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 i want to feel alive (jonathan)

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Message(#)i want to feel alive (jonathan) - Page 2 EmptyMar 5 Juil 2016 - 20:40

« i want to feel alive »

Leah Moore-King ft. Jonathan Steele
Si il pouvait se taire deux secondes, il pourrait rester planter là sans rien dire. Il serait pratiquement incapable de se détacher de son regard. Il voudrait bien la revoir, chose qui arrivera probablement plus vite qu’il n’y pensait. Elle le mettait vraiment de bonne humeur et il ne cessait de se le répéter dans sa tête.  Il se sentait bien et cela allait se répercuter sur son lendemain au boulot. Il serait certainement plus  aimable avec ses patients et sa secrétaire aussi. Elle le trouverait bizarre d’ailleurs.

Jonathan fixait sa partenaire de beuverie, qui exprimait au travers de son regard tout en tas de choses. Bien trop de choses qu’au final tout se mélangeait.  Il se disait alors que ce devait être un joyeux bordel au fond d’elle. Et si en plus elle prenait vite l’alcool, là, ce devait être le capharnaüm à l’intérieur.

Ils discutent de musique et de certaines choses indélicates. D’abord de musique lui avouant avoir une très grande préférence pour le blues et le jazz si elle venait à l’écouter jouer. Un jour cela sera possible, qui savait de quoi l’avenir était fait ? Il sourit, décidément conquis par la jeune femme qui est d’accord pour l’écouter jour du jazz et du blues. Ça lui fait du bien.

Jonathan est partagé entre être bien, léger et en même temps pris dans un rouage dont il n’en sortira pas avant un moment. La solitude devientun sujet. Sujet bien trop fragile pour elle, mais pas pour lui. Il se tait pourtant en la voyant exprimer une certaine mélancolie à ce sujet. Il a envie de la réconforter, et même si il se tait, il finira par en toicher deuc mots. Qu’elle le remballe ou non. Il avait appris qu’être psy pouvait être assimilé à la brute franche qui en savait beaucoup plus sur vous juste en vous écoutant une fois. Lui aussi, il était seul. Il n’avait pas d’enfants qui lui rendaient visite. Il avait bien des protégés qui éveillaient son instinct paternel en lui.

Bon, il y avait bien cette espèce de boule de poils au nez écrasé des voisins qui venait en mode thug le coller. Il s’incrustait et ne partaitplus du tout. Jonathan n’avait jamais eu d’animaux, mais ceux-ci lui trouvaient quelque chose de spécial, car ils le collait toujours.  Les animaux sentaient ce genre de chose, comme la personne qui  leur insprait confiance.

Alors qu’ils étaientsur une conversation très haute placée, elle lui répondait que même si il tentait quelque chose, elle en serait totalement consentante. Chose à laquelle il répondait qu’il pouvait très bien ma prendre au mot. À cet instant, elle venait de nouveau le provoquer, son air charmeuse qu’il prenait doucement l’habitude de fixer intensément. Il se contentait de sourire. Il n'étaitpas certain d’aller très loin, cela ne l’intéressait pas.  Ou plutôt, il fuirait rapidement, jambes à son cou. Même si ce n'était qu’une nuit, il n’était pas du genre à se rabaisser de la sorte. Surtout pas avec une jolie fille qu’il venait de rencontrer et qui venait de rompre. Certainement pas.

Et puis, elle lui avouait qi’elle l’aimait bien. C’eut l’effet d’une bombe sur Jonathan qui n’avait pas l’habitude de l’entendre tous les jours. Cela lui avait tant fait de bien, qu’il laissait tomber son visage de tous les jours pour laisser un visage plus rare transparaître. Il ne le montrait que rarement, mais lorsque c’était le cas, il fallait se sentir très privilégié. Jonathan ne montrait jamais ce côté de lui.

Les gens commençaient à entrer et la soirée démarrait dans l’ambiance. Il avalit sa gorgée du cocktail en venant de trinquer. « Vous voulez aller quelque part un peu plus calme ? Ou dans un autre bar ? Sans forcément aller chez nous.. Enfin après on peut rester ici, c'est comme vous voulez. » « Vous ne perdez pas de temps. », plaisantait-il. Bon, fini les blagues vaseuses qui finiront mal. « Où vous voulez, je vous suivrai. Cela m’est assez égal. Nous avons une partie de la nuit devant nous. Par contre, je ne conduis plus dans mon état.  »

Il plongeait à nouveau dans son regard, cette fois, sans plus rien dire de plus. Juste pour la fixer, juste pour profiter. Quelquesminutes venaient de s’écouler tandis qu’il revenait à la réalité. « Alors, que faisons-nous ? Vous décidez. »
  
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Message(#)i want to feel alive (jonathan) - Page 2 EmptyMar 5 Juil 2016 - 23:12




i want to feel alive

when life leaves you high and dry, i'll be at your door tonight, if you need help. i'll shut down the city lights, i'll lie, cheat, i'll beg and bribe to make you well.

De plus en plus de personnes entraient dans le bar. Je ne faisais pas forcément attention à eux, car toute mon attention était tournée vers Jonathan, mais peu à peu le volume sonore montait. Je me tournais alors vers eux et voyais différents groupes de personnes qui semblaient passer du bon temps ensemble. Il n'y avait pas de débordements, du moins pas encore. Je venais de finir mon troisième verre de mon breuvage coloré. Je ne savais pas vraiment si cela allait être mon dernier verre de la soirée, mais il ne valait mieux pas que je conduise dans cet état dans tous les cas. Jonathan buvait une gorgée de sa boisson tout en trinquant. Je venais alors à lui proposer s'il voulait aller dans un endroit plus calme ou bien dans un autre bar. Sans forcément aller chez un de nous deux. J'étais assez franche et directe sobre, mais alors avec de l'alcool qui coulait dans mes veines, j'avais incroyablement confiance en moi. Et ce n'était pas plus mal. Mais il n'y avait pas seulement l'alcool qui me donnait autant confiance en moi. Il y avait Jonathan. Ces paroles avaient réussi à me donner confiance en moi alors que je le connaissais à peine. « Vous ne perdez pas de temps. », plaisantait-il. Il avait raison, j'aurais parfaitement pu lui dire que je devais rentrer chez moi, mais au lieu de cela j'avais préféré continuer ma soirée en sa compagnie. Je ne voulais pas être seule chez moi à déprimer. Je voulais m'amuser, passer du bon temps, me sentir en vie. Je savais que Jonathan me permettrait de me sentir comme cela. En seulement quelques minutes il avait réussi à me faire rire alors que nous nous connaissions à peine. « Où vous voulez, je vous suivrai. Cela m'est assez égal. Nous avons une partie de la nuit devant nous. Par contre, je ne conduis plus dans mon état. » Il tenait sans doute mieux l'alcool que moi, mais il était vrai que cela était plus prudent si nous ne conduisions pas tous les deux. « Ne vous inquiétez pas, on peut marcher. Par contre je ne sais si je vais réussir à marcher longtemps avec ça », disais-je tout en montrant mes compensées qui devaient faire au moins treize centimètres. Ils n'étaient pas très pratiques pour marcher quand j'étais dans cet état. Bien sûr je n'étais pas ivre, mais j'étais... comment dire... joyeuse. Ces compensées étaient mes chaussures préférées. Vous savez ce genre de chaussures que vous voudriez porter toute votre vie ? C'était ces chaussures que j'étais en train de porter. De plus je faisais facilement un bon mètre soixante-dix avec alors que je faisais habituellement un petit mètre cinquante-sept. A côté de Jonathan j'allais sûrement passer pour une enfant ou une adolescente.

Il me regardait alors dans les yeux, sans rien dire. Ce regard n'était pas agaçant, ni perturbant. Il était au contraire flatteur. Nous plongions pendant quelques secondes, quelques minutes dans nos regards pleins de vie. C'était dans ce genre de moments des films que les personnages s'embrassaient. Ce qui n'arriva pas. Jonathan brisa le court silence. « Alors, que faisons-nous ? Vous décidez. » A vrai dire je lui avais proposé de sortir et d'aller autre part, mais je ne savais pas vraiment où nous irons. « Pourquoi pas ne marcher dans la ville jusqu'à trouver un endroit qui nous semble bien ? », demandais-je. L'idée ne semblait pas lui déplaire. Alors j'envoyais la main dans mon sac afin de trouver quelques billets pour payer les verres que j'avais bu. Je ne savais pas vraiment pour combien j'avais bu, mais j'avais laissé cinquante dollars. Il devait sûrement en avoir assez. Je descendais du tabouret en cuir et lorsque mes pieds touchaient le sol j'eus une sensation étrange car cela devait faire un petit moment que je n'avais pas marché. Je ne savais pas vraiment où nous allions, mais une chose était sûre, j'allais passer une bonne soirée.

