❝I'm so stupid to want to see you again❞ ALEJANDRO & ASHLEY
Mon départ du shooting avait été des plus brutals et n’avait pas réellement été clair pour les équipes, pourtant personne ne m’avait rien dit pas même Chris mettant cela sur le coup d’un problème avec Roxanne. Au moins pour une fois ma soeur me permettait de me dépatouiller d’une situation plutôt gênante. Après mon retour j’avais du participer à deux soirées d’événementiel organisées par la société et cela m’avait permis de penser à autre chose, de ne pas ressasser ce qu’il avait pu se passer et surtout le fait que j’étais responsable de la manière dont tout c’était terminé. Aujourd’hui j’avais reçu le spot publicitaire pour une première vision et j’avais fait quelques remarques sur les fondus ou sur les incrustations pour appuyer un peu plus le projet. Le spot était donc reparti en salle de montage et j’avais alors le photographe qui était venu dans mon bureau pour me montrer les affiches pour la même campagne publicitaire. Elles étaient parfaites, le produit était bien mis en évidence le nom de la marque s’implanter parfaitement dans l’image et il y avait une réelle homogénéité dans l’ensemble. Il y avait 8 images et l’Australie serait bientôt submergée par toutes ses photos, les abribus, les panneaux publicitaires rien ne serait laissé au hasard. Avant de partir le photographe me donna un dossier. Je lui demandais de quoi il s’agissait et il me fit un sourire avant de me répondre que c’était quelque chose que je lui avais demandé avant le premier shooting d’Alejandro. Je pris la pochette et une fois le photographe sortit, j’ouvris pour découvrir un book. En faisant défiler les pages et les photos je me mis à sourire. Tout ceci n’était pas vieux à peine deux-trois semaines et pourtant ca me semblait une éternité. J’avais essayé une fois de l’appeler mais j’avais fini par tomber sur son répondeur et la seconde fois au bout de deux sonneries j’avais de nouveau été diriger vers sa boite vocal. Il avait peut-être même surement décidé de me filtrer de m’ignorer mais je ne pouvais lui en vouloir. Cependant je ne pouvais pas ne pas m’inquiéter pour lui et puis j’avais une bonne raison de venir le voir, le book que j’avais fait faire pour lui.
Je le mis de côté et repris mon travail. Comme toujours quand je suis absorbée par celui-ci je ne me rends pas compte du temps qui passe même de l’heure qui peut s’afficher sur ma pendule, sauf que quand je vois 22 heure passée je me rends compte qu’il faut que j’y aille surtout si je veux faire un détour par chez l’espagnol. Je range mes affaires et m’apprête à partir avant de me rendre compte que j’oublie mon alibi pour me pointer chez lui. Le temps de récupérer ma voiture et de me rendre chez lui cela ne me prend qu’une demi-heure. J’arrive à son étage devant sa porte et je frappe. Pas de réponse. Je frappe à nouveau mais toujours rien. Il est peut être sorti, il a peut être décidé de trainer dans un bar. A ce moment la je vois une voisine d’Alejandro. “Vous cherchez l’homme qui vit ici ?” “Oui” “A cette heure la il doit pas être chez lui sinon vous entendriez des gémissements, c’est de cette façon qu’on sait quand il est la.” Je me mets à rougir car je sais que j’ai été la à plusieurs reprises. “Merci pour le renseignement je vais attendre un peu.” “Comme vous voulez.” Elle rentre chez elle et je m’assois sur les marches de l’escalier ne pouvant ainsi pas le rater s’il venait à rentrer. En attendant je regarde plus précisément le book détaillant les photos et pas que les photos, des souvenirs revenant en mémoie et pas que les bons. Quand je prends mon téléphone je vois que minuit approche et je me dis qu’une fois minuit dépassé je rentrerai chez moi. Je n’allais pas passer la nuit ici surtout s’il venait à finir chez une des ses conquêtes. J’en profite alors pour lire mes mails sur mon téléphone et répondre à certains clients quand j’entends que la journée est finie. Je me lève ramasse ma veste, mon sac et le book et je m’apprête à descendre quand j’entends des rires et des gloussements.
Je suis la debout avec en face de moi Alejandro et une femme collée à lui. Je fais un sourire gênée, je ne sais pas pourquoi je n’ai pas à l’être, notre dernière rencontre n’avait pas été des plus fructueuse et pourtant sa présence la face à moi me faisait quelque chose. Quoi je n’aurai su le dire. Je décide de rompre le silence. “Bonsoir Alejandro, Bonsoir Mademoiselle.” Je ne savais pas trop quoi dire et je ne voulais pas les déranger plus longtemps. “Comme je n’arrive pas à te joindre, je suis venue voir si tu allais bien.” Bon ca faisait un peu trop la fille qui pouvait tenir à lui donc je préfère tendre le book. “Et puis je voulais te donner cela, on sait jamais si tu décides de poursuivre même en dilettante, ca pourrait te servir.” J’esquisse un sourire avant de les laisser passer devant moi. Il prend le book dans les mains. “Désolée pour le dérangement. Bonne soirée et bonne nuit.” Un dernier pseudo sourire et je descends en vitesse les escaliers. Une fois dehors, j’inspire pour me ventiler correctement et je me sens vidée. Je ne sais pas ce qu’il m’a pris de venir, le voir n’était assurément pas une bonne idée et dans l’histoire la seule personne chamboulée n’était surement que moi. Je m’assois sur le bord du trottoir et prend ma tête entre mes mains.
