| sujet commun #02 (le supermarché) |
| ÂGE : des milliers d'années, mais je suis bien conservé. STATUT : marié au hasard. MÉTIER : occupé à pimenter vos vies, et à vous rendre fous (a). LOGEMENT : je vis constamment avec vous, dans vos têtes, dans vos esprits, et j'interviens de partout, dans vos relations, dans vos joies, vos peines. POSTS : 31460 POINTS : 350 TW IN RP : nc PETIT PLUS : personne ne sera épargné, c'est promis les chéris. AVATAR : je suis tout le monde. CRÉDITS : harley (avatar), in-love-with-movies (gif) DC : nc PSEUDO : le destin. INSCRIT LE : 15/12/2014 | (#)Dim 8 Oct 2017 - 10:49 | |
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Le supermarché
Tandis que les mois défilent depuis le début de la contamination, les réserves alimentaires se vident. Les vivres commencent à manquer dans les foyers et les dernières ressources ont été entamées. Oui, même cette vieille boîte de salsifis à la date de peremption douteuse et ce paquet de viande séchée qu'on avait oublié au fond du placard.
Une équipe a été composée pour une mission de ravitaillement au supermarché de Pine Rivers. Après quelques jours d'observations, les survivants ont constaté que l'endroit était bien gardé par une dizaine de zombies, de jour comme de nuit. Néanmoins, certains se montrent moins attentifs la nuit tombée. C'est donc à minuit que le groupe se lance à la conquête du supermarché, armé de ce qu'il peut, en espérant passer inaperçu aux yeux des gardes. Leur sacs à dos prêt à être remplis et les sens aux aguets, ils se lancent en direction de la sortie de secours.
Votre première mission : pénétrer dans le supermarché.
Dernière édition par LE DESTIN le Mar 17 Oct 2017 - 7:39, édité 1 fois |
| | | | (#)Dim 8 Oct 2017 - 15:47 | |
| Se redressant en épaulant son sac à dos, accrochant son flingue à sa ceinture, gardant le deuxième en main, Thomas sort de son campement de fortune après avoir caressé les cheveux de sa fille qui dort profondément et lui avoir murmuré un petit « Je reviens vite, je te le promet» Une simple tente qu'il occupe depuis le début de l'invasion déjà. Solitaire, ne se mélangeant pas souvent aux autres réfugier, l'ancien militaire reste tout de même quelqu'un de très volontaire. Ses connaissances en matière d'armes et surtout de survie en milieux hostiles ont déjà été bénéfiques à plus d'une reprise ce qui fait de lui un atout non négligeable. Certes, il y a quelques friction avec quelques uns des réfugiés, mais c'est normal. Toutefois, ces différences seront mises de côté ce soir car ils sont une petite dizaine a s'être porté volontaire pour aller chercher des vivres dans un des super marchés. Thomas pense bien qu'ils seraient bien plus discret et furtif s'ils n'étaient que la moitié, mais il n'a rien dit, s'étant contenté d'hocher la tête et approuver les dires du chef auto-proclamés.
Ainsi donc, après avoir refermé la tente, il se dirige vers le point de rendez-vous, essayant de se remémoré les noms et surtout les visages des gens avec qui il va devoir faire équipe. Une équipe mixte, ce qui n'est pas pour lui déplaire. Quatre femmes, cinq homme. Un bon mélange et un bon équilibre entre œstrogènes et testostérones. Thomas espère surtout que ces femmes qui font parties de l'équipes sont assez en forme physiquement, ont assez de courages et sont assez débrouillarde pour ne pas les ralentir. La même chose compte aussi pour les hommes, évidemment. Mais d'après ses connaissances des uns et des autres, il est assez persuadé que ça va le faire.
S'installant sur une pierre, il dépose son sac à dos entre ses jambes et l'ouvre, en sortant une poupée. Difforme, cassée, égratignée de partout, cet objet doit être maudit tant il est moche. Il a été trouvé par sa fille lors de la première vague de zombie et elle a refusé de la quitter. Mais cet objet ne lui inspire absolument aucune confiance. Il a donc décidé de l'embarquer et le laisser dans un recoin du centre commercial, bien loin du camps. Secouant la tête, soupirant, Thomas fourre la poupée maudite dans son sac et vérifie qu'il a bien prit le lance pierre de son frère, lorsque des bruits de pas se font entendre. Refermant vivement son sac à dos, il se redresse et tourne la tête, son regard se posant sur la silhouette qui approche. |
| | | | (#)Lun 9 Oct 2017 - 12:47 | |