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Message(#)i want to feel alive (jonathan) - Page 2 EmptyMer 6 Juil 2016 - 0:29

« i want to feel alive »

Leah Moore-King ft. Jonathan Steele
Il avalait sa gorgée, se tournant vers elle. Elle lui répondait qu’elle ne serait pas contre marcher. Si déjà elle tenait la route. Au pire, Jonathan pourrait encore la porter si cela s’avérait nécessaire. Pour ça, il en était capable. Il n’allait pas laisser une demoiselle en détresse alors qu’il etait à côté quand même.  Il échappait un rire amusé, « Je vous porterai, dans le pire des cas. Et jolies chaussures, au passage. »

En fait, il ne le disait pas, mais Leah était le style comportemental -de ce qu’il en avait vu- et physique qu’il adorait. Il se la bouclait parce qu’il ne voulait pas passer pour un pédopanda. En plus, il avait le sens du style et ce depuis toujours. Ses frères se sont même demandés pourquoi il avait craquer sur son ex qui n’était pas du genre à se pouponner. Et Jonathan, il était plutôt du genre à apprécier la mode féminine. Beaucoup même.

« Pourquoi pas ne marcher dans la ville jusqu'à trouver un endroit qui nous semble bien ? » « Très bien ! Allons-y ! »

Il terminait son verre, sortant par la suite son portefeuille pour en sortir un billet, levant la main. Il prenait le billet de la demoiselle et le lui rendait. « Ce soir, je vous offre tout. Nul besoin de payer. » parce qu’il était comme ça. « C’est comme si je vous avais offert deux verres qui dureraient toute la soirée. », le barman venait avec la note que le quinquagénaire payait sans regarder. Il s’en foutait, il avait les sous, ce n’était vraiment pas un problème. Il se levait du tabouret, et par réflexe, agrippait la demoiselle au cas où.  « Ça va aller pour marcher, vous êtes sûre ? », fit-il en riant. Il la regardait à nouveau, la gêne enfin présente sur son faciès à l’habitude à l’épreuve des balles. Ses joues prirent discrètement une teinte rosée, juste pour cette proximité sans grande envergure. Il en faisait toukours des tonnes, surtout lorsqu'il s’aggissait d'être proche d'une femme.  Et si en plus celle-ci ne le laissait pas indifférent, c’était pire. Il la relachait doucement, lui souriant du coin des lèvres. Il prenait sa veste, la portant au bras, la soirée encore chaude pour un début d’été. Il laissait un tips au barman et tendit le bras encore libre vers Leah. « Mademoiselle. »

L’invitant à lui tenir le bras, l’homme d’un mètre quatre-vingt-neuf, engageait le pas lentement pour l’habituer à prendre un certain rythme avec lui. Il se penchait très légèrement vers elle, l’air songeur, curieux même.  « Dites-moi, vos talons sont hauts de combien de centimètres ? », il ne voulait absolument pas la froisser, il était simplement curieux de connaître la hauteur de ses talons. Non, ce n’était totalement pas chelou, voyons ! #ilaimelestalons. Ce n’était strictement pas sa faute. Il ouvre la porte, l’invitant à prendre les devants, fermant derrière eux. Il la laissait engager le pas, la suivant sans problème dans la rue qui semblait animée en cette soirée douce en ce début de saison. Il lève la tête, pour admirer le ciel étoilé un instant avant de poser à nouveau son regard sur Leah.

En fait, il est plutôt content. Il a fait le bon choix de venir ici pour sa soirée. Parce qu’il ne la passera pas en solitaire, mais en compagnie d’une jeune femme qui ne le laissait pas indifférent.
  
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Hors RP : la définition même de "tomber accro" à un rp. L'amour fou. i want to feel alive (jonathan) - Page 2 4251317097 i want to feel alive (jonathan) - Page 2 3258319053 ♡♡
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Message(#)i want to feel alive (jonathan) - Page 2 EmptyMer 6 Juil 2016 - 1:39




i want to feel alive

when life leaves you high and dry, i'll be at your door tonight, if you need help. i'll shut down the city lights, i'll lie, cheat, i'll beg and bribe to make you well.

Tous deux n'étions pas ivres, mais il était vrai que nous ne devrions pas conduire, au cas où la soirée risquait de se finir plus tragiquement. Je lui avais proposé de marcher et cela ne semblait pas lui déplaire. Malheureusement je n'avais pas choisi la bonne soirée pour mettre mes fameuses chaussures. Après les trois verres que je venais de boire et le fait que je n'étais pas si adroite que cela me mettait dans une position assez inconfortable. Je passais ma journée debout et ces chaussures me faisaient mal à mes pieds en plus, donc je risquais de finir en rampant au sol. « Je vous porterai, dans le pire des cas. Et jolies chaussures, au passage. » L'idée de me faire porter par Jonathan n'était pas déplaisante. Elle était même plutôt agréable à imaginer. Je ne pense pas qu'il aurait du mal à me soulever vu ma petite taille et mon poids plume. Je souriais en guise de remerciement pour le compliment et je riais à ses paroles.« Ca sera avec plaisir alors ! », fis-je en riant. Il me demandait de choisir où nous irons. Malheureusement je n'avais pas vraiment d'idées en tête et je lui avais donc proposé de marcher jusqu'à trouver un endroit qui nous semble bien. « Très bien ! Allons-y ! » Nous ne savions pas très bien où nous allions, mais ce petit côté aventurier me plaisait bien. L'homme aux yeux bleus profonds finissait alors son verre et venait de sortir son portefeuille pour payer les verres qu j'avais bu. J'avais fait de même quelques secondes avant lui. Mais il le prit et me le rendit. « Ce soir, je vous offre tout. Nul besoin de payer. C'est comme si je vous avais offert deux verres qui dureraient toute la soirée. » Ce geste qui pouvait paraître si simple en apparence, me gênait un peu. Je ne savais pas grand chose de lui et nous venions à peine de nous rencontrer qu'il m'offrait à boire. Quand il me l'avait dit un peu plus tôt dans la soirée, je comptais faire en sorte qu'il ne me paie rien. Mais on dirait que ma petite mission venait d'échouer. J'étais très généreuse envers les gens et cela depuis mon plus jeune âge. Mais lorsque quelqu'un l'était envers moi, j'étais gênée. Je ne savais pas vraiment quoi dire. « Vous êtes sûr ? Merci beaucoup, vous n'étiez pas obligé... », disais-je toute intimidée. Nous descendions alors de notre tabouret pour nous préparer à la grande aventure. Je descendais et atteignis le sol maladroitement, car les tabourets étaient beaucoup trop hauts pour moi. Jonathan s'agrippait à moi et il me demande si j'étais sûre que j'allais réussir à marcher. Je venais de découvrir une nouvelle facette de cet homme. Il était plutôt protecteur, doux et agissait vraiment comme un gentleman ce qui me faisait sourire et rire, mais qui n'était pas dérangeant. Loin de là. « Au pire je marcherai pieds nus, ça ne me dérange pas ! » D'ailleurs j'avais pris l'habitude de marcher tout le temps pieds nus chez moi depuis mon enfance. Chose qui exaspérée ma mère et mon père. Ils étaient toujours là à me courir derrière avec une paire de chaussons ou de tongues. Même si maintenant j'en mettais un peu plus qu'avant, cela ne me dérangeait pas de marcher pieds nus comme les enfants. Il prenait ma veste que j'avais posée sur le dossier de mon tabouret en arrivant et la mettait sur son bras tout en tendant son bras vers le mien. « Mademoiselle. » Je laissais échapper un petit rire et commençais à partir du bar en compagnie de Jonathan.

Il m'invitait à prendre son bras, ce que je fis. Nous avancions collés l'un à l'autre dans la rue. « Dites-moi, vos talons sont hauts de combien de centimètres ? » « Environ douze treize centimètres. Vous allez voir quand je vais les enlever je vais ressembler à un lutin de Noël ! » Cette comparaison me correspondait parfaitement ce qui me fit rire. A vrai dire, quand j'étais plus jeune j'avais travaillé au centre commercial pour Noël où j'étais déguisée en lutin à côté du père Noël qui posait avec chacun des enfants qui faisaient la queue pour avoir une photo. Jonathan levait la tête vers le ciel et observait les étoiles. Je faisais de même et contemplais le ciel magnifique parsemé d'étoiles plus belles les unes des autres. Mon père était navigateur. Il m'avait donc appris à me repérer grâce aux étoiles et à reconnaître certaines constellations. Je pointais alors du doigt une des magnifiques constellations. « Vous voyez là ? Cette constellation s'appelle l'Aigle et je ne saurais vous dire pourquoi, c'est ma préférée. », disais-je avec un air nostalgique.

