Lou, la poupée, est bien vite oubliée et ne sera dégainée qu'en cas d'extrême urgence ou quand on sera dans le supermarché car Thomas a vraiment hâte de la voir être abandonné derrière eux. Certes, Clara semble s'y être attachée, mais ça lui passera. Lorsque toute la troupe s'est réunie et qu'une petite dispute bon enfants éclate entre Matt et Constance, nous nous mettons en route. Thomas reste en arrière et ferme la marche, surveillant les alentours. Pour l'instant, son flingue n'est toujours pas sorti. Car le sortir signifie qu'ils soient en danger. Et pour l'instant il fait encore assez claire pour permettre de voir assez bien et pouvoir réagir rapidement.

La troupe finie par s'immobiliser devant une grille qui ferme un tunnel. Thomas s'approche un peu, observe le tout mais décide de laisser les autres s'occuper de tout ça. Alors que Joanne s'inquiète de savoir s'il y a des zombies à l'intérieur, Matt fini par réussir à casser le cadenas et lance une pique envers Kane et Constance. Léger sourire enjouant ses lèvres, Thomas s'avance mais remarque que Kane s'est immobilisé et a sorti sa poêle.  «Ah mais en fait t'étais sérieux quand t'as dis que t'as pris une poêle ? » demande-t-il, amusé, aucunement moqueur.  «C'est marrant de voir comment on devient innovant dans l'état d'urgence.  » reprend-t-il, haussant doucement les épaules alors que Constance pousse son bien aimé dans le tunnel.

Encore une fois, Thomas laisse passer le groupe et se colle derrière, sortant discrètement le gun de son pantalon. Le gardant verrouillé pour l'instant et pointé vers le sol, il s'avance aussi discrètement que les autres, laissant sa vision s’accommoder le plus possible à l'obscurité. Plus ils s'enfoncent dans le tunnel, moins il est rassuré et son cœur manque un battement à chaque petit bruit. Mais il ne laisse rien paraître et garde son calme, continuant de scruté la droite et la gauche, assurant au maximum la protection arrière du groupe.

Sans chichi, avec les deux briques qu'il disait, le Matt. Mais une méthode plutôt efficace vu l'état du cadenas, complètement cassé. Ce qui était peut-être le plus angoissant, c'était l'obscurité. Il n'y avait plus d'électricité, on comptait beaucoup sur la longévité des piles et de batteries que l'on s'efforçait d'économiser. Elle entrait sans trop d'hésitation dans le supermarché, où c'était le noir le plus total. Parfois, on s'empêchait même de respirer de temps en temps pour entendre s'il y avait oui ou non des zombies dans les alentours, dans les rayonnages, en train de choisir leurs propres produits – cette vision fit rire intérieurement Joanne. Kane, armé de sa poël, semblait bien prêt à se défendre. Il a dit qu'un tel outil avait déjà fait ses preuves, et Joanne avait hâte de voir ce que ça donnait. Dans le pire des cas, il pourrai toujours aller se faire cuire un oeuf avec. On marchait à pas feutré, on se suivait de près. Les yeux s'habituaient à l'obscurité, mais pas assez pour pouvoir tout voir avec distinction. Le coeur de Joanne ne fit qu'un bond lorsqu'un énorme bruit de ferrailles fit écho dans tout le supermarché. Les secondes qui suivirent étaient un silence de mort, tout le monde aux aguets, de peurs d'avoir attiré l'attention de quelques zombies qui pourraient se trouver dans les alentours. "Bordel." Oui, Joanne n'était toujours pas de genre à dire beaucoup de jurons. Elle avait un petit bout de chou à élever et elle ne voulait pas que ses premiers mots ne soient qu'une liste de gros mots aussi moches les uns que les autres. Elle sortit de son sac sa boîte d'allumettes et en allumait une, même si cela ne leur permettrait que d'avoir quelques secondes pour voir ce qu'il se passait. Elle constatait que Matt était à terre, recouvert de conserves. Elle lui tendit amicalement la main pour qu'il se relève. "Allez, le point positif de la chose, c'est que t'as trouvé de quoi manger."dit-elle à voix basse en indiquant les boîtes de conserve. "Ca va ? Tu t'es pas fait mal ?" Elle chuchotait toujours, ses oreilles étant toujours attentives au moindre bruit suspect. Joanne manquait de peu de se brûler les doigts avec une allumette qu'elle lâchait et qui tombait par terre. Elle qui avait vidé son sac, espérait soudainement avoir emmené l'une de ses bougies. Elle fouillait toutes les poches, mais rien. "Personne à de quoi éclairer ? Bougie ? Lampe torche ?" demanda-t-elle. "Sinon je vais rapidement être à court d'allumettes. Ou on pourrait essayer d'en trouver par ici, avec un peu de chance..."