| Une gourde vide. J’ai l’air bien idiot à la triballer attachée à la ceinture, mais s’il y a bien une chose que les marathons de films de zombies que j’ai pu me faire avec Gin m’a apprise, c’est qu’on ne doit jamais négliger même le plus minime des items qu’on trouve sur notre chemin. C’est bien comme ça que je le sens, depuis 6 mois. Un beau gros film de zombies ultra gore, avec des jump scares à tous les coins de rues, des membres qui volent dans les airs, des litres de sang qu’on se prend à la tronche. C’était devenu chose commune, le genre de trucs auquel tu t’adaptes parce que t’as pas vraiment le choix. Un matin, la ruelle entre le café et le food truck mexicain c’était là où ça sentait bon le fromage grillé et les grains fraîchement moulus. Le lendemain, y’avaient des bruits douteux dans un coin, des grognements dans l’autre, quelques cris et des arômes de chair et de moisissure qui clarifiaient le reste. On avait pas eu le choix de s’y faire, on avait pas eu le choix de passer en mode survie, de pas perdre une seconde à tenter de comprendre le pourquoi du comment du où du quand. Y’avait fallu s’adapter, être rusé, ne pas faiblir, ne pas penser une seule seconde que ça pouvait aller mieux aussi, surtout. C’était la merde partout, c’était la loi de la jungle, de la dernière chance, et si on suivait pas la vague, on s’faisait ramasser bien plus vite qu’on aurait pu même le craindre. Je m’étais porté volontaire donc, pour être utile, pour passer au supermarché alors que les conserves et les placards de la ville étaient dangereusement à sec. J’appréciais pas trop de laisser Lene derrière, même si je la savais particulièrement capable de dégommer quiconque voulait esquisser un pas de trop dans sa direction, mais y’avait ce petit quelque chose de bien con, de bien risqué, de particulièrement avisé pour me foutre direct dans la merde dès que j’aurais mis le pied dans l’aventure qui avait motivé ma décision. J’en pouvais plus de tourner en rond, j’en pouvais plus de voir Brisbane en décrépitude et de rester bien sagement installé en retrait à faire ce que je pouvais pour me coucher sain et me réveiller sauf le lendemain. « Elle a un nom? » que je demande, particulièrement sociable, l’idée de côtoyer d’autres humains rendant l’escapade un peu plus jouable. Je désigne du menton la poupée que le mec à mes côtés vient de dégainer, douteux comme choix de munitions au cas où on soit dans la merde, mais comme dit précédemment, je jugeais pas ce qu’on pouvait bien garder sur soi, au cas où ça dépanne en dernier recours. Autour de nous d’autres s’attroupent, j’ai déjà l’impression que dans quelques minutes, on pourra enfin se mettre en mouvement. |
| | | | (#)Lun 9 Oct 2017 - 13:18 | |
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Ca fait maintenant plusieurs mois que la vie sur Terre a changé du tout au tout. Les zombies ont fait leur entré et tout est différent maintenant. Je fais partie d’une petite communauté à Brisbane, luttant contre ces monstres et essayant de vivre du mieux qu’on peut. Je suis pas médecin mais je connais un petit rayon sur le sujet avec mon passé d’ambulancier, alors j’ai été pas mal sollicité pour les gens blessés et malades aux côtés d’autres spécialistes de la santé.
Les vivres se font de plus en plus rare et il faut qu’on se démerde pour trouver de quoi manger. Outre la bouffe, ça fait bien longtemps que je n’ai plus de shampoing digne de ce nom pour que mes cheveux brillent et ça je le vis très mal. Un groupe s’est formé pour faire une descente au supermarché. J’hésitais à me porter volontaire mais quand j’ai vu que Constance était de la partie j’ai pas hésité. Je n’ai pas envie de la voir dans un truc aussi dangereux que ça toute seule. Ok elle ne serait pas toute seule mais sans moi quoi. On prend soin l’un de l’autre. C’est pas aujourd’hui que je vais la laisser tomber. Et puis si au passage je peux trouver du L’Oréal ou autre grande marque pour ma tignasse blonde, je serai le plus heureux du monde pour quelques semaines.
J’arrive sur le lieu de rassemblement, mon sac à dos avec moi. J’ai pris que le strict nécessaire. Je préfère garder la place pour mettre les vivres. Même si on a des sacs en plus pour ça, on n’a jamais trop de place. Je vois Thomas et Matt discuter à propos de la poupée que le premier a sorti de son sac. Naturellement je me mets aux côtés de Matt que je connais un peu mieux que Thomas. Lui je le connais que de nom. Tout le monde se connait dans cette communauté. Je sais qu’il a des armes. Il va être très utile lors de cette virée. Tout le monde sait qui a des armes. Je n’ai pas réussi à mettre la main sur une de mon côté, mais j’ai quand même quelques objets plutôt intéressant qui seront d’une grande aide ce soir. Je regarde ma montre. L’heure du débarquement dans le supermarché a été planifié à minuit. Parmi les gens qui arrivent, je cherche Constance des yeux. Tout le monde sait qu’on squatte ensemble tous les deux, ça doit être d’ailleurs plutôt étrange pour eux qu’on ne soit pas arrivé en même temps. Eh non, on arrive à vivre l’un sans l’autre quand même. On est pas réellement 24 heures sur 24 ensemble. Ok presque.
« Elle va servir à faire peur aux zombies ? Parce que moi elle me fait carrément flipper ! »
Et ça me fait rire.
« En tout cas ça prend de la place dans ton sac, pourquoi avoir pris ça ? Bon ok j’ai pris une poele, mais c’est parce que j’ai rien de mieux pour me défendre. Ah si j’ai un kit de lance flamme. »
Mais en vrai j’ai peur que ça touche mes cheveux et que je prenne feu.
