Elle se sent très maligne sur le moment, quand elle arrive à faire prendre à Olliver un petit pistolet à eau, un cadeau dont le côté chiant est un poil en dessous de l’animal de compagnie mais bien aussi de celui d’une énorme peluche. Tout de suite, Gauthier semble craindre pour sa dignité. « Je suis toujours sage. » répond t-il quand elle sort l’exacte réplique pleine de chantage à laquelle Olliver a eu droit plus tôt, à laquelle elle ne peut s’empêcher de répliquer « Dommage. Je préfère les vilains garçons. » souffle t-elle en faisant mine d’être franchement déçue alors que non. Ils en viennent à suivre leur prochaine étape, vers les lapins. « Tu penses à quoi là ? » lui demande t-il quand elle mentionne les très mauvaises idées qu’elle pourrait mettre dans la tête du garçon pour embêter encore plus son oncle. « J’espère que tu ne compte pas le faire uriner dans son pistolet, ça serait vraiment malvenu. » Ses yeux s’ouvrent en grand, son rire explose, elle ne s’attendait pas à une telle idée sortant de la bouche de Gauthier « Oh mon Dieu ! Mais tu es pire que moi en fait, je ne vais quand même pas apprendre ça à un petit garçon ! » Tout d’même, il reste un level entre couvrir les gens de javel pour pourrir leurs fripes et, les couvrir d’urine. Elle a beaucoup de difficulté à arrêter de rire à cette dernière remarque mais lui assure quand même qu’elle lui enseignerait pas de bêtise et chacun de ses regards tournés vers Gauthier ne font que renforcer ça, elle se moque délibérément. Elle reprend son calme, une fois arrivés à l’enclos de la ferme, bien sûr, le petit s’enfuit à toute vitesse vers ses animaux préférés, elle se contente de l’observer de loin avec Gauthier, sans trop le montrer. On dirait qu’il t’aime bien. » Elle hausse les épaules, en répondant modestement. « On dirait. Mais je pense qu’il doit être très social comme garçon, ça doit être dur de lui faire détester quelqu’un. » Cela dit, elle n’a jamais vraiment eu l’occasion de côtoyer beaucoup d’enfant. Elle ne sait même pas si c’est possible de se faire détester d’eux. « Tu crois qu’il a mérité ses bonbons ? » « Je crois que, ça dépendra de ce que tu vas trouver sous son tee-shirt quand il va revenir vers toi » Déjà, il revenait avec un animal à découvert dans ses bras. C’est une bonne chose. « Tonton ! Tu veux le caresser ? » Elle réprime un rire. Elle ne le voit pas faire ça, et la suite lui donne raison. « Non ça va aller. » « Et toi Lene ? » « Hum » dit-elle en faisant mine de réfléchir, avant de passer son sac par-dessus son cou de sorte à ce qu’il ne tombe pas pendant qu’elle enjambe la barrière de l’enclos. « Bien sûr, donne-le moi tiens. » dit-elle en se mettant à genou face à lui tandis qu’il finit par courir pour aller dieu ne sait où « Bon, du coup, l’envie du lapin lui aura passer en dix minutes. Je fais quoi de ce truc maintenant ? » demande t-elle en observant l’animal, c’est pas comme si c’était une bestiole fun comme un chien. « Tu veux lui faire un bisous ? » dit-elle à Gauthier en faisant mine de l’amener vers lui pour plaisanter. Olliver finit par revenir, alors la mine de celui qui prépare un mauvais coup. « T’as chaud tonton ? » Elle ne dit rien quand elle voit le pistolet apparaître, elle fait tout d’même une grimace histoire de dire qu’elle a peur mais quand elle se fait arroser, elle reste bien plus préoccupée par la réaction de Monsieur Propre sur soi. « Je savais que j’allais le regretter. » Elle se marre. « Oh, il fera moins le malin quand j’aurais rempli mon réservoir d’urine. » Elle blague. « Du coup, je pense que je vais aller ramener la bestiole dans sa boite, j’en profite pour le récupérer et on va chercher ses bonbons ? Ou pas, après tout. » Après tout, le petit venait de lui jeter de la flotte à la figure.