Et alors que nous avions seulement de quelques mètres, je perdis l'équilibre et tombais dans les bras de Jonathan. S'il n'avait pas été là je serais vraiment dans un sale état. Nous étions restés dans cette position pendant de longues secondes qui me paraissaient très courtes. Il me relevait doucement comme si j'étais une fleur extrêmement fragile. Normalement dans les films d'amour c'était à ce moment qu'il y avait l'échange du baiser sous la pluie que tout le monde attendait depuis soixante minutes. Je ne savais pas quoi faire, de peur de tout gâcher.

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Message(#)i want to feel alive (jonathan) - Page 2 EmptyMer 6 Juil 2016 - 3:21

« i want to feel alive »

Leah Moore-King ft. Jonathan Steele
Bon, au moins elle ne refuse pas de se faire transporter, c’est mieux que si il fallait qu’elle commence à marcher à pieds nus sur le trottoir où l’homme doutait que ce soit bien propre et sécure. Il ne savait pas, tout autant que sa compagne, où ils allaient finir, mais cela lui semblait égal. Il payait les verres,  tout en rendant le billet qu’elle avait déposé sur le bar. Il voulait payer, il n’aimait pas laisser payer ce qu’il avait proposé.  Car c’était vrai, il lui avait proposer de reprendre un second verre, puis d’un sens, inciter à reprendre un troisième verre. « Ça me fait plaisir. C’est normal. »

Il la laissait se remetre droite une fois qu’il l’avait attrapé une fois descendue du tabouret. Il lui souriait gentiment. « Je ne pourrai vous laisser marcher sur le trottoir à pieds nus. Imaginez si vous marchez sur quelque chose de coupant. » il incline légèrement la tête sur le côté en la fixant.

Ils sortaient de l’établissement bras dessus dessous, marchant au même rythme. « Dites-moi, vos talons sont hauts de combien de centimètres ? », lui demandait-il, « Environ douze treize centimètres. Vous allez voir quand je vais les enlever je vais ressembler à un lutin de Noël ! », il eclate de rire doucement, sans repondre tout de suite, trop amusé de cette image qu’il se matérialise dans son esprit. L’imaginer en lutin le fait tripper. « C’est mignon cette image que vous vous donnez. »

Il fixe alors les étoiles et elle fait de même, lui pointant la constellation de l’Aigle en lui avouant que c’est sa préféré. Il sourit en baissant les yeux sur elle. Il la trouve intéressante, de plus en plus. « Si vous voulez savoir, j’ai un faible pour la constellation de Cassiopée. Par rapport à son histoire, notamment dans la mythologie grecque. J’aurais aimé... appeler mon enfant comme cela aussi. Mais c’est plus joli dans sa forme en latin. », il lui sourit. Il vient de lâcher un truc capital. Il ne pourrait se sentir amer, il se contente de simplement sourire.

Ils avancent encore de quelques mètres, jusqu'à ce qu’elle perde l’équilibre maladroitement. Il a le réflexe immédiat de l’attraper et la faire glisser vers lui. Il baisse le regard, d’abord inquiet, puis muant doucement en quelque chose de plus intense. Le temps semble s'être stoppé l’espace qu’il la tient dans ses bras, contre lui. Tout autour d’eux n’a plus d'existence.  Il la relève délicatement, ne pouvant se détacher de son regard. Ils n’osent rien se dire. Le silence les enveloppent lentement dans une etreinte qui veut pourtant tout raconter à la fois. Il est perdu.

Entre quelque chose d’interdit ou se reprendre en main, l’homme ne comprend même plus ce qu'il se passe à l’instant. Il ne fait que se plonger dans ce regard qui le fascinait tant. Il faut qu’il bouge, qu’il dise quelque chose avant que le silence ne devienne pesant. Avant même d’ouvrir la bouche, son visage se trouve proche d’elle. Il le réalise très vite et la remet droite en se reculant doucement. Il fini par lui sourire, les effluves du parfum de la jeune femme encore présents dans l’air le mettant en alerte. « Vous voyez pourquoi je vous ai proposer de vous transporter ? », son sourire se fait plus large, narquois. « Oh, vous voulez encore aller boire quelque chose ou,  je propose d’aller s’enterrer les pieds dans le sable comme deux gamins ? », il a envie d’aller se promener sur la plage. Et aussi pour laisser la demoiselle marcher pieds nus sans se blesser. Mais il attend de voir ce qu’elle va répondre. Il relève sa manche pour regarder l’heure. Ils ont encore le temps d’aller s’éclater en tandem et glousser comme des phoques sur la plage. Ou ailleurs. Il lui a simplement proposé la plage mais elle se réservait le droit de refuser. « Et puis j’avoue que j’ai bien envie de vous voir transformée en lutin. »
  
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Hors RP : ça prouve que le rp est intéressant 8D !
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Message(#)i want to feel alive (jonathan) - Page 2 EmptyMer 6 Juil 2016 - 13:07




i want to feel alive

when life leaves you high and dry, i'll be at your door tonight, if you need help. i'll shut down the city lights, i'll lie, cheat, i'll beg and bribe to make you well.

Posant le billet vert sur la table en bois vernis il me dit que cela lui faisait plaisir et que ce n'était rien. Je le remerciais tout en lui souriant. Nous descendions alors de nos tabourets pour partir à la grande aventure. Cela ne me dérangeait vraiment pas de marcher pieds nus et cela me mettrait sûrement moins mal à l'aise que de me faire porter par Jonathan. « Je ne pourrai vous laisser marcher sur le trottoir à pieds nus. Imaginez si vous marchez sur quelque chose de coupant. » Les rues de Brisbane n'étaient pas particulièrement sales, mais l'on pouvait trouver des bouts de verres venant des bouteilles d'un groupe de jeunes ivres de la veille. Il n'avait pas tort, ce serait très dommage de finir la soirée à l'hôpital avec des points de suture ! « Vous savez sans doute raison, mais n'en profiter pas pour pouvoir m'avoir dans mes bras ! », plaisantais-je. Nous sortions alors du bar qui était devenu drôlement bruyant ces dernières minutes. Il ne faisait pas encore nuit noire, le soleil ne s'était couché pas il y a très longtemps. Nous étions en juillet, donc en hiver en Australie. J'adorais l'hiver, la pluie, la neige, mais ce soir je n'espérais qu'une chose, qu'il ne pleuve pas. Sinon notre soirée allait se finir brutalement. Pour l'instant il n'y avait pas beaucoup de nuages, mais on ne savait jamais. Un orage pouvait brusquement arriver. Notre discussion nous avait mené sur la hauteur de mes talons. Alors je lui avais répondu qu'ils devaient faire entre douze et treize centimètres et que lorsque j'étais sans eux je ressemblais à un lutin de Noël. « C’est mignon cette image que vous vous donnez. » « Le pire c'est que ce n'est pas simplement une image ! Vous voyez les lutins qui aident le Père Noël au centre commercial lors des fêtes de Noël ? Eh bien vous avez devant vous un authentique lutin ! J'avais fait ce travail quand j'étais plus jeune pour gagner un peu d'argent. » J'avais gardé un bon souvenir de ce travail. Je n'étais pas tellement adroite, mais je pense qu'il m'avait choisi pour ma petite taille. En effet il ne pouvait pas mettre une jeune femme de plus d'un mètre soixante pour faire un lutin. Le dernier jour nous avions même pris une photo du Père Noël, la Mère Noël et moi. Cette photo était là depuis un bon bout de temps dans mon salon. J'adorais cette photo, je la trouvais si authentique.

Je venais à lui montrer ma constellation préférée alors que nous étions en train d'observer les étoiles. J'en avais appris beaucoup au sujet des constellations, des étoiles et comment se repérer avec en plein océan si un jour je me perdais. Tout cela je l'avais appris grâce à mon père. Quand j'étais jeune et encore maintenant il n'était pas souvent là. Ma mère non plus d'ailleurs. Il passait son temps à naviguer et ma mère le suivait. Mais j'admirais tellement mon père pour cela sans vraiment savoir la raison. « Si vous voulez savoir, j'ai un faible pour la constellation de Cassiopée. Par rapport à son histoire, notamment dans la mythologie grecque. J'aurais aimé... appeler mon enfant comme cela aussi. Mais c'est plus joli dans sa forme en latin. » Les constellations révélaient beaucoup plus de choses sur nous même que ce que l'on pensait. J'avais pris en option histoire de l'Antiquité au lycée, donc la mythologie je m'y connaissais. Mais il venait de révéler quelque chose de beaucoup plus important. En fait, il était divorcé et n'avait pas d'enfant. Cela je l'avais deviné avec la pause qu'il venait de faire dans sa phrase avant de dire "mon enfant". Mais ce n'était pas pour cela qu'il n'en voulait pas, puisqu'il savait déjà comment il voulait l'appeler. « Cassiopeia, c'est vraiment très joli.. J'ai étudié la mythologie et l'histoire de l'Antiquité au lycée. C'était vraiment passionnant et je me souviens parfaitement de cette histoire. » Je ne voulais pas vraiment lui poser des questions sur le fait qu'il n'avait pas d'enfants, même si j'étais plutôt curieuse à ce sujet. Moi-même je voulais enfin pouvoir fonder ma propre famille, mais comment dire... J'étais encore jeune. Voudrait-il encore des enfants à son âge ? « Vous savez il n'est jamais trop tard. », fis-je tout en sous-entendant le fait d'avoir des enfants.