Mes dernières semaines s’étaient avérés très fructueuses et plutôt bonne pour moi puisque j’étais enfin redevenu le Alejandro de d’habitude c’est-à-dire que je m’amuse avec différentes femmes et non plus avec la même comme cela avait pu être le cas avec une certaine jeune femme dont j’avais totalement oublié l’existence et dont je ne voulais pas parler. En tout cas ce soir je vais encore sortir dans un bar et faire ce que je sais faire de mieux c’est-à-dire draguer dans la but de ne pas rentrer seul à l’appartement pour le plus grand plaisir de mes voisins bien entendu. Alors que j’arrive au bar dans une tenue relativement banale car je n’avais pas envie de me vêtir d’une chemise, je remarque une jolie brune qui semble être seule, alors je me décide d’aller vers elle pour entamer une discussion et essayer du mieux que je peux de lui faire passer un message subtilement et de me faciliter la tâche pour la suite, mais j’ai confiance en moi et en mon charme sans vouloir trop me vanter. Tout se passe plutôt bien et je dirais même qu’elle se prend au jeu car elle commence un peu à m’aguicher ce qui me fait sourire. Au bout de quelques minutes ensemble, la température est déjà haute, mais autant faire durer le plaisir avant de rentrer chez moi ensuite avec cette dernière. Notre jeu de séduction se poursuit sur la piste de danse, et après cette danse relativement collé serré, d’un commun accord on se dirige vers ma voiture pour pouvoir enfin passer aux choses sérieuses. Bien entendu pendant le voyage on se cherche, on se chauffe et notamment cette dernière me fait plein de bisous dans le cou qui me font frissonner. Quand j’arrive et que je romps le contact du moteur, je sors de la voiture et je plaque la jeune femme contre celle-ci et je l’embrasse fougueusement tout en mêlant nos langues ensemble puis nous rentrons ensemble tout en rigolant certainement nerveusement de l’excitation qui prend possession de nos deux corps, mais ceci est de courte durée puisque lorsque je lève la tête je remarque qu’il y a une personne dans les escaliers qui m’attend et c’est quelqu’un que je ne souhaite plus voir. Elle m’a d’ailleurs appelé plusieurs fois mais je n’ai jamais répondu et j’ai même fini par demander à mon portable d’ignorer ses appels et de les bloquer. Elle me salue ainsi que la jeune femme qui est en ma compagnie, mais pour ma part je ne lui dis rien et ne la regarde pas puisque je n’ai plus rien à faire avec elle et quand je dis quelque chose, je le tiens jusqu’au bout. Je ne sais pas si son but était de ruiner mon coup de ce soir mais elle m’avoue venir pour prendre de mes nouvelles mais clairement je n’en veux pas et je pense avoir été clair avec elle à ce niveau là. Pourquoi voudrait elle prendre des nouvelles d’un lâche, d’un faible, d’un non courageux ? Je ne vois pas ce qu’elle vient faire ici et autant pour elle qu’elle parte loin d’ici et qu’elle ne revienne plus car elle n’y est plus la bienvenue à présent. Je rapproche la jolie brune de moi en lui souriant pour la rassurer que ce n’est rien, et la blonde me donne une sorte de livre et sur le coup je ne sais pas c’est quoi et j’espère qu’elle n’y a pas mis des photos de nous car il ne me semble pas en avoir pris mais même ça serait flippant je trouve. Je ne prends pas la peine de lui répondre et je m’en saisis sans conviction. Elle s’excuse avant de partir et une fois encore je ne lui réponds pas afin qu’elle comprenne que c’est fini, que je ne veux plus rien avoir en rapport avec cette femme là. Peut être qu’elle regrette je n’en sais rien mais elle avait qu’à réfléchir avant tout simplement. C’est comme si pour la blesser je parlais de ces parents et de son incapacité à passer au dessus de ça lors de la soirée de la plage. Cela aurait été petit de ma part de la blesser avec un truc comme ça, et bien c’est ce qu’elle a fait et au fond je me félicite de ne rien avoir dit car elle en aurait profité pour me faire d’autant plus mal. J’emmène la brune dans la chambre en souriant et reprenant ce que j’avais entrepris, mais cette dernière semblait intéressée par ce que j’avais dans les mains et elle s’en saisit une fois à l’intérieur pour voir ce que c’était et elle était toute émoustillée en apprenant que je faisais à mes heures perdues du mannequinat. Je me mis alors par la fenêtre qui menait sur la route pour voir qu’il y avait Ashley enfin non il ne faut plus que j’utilise ce nom, qui était assise sur le trottoir et je me mis à jouer la provocation encore plus en ouvrant les fenêtres en grand afin qu’elle puisse bien entendre lorsque la jolie brune prendra du plaisir avec moi. Je m’approche de cette dernière et alors que je passe ma main dans sa culotte je lui souris
-N’hésite pas à te lâcher et te faire plaisir. Laisse toi aller ma belle
Elle rigole avant de m’embrasser fougueusement et de mettre ma main sur mon jean à hauteur de mon jean et elle commence à gémir doucement puis un peu plus fort
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Je me doutais que de le revoir ne serait évident ni pour lui ni pour moi mais je n’imaginais pas à quel point. Quand je le vois arriver avec la jeune femme brune, cela me peine mais ne me choque pas, je connais le spécimen et je sais qu’il a une femme différente presque chaque nuit donc ca devait être encore une, d’une nuit. Ce qui me peine le plus c’est son attitude envers moi, mais je ne peux pas l’en blâmer, je suis celle qui lui a parler comme d’ordinaire je n’aurai jamais parlé et son silence me le prouve bien. Etrangement j’aurai préféré qu’il me crie dessus, qu’il m’insulte qu’il s’emporte tout mais pas ce silence. Ce silence était trop pesant, alors que s’il m’avait envoyé au visage tout ce qu’il avait contre moi, au moins j’aurai su qu’il ne m’avait pas totalement oublié. J’ai un petit sourire triste quand je le vois serrer un peu plus la taille de sa compagne, comme un moyen de me prouver qu’il a bien d’autres projets pour la soirée que ceux de devoir me parler ou même me voir. Je lui laisse le book, de toute façon je ne suis pas la pour lui faire foirer sa soirée sa nuit ou peu importe ce que c’est. Je suis sûre d’une chose c’est qu’il va bien qu’il est en bonne santé et qu’il n’a rien perdu de ces habitudes d’avant de me connaitre. Je leur souhaite une bonne soirée et je descends prestamment les escaliers pour me retrouver à l’air libre. En fait il n’y a que l’air la qui soit libre car je me sens prisonnière des propos que je lui ai tenu. Je décide de m’asseoir sur le tbord du trottoir et de prendre mon temps pour me remettre de cette confrontation qui n’en était pas une vu le manque de réaction de mon interlocuteur. Le silence environnant m’apaise mais cela ne dure qu’un temps car rapidement des gémissement se font largement entendre. Je tourne et lève la tête pour voir qu’Alejandro à ouvert la fenêtre de son appartement. Je ne sais pas s’il l’a fait exprès mais si c’est le cas et qu’il cherche à me blesser il y arrive parfaitement. Je devrai partir, il faudrait que je m’en aille plutôt que de rester spectatrice de cela, plutôt que de prendre conscience qu’il voulait vraiment tout oublier. J’étais bien en Australie je venais de me prendre un boomerang bien fort en répercution à ce que j’avais envoyé. Au moment ou je me levais pour m’en aller, la dame vu un peu plus tôt sortait à son tour de l’immeuble pour aller jeter une poubelle et vint me voir. “Ah bah vous êtes encore la ?” “Oui je n’allais pas tarder à m’en aller.” Elle se mit à rire avant de sortir un paquet de clopes et d’en prendre une avant de m’en proposer une que je pris en la remerciant. “Vous avez vu mon voisin.” “Juste quelques minutes en effet, je n’avais pas besoin de plus” Ou plutôt il ne m’avais à peine accorder quelques secondes. J’allumai ma cigarette et je ne sais pas si cela me fit du bien mais j’avais l’impression d’y trouver un peu de réconfort. “En tout cas c’est ce que je vous avais dit, quand il est la dur de ne pas le savoir.” Et comme pour appuyer les dires de la voisine en entendit un long gémissement aigue avant un râle plus bestial. Je pris une profonde inspiration avant de tirer une latte. “Ah la première salve est finie, mais bon le connaissant ce n’était que la première étape d’une longue série qu’il va nous faire vivre toute la nuit.” Je me mordis la joue intérieure. Elle jeta sa clope dans le mégots et me salua avant de rentrer dans l’immeuble. Je repris ma place sur le trottoir finissant tranquillement ma cigarette. Le silence était revenu pour l’instant et suite à ce que venait de me dire la voisine d’Alejandro je n’avais pas forcément envie d’être présente pour entendre à nouveau une séance de jambes en l’air de mon ancien amant.
