Rapidement je fini par m’enfermer dans la salle de bain afin de ne pas lui faire face et de pouvoir me changer tranquillement avant qu’elle ne vienne me faire ses petits yeux pour que je change d’avis. A travers la porte malgré ce que je fais, je l’entends me parler quand même et me dire de rester mais je fais abstraction de tout ça pour garder les idées bien claires. J’ouvre alors la porte quand j’ai fini et je fuis son regard pour plusieurs raisons qui se contredisent en fait car j’ai peur de ce qu’elle peut me faire si jamais je la regarde, mais aussi car je garde au plus profond de moi une haine inconsidérable envers elle et que je ne veux plus rien venant d’elle. J’écoute que d’une oreille ce qu’elle me dit et je vais rassembler la plupart des affaires dont j’ai besoin, je fais aussi un peu de rangement alors qu’elle me dit qu’elle ne mérite pas de se sentir mieux, que tout ce qu’elle a pu me dire c’était pour me blesser et je réalise qu’effectivement elle n’est pas aussi sainte que l’on pourrait penser car c’est vraiment petit de faire ça. Je pouffe de rire nerveusement en l’entendant me dire ça, puis elle poursuit en me disant qu’elle n’avait aucun droit de le faire et qu’elle s’en veut mais cela ne m’empêche pas de partir tout de même car il est trop tard pour s’excuser car ce qui est dit est dit et on ne peut pas revenir en arrière. Il va lui falloir vivre avec et l’assumer
Je me dirige vers la porte et alors que je me m’apprête à l’ouvrir j’entends un gros bruit et je sens ses bras venir enrouler ma taille et sa tête contre mon dos. Je pouvais sentir des larmes venant de ses yeux venir couler sur mon dos et ensuite je l’entends me dire qu’elle s’en veut et qu’elle ne pense pas une seconde ce qu’elle a dit, qu’elle veut que je reste là avec elle. Je ferme les yeux un instant en réfléchissant à tout ça et je dois avouer que ça fait plaisir d’entendre ça mais je ne peux pas lui rendre la tâche facile non plus. J’enlève ma main de la clenche alors qu’elle me dit que si je pars je ne pourrais pas veiller sur elle et c’est vrai qu’elle marque un point. Je me retourne en enlevant doucement son emprise sur moi
-Tu as raison sur ce point là alors je vais rester ici
Je vois ses larmes couler et je ferme les yeux mais ceci est trop pour moi alors je lui sèche ses larmes en passant ma main sur son visage du côté ou elle a gardé un beau visage. Je vais me coucher dans le lit et pour me montrer encore un peu dur je me tourne vers elle en rigolant
-Allez Elephant Man viens ici … enfin là on devra renommer le film
Je rigole un peu plus fort et quand elle arrive par habitude, je pose ma main sur son ventre et je commence à lui faire des papouilles. Quand je le remarque il est déjà trop tard, et je me fais violence pour arrêter
-Excuse moi je n’ai pas fait exprès … question d’habitude… mais ne t’en fais pas je vais la perdre
❝I'm so stupid to want to see you again❞ ALEJANDRO & ASHLEY
Je ne sais pas si je pourrai le faire changer d’avis, je ne sais même pas si un jour il pourra me parler normalement mais je ne veux pas abandonner, non après tout ce que j’ai fait je ne peux pas l’abandonner. Alors quand il me fait part de sa volonté de partir et de me laisser son appartement je ne peux accepter cela. Je lui parle, j’essaie de le raisonner en vint. Je sens que si je ne trouve pas une solution très vite il va disparaître et nous n’aurons jamais peut être une telle occasion de nous parler et de pouvoir avancer. Alors je me jette contre lui, peu importe ce que j’ai fait, peu importe d’être une nouvelle fois ridicule, la je m’en moque, s’il veut me piétiner pour ce que je lui ai fait qu’il le fasse, s’il veut me défigurer l’autre partie du visage alors soit je me laisserai faire mais je ne veux pas qu’il se sente obligé de partir. Je m’accroche désespéramment à lui et je ne sais pas si c’est pour lui ou pour moi tout compte fait. J’ai la sensation qu’une éternité s’écoule avant qu’il ne fasse un geste un mouvement. Il finit par se retourner et enlève mes bras. Entre l’accident et mes pleurs l’ensemble de mon visage est gonflé, bouffie. Il accepte de rester parce que j’ai trouvé l’argument imparable et même si c’est une petite victoire cela reste tout de même une victoire. Quand je sens la paume de sa main sur ma joue indemne je frissonne, cela me rappelle tellement de souvenirs. Il s’écarte se déshabille et va se mettre au lit avant de me taquiner sur mon visage. Entre deux larmes j’ai un petit hoquet qui se veut un rire mais cela se transforme en grimace car la douleur commence à apparaître. “ Oui je suis un monstre, c’est ma punition pour ce que je t’ai fait.” J’hésite je ne sais pas si je dois le rejoindre. Je m’avance prudemment et m’installe à ses côtés gênés. Instinctivement il vient à me caresser le ventre et cela me touche. Je sais qu’il nous faudra du temps pour que l’on puisse à nouveau se parler mais n’est ce pas les débuts d’une discussion ? S’il est prêt à me donner du temps alors je suis prête à y mettre toute mon énergie. Je devrais dormir me reposer, mais toutes ses émotions se chamboulent dans ma tête dans mon corps et la douleur physique se fait de plus en plus récente. Quand je sens sa main quitter mon ventre je l’attrape pour entrelacer nos doigts. “Non ne la perd pas s’il te plait.” S’il avait encore cette habitude c’est que malgré la colère il pourrait peut être avec le temps si ce n’est me pardonner au moins accepter de me voir. Je tourne mon visage vers lui “Tu m’as manqué” Mon sourire qui accompagne cette phrase ne ressemble à rien et je le sais. “Tu aurais pu finir la soirée en meilleure compagnie qu’avec moi, je pense que c’est la première fois que tu dors avec une femme ayant le visage déformé.” Pourtant je devais reconnaitre que j’étais heureuse d’être la et même la douleur ne pourrait me faire regretter l’accident si cela me permettait de retrouver Alejandro.