Du temps où le monde ressemblait encore à quelque chose, Finn n’était déjà pas un grand adepte des conversations qu’il considère comme futiles. Il a toujours préféré aller à l’essentiel et fin du monde ou non, c’est toujours le cas. En soi, le problème ce n’est pas que ses camarades discutent poupées et chiffons (quel joli petit moment « douceur », vite, prenez-les en photo), c’est qu’ils le fassent maintenant. Ça lui semble être le moment le moins opportun et en six mois, il a connu des pertes humaines dues à l’inattention pour moins que ça. Imaginez la scène si seule la moitié revient au campement et allez-y pour expliquer que faire des papouilles à « Lou » était bien plus intéressant que d’échafauder un plan pour éviter le remake post-apocalyptique d’Hannibal. Finn est incapable de baisser sa garde plus de deux minutes et c’est probablement la raison pour laquelle il ne s’est jamais réellement intégré à ce groupe, parce qu’il a trop peur qu’un moment d’inattention puisse lui coûter cette vie qu’il s’évertue à préserver depuis six mois.

Juste au moment où il pense être le seul qui n’a pas oublié le but premier de cette escapade, la voix de Camber résonne et si on y regarde de plus près, on peut presque apercevoir un début de sourire sur les lèvres de Finn à l’idée de s’être trouvé une « alliée ». Rebondissant sur les propos de la brune, il propose une attribution des rôles pour mettre toutes les chances de leur côté d’accéder à l’intérieur du supermarché. La fille aux cheveux qui servent d’abri à cafards (Billie) apparaît également être une alliée, même si on passera le fait que « penser à sortir du supermarché » semble être assez évident. Non, faisons donc du thé et profitons de faire une psychanalyse à ces zombies quant à comment ils ressentent leur vie – ou plutôt leur manque de vie. Quand la blonde (Joanne) interroge les autres sur leur possession et ce qui pourrait s’avérer utile pour briser le cadenas, Finn passe en revue le visage de ses camarades. Faites que quelqu’un ait quelque chose. Lui n’a que du chocolat, et à part le répartir sur le cadenas en espérant que quelqu’un soit suffisamment addict pour en venir à ronger le cadenas, ça ne lui sert pas à grand-chose. Oh, et il possède un kit lance-flamme, mais il garde pour le moment où Constance deviendra vraiment trop chiante (c’est pas vrai) (si, peut-être un peu). Fort heureusement pour les dents de ses camarades, personne n’aura à ronger le cadenas puisque McGrath possède des briques dans son sac. Là, Finn serait presque prêt à le prendre dans ses bras tellement il est soulagé. Ce serait quand même bête que la mission capote parce qu’ils ont pas été foutu d’ouvrir une porte. « On te couvre. » Qu’il précise à Matt tandis que Billie, Kane et lui restent vigilants. Son fusil désormais en main, Finn espère toutefois ne pas devoir ouvrir le feu tant les balles sont précieuses et ils en auront probablement besoin à l’intérieur. Sans discrétion, mais toutefois pas suffisamment fort pour qu’une horde leur arrive dessus, le cadenas se retrouve à terre. Alors que Finn s’apprête à féliciter Matt, ce dernier se permet une pique qui provoque un soupir à Finn. « Quelle adorable attention. » Et tes félicitations, mon coco, tu te les mets où je pense. Excusez-le de ne pas avoir le temps de passer chez le coiffeur en ces temps, mais il prendra rendez-vous dès la mission terminée, merci Matt de lui rappeler les choses essentielles de la vie.