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| | | | (#)Lun 9 Oct 2017 - 13:26 | |
| C'était tout naturellement que Joanne s'était portée volontaire pour aller chercher un peu de ravitaillement pour le campement. A vrai dire, chaque sortie était l'occasion de voir un peu autre chose que toujours la même chose, bien que d'admirer la chair nécrosée des zombies environnants. Elle trouvait que le moins plaisant, c'était l'odeur. Allez oublier un morceau de viande pendant plusieurs jours au chaud et vous aurez une maigre idée des senteurs quotidiennes dont tous les survivants avaient droit depuis plusieurs mois. Et dire que beaucoup de personnes avaient cherché à rendurcir Joanne, il fallait une invasion de zombies pour qu'elle se réveille et qu'elle montre qu'elle en avait bien plus dans le ventre qu'il n'y paraissait. Un peu drastique comme alternative, mais elle s'était adaptée avec pour principale motivation son fils, Daniel, qu'elle laissait en sécurité avec d'autres survivants avec qui elle s'était rapprochée. Elle voulait lui trouver à manger, et s'ils étaient chanceux, pourquoi pas un nouveau jouet pour l'occuper. Aussi, chaque sortie était une nouvelle opportunité pour elle de chercher et peut-être retrouver des visages connus. Elle n'avait pas eu de nouvelles de Jamie, ou d'Hassan, depuis voilà des mois et elle tenait à les retrouver. Qu'ils aient rejoint ou non cette armée de zombies, elle voulait en avoir le coeur net et sortir du campement était le meilleur moyen pour cela. Elle rejoignait donc le reste du groupe avec un sac à dos vide (quoi qu'elle avait emmené l'une de ses boîtes d'allumettes et ses bougies, on sait jamais), prêt à être rempli de tout ce qu'ils pourraient trouver pour permettre au campement de perdurer aussi longtemps que possible. Comme beaucoup, elle n'aimait pas se séparer de ses proches pour partir, mais c'était pour la bonne cause. En quelques mois, on lui avait appris à manier des armes, à se défendre – pour pouvoir aussi mieux défendre Daniel. Elle avait une arme à feu, et une machette assez rouillée bien aiguisée attachée à sa ceinture. Il y en avait déjà quelques uns qui étaient là, à attendre que les autres n'arrivent. Elle reconnaissait sans mal Thomas, qui jouait avec une poupée plus qu'effrayante qu'autre chose, on en ferait des cauchemars. Elle lui fit un sourire en guise de salutations. Matt aussi était là, ils parlaient parfois un peu, sans plus. Elle savait que c'était un bon gars, qui voulait aussi toujours se rendre utile et volontaire pour la moindre tâche à effectuer. Ce n'était pas la première fois qu'ils faisaient une sortie ensemble, elle savait qu'elle pouvait compter sur lui. Elle sourit en entendant la question de Matt. "Pourquoi tu l'emmènes ?" demanda la blonde à Thomas, curieuse. Une poupée, ça prenait de la place, de la place qui pouvait être utilisée pour les trouvailles qu'ils allaient faire. Les autres arrivaient, Joanne les comptait afin d'évaluer si le groupe pour l'expédition était au grand complet ou non. Kane était également arrivé, faisant une remarque qui faisait rire la petite blonde. "Ca peut être utile, un lance-flamme." commenta Joanne en haussant les épaules, avec un sourire amusé. Plus utile que ses allumettes, c'était certain. Elle pensait qu'elle n'avait jamais vu de zombies rôtis pour le moment, c'était peut-être l'occasion. La jeune femme voyait que les derniers arrivant les avaient rejoint pendant qu'ils discutaient. "On y va ?" leur demanda-t-elle à tous avec un sourire.
Dernière édition par Joanne Prescott le Jeu 12 Oct 2017 - 11:58, édité 1 fois |
| | | | (#)Lun 9 Oct 2017 - 13:43 | |
| Thomas se retourne vivement lorsqu'il entends la voix de Matt qui s'adresse à lui. Clignant quelques fois des yeux, il arque un sourcil, franchement surprit de ne voir là. A vrai dire, à cause de pénombre, il ne l'avait même pas remarqué ! Soufflant doucement et discrètement, l'ancien militaire range de nouveau la poupée dans son sac, alors que son camarade lui demande si elle a un nom. «Euh ... » dit-il en posant son regard sur son sac avant de le refermer « Non, pas vraiment. C'est ma fille qui l'a trouvé, j'ai pas eu le temps et surtout pas l'envie de lui donner un nom à cette abomination. Enfin, d'après Clara, ce truc s'appelle Lou..» dit-il, secouant doucement la tête.
Peu importe. Les gens commencent à affluer, dont Kane qui s'adresse directement à Thomas en lui demandant à quoi elle va lui servir cette poupée et a quoi elle va bien lui servir vu qu'elle prends de la place. Et il dit ça alors qu'il a une poêle ? Sérieux ? L'ancien militaire hausse les épaules « On verra, avec un peu de chance on peut leur envoyer Lou dessus en mode sacrifice » dit-il en haussant les épaules alors qu'ils sont rejoint par Joanne. Thomas, il l'a connait bien cette Joanne. A vrai dire, il n'a que très peu de contact avec elle, mais il l'a toujours beaucoup apprécié et la savoir dans la team lui fait quand même bien plaisir.
Mais, lorsqu'elle aussi commence à poser des question sur la poupée, l'australien soupire doucement « Que ce soit clair, je ne me trimbale pas avec ce truc par plaisir» dit-il, presque à l'attention de tout le monde «Elle me met sacrément mal à l'aise et j'ai décidé de l'abandonner dans un coin du supermarché. Je préfères la savoir loin de moi plutôt que dans les bras de ma fille, dans ma tente » un frisson parcourt son échine. Il n'est pas facilement impressionnable, Thomas. Mais là il doit avouer être bien flippé. «On attends qui encore ? » demande-t-il finalement avant de se tourner vers Kane « Je suppose que Constance vient aussi, non ?» un léger sourire amusé s'invite sur ses lèvres. Ils sont toujours fourré ensemble ces deux là, obligé que la jeune blonde nous rejoigne dans la mission. |
| | | | (#)Lun 9 Oct 2017 - 14:57 | |
