ÂGE : des milliers d'années, mais je suis bien conservé. STATUT : marié au hasard. MÉTIER : occupé à pimenter vos vies, et à vous rendre fous (a). LOGEMENT : je vis constamment avec vous, dans vos têtes, dans vos esprits, et j'interviens de partout, dans vos relations, dans vos joies, vos peines. POSTS : 31470 POINTS : 400
TW IN RP : nc PETIT PLUS : personne ne sera épargné, c'est promis les chéris.AVATAR : je suis tout le monde. CRÉDITS : harley (avatar), in-love-with-movies (gif) DC : nc PSEUDO : le destin. INSCRIT LE : 15/12/2014
Tous et toutes savaient que la mission serait périlleuse, que le taux de réussite était presque nul et qu’ils ne dépendaient de rien ni personne, si ce n’est d’un plan le moindrement solide, et d’une rasade de whisky pour se donner le courage nécessaire. Mais il fallait que des gens osent, il fallait qu’un groupe se porte volontaire pour tenter de mettre la main sur le patient zéro, la seule et unique Bambi-Crystal. S’ils réussissent à la ramener au labo, s’ils la capturent, ils auront accès à son ADN et pourront analyser le tout pour débuter la création du remède. Mais la petite brunette frêle qu’on connait n’est plus, et ils ont dû se mettre à plusieurs pour tenter de la maîtriser et la ramener avec eux.
Ce qui fût un véritable et cuisant échec. Maintenant promue au rang de chef de meute, elle était accompagnée d’autres zombies lors de l'arrivée du groupe, et ses sbires se sont chargé de prendre en otages les pauvres humains ayant cru bien naïvement pouvoir s'en sortir sans heurts. On ignore pourquoi les zombies ont décidé de les garder et non de les zombifier à leur tour, on ignore le plan qui se cache derrière toute cette histoire. Enchaînés, prisonniers dans une tente surveillée par deux zombies, rien n'augure bien. Toutefois, on sait pertinemment que l’avenir de l’humanité dépend de si oui ou non ce groupe réussira à se barrer du campement des zombies avec Bambi-Crystal à leur bras. #pasdepression
Votre groupe est donc celui qui attend désespérément de l'aide, ou un miracle possible pouvant vous permettre de vous échapper. 2 jours se sont écoulés depuis le début de votre mission, tout porte à croire qu'on commence à se douter que tout ne s’est pas passé comme prévu. À voir si vous allez devoir vous en sortir seuls, ou si on viendra à votre rescousse. Attention : il serait bien de repérer tout ce qui pourrait vous aider à briser vos chaînes et à vous défendre, le moment venu. Mais on dit ça... on dit rien...
nb. aucun ordre de réponse n'est établi, privilégiez simplement les RP courts, et prêtez bien attention aux interventions éventuelles du Destin. Pour vous arranger entre vous et discuter, rendez-vous dans ce sujet.
dans nos sacs - @Ariane Parker : des clopes, une gourde vide, de l'eau, un pistolet - @"Sophia Kincade" : - @Clément Winchester : une paire de jumelle, un bout de tissu dégueulasse, un paquet de chips, un kit de lance flamme (déo + briquet) - @Duncan Wilde : Annabelle, du coca, des chewing-gum et une flasque - @Edward Fitzgerald : deux flasques, un pistolet et une poêle - @Charlie Hazard-Perry : deux haches, une lampe frontale et un bout de tissu tout miteux - @Elise Steadworthy : 4 mètres de corde (2x2), du chocolat et une carte - @Azur Ainsworth : deux fusils, une gourde vide, une flasque pleine d'alcool - @Nino Marchetti : 2 mètres de cordes, un lance flamme, des chewing-gum et une gourde vide
Dernière édition par LE DESTIN le Mar 17 Oct - 13:40, édité 1 fois
Deux jours. Ou étaient-ce déjà trois ? Peut-être une semaine même ? La notion de temps était quelque chose qui échappait à Clément. Peut-être est-ce le stress et la peur qui engourdissent son cerveau ? Ou peut-être est-ce simplement la soif et la faim qui laissent ses pensées dériver longtemps ? Tout ce que Clément sait, c'est que ça fait trop longtemps qu'il a laissé Ambroise derrière lui et que ça ne va pas le faire. Ils ont déjà perdu le troisième mousquetaire, l'ancien comédien n'a pas envie que son meilleur ami ne vive une nouvelle perte. Il ne le survivra pas, clairement. A vrai dire, Clément a beaucoup hésité avant d'accepter cette mission, mais il ne peut pas laisser le côté affectif décider. Il a promis à Ambroise de revenir …mais il n'y croit pas vraiment. Ça fait trop longtemps que les zombies leur on fendus dessus, trop longtemps qu'ils n'ont plus pu donner de signes de vie aux autres survivant. En ces temps de guerre, les autres les pensent sans doute déjà mort.