La rencontre de la jeune blonde n’était absolument pas prévu au programme, mais malgré cela, ça ne va pas m’empêcher de poursuivre mon programme avec la jolie brune qui était à mes côtés dans les escaliers lors de la rencontre de mon ancienne patronne. J’ai appris avec l’expérience que la meilleure des répliques c’est le silence et qu’en même temps c’est la meilleure façon de faire mal à quelqu’un. Je ne suis pas quelqu’un de très sadique, mais quand on essaye de me blesser mentalement comme elle a pu le faire, je peux me montrer extrêmement cruel et elle en fait les frais très rapidement puisque je lui donne aucune matière à laquelle s’accrocher pour poursuivre la conversation et elle finit par comprendre qu’elle n’est pas ou plutôt plus désirée par ici et la voilà partit en bas pour rentrer chez elle. Malgré que la raison soit sois disant professionnelle, je suis persuadé qu’au fond c’est plutôt personnel car elle aurait très bien pu me donner le book un autre coup, à un autre moment ou même demander à quelqu’un de le faire pour elle. Enfin malgré ça je trace ma route et rentre à l’intérieur de l’appartement avant d’ouvrir les fenêtres en voyant cette dernière toujours en bas. Après ça tel un gros sadique, je commence à chauffer la belle brune et nous voilà très rapidement sur le lit en train de nous faire plaisir et au bout de quelques temps, cette dernière sent son orgasme monter et elle le cri pour que tout le monde puisse l’entendre et ensuite elle le laisse sortir avant que je fasse même en grognant fortement. La belle brune se mit à se coucher sur le lit, et pour ma part je me dirige vers la fenêtre pour voir si la blonde est encore là et effectivement je la vois encore en bas faire je ne sais quoi et tourner sur place. Nos regards se croisent le temps d’un instant puis je le fuis de nouveau car je ne veux rien avoir à faire avec elle honnêtement, puis alors que je rentre tout en fermant la tête, je tombe nez à nez avec le book et mon sang ne fait qu’un tour. Je prends la peine de simplement mettre un boxer et je saisis le bouquin et je commence à sortir
-Je reviens ne t’en fais pas. Repose toi bien et quand je reviens, je veux que tu sois prête d’accord ?
Elle mordille son doigt et me fait signe de la tête qu’elle le sera, puis je rejoins la jeune femme et une fois en bas, elle est toujours là en attendant la venue du messie et je lui tends le book sans rien dire non plus. Je pense qu’elle se doute que je ne veux pas de ça par rapport à ce qu’elle a fait et je ne veux rien avoir affaire avec elle. Bien sûr que réussir dans le mannequinat sera super, mais pas grâce à elle. Elle semble d’ailleurs surprise et ne comprends pas trop ce que je fais ici avec ce book que je lui tends alors j’ouvre la porte de son véhicule et je dépose ce dernier dedans avant de m’apprêter à partir, mais je ressens sa main se poser sur la mienne
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Je n’aurai jamais du venir. Quelle idée m’était ainsi passée par la tête, avais je besoin de remuer le couteau dans la plaie même en prétextant être venue pour prendre des nouvelles ou lui apporter son book. Pathétique tu aurais très bien pu le remettre à un coursier qui l’aurait par exemple déposé à sa salle de sport. Non il avait fallu que je vienne comme une idiote me présenter ici chez lui devant sa nouvelle conquête. De toute façon il m’avait bien fait comprendre que ma venue ici était indésirable et je lui avais laissé le book avant de descendre et d’attendre un peu avant de repartir chez moi. Surement dans un esprit revanchard il avait ouvert sa fenêtre et c’est en compagnie d’une de ses voisines que nous avions toute les deux assistés aux concertos de leur plaisir commun.
Je me retrouve alors seule, après que la dame soit partie. Il n’y a plus que la cigarette qui m’accompagne et comme par une attraction débile je jette un dernier coup d’oeil vers sa fenêtre et je crois le voir qui me regarde mais sans certitude ayant un lampadaire au-dessus de moi. Ce n’est peut être qu’une vision de mon esprit. Je me passe la main sur mon visage et je me dirige vers ma voiture. J’ai fait une connerie en venant ici, autant que je rentre chez moi. Quand j’entends la porte de l’immeuble je ne me retourne pas de suite pensant à quelqu’un qui veut encore jeter ses déchets. C’est quand je sens que la personne s’approche de moi, je me retourne pour me retrouver avec Alejandro à proximité dans une tenue des plus légères. J’avoue que même si je voulais le voir, je ne m’attendais pas à cela et que je me retrouve muette. Il me tend le book que je lui ai remis quelques minutes plus tôt et je n’en comprends pas la raison. Je n’en ai pas besoin, c’est lui qui pourrait en avoir besoin s’il venait à avoir l’envie de refaire du mannequinat. Sauf que je n’ai pas envie de le reprendre. Il décide alors de m’y contraindre en ouvrant la portière de ma voiture et en y déposant le livret. Il referme la portière et s’apprête à partir quand de ma main libre instinctivement je lui attrape la sienne. Je laisse tomber la cigarette que j’avais dans l’autre et je l’écrase.
Pourquoi avoir fait ce geste alors que justement je le dégoute, alors qu’il préférerait parler à un serpent qu’à moi. Parce que je me rends compte que je ne veux pas rester en froid avec lui, parce que je ne me pardonne pas la façon dont je lui ai parlé et dont il ne méritait surement pas cela même s’il avait été blessant et brutal dans ses mots à mon égard. M’excuser j’aurai pu le faire mais à quoi bon, je l’ai fait si souvent. Je dois lui parler trouver quelque chose à dire avant qu’il ne se lâche de mon emprise et je cherche mon cerveau travaille à une vitesse phénoménale. De ma main à présent libre je rouvre la portière et reprend le book “Que tu ne veuilles plus avoir à faire à moi, très bien, que tu ne veuilles plus me parler je le conçois. Mais ne fous pas en l’air des possibilités de retravailler dans ce milieu, parce que j’ai été la plus grande conne que la terre ait porté à ce jour.” D’un mouvement je le fis pivoter et dans son regard je pouvais y lire toute la haine que je pouvais lui inspirer. Cela me fit comme un coup de poignard, mais je l’avais amplement mérité. Je lui redonne le book. “Ceci tu ne le dois qu’à toi pas à moi, un peu au photographe mais moi rien. Si cela te permet au moins d’avancer sans imaginer que du me dois quoique se soit. Tu ne dois ta réussite qu’à ton travail.” Bien que le contact de sa main dans la mienne, me rappelle des choses, je me mords l’intérieur de la joue pour ne pas flancher. Je finis par la lâcher et enlève mon sac à main que je lance sur le siège passager de ma voiture. “Je sais que quoique je dise, cela n’effacera jamais les propos que je t’ai tenu.” J’aurai voulu qu’il me dise n’importe quoi comme : casse toi connasse, dégage tu n’es qu’une langue de pute, plutôt que ce silence toujours pesant. Alors que les secondes défilents tout d’un coup on entend par la fenêtre une voix s’extirper. “Alejandro, je t’attends et je suis totalement prête.” suivit d’un rire de greluche. Je regarde sa fenêtre avant de reporter mon attention sur lui. “Je crois que l’on t’attend.” Moi aussi quoiqu’en fait juste mes chats m’attendent.
