvent être mal aperçu mais je ne pense pas qu’une petite fessée puisse couper l’envie de s’amuser à deux dans un lit. Au contraire je pense même que ça stimule d’autant plus le partenaire puisqu’il y a une sorte d’alchimie qui entre en jeu. Enfin ça reste mon avis et pour le moment je n’ai jamais eu de soucis avec ça et je ne pense pas en avoir non plus ce soir car justement Adaline semble plus être du genre 50 nuances de Grey. Malheureusement pour elle sur ce domaine, je vais la laisser sur sa faim si elle est vraiment comme ça
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Adaline & Alejandro
Je me dirige rapidement vers les toilettes pour évacuer le tout, tanguant sur mes jambes alors que le monde semble moins droit que tout à l’heure. Je ferme la porte pour avoir un peu d’intimité et je laisse couler ta semence en soupirant. Alors que je m’apprête à me laver les mains, je suis prise d’un énorme haut le cœur. Je grince des dents en ouvrant l’eau du lavabo afin de prendre quelques gorgées d’eau pour faire passer mon soudain mal de cœur, mais celui-ci s’intensifie de plus en plus jusqu’à ce que…
Je tombe tête première dans la toilette en vomissant mes restants acides.
Une coucherie entre deux personnes qui aiment bien dominer un peu l’ébat pour le bien de l’acte c’est extrêmement drôle car personne ne veux lâcher au début mais au final ce n’est pas qu’un seul mais bien les deux qui se laissent faire guider par le plaisir que procure ce moment des plus intimes mais en tout cas en ce moment même aussi bien elle que moi prenons un plaisir monstre à se livrer physiquement l’un à l’autre dans le but de prendre et donner du plaisir.
Elle commence à partir en marchant un peu comme un pingouin ce qui me fait sourire sur le coup puis je vais me laver les mains tout en me posant des questions toujours un peu frustré. Alors oui je me suis vidé c’est une bonne chose, mais il n’empêche qu’elle peut penser quelque chose sur moi qui n’est pas vrai, ou alors c’est l’alcool et je ne l’ai pas entendu hurler. Je n’en sais rien et en fait je ne devrais pas faire attention à ça, et c’est rapidement le cas, puisque lorsque j’entends un bruit de vomissement, je sors de mes pensées et je me demande ce qu’il se passe. J’essaye d’entrer mais elle avait fermé à clé, donc je me mets à toquer à la porte
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Adaline & Alejandro
Je suis assise sur la toilette, me prenant la tête avec mes deux mains pour empêcher le sol de bouger sous mes pieds et la pièce de paraitre irrégulière. Je crois que je me suis levée trop vite de la table, ou alors j’ai tout simplement atteint la limite que mon corps pouvait atteindre en termes de mélange alcool-drogue. Après tout, je ne sais toujours pas ce qui a été glissé dans mon verre (quoi que je n’aie pas vraiment la tête à cela présentement). Quoi qu’il en soit, je ne me sens pas bien. Vachement pas bien. Je termine ma petite besogne et prend bien soin de m’essuyer pour ne pas laisser de trace collante sur mes cuisses (j’hais la sensation du sperme qui colle sur les poils fins des cuisses et je prends toujours soin de me laver avec précaution pour éviter cela). À peine ai-je terminé qu’un violent haut de cœur vient m’asséner. Je plisse les yeux en me levant rapidement (trop rapidement) pour tirer la chasse d’eau et je m’écroule la tête première dans le bol de toilette tandis que le monde semble perdre consistance sous mes pieds. Je fais une grimace déformée lorsque je sens la bile montée à