Quand je suis en compagnie de la belle blonde, je devrais le savoir, mais c’est toujours rempli de rebondissement. Le premier rebondissement en fait était le simple fait qu’elle soit là devant ma porte et ensuite il y a eu une succession d’action plutôt bizarre et tout cela s’est fini par cet accident qui m’a forcé à mettre pour une fois ma fierté de côté et prendre soin d’elle malgré le fait que je ne le voulais pas. Je reprends malgré tout assez vite mon attitude froide et distante lorsque je me rends compte qu’elle va mieux et je décide donc de partir faire un tour pour lui laisser du temps seul et ne pas avoir à faire à elle. La jeune femme me retient du mieux qu’elle peut et utilise les mots justes qui finalement me font rester contre mon gré ou peut être pas en fait … je ne sais plus trop quoi en penser. Je fini alors par me changer pour m’installer dans le lit et lui dire de venir avec moi en faisant une petite référence à un film et bien entendu, je devais m’y attendre, elle en profite pour s’excuser de nouveau d’une manière tout en faisant sa victime et bien que j’aimerai lui répondre que pour moi elle n’est pas un monstre et qu’elle reste la même femme pour moi, mais je vais me passer de le faire.
Elle me rejoint alors et par habitude, je fini par lui caresser le ventre et j’enlève avec un certain laps de temps d’attente cette dernière en m’excusant de cela. Elle me demande ou plutôt me supplie de ne pas la perdre, puis prends ma main avant d’entrelacer nos doigts entre eux. Je me sens si bien et plein de souvenirs heureux refont surface, comme si elle venait par ce simple geste de nous reconnecter. Etait elle en train de me changer ? Je ne souhaite pas cela, il faut que je réagisse mais je n’y arrive pas d’autant plus lorsqu’elle me dit que je lui ai manqué, mais une fois de plus je ne sais pas quoi lui répondre car même si c’est le cas, elle ne mérite pas de le savoir. Je m’occupe donc simplement de la regarder sans rien dire
-Oui c’est la première fois, mais ne t’en fais pas sur ce point, ça sera bien la dernière
Le Alejandro qui contrôle ses émotions venait de refaire surface et donc je me mis à enlever ma main de la sienne et à me coucher dos à elle afin de ne pas lui faire face. Je dois me montrer fort et sévère avec elle afin qu’elle comprenne que c’est fini et que je lui donnerai pas l’opportunité de me changer
-Bonne nuit
J'ai réussi à remettre de la froideur et distance entre nous et c'est une bonne chose maintenant et j'espère simplement qu'elle ne va pas persévérer en tentant de nouveau de rentrer dans mon espace vital pour me dissuader par le contact puisqu'elle doit se rendre compte qu'elle a comme un pouvoir sur moi du moment qu'elle me touche
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Etrangement malgré ma blessure malgré ma douleur physique je me sens bien. C’est étrange non ? En fait il est peut être le baume qui panse mes blessures même s’il ne s’en rend pas compte, même si moi je ne le vois pas ou je ne veux pas le voir. Dès le premier soir nous avons eu cette connexion. Mais est ce seulement une connexion physique ? C’est la question, d’autant plus que quand il va pour partir et que je viens contre lui c’est comme si mon geste l’avait arrêté en plein vol. Je ne peux que m’en réjouir et quand je le vois aller sur le lit, un poids disparait, car il aurait très bien pu se mettre sur le canapé. Pourtant je sais que si je le lui dit, il me fera savoir qu’il est chez li et que c’est son lit. Je le rejoins fébrile, parce que même s’il est gentil, je sais que sommeille en lui la froideur des pôles. Je sais qu’à tout moment la Sibérie peut prendre possession de ses yeux et de son coeur, sa voix ne devenant alors qu’un souffle glacial. Mais je tente ma chance et quand je me retrouve allongé à ses côtés, le contact de sa main sur mon ventre me fait frémir autant que plaisir avant qu’il ne s’en rende compte et ne l’enlève. Je lui fais part qu’il m’a manqué et que je ne suis pas belle à voir. Et il me répond d’un timbre et d’un visage sans expression. Je serre les dents et découvre que je suis de nouveau face à l’homme qui m’en veut. Je ne réponds rien et reste sur le dos alors qu’il me tourne désormais le dos. “Bonne nuit et merci pour ton hospitalité.” Je n’ai pas sommeil mais si lui a sommeil je me dois de le respecter. J’éteins la lumière et me remets en place. Seul le raie de lumière du réverbère extérieur éclaire faiblement la pièce et je tourne la tête en grimaçant vers Alejandro. Je décide d’attendre qu’il s’endorme. Je ne veux pas le déranger, je ne veux pas l’importuner, je veux juste être avec lui. Les minutes passent et quand j’entends sa respiration régulière. Son sweat est bien mais je commence à a avoir chaud. Je l’enlève me remet sous le drap et me mets dans le dos de l’espagnol. Je colle mon corps au sien, et je passe mon bras de libre par devant pour le tenir contre moi. Je reste ainsi à profiter du moment avant que le sommeil m’emporte. La douleur est présente mais comme j’ai dit au début, je ne sais comment il fait mais la douleur s’estompe à son contact. Aurait il un don sur moi ? J’avoue je ne sais pas et la réponse à cette question ne m’intéresse pas, la seule chose que je veux c’est profiter de ce moment de cet instant car je sais qu’il sera éphémère et que demain matin, il m’en voudra d’avoir oser venir contre lui. Le sommeil m’ayant emmené, les rêves me bercent et depuis plusieurs mes rêves sont apaisants.