Je ne veux vraiment plus rien d’elle que ce soit un souvenir ou par exemple ce book que j’ai reçu grâce à elle. C’est donc pour cela que je descends le lui rendre car elle est totalement sortie de ma vie et que je ne veux pas que quelque chose la fasse entrer de nouveau dedans. En aucun cas je vais vers elle pour la confronter, mais bien pour lui rendre ce qui est à elle car je suis comme ça et je ne veux rien lui devoir. Elle semble surprise de me voir et je ne sais pas mais au début je crois bien qu’elle pense que je viens pour lui parler ou peut être lui demander de m’accompagner en haut pour un plan à trois au vue de ma tenue, mais ce n’est clairement pas le cas et je vais rester froid comme ça. Je lui tends alors mon book pour le lui rendre mais elle ne semble pas vouloir le prendre et ce n’est pas plus mal au final puisque ça m’évitera de malheureusement et malencontreusement rentrer en contact physique par l’intermédiaire de nos mains lors du passage du book de ma main à la sienne. Et alors que je m’apprêtais à partir je sens sa main sur la mienne m’empêchant de rentrer. Ma première pensée c’est de l’enlever mais elle prend la parole et je l’écoute sans faire attention à sa main pour le moment.
Cette dernière tente et j’ai bien tente de me faire entendre raison à propos de ce book et qu’il est le fruit de mon travail, que je ne dois pas par orgueil et à cause de cette haine qui me consume à propos de ce qu’elle a fait me fermer des portes mais je suis quelqu’un de borné et je ne veux pas de son book. Je trouverai autre chose si je veux reprendre ça. Elle me fit tourner pour que je l’on soit face à face puisqu’actuellement j’étais dos à elle et je remarque dans ses yeux la peur et la surprise lorsqu’elle voit mon regard rempli de haine clairement. Elle me tend le book et je le prends alors qu’elle enlève sa main de la mienne et qu’elle repose ses affaires dans sa voiture. La blonde s’excuse de ce qu’elle a pu me dire et qu’elle sait que ça ne changera rien à ce que je ressens envers elle à présent. Je sais qu’elle souhaite que je lui réponde ne serait ce un petit truc mais je ne lui donne pas cette satisfaction. Je reste donc là à regarder au loin alors qu’elle est juste devant moi mais je fuis son regard non pas par peur, mais plutôt par mépris. La jeune femme étant dans mon appartement se manifeste en me disant qu’elle est prête pour moi et je souris doucement et tandis que la blonde se trouvant devant moi regarde vers ma fenêtre, j’en profite pour reposer le book dans sa voiture discrètement avant qu’elle ne me regarde de nouveau pour me signaler que quelqu’un m’attends à présent. Je perds mon sourire dès qu’elle me reparle, et mon regard devient immédiatement froid, puis je regarde ensuite vers la fenêtre pour voir la jeune femme qui risque de m’occuper ce soir et je lui souris grandement afin qu’elle remarque qu’avec les autres je suis souriant mais pas avec elle
-J’arrive alors ma belle, ça serait dommage de te refroidir et passer à côté de ça
Et je fais exprès de parler tout bas mais suffisamment fort pour que la jeune femme à mes côtés puisse l’entendre
-Surtout pour un fantôme ou plutôt une inconnue
Oui je suis conscient que c’est totalement blessant et alors ? Elle a connu le Alejandro relativement gentil, donc celui que je suis la plupart du temps, mais elle commence à connaitre celui beaucoup plus mauvais, méchant
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J’allais partir quand il est arrivé en bas sur le parking. Je n’avais aucune idée de la raison pour laquelle il était la jusqu’à ce que je vois le book dans sa main et qu’il ne cherche à le mettre dans la voiture. Je ne veux pas que par ma faute, que par mon attitude déplorable ils se ferment des portes alors je lui parle en lui attrapant la main pour qu’il m’écoute et qu’il prenne conscience qu’il faut qu’il avance en faisant abstration de moi. J’ai beau dire ce que je veux pour qu’il pense à sa carrière la seule chose qu’il me montre est à travers son regard et la haine qu’il me porte. Cela me blesse sans aucune autre mesure et pourtant je continue car comme toujours avec lui, je veux le meilleur pour lui même s’il ne s’en rend pas compte. Peu importe qu’il me déteste, qu’il ne veuille plus me voir je ne veux pas qu’il gâche une chance par ma faute. J’ai fait suffisamment d’erreur pour ne pas être responsable d’une autre. Pourtant je sans que tout est fichu et c’est le moment ou sa compagne pour la soirée l’appelle par la fenêtre et le prévient qu’elle est prête. Dans d’autres circonstances j’aurai peut être souri mais la face à lui qui me voue une haine incomensurable je n’ai le coeur à rien. Il finit par répondre avec un sourire et une douceur dans le regard, à sa brune et quand il reporte son attention sur moi c’est un tout autre homme. Dr Jekill et Mr Hyde, j’ai le droit aux deux visions et j’en suis la seule fautive.
Au moment ou il parle de moi en tant que fantôme, même inconnue, s’en est trop pour moi. Je me pince les lèvres et me détourne de lui pour m’assoir dans le véhicule. Je sens quelque chose sous mes fesses et ce n’est que le livre. Finallement s’il ne veut pas, je ne peux rien y faire. J’enclenche le contact et les larmes me montent aux yeux. Qu’il m’insulte oui mais qu’il fasse à ce point la si je n’étais rien, je ne peux pas, je n’y arrive pas. Je mets les phares en fonctionnement et je ne sais pas ce qu’il se passe au lieu d’enclencher la marche arrière c’est la marche avant qui est en route et quand j’appuie sur la pèdale et que je regarde vers l’arrière, je sens ma voiture partir vers l’avant et je n’ai pas le temps de freiner que je m’emplafonne dans l’arbre en face. Même si je n’allais pas vite le choc est assez violent pour faire sortir l’airbag. Je suis sonnée et il me faut quelques secondes pour reprendre mes esprits. Je sors de ma voiture et je ne sais pas qui s’approche de moi lui ou un voisin ou peu importe je ne veux pas que l’on s’approche de moi. Je m’assois sur le trottoir et je me mets à pleurer. Je ne sais pas si c’est du au choc ou à la froideur des mots d’Alejandro mais je m’en fiche j’ai un prétexte tout trouver. Je finis par me relever et des gens sont venus. Je ne distingue pas qui est la mais j’essaie de rassurer en disant que je n’ai rien que ce n’est que de la tôle, que je paierai les dégats de l’arbre et du parterre de fleurs. Je me penche dans ma voiture attrape mon sac à main et je prends mon téléphone. Je dois appeler quelqu’un pour que l’on vienne me chercher, je dois appeler aussi un dépanneur. Je ne sais pas par ou commencer. Je me passe naturellement la main sur le visage et je sens quelque chose de mouate sur mes doigts j’approche ma main de mon visage et je constate que je saigne. Je remets ma main pour tatonner et je dois m’être ouvert le dessus de l’arcade je sais que ce n’est pas grave mais cela saigne abondamment. Je vais devoir aller à l’hôpital.