Mes pas étaient de plus en plus maladroits, jusqu'au moment où je perdis l'équilibre. Jonathan me rattrapa bien évidemment. Au moment même où il me toucha et me fit glisser vers lui. Je me sentais rougir. Mon coeur battait de plus en plus vite. Je ne savais pas ce que j'étais supposée faire maintenant. Il y eût quelques secondes qui s'étaient écoulées sans que personne ne parle. Nous étions très proches l'un de l'autre et nous plongions dans nos regards. Une bulle nous enveloppait et nous ne faisions plus attention au monde qui nous entourait. Devais-je faire le premier pas vers lui ? Ou c'était à lui de le faire ? Je n'avais pas eu le temps d'y répondre, qu'il me redressait doucement tout en s'éloignant de moi. « Vous voyez pourquoi je vous ai proposer de vous transporter ? Oh, vous voulez encore aller boire quelque chose ou, je propose d'aller s'enterrer les pieds dans le sable comme deux gamins ? », fit-il avec son sourire de charmeur. Depuis ma plus tendre enfance je passais autant de temps que je pouvais à la plage. Il m'arrivait d'ailleurs d'aller surfer après ma journée de travail quand il ne faisait pas trop froid. Nous n'étions pas très loin de la plage. Nous y serons seulement en quelques minutes là-bas. « Et puis j'avoue que j'ai bien envie de vous voir transformer en lutin. » Cette réflexion me faisait rire. « La plage ! J'aodre la plage ! On dirait que vous savez parler aux femmes, mais surtout à moi. », rigolais-je.

Après avoir marché une dizaine de minutes vers la plage nous étions arrivés. Mes pieds avaient à peine touchés le sable que j'enlevai mes chaussures et courrais comme je pouvais sur la plage. Je me retournais alors vers lui. « Le lutin est là !», m'exclamais-je avec les bras en l'air.


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Message(#)i want to feel alive (jonathan) - Page 2 EmptyMer 6 Juil 2016 - 16:30

« i want to feel alive »

Leah Moore-King ft. Jonathan Steele
Il riait à sa phrase en secouant la tête. En effet, la transporter ne le déplairait certainement pas. Mais bon. Venait la conversation qui menait à sa taille de lutin, qui le faisait bien rire. Elle lui racontait une anecdote sur pourquoi elle se faisait nommer lutin et cela le fit rire aux éclats. « Ce devait être  mémorable ! »

Ils en venaient à parler de constellations et parlaient de leur préférée. Il aimait l’histoire autour de Cassiopée et depuis sa lecture sur l’histoire de l’Antiquité, il s’y était attaché. Comme se dire qu’il n’était pas bon de se vanter et de vivre vaniteux. La devise de sa famille à ses yeux. Et puis, il laissait passer le fait que la forme en latin de ce prénom aurait été celui de son enfant. Seulement, il n’était pas père et ne le sera Peut-être jamais. Lui et sa nature de défaitiste. « Vous savez il n’est jamais trop tard. » il posait les yeux sur elle, lui souriant, plaisantant sur le sujet. « Je me fais vieux et fripé. Qui voudrait refaire sa vie avec un vieux papy qui plus est, qui s’avère célibataire depuis dix années et pire encore, sénile ? » il en rit, mais caché dans les fonds de son être, ça lhi fait l’effet d’une pincette. Il aurait pu revivre une chouette aventure si il n’avait pas été aussi blessé. Mais d’un autre côté, Leah n‘avait pas tort. Encore faudrait-il trouver la perle rare.

Il lui propose par la suite d’aller à la plage, et elle acceptait volontiers, riant à sa blague. « La plage ! J'adore la plage ! On dirait que vous savez parler aux femmes, mais surtout à moi. » « C’est flatteur ! Je saurais quoi faire la prochaine fois ! »

Ils marchent encore une dizaine de minutes jusqu'à atteindre le plage. Il retirait ses chaussures et la différence de taille ne changea pas chez lui, mais elle, une fois sir la plage, elle baissait d’une dizaine de centimètres, en courant et levant les bras,  « Le lutin est là !». Il éclatait de rire, s’approchant d’elle, jeaugeant sa taille comparé à la sienne. « Effectivement, vous avez perdu dix centimètres ! »  il riait aux éclats en la poussant gentiment, pour jouer. Jonathan pouvait être un vrai gamin de quatorze ans lorsqu'il s’y mettait. Il se tournait vers elle, « Au moins vous pouvez marcher pieds nus ! »

Il s’avançait légèrement tout en levant un peu la tête vers le ciel. Non, il n’était probablement pas trop tard. Il posait son regard à nouveau sur Leah en lui souriant. Quelle drôle de rencontre tout de même. Il n’aurait jamais pensé que cela puisse lui etre arriver un jour. C’était étrange et à la fois agréable, il ne pouvait le nier. « Est ce que vous dansez ?

Il continuait de la regarder, souriant, mais en étant très sérieux. Oui, il l’invitait à danser là, sur la plage.
  
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Message(#)i want to feel alive (jonathan) - Page 2 EmptyMer 6 Juil 2016 - 21:30




i want to feel alive

when life leaves you high and dry, i'll be at your door tonight, if you need help. i'll shut down the city lights, i'll lie, cheat, i'll beg and bribe to make you well.

Après avoir raconté un petit passage de ma vie en tant que lutin, chose que Jonathan avait trouvé ironiquement mémorable, nous en étions venus à parler de nos constellations préférées. Tout comme moi il semblait être quelque peu connaisseur ce qui n'était pas totalement courant de nos jours. Tout le monde était capable de reconnaître la grande ours et la petite ours et cela s'arrêtait là. Et encore il y avait des personnes qui n'arrivaient même pas à faire la différence entre les deux à moins de pouvoir les observer l'une à côté de l'autre. Il évoquait alors l'envie d'appeler son enfant Cassiopée ou dans sa forme latine Cassiopeia. Je lui dis alors qu'il n'était jamais trop tard. Il était vrai qu'il pouvait encore avoir des enfants comparés à une femme de son âge. Je sentais alors qu'il venait de se confier à moi sur quelque chose d'important, qui lui tenait à coeur et peut-être aussi sensible. « Je me fais vieux et fripé. Qui voudrait refaire sa vie avec un vieux papy qui plus est, qui s'avère célibataire depuis dix années et pire encore, sénile ? » J'eus un pincement au coeur. Je me plaignais sur le fait d'être seule, mais je n'étais encore qu'au début de ma vie. Lui était déjà arrivé à la moitié et il n'avait toujours pas d'enfants et il y avait été divorcé depuis maintenant dix ans. « Vous savez vous avez attendu dix ans, mais peut-être que vous allez rencontrer votre âme soeur dans peu de temps. Cela ne servirait à rien de passer dix ans avec quelqu'un si ce n'est pas la bonne. » Puis je continuais ayant les larmes qui commençaient à monter aux yeux, sans que celles-ci coulaient sur mes joues. « J'aimerais avoir des enfants quand je suis encore jeune pour pouvoir profiter d'eux. Ma mère m'a eu assez tard et en plus mes parents n'étaient pas souvent présents. Heureusement que mes soeurs étaient là. Je pensais avoir rencontré la bonne personne, mais je me trompais. Je ne perds pas espoir, même si je vous avoue que cela me faisait assez peur. », disais-je tout en continuant à marcher en direction de la plage, destination que nous venions de choisir. J'essayais de ne pas tomber à nouveau, alors je m'agrippais à Jonathan comme une femme s'agripperait à son mari. Cette image venait de me mettre quelque peu mal à l'aise.