Je ne suis pas spécialement fatigué quand je lui tourne le dos et lui souhaite une bonne nuit, mais c’est une manière pour moi de clore notre discussion et de ne pas me montrer aussi faible devant elle et qu’elle puisse apercevoir qu’elle me fait quelque chose sans que je ne puisse rien y faire. C’est comme nous nous appelons l’un et l’autre. Avant la campagne publicitaire je n’avais aucun soucis avec cela, mais maintenant si puisque ce qu’il s’est passé là bas reste gravé dans ma mémoire car ça signifie la fin de notre relation à privilège et la fin de notre relation d’humain à humain tout simplement. Aujourd’hui c’est différent puisque l’accident à tout bousculé. Malgré le fait que je ne sois pas fatigué, je réussi à m’endormir au bout d’un certain moment et plus rien autour n’a d’importance et je ne pense plus à cela.
Lorsque j’ouvre les yeux le lendemain, je remarque qu’il fait beau, mais aussi et surtout que j’ai quelqu’un collé à moi ce qui je dois l’avouer est agréable sauf qu’en réalisant qu’il n’y a qu’Ashley et moi ici, je m’enlève en douceur pour ne pas la réveiller et je soupire doucement avant d’aller sur la terrasse, et comme chaque matin, je regarde la ville tout en prenant l’air puis je vais prendre ma douche. Sur le chemin je passe devant le lit et je souris en la voyant dormir paisiblement puis je vais dans ma salle de bain. Je prends ma douche tranquillement et pendant ce temps j’oublie qu’elle est encore chez moi donc quand j’ai fini je sors comme à mon habitude tout nu de la salle de bain et je vais me servir un bol de céréale dans la cuisine. Je reviens rapidement donc face à mon lit et alors que je mange, je réalise un peu tard que la jeune blonde est encore là puisqu’elle est assise sur le lit devant moi et elle regarde mon membre que je ne prends pas la peine de cacher. Je garde alors la bouche ouverte sans manger ma cuillère de céréale et je reste figé sur place
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Bien longtemps que je n’avais pas dormi sans me réveiller angoissée en sueur. Bon je me suis réveillée plusieurs fois suite à la douleur mais à chaque fois j’étais contre lui et je me rendormais de suite. Quand j’ouvre les yeux il n’est pas la mais j’entends l’eau couler. Je passe ma main sur mon visage et je n’ose imaginer à quoi je ressemble. J’ai un vague souvenir suite à hier, mais malgré les lumières de l’appartement il faisait sombre, la à la lumière du jour cela risque d’être pire. Je m’étire et baille longuement. La douche s’arrête j’entends que la porte s’ouvre puis que l’on se promène dans l’appartement. Je serai chez moi, je me sens si bien que je me serai remise au lit. Mais la je dois me lever, je dois m’occuper de ma voiture, peut être aller faire une radio et je dois aller travailler. Oui cela peut paraitre idiot mais j’ai un travaille. Alors que je ramasse le sweat et que je vais le mettre pour ne pas rester en soutien gorge, je vois Alejandro dans l’entrebaillement de la porte, nu comme un verre un bol à la main et la cuillère prête à entrer dans la bouche. Il s’excuse de m’avoir oublié et je lui souris avant de me pincer les lèvres. “Non tu es chez toi, ne t’en fais pas.” Je me lève, m’approche de lui me mets sur la pointe des pieds pour déposer un baiser sur la joue. Je ne sais pas ou il en est par rapport à moi mais je ne peux pas m’empêcher d’espérer. Je suis peut être naïve mais je veux y croire. Je vais dans la salle de bain et quand je vois mon visage je ne peux m’empêcher de pousser un cri. Alejandro me rejoint. “Je ne m’étais pas rendue compte à quel point mon visage avait gonflé.” En plus il devenait violassé. “Je vais appeler un remorqueur pour ma voiture, après je vais appeler un taxi pour aller à l’hopital et enfin je passerai chez moi pour me changer avant d’aller travailler.” J’enfile le sweat avec précaution et je prends mon portable. J’appelle le garage le plus proche et je leur demande de venir chercher ma voiture. Je sais qu’elle ne sera pas réparable et je devrai faire jouer l’assurance pour m’en payer une nouvelle. L’important c’est que je sois en vie. J’appelle ensuite Chris pour pas qu’il s’inquiète. “Bonjour Chris je serai pas la au moins ce matin, j’ai eu un accident… Non rien de grave de la taule, mais par sécurité je vais aller à l’hôpital…. Non je n’ai pas besoin que tu viennes me chercher, je me débouille… Oui je suis sûre… Je te tiens au courant, salut.” Je raccroche et à sa voix je sens qu’il va être collé à son téléphone jusqu’à ce que je le rassure. Je me tourne vers l’espagnol mangeant toujours en total nudité. Je m’approche sourire aux lèvres et je le dépasse pour aller ramasser mes affaires que j’avais laissé tomber la veille. Mais tout en passant à côté de lui, je laisse ma main glisser le long de sa fesse. Pourquoi je fais cela, je ne sais pas c’est plus fort que moi. “Tu aurais le numéro d’une société de taxi s’il te plait ?”