La voisine d’Alejandro s’approche de moi et me demande si je suis sûre que cela va aller. Mes larmes se mélangent au sang et je tente un sourire. “Oui ce n’est rien de bien grave, désolée pour les bruits.” Les passants ont fini par s’éloigner. Rien d’important et pas besoin d’appeler la police donc rien qui ne soit vraiment croustillant à découvrir. C’est la que je me rappelle ou je suis et je ne sais même pas s’il est dans le coin ou non mais de toute façon ce qu’il peut bien m’arriver l’indiffère alors un peu plus un peu moins. Sa voisine me demande si elle peut m’emmener et je refuse poliment. Par acquis de conscience elle enregistre son numéro de téléphone dans mon portable et me fait savoir que je peux l’appeler si le moindre problème. Je lui souris avant de regarder l’état des dégâts. Oui j’aurai mieux fait de ne jamais venir ce soir. Je me rassois sur le trottoir tout en maintenant mon foulard sur ma plaie et en pleurant sur le gâchis de la situation.
Je n’hésite pas à faire comme elle avait pu le faire avec moi la dernière fois dans ma chambre d’hôtel, sauf qu’au lieu de lui parler de son passé douloureux car je n’aime pas jouer sur le sentiment éprouvé à propos d’une personne morte, je parle de ce qu’elle représente pour moi maintenant et donc elle apprend très vite qu’elle est un fantôme, une inconnue et rien de plus. Je me dirige alors vers la porte d’entrée du batiment quand j’entends une porte claquer et donc me signifier que cette dernière vient de rentrer dans sa voiture pour partir. Je souris sans me tourner afin de ne pas lui donner un motif d’espoir pour rester ici et alors que je pose ma main sur la poignée de la porte, j’entends dans un premier temps le bruit du moteur rugir suite au fait qu’elle ait mis le contact en marche, mais la suite n’est pas un bruit que je considère comme normal puisque la seule chose que j’entends c’est un gros bruit sourd assez inquiétant comme si quelque chose venait de percuter …
-ASHLEY !
Je fais demi tour immédiatement et je cours vers la voiture qui effectivement est démolis contre un arbre. Je mets de côté ma rancœur pour le coup puisqu’elle vient d’avoir un accident et que sa santé peut être en jeu. Elle est déjà sortie de sa voiture, je suis le premier sur les lieux et alors que je l’aide elle me dit que ça va et qu’elle n’en a pas besoin. Je suis surpris de sa réaction puisque je viens l’aider, mais je me recule et je laisse les autres venir l’aider si c’est ce qu’elle souhaite. Je ne tiens pas en place et je fais les cents pas en attendant de voir comment va son état et alors que ma voisine va la voir mais elle repart assez vite elle aussi certainement car elle ne veut pas d’aide et alors que tout le monde part en la laissant là sur le trottoir, je me dirige vers elle et je m’assieds à ses côtés. Elle semble toujours un peu dans les vaps, et je vois qu’elle saigne de la tête ou plutôt au niveau de l’arcade
- On n’est pas dans Mario Kart là hein
Je rigole doucement et la relève doucement avant de clairement la prendre dans mes bras. Je sais qu’a un moment ma rancœur reprendra le dessus, mais pas là alors autant que j’en profite. Je pose ma main sur son visage pour regarder l’étendue des dégâts et je suis content de voir qu’elle n’a rien
-Abimer un si beau visage … il n’y a que toi pour faire ça … Bon allez viens et tu n’as pas le choix
Je commence à la porter afin de l’amener à l’intérieur chez moi pour qu’elle soit à l’abri des regards et qu’elle puisse un minimum se soigner. Quand on rentre, je l’amène à la salle de bain doucement et je commence à faire de mon mieux pour la soigner sans faire attention à la belle brune qui m’attend toute nue avec les jambes relativement bien écarté puisqu’elle se caresse
-Profite parce que demain tout redevient à la normale
❝I'm so stupid to want to see you again❞ ALEJANDRO & ASHLEY
A quel moment j’ai perdu le fil de mes actions ? Quand j’ai découvert qu’il pouvait aussi facilement me blesser et m’atteindre ? Peut être. Je me sens mal et pourtant c’est de ma faute et je ne peux le blâmer d’agir ainsi avec moi. Pourtant cela me touche plus que de raison et je décide partir de mettre le plus de distance entre lui et moi, sauf que j’ai beau vouloir augmenter la distance entre Alejandro et moi par une faute d’inattention ou je ne sais quoi je me retrouve à réduire la distance avec l’arbre sur l’avant de la voiture. Il a beau être tard le bruit fait sortir les gens et les curieux s’approchent mais je repousse tout le monde. Je me sens bien apparemment je saigne de l’arcade mais ce n’est pas grave. En fait je suis trop perturbée sous le choc pour me rendre compte que j’ai eu un accident. Et ce n’est pas cette rencontre avec l’arbre qui me perturbe mais le fait de n’être plus rien. Même pas un souvenir. Je m’assois tranquillement sur le trottoir avant de trouver la force d’appeler le dépanneur puis quelqu’un voulant bien me ramener chez moi et je me laisse aller à pleurer. Je ne le vois pas venir à côté de moi. De toute façon pourquoi serait il la pourquoi serait il resté il ne me doit rien ni gentillesse ni attention. Alors quand il me fait une réflexion, c’est surprise que je tourne le visage vers lui.Je ne sais pas quoi lui répondre, je n’ose pas lui répondre, de peur que celui que j’ai affronté quelques minutes plus tôt ne refasse surface. Il se lève et me tend la main pour m’aider à me mettre sur mes deux jambes. J’hésite avant d’accéder à sa demande silencieuse. Je me retrouve debout sauf que mes jambes sont légèrement flageolantes surement le contre coup et sans m’en rendre compte je me retrouve dans ses bras.
C’est une mauvaise idée, très mauvaise idée. J’ai attrapé la lanière de mon sac et il m’emmène vers son immeuble. Je me colle à lui comme si ma vie en dépendait afin de profiter de ses quelques moments d’accalmie. Il regarde mon visage et fait une petite phrase spirituelle, j’essaie de sourire mais cela ne m’extirpe qu’une grimace. On arrive à sa porte et on entre dans son appartement, sans s’arrêter il m’emmène jusque dans la salle de bain et me fait m’assoir sur le rebord de la fenêtre. J’inspire profondément. C’est une mauvaise idée, très mauvaise d’autant plus qu’il n’est pas seul. Il me donne une serviette, du désinfectant ainsi que des strips. Je finis par me lever et je me regarde dans le miroir. La plaie commence doucement à arrêter de saigner, mais je vois mon visage qui commence à gonfler et à devenir légèrement violassé. Je me nettoie la plaie et sa phrase me blesse encore plus. En fait la douleur physique n’est rien à côté de celle qu’il m’inflige depuis le début de ma présence. Il quitte la pièce et revient avec un pochon remplit de glaçon qu’il me tend. “Je finis de me soigner et j’appelle un membre de ma famille, un taxi, un ami. Quelqu’un qui me ramènera chez moi.” J’ai bien nettoyé les contours de la plaie, j’ai désinfecté et je viens d’aposer trois strips. Bon j’ai la tête d’un boxeur ayant pris un mauvais coup mais rien de bien catastrophique. Je tente tant bien que mal d’enlever le sang de mon visage et je me rends compte que j’en ai sur mes vêtements. Ce n’est rien. Je prends le pochon et l’enroule dans une serviette avant de le mettre sur mon visage. “En plus tu as de la compagnie, je vais vous laisser. On aura qu’a dire que ces quelques minutes de ta part était une aparté dans la haine que tu me voues.” Je me tourne vers lui quittant le rebord du lavabo et lui fais un sourire qui doit ressembler à tout sauf à un sourire. “Merci pour ta sollicitude, je vais y aller.” Je me tiens au mur car je ne suis pas sûre de bien tenir debout, mais je préfère rester dans l’escalier qu’ici à devoir tenir la chandelle et encore moins si dans quelques heures il décide de redevenir celui qu’il était et de me retrouver à la porte dans tout les cas. Autant prendre les devants.