ma bouche, une bile acide avec un rappel d’alcool. J’ai quelques hauts de cœur, chignant en me prenant les cheveux d’une main pour les ramener vers l’arrière. Soudainement, je vomis d’un jet une bonne quantité de liquide acide, ce qui me monte au nez. Grimaçant suite à l’inconfort d’avoir de la bile dans le nez, je tente de m’asseoir en indien, mais je suis reprise d’une seconde vague de vomissement. À cette instant, j’entends ta voix de l’autre côté de la porte qui semble inquiet de mon état. Dans ma position actuelle, je trouve ta question un peu déplacée étant donné que nous savons tous les deux la raison pour laquelle je suis écroulée par terre présentement. Entre deux haut de cœur, je me tourne vers la porte fermée (sans aucune raison valable étant donné que la porte est verrouillée) et roule des yeux en te répondant (encore une fois un geste inutile)
- La pilule et l’alcool n’étaient pas un bon mélange finalement. Je crois que j’aurais besoin d’un…
Je me retourne vers le bol de toilette pour vomir une autre fois. Je souffle un peu par le nez dans le but de faire sortir un peu de bile mais je n’y parviens pas. Je grimace en faisant bouger mon nez et appuies ma tête contre mon bras appuyé sur le bol. Hors de question que je bouge de cette position. Je ferme les yeux, presque trop lassée et embrouillée pour terminer ma phrase
Une fois de plus, je finis ma soirée en beauté et en bonne compagnie. Notre ébat sexuel n’est pas phénoménal honnêtement j’ai connu mieux mais ça fait toujours du bien d’arriver au bout de se faire plaisir avec une jeune femme relativement mignonne comme peut l’être ma partenaire. Quand nous avons fini de nous donner du plaisir, chacun part de son côté et je ne vais pas la déranger puisqu’elle a besoin d’intimité et je respecte cela malgré tout et malgré le fait qu’en soit je l’ai vu nue pendant tout le long de notre ébat. Je vais boire un coup histoire de me désaltérer un peu mais bizarrement au bout d’un certain moment, je trouve cela étrange qu’Adaline ne soit pas de retour à moins qu’elle soit en train de se vidanger par le seul trou que je n’ai pas pénétré mais je ne préfère pas y penser. Sauf que lorsque j’entends des bruits relativement inquiétant je me dirige vers la porte et il me semble entendre des bruits de vomissements ainsi que de haut de cœur. Quand je parlais de vidanger, je ne pensais pas à ça du tout. Je lui demande tout de même si elle va bien par mesure de précaution même si je sais que ce n’est pas le cas et je l’entends me signaler que c’est le mélange entre l’alcool et la drogue qui ne l’aide pas à bien se tenir. J’avais oublié ce détail de la drogue c’est vrai car même si j’ai pu lui signaler cela suffisamment vite, elle a tout de même eu le temps de boire au moins une gorgée. Je ne sais pas trop comment réagir à cela et au fond je suis un peu en état de panique car si il lui arrive quelque chose elle est sous ma responsabilité et je serais le premier témoin mais surtout le premier coupable présumé. Je passe ma main tout le long de mon visage et je tente de rentrer mais elle l’a verrouillé bien entendu. Je soupire et je ferme les yeux tout en regardant vers le plafond en me serrant la mâchoire puis je l’entends me signaler d’une petite voix qu’elle veut de l’eau, un verre d’eau. Je cours alors à la cuisine et je lui serre ce qu’elle m’a demandé et lorsque je reviens devant la porte je toque
-Ouvre moi maintenant parce que je peux pas faire passer le verre à travers je n’ai pas encore ce pouvoir là.