La plage était là devant nous, déserte. Il n'y avait pas même un groupe de jeunes adultes venus pour s'amuser. Elle nous appartenait. J'enlevais mes chaussures et sentis mes pieds s'enfonçaient dans le sable humide. Je courais alors tout en levant les bras et s'arrêtant devant lui. Je criais que le lutin était là. Chose qui l'avait beaucoup fait rire. Alors il s'approchait de moi pour comparer nos tailles. Plus d'une tête nous séparait. « Effectivement, vous avez perdu dix centimètres ! » Nous rions comme des enfants. Il me poussait doucement pour jouer. « Au moins vous pouvez marcher pieds nus ! » C'était le cas, mais je n'avais pas pris le temps de lui répondre que je préparais ma vengeance car il m'avait poussé. Certes ce n'était rien, mais j'étais très joueuse. Alors je pris un peu d'élan et je lui sautais dans les bras m'agrippant à l'aide de mes jambes et de mes bras. Mais surpris, il perdit l'équilibre et tomba. J'éclatais de rire. J'étais même en train d'avoir un fou rire devant la scène qui venait d'arriver. Nous étions tous les deux par terre, à même le sable. Lui allongé entre mes deux jambes et moi au-dessus de lui, sans pour autant le toucher. La position était assez gênante, mais peut m'importait à ce moment. Mes cheveux étaient devant mes yeux, Jonathan ne devait même pas me voir. Nous rions tous les deux aux éclats sans nous arrêter. Je ne savais pas vraiment ce qu'il me prit, mais je posai ma main sur son torse. Je me rapprochais doucement de lui, sans vraiment savoir quoi faire. Je n'avais pas envie qu'il ne me rejette.

Il me souriait, puis m'invitait à danser. « Je ne sais pas vraiment danser vous savez », fis-je tout en riant. J'essayais de lui prouver en dansant comme je le pouvais. Je tournais en rond à tout allure avec les bras grands ouverts. Oui on peut dire que ce soir-là je n'avais pas peur du ridicule.

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Message(#)i want to feel alive (jonathan) - Page 2 EmptyJeu 7 Juil 2016 - 1:54

« i want to feel alive »

Leah Moore-King ft. Jonathan Steele
Il la regardait tant qu'elle parlait, son regard humide, ce qui mettait un peu dans l'embarras le quinquagénaire. Il aurait peut-être mieux valut qu'il ne dise absolument rien. Sujet trop sensible. Et ça avait l'air un peu débile, mais cette situation lui permis de voir à quel point cette jeune femme était belle. Il ne l'avait que vaguement regardé en fait. Et une femme qui pleure, ça donne envie de les prendre contre soi. Il s'avouait à lui-même qu'une femme qui pleure, c'est beau. Non pas pour les raisons de pourquoi elle pleure, mais parce que son regard s'illumine, se dévoile. Il est trop poétique. « J'aimerais avoir des enfants quand je suis encore jeune pour pouvoir profiter d'eux. Ma mère m'a eu assez tard et en plus mes parents n'étaient pas souvent présents. Heureusement que mes soeurs étaient là. Je pensais avoir rencontré la bonne personne, mais je me trompais. Je ne perds pas espoir, même si je vous avoue que cela me faisait assez peur. » « Il n'y a aucun mal à avoir peur. La solitude fait peur et croyez-moi, même si on s'y habitue, ça fini par nous bouffer. Nous faisons tous des erreurs, on s'enflamme et on fini par se brûler les ailes. Mais au final, on se relève et on se construit de nouvelles ailes, plus solides. » si seulement il pouvait mettre en pratique ce qu'il venait de lui expliquer... Lui-même était incapable de mettre en pratique ce qu'il venait de dire. La solitude l'avait avalé et même si il se sentait mélancolique en rentrant du travail, il n'arrivait pas à se décider à se replonger dans une relation stable, ou une relation tout court.

Ils arrivaient à la plage, se mettant à l'aise. Il la poussait gentiment, taquin et ne s'attendait pas à ce qu'elle lui fonce dessus pour le faire tomber. Il se retrouvait au-dessous d'elle, riant à plein poumons, le sable lui rentrant un peu dans la chemise. Il sentait une pression sur son torse, les joues se teintant d'une fine couche rosée, tandis qu'il continuait de rire,le regard baissé sur elle, cachée par ses cheveux. Elle se rapprochait, et au plus elle se rapprochait, plus il sentait son être feindre en malaise. « Je ne sais pas vraiment danser vous savez » « Je peux toujours vous apprendre à danser. »

Il la laissait se lever, se relevant par la suite, chassant de ses mains le sable accumulé sur lui. Il lui attrapait doucement le bras, la ramenant vers lui, sa main se posant doucement sur sa hanche. Il baissait les yeux sur elle en souriant. « Posez votre main sur mon épaule et suivez mes mouvements. », il engageait la danse, en avant, puis en arrière, tout en bougeant des pieds. « Un, deux, trois... » répétait-il continuellement. Il la faisait tournoyer avec légèreté, en riant doucement. Il pénétrait son regard, longuement, sans rien dire. Il restait muet, pour simplement la regarder dans les yeux et s'y engloutir une fois de plus. Mais l'alcool les avait rendu maladroits et le quinquagénaire failli se planter royalement à la renverse en s'emmêlant les pieds. Il s'arrêtait ainsi subitement, regardant derrière lui, un peu paumé sur ce qu'il venait de se passer. « … Je crois que je vous apprendrais une fois sobre. » il éclatait de rire en revenant poser son regard sur elle. « On s'évitera les blessures. », il la relâchait, en s'installant sur le sable, observant l'horizon, tapotant à côté de lui, invitant Leah à s'asseoir avec lui. « C'est dommage, on aurait dû prendre une bouteille au passage ! », plaisantait-il avant de rire joyeusement. Il savait qu'il ne fallait pas abuser, et de toute évidence, il y aurait certainement un autre jour o ils se retrouveraient, pour boire encore. Il avait envie de la découvrir, d'en savoir un peu plus sur elle. Chaque jours un peu plus. « Alors, vos parents voyageaient beaucoup ? Sur la mer, je suppose ? »
  
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Message(#)i want to feel alive (jonathan) - Page 2 EmptyJeu 7 Juil 2016 - 12:45




i want to feel alive

when life leaves you high and dry, i'll be at your door tonight, if you need help. i'll shut down the city lights, i'll lie, cheat, i'll beg and bribe to make you well.

J'évoquais mon envie d'avoir des enfants le plus tôt possible pour pouvoir profiter d'eux et ne pas être autant absente que mes parents. Au début c'était assez dur de ne pas voir ses parents alors que j'étais toute petite. Mais après je m'y étais faite. Après tout, mes soeurs étaient là pour moi. J'étais la plus petite et j'avais huit ans d'écart avec Nina, l'aînée de la fratrie. Je ne savais pas pourquoi j'en étais venue à me confier sur le fait que j'avais assez peur de me retrouver seule. Qui n'aurait pas peur de se voir finir sa vie seule, sans enfant ? Jonathan avait sûrement plus de raisons d'avoir plus peur que moi, mais il ne lassait pas grand chose paraître. « Il n'y a aucun mal à avoir peur. La solitude fait peur et croyez-moi, même si on s'y habitue, ça fini par nous bouffer. Nous faisons tous des erreurs, on s'enflamme et on fini par se brûler les ailes. Mais au final, on se relève et on se construit de nouvelles ailes, plus solides. » C'était une belle métaphore qu'il venait de faire. Un peu comme le phoenix, animal mystique, qui renaît de ses cendres. Par ailleurs j'adorais cet animal pour sa symbolique. Mais j'avais du mal à croire en ce qu'il venait de dire. Il venait de me dire qu'il avait été célibataire depuis maintenant dix ans et là il me disait qu'il fallait se construire de nouvelles ailes. J'espérais qu'une chose, que cela ne mettrait pas dix longues années pour moi aussi. Je lui souriais un peu tout en essayant de clore ce sujet pour passer à des choses plus joyeuses. Nous étions enfin arrivés à la plage et la fête pouvait commencer. Ou continuer. Je ne savais pas trop. Je levais la tête à nouveau regardant le ciel et les quelques nuages qui venaient de se former. En espérant qu'il ne pleuve pas, ou du moins tout de suite.