Approuvant les dires de Kane, Finn se range parmi les premiers du groupe. Il n’a peut-être pas de lumière, mais il a le mérite d’avoir une arme qui a fait ses preuves et de savoir plus ou moins viser avec le temps. Il n’a cependant pas le temps de s’enfiler dans le couloir que Constance le dépasse. Il ne peut réprimer un rire quand Princesse revient aussitôt. « C’est un peu le principe quand il n'y a pas d’électricité. » Surprise. « Et donc, si quelqu’un a de quoi éclairer le chemin, qu’il ne se gêne pas. » Et qu’il se dépêche surtout. QU’IL SE MAGNE LE CUL MÊME, vu que je ne sais quel blaireau a décidé de faire son show et de renverser un étalage de boîte de conserves. Allons donc, qu’ils étalent carrément le contenu sur le corps pour appâter encore plus vite le zombie, ce sera encore plus efficace. Le boulet étant identifié à terre, Finn ne peut toutefois pas s’empêcher de lui demander « ça va ? » en résonance avec Joanne. Alors que cette dernière s’affaire à vider sa boîte d’allumettes, Finn s’avance légèrement dans le couloir et s’écarte de quelques centimètres du groupe, l’oreille tendue. « Chut. » Qu’il demande à l’attention du groupe et après un court instant du silence, il se rapproche rapidement d’eux. « On est pas seul, vous entendez ? Il ne doit pas y en avoir beaucoup, mais ça va quand même pas être facile. » Sans lumière, c’est tout de suite plus compliqué, hm.

« Merde. » que je siffle entre mes dents. Non mais quel con, quel boulet quand même. Le silence du supermarché qui est troublé par le bruit spécifique du métal, l’étalage que j’accroche dans mon élan d’héros, entre une grande enjambée stoïque et un éclairage de renégat. Si Lene avait été là, elle aurait probablement éclaté de rire, avant de me tirer en pâture aux zombies qui, très fortement, étaient déjà en chemin. Fallait pas être bien vif d’esprit pour se douter qu’on ne serait pas seuls encore très longtemps, et que l’odeur de chair fraîche et toujours bouillante appâterait plus vite que si on avait pas eu le gros lourdingue que je suis dans le team. Mais elle était pas là, pour me secouer, pour me faire manger ma bourde, pour m’en reparler encore pendant des siècles et des siècles. Je l’entends par contre, je sais exactement ce qu’elle dirait, je pourrais presque jurer qu’elle se planque derrière les allées, qu’elle attend juste que je rouspète pour sortir précipitamment et m’en filer une derrière la tête. Elle me manque. « Je parie qu’on sera pas les seuls à avoir trouvé à manger... » qu’ils m’entendront grommeler, maintenant que je me relève du mieux que je peux, sonné un brin par l’impact et surtout par ma propre connerie. Si les autres s’attroupent pour voir comment je m’en sors, c’est beaucoup plus mon ego, mon orgueil qui a mal en ce moment. Vachement inutile, bonjour. Et dire qu’il y a à peine une poignée de secondes je célébrais le fait d’avoir réussi à défoncer ce cadenas sans trop alarmer la cavalerie de bouffeurs de cervelle. On repassera. « Sortez tout ce que vous avez qui peut leur éclater la tête. » une partie de l’équipe s’affaire déjà à farfouiller pour dégainer n'importe quel item qui pourrait illuminer notre chemin dans ce piège de pénombre et nous donner une petite longueur d’avance sur les zombies à qui la vision nocturne est probablement plus affûtée que la nôtre, l’autre s’empresse de prendre les armes en main. Ça bouge, ça grouille, ça gratte au loin, Finn hausse le sourcil et la troupe se resserre. La première vague débarquera dans quelques minutes à peine, je pourrais le prédire. Et à ceux et celles qui s'enquissent encore de ma situation, des bleus que j’aurai sur mon sourire à deux balles et mon genou gauche au petit matin, je trouve rien de mieux à dire que « On fera mon checkup physique après. ». Dommage qu’ils ne voient pas mon regard de beauf et mon jeu de sourcil bien assumé suivant la moquerie. Bon, et si on restait en vie là? Briques en main, je suis prêt à toute éventualité.  