Un bruit en dehors de la tente fait revenir Clément à la réalité. Un grognement, un bruit guttural qui prends aux tripes et qui donne des nausées. Comme trop souvent ces derniers temps, il retient sa respiration, essayant de faire le moins de bruit possible. Mais au final les bruits s'éloignent et il souffle doucement. Regardant autour de lui, il voit que la plupart des ses camarades sont endormi. Vu l'obscurité qui règne dans la tente, ils doivent être au plein milieu de la nuit. Fermant les yeux et prenant neufs profondes inspirations, Clément se concentre sur les liens qui entourent ses poignets et bougent un peu les mains, s'irritant d'avantage les poignets mais parvenant à relâcher un peu les liens de la cordes.
Se concentrant, il fronce les sourcils, grogne un peu, tire d'avantage sur ses mains et fini par sortir une main des liens. Écarquillant les yeux, le cœur battant à la chamade sous l’affluence de l'adrénaline, il s'empresse de délivrer son autre main puis se lève et, titubant dans l'obscurité, il se dirige vers la personne la plus proche de lui. Il pose une main sur son épaule et, d'un doigt sur sa bouche, lui indique de pas faire de bruit, avant de s'occuper de trifouiller ses liens «J'te délivre, tu t'occupes d'en faire de même avec les autres » murmure-t-il « J'vais chercher nos affaires. Faut qu'on sorte d'ici» presse-t-il, en essayant d'être le plus discret possible.
La notion de temps est complètement chamboulée. J'oscille entre les cauchemars et un sommeil lourd depuis quelques heures, priant pour me réveiller dans mon lit. J'ai envie de sentir l'odeur de brûlé causé par mon ancienne coloc parce qu'elle sait pas faire cuire des toasts, j'ai envie de manger à ma faim, de ne plus survivre sur cet adrénaline qui me donne la constante envie de me battre ou de fuir. Entassée avec mes compagnons de bataille dans une tente, nous avons vu notre plan échouer lamentablement. Quelle idée aussi de se diriger vers le QG des zombies dans le but de capturer la Zombie en chef. Le pire, je m'étais tout de suite portée volontaire, persuadée que j'arriverais à faire quelque chose de bien. On me moque souvent comme quoi si je suis toujours en vie c'est parce que je ne cache aucun cerveau sous ma chevelure blonde et que j'ai aucun intérêt pour ces bêtes sanguinaires. Si je m'étais débattue pendant de longues heures après m'être fait capturée, en ce moment je me dis qu'il vaudrait peut-être mieux abandonner. On ne sait même pas si les secours sont en routes, s'ils prendraient le risque de perdre encore plus de vie en tentant de sauver les nôtres. Je roule les yeux devant ma niaiserie, sombrant à nouveau dans un sommeil lourd. Sauf que je sens une main se poser sur mon épaule et quelque chose effleurer mes lèvres. Prise de panique, j'ouvre grand les yeux pour y voir Clément, mon compagnon d'infortune le plus près, complètement libre. « Comment t'as fait ? » Je chuchote, même si je me dis que l'ouïe des zombies ne doit pas être des plus développées, j'ai pas envie de faire de vagues. « Mais t'es malade ! C'est mission suicide et j'les laisse pas te changer en sushi. » Je le retiens par le bras, l'empêchant de sortir tout seul de cette tente. « On ne sait même pas où sont nos affaires. » J'ai parlé un peu plus fort, ça s'agite autour de nous.