La douceur ce n’est pas dans mon vocabulaire mais là avec une personne blessée, je ne peux pas faire autrement que ça malheureusement et au fond ce qui me fait le plus chier c’est que cela me fait baisser ma garde auprès de la seule personne à qui je ne voulais pas la baisser et à présent me voilà dans l’obligation morale de prendre soin de cette dernière qui est un peu sous le choc de ms actions qui sont à l’opposés de ce que j’ai pu dire précédemment mais bon le contexte est différent et exceptionnel alors qu’elle ne se fasse pas de film à ce propos. En tout cas le fait est que je l’amène dans la salle de bain sans me préoccuper d’autre que d’elle. Je fais de mon mieux pour la mettre hors de danger et éviter que le sang ne coule trop. Je la laisse aussi se soigner certaines zones qui sont beaucoup trop sensible pour elle et qu’il vaut mieux que ce soit elle qui se soigne car c’est connu, on a moins mal quand on s’inflige de la douleur. Vers la fin je m’occupe simplement de lui donner une poche rempli de glaçon pour qu’elle puisse se l’appliquer sur ses blessures. Elle me signale qu’elle va appeler quelqu’un pour prendre soin d’elle et je ne sais pas quoi lui dire en fait parce que je me vois mal la laisser partir dans cet état alors qu’elle tient à peine debout. Ce serait de l’inconscience, mais d’un autre côté je me dis que j’en ai déjà fait assez ou même trop pour elle qui n’a fait que de me blesser ces derniers temps en ravivant une ancienne blessure. Le temps que je réfléchisse elle m’avait déjà dit que puisque j’avais quelqu’un elle ne pouvait pas rester. Ses petites réflexions me font me poser des questions sur son ressenti. J’ai l’impression qu’au délà de mes paroles, le fait que je ne sois pas seul actuellement la blesse aussi. Alors qu’elle se dirige vers la porte, je me mets devant et l’empêche de sortir
-Tu vas aller nulle part, tu dors ici. Je ne te laisse pas repartir comme ça … Je te ramènerai demain
La jeune brune se manifeste notamment son mécontentement et prend ses affaires avant de partir et je ne dis rien. Je l’aide même à sortir avant de fermer la porte derrière elle. Je remarque les tâches de sang qu’il y a sur les habits d’Ashley et je l’emmène de nouveau à la salle de bain. Je l’ai alors à la déshabiller ne disant trop rien et je lui passe un coup de gant de toilettes sur le visage afin d’enlever les caillots de sang qui se forme. Sa peau reste malgré tout violette, et donc je me saisis d’une crème pour empêcher le gonflement et pour même faire dégonfler tout ça.
-Tu ne t’es vraiment pas raté toi …
J’applique doucement la crème afin de ne pas lui faire mal, puis je vais chercher dans mes armoires des vêtements à lui repasser pour cette nuit et même demain du coup alors je lui prépare ces derniers qui d’ailleurs sentent mon odeur puis je regarde la douche
-Prends ta douche et ensuite habits toi … je t’appliquerai de nouveau de la crème après si il le faut … je vais te laisser un peu d’intimité
Je sors de la salle de bain et je ferme la porte derrière moi avant de partir sur le balcon pour prendre un peu l’air
❝I'm so stupid to want to see you again❞ ALEJANDRO & ASHLEY
Je ne pensais vraiment pas que la soirée se déroulerait ainsi. Bon je me doutais que je me ferai jeter par Alejandro, mais je pensais que se serait par des paroles sèches et non par un silence pesant et blessant. Quoiqu’après le fait de me faire traiter de fantôme j’aurai préféré le silence. Perdue dans la douleur des propos je monte en voiture et au lieu de reculer j’avance. L’inévitable arrive et je percute un arbre. Matériellement la voiture est bonne pour la casse, physiquement je pense que je n’ai pas grand chose et je fais savoir que je vais me débrouiller. Sauf qu’Alejandro est resté à proximité tout le long et quand plus personne n’est la il vient me voir et m’ordonne de venir. Comme je ne suis pas stable sur mes membres inférieurs il me prend dans ses bras. Je me retrouve contre son torse, sensation étrange et pourtant si familière. Je sais au fond de moi que c’est une idée des plus mauvaises car forcément quand il va reprendre contact dans la réalité et voir que je vais bien il ne pourra pas rester gentil et prévenant, il redeviendra froid et distant et je préfère encore partir que de vivre cela. Je me retrouve pourtant dans sa salle de bain, à panser mes blessures sauf une, une que je garde au plus profond de mon être. De toute façon elle n’est pas visible alors ou est le problème ? Je fais du mieux pour ma plaie à l’arcade qui semble enfin avoir arrêté de couler. Il me donne un pochon de glace et je sens qu’il est temps pour moi de partir et de remercier Alejandro pour son accueil. Sauf qu’il ne l’entend pas de cette manière, car mes jambes se dérobent sous moi et qu’il me rattrape à tant m’interdisant de m’en aller dans cet état. Je n’ose le regarder dans les yeux je m’en veux, il avait une soirée, de la compagnie et je ne suis pas capable de sortir de sa vie discrètement. Tout ce que j’entends c’est un bougonnement puis une porte qui claque. “Je suis désolée pour ta compagne.” Bon ce n’était pas totalement vrai mais je n’allais surement pas le lui dire. Mon visage me tire et je sens qu’il gonfle sauf que je sens aussi les mains du bel espagnol enlever mon pull et mon débardeur. Il prend un gant de toilette et se met à enlever le sang coaguler sur ma peau. Je frissonne surement le froid, non ca ne peut pas être la douceur du geste de mon ex amant. Il vient même à me passer en douceur de la crème sur le visage. Le temps passe et j’ai l’impression que mon oeil droit la ou ca a tapé n’arrive plus vraiment à s’ouvrir. “Apparemment non je fais toujours les choses jusqu’au bout même si c’est pour regretter après de ne pas avoir réfléchi aux conséquences.” La je savais parfaitement ce que je disais et c’était empli d’une sincérité à toute épreuve. Il finit par enlever sa main, refermer le tube et le poser sur le rebord du lavabo avant de quitter la pièce ou je me trouve. Quand il revient il me dépose des vêtements et me conseille de prendre une douche. Ce n’est pas bête j’ai les cheveux qui colle par le sang autant mes laver. Avant qu’il ne sorte je lui attrape la main. “Merci pour tout même si tu n’étais pas obligé loin de la.” Il finit par sortir de la pièce et comme suivant ses instructions j’enlèves mon bas et mon soutien gorge. Je rentre dans la cabine et fait couler l’eau et comme si l’eau avait un pouvoir sur moi je me mets à pleurer enfin si je peux. Comment peut il passer d’un monstre froid et distant au plus adorable homme de cette terre ? Et surtout est ce que je méritais cela ? A la dernière question je pouvais répondre non. Je crois que je ne vois pas le temps passé et alors que je me lave le corps et les cheveux j’entends qu’on frappe à la porte.”Tout va bien ?” “Oui oui je sors bientôt.” Je ne traine pas plus, pour ne pas l’inquiétait que je puisse tomber dans la douche. Je me seche enroule mes cheveux dans une serviette propre et m’habille d’un tee-shirt et d’un boxer d’alejandro qui me fait presque un short. Je mets par dessus un sweat et je suis entourée par son odeur qui a un côté apaisant. Je me sèche les cheveux avant de me les brosser, avec ma brosse qui ne quitte jamais mon sac. Quand je suis prête je rassemble mes affaires que je mets dans un coin puis je sors de la salle de bain. Alejandro était à la porte comme pour veiller que tout allait bien. “Merci pour la douche ca m’a fait du bien.” Je ne pouvais plus du tout ouvrir l’oeil droit la partie droite ayant trop gonflé. Je sors du couloir pour aller jusqu’à son salon ne voulant pas être trop proche d’Alejandro. “Je dormirais sur le canapé donc ne t’en fais pas pour moi.” Ca ne serait peut être pas confortable mais je ne voulais pas abuser plus de sa gentillesse.