Il me poussait légèrement et moi, en grande joueuse je déboulais à toute vitesse sur lui. Malgré la légèreté de mon geste j'avais réussi à le faire tomber. La position pouvait être particulièrement gênante, mais elle ne me gênait pas pour autant. Nous éclations de rire comme de grands enfants. Mes cheveux cachaient mon visage, alors ma main sur son torse j'enlevais les cheveux devant mes yeux. Je me rapprochais peu à peu de lui sans vraiment m'en rendre compte, mais ne faisant rien pour m'arrêter. Je me rapprochais de plus en plus dangereusement de son visage sans vraiment savoir ce que je devais faire. En tout cas j'avais bien compris une chose, ce ne serait pas lui qui ferait le premier pas. Il avait eut plusieurs opportunités ce soir-là, mais il n'avait rien fait. Une autre opportunité venait de s'offrir à lui, mais au fond de moi je savais parfaitement qu'il allait encore rien se passer. Il pouvait simplement se relever un peu et je ne savais pas passer sa main dans mes cheveux. Mais faire quelque chose. Je ne savais pas si cela se voyait, mais je n'attendais qu'un seul petit pas en avant. Alors j'avançais continuellement vers lui, comme si j'allais l'embrasser tendrement sur la bouche. Mais non. Au moment où j'étais vraiment proche de son visage, je changeais de direction et déposais un petit baiser sur sa joue. « Allons danser alors. »

Face à l'océan il m'attrapa le bras de façon très douce tout en me ramenant vers lui. Sa main se posait doucement sur ma hanche. Il me donnait des indications de comment le tenir et comment danser. Ma main sur son épaule je suivais son mouvement. Il me faisait tourner légèrement. Mais l'alcool nous rendait assez maladroits. « … Je crois que je vous apprendrais une fois sobre. On s'évitera les blessures. », disait-il en riant. Il s'asseyait alors sur le sable, ce que je faisais à mon tour. Il rigolait alors sur le fait que l'on aurait du prendre une bouteille avec nous. « Trop tard ahah. Je me sens incapable de refaire le chemin inverse ! » La plage était toujours déserte, comme si elle nous appartenait. Nous scrutions alors l'horizon qui se dessinait parfaitement avec l'océan. « Alors, vos parents voyageaient beaucoup ? Sur la mer, je suppose ? » « Effectivement. Mon père est navigateur et ma mère le suit un peu de partout dans le monde. C'est grâce à lui que je m'y connais autant sur les constellations. Il m'a donné l'amour de l'océan. C'est pour cela que je fais du surf depuis mes dix ans et que je fais un métier en rapport avec le domaine maritime. Je vous ennuie pas trop avec toutes mes histoires ? », riais-je.

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Message(#)i want to feel alive (jonathan) - Page 2 EmptyJeu 7 Juil 2016 - 16:44

« i want to feel alive »

Leah Moore-King ft. Jonathan Steele
Des fois, il se dit qu'il est con. Vraiment con. Il en est conscient, bien sûr, mais avec tout ce qui s'est passé en cette soirée, il aurait pu en profiter. Mais au lieu de cela, il est distant, il creuse un fossé assez large pour éviter de déraper. Elle est jeune, elle encore toute la vide devant-elle, elle vient de rompre et il est hors de question pour le psychologue de profiter d'une certaine vulnérabilité qu'elle dévoile, peu importe pour qu'elles raisons. Ce pourquoi lorsqu'elle se rapprochait dangereusement, jusqu'à sentir son souffle caresser ses joue, il se contentait de rester de marbre face à ce dilemme qui germait petit à petit en lui. Il s'attirait les histoires complexes ou bien... ? Il n'osait rien faire, tétanisé. Si d'un côté il restait muet, de l'autre, une partie de lui résistait.

Car il avait envie, au fond de lui, de l'embrasser. Et si il n'avait jamais réussi à s'abstenir, il aurait craquer. Elle était magnifique, le genre de jeune-femme qui prenait soin d'elle, qui n'avait pas peur de se ridiculiser ni de rire. À son opposé, il était un peu trop « froid », un peu gamin sur les bords, un chieur de première, mais il se sentait différent d'elle. Cependant, ce n'était pas pour lui déplaire, il préférait avoir une personne opposée à lui pour le sortir un peu de sa routine. Il voudrait essayer, juste un baiser pour ressentir quelque chose. Mais à quoi il pensait... Et si elle le trahissait. Cette sensation lui donnait des frissons dans le dos. Elle se rapprochait de plus en plus, et l'homme cru mourir d'une crise cardiaque, jusqu'à ce qu’elle dévie de sa route, lui déposant un baiser sur la joue. Et puis, le soulagement l'envahi. Aucun dérapage. Il aurait pourtant voulu. Mais ce goût amer se déversait dans le fond de sa gorge.

Après leur petite danse, ils s'installaient sur le sable. Il était temps de parler un peu, d'en apprendre un peu plus sur elle, l'écouter. Il aimait tant écouter les gens, les aider, leur parler. Il disait même qu'il ne travaillait pas, vu qu'il adorait faire ça. C'était sa vocation. Il l'écoutait parler d'elle, après qu'il lui ai posé deux questions sur ses parents. Ainsi son père lui avait donné cet amour de l'océan. Et évidemment, il compris pourquoi elle s'y connaissait dans les constellations. Ses parents devaient bien en profiter, mais cela devait aussi faire peur. Peur qu'il leur arrive quelque chose. Du moins, il ne valait mieux pas penser aux malheurs, ce n'était pas très bon de s'enfermer dans la panique tout le temps et pour tout. « Je vous ennuie pas trop avec toutes mes histoires ? » « Pas du tout ! Je vous écoute avec attention ! Ainsi, vous surfez ? Personnellement, je n'ai jamais réussi à tenir debout sur une planche de surf bien longtemps et pourtant, je suis Australien ! » plaisante-t-il.

Il a sa nature discrète, il préfère ne pas trop en dévoiler sur lui. Mais les petites choses peuvent piquer la curiosité des autres, et il avoue qu'il aime bien ça. Les gens curieux lui apportent un certain amusement. Ce n'est pas méchant, ni narcissique, c'est juste drôle. Se sentir important pour quelqu'un se serait oublié chez lui, enfouis dans un tiroir fermé à clé. « Tant que vous avez de leurs nouvelles de temps à autres et que vous êtes avec vos sœurs, c'est mieux que d'être seule et s'inquiéter. », ce qui n’était pas totalement faux. Jonathan le voyait bien avec ses frères. Depuis la disparition de leur mère, ils s'étaient un peu plus soudés, et puis, le divorce de Jonathan avait tout changer pour eux. De nouveau solidaires et le psy savait que ses frères donneraient leur avis quant à la prochaine femme qui entrera dans sa vie, si jamais cela arrive. Il en doutait franchement. Et de l'autre côté du pays, ses frères le poussait à se trouver quelqu'un, pour plaisanter, bien sûr, mais il y avait un côté de vérité. Finirait-il seul, avec le thug à poils blancs et longs à son pied de lit ? Cela lui faisait peur. Mais comment briser les chaînes après tant d'années autour de la cheville ?...
  
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Message(#)i want to feel alive (jonathan) - Page 2 EmptyVen 8 Juil 2016 - 12:59




i want to feel alive

when life leaves you high and dry, i'll be at your door tonight, if you need help. i'll shut down the city lights, i'll lie, cheat, i'll beg and bribe to make you well.

Assise sur le sable humide, je regardais l'océan qui se profilait devant moi. Peut-être que j'étais en train de faire une erreur ce soir. Il valait sûrement mieux que rien ne se passe, car après tout je ne connaissais que très peu de choses de lui et en plus j'étais trop malheureuse pour pouvoir prendre des décisions censées. Alors la discussion avait tourné sur le fait que mes parents voyageaient beaucoup. Je lui expliquais donc que mon père était navigateur et ma mère, femme au foyer, le suivait partout où il allait. A cause de cela je n'avais pas passé énormément de temps avec eux, mais beaucoup avec mes soeurs. Je lui expliquais aussi que mon père m'avait transmis sa passion pour la mer et l'océan, ce qui expliquait la raison de mon métier, mais aussi pourquoi j'avais voulu tant faire de surf quand j'étais jeune. Pratique sportive que je pratiquais encore aujourd'hui. Puis comme à mon habitude je me rendis compte que je parlais beaucoup sans vraiment le laisser parler. Je lui avais donc demandé ironiquement si je ne l'ennuyais pas avec toutes mes histoires. « Pas du tout ! Je vous écoute avec attention ! Ainsi, vous surfez ? Personnellement, je n'ai jamais réussi à tenir debout sur une planche de surf bien longtemps et pourtant, je suis Australien ! » Le surf faisait parti des stéréotypes australiens, pourtant je ne connaissais beaucoup de personnes dans mon entourage qui n'en faisaient pas. Mais quand vous faisiez du surf en Australie il y avait une véritable passion qui se développait derrière. Tous les surfeurs ici avaient un casier sur la plage et pratiquement après chaque journée de travail nous allions tous nous détendre à la plage en surfant. C'était d'ailleurs surprenant pour les touristes de voir des hommes en costard-cravate à dix-sept heures sortir de leur travail, se changer sur la plage, puis prendre une planche pour surfer. Il y avait vraiment une bonne entente entre tous les surfeurs, enfin je n'avais jamais trouvé quelqu'un avec qui ça ne passait pas dans ce domaine. Et il y avait quelque chose que j'aimais tant, c'était que l'on hésitait pas à aider les personnes qui débutaient dans cette discipline. « Cours de guitare, cours de surf, vous voulez profiter de moi c'est ça ? », plaisantais-je. « Mais cela sera avec plaisir de vous montrer comment surfer aussi. », disais-je tout en lui souriant.

