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 ORIZUR » Tell them what I hoped would be impossible

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Message(#)ORIZUR » Tell them what I hoped would be impossible - Page 3 EmptyVen 7 Avr 2017 - 0:26

All my scars are open
Orion & Azur

« I knew I loved you then, But you'd never know
Cause I played it cool when I was scared of letting go
I know I needed you, But I never showed
But I wanna stay with you, Until we're grey and old
Just say you won't let go » ▬ ambiance


Genoux à terre, je me raccroche à mon ange comme à une ancre perdue en pleine mer, parce que je ne veux pas sombrer. Délivre-moi des enfers auxquels je me destine et fais-moi gouter à l’azur qui t’as créé. Je me grefferais des ailes pour te suivre toujours plus haut, ma Soie. Sauf que je sombre, je sombre, alors que tu t’envoles. C’est même pas de l’injustice, bien au contraire. C’est rendre à Caesar ce qui est à Caesar, ni plus, ni moins. Moi je ne surplombe pas la foule, m’élevant naturellement parmi les autres. J’aurais plutôt tendance à me terrer dans un coin, alors que toi, toi mon Azur, toi tu rayonnes. Je ne suis qu’ombre à cette lumière. C’est pas juste, putain ! J’ai pas le droit d’abolir son sourire pour laisser ses larmes ravager le plus beau visage qu’il m’ait été donné de voir. Égoïste. Égoïste ! Tout ce que je sais faire de bien : le mal. Son mal. Pourtant la ligne directrice de tous mes actes n’a toujours été que son bien, sa sécurité, son bonheur. Je parviens même pas à imaginer si j’avais fait un choix différent. L’idée qu’il puisse lui arriver malheur me glace le sang. La fine pellicule de pluie a raison de ma nuque dénudée et je commence à frissonner. Malgré des mois de séparation, nos âmes semblent définitivement connectées. Elle se laisse glisser le long du mur, mon regard épousant les mailles malmenées de ses bas avec cette envie d’y passer à nouveau les doigts et ne plus jamais les ôter de son corps. À genoux face à moi, je fuis son regard, incapable de lire dans ses yeux le poids de mes confessions. Égoïste et lâche ? Plusieurs cordes à mon arc, de déception en déception, je vais bon train. Sa main effleure ma joue et j’accueille ce contact comme le début de la fin. Ses doigts viennent se perdre dans mes cheveux, me projetant des années lumières en arrière. Je nous retrouve, comme toujours. Les paupières closes je savoure notre proximité, craignant toujours que chaque contact soit le dernier… Son bras vient sceller notre proximité, autour de mes épaules. Son souffle contre mon oreille, j’en oublie instantanément la douleur, ou presque. « J’ai mal… » Voilà. Je ne sais que lui faire du mal. « J’ai mal à chaque moment passé loin de toi… » Mon cœur s’empare de ses mots avant que mon esprit ne les décortique pour les retourner à son destinataire. Je me nourris de son amour, frôlant l’indigestion. Ce soir je n’ai guère les épaules pour lutter contre mes sentiments. Car c’est bien de cela qu’il s’agit. De sentiments. Azur a raison des quelques millimètres qui nous séparent, déposant ses lèvres sur ma joue, à la lisière de ma bouche. Je me retiens de l’attraper par la nuque, l’obligeant par la même occasion à rester à proximité de mes lèvres, alors que je m’emparerais des siennes. « Et j’aimerais mieux mourir que de vivre dans un monde, où je ne serai pas à toi… » Je rouvre les yeux, paniqué, terrorisé même. La simple idée de ne plus avoir de ses nouvelles me glace, l’évocation de sa mort me fusille. Mon regard cherche le sien, comme pour se raccrocher à cette vérité que jamais je ne veux cesser de constater : elle est bel et bien vivante. Mon cœur est comme synchronisé au sien, sa détresse a raison de mon self control. Puis, ses lèvres prodiguent une caresse invisible aux miennes, me faisant complètement perdre pied. Je me félicite d’être à terre, mes jambes n’auraient pu me soutenir. « Il n’y a que toi Orion… » Je lutte contre envie de fondre mes lèvres sur les siennes, laissant planer cette dernière déclaration comme la plus belles des mélodies. Je sais pas si c’est l’émotion, la commotion que j’ai à la tête, ou simplement la quantité de sang perdue, mais je me sens léger, léger comme l’air. Libéré de ce poids. Pour ce soir du moins. Je reviendrais pas en arrière ce soir. Ça non ! Je veux juste être moi. Moi avec mes sentiments. Juste pour ce soir. Ma main imite la sienne, fourrageant dans ses mèches dorées que jamais je ne cesserai de revendiquer miennes, comme chaque centimètre restant de son corps. MIEN. « Il n’y a jamais eu que toi, ma Soie. » Mes lèvres, délivrées de cette vérité immuable, s’empressent de rejoindre les siennes. Je redécouvre la douceur de ses lèvres légèrement iodées, j’en veux plus. J’approfondis bien vite notre baiser, assouvissant le besoin de sentir nos langues ne faire qu’un. J’ignore le gout métallique qui persiste dans ma bouche, j’ai plus de mal à ignorer cette sensation qui me tire vers le bas… C’est comme si mes membres ne parvenaient plus à me soutenir. Je me raccroche à Azur, m’oubliant dans ce baiser. « Excuse-moi… » Je souffle contre sa bouche. « Je vais te faire du mal… » Ma voix n'est qu’un murmure. « Mais il n’y aura toujours que toi. » La conscience me quitte peu à peu. Mais jamais, non jamais, ne me quitte mon amour pour elle.