Ses yeux autrefois d’un noisette chaleureux, désormais froids et distants, s’étaient posés sur @Finnley Coverdale. Sans qu’elle ne sache réellement pourquoi, il ne lui avait jamais inspiré confiance. Il y avait quelque chose d’effrayant chez lui, d’intrigant. Elle avait entendu des murmures à son sujet, vu des craintes naître. La jeune blonde qui était à leurs côtés (@Constance Morell) n’arrangeait en rien ses doutes quand elle parlait de lui. Contre toute attente, il était aujourd’hui le seul à agir avec sens. Loin des querelles puériles, il se montrait sérieux et motivé. A tour de rôle, les détenteurs de jumelles infrarouges, elle comprise, se proposèrent pour monter la garde, on avançait enfin, pas trop tôt. C’était sans compter sur la réflexion de la jeune femme (@Billie Stanford). La brune manqua de s’étouffer. Il ne fallait pas sortir d’un bac plus huit pour comprendre que sortir une fois les vivres récupérés était la meilleure solution. Ravalant une réponse piquante, Camber détourna son regard et se concentra sur la surveillance. Contrairement à certains, la jeune femme n’avait aucune arme en sa possession et ne pouvait se rendre utile concernant le problème du cadenas. Fort heureusement, un des gars présents finit par sortir une brique qui se révéla particulièrement efficace. On put presque apercevoir un sourire de satisfaction lorsque les morceaux de ferraille du cadenas tombèrent sur le sol. C’était si facile que c’en était plaisant. Une fois de plus, elle ignora les plaisanteries qu’ils s’échangèrent, bien trop loin pour se préoccuper de leurs soucis de cheveux et d’hygiène. Fermant la marche et la porte derrière elle, Camber fut surprise de se retrouver dans le noir le plus complet. Ce qui semblait déplaire à cette jeune blonde qui commençait à l’énerver à se plaindre encore. Dans un roulement de yeux, la brune avança à tâtons, dépourvue de défense une nouvelle fois. L’autre blonde avait raison (@Joanne Prescott), des zombies pouvaient se cacher n’importe où, mieux valait être vigilants. Se rappelant soudain de la bougie dans son sac, Camber s’apprêta à l’en sortir quand un bruit rompit le silence. Son cœur avait bondit à une puissance si importante que sa poitrine devenait douloureuse. Il ne fallut pas longtemps au groupe pour comprendre d’où venait ce boucans, ou plutôt de qui. Tandis que certains se préoccupaient du bien être de l'empoté qui venait de tout renverser (@Matt McGrath), la brune s’emporta. « Bordel. On aurait pas eu à se défendre si t’avais fait attention » Il n’y était peut-être pour rien, fallait dire qu’on voyait vraiment rien avec cette obscurité, mais ça la mettait hors d’elle. Combattre du zombie et risquer sa vie ne l’enchantait pas vraiment. Comme prévu, elle sortit sa bougie et l’alluma à l’aide du briquet tenu par le blondinet amoureux de ses cheveux (@Kane Williamson). Voilà qui était déjà un peu mieux. « Personnellement j’ai pas d’arme alors soit on trouve un rayon avec des couteaux de cuisine, soit on essaie de se cacher. J’ai pas envie de remettre ma vie entre les mains des peu de gens armés » Surtout quand il s’agissait d’une poêle.

En résumé:

@Thomas Beauregard  se fou de moi gentiment quand il me voit avec ma poêle. C’est sûr qu’à côté de ses guns je dois avoir l’air con. Mais on fait comme on peut. @Constance Morell  me pousse pour passer mais je la suis, je n’ai pas envie qu’elle se retrouve toute seule dans la merde, même si je sais qu’elle a besoin de personne pour se défendre. Je pose une main sur son dos pour garder un contact avec elle. On se trouve rapidement à l’intérieur du supermarché, dans le noir, mais c’est sans compter mon briquet, que j’avais mis dans ma poche. Je le sors, on va en avoir besoin. Je n’ai pas le temps de l’allumer qu’un gros bruit se fait entendre. De la ferraille. Bordel qu’est ce qui a bien pu se passer. Ok on y voit rien donc c’est la faute de personne. Je reste paralysé un moment, ne voulant pas alerter d’éventuels mort vivants. La lumière fut grâce à une allumette et on remarque que c’est @Matt McGrath le responsable de tout ce boucan. @Joanne Prescott demande si quelqu’un a de la lumière et je reprends vie, tendant mon bras devant moi, allumant mon briquet. Matt se relève et il a l’air d’aller bien, sauf dans son égo peut être. Je ne fais pas de remarque sur sa chute et sa bourde, on s’en est déjà occupé.