Quels cons. On avait pas assuré lorsqu’ils étaient sortis de derrière les arbres, on avait pas géré alors qu'ils avaient dégommé Andrew à l’avant le temps qu'il serve juste d’entrée quand notre petit groupe s’alignait particulièrement bien comme plat principal. J’avais la scène qui rejouait dans ma tête sur repeat depuis la veille, ou était-ce le jour d’avant? J’avais en mémoire chaque faux pas, chaque erreur, chaque mauvais coup qui nous avait semblé bon sur le moment, mais qui nous avait foutu dans le piège avec un grand P, qui nous avait enchaîné à ces stupides pieux dans le sol, qui nous avait planqué dans leur tente isolée du bout du monde où on patientait sagement avant la mort. Mais ça semblait trop facile de croire qu’ils allaient juste nous bouffer, qu’ils allaient juste nous zombifier même. Il devait y avoir une autre raison, il devait y avoir un autre motif, et ma cervelle se triturait dans tous les sens pour tenter d’assumer un coup avant le prochain, pour arrêter d’être la grosse inutile de service, écrasée au sol, les poignets en sang d’avoir tenté de les tourner dans tous les sens, réalisant que me casser le pouce pour sortir mes mains des engrenages n’était pas aussi facile que ce qu’on pouvait le montrer sur Youtube, jadis. Et dire que j’aurais pu être dans ma planque , et dire que j’aurais pu être bien loin de toutes ces conneries, et dire qu’il y avait fallu que je me colle à eux dans un élan d’espoir pour l’humanité, ou d’envie d'héroïsme à la con. Buter des zombies all day everyday depuis près de six mois avait ce genre d’effet sur les gens, dommage collatéral qui les rendait prompts à être agressifs en tout et pour tout, envers et contre tous. Je voulais casser des gueules, je voulais sentir la différence, je voulais que ça cesse aussi, sûrement, au fin fond. L’instinct avait pris la place du reste. « Ils sont deux qui gardent, dehors. » que je relativise, quand la blonde de biais maugrée au p’tit brun un peu trop fantasse. J’ai réussi à voir leur silhouette se poser devant l’entrée au lever du soleil, à discerner leurs deux corps disloqués et dégeulasses, puant la chair putride de l’autre côté du tissu. « Ils sont deux, ils ont faim et ils ont sûrement des tas de potes dans le même état. » traduction de mes quelques chuchotements : tu sors de la tente, t’es mort mon beau. « Vous pensez pas qu’on devrait plutôt les attirer ici le temps de les éclater? Et après on avise? » parce que j'avais bien avoir pu remarquer les deux sbires à l’entrée, on nous réservait probablement d’autres belles surprises pour les sans génies qui poseraient le pied hors d’ici.
J'avais l'impression de ne pas avoir parlé depuis une éternité comme si mes lèvres à force d’être pincées s’étaient peu à peu scellées d'elles-mêmes. Assis dans cette tente depuis beaucoup trop longtemps pour que je parvienne à garder la notion du temps, ma colonne vertébrale protestant hardiment contre le traitement que je lui faisais subir dans cette position, je gardais les yeux fermés. Je l'avais en travers de la gorge, ce sentiment d'auto-frustration, de profond mépris pour moi-même. J'avais agis comme un véritable dumbass me retrouvant prisonnier de ces zombies dans cette tente miteuse, accompagné de mes acolytes qui n'avaient visiblement pas plus cervelle que moi. C'était peut-être là d'ailleurs la mystérieuse réponse à la question que nous nous posions tous : pourquoi diable n'avions-nous pas tous finis en pâtée pour zombie ? Était-ce l'absence de matière grise qui retenaient ces mort-vivants de faire de nous leur petit-déjeuner ? Car une chose était sûre, nous étions tombés dans le piège avec une aisance déconcertante. J’étais la risée de la famille, élevé parmi la plus haute sphère sociale londonienne dans les établissements les plus prestigieux d’Angleterre (si ce n’était du monde), moi, Charlie Hazard-Perry, n’était désormais rien de plus qu'un vulgaire pantin pour ce tas de revenants en décomposition. Alors je m’étais tu, réfugié dans un coin de ma tête pour tenter d’élaborer un plan et sauvegarder un minimum de dignité. Je n'avais pas tout de suite prêté attention aux discussions à voix basse de mes compagnons d'infortune mais la voix d'Azur avait résonné à mes oreilles et suivant son regard j'avais aussitôt remarqué Clément, libre de ses mouvements à nouveau. Si le mouvement était a saluer, son élan d'optimisme, d’héroïsme (ou tout simplement suicidaire et désespéré selon moi) me tirait un petit soupir mais Ariane, qui se trouvait juste à ma droite, se chargeait de lui exposer son point de vue, avec le mordant que je lui connaissais et que j'avais toujours particulièrement apprécié. Elle finissait par suggérer de leur tendre un piège avant de passer à l'action et d'improviser suivant l'inspiration du moment et je me décidais alors à ouvrir la bouche, m'exprimant d'une voix plus rauque qu'à l'accoutumée : « Je te rejoins sur la partie embuscade. En revanche, je suggérerais quand même qu'on essaye de connecter deux neurones avant de foncer dans le tas. » Plongé dans mes propres pensées, mon regard était soudainement attiré par une faille dans la couture de la toile de tente sur le pan droit (alors que les zombies se tenaient devant l'entrée). « J'avais une idée, mais elle nécessite que quelqu'un se porte volontaire pour jouer les appâts... » J'haussais les épaules, l'air de dire que ce n’était pas de ma faute et que c’était un mal nécessaire, un petit sourire en coin sur les lèvres. « Je pense pouvoir ouvrir un passage sur le côté de la tente. Pendant qu'on se faufile par la porte des artistes, il faudrait que quelqu'un les attire dans la tente pour nous laisser le temps de filer. De préférence quelqu'un de petit qui n'aurait pas de difficulté à se faufiler dans le trou et qui cours vite » Mon regard finissait pas se poser sur Azur qui me semblait remplir toutes les conditions.