Je n’ai pas de problème avec la nudité et que je sois seul ou accompagné, je reste souvent nu chez moi après être sortie de la douche car si je suis seul et bien il n’y a personne à choquer, et si il y a quelqu’un alors ça veut dire qu’elle m’a déjà vu nu donc elle connait ma morphologie à peu près donc aucune pression à ce sujet. Seulement j’avais oublié que là il s’agissait d’Ashley et donc de mon ex amante, alors quand je remarque tout ça, je m’en excuse auprès de cette dernière bien que ce n’est pas pour autant que je vais me mettre un petit quelque chose sur le dos, ou plutôt les fesses pour le coup. Elle me dit que ce n’est rien et que je suis chez moi avant de venir m’embrasser sur la joue. Je me mordille la lèvre intérieure afin de ne rien lui montrer mais ce contact m’a réchauffé comme ça d’un coup. Elle se dirige vers la salle de bain et j’en profite pour manger mon bol de céréales en attendant puis j’entends un cri alors je vais vers elle assez paniqué mais je le cache tout de même une fois là bas et elle me montre son visage et je lève les yeux au ciel. Effectivement elle ne s’est pas ratée, mais la suite m’échappe et elle débite plein de phrases. La jeune femme s’habille de nouveau de mon sweat et appelle le garage puis son boss que je ne peux toujours pas encadrer d’ailleurs et lorsqu’elle a enfin fini, elle revient à la normale pour prendre ses affaires et elle en profite pour me caresser une fesse. Je tente de garder mon calme alors qu’elle me demande le numéro d’une agence de taxi
-Hey oh doucement Ashley. Déjà en attendant je vais te remettre de la crème pour faire dégonfler un peu tout ça et ensuite … je t’emmènerai à l’hôpital après m’être habillé
Je l’amène de nouveau à la salle de bain, et j’applique ma crème sur toute la partie gonflée de son visage tout en étant assez proche d’elle, et je ne sais pas si elle fait exprès mais mon membre touche sa cuisse et je souris instinctivement. Lorsque j’ai fini tout ça je m’habille devant elle toujours et je la regarde de nouveau une fois prêt avant de me brosser les dents pour être totalement propre
-Voilà c’est bon on peut y aller. Normalement tu devrais avoir une sensation de froid et de chaud ensuite sur la tempe et c’est normal, c’est que le gel fait effet. Tu es prête ? On peut y aller ? Il faut repasser chez toi pour prendre des papiers avant ou on va à l’hôpital directement ?
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Mon réveil avait agréable et même si la nuit n’avait pas été des plus évidentes au moins je m’étais reposée et surtout je ne l’avais pas passé seule après mon accident. A bien y regardé, cet accident me permettait de me réveiller chez Alejandro et de pouvoir peut être si ce n’est réparer mes erreurs passées, lui prouver que je veux faire ce qu’il faut pour qu’il comprenne que mon intention n’était pas de lui nuire. Je me lève et quand il arrive nu comme un ver, et même si je ne vois que d’un oeil j’en profite pour me le rincer. D’accord ce n’est pas le moment et que même si je le connais par coeur, je ne peux pas nier que j’aime le regarder. Une fois debout je vais dans la salle de bain avant de pousser un petit cri d’horreur en voyant mon visage. Alejandro me rejoint avant que je n’appelle le dépanneur et mon patron. Pendant que je lui parle je vois d’ailleurs la mine renfrognée de l’espagnol. Même si notre entente n’est pas au top il n’est cependant toujours pas un grand fan de Chris. Je lui demande alors le numéro d’une compagnie de taxi afin que je puisse le laisser tranquille. Sauf qu’il refuse. Il pose son bol m’emmène m’assoir avant de me mettre de la crème et de me faire savoir que c’est lui qui va me conduire. “Mais et ton travail ? En plus je t’ai assez accaparé de ton temps.” Je lui aurai bien demandé s’il n’était pas pressé de se débarrasser de moi, mais j’avais trop peur de sa réponse et j’avais gardé la question pour moi. Je me laisse faire alors qu’il me met la crème, je sens son contact contre ma cuisse et je ne peux avoir que l’imagination fertile. Je me concentre sur la douceur qu’il me procure avant qu’il ne s’arrête. La il se lève, s’habille comme s’il l’avait toujours fait comme cela devant moi. “Oui c’est d’ailleurs très étrange. Tu es vraiment sur que tu veux m’emmener ?” Je comprends rapidement qu’il n’y a pas de discussion possible et je sors de chez lui avec mes vêtements sales dans un sac et mon sac à main sous le bras. J’ai une dégaine horrible mais bon, la je ne peux pas faire de défilé. “Non j’ai tout mes papiers avec moi.” On arrive dehors presqu’en même temps que la remorqueuse. Je lui explique ce qu’il s’est passé et il m’indique ou sera entreposé ma voiture le temps du passage de l’expert. Je prends ce dont j’ai besoin et je vois le book par terre au pied des pédales. Je le ramasse avant de revenir à hauteur d’Alejandro. “On peut y aller.” Je monte dans la voiture et lors du trajet on ne dit trop rien. En tout cas moi je n’ose rien dire. Quand on arrive aux urgences, je ne fais pas la fière, je n’aime pas spécialement cela, entre ma mère et mon père les souvenirs n’y sont pas joyeux et instinctivement je prends la main du coach. “Bonjour, j’ai eu un accident cette nuit et se serait pour être examiné.” Je ne sais pas ce qu’il prend à l’infirmière mais elle se dépêche de prendre un fauteuil pour me faire asseoir dedans et de me conduire vers une salle d’examen. Je me retourne cherchant mon ex amant du regard ou de l’oeil et lui tend la main dans une supplique de ne pas m’abandonner.