Des bruits se font entendre et @Finnley Coverdale  annonce qu’on est pas seul dans le coin. Il dit qu’il ne doit pas y en avoir beaucoup et j’espère bien que ce soit le cas. On est pas vraiment les mieux équipé pour se battre. Faudrait que je trouve quelque chose de mieux qu’une poêle, genre un grand couteau comme le dit @Camber Huntington c’est une très bonne idée. Je murmure.

« Je voudrais bien autre chose qu’une poêle moi aussi… »

Mais je la garde bien fermement dans ma main, c’est toujours mieux que rien, ça fait bouclier surtout. La poêle dans une main, le briquet dans l’autre, je suis full.

« J’ai pas assez de main pour tout mais si quelqu’un veut utiliser les jumelles, elles sont dans mon sac. »

Elles sont bien pratique surtout dans l’obscurité. Les bougies et le briquet c’est bien, mais on voit pas très loin avec ça.

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Chaque groupe social possède son lot de clichés ambulants ; de la blonde aux deux neurones qui se battent en duel (ici, Constance) à la figure maternelle et sensible (Joanne remplit parfaitement ce rôle) en passant par le beau-gosse aux préoccupations futiles (Kane) ou la personnalité un peu froide et presque sévère (Camber), le boulet de service est également un rôle à plein temps parfaitement exécuté aujourd’hui par McGrath au sommet de son art. Ça lui apprendra à fanfaronner dès la moindre victoire, karma is a bitch. Surpris par un soudain regain de bienveillance, Finn demande au brun comment il va, même si une part de lui n’est pas contre l’éventualité de l’offrir en sacrifice aux premiers zombies qui pourraient débarquer. Ce ne serait qu’un juste retour des choses, après tout, c’est bien à cause de lui qu’ils en sont là. M’enfin, cette idée est bien vite oubliée, Finn étant peut-être blasé avec le temps, mais pas sadique. D’ailleurs, son attention ne se porte plus sur l’idiot du village, mais sur les bruits qu’il lui semble entendre, au loin. Réclamant le silence de l’assemblée, son intuition se confirme après quelques instants et il s’empresse de prévenir ses compagnons d’infortune. Les zombies les ont entendus, et ils sont même déjà en chemin. Ok, là, l’hypothèse d’effectivement utiliser Matt en bouclier paraît bien tentante, d’autant plus que le groupe est particulièrement mal équipé pour se défendre. Pas ou seulement peu de lumière, des armes de fortune, il est vital de réfléchir vite, et bien. Chacun fait plus ou moins l’inventaire de son sac alors que Finn s’accroche à son fusil comme si sa vie en dépendait … Oh wait, c’est le cas. Même s’il pourrait profiter de la situation pour en tirer un avantage personnel (d’autant plus que ses munitions se font maigres) et se protéger lui et seulement lui en cas d’attaque, il prend toutefois soin de se placer devant le groupe, estimant qu’il est le mieux équipé (avec Thomas qui ferme la marche) pour les défendre. Tenter, du moins. Écoutant la proposition de @Camber Huntington, Finn approuve sa première idée, comme d’autres. « Se cacher ferait que repousser le moment où on devra se débarrasser de ces choses. » Et on passera le fait que Finn n’est pas spécialement tranquille à l’idée de faire ses petites courses et de tomber sur un zombie au détour d’une allée, car le blabla habituel sur cette fabuleuse crème allégée sera vite remplacé par un bon festin sans passer par la case assaisonnement. « Et je parie que quelqu’un serait capable d’éternuer au pire moment. » Tant qu’à faire, quitte à être un boulet, autant le faire jusqu’au bout. Dommage que les Darwin Awards n’existent plus dans ce monde dévasté, le groupe aurait au moins pu avoir une petite victoire à son actif. Se rapprochant finalement de Camber pour profiter de la lumière de la bougie, il réalise bien vite qu’elle serait capable de l’assommer au même titre que Constance. Il n’est pas stupide, il sait très bien la réputation qu’il se tape par simple délit de faciès (en 2017 et dans un monde ravagé, la discrimination physique existe encore, so sad). « Tu peux m’éclairer, s’il te plait ? » Il a beau avoir un briquet dans son sac, ce n’est pas très pratique à avoir en main s’il doit tirer. Et comme il a généreusement décidé de se placer à l’avant du groupe au cas où il faudrait éclater de la cervelle de zombie, ce serait plutôt pas mal qu’il ait un minimum de lumière pour ne pas se retrouver à éclater de la cervelle humaine, auquel cas il ravira avec succès le titre de boulet de l’année à Matt. Joanne ouvre la marche et le petit groupe la suit avec prudence, alors qu’un cadavre qui s’est échappé de sa meute s’approche d’eux. Profitant du peu de luminosité offerte par Camber, Finn se charge de mettre à terre le zombie et finit par lui réduire le crâne en bouillie à l'aide de la crosse de son fusil. Après cette légère frayeur, le groupe arrive finalement au rayon bricolage. Un léger sourire à @Joanne Prescott en guise de remerciement, Finn entreprend de fouiller le rayon à la recherche d’un quelconque outil pouvant lui permettre de se défendre tout en restant silencieux. La voix de @Matt McGrath résonne à nouveau et pour seule réponse, la main de Finn vient heurter son visage, dans un facepalm des plus désespérés. Ils ne sortiront pas d’ici vivants, c’est désormais une certitude. Ça l’est encore plus alors que les grognements se font toujours plus proches et qu’il semblerait que cette fois-ci, ils ne peuvent plus les éviter. « Tout le monde a de quoi se défendre ? » Il leur reste une fraction de seconde pour s’annoncer et permettre ainsi au groupe de faire preuve de solidarité afin de ne laisser personne en galère. « Tenez-vous prêt. »

