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 ALOYSIUS&ESSENCE ♦ You're the demon of my nights

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Message(#)ALOYSIUS&ESSENCE ♦ You're the demon of my nights - Page 3 EmptyDim 26 Nov 2017, 23:27

brisbane, australia, 11th november 2017, 06:20am ALOYSIUS&ESSENCE ♦ You're the demon of my nights - Page 3 3180130893

Je n’étais plus ici, à Brisbane. J’étais ailleurs dans un univers parallèle, déconnectée de la réalité. Plaquée sur ce meuble de bois, avec l’appui de la main d’Aloysius, je le laissais me manipuler à sa guise, étant totalement sienne et à sa merci. Mes seins frottaient le meuble, mes gémissements devenaient de plus en plus incessants. Je ne savais plus où placer mes mains… Je me contentais de tenir mes cheveux d’une main tandis que l’autre restait à plat, agrippant tant bien que mal ce bout de bois qui m’échappait tout autant que mon corps. Aloysius ralentit, se penchant sur moi et me dit de ne rien brider, de ne pas me cacher ou camoufler quoique ce soit. J’ouvrais à peine les yeux à l’entente de ses mots en disant « oui » d’un signe de tête jusqu’à qu’il recommence ses vas et viens.

Je sentais tout le corps d’Aloysius brulant, derrière moi, en sueur. Ses mains sur mes hanches, il ne me ménageait pas. Son pénis bien construit me souilla, alla jusqu’au bout du bout, se perdant en moi dans des allers et retours infernaux. Mes fesses rebondissaient sous ses coups et mes tétons frottaient de plus en plus tant le haut de mon corps était tout aussi instable que le bas. Mes gémissements devenaient des cris par moment jusqu’à que je me calme, me forçant à me taire tout en me mordant ma lèvre inférieure mais je me souvins de ses mots : je ne devais pas me brider. Je lâchais ma lèvre du bas pour me laisser aller sans barrière, venant même à bouger mon bassin comme pour ressentir plus de sensation dans les mouvements qu’il me faisait subir.

Je me sentais si impuissante dans cette position que ça en était presque frustrant. Je voulais le voir et découvrir son corps aussi mais j’étais incapable de me rebeller ou de dire quoique ce soit. J’avalais ma salive, ne pouvant m’empêcher de gémir jusqu’à que je le sente ralentir. Je restais quelques secondes sans bouger jusqu’à sentir ses lèvres se poser sur mes fesses. Un spasme me prit sans comprendre. Je m’étais imaginée les lèvres d’Aloysius sur mon sexe en l’espace d’une seconde mais il remonta le long de ma colonne vertébrale. Je ne comprenais pas. Je ressentais déjà ce manque alors instinctivement je me relevais sur mes coudes pour rapprocher mon bassin du sien, voulant sentir son sexe près de mes fesses mais il semblait avoir une autre idée en tête. Il voulait me voir. Qu’entendait-il par là ? Il m’aidait à me retourner. J’étais face à lui l’espace de cinq secondes et son simple regard me tétanisait presque. Il était si glacial, si dominant, si imposant… Le Aloysius auquel je ne pouvais dire non, que je devais écouter car je n’avais pas le choix. Il me recala sur la console de bois, venant se placer entre mes cuisses. Je me sentais toute tremblante, presque « spameuse » si cela pouvait se dire. J’avais l’impression de recevoir des décharges électriques à peine lorsqu’il osait me toucher et que mon cerveau ne pouvait plus rien faire de mon corps à cet instant précis.

Mes yeux se baissèrent automatiquement vers son sexe que je n’avais même pas regardé… Je le sentais juste mais moi aussi je voulais le voir, le toucher… Mais j’avais l’impression que je ne pouvais rien lui faire. A peine mes yeux rivés vers son sexe, que je sentais son gland à l’entrée de mon vagin tandis que ses lèvres revinrent m’embrasser. Mes mains se posèrent toutes seules sur son torse meurtrit que je caressais tendrement du bout de mes doigts. Je ne savais pas pourquoi il passait du coq à l’âne mais je le laissais faire… Je laissais me guider sans chercher à le contrarier ou à le repousser. Je l’embrassais timidement, j’avais du mal à ravoir une respiration normale alors mes baisers se firent plus courts et plus innocents. Je me contentais juste de l’embrasser, sans la langue, goutant la saveur de ses lèvres tièdes, ne cherchant pas à cacher ma poitrine, honteuse de mon corps ou non… Il ne semblait pas me juger alors je le laissais me regarder sans me dire que je n’étais pas à la hauteur des multiples femmes qu’il aurait pu avoir au cours de sa vie.