Je l’entends s’excuser lorsque la jeune brune part, mais au fond est ce qu’elle était réellement désolé de ça ? Je ne pense pas vraiment puisque ça doit lui faire plus plaisir qu’autre chose, mais je garde cet avis là pour moi. Heureusement que j’ai pu faire au moins une fois ce que je voulais. Je m’occupe alors d’elle et elle ne cesse de soit me remercier pour ce que je fais pour elle ou soit s’excuser en gros de tout ce qu’elle a pu faire de la dernière fois jusqu’à encore aujourd’hui, mais je n’en prends pas compte car je sais que lorsqu’elle ira mieux je serais redevenu celui que j’étais à son égard car je ne veux simplement rien avoir à faire avec une personne qui tente uniquement de me piquer et de me blesser. Imaginons qu’il y ait plus entre nous, comment ferais je ? A chaque embrouille elle viendrait me dire des choses blessantes comme ça ? J’ai assez mal vécu mon enfance pour avoir en plus de ça quelqu’un qui veut me changer et qui lorsqu’il n’y arrive pas essaye de me piquer à vif. Après toutes ses excuses et remerciements je sors de la salle de bain pour la laisser je vais à ma petite vie en allant sur le balcon. Je regarde les lumières de la ville briller de mille feu et au bout d’un moment je m’inquiète un peu en voyant qu’elle ne sort pas alors je vais voir si ça va et elle me dit que c’est bon donc je suis un poil rassuré mais malgré tout j’attends devant la porte au cas où. Quelques minutes plus tard après s’être refait une beauté si on peut dire ça, elle sort de la douche avec mon boxer et mon sweat et j’ai envie de rire mais je reste sérieux et avec un petit air sévère malgré tout alors qu’elle me remercie
-Je t’en prie c’est normal
Elle se rend peut être pas compte, mais maintenant que je sais qu’elle va mieux, ça me coute de lui dire ça, puis elle me dit qu’elle va dormir sur le canapé et je rigole alors que je vais de nouveau sur le balcon toujours vêtu uniquement de mon boxer, puis alors que je lui tourne le dos, je me mets à lui parler. Le dos tourné certes mais c’est déjà ça
-Non tu dormiras dans le lit et nulle part ailleurs. T’as suffisamment morflé comme ça pour dormir sur un endroit désagréable donc tu peux prendre place si tu veux. Je verrais en allant me coucher ou je vais moi, donc prends tes aises et fais comme chez toi
❝I'm so stupid to want to see you again❞ ALEJANDRO & ASHLEY
Quelle bêtise encore, je m’étais laissée porter par mes émotions, chose que je ne faisais jamais ou que je ne voulais plus faire depuis la mort de mon père devant être le pilier de la famille. Mais la savoir que je ne valais pas plus qu’un fantôme m’avait bouleversée. Voila un stupide accident. Comment je me suis retrouvée chez lui, je crois qu’en fait je me suis laissée faire, je n’ai pas tant protesté que cela peut être parce qu’inconsciemment j’avais besoin que quelqu’un s’occupe de moi mais je ne pense pas que c’était la bonne personne surtout après tout ce que l’on avait pu se dire. Il fait preuve de gentillesse au point que cela gonfle sa compagne du soir et qu’elle décide de s’en aller en claquant la porte. Je m’en veux, je le blesse par mes paroles, par mes actions, je crois qu’il a raison il n’y a rien de bon de possible entre nous, nous ne savons que nous faire du mal. Je prends alors mon temps, le temps de me soigner, le temps de réfléchir à tout cela. Je n’aurai peut-être pas du l’écouter, j’aurai du appeler un taxi, aller à l’hôpital. J’irai surement demain vu l’état de mon visage. On ne sait jamais j’ai peut-être quelque chose ce qui expliquerait pourquoi je suis encore ici, alors que même s’il est prévenant je sais qu’il me déteste à jamais. Je finis par sortir de la salle de bain. Mal à l’aise, gênée. Je tire sur le boxer qu’il m’a donné comme pour me cacher. Je sais qu’il connait mon corps, mais nous deux on ne se connait plus, il me l’a clairement fait comprendre. Je passe mon temps à m’excuser et à le remercier, c’est n’importe quoi. Ne voulant pas abuser plus qu’il n’en a déjà fait pour moi je lui propose d’occuper son canapé. J’ai fait pire ou pareil il n’y a pas bien longtemps je peux recommencer. Alors qu’il est de dos il me l’interdit. J’aimerai protester mais j’ai peur qu’il s’énerve car je sens qu’il commence à changer. Il devient plus dur plus froid plus distant dans ses propos. Je m’éloigne et je vais boire un verre d’eau. Je me suis lavée mais dans la bouche j’ai un gout de sang persistant. Je me rince la bouche et recrache. Ca me donne un peu de temps pour réfléchir à ce que je veux ou plutôt ce que je dois faire. Je reviens dans la salon, il est toujours à la fenêtre regardant dehors. Je prends mon portable, pas un message, pas un appel. De toute façon il n’y a pas de raison qu’on s’intéresse ce soir à moi, j’ai bossé aujourd’hui et personne ne m’attend à la maison. Demain les gens s’inquiéteront mais la moi c’est la situation qui me préoccupe. Je ne pense pas que l’on puisse passer une soirée, une nuit dans le même appartement et c’est moi qui doit décider de partir. Je retourne dans la salle de bain ramasse mes affaires je prends mes chaussures et attrape mon sac à main. “Alejandro, je.... Je ne pense pas que le fait d’être dans le même lieu soit une bonne idée. Ma présence n’est pas souhaitable pour toi, il vaut mieux que je te laisse.” J’hésite à venir vers lui mais pour faire quoi ? Pour lui serrer la main ? Pour lui faire la bise ? Je me ravise assez vite et je retourne vers la porte d’entrée mais a moment ou je mets la main sur la clenche je sens que l’on m’en empêche.