© Gasmask
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Message(#)ORIZUR » Tell them what I hoped would be impossible - Page 3 EmptyVen 7 Avr 2017 - 13:35

All my scars are open
Orion & Azur

« I knew I loved you then, But you'd never know
Cause I played it cool when I was scared of letting go
I know I needed you, But I never showed
But I wanna stay with you, Until we're grey and old
Just say you won't let go » ▬ ambiance


Je veux être sienne, je veux être sienne, je veux être sienne, je veux être sienne... C’est mon unique envie, mon unique certitude, la seule pensée qui m’obsède, empiétant sur toutes les autres qui se bousculent dans mon esprit. Mon Orion, mon homme, celui avec qui je veux passer le reste de mes jours, celui que je veux rejoindre à l’autel, celui avec qui je veux partager le nom de famille et en fonder une… Il n’y a que lui, il n’y a eu que lui depuis toujours, et je ne cesse de lui répéter, mais j’attends toujours qu’il me rende la réciproque. Parce que tout ce qu’il avance, je m’en fous. Je me battrai corps et âme pour réduire à néant les barrières qu’il impose entre nous. Ne réalise-t-il pas que rien ne fait plus mal que lorsqu’il n’est pas avec moi ? Que lorsque je le sais en compagnie d’une autre ? Et je jure en cet instant de ne plus jamais laisser n’importe quel homme me toucher à l’avenir. Je ne suis qu’espoir et mon regard brillant ne cesse de le regarder en attente de ces trois petits mots qui auraient tôt fait de me défaire de cet énorme poids sur mes épaules. Trois mots Orion, trois mots et tu fais de moi la femme la plus heureuse du monde, mais tu t’entêtes encore à me les refuser. « Il n’y a jamais eu que toi, ma Soie. » Et je souris, me contentant de ces propos pour le moment. Et je me sens revivre quand mes lèvres retrouvent le chemin des siennes, replongeant dans mon souvenir le plus heureux. Je l’aime, je l’aime tant. Sans lui, je me suis qu’une âme vagabonde en quête perpétuelle de sa moitié : incomplète. Pourtant, je l’ai trouvée, ma moitié, et je ferai tout pour qu’elle me reste. Pour que mon homme me reste. Sauf que nos lèvres se séparent après un moment trop court, et je sens mon cœur se serrer, consciente qu’il m’échappe : qu’il n’est pas à moi… « Excuse-moi… » Mon regard baigné d’incompréhension plonge dans le sien, et je ne peux que resserrer notre étreinte, le sentant partir de plus en plus loin de moi. « Je vais te faire du mal… » Je serre les dents à de telles idioties. Il ne peut pas me faire de mal ! C’est même tout le contraire : il est le seul qui peut me rendre heureuse ! Et cette décision n’est pas à lui, il n’a pas à me préserver et à me refuser tout ce que je désire dans le but de me protéger d’une potentielle déception, quand c’est tout ce qu’il m’offre à cet instant… Je veux être avec lui. Je l’exige même, comme la pauvre amoureuse que je suis. Avec lui dès maintenant et jusqu’à mon dernier souffle. Je ne veux pas perdre une seconde de plus loin de lui.  « Mais il n’y aura toujours que toi. » Il m’échappe, je me sens si impuissante. « Tu ne pourras jamais me faire de mal... Je te fais confiance, encore et pour toujours. Je te fais confiance, je t'ai toujours fait confiance, mais crois-moi quand je te dis que je ne peux vivre sans toi. » Cette confession m’arrache un sourire alors que je repose mes lèvres sur les siennes à une nouvelle reprise, sauf que cette fois il ne répond pas à mon geste parce que ses blessures ont eu raison de sa conscience. L’adrénaline décharge dans mon corps et j’ai tôt fait de m’activer, resserrant mon étreinte pour l’empêcher de s’effondrer sur le bitume. Je ne sais pas si c’est cette fine pluie ou mes larmes qui m’empêchent de voir, mais mes mains s’affolent dans mon sac pour y trouver mon portable. Je peine à composer le numéro des urgences alors que je prends appui sur le mur derrière moi, Orion toujours dans mes bras. De l’aide, il nous faut de l’aide ! Je ne me pardonnerais jamais s’il devait lui arriver malheur…

Fin du rp ORIZUR » Tell them what I hoped would be impossible - Page 3 873483867



©️ Gasmask
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