| Kane vient nous rejoindre sur l’entrefaite, lui aussi particulièrement intrigué par la poupée. Si on avait dû être tous obnubilés par le fait que la ville était maintenant dirigée par des zombies assoiffés de chair fraîche, c’était un paquet de tissus et de cheveu siliconés qui nous gardait loquaces. « Ça va, j’ai des briques. Je l'assomme si elle se rapproche trop à ton goût. » que je rassure le blond, l’air presque sérieux. On allait pas passer des heures à fabuler que l’autre jouet était aussi possédé qu’il semblait l’être, y’avait plus sérieux qui se jouait droit devant, et c’était pas dit qu’on allait perdre plus de temps à discuter qu’à agir. Joanne qui se joint à nos rangs, à qui je souris furtivement. Elle avait une machette complètement badass à la ceinture et c’était pas dit que j’allais pas la jalouser d’ici jusqu’à la fin de l’aventure, parce qu’avec ce que mon propre sac contenait, je risquais pas d’aller loin ni fort. Mais je misais sur ma débrouillardise, qui m’avait tout de même gardé en vie jusqu’à maintenant - c’était pas rien. « Tout le monde est prêt, déjà? » que je seconde, la blonde ayant suggéré qu’on se bouge. Je balaie la bande du regard, voyant au fil des minutes d’autres gens se joindre à nos rangs. J’ignorais les détails de la mission, j’ignorais on serait combien, j’ignorais si on avait des rôles attitrés, si on allait tous foncer dans le tas ou simplement s’aligner selon des positions prédéfinies. J'avais accepté sans vraiment me pencher sur les petits caractères, ça finirait par m'avoir à l'usure. Réfléchissant à voix haute, je me dis qu’un petit brief de quelques secondes pourrait nous faire le plus grand bien, et j’ose hausser un peu la voix afin d’attirer l’attention de tous ceux arrivés déjà. Les retardataire verront qu’on s’est rassemblé tous ensemble et se grefferont le temps que tout soit décidé. « Et sinon, on a un plan précis, ou c’est on rentre dès que la voie est libre et on remplit nos sacs à pleine capacité? » fallait pas oublier que l’endroit était surveillé par des zombies et que malgré notre nombre intéressant, on était pas à l’abri d’une quelconque erreur qui nous coûterait des vies. Pensons peu, pensons bien. « J'réserve les Twinkies. » parce que l’essentiel est là, parce que j’ai besoin de mon fix de sucré depuis des semaines, et parce que c’est pas dit que j’ai fait tout ça pour en être privé. |
| | | | (#)Mar 10 Oct 2017 - 5:05 | |
| Du papier toilette. Voilà ce que j'espère trouver dans le supermarché. Même si ce sont des lingettes humides pour bébé. Je m'en fous. J'aurais l'air plus fraîche au moins. Puis, du shampooing. Un crayon et un carnet pour écrire ma liste aussi, ça serait pas mal. Sérieusement, la semaine dernière j'ai du m'essuyer avec des orties et j'ai pleuré pendant dix minutes parce que c'est clairement pas l'endroit qu'on veut essuyer avec des orties. Je me suis bien gardée de le dire hein. Je suis pas folle. J'essaie de conserver le peu de dignité qu'il me reste mais c'est clairement pas facile. Je crois que j'aurais préféré mourir ou m'enfermer dans un bunker avec Cruella plutôt que de devoir pisser dans la nature. Je suis une fille de la ville moi bordel ! Je souffle comme un bœuf, furieuse. Je suis furieuse parce que y a des zombies partout, qu'ils font peur et que j'ai clairement plus les moyens de continuer à me pisser dessus. Parce qu'en ces temps de crises, garder ses vêtements propres plus de deux jours, c'est considéré comme un miracle.
On doit faire une descente au supermarché. J'ai pas envie d'y aller pour risquer ma vie mais j'espère quand même y trouver de quoi redevenir une fille. On peut même pas faire de la cire pour s'épiler avec du sucre parce que c'est devenu trop important le sucre. Mais l'épilation aussi bordel. Du coup je le fais à la pince à épiler. Vous imaginez vous, vous épiler les jambes, le maillot intégral ET les aisselles à la pince à épiler ? L'horreur. J'ai pris ma carte, mon sac à dos et un poêle pour notre super expédition nocturne. Moi je dis qu'en plein jour ça aurait été plus simple hein. Mais bon, c'est pas moi qui décide. J'ai décidé de laisser une poêle au campement parce que je voyais pas du tout l'utilité d'en prendre deux. Et j'ai laissé mon coca. Il est toujours tiède et il a de moins en moins de bulles. Enfin bref, je rejoins finalement la team, mon air trop blasé sur le visage. Le chignon que j'ai fait il y a trois ressemble à un chignon de lendemain de cuite et j'ai envie de pleurer. J'espère ne pas voir mon reflet honnêtement. Je me recoiffe en râlant parce que c'est emmêlé puis je souris finalement aux gens qui sont là. « Désolée, une envie pressante... » Je marmonne avant de venir me placer près de Kane. Kane. C'est genre le SEUL point positif de toute cette merde. C'est mon petit pêché mignon trop adorable avec qui j'aime passer du temps. Ok tout mon temps en fait. En plus, honnêtement, ça fait beaucoup de bien de se perdre dans ses bras et d'oublier toute la merde du monde actuel. Et puis, on a une passion commune pour nos cheveux. Enfin bref, je suis là, ma poêle à la main quand je remarque la poupée de Thomas. Je grimace mais je me retiens de lui faire la moindre réflexion. « Si on finit pas mangé, on finit maudit... » Que je marmonne à voix basse avant de regarder Matt qui fait déjà main basse sur les gâteaux. Le mec commence déjà à dicter sa loi. « Oh oh oh, excuse moi chéri mais tu réserves mes ovaires sur ton nez ok ? On est en temps de crise donc crois moi que tes Twinkies, tu vas devoir les partager ! Et je suis même pas sûre qu'on trouve des Twinkies en Australie... » Je suis même pas sûre d'en avoir déjà mangé en fait. Je secoue la tête en écartant mes cheveux le plus dignement possible et soupire doucement, lui lançant mon regard de tueuse. Oui, on est en temps de crise, ON PARTAGE ! |
| | | | (#)Mar 10 Oct 2017 - 12:14 | |