C'était assez gênant de se dévoiler à quelqu'un qui ne parlait pas vraiment de lui. Après tout je ne savais que quelques petites choses comme il était psychologue, divorcé et voulait des enfants. « Tant que vous avez de leurs nouvelles de temps à autres et que vous êtes avec vos sœurs, c'est mieux que d'être seule et s'inquiéter. » Oui mes soeurs étaient tout pour moi, si elles n'avaient pas été là je ne savais pas ce que je serais devenue. « Mes soeurs sont très importantes en effet. » Je posais ma tête sur son épaule comme pour me réconforter. Je l'aimais vraiment bien, j'espérais au moins me lier d'une belle amitié avec lui, s'il n'attendait rien d'autre. « Parlez-moi un peu de vous. Je ne fais que parler de moi depuis tout à l'heure, mais je ne connais rien de vous. Hormis que vous êtes psy, divorcé et que vous voulez ou que vous vouliez des enfants. » Je ne savais pas si c'était un sujet sensible, mais je voulais apprendre à le connaître. Il était resté dix ans seul, mais pourquoi ? Il était peut-être gay après tout. Cela aurait été le pire retournement de situation ! Non ça ne devait pas être cela. La raison de son divorce m'intriguait étrangement, mais je ne savais pas trop comment aborder le sujet. Les nuages couvraient de plus en plus le ciel. Il allait sûrement pleuvoir, mais je ne disais rien et écoutais Jonathan me racontait son histoire. Au pire cela nous ferait une autre péripétie. Je nous voyais déjà en train de courir de partout sur la plage en essayant de trouver un endroit sec.

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Message(#)i want to feel alive (jonathan) - Page 2 EmptyVen 8 Juil 2016 - 15:14

« i want to feel alive »

Leah Moore-King ft. Jonathan Steele
En réalité, il s'était habitué à écouter le malheur des autres, non les siens. Cela faisait longtemps qu'il ne s'était plus confier, sauf à ses deux plus proches amis. Il se tournait vers elle, tandis qu'elle plaisantait, « Cours de guitare, cours de surf, vous voulez profiter de moi c'est ça ? Mais cela sera avec plaisir de vous montrer comment surfer aussi. » « Absooooolument ! Comment ne pas profiter d'une jolie fille ! », plaisantait-il.

D'habitude, il n'avait pas trop envie de parler de lui, il se sentait un peu... Mis à nu. Surtout à une femme. Mais tant qu'ils y étaient, ce n'était pas pour une fois qu'il allait en parler. Et puis, il était bien avec les deux verres qu'il avait pris un peu plus tôt. Il inspirait profondément, d'abord silencieux, tourné vers l'horizon, revenant vers elle par la suite, en sentant sa tête se poser sur son épaule. Il la fixait, sans rien dire, se préparant à lui raconter sa vie. Il passait une main dans les cheveux de la demoiselle, après avoir hésité une petite minute. « Ouh làlà... Accrochez-vous alors. Je viens de Perth, la capitale de l'Australie Occidentale. Je suis le dernier d'une fratrie de quatre garçons, je suis le cinquième mousquetaire, on va dire. », Plaisante-t-il, « J'ai eu une vie très simple, malgré que nous étions bien au-dessus de la moyenne financière. J'ai commencé le piano à dix ans, ce pourquoi cela fait quarante-trois ans que j'en pratique, soit dit en passant. », il inspirait profondément, nostalgique, « J'ai perdu mon père à seize ans. Il avait un cancer des poumons, malgré qu'il ne fumait pas. », quelle logique. Même si on était propice à un cancer des poumons lorsqu'on fumait, on l'était tout autant même si on n'y avait jamais touché. Il laissait un sourire doux orner ses lèvres, « Mais ce n'est plus un sujet aussi fragile, je vous rassure. », il marquait une pause qui semblait durer des heures interminables, avant d'inspirer longuement, son sourire disparaissant lentement, « L'idée de devenir psychologue m'est arrivé peu de temps avant que mon père ne disparaisse. Comme mes frères étaient tous dans le médical, je n'étais pas l’exception de la famille en choisissant la psychologie. J'ai toujours été très proche de mes frères, on est soudés. Donc je comprends que vous l'êtes avec vos sœurs. », il lui sourit, la serrant un peu contre-lui, gentiment, « Un an après, je rentrais à l'université pour apprendre la psychologie. Je suis sorti avec mon Master neuf ans plus tard, et j'ai commencé à travailler à l'hôpital au service des traumatiques... J'ai rencontré ma femme à cette époque. », un sourire mélancolique s'affichait sur ses lèvres. En parler n'était pas toujours simple, malgré les années, ce pourquoi sa main, doucement, se resserrait sur le bras de la jeune-femme sans lui faire mal, « Nous nous sommes mariés après nos deux premières années de rencontre. Mes frères n'ont pas accepter cette union, qui a créer une tension entre eux et elle. Après cinq ans de mariage, elle a commencé à se faire distante, elle partait avec ses ''copines'' pour du shopping. Elle ne le faisait pas aussi souvent au début. Et puis, en ajoutant cinq ans de plus, elle était devenue pratiquement fantôme. Elle partait, elle me laissait seul et j'avais même fini par être la femme au foyer. Entre mon travail à l'hôpital qui était devenu un fardeau, ma femme qui disparaissait, échappait entre mes doigts... J'étais devenu l'ombre de moi-même. », il relevait les yeux vers l'horizon, fixant les vagues s'échouer sur le sable. Il n'en avait jamais autant parlé, depuis des années. Et bizarrement, malgré que c'était encore difficile pour lui, il n'était ni en colère, ni amer, ni triste. « Un jour, je suis rentré du travail. Elle m'attendait avec ses valises pleines dans le salon. Elle m'a avoué être enceinte, mais ce n'était pas mon enfant. J'ai compris à ce moment-là que cela faisait des années qu'elle me trompait. Je dû faire face à cette rupture aussi soudaine qui m'avait mis dans une colère incontrôlable et faire face au deuil de ma mère. », il caressait de haut en bas, doucement, le bras de sa camarade de soirée, « Le divorce fut bref. Et malgré tout, moi qui pensait m'être délivré de cette trahison... », il s'arrêtait, en ayant l'impression de devenir barbant à la longue,  « Mais après dix ans, j'avais envie d'un nouveau départ, cela fait deux ans que j'ai emménagé à Brisbane et je suis très heureux d’être ici. », il relevait la tête, inspirant longuement, « Voilà ! J'espère ne pas avoir été trop barbant ! », il plaisante, son sourire réapparaissant.

Anormalement, il n'est pas triste d'en parler, il se sent... Bien. L'alcool ou la demoiselle ? Les deux lui procuraient cette sensation de bien être et cela l'apaisait de mieux en mieux. Il se détendait, relâchant légèrement l'emprise qu'il avait sur elle, reposant sa main sur le sable.
  
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Message(#)i want to feel alive (jonathan) - Page 2 EmptySam 9 Juil 2016 - 16:30




i want to feel alive

when life leaves you high and dry, i'll be at your door tonight, if you need help. i'll shut down the city lights, i'll lie, cheat, i'll beg and bribe to make you well.