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Tout est calme. Trop calme. Et ce calme, il n'augure rien de bien. Thomas en est persuadé. Normalement ça devrait grouillé de zombie ici, non ? Ce serait logique quoi ! Genre il y en a partout, pourquoi donc pas ici, là maintenant ? Cette nuit ? Au lieu de ne pas s'en faire, Thomas il se pose un peu trop de questions. Il décide toutefois de profiter de ce calme apparent pour faire en sorte que le groupe avance. Sortant son pistolet, il observe les alentours, essayant d’apercevoir quoique ce soit.

Mais tout ce qu'il aperçoit, ou plutôt entends, c'est ce gros bruit métallique qui résonne dans tout le centre commercial, les cris des uns et des autres et les gémissements de @Matt Mcgrath. Il ne faut pas être idiot pour savoir que c'est lui qui est à l'origine de cet incident. Mais, alors que Thomas s'avance un peu et s'apprête à lui demander si ça va, Matt est déjà à nouveau debout sur ses jambes, mais surtout il entends un grognement guttural. Et si lui l'a entendu, alors tous les autres sont sans doute dans le même cas.

Il n'a pas le temps de réagir aux propose de @Joanne Prescott que @Finnley Coverdale a déjà réglé le cas de la créature. Raleur et pas toujours agréable, mais très efficace ce rouquin. Le groupe se remet en route histoire de trouver un rayon avec des choses qui pourraient leur servir d'armes de défense. Thomas, lui, il va tout de suite rejoindre celui qui a mit le Zombie hors d'état de nuire et lui tapote l'épaule  « Bien joué » qu'il lui dit avec un clin d'oeil qui ne se voit sans doute pas dans l'obscurité. Il se recule ensuite et regarde autour de lui avant de s'adresser au groupe  «Vous avez quoi pour vous défendre ? » demande-t-il à l'attention de tout le monde.  « J'ai deux gun mais pour la discrétion on repa-»