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Adaline & Alejandro
Je me sens misérable, ainsi étendue sur le bol de toilette. La céramique est fraiche et je peux sentir la fraicheur se transférer le long de mon bras jusqu’à ma joue brûlante. Je ferme les yeux, soudainement très épuisée, quelque peu rassurée que je n’ai plus cette envie immonde de vomir ni le goût désagréable de la bille aux arômes d’alcool dans ma bouche. Je crache quelques fois dans le bol pour m’assurer que je n’ai plus de résidus et je me réinstalle confortablement contre la céramique. Je sais que ce n’est pas une position très agréable ni très hygiénique considérant que je suis à demie couchée nue sur le plancher de la salle de bain d’un quasi-inconnu mais ce n’est pas une pensée qui m’inquiète présentement. En fait, je ne pense plus à grand-chose présentement. Tu cognes rapidement sur la porte, ce qui me fait tourner difficilement la tête vers la porte. Ta remarque me fait marrer, même si je m’étouffe avec mon propre rire. Je tends la main vers la poignée, sans grand succès étant donné qu’elle se trouve trop éloignée du bol. Je chigne un peu, m’éloignant du confort de mon installation pour aller débarrer la porte (quelle idée de la barrer au fait ?). Je rampe à quatre pattes vers la porte, et dès le moment que je la débarre tu entres en catastrophe dans la toilette sans remarquer que je suis placée en arrière de la porte. Je me ramasse la porte directement sur le nez, ce qui me fait tomber sur les fesses sans que je sente une certaine douleur (surement trop gelée pour sentir quoi que ce soit). Tu te penches rapidement vers moi, un verre d’eau à la main. Sans te répondre, je tente de m’emparer du verre d’une main molle mais celui-ci me glisse entre les doigts tant je n’ai plus de force dans celle-ci. Tu réussis à le ramasser avant qu’il ne tombe à terre, même si je reçois quelques gouttes sur mon corps nu (là n’est pas l’issue). De ce fait, tu m’aides à boire quelques gorgées avant que je sois prise d’une quinte de toux lorsque je m’étouffe avec le peu d’eau que j’ai bu. Je lève les yeux au plafond, soudainement très lasse et épuisée. J’ai peine à garder les yeux ouverts, et je m’écroule sur le sol de la salle de bain en murmurant de mes lèvres molles et inarticulées
Comme je lui avais annoncé quand elle voulait fumer son joint, le mélange entre l’alcool et la drogue ne fait pas bon ménage et le pire dans cette histoire c’est qu’elle s’était retirée pour ne pas faire n’importe quoi et finalement elle avait tout de même ingurgité de la drogue dans son organisme. De plus pour éviter tous les effets néfastes, de ces deux éléments qui lorsqu’on en abuse sont dangereux pour la santé, ou du moins les réduire un maximum, il est conseillé de boire un verre d’eau. Dit comme ça c’est drôle mais c’est vrai et ça empêche la gueule de bois du lendemain notamment. Honnêtement vu son état je pense que rien ne changera ce qu’il va se passer ce soir et pas plus ce qui se passera demain pour elle. Je reviens donc avec le verre d’eau qu’elle m’a demandé et je lui demande d’ouvrir la porte en utilisant l’humour. Je l’entends rire et même s’étouffer de rire donc elle reste toujours humaine et non pas en mode zombie donc c’est une bonne chose déjà. J’attends pas mal de temps avant que je n’entende le bruit de la serrure me signifiant qu’elle a ouvert la porte et donc que je peux entrer. Je ne me fais donc pas prier et je rentre immédiatement dans la salle de bain en trombe, mais je n’avais pas pensé qu’elle pourrait encore être derrière la porte. Elle se retrouve alors sur les fesses et je regarde si tout va bien pour elle tout en m’agenouillant à sa hauteur. Elle semble ne rien avoir alors je lui tends le verre qu’elle saisit mais lâche immédiatement. Je la rattrape juste à temps avant qu’une autre catastrophe n’éclate et je lui donne alors son verre pour qu’elle puisse boire, mais cette fois ci elle s’étouffe. Je rigole nerveusement puisque c’est à se demander si elle fait exprès, puis je l’entends me signaler qu’elle est effondrée et veut dormir. Je lui hoche la tête doucement et je la prends dans mes bras pour l’emmener sur le lit et je la dépose soigneusement dessus. Afin qu’elle ne s’étouffe pas avec son vomi cette nuit je la place en position latérale de secours sur le lit et je la couvre de la couverture alors que pour ma part je vais sur le balcon tout en gardant un œil sur elle qui commence à partir dans le monde imaginaire des rêves
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Adaline & Alejandro
Lorsque tu ouvres la porte et que je me retrouve étalée sur le sol froid de la chambre de bain, un peu choquée par l’impact, je perds le peu de contenance qu’il me restait. Incapable de boire l’eau que tu me tends, j’abandonne en soupirant. Le simple fait de respirer me semble exigeant et je ferme les yeux pour économiser le peu d’énergie qu’il me reste. Et puis, le monde tourne moins ainsi. Ma bouche me semble pâteuse, mes membres ne m’écoutent plus et mon cerveau non plus. Je sens à peine tes bras m’encercler pour m’amener jusqu’à ton lit. Ce même lit que je trouvais trop dure et inconfortable me semble maintenant aussi léger qu’un nuage et cela apaise mon corps nauséeux. Tu aurais pu abuser de mon corps que je n’aurais rien senti et je m’endors d’un sommeil comateux sans voir les heures passées.