| Avec les années et les incidents qui les avaient ponctuées, Camber avait fini par se croire increvable. Le genre de mauvaise herbe dont on ne pouvait se débarrasser. Son accident à ses dix-neuf ans, son burn-out six mois plus tôt et maintenant ce virus dévastateur. Sa nature terre à terre avait refusé toute existence de créatures semi-mortelles, des zombies comme on les appelait communément. Puis elle avait dû se résigner face aux preuves flagrantes. Elle se souvenait du premier comme si c’était hier. Son visage décomposé, l’odeur de poisson écœurante, le vide dans son regard. Contre toute attente, elle n’avait ni hurlé, ni fuit. C’était même l’exact opposé. Depuis l’invasion, la brune s’était découvert une force qu’elle n’aurait pu imaginer, un courage qu’elle n’aurait pas espéré posséder. Qu’est-ce qu’une bande d’écervelés pouvait bien lui faire, elle qui avait déjà survécu à tout le reste. Survivre ne se limitait plus à sa propre existence, mais à celle des autres, sa famille. Il y avait Cleo, sa nièce, Saul. Tant de gens dont la vie méritait une lutte acharnée. Plus que jamais, Camber avait trouvé un but, une bonne raison de continuer. Pour autant, sa joie de vivre n’était pas réapparue. Elle s’était transformée en une guerrière blasée, toujours aussi obsédée par sa quête de réussite. C’était sans une once d’hésitation qu’elle s’était portée volontaire pour la mission de ravitaillement, bien décidée à récupérer le nécessaire pour les soins d’un enfant. Elle n’avait que faire des ordres délivrés quant aux vivres prioritaires. Elle allait combattre pour les sien, les autres pouvaient bien mourir de faim. Son sac à dos presque vide sur les épaules, sa bouteille d’eau en main, elle s’était approché discrètement du groupe, observatrice et silencieuse. Les réflexions commençaient à fuser. Certains semblaient préoccupés par une poupée pour le moins terrifiante, tandis que d’autres se battaient déjà concernant les provisions. « Et sinon, on a un plan précis, ou c’est on rentre dès que la voie est libre et on remplit nos sacs à pleine capacité? » Satisfaite d’entendre enfin quelque chose de censé, la brune se rapprocha pour répondre. « L’idée c’est de passer par la porte de derrière qui n’est pas gardée. Il y a un juste un cadenas dessus si les patrouilleurs ne se sont pas trompés » Son ton était détaché, un peu supérieur. Elle n’avait pas le temps de plaisanter concernant les friandises préférées des uns et des autres. Elle n’était là que pour une chose et ce n’était pas s’amuser. Sans attendre, elle extirpa ses jumelles à vision nocturne de son sac et regarda à l'intérieur quelques secondes. « La voie est dégagée en tout cas. On pourra y aller quand tout le monde sera là. » Baissant ses jumelles, elle aperçut une femme blonde (@Joanne Prescott) dont le visage lui paraissait familier. Il lui semblait l’avoir aperçue à de nombreuses reprises dans les files de distribution réservées aux jeunes enfants. Avec une pensée pour sa nièce, elle attendit de croiser le regard de l’inconnue pour lui lancer un sourire compatissant. |
| | | ÂGE : trente-sept ans, outch (huit août). SURNOM : finn. ariel, aussi, par une certaine grande gueule, il ne valide pas. STATUT : marié depuis deux ans à leslie, suite à une soirée trop alcoolisée. pas pressé de divorcer pour autant. MÉTIER : agent d'entretien au paradise city la moitié du temps, agent de sécurité au casino l’octopus l’autre moitié. LOGEMENT : #406 montague road (west end), en colocation avec cecilia. pour le meilleur, mais surtout pour le pire. POSTS : 10142 POINTS : 180 TW IN RP : alcoolisme, parent toxique, parentification adolescente, emprisonnement, deuil (j'adapte mes rps au besoin, contactez-moi ♡). ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : mère emprisonnée, père décédé, jumelle rejetée, cadette expatriée : beau schéma familial ≈ contraint d’arrêter ses études pour élever sa petite sœur, il regrette encore d’être passé à côté de ses rêves et envies ≈ a un chien, wernicke, âgé de dix-sept ans, borgne et amputé d’une patte, mais pas (encore) à l’article de la mort ≈ a un sérieux penchant pour l’alcool depuis plusieurs années, décide enfin de se reprendre en main fin 2021 ≈ très curieux, a toujours une soif d’apprendre inépuisable ≈ bienveillant et gentil ou distant et franc, il ne fait pas dans la demi-mesure avec les autres. CODE COULEUR : finnley économise ses mots en darkmagenta. RPs EN COURS :
coverdales ⊹ hey brother, there's an endless road to rediscover. hey sister, know the water's sweet but blood is thicker.
sinn #1 ⊹ and there's no remedy for memory, your face is like a melody, it won't leave my head, your soul is haunting me and telling me that everything is fine.
(04/06 - whoops, il a VRAIMENT besoin d'amis) › cecilia #3 › ezra #2 › leslie #1
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| Ça leur est tombé dessus comme ça, sans préavis. Du jour au lendemain, Brisbane telle qu’ils la connaissaient n’existait plus. Ça a été dur pour Finn, au début, de se résoudre à accepter dans sa réalité ce qu’il a toujours cru fictif et, surtout, de s’adapter à ce que cette nouvelle vie impose. Lui qui n’a jamais fait de mal à une mouche avant l’invasion se retrouve à exterminer du zombie avec ce qu’il trouve sous la main, du parpaing à la poêle en passant par le dernier tube de shampoing de Constance et Kane – son arme préférée, par pour son efficacité mais pour les larmes qui en découlent (et spoiler alert, c’est pas celles des zombies). Parce que malgré son côté asocial, Finn s’est retrouvé un peu par hasard dans ce groupe, qu’il n’a clairement pas choisi pour leur qi. Dans d’autres circonstances, il se serait montré bienveillant, mais l’invasion a eu le mérite d’avoir un effet bénéfique sur le jeune homme. Oublié le Finn qui tend la main aux autres et qui les fera toujours passer avant sa propre personne, en six mois monsieur a eu le temps de réaliser qu’à présent, c’est chacun pour sa gueule et de se découvrir une personnalité plus cassante, voire aigrie. Et c’est pas plus mal, dans un sens, c’est probablement l’une des raisons pour laquelle il est toujours vivant six mois après le début de l’épidémie. Ça, et l’envie de retrouver Cora et Bryn dont il a été rapidement séparé. Il n’a plus de nouvelles de Bryn depuis six mois, mais il était dans le même groupe que Cora au début de cet enfer et les jumeaux ont enfin réussi à mettre leurs différents de côté. Autre point positif de cette invasion. C’est à se demander si, aux yeux du jeune homme, elle n’a pas plus de bons côtés que de mauvais.