Ok, son idée est un vrai et brutal flop. Clément pensait sincèrement qu'un peu d'optimisme et regain d'énergie aiderait à faire quelque chose. Mais non, rien. Les uns après les autres, ils démontent son idée. En tant normal, le jeune néo zélandais se serait sans doute énervé, leur aurait craché à la gueule que lui au moins il a eu une idée alors que tout le monde était là, a attendre que ça se passe. Qu'il s'est sorti les doigts du cul, lui. Mais il n'en fait rien. Car au final, ils ont raison quelque part : c'est du suicide que de vouloir sortir. Mais n'était-ce pas déjà du suicide que de faire cette mission ? Sans doute.
Il laisse la rousse parler, leur exposer son avis, tout en défaisant les liens d'Azur. Alors qu'Ariane cesse de parler et que Clément s'apprête à lui répondre, il est coupé par Charlie qui se réveil de sa torpeur. L'écoutant avec attention, Clément se dirige discrètement vers Ariane , le regard fixé sur Charlie. C'est qu'il n'est pas idiot. «ça pourrait fonctionner » dit-il en posant son regard sur les liens de la rousse, grimaçant en remarquant que la chaîne semble bien plus résistante que la sienne «Mais la grande question est surtout … comment vous voulez qu'on arrive à buter du zombie sans aucune arme ? Avec vos mains et vos pieds ? » demande-t-il, essayant de trouver une façon de la délivrer. «En principe je ne suis pas contre l'idée de leur déglinguer la gueule mais … il nous faut des armes. Une pelle, une hache ou je ne sais quoi ... » il finit par abandonner et se redresse, toujours accroupi à côté d'Ariane «Au moins, dans un premier temps, pour la personne qui restera ici » conclue-t-il.
Il lance un coup d’œil à Azur que Charlie semble avoir choisit pour jouer l'appât. Encore une fois, il n'a pas tort : Azur serait parfaite pour ce rôle. Petite, menue et pourtant forte et courageuse. Le tout c'est de savoir comment s'organiser maintenant. Voilà à quoi Clément se met à réfléchir.
Dernière édition par Clément Winchester le Mar 10 Oct - 10:07, édité 2 fois
Toute la troupe semble s'éveiller en même temps suite à la prouesse de Clément qui réussit à se défaire de ses chaines en premier. Bientôt libérée à mon tour en glissant mes mains hors des attaches, je reste sur le sol en faisant quelques étirements après ces jours passés dans cette position si peu confortable. J'ai de la terre sur la joue, faute d'avoir trouvé le sommeil le visage à même le sol, et mes cheveux me grattent maintenant plus que jamais. Toujours en restant pro-active, je me dirige à mon tour vers Ariane et Charlie afin de leur délier les mains. Du moins, tenter des les aider à glisser leurs mains hors de ces chaines, ce qui s'annonce impossible. En ce moment, je bénis ma génétique de m'avoir donné une taille de naine. Tous exposent leur plan l'un après l'autre et j'hoche la tête en réalisant qu'au final, nous ne sommes pas tous des têtes brûlées qui méritent notre sort. Le manque de nourriture et d'eau n'affectent plus autant notre corps qu'avant, moi qui autrefois serait à peine capable de tenir debout suite à une telle privation, je ne me sens pas aussi faible que je le devrais. Même leurs regards persistants suite à la proposition de Charlie ne suffisent pas à me faire baisser le regard. « Ok. » Je dis, probablement à la surprise générale. « Le premier qui dit que je vais survivre parce que j'ai pas de cerveau, je lui plante mon poing dans la gueule. » Nous vivons dans un monde chaotique, complètement ravagé par cette timbrée qui a trop pleuré sa tortue, il faut que ça change. « Je vais le faire, juste si le plan a une bonne probabilité de réussite. » Me sacrifier pour les autres, je suis prête à le faire, mais seulement si ça en vaut la peine. Sinon, il va falloir procéder autrement. « Comment vous comptez tous sortir sans vous faire voir ? Va falloir que je fasse un sacré bordel hors de la tente pour vous laisser le temps. »Mon regard parcourt ceux qui sont encore accroupis et qui n'ont pas dit mot. « Il me faudrait sûrement de l'aide. »
Duncan entendait un bruit sourd comme si quelque chose le pousser à devoir se réveiller. C'était pourtant compliqué pour lui, le manque de sommeil et le manque de nourriture commençait à lui peser. Il tenta de bouger légèrement ses mains enchaînaient derrière mais ça lui faisait mal, sûrement à force de vouloir tirer dessus pour s'en défaire mais ça se saurait si on pouvait briser des chaînes aussi facilement. Il repensa au pourquoi du comment, il s'était retrouvé ici avec les autres. Enfin, c'était quelque chose qui lui revenait en permanence en tête comme un mauvais rêve.