Enfin, jusqu’à ce que tu tentes de me réveiller dans la nuit ; j’étouffe, j’arrive à peine à respirer et j’ai de graves tremblements. J’entends de l’eau couler…sur mon corps trop chaud et frissonnant en même temps. Peut-être est-ce froid, tiède, je ne pourrais dire. Après quelques minutes, ma respiration saccadée semble s’apaiser et je me rends avant même que tu aies le temps de me transporter dans le confort de ton lit.
Lorsque je me réveille, je somnole pendant quelques instants en trouvant que mon matelas me semble plus dure qu’à l’ordinaire. J’ai un terrible mal de tête qui me fait froncer les sourcils en chignant. Je dois m’y prendre à quelques reprises pour m’asseoir sur le rebord du lit, gardant les yeux mi-clos en raison de la lumière éblouissante même à travers mes paupières closes. Lorsque je me sens assez réveillée pour ouvrir les yeux, malgré ma migraine, je reste choquée quelques secondes. Je ne reconnais pas la chambre dans laquelle je me trouve. En fait, je me creuse rapidement la mémoire pour tenter de réfléchir à la dernière chose dont je me souviens. À travers le brouillard de mon esprit, je réalise que la dernière chose que je me rappelle avec netteté est mon entrée au bar, et un homme qui vient s’asseoir à mes côtés…Je ne suis pas en mesure de distinguer ses traits tant mes souvenirs sont brouillés. Je m’observe de haut en bas pour réaliser que je suis nue comme un vers, ce qui me donne une très bonne idée de ce qui a pu se passer cette nuit. Je grogne, mécontente, et entreprend de chercher mes vêtements éparpillés dans la chambre. Au-delà d’une porte fermée, je peux entendre de l’eau couler. L’image d’un homme que je ne connais pas (et avec qui j’ai fait je-ne-sais-quoi) soit aussi proche de moi ne me plait guère et je finalise de m’habiller à la hâte. Tandis que j’enfile mes souliers, le bruit de la douche cesse. Mon cœur fait un bond et tandis que je referme la porte derrière moi je peux entendre l’homme appeler mon nom. Merveilleux, il connait mon nom. Ne manquerait qu’il connaisse mon nom de famille et je suis encore plus dans de beaux draps. Quelles bêtises avaient-je fait encore ? Je m’empresse de sortir de l’immeuble avant de me cacher dans une ruelle pour trouver la position de ma voiture grâce à son GPS intégré. Elle est à a même place que je l’ai laissé hier soir, ce qui me rassure. D’un pas pressé, je marche une bonne demi-heure avant d’arriver à mon véhicule. Je tente de conduire droit jusqu’à ma demeure, où je m’écroule de fatigue dans mon lit sans arrière-pensée pour l’inconnu avec qui j’ai couché la veille.