Je ne sais pas si c’est un chat noir ou si on peut le dire un minimum, mais le fait est qu’elle n’est pas très chanceuse bien que pas très attentive surtout sur ce coup. Au fond je sais que malgré sa mine affreuse et les possibles répercussions sur son physique assez avantageux, elle est heureuse de ce qu’il lui arrive car je ne peux pas nier que cela nous a finalement rapproché pour son plus grand plaisir et je ne dirais pas pour mon plus grand malheur, mais cela me coute au fond car je déteste jouer les sauveurs car ce n’est pas ce que je suis, non au contraire je suis plus le bâtard de l’histoire en temps normal et je n’ai pas l’habitude de tout ça. Seulement je ne pouvais pas la laisser comme ça
Le lendemain tout se passe bien hormis le fait que je me retrouve nu devant elle comme jadis et que cette dernière par la suite après s’être vu commence à paniquer. De nouveau rebelote, je m’occupe d’elle et je la rassure tout en lui appliquant de la pommade et elle finit par me demander pourquoi je veux l’emmener alors que j’ai mon travail et je me contente de souffler sans lui répondre car je pense que cela me suffit et je n’ai pas envie d’entamer un débat. Elle comprend très bien puisqu’elle finit par me dire qu’elle a tout sur elle et qu’il n’y a pas de nécessité de l’emmener chez elle pour récupérer quoi que ce soit et ce n’est pas plus mal car c’est du temps de gagner et du temps en moi à être proche d’elle. Sa présence ne m’est pas désagréable physiquement, mais mentalement je suis tiraillé entre ce qu’elle m’a dit et je ne sais pas trop quoi en fait.
Très rapidement on part en direction de la voiture une fois qu’elle m’a avoué avoir toutes ses affaires. Je souris et nous partons vite fait bien fait. Le voyage se veut très calme car petit à petit je reprends le dessus sur cette sorte de petite boule d’amour qui me fait prendre soin d’elle et je ne lui dis rien car je n’ai rien à dire et elle fait de même par peur de se faire remballer je suppose. Quand on arrive dans le centre hospitalier comme prise de panique, Ashley met sa main dans le mienne et je la laisse faire afin de la rassurer en quelques sortes. Je reste en retrait alors qu’elle explique son cas, et l’infirmière l’embarque avec elle. Avant d’être hors de vue la blonde me fait signe de venir et je décide de les suivre tranquillement. L’infirmière va faire une radio à Ashley mais elle se met à paniquer et bouger dans tous les sens. Je cours dans la salle demande à l’infirmière d’arrêter et elle s’exécute. Je dois trouver les mots justes ou plutôt les actes justes. Je la regarde et la prend rapidement dans mes bras
-Ashley ça va c’est rien … calme toi … calme toi … Hé tout va bien ne t’en fais pas
Je lui souris mais je vois que ce n’est pas suffisant, alors je caresse son visage du beau côté et je l’embrasse tendrement sur ses lèvres afin qu’elle se calme tout en passant ma main dans ses cheveux
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Il y a des endroits ou on ne se sent jamais à l’aise, pour moi se sont les hôpitaux. Je sais que je ne suis pas la seule mais depuis le décès de mon père j’ai beaucoup de mal même si j’ai déjà du y aller pour ma soeur. Je pense que c’est pour cela qu’hier soir j’ai eu peur d’y aller que j’ai remis cela à aujourd’hui et pourtant je suis toujours angoissée. Logique j’ai eu un accident, ils vont vouloir voir si je n’ai pas un traumatisme cranien. Et si j’avais quelque chose. Dans la voiture certes je ne parle pas parce que j’ai peur de dire une bêtise mais aussi parce que je préfère garder mes angoisses pour moi un peu comme Alejandro avec son passé. Sauf qu’une fois devant l’hôpital une fois garée je ne peux plus reculer et je sais que mon ex amant ne comprendrait pas. On rentre et je lui prends la main afin de pouvoir y puiser de la force. A l’accueil, j’indique la raison de ma présence et l’infirmière comme si elle avait vu un mourant décide de me mettre dans un fauteuil pour m’emmener en salle d’examen. Je suis paniquée si elle réagit ainsi c’est que je dois avoir quelque chose. J’ai juste le temps de me retourner comme pour appeler mon bel espagnol à l’aide que je me retrouve avec un médecin qui prend mes constante et qui décide de me faire passer un scanner, et des radios pour s’assurer que je vais bien. L’infirmière me déplace de la salle d’examen à la salle de scanner et la je suis prise d’une crise d’angoisse, une peur incontrôlée, je ne veux pas si je dois avoir quelque chose je ne veux pas savoir. “Laissez moi.” L’infirmière essaie tant bien que mal de me calmer mais je suis comme prise de folie. A se moment la je sens des bras m’entourer et la voix d’Alejandro qui vient me bercer. Comment fait il cela ? Comment réussi t il à m’apaiser ainsi ? Hier soir déjà. Il a un don sur moi et cela m’effraie. Je me mets à respirer doucement, calmement. Je lève la tête vers lui cherchant du regard le sien pour totalement me détendre. Sa main passe sur