Il s'était porté volontaire. Duncan n'avait pas vraiment hésité pensant qu'un médecin dans une équipe ferait la différence. Il n'avait jamais manié une arme mais en s'entraînant sur des zombies, on apprenait plutôt vite. Et le voilà, enchaîner tandis que deux autres personnes avaient réussi à se libérer. Enfin c'est ce qu'il voyait malgré le fou qu'il avait encore devant les yeux. Mais depuis combien de temps ils étaient ici ? Il grimaça à plusieurs reprises puis il distinguait de mieux en mieux les mots qu'il entendait. Partir ? Se libérer ? Tuer les deux zombies devant la tente ? Mais comment arriver à tout ça ?
- Tant qu'on est les trois quart à être attacher ça va être compliquer non ?
Duncan émergeait doucement, il reprenait ses esprits se demandant bien qu'est ce qui pourrait casser ses liens en métal. Où alors il fallait trouver la clé qui ouvrait les cadenas. Bon, c'était peut-être comme chercher une aiguille dans une botte de foin. Ok, plus le temps passait et plus il se disait qu'il allait mourir là ou devenir une sorte de zombie à son tour lorsqu'il serait mort, au choix.
- Et si on trouvait les clés pour nous libérer ? Peut-être qu'un des deux Gus de dehors les a à la ceinture, vous en pensez quoi ?
Bon c'était une idée comme autre, il faisait son maximum pour réfléchir correctement mais là deux choses lui manquer horriblement, un bon verre d'eau et l'odeur agréable d'une sale d'opération après désinfection, non parce que là à part l'odeur de chair en décomposition… Remarque pas plus mal pour vous coupez l'appétit.
Je partage un regard avec Charlie alors qu’il abonde dans mon sens - ce qui n’est pas de refus, comme support. En somme, j’étais pas particulièrement effrayée par les zombies, pour la simple et unique raison qu’à force de les côtoyer dans tous les recoins de la ville, on s’y habituait assez rapidement merci. Ils puaient, ils bavaient, ils étaient pas naturellement intelligents et ils prenaient un malin plaisir à laisser du pus, du sang et d'autres bouts de cadavre sur leur chemin en gage de marquage de territoire, mais au final, c’était des créatures plutôt faciles à cerner. Le seul problème restait leur force herculéenne et leur objectif de tous nous contaminer, et ce n'était pas sans arme avec deux jours à ne pas manger ni dormir qu'on pourrait tous s'assurer de survivre lors d’une possible confrontation. La discussion abonde, les esprits se répondent et Clément et Azur semblent en profiter pour réfléchir à voix haute à la meilleure façon de se défendre, qui se résume en leurs mots à attaquer. Mhm, risqué. « J’veux pas te faire de peine Charlie, mais on est tous des appâts ici. » le Hazard-Perry propose qu’on lance Azur en proie de première ligne, mais une fois qu’ils l’auront gobé, tout le monde ici y passera à mon sens. Elle rigole la blonde, elle fait dans l’humour comme réponse, et si je n’avais pas appris à la connaître à force de se croiser dans ce nouveau Brisbane apocalyptique, je croirais même qu’elle est tout sauf stressée par tout ça. Bien sûr qu’elle veut aider, bien sûr qu’elle veut être utile à notre cause et nous permettre de nous en sortir pour la majorité sains et saufs, mais comme tout le monde ici, elle est terrifiée. Qui ne le serait pas, à supposer de ce qui se trame en dehors de la tente, et à y aller de toutes les suppositions vraisemblables - et horribles. « Garde tes poings pour les paquets de gangrène dehors. » que je lui conseille tout de même, question de gestion d’énergie. Elle blague, je sais, mais il est bon de rappeler que la base ici, c’est de viser un ennemi, et un seul. « Et si on parle un peu plus fort, pour les attirer à l’intérieur? » les réflexions des autres m’amènent l’idée, pas particulièrement brillante, mais si on joue bien nos cartes, ce seront deux zombies en moins, la possibilité d’une paire de clés et peut-être plus de détails pour partir d’ici. Pas plus mal. « Vous deux, vous pourriez vous tenir derrière et... » que je commence, désignant Azur et Clément, avant d’entendre un bruit derrière la toile qui me semble beaucoup plus proche que tout ce qu’on a pu entendre depuis tout à l’heure. Interdite, je fais signe aux autres de se la boucler, et d’attendre, au cas où.