Quoi qu’il en soit, le voilà volontaire pour une mission ravitaillement, plus par envie de sortir du campement et de voir autre chose que par envie de trouver réellement des vivres. Il est encore plus pessimiste qu’avant tout ça, Finn, et il se dit bien que la mission va être un cuisant échec. En six mois, le supermarché a largement eu le temps d'être pillé, ils vont mettre leur vie en danger pour rien. Lui, il est réaliste, il sait bien qu’à la fin ils vont devoir se résoudre à en bouffer un, et de son côté-là il est tranquille, on peut pas dire qu’il nourrirait grand-monde. Il vote Constance pour sa part, au moins ça la fera enfin taire. Pour l’instant, sa présence à côté de la blonde suffit à ce qu’elle se la ferme, mais ça va probablement pas durer longtemps, qu’il en profite. Les paroles de ses compagnons de route le ramènent à la réalité… autant qu’elles le désespèrent. Sérieusement, une poupée ? Non, mieux. Une discussion sur l’avenir de la poupée ? Personne pour s’intéresser à leur avenir à eux ? Pour… je sais pas, éventuellement proposer un plan ? Non, on va s’occuper de la poupée avant, c’est ô combien plus important. Encore mieux, des réservations à présent. Et un début d’engueulade entre la morue et McGrath. « Vous avez raison, commencez à vous entretuer maintenant, ça fera moins de boulot pour les zombies. » Il marmonne blasé, avant de reprendre, toujours en murmurant « Sérieusement, on verra le partage, ou non, de la bouffe plus tard, pour l’instant faut qu’on reste une équipe soudée et qu’on se mette d’accord sur un plan, sinon on peut tout aussi bien aller direct faire un câlin aux bêbêtes là-bas. » Une cohérence les gars, bon sang, c’est pas compliqué. Arrivés depuis à peine dix minutes que ça se frite déjà, c’est pas gagné. Ah, et enfin quelqu’un ouvre la bouche pour dire quelque chose de censé, Camber a peut-être un prénom de merde mais au moins elle a de bonnes idées. « Tu as le code du cadenas ? Ou quelqu’un a de quoi le briser ? Je propose que l’un d’entre nous s’attèle à ouvrir la porte pendant que les autres montent la garde. » Histoire de pas se disperser plus que c’est déjà le cas. Lui en tout cas, il n’a pas besoin de préciser qu’il fera partie des gardes, avec son fusil (accroché pour l’instant sur son dos) c’est un peu une évidence.
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| | | | (#)Mar 10 Oct 2017 - 16:23 | |
| Cela durait depuis bien trop longtemps. Des mois et des mois, à survivre dans des conditions indesciptibles... Je n'aurais jamais envisagé une telle vie, j'en perdais les notions et rythmes, vivant la nuit au sein des derniers rescapés et dormant... Oui parfois cela arrivait, mais quand? Il n'y avait plus de règle, aucun endroit qui me ferait sentir en sécurité. Tout le temps sur le qui vive, prête à parer tout danger. Ou presque. Epuisé, nous l'étions tous je suppose, pourtant nous luttions encore et toujours, en cette nuit dont j'avais perdu la date. Je me dirigeais donc vers quelques coéquipiers, si je pouvais les appeler comme tels. Après tout, on était censé pouvoir compter les uns sur les autres non? Enfin, c'est ce que je me disais, toujours dévouée à autrui, j'avais rejoint ce groupe d'intervention alimentaire pour aider tout le campement et protéger le convois. Avais-je vraiment le choix. Je terminais mes pas à un ou deux mètre du cercle, rejoignant les gens discrètement, pour une fois... Je ne voulais pas être remarquée. Les vêtements souillés, les cheveux dans un piteux état, le sang d'inconnus incrusté sous mes ongles, je n'avais jamais été aussi lamentable, mon âme était sale. Et pourtant ces conditions signifiaient ma lutte jusqu'à ce jour. Survivre. Oh, j'avais quand même l'impression d'avoir perdu. Mon innocence avait disparu, à présent je réalisais, je prenais conscience de ce monde. Cette réalité était bien la notre, nous allons tous mourir. Maintenant, c'était à celui qui tenait le plus longtemps. Typiquement humain. Je passais du regard les uns et les autres, ne connaissant réellement presque personne, sauf de vue. A présent, on ne pouvait que tous se croiser dans l'étroit campement que nous avions, ça ne forçait pas pour autant la conversation. J'écoutais les propos à moitié distraite par les alentours, imaginant une armée de zombie nous attendant peut-être en chemin, surement. Qu'est ce que je foutais là au faite? Arg. Je pris mon courage à deux main et remontais mon sac sur mes épaules, celui-ci ne contenait qu'à peine une paire de jumelle, mais je comptais bien le remplir. Il faut dire que ce n'était pas la folie niveau commerce ces temps-ci, je ne consommais plus grand chose - contre mon gré - mais c'est pas comme-ci tous les commerces de la ville et des alentours avaient disparu. Ah si. Enfin, sauf celui dont nous nous destinons à aller et quelques autres endroits morts. Tenu par une sympathique confrérie de zombie d'ailleurs, j'avais hâte de tomber sur eux pendant notre croisade. Heureusement, certains d'entre nous avaient des armes, pour ma part, j'userais de... Pas grand chose à vrai, j'étais volontaire c'était déjà bien, d'autres ne bougeaient jamais leur fesses du camps. Bon, j'étais plutôt bonne combattante à présent, du moins j'étais vivante. Vraiment? « Tu as le code du cadenas ? Ou quelqu’un a de quoi le briser ? Je propose que l’un d’entre nous s’attèle à ouvrir la porte pendant que les autres montent la garde. » L'idée de ce mec me fit un peu avancer, je serais peut être utile avec mes jumelles au moment d'entrer dans le supermarché. « Je monterais la garde pendant qu'on ouvre la porte. » Mon rôle était tout désigné. Je sortais mes jumelles pour les mettre sur ma tête, puis remis mon sac sur mon dos. « Faudrait peut-être penser à sortir du supermarché une fois les sacs remplis, avant d'y être coincés et encerclés de zombies. » Dis-je à l'ensemble du groupe.