Je ne compte pas changer, devenir moins froid par la suite ou changer ma vision des choses sur ma manière d’avoir une relation et comme je vois qu’encore aujourd’hui elle ne semble pas le comprendre, tout aussi douloureux que cela puisse être, il faut se rendre à l’évidence que tout doit se finir ici entre nous et que l’on doit plus se voir. Tout se passait bien dans ma vie puisqu’elle avait repris un cours tout à fait normal, mais c’était sans compter sur le retour cette nuit de la jeune blonde. Pourquoi revenir après ce qu’il s’est passé la dernière fois et ce qu’elle m’a dit surtout ? En plus elle avait quitté le shoot pour certainement ne plus me faire face. Jusque là j’avais réussi à l’éviter tout simplement et c’est une bonne chose mais elle en avait décidé autrement malheureusement puisqu’elle était venue à mon appartement pour me donner ce fichu book. Sans sa venue, sans ma descente ensuite, rien de tout ça ne serait arrivé et donc au fond je suis responsable de ce qu’il s’est passé et ce qu’il lui est arrivé, donc c’est tout à fait logique que je m’occupe d’elle de ce fait en étant au petit soin car oui parfois ça peut m’arriver de l’être bien que ça soit pas tout le temps et pas avec tout le monde.
Je lui laisse donc son temps pour elle afin qu’elle puisse faire ce qu’elle veut et quand elle ressort je me replace sur le balcon en lui tournant le dos pour regarder un peu partout la ville car j’ai toujours aimé cette vue. Ashley me signale qu’elle dormira sur le canapé et moi dans mon lit et que je ne dois pas me prendre la tête avec ça puisque ça ira. Je refuse catégoriquement en lui disant que je dormirais ailleurs ou avec elle mais qu’en tout cas c’est elle qui dort dans le lit pour sûr. J’entends l’eau couler mais je ne regarde toujours pas, puis je l’entends reprendre la parole et me dire qu’elle va partir puisque ce n’est pas une bonne chose qu’elle soit ici ni pour elle et ni pour moi donc elle commence à partir. Je lève les yeux au ciel et quand j’entends des bruits de pas, je me retourne pour me diriger vers cette dernière et quand elle commence à poser sa main sur la poignée de la porte, je me saisis de sa seconde main pour l’arrêter et il semble que ça marche
-Ashley, je suis encore chez moi donc si je te dis de rester c’est que ta présence ne me dérange pas … pour le moment. Mais si ma présence te dérange en revanche, je partirais et je dormirai ailleurs. Je trouverai un pied à terre c’est pas un souci. Je vais même le faire pour te soulager va
Je ne lui laisse pas le temps de répondre que je pars dans la salle de bain pour m’habiller. Je ferme la porte à clef et je m’accoude sur le lavabo en prenant ma tête dans mes mains pendant un instant avant de commencer à m’habiller pour de bon et pouvoir par la suite partir. Une fois que je sors elle est juste devant moi et j’ai envie de la prendre dans mes bras et même de l’embrasser, mais je détourne le regard
-Ashley … comme tu l’as dit c’est mieux comme ça … enfin c’est mieux pour toi. Tu peux penser que je suis un lâche, un faible et que je ne suis pas courageux ce n'est pas grave. Je m'en fou de ce que tu penses de moi, alors maintenant laisse moi partir
❝I'm so stupid to want to see you again❞ ALEJANDRO & ASHLEY
Je suis complétement perdue, je ne comprends plus ce qu’il se passe, ni pourquoi il est ainsi avec moi. Se sent il responsable de quelque chose ? Il n’y a pas de raisons, je suis venue ici alors qu’un coursier aurait pu faire le boulot, j’ai subi un juste retour des choses de sa part et voila l’accident. Pourtant il s’occupe de moi, pourtant il veille sur moi. Pourquoi ? Tout le monde serait en droit de se poser la question surtout quand on sait qu’il n’était pas arrivé seul, surtout quand on sait qu’il me déteste et qu’il ne veut plus avoir à faire à moi. Alors que je me soigne, que je me nettoie, je ne cesse de ressasser tout cela dans ma tête sans trouver pour autant de raisons valable, d’explication à la situation qu’on est en train de vivre. Moi dans mon coin, lui à la fenêtre. Je ne supporte pas cette situation et je préfère mille fois être loin de lui que de le voir toute la fin de la soirée et toute la nuit comme cela avec moi. Alors je lui fais part que je vais m’en aller pour lui pour moi, pour notre bien être à tout les deux et alors que je m’apprête à partir il m’intercepte en attrapant de sa main ma main libre. Surprise je lache la poignée et me retourne pour le voir à côté de moi. Cette proximité n’est pas bonne pour nous. Le fait d’être proche de lui, ne fait qu’amplifier la colère qu’il a contre moi et je ne veux pas qu’il soit plus en colère qu’il ne l’est déjà parce que j’ai pu lui dire. Il me lance une tirade et sans que je puisse y répondre il s’en va dans sa salle de bain. Je le suis et me mets à lui parler au travers de la porte. A bien y réfléchir j’ai peut être plus de facilité ainsi. Je ne vois pas ses yeux glacials, son visage fermé. “Non ta présence ne me dérange pas d’autant plus que comme tu le dis tu es chez toi. Mais après tout ce que je t’ai fait endurer tu n’a pas à supporter ma présence. C’est moi qui suit de trop.” La porte finit par s’ouvrir sur lui. Je ne peux rien faire que de le regarder mais il détourne la tête. Je l’énerve je le dégoute il n’arrive pas à me faire face si ce n’est pour être méchant. Et comme je suis actuellement blessée il ne veut pas l’être. “Non ce n’est pas à moi d’être mieux pas après ce que j’ai fait.” Je le vois qui s’écarte de moi et qui rassemble ses papiers. Il va vraiment vouloir partir et je ne veux, je ne peux pas le laisser faire cela. Les larmes me montent aux yeux même si un seul est encore ouvert. “J’ai dit cela pour te blesser pour te faire du mal parce que tu repousses tout le monde et moi aussi.” Au moins si c’était la dernière fois que je le voyais il saurait que je voulais juste être la pour lui et que c’était le seul moyen à ce moment la que j’avais trouvé. “Je ne connais pas ta vie ton passé, je ne peux te traiter de lâche ou de faible. Tu as surement des blessures qui font ce que tu es aujourd’hui et je n’ai pas le droit de te juger pour cela.” Je le vois qui va vers la porte et qui s’apprête à s’en aller et comme dans un geste désespéré, je laisse mes affaires tomber au sol pour venir me jeter contre lui dans son dos et l’entourant de mes bras. “Ne t’en va pas s’il te plait. Je n’ai jamais rien pensé de mal de toi et c’est pour cela que je m’en veux tellement. Reste je t’en prie.” Je ne me voyais pas rester ici sans lui et de plus s’il venait à partir je n’aurai aucune raison de rester ce qui était une remarque à lui faire dire. “Si tu t’en vas je pourrai partir aussi et tu ne pourras pas veiller sur moi.” J’étais prête à tout pour qu’il reste quitte à me mutiler un peu plus pour lui prouver.