Il ne peut en dire d'avantage lorsqu'une autre putain de créature apparaît de l'autre côté du rayon à côté de @Matt Mcgrath qui est penché sur un quelqu'un assit au sol.  «oh et puis fuck la discrétion » grogne Thomas. Il lève son pistolet, vise et tire. Le coup de feu part et éclate littéralement la tronche du zombie, de la chaire putréfié et morte aspergeant Matt et l'inconnu au sol. Et évidement comme il le pensait, le coup de feux réveil peu à peu plus de zombie et de plus de grognement et gémissement se font entendre.  «Faut qu'on sorte le plus vite possible d'ici ! » presse-t-il les gens, espérant qu'ils se bougeront rapidement.

Spoiler:

@Finnley Coverdale ouvre la marche et démoli un premier zombie. C’est fou comme la violence est devenue banale depuis cette invasion. @Matt McGrath me tend une de ses briques et je range ma poêle. C’est vrai que ça doit être plus efficace, même si je préfèrerai une machette ou carrément un flingue. J’ai quand même level up par rapport à ma poêle. Je la remets dans mon sac, au cas où Matt voudrait récupérer sa brique à la fin de l’escapade, je n’ai pas envie de me retrouver sans rien. On se retrouve au rayon bricolage après avoir suivi @Joanne Prescott . Je prends une petite hache que je mets dans mon sac. Ca peut toujours servir. Je commence à me brûler les doigts avec mon briquet. Je file un coup de coude à @Constance Morell. Elle prend le relais pour éclairer les environs. @Thomas Beauregard s’occupe d’un autre mort vivant avec un de ses guns. C’est vrai que c’est pas discret, mais c’est efficace. On peut pas tout avoir. Thomas nous presse pour sortir mais c’est trop tard, ils sont là. Je ne saurais dire combien il y en a, mais @Anton Malikov se charge d’en tuer un de plus. Les autres arrivent et on commence à rebrousser chemin. Je garde une main sur Constance, surtout parce qu’elle a la lumière. Grâce à ça je vois un zombie de plus dans le coin et je vais m’en occuper avec la brique. Le groupe se démène pour pouvoir retrouver le chemin de la sortie sans se faire bouffer. Pour être honnête je préfèrerai qu’on arrive à se débarrasser d’eux et retourner sur les pas de notre mission. Je veux qu’on puisse faire nos courses. En tout cas je suis content de moi, j’ai exterminé une de ces bestioles, je serai pas venu pour rien. Je suis prêt à en démonter un ou plusieurs autres si ils barrent mon chemin. On est beaucoup, on devrait pouvoir réussir à s’en sortir. C’est juste l’obscurité qui fait chier.

Spoiler:

Pas le temps de jouer les chevaliers servants pour l’autre dépouille qui reste recroquevillée au sol que déjà ça s’agite tout autour. Gracieuseté de yours truly, vous vous souvenez, de mon vacarme de tout à l’heure. Bah voilà, on est encerclés. L’un des zombies esquisse un pas dans notre direction, mais ce sera probablement la seule chose qu’il fera avant de se faire éclater la tronche par le pistolet d’un des nôtres - bien joué, pour la peine. « Duuuuuuuuude, dégeux. » qu’on m’entendra me plaindre, petite princesse des temps modernes, la gueule recouverte de matière gluante. Je passe une main sur les dégâts mais ça ne fait qu’empirer la chose. Pas que j’en suis à mon premier zombie non, mais plutôt que même après la dixième, la vingtième, la centième fois, l’odeur de gangrène et les restes macabres ne me rendent toujours pas des plus à l’aise. Il ne suffit que d’un coup de feu pour ameuter les autres zombies restants et je trépigne d’impatience de me barrer d’ici avec ou sans provision - parce qu’au final, on finira toujours par trouver quelque chose dans les placards des maisons abandonnées de Brisbane, non?!  « T’en as pas fini, spoiler alert. » l’autre qui était au sol plus tôt finit enfin par bouger, et par chigner à son tour. Quand c’était pour moi, ça allait, mais pour lui? À d’autres. Il me fera pas pleurer de vouloir que cela cesse, et limite, le pauvre, il a son mal en patience à prendre parce que c’est pas dit que tout ça va se régler de sitôt. Une épidémie qu’on a dit, et c’est pas de grands calculs scientifiques, mais à mon sens il y avait beaucoup plus de zombie dans les alentours que d’humains. Je nous donnais encore quelques mois, peut-être un an tout au plus, mais ça ne serait pas long avant qu’ils aient fini par tout prendre, et que le dernier d’entre nous souffle son dernier soupir. Tenez-vous le pour dit. « Bon, sinon on avance ou on avance? » j’ai la jambe qui tique, j’ai les réflexes qui s’affûtent et la brique entre les mains. Elle est lourde, mais elle me garde de partir en courant, et surtout elle m’assure que si je cogne, je cogne pour vrai. Des gémissements qui se rapprochent, des pieds qui se traînent, un regard qui balaie la scène et ça y est c’est bon, il y a plus de morts-vivants qu’autre chose. « ATTAQUEZ! » en bonne cheerleader, j’annonce nos couleurs. C’est ça, ou on crève.