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| | | | (#)Mar 10 Oct 2017 - 17:10 | |
| Joanne avait déjà croisé Camber plusieurs fois sur le camp. La blonde accordait beaucoup d'importance aux enfants en bas âge. Elle avait un bon contact avec eux. Elle rendit le sourire à la brune, qui lui avait toujours inspiré beaucoup de sympathie, elle ignorait pourquoi elle ne s'était pas décidée à vraiment lui parler jusqu'ici. Mais ce genre d'expédition créait de nouveaux liens, il paraît, alors c'était certainement l'occasion rêvé. Même si on ne se connaissait pas trop, il fallait savoir compter sur l'un l'autre et se faire confiance – et ça, ce n'était pas quelque chose de facile d'évident et de facile pour tout le monde. Elle avait écouté les instructions qu'elle donnait, avec l'idée de passer par la porte de secours. Les questions qui suivaient étaient perspicaces, bien que le ton employé par Finn était quelque peu désobligeant. Oui, ils avaient bien le droit de divaguer de temps en temps. Ils bouffaient déjà du zombie matin, midi, et soir, ils en voyaient tous les jours, alors où était le mal de parler un peu poupée ? Certes, celle-ci n'avait rien d'une Barbie, mais quand même. Quoi que Joanne doutait que la poupée soit plus belle que certains zombies – la question se posait. La petite blonde ne savait pas crocheter de serrure, elle n'avait pas de pince suffisamment solide pour couper le cadenas et ce n'était certainement pas avec ses allumettes qui se battaient en duel au fond de son sac qu'elle allait pouvoir aider. "Personne n'a une pince, ou un truc du genre ?" demanda-t-elle en haussant les épaules. Si vraiment, peut-être que le lance-flamme de Kane pourrait faire l'affaire, mais ce serait bien du gâchis pour une malheureuse chaîne. "On est sûr qu'il n'y a personne à l'intérieur ?" La question se posait après tout, et les patrouilleurs ne pouvaint pas deviner ce genre de légers détails de loin. "On sait s'il y en a beaucoup, à l'intérieur ?" questionna-t-elle. "Des zombies, j'veux dire." Joanne doutait que l'endroit était parfaitement sauf. Il fallait être prudent partout, mais en étant dans le campement. Tout le monde devait faire preuve de discrétion, d'efficacité, et de réflexion. Réfléchir avant d'agir, ce genre de choses. Elle était déjà bien contente que l'un des membres du groupe, Billie, disposait de jumelles. Son idée de faire le guet le temps de résoudre la problématique du cadenas était plus qu'utile. "Vous autres, vous avez quoi dans vos sacs, qui pourraient à se débarrasser du cadenas ?" Comme à peu près tout ces derniers temps, tout était au système D. On trouvait toujours un moyen lorsqu'il n'y en avait pas. McGyver et Chuck Norris pouvaient toujours aller se faire brosser, le campement faisait désormais bien mieux qu'eux. Et eux n'avaient pas constamment des zombies aux fesses. Joanne n'était peut-être pas la meilleure combattante du groupe, mais elle était suffisamment dans le pratique pour savoir ce qui pourrait être utile ou non une fois qu'ils seraient dans le supermarché. Elle savait se défendre, sauver sa peau et parfois ceux des autres, mais elle était plus douée en matière de réflexion du côté pratique de ce qu'ils pouvaient avoir sous la main. Et avec tous les sacs quasi vides que chacun avait sur le dos, il y avait moyen qu'il y ait un bon ravitaillement qui se fasse durant cette expédition, bien qu'il ne devait certainement plus rester grand chose là-bas. |
| | | | (#)Mar 10 Oct 2017 - 23:37 | |
| Faut mal me connaître pour penser que je vais lâcher le morceau aussi vite concernant les Twinkies. La p’tite blonde pâmée au bras de Kane risque de le comprendre assez tôt, et c’est certainement pas mon regard noir et mes grommellements pas particulièrement mignons à l’intention du roux qui cherche la baston qui vont faire gain de cause - mais je m’en balance. Autant remonter les troupes avant d’aller tuer du zombie, on sera plus sanguinaire de cette façon. Un cadenas donc, et après on peut entrer sans heurts? Pfff, facile! « J’ai deux briques là-dedans, un coup bien fait et ça casse le truc sans chichi. » Les autres regardent distraitement le temps que je farfouille dans mon sac pour preuve, ignorant la tactique lancée précédemment, complètement bête et time consuming de se remémorer le code de verrou. En quatre tours de cadran on aurait eu le temps d'alerter 14 prédateurs affamés et tout autant de charognards qui voudraient profiter des victuailles dans le supermarché avant qu’on puisse même y mettre la main. Très peu pour moi. « Quelqu’un peut surveiller quand même? Ça va faire du bruit... » que j’annonce. Oui pour la rapidité, non pour la discrétion. Mais entre un coup qui pourrait marcher de suite et presque pas faire office d’alarme, autant y aller le tout pour le tout. J’attends la confirmation du regard de qui que ce soit prêt à monter la garde, une assurance de plus pour nos arrières, et je m’avance vers le cadenas. À côté de moi, d’autres se sont joints pour faciliter le truc, pour tirer peut-être, aider à faiblir le truc si la brique éclate sous le contact violent que je lui prépare. Et dans 3, je m’élance. Le premier coup fait trembler la porte de métal, un son sourd qui s’en échappe comme réponse à ma manoeuvre. Je regarde par-dessus mon épaule, pour m’assurer que tout est encore sous contrôle, avant de cogner une deuxième fois. Victorieux, j’empoigne la poignée libre d’une main, rangeant mon matos dans ma besace. « Les princesses aux cheveux longs d’abord. » Bah quoi? C’est pas parce qu’on est en temps de crise que les blagues envers la tignasse de Kane et de son pote rouquin sont inutiles. D’ailleurs, avec le regard que je leur lance, ils se sentiront direct visés.