Cela faisait maintenant plus de deux heures que nous parlions, mais le sujet de conversation tournait uniquement en ma faveur. Je lui avais raconté beaucoup de choses à propos de moi. Pratiquement tout. Il connaissait également plus de choses que quelques amis que je connaissais depuis maintenant plusieurs années. La seule chose qui ne connaissait pas à mon propos était un secret que j'avais gardé depuis mes seize ans, loin des oreilles indiscrètes. Un secret qui était un poids sur mes épaules à chaque fois que je m'en souvenais. Parfois je pensais que c'était fini, ces terribles cauchemars. Mais il m'arrivait encore de me réveiller en pleine nuit en train de pleurer parce que mon rêve était à propos de cela. Pas même mes soeurs avec qui je partageais tout étaient au courant. J'avais honte. Très honte de moi. Et je doutais que le révéler à Jonathan maintenant allait sûrement le faire fuir. Ce qui était normal. Alors je lui demandais de me parler de lui. Je ne connaissais absolument rien de lui, mais je voulais le connaître. Tout en ayant ma tête posait sur son épaule il passait sa main dans mes cheveux délicatement et j'écoutais alors son récit. Il commença par le début en me racontant qu'il était né à Perth, la capital de l'Australie Occidentale. Je connaissais un peu ce coin de l'Australie puisque j'y avais été avec mes parents et ma soeur Nina quand nous étions plus jeunes. Il me contait ainsi qu'il était le dernier d'une fratrie de quatre garçons. Il avait même fait une comparaison avec les quatre mousquetaires en s'appelant le cinquième mousquetaire ce qui me fit rire. Après tout je lui ressemblais un peu plus que je le pensais. Moi aussi j'étais la petite dernière. Sauf que nous étions que trois soeurs. Il me racontait qu'il avait eu une vie très simple, même s'il avait les moyens de vivre bien mieux. Encore une fois je me reconnaissais dans ses paroles. Avec mon père qui était navigateur, il vivait avec ma mère une vie de bohème, chose qui m'avait parfaitement transmise. J'aimais vivre au jour le jour, sans savoir ce qu'il allait se passer ensuite. Ce soir-là en était la preuve. Je ne savais même pas où tout cela allait nous mener. Il me disait ensuite qu'il avait commencé le piano à dix ans et qu'il avait aujourd'hui derrière lui quarante-trois ans de pratique. Il avait donc cinquante-trois ans. Nous avions vingt-sept ans d'écart. Je pouvais être très largement sa fille. Que faisait-il avec moi, une gamine pareille ? Et même si le destin fera en sorte que quelque chose se passe entre nous, cela ne sera sûrement que de courte durée. Nous n'avions sûrement pas les mêmes projets, les mêmes rêves. Moi je voulais trouver la bonne personne et fonder ma famille. Mais est-il possible de le faire avec Jonathan ? Je relevais peu à peu ma tête de son épaule. J'étais pleine de doutes. Je venais d'avoir une prise de conscience instantanée bien que je continuais à l'écouter sans faire paraître aucun de mes doutes. L'homme aux cheveux grisonnant me racontait donc qu'il avait perdu son père à l'âge de seize ans d'un cancer des poumons bien qu'il ne fumait pas. Je lui faisais paraître mes condoléances en lui disant un simple "désolée". Mais il me dit ensuite que ce n'était pas un sujet fragile. En effet de l'eau avait dû couler sous les ponts depuis. L'idée de devenir psychologue me disait-il lui était arrivée quelques temps après la mort de son père. De plus tous ses frères travaillaient dans le médical et il avait choisi de ne pas faire exception à la règle. Il me dévoilait peu à peu ses sentiments en me disant qu'il était depuis toujours très proche de ses frères et comprenait les relations que j'entretenais avec mes soeurs. Il continuait son récit en me disant qu'il avait du étudier neuf ans pour obtenir son Master en psychologie. Après cela il entra à l'hôpital pour travailler dans le service des traumatiques me disait-il, où il avait rencontrait sa femme. La fameuse femme qui avait donc réussi à le brise. Je ne savais pas s'il allait me dire la raison de son divorce puisque si j'étais curieuse de le savoir. Mariés après seulement deux ans, il me dit que ses frères n'approuvaient pas le mariage ce qui avait créé quelques tensions.  « Après cinq ans de mariage, elle a commencé à se faire distante, elle partait avec ses ''copines'' pour du shopping. Elle ne le faisait pas aussi souvent au début. Et puis, en ajoutant cinq ans de plus, elle était devenue pratiquement fantôme. Elle partait, elle me laissait seul et j'avais même fini par être la femme au foyer. Entre mon travail à l'hôpital qui était devenu un fardeau, ma femme qui disparaissait, échappait entre mes doigts... J'étais devenu l'ombre de moi-même. » Ses mots me touchèrent. De la manière dont il avait dit le mot "copines" je comprenais qu'il n'avait pas tout à fait ce sens. L'alcool était toujours présent en moi et me faisait dire des choses que j'aurai peut-être du laisser en moi. « Elle vous trompait, c'est ça ? Mais pourquoi être resté autant de temps seul après ? » Sa solitude me faisait peur. Je ne voulais pas faire comme lui. Je ne voulais pas rester dix années seule. Je n'en serais pas capable.

love.disaster
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Message(#)i want to feel alive (jonathan) - Page 2 EmptyDim 10 Juil 2016 - 2:06

« i want to feel alive »

Leah Moore-King ft. Jonathan Steele
Il avait été trop amoureux, il s'était trop attaché, avait tout fait, trop vite, trop jeune. Il n'avait jamais autant aimé peut-être, elle avait été sa première petite-amie et peut-être était-il trop aveuglé par cette phobie littérale de retomber dans ce cercle vicieux. Oui, il sait que c'est tellement gamin de se résigner de la sorte juste pour ça. L'amour fait mal, autant qu'il fait du bien. Jonathan pourrait tout simplement se relever, affronter ses démons et être heureux à nouveau, voire, vivant. « Elle vous trompait, c'est ça ? Mais pourquoi être resté autant de temps seul après ? » il baisse les yeux, en souriant.

En fait, il était faible. C'était le dernier des Steele, le plus faible, le plus idiot. Il déviait son regard du sable, pour le plonger dans celui de la demoiselle qui le regardait avec une certaine crainte. Elle avait peur de finir comme lui ? C'est ce qui lui vint instinctivement en tête. La culpabilité, voire un semblant, germait en lui après l'avoir regardé dans les yeux. Il n'était pas le modèle à suivre, il n'était pas le plus parfait. Il n'avait rien à envier. Il croyait en lui, mais il était attaché à ces chaînes solides qui l'étouffaient continuellement. Il fallait qu'il fasse le pas, mais le boulet lourd qu'il traînait au pied n'était pas pressé de s'alléger. « Et bien... Peut-être ai-je été trop amoureux, trop investi dans cette relation, dans mon mariage. Y ai-je simplement trop cru, trop plein d'espoir. », il baissait les yeux, « J'ai peur de me planter à nouveau. »

Depuis des années, Jonathan n'avait plus été aussi sérieux, plus comme ça. On pouvait sentir la gravité des mots juste à l'intonation de sa voix, on remarquait sur son visage à quel point il s'était senti affecté, « Mais j'aimerais vous rassurer sur une chose, vous ne serez pas aussi faible que moi. Vous êtes... », il s'arrêtait, réfléchissant aux mots qu'il pouvait utiliser avant d'en balancer trente-six milles. « Plus optimiste et d'après ce que j'ai compris, vous n'êtes pas du genre à vous arrêter à ça. » parce que lui oui. Cela faisait longtemps qu'il ne pleurait plus, qu'il ne faisait plus de colères pour ça. Il y a un moment où avec l'âge, tout devient plus sage. Il se tourne vers elle. Il a envie de faire un truc de bien spécial. Quitte à ce que ce soit peut-être la dernière fois, autant faire tout cela comme il se doit.

Jonathan lève le bras, pour la prendre contre lui, il se met alors à la serré contre-lui, comme pour la réconforter. Euphorique, le quinquagénaire a plus de facilités à laisser les choses venir d'elles-même. « Merci, Leah. » Parce que tu l'as écouté, parce que tu la fais comprendre quelque chose aujourd'hui et que peut-être, tu l'amèneras à se sentir mieux, à reprendre foi en l'amour. Parce que sa stupidité n'a pas été aussi présente, et qu'étrangement, sa lucidité l'a éclairé. Grâce à toi. Alors oui, il aura envie de la revoir.

Il la relâche doucement, lui souriant doucement. Il reste un instant dans cette position, jusqu'à voir sur sa montre l'heure qu'il était. « Godness, déjà ?... Il commence à se faire tard. Si vous travaillez demain, il vaudrait mieux que je vous ramène. » et juste à ce moment-là, il sentit une goutte. Puis deux, puis trois. Un grondement. L'orage menaçait, l'orage s'est pointé. Il levait la tête vers le ciel, « Bon, je crois qu'on n'a plus le choix de rentrer maintenant ! », il posait sa veste sur la tête de la demoiselle et la sienne, « On va courir ahaha ! Prenez vos chaussures, mais ne les mettez pas à vos pieds. », il l'aidait à aller se réfugier sous un toit, dans la rue en sortant de la plage. Elle à pieds nus, lui avec ses chaussures aux pieds, un peu mal mis. Il éclatait de rire, en partie bien mouillé, protégeant plus la demoiselle, sa chemise pratiquement trempée. Il se courbait, ses mains venant s'appuyer sur ses genoux, reprenant son souffle. « On Sing in the Rain en version Australienne en fait. », il se relevait, passant une main dans ses cheveux poivre et sel, les secouant un peu, fixant devant-lui. Il relevait ensuite la tête vers le ciel, en voyant un éclair surgir au travers les nuages. « Un, deux, trois, quatre, cinq... », puis un grondement se fit entendre, lui donnant le sourire, « Il n'était pas loin cet éclair ! À peine cinq kilomètres. », il riait avant de se tourner vers la demoiselle. « Vous habitez loin d'ici ? Car je crois qu'il va pleuvoir ainsi pendant un très long moment ! »
  
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