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Ils étaient certainement arrivés au bon moment dans ce rayonnage, ou peut-être au mauvais moment. Toujours est-il que les zombies commençaient à comprendre qu'il y avait de quoi se mettre sous la dent dans ce supermarché alors qu'ils y erraient depuis des mois. Alors un, ça va, c'est gérable. Et d'ailleurs, Finnley s'en était très rapidement occupé. Mais ce n'était pas vraiment de bon présage parce que ces bestioles ne venaient jamais seules. Les premiers outils que Joanne apercevait était un marteau, ou peut-être une masse. Elle ne savait pas vraiment faire la différence. Dans tous les cas, les deux pouvaient faire mal, très mal. Le tir de Thomas avait certes sauvé la vie de Matt. Geste particulièrement héroïque mais loin d'être pratique car le bruit, en plus d'être assourdissant pour tout ceux qui se trouvaient juste à côté, allaient ramener du monde, et pas forcément les plus commodes qui soient. Anton en avait aussi tué un de son côté – c'est pas mal comme idée, la hache, aussi. Et comme l'on pouvait s'y attendre, on entendait rapidement des bruits loin d'être agréables. Tout le monde était au taquet, les réflexes devenaient une arme précieuse de survie dans ces conditions là. Les sens s'affûtaient. On n'avait pas vraiment le choix, à vrai dire. Il était grand temps pour le groupe de partir, ou de fuir. S'il fallait quitter de suite le bâtiment, cela frustrerait particulièrement Joanne, elle qui était venue pour faire des emplettes et peut-être permettre au campement de s'améliorer, et surtout, de survivre. Toutes ces pensées, la blonde les gardait pour elle alors que ses yeux évaluaient la situation malgré le manque cruel d'éclairage. De la lumière. C'était une priorité. Et parlant de lumière, Joanne avait eu une illumination. Il devait bien y avoir des produits inflammables, dans un rayon bricolage. Alors qu'elle sentait son coeur s'accélérer à cause d'un début de stress, Joanne cherchait quelque chose qui pourrait leur servir. Et... Bingo ! "Ok, j'ai peut-être une idée, peut-être pas lumineuse en intelligence, mais qui pourrait bien nous éclairer quand même." dit-elle en saisissant une bouteille d'alcool à brûler. "Ca meurt sous les flammes ou pas ?" demanda-t-elle alors que quelques uns s'occupaient déjà d'écraser le crâne des zombies qui approchaient vraiment trop dangereusement. Ils devaient tous être là à cause des bruits qui leur avaien attiré l'attention. Alors un peu de lumière... "Ca devrait au moins les ralentir, et on y verrait plus clair. On est plusieurs à avoir des allumettes." expliqua-t-elle. "Et si ça les ralentit, ça devrait au moins nous permettre de faire quelques provisions avant de partir, tout en voyant où on met les pieds." C'était à prendre ou à laisser. Au tour de Joanne d'abattre une des bestioles en enfonçant ce qu'il restait de globe oculaire du zombie au fond de sa gorge à l'aide d'un généreux coup de marteau. "Alors, on tente ou pas ?"

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