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| | | | (#)Mer 11 Oct 2017 - 10:16 | |
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Joanne dit que ça peut être utile le lance flamme, c’est vrai, mais je crois que je vais le donner au premier volontaire. Je ne veux pas le manipuler. Je me souviendrais qu’elle a trouvé ça intéressant. Thomas parle de la poupée puis me demande si Constance va venir, c’est vrai qu’elle est pas encore là.
« Oui elle vient normalement. »
Je sais pas si elle a changé d’avis au dernier moment. Quand la question est de savoir si on est prêt, j’hoche la tête. Matt parle d’un plan, c’est vrai que c’est une bonne idée un plan. Pour pas que ça parte dans tous les sens. Faudrait peut être un chef de groupe pour nous guider et rester focus. Camber a des infos des patrouilleurs, j’hoche la tête en l’écoutant. Constance arrive enfin et je lui fais un sourire alors qu’elle se met à côté de moi.
« Hey… »
Bon ok on s’est déjà vu dans la journée mais comme ça remonte à quelques heures j’ai envie de lui redire bonjour. Cette dernière prend direct part à la conversation de Matt à propos des Twinkies. Quand Camber dégaine ses jumelles je fais de même, deux pairs d’yeux valent mieux qu’une. Elle annonce que la voie est dégagée et je n’ai pas d’objection. Ca a l’air tranquille effectivement. Mais ce n’est que le début. On sait qu’il y a des zombies proche du supermarché, voir dans le supermarché. Ca va pas être de tout repos. Je garde ma paire de jumelles dans les mains. Elle risque d’être utile dans les minutes qui viennent. Finnley est à fond dans la mission et demande à juste titres à propos du cadenas. Billie se propose pour monter la garde.
« Je te filerai un coup de main. »
Je brandis mes jumelles pour faire comprendre que je suis armé pour. Joanne demande si quelqu’un a une pince ou quelque chose pour la crocheter. J’ai rien, je regarde les autres attendant de voir quelqu’un qui annonce qu’il a un truc utile. Joanne s’inquiète des zombies à l’intérieur.
« Je pense qu’il faut partir du principe qu’il peut y en avoir ouais. »
Matt est prêt pour casser le cadenas et demande de monter la garde. Je dégaine les jumelles et je vérifie les alentours, prêt à donner la moindre alerte. J’entends le bruit de la porte qui s’ouvre et je me tourne pour regarder vers Matt qui parle des personnes aux cheveux long. Ca me fait sourire.
« Tu es trop aimable. »
Je m’approche de la porte mais je m’arrête aussitôt.
« Faudrait plutôt laisser passer ceux qui ont de quoi se défendre. »
Je sors ma poêle de mon sac.
« Ca a déjà fait ses preuves mais c’est pas ce qu’il y a de mieux. »
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| | | | (#)Mer 11 Oct 2017 - 10:35 | |
| Ils parlent tous et j'écoute déjà plus. En fait, j'ai juste fait un sourire à Kane pour ensuite engueuler Matt l'égoïste. Puis c'est tout. Je fixe le supermarché en me disant que ce sera peut être ma tombe. Si je suis mordue, j'ai demandé à Kane de me tuer sur le champs. Je veux pas finir comme ça, pas décomposée en marchant la mâchoire tombante, le regard dans le vide. C'est horrible. Ça ère sans but précis ces choses là. Ça s'anime réellement que lorsque ça doit se nourrir. Y a plus aucune humanité en eux même si l'enveloppe reste un semblant d'humanité. Certains ne sont pas trop abîmé, on peut les reconnaître facilement. Mais d'autres... J'ai du mal à me dire qu'il y a quelques mois, j'étais encore à mon bureau, à travailler pour Cruella qui continuait de m'appeler Samantha. J'étais encore en train de rêver à ma prochaine paire de chaussures tout en textant avec Malo, faisant semblant de travailler. J'ai toujours ma poêle à la main et je regarde la porte s'ouvrir. J'espère qu'on va trouver de quoi remplir notre réserve commune. Mais surtout personnelle. Je rêve de manger quelque chose de sucré, peu importe de quoi il s'agit. Je rêve de shampooing, de gel douche, de crème hydratante, de soins pour les cheveux, de cire à épiler, de bouffe. Je rêve de bouffe, constamment. Parfois je me demande si je vais pas finir par bouffer quelqu'un. Je soupire doucement alors que Matt et Kane se font des politesses. Kane finit par passer devant avant de s'arrêter. « Bon bordel, on va pas y passer la nuit !! » Que je râle en chuchotant parce que je trouve tout ça beaucoup trop long et que je commence à vraiment stresser. Et quand je stresse, je deviens irritable, désagréable et je pleure. Pire que quand j'ai mes règles. En parlant de règles, j'espère trouver des tampons. Honnêtement, j'aurai du me faire ligaturer les trompes avant toute cette merde. J'inspire profondément avant de gesticuler en gémissant parce que Finnley me colle et que je ne sais pas ce qui est pire entre Finnley qui me colle et les potentiels zombies qui peuvent me mordre. Finalement, je pousse Kane et je m'engouffre dans la porte avant de ressortir, encore plus paniquée. « Fait noir... » J'ai pas de lampe torche ni de jumelles nocturne. Ni rien en fait, j'ai juste une carte et une poêle. |
| | | | | | | | sujet commun #02 (le supermarché) |
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