LE DESTIN
l'omniscient
ÂGE : des milliers d'années, mais je suis bien conservé. STATUT : marié au hasard. MÉTIER : occupé à pimenter vos vies, et à vous rendre fous (a). LOGEMENT : je vis constamment avec vous, dans vos têtes, dans vos esprits, et j'interviens de partout, dans vos relations, dans vos joies, vos peines. POSTS : 31470 POINTS : 400
TW IN RP : nc PETIT PLUS : personne ne sera épargné, c'est promis les chéris.AVATAR : je suis tout le monde. CRÉDITS : harley (avatar), in-love-with-movies (gif) DC : nc PSEUDO : le destin. INSCRIT LE : 15/12/2014
Le bruit, les paroles et les mouvements ont fini par alerter les deux zombies qui montaient la garde. Les voilà qui passent la tête dans l’ouverture de la toile pour constater la situation - et la libération de deux de leurs otages. Étonnement, ils ne se ruent pas violemment sur les humains libérés, préférant les rattacher docilement de nouveau aux pieux plantés en plein milieu de la tente. Sans prendre de chance, ils usent d’une nouvelle ronde de cadenas pour tous. On n’est jamais trop prudents. L’un des zombies se poste en vigie directement dans la tente, gardant le regard sur les prisonniers. L’autre zombie sort, après avoir non sans s'en rendre compte laissé tomber au sol ce qui ressemble drôlement à un trousseau de clés.
Nino se demandait ce qu'il pouvait bien foutre ici. A quel moment il avait merdé pour se retrouver avec un groupe comme celui ci. D'habitude solitaire, il n'était pas du genre à vivre en meute. Il avait d'abord choisi de faire bande à part. Mine de rien, une de ses première idée avait été de retrouver Vittorio, ou ce qu'il en restait. Même s'il était en mauvais terme avec son frère, en cas de survie, c'est la seule personne avec qui il se serait senti en confiance et la seule personne qu'il aurait suivi sans rien dire. Il restait son frère, son meilleur ami, enfin, ce qu'il avait été en Italie. Mais il avait fini par croisé Duncan, le médecin qui l'avait aidé plusieurs fois. Grace à lui, Nino s'était sortie de plusieurs galères. Du coup, quand il lui avait proposé de le suivre, lui et ceux avec qui il était, Nino avait accepté, pour un temps. Il s'était dit qu'ils pourraient lui être utiles. Bonne idée visiblement. Le voilà à présent accroché avec des chaines qui lui faisaient mal aux poignets. Il n'avait pas dis grand chose jusqu'à maintenant mais quand il vit ce monde s'agiter autour de lui dont ce mec et cette nana qui semblaient être libre de leurs chaines, il s’intéressa à ce qu'il se passait autour de lui. Il avait aussi l'impression que chacun s’excitait un peu trop avec cet espoir de pouvoir se barrer de là. Heureusement que la rousse était là pour calmer les hardeurs des uns et des autres. Nino avait envie de leur dire de la fermer quand les deux zombis chiens de garde se ramenèrent dans la tente. "Putain!" En moins de cinq minutes, la blonde et l'autre gringalets ont été remis à leur place. Nino regardait ce monstre en décomposition passer juste devant lui. L'odeur était insupportable, un bout de chair lui tomba juste sur le pied, d'un coup rapide, il le fit dégager en le faisant voler à l'autre bout de la tente. Non loin de l'ouverture, le jeune italien entendit un bruit à moins de deux mètres de lui. Il remarqua aussitôt les clés au sol. Impossible d'en informer les autres, la deuxième créature était toujours à l’intérieur de la tente. Il cherchait désespérément le regard de quelqu'un à qui s'accrocher, il ne lâchait plus du regard ce mec juste en face de lui qui était encore plus prêt que lui des clés. ( Edward) Quand il réussi à maintenir son regard, il lui fit un signe discret, espérant qu'il allait comprendre...