son visage et alors que je sens une source de bien être m’envahir juste par ce geste, je le vois se pencher vers moi pour m’embrasser. J’arrête de respirer, mon coeur arrête de battre. Je ne sais plus ou je suis, ni qui je suis ni pourquoi je suis la ou je suis. Il s’écarte de moi et l’infirmière revient. “C’est bon maintenant on peut ?” Elle est toujours sur la défensive et je ne suis capable que de lui faire un oui de la tête. Je suis sous le choc. Je passe ma main sur mes lèvres. L’infirmière me dit de ne pas bouger, je ne bouge pas. Tout le long des examens, je me laisse faire tel une poupée de chiffon, complètement obnubilé par ce baiser. Quand je me retrouve dans la salle d’examen avec Alejandro à attendre le médecin, gênée je n’ose le regarder, mais je décide de prendre sa main alors qu’il est debout à côté de moi. Le médecin arrive et je serre un peu plus la main de mon ex amant. D’ailleurs ex amant ? J’y réfléchirai plus tard. “Bon ce n’est rien vous avez une contusion. Je vais vous donner des antalgiques et des anti-inflammatoires.” Je suis soulagée et commence à me détendre. “Je peux reprendre le travail ?” “Je préférerais que vous attendiez quelques jours pour vous reposer.” Il me donne une ordonnance. Je règle à l’accueil et avec le coach on sort de l’établissement. Les gens me regardent vu ma tenue mais je m’en fiche, je n’ai rien c’est l’essentiel. Le soleil me réchauffe mais rien ne m’a plus réchauffé que le souvenir du baiser de tout à l’heure. Je viens contre Alejandro, je me blottis contre lui, l’enserrant de mes bras. “Merci de m’avoir accompagné et de m’avoir soutenu.” Je voudrai parler du baiser, mais au cas ou il regretterait moi je veux le garder en mémoire.
Parfois dans le feu de l’action, on finit par faire certaines actions non pas que l’on regrette, mais que l’on n’aurait pas fait en temps normal et là c’est le cas avec ce baiser que je lui donne. Ne vous méprenez pas j’ai apprécié l’embrassé et c’est, ça sera toujours un plaisir de le faire, mais je ne l’ai pas fait parce que je le voulais, mais bien par obligation et que je devais la calmer du mieux que je pouvais et à ce moment là je n’ai rien trouvé de mieux que ça pour qu’elle pense à autre chose que cette radio qui la terrifie. La preuve cela a marché puisqu’après cela, tout s’est bien passé pour elle et elle et restée sage comme une image. C’est simple elle ne bougeait pas et on aurait même pu croire une personne morte sur son lit de mort tant elle était stable. Lorsque les tests sont finis et qu’elle revient vers moi, elle semble intimidée puisque c’est à son tour de me fuir du regard et je souris immédiatement avant qu’elle ne vienne me prendre la main pour que je continue de la rassurer. Je baisse la tête pour regarder nos mains l’une dans l’autre, puis mon attention est attiré par l’infirmière qui revient en expliquant à Ashley ce qu’elle a. Cette dernière me serre un peu plus la main et comme pour la rassurer, avec mon pouce je lui fais des papouilles sur le dessus de la main. Quand j’apprends que ce n’est rien de bien grave je suis soulagé, mais la réflexion de la jolie blonde me fait rire immédiatement car sa première préoccupation est son travail. Heureusement, l’infirmière lui demande de prendre du repos pendant quelques temps et par la suite nous partons enfin. Alors que nous étions sur le chemin de retour vers la voiture, cette dernière tout en marchant vient se blottir contre moi et me remercie pour tout ça
-Je t’en prie ce n’est rien, mais ne va pas te blesser tous les week end non plus ! En tout cas la bonne nouvelle c’est que tu as un peu de vacances et tu auras du temps pour toi et pour remodeler ton beau petit visage
Je lui souris tout en caressant sa joue et à ce moment j’ai de nouveau envie de l’embrasser, mais je m’en empêche en notamment regardant ailleurs que ses lèvres. Je ne la serre pas trop contre moi pour ne pas lui faire mal et pour rire je commence à lui lever le menton et l’embrasser tout doucement là ou elle était blessée
- Tu me diras si mes baisers ont des caractéristiques guérisseur
❝I'm so stupid to want to see you again❞ ALEJANDRO & ASHLEY
Je sais bien qu’avoir peur d’un scanner ne sert à rien, c’est un examen non invasif et donc je ne crains pas de douleur. Mais c’est le résultat qui m’effraie et le fait que l’on puisse me découvrir quelque chose. Je ne sais pas si j’aurai réussi à me calmer aussi vite sans l’intervention d’Alejandro quoiqu’en fait il ne m’a pas calmé il m’a tout simplement privé de toute réaction. Je suis devenue docile comme jamais. Mais une fois l’effet du baiser magique passé, je suis à attendre dans la salle d’examen et j’angoisse. La main du coach dans la mienne à quelque chose de rassurant mais tant que le médecin ne m’a pas donné les résultats j’ai peur. Quand j’apprends que je n’ai rien, un poids disparaît. Je me rhabille, prend les ordonnances, signe les documents de prise en charge des soins et je