Les poignets en sang, la sueur coulant le long de ma joue, je jongle entre cauchemar et cycle d’éveil, je ne serai même pas vous dire depuis quand nous sommes ici. Après une tentative de capture qui s’est soldée par un minable échec de notre part, nous nous sommes tous retrouvés à être soumis à ces créatures de la nuit, nous réservant je ne sais quel sort. Il aura fallu une fois de plus que je joue au héros, terrible erreur, j’aurais mieux fait de rester tranquillement chez moi et laisser quelqu’un prendre ma place. Si je reste trop longtemps ici la folie va me gagner, la paranoïa prendra place sur la raison, je dois donc me sortir d’ici le plus vite possible avant de sombrer ou de servir de repas pour tout un tas de corps décomposés. Je suis prêt à tout pour me sortir d’ici, même si pour cela je dois me servir de mes compagnons et faire cavalier seul, mais nous avons tous le même problème, nous sommes attachés, coincés, sans la moindre trace de nos affaires l’horizon. Que faire ? Ça doit faire quelques jours que nous n’avons rien mangé, rien bu, ce qui se rajoute à notre liste de problèmes. Puis j’entends des voix, des mouvements, deux d’entre nous ont réussi à se sortir de là, essayant de libérer le reste de la bande, ils se réveillent un à un remplis d’espoir de pouvoir s’évader sans qu’on se fasse remarquer. « Vous avez bon espoir. Ça doit faire quoi deux, trois, peut-être quatre jours qu’on est assis, saucissonné sans pouvoir bouger et vous pensez vraiment pouvoir faire plus de cinq pas sans que vos jambes ne vous lâchent ? » C’est malheureusement la triste réalité, sans avoir bougé depuis quelques jours et le ventre vide, ce n’est même pas la peine d’espérer pouvoir courir. « Vous devez déjà commencer à ne plus sentir vos muscles, surtout que niveau hydratation ce n’est pas non plus ça. Sans oublier que nous sommes quoi neuf, dix, niveau discrétion on ne peut pas faire pire je pense. Il faut… » La rousse me fait alors signe de me taire à mon tour, on peut entendre des bruits de pas se rapprochant de nous, mauvaise nouvelle pour nos deux petits compères qui sont actuellement détachés. Quelques grognements plus tard et voilà que deux zombies rentrent dans la tente où l’on se trouve. J’avais déjà les images du carnage subi par les deux personnes leur faisant face, mais rien, aucune violence si ce n’est qu’ils se font de nouveau attacher avec quelques cadenas en plus, resserrant une fois de plus nos chaînes. L’un d’eux décide de rester à l’intérieur tandis que l’autre sort de nouveau, voilà que ça nous complique encore un peu plus la tâche, mais dans ce nouvel élan de désespoir je remarque un trousseau de clefs abandonné par terre, sûrement l’un de ces débiles qui l’a laissé tomber. J’échange un furtif regard avec la personne en face de moi (Nino), on l’a tous les deux remarqué et c’est peut-être là notre seul moyen de pouvoir nous en sortir, encore faut-il que l’on puisse l’attraper sans se faire remarquer.
Au lieu de proposer une idée, chacun leur tour fait comprendre à Clément que son idée s'est de la merde. Il ne dit rien, mais, dans le fond, ça l'emmerde profondément. Cet Edward, au lieu de raconter des conneries comme ça, il peut se bouger un peu, non ? Alors certes, Clément est un peu engourdit, mais l'instinct de survie mêler à l'adrénaline l'aide pas mal à tenir sur ses jambes. Mais peut-être que l'âge joue un grand rôle aussi là-dedans. Il doit avoir quel âge ce mec, 35-40 ans ?
Enfin peu importe, de toute manière, son idée était impossible à mettre en place, il l'a bien remarqué dès lors qu'il a vu les chaînes qui entravaient les mouvements de la rousse. Pire encore, leur niveau de discrétion ce n'était pas ça car ça a rameuter les deux gardes. Clément n'a pas bougé, maudissant son corps qui s'est pétrifié par la peur, alors qu'un des zombies s'est approché de lui, l'a saisie et, sans ménagement, l'a réinstallé à son poteau au milieu de la tente, refermant les chaînes avec deux cadenas. Il soupire lourdement, dégoûté que son idée n'ai pas fonctionné. Il se serait peut-être bouger mais maintenant à cause de lui les autres sont punis aussi. Enfin, peu importe.
Il pose son regard sur le zombie qui, au lieu de sortir, empeste la tente en restant à l'intérieur. Les lèvres pincées, Clément se concentre pour essayer de retirer à nouveau ses liens, mais rien n'y fait. Les entailles sur ses poignets ne se font que plus grandes et le sang commence à couler dans ses mains. Si ça continue il va encore se vider ici de son sang et ce sera fini pour lui. Alors, soufflant discrètement, il arrête de gesticuler et regarde autour de lui, essayant de lire dans le regard des uns et des autres un quelconque éclair de motivation ou une idée de génie.
J'aurais dû m'y attendre, franchement, de me retrouver le cul sur le sol et les mains dans le dos dans les minutes suivantes. Le tout s'était passé si vite, du moment où j'ai pu me tenir sur mes pieds pour un bref cinq minutes, au moment où mes mains se sont retrouvées attachées, bien serrées, cette fois. Je maudis notre optimisme alors que la tête brûlée fait le tour de tous mes comparses pour leur mettre un deuxième cadenas aux poignets et je mords ma lèvre inférieure en espérant que personne ne nous fera de remarque à Clément et moi. Peut-être si nous étions restés assis, les mains dans le dos, on aurait pu jouer plus discret et trouver un moyen de libérer les autres sans que les zombies ne nous renvoient à la case départ... Mais non. On a joué les héros direct pour voir tous nos espoirs réduits à néant. Il a pas tort le mannequin qui s'est égaré (Edward) avec ses remarques sur la déshydratation: on ne survivrait que quelques mètres dehors, mais encore. Alors que l'un des gardes (ou du moins, ce qu'il n'en reste) retourne dehors, je sens Clément qui s'agite à côté de moi comme s'il tentait de glisser ses mains hors de la prise de fer. Comble de la chance, on s'est fait rattacher à côté, comme ça si on veut maudire notre fausse tentative d'évasion, on pourra le faire ensemble. « Arrête, tu vas te blesser... C'est pas le moment d'avoir une plaie ouverte ici. » Je lui murmure entre mes dents d'un ton ferme, la puanteur suffisant comme justification. Je n'ai pas envie que le garde ne nous entende, mais vu qu'on se trouve loin, je me doute bien que mes propos faibles en décibels aient atteint ses oreilles -ou ce qu'il n'en reste. Je relève les yeux pour voir comment vont les autres, prête à tout pour nous sortir de là. Après tout, j'ai un bon pressentiment. C'est vrai, pourquoi sommes-nous encore envie, si ce n'est qu'ils ont besoin de nous ?
Tout ce que j’avais envie, c’était d’éclater, de rage, en cris, en furie. Parce que tout au long du spectacle qui se joue devant mes yeux, de l'arrivée des deux zombies jusqu'à la ronde de nouveaux cadenas, j’ai en acouphène la voix de Tad qui chantonne, qui vante à quel point il a eu raison sur toute la ligne. Que c’était du suicide, que j‘aurais dû rester dans sa planque, que j’ai encore voulu jouer les têtes trop fortes, trop fières. J’ai envie de le démonter presque, de le démolir de toutes mes forces parce que je sais qu’il n’a pas tort, et que ça m’enrage encore plus de me l’avouer que de l'entendre le dire. Faire craquer son joli crâne contre le bitume, répandre son sang tout autour pour faire saliver les zombies et… merde, je l’ai, le plan. Un bref coup d’oeil pour valider la situation tout autour de moi, en tentant de faire au mieux et au plus vite sans que le zombie de garde ne le remarque, et je lève mes poignets bien haut dans les airs. Qui m’aime me suive - ou qui veut vivre, parce que dans ce monde comme dans n’importe quel autre, c’est pas mon capital de sympathie qui me fera gagner des prix de popularité. « Hey bolosse, t’as faim? Y’a un encas servi juste pour toi ici, r’garde. » et mes mains bien évidentes laissent apparaître contre la gravité le sang qui a recommencé à couler à nouveau, à force de subir mes gesticulations. C’est fini les petites plaies qui pensent cicatriser peinardes dans l’attente de mieux faire. Si j’ai bien jaugé les autres, il y en a au moins 2, si ce n’est 3 qui ont les poignets dans le même état que les miens. Si mon idée de génie, ou mon éclair des plus stupide au choix, fonctionne, le zombie sera tenté de passer chez moi prendre une mordée avant de… « Et t'as vu? Lui aussi, il a quelque chose de bon pour tes dents bien pourries! » j’implore du regard Edward de m’imiter, d’attirer à son tour le zombie pour le déboussoler. « À moins que tu préfère les blondes? » l’air qu’ont fait Azur et Elise quelques minutes plus tôt quand ils les ont attachées de nouveau m’a confirmé qu’elles aussi avaient des plaies ouvertes. Et là, j'attends. Je le vois qui gigote, qui tente un pas, qui grogne, disloqué, déséquilibré. C’est pas encore tout, il faut que les autres soient aussi écervelés que moi, mais j’ai bon espoir qu’à nous tous, en faisant miroiter de la viande saignante de ce style, on réussisse à le déboussoler au point de pouvoir l’assommer du revers du pied dans un moment de faiblesse. Allez les gars, c’est pas le temps de faiblir.