sors à l’air libre. Bon je suis toujours défigurée mais ce n’est que temporaire. Le stress retombe et je ne peux m’empêcher de venir dans les bras d’Alejandro pour le remercier d’avoir été malgré tout ce que je lui avais fait, la pour moi. Il me dit que c’est normal mais il me déconseille de vouloir recommencer. Je souris la tête levée vers lui. Etre la ainsi contre lui, ne m’a jamais semblé plus normal. “Je te promets de faire de mon mieux pour ne pas recommencer. De toute facon pour le moment je n’ai plus de voiture. Par contre du repos, je vais faire quoi moi en attendant ?” Quand je sens sa main qui vient alors caresser mon visage je frissonne et je me liquéfie au moment ou il dépose des baisers sur mon visage meurtri. Qu’est ce que cela signifie ? Je ne sais pas mais je m’en fiche, je veux profiter de ce moment de cet instant. Je passe alors mes bras autour de son cou, je me mets sur la pointe des pieds et je viens déposer un simple baiser sur ses lèvres. “Je te le dirai si tu as des dons grâce à tes baisers.” De guérison peut être pas, mais ces baisers avaient au moins le mérite d’être apaisants. Je m’écarte de lui et dirige vers la voiture. “Tu pourrais me ramener chez moi ? Ou si tu ne peux pas, il y a une station de taxi pas loin je pourrai en prendre un.” Je commençais à le connaitre et je me doutais qu’il allait refuser dans mon état monter dans la voiture d’un inconnu même si c’était un professionnel du transport. “Je me vois pas rester toute la journée dans cette tenue. Pas qu’elle ne soit pas confortable, mais j’aimerai aussi prendre une bonne douche.” Oui je rêvais de mon chez moi et de trouver mes repères. Il ne savait même pas ou j’habitais et je vins à me dire que si on croisait Shae elle comprendrait plus rien avec ce qui s’était passé le week-end dernier..
Je peux comprendre malgré tout l’état de panique d’Ashley car ce n’est jamais évident pour quelqu’un de base d’aller dans un hopital pour faire un test et encore moins pour elle puisque sa mère notamment est décédé dans l’enceinte même après avoir accouché de sa petite sœur, donc elle n’en garde pas forcément un super souvenir. Après mon baiser tout se passe bien et encore plus lorsque l’infirmière nous apprend qu’il n’y a rien et qu’elle doit uniquement avoir un peu de repos. Après cela on se retrouve très rapidement dehors, et je lui demande de ne plus faire ça car je me suis inquiété pour elle et elle me confirme qu’elle ne le fera vraiment plus et que de toute manière elle n’a plus de voiture, puis elle termine en se plaignant d’être en repos alors je me mets à rire sans réussir à empêcher ce petit rire mignon de sortir
-Le but d’avoir un peu de repos c’est de rien faire si ce n’est se reposer, donc profites tout simplement et ne te plains pas ! Tu l’as bien mérité et puis tu pourras prendre enfin prendre un peu de temps pour toi, pour faire ce que tu veux réellement
Je lui souris timidement avant de lui faire des petits baisers un peu partout sur son visage meurtri alors qu’elle est encore dans mes bras et comme pour me remercier de tout ce que j’ai fait mais cette fois en le faisant par l’action et non pas la parole, la voilà qui se surélève et dépose uniquement ses lèvres sur les miennes. Pendant un instant le temps s’arrête et je ne sais pas ce qu’ils se passent. Quand je reviens à la réalité elle est en train de me demander si je peux la ramener chez elle ou alors l’emmener à une agence de taxi
-Non je t’emmène c’est bon. Tu n’as pas confiance en moi ? Pourtant jusqu’à preuve du contraire, je suis meilleur conducteur que toi
Je commence à exploser de rire et pendant que l’on marche en direction de la voiture, je passe mon bras autour de sa taille comme le font certains couples, mais uniquement dans le but de la rapprocher de moi pour lui communier mon rire
-Il est très bien mon sweat hey ! Ne t’en fais pas, tu l’auras ta douche et assez rapidement mais tout en restant prudent sur la route. Plus sérieusement par contre, tu n’oublieras pas de me donner les indications de direction pour aller chez toi … puisqu’on … je n’y suis jamais allé
J’entre dans la voiture très rapidement et nous voila une fois attaché partir en direction de chez elle. Je suis à la lettre pour une fois, tout ce qu’elle me demande de faire et lorsque l’on arrive devant chez elle j’attends un instant dans la voiture et je la regarde. J’hésite à la suivre ou non mais j’ai pris ma décision finalement
-Bon bah je vais te laisser te reposer maintenant et puis prendre une bonne douche du coup et moi je vais rentrer chez moi tranquillement
❝I'm so stupid to want to see you again❞ ALEJANDRO & ASHLEY
Je n’ai qu’une envie laisser cette histoire de visite à l’hôpital derrière moi, mais l’hôpital m’a permise d’être avec lui donc c’est peut être un mal pour un bien. Une fois dehors il continue d’être gentil et attentionné ce qui me touche et même si je sais qu’il va vouloir me ramener chez moi, ne voulant pas me laisser rentrer seule. J’ai décidé de prendre les choses comme elles viennent en sa présence pour ne pas refaire les erreurs passées. J’en ai d’ailleurs tellement faites, je n’arrive même pas à savoir si on pourra vraiment retrouver notre complicité d’avant. Mais je m’y emploie doucement en prenant mon temps. De toute façon du temps je vais en avoir vu que je suis au repos forcé par le médecin. Comme supposé il décide de me ramener en me taquinant sur ma conduite et me guide jusqu’à sa voiture en me passant son bras par la taille. Je pense que c’est un geste qu’il me fait comme ca, sans plus, mais je ne peux pas m’empêcher d’y prendre un peu de plaisir. On s’installe tout les deux dans l’habitacle et il me demande de le guider jusqu’à chez moi. Avec toute les taquineries qu’il me dit j’aurai volontiers dit :”Pourtant jusqu’à présent je n’ai jamais eu besoin de te guider en moi.” Mais je m’abstiens et pique un fard rien qu’en y pensant. Le chemin se passe sans encombre, aucun accident en vue et il se gare devant ma maison. Une fois arrêtée je n’ai le temps de dire quoique se soit qu’il me rappelle de bien me reposer après ma douche et que quand à lui il va rentrer chez lui. Je n’ai pas envie de le voir partir mais je ne veux pas le forcer à faire quelque chose qu’il ne voudrait pas. “Tu veux pas rentrer quelques minutes ? Il va bientôt être l’heure de déjeuner. Je pourrai nous préparer quelque chose, ca nous permettrait de nous remettre des émotions d’hier soir et de ce matin.” Ca ne l’engage à rien et ca me ferait plaisir de lui montrer ma reconnaissance. “Tu n’est pas obligé, hein !” Je préfère le dire avant qu’il ne s’imagine quoique se soit. “Et puis pendant ce temps la je pourrais laver et mettre à sécher tes affaires pour que tu puisses les récupérer.” Quoique si je les gardais se serait un bon moyen pour le revoir parce que la je me rendais compte qu’après cela nous n’aurions plus de raison de nous voir. Je n’ose pas le regarder et préfère regarder dehors alors que je m’apprête à sortir de son véhicule et peut être à être en sa compagnie une dernière fois.
Tout ce qu’il se passe entre nous ces derniers temps est de l’ordre de l’incompréhensible. J’ai encore cette rancœur envers elle c’est une certitude, mais il n’empêche que je me sens obligé d’être là avec elle dans cette hôpital car à vrai dire tout ça s’est passé devant chez moi après que je lui ai lâché deux mots très lourd à encaisser à propos de ce qu’elle représentait pour moi. Suite à ça elle est montée dans sa voiture, et la suite on la connait tous. En revanche j’aimerai bien savoir pourquoi ce que j’ai pu lui dire l’a autant touché alors qu’en soit je ne l’ai pas attaqué réellement et que si je n’étais pas important pour elle, alors elle serait partit mais ça lui aurait fait ni chaud ni froid. Non à la place elle a pleuré et foncé dans cet arbre et je dois avouer que ça me travaille car d’un côté je veux savoir, mais de l’autre je ne veux pas afin de ne pas apprendre quelque chose de trop gros comme quoi elle commence à avoir des sentiments pour moi car je devrais simplement partir sans même prendre la peine de récupérer mes affaires. Toutes ces questions sans réponses me trottent un peu dans la tête, mais ça ne m’empêche pas de la taquiner à propos de sa conduite digne des meilleurs et bizarrement elle ne me répond pas et ne me taquine pas en retour ce qui ne lui ressemble pas du tout. Je ne m’attarde pas trop là-dessus et je pars en direction de chez elle en suivant à la lettre toutes ses indications, et une fois arrivé devant ce qu’il semble être la maison de la blonde, je me garde et ne prends pas la peine de couper le contact puisque je vais repartir une fois qu’elle est sorti, mais cette dernière fini par me proposer de rentrer et de manger ici mais elle se rattrape immédiatement en me disant que je ne suis pas obligé. Je rigole doucement car me connaissant elle devrait savoir que quand je ne veux pas quelque chose, je le fais pas tout simplement
-Oui pourquoi pas alors mais je ne reste pas très longtemps parce que comme le médecin t’as préconisé, tu dois dormir et disons que jouer le marchand de sable ce n’est pas vraiment mon truc
Je lui souris doucement alors qu’elle regarde par la fenêtre un peu effrayé de ce que je pouvais lui dire et elle finit par me dire qu’elle va me laver mes vêtements et je pose ma main sur sa cuisse un bref instant histoire d’avoir son attention et une fois que je l’ai, je l’enlève pour prendre la parole
-Ce n’est pas une priorité les vêtements t’inquiète pas. Par contre en parlant de laver, tu voulais te doucher justement alors bon j’ai pas envie de t’empêcher de faire ce que tu veux … je pourrais faire la cuisine comme ça tu pourras te sentir un peu propre … parce que depuis ce matin, tu pues c’est horrible
J’explose de rire avant de sortir de la voiture et l’empêcher de pouvoir me donner un coup
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