Mes mains se baladaient sur son torse mais quand il me repénétra doucement, un gémissement de douleur m’échappa contre mes lèvres. Dans cette position, je n’avais pas l’habitude. C’était… Autre chose. Je quittais ses lèvres, plaquant mes mains à plat sur la console, écartant encore plus mes jambes pour faciliter cette nouvelle pénétration. Je mordais ma lèvre inférieure avant de gémir de nouveau, ne sachant pas trop si c’était de bien être ou parce que ça me tirait. Ou peut-être un peu des deux…

Il s’installa à nouveau en moi pour finir par redonner de légers coups de rein. Je ne regardais plus Aloysius dans les yeux, voulant regarder nos deux sexes en fusion. Je voyais très bien le sexe d’Aloysius imbiber de ma cyprine, voyant mon entre-cuisse rougeâtre de plaisir et de douleur mais je fis vite perturbée quand il revint quérir mes lèvres. Mes yeux restèrent grands ouverts tandis que je l’embrassais de nouveau, le laissant se mouvoir en moi mais c’était pas assez… Passer du coq à l’âne aussi brusquement me procurait comme un effet de manque…. Mais quand il me regarda de ses bleus glacials je ne pus m’empêcher de baisser les yeux comme… honteuse ou gênée. Je continuais de gémir doucement et j’avais honte de me « montrer » ainsi, en ayant envie de me cacher ma poitrine sans savoir pourquoi mais je prenais sur moi… Alors au lieu de trop penser, je préférais agir, empoignant sa tête entre mes mains pour un baiser plus volage, sauvage, resserrant mes jambes autour de ses hanches, l’entourant entièrement, pour le sentir encore plus en moi.

- Plus vite… S’il vous plaît…

Susurrais-je contre ses lèvres presque comme une supplication. Je caressais alors ses fesses rebondies de mon mollet droit, laissant une de mes mains se perdre dans ses cheveux, l’autre se faufilant sur son torse où je caressais délicatement ses nombreuses cicatrices, mouvant à mon tour mon bassin pour le forcer ou pour lui indiquer la marche à suivre. Je voulais vraiment découvrir son corps, abandonnant ma gêne ou ma timidité… Alors je le forçais à se pencher sur moi, me laissant tomber en arrière pour finir en équilibre sur mes avant-bras tandis que mes lèvres emprisonnaient toujours les siennes comme un champ magnétique incontrôlable.

- Allez-y…

Répétais-je encore entre deux souffles de bien être contre ses lèvres tièdes et si réconfortantes pour le coup.
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Message(#)ALOYSIUS&ESSENCE ♦ You're the demon of my nights - Page 3 EmptyLun 27 Nov 2017, 20:49

essence & aloysius ALOYSIUS&ESSENCE ♦ You're the demon of my nights - Page 3 3180130893

Essoufflé, erratique, Farquharson marque une pause pour maîtriser les pulsations de son désir. Il a mal, partout. Aucun membre n’est épargné : de la nuque aux épaules, du ventre jusqu’aux chevilles. Il ignore même comment il tient encore, dans quelles ressources d’énergie il puise pour marteler ainsi son corps. Avide du fait de sa jeunesse, elle semble n’avoir aucune limite. Elle en demande toujours plus. Quitte à avoir mal, quitte à osciller davantage dans la douleur que dans le plaisir. De constater cela, le Aloysius délicat et prévenant se morcèle pour laisser place à l’être brutal et impérieux qu’il peut être parfois. Nourri par les pensées machistes qui le taraudent, il a presque envie de lui faire regretter le répit qu’il a cru bon d’instaurer pour brider ses désirs. Il lit une forme d’impatience dans son regard, conjuguée à un désir avide et inconscient. Son regard la dévisage, la guette alors qu’il lui fait face. La position qu’il instaure est différente, moins écrasante pour elle dans le sens où elle la laisse libre de se mouvoir davantage, de jouer de ses mains sur son corps. Dès qu’elle y pose les doigts d’ailleurs, celui d’Aloysius se raidit légèrement. Il n’a pas honte des marques qu’il arbore : elles ont toute une histoire à raconter. Mais les plus récentes ne sont pas particulièrement esthétiques. Une vague de frissons le parcourt, ses lèvres reviennent quémander les siennes, constatent à regret que la timidité est de nouveau présente. Allons-bon, était-ce le fait qu’il veuille la regarder qui faisait tressauter sa pudeur ? Il aurait peut-être dû la rassurer. Lui dire qu’il la trouvait belle, à sa manière. Qu’il ne la désirerait pas avec une telle fougue si ce n’était pas le cas. Un homme doux et attentionné l’aurait sans doute fait, mais lui, à la place, il serra sa mâchoire, raffermissant sa prise autour de son corps pour se glisser de nouveau en elle. La maintenant fermement contre lui au départ, il vint boire le gémissement de douleur qu’elle émit au bord de ses lèvres, marqua une pause de quelques secondes, une vague de chaleur se diffusant dans son corps alors que son sexe palpitait au fond de ses entrailles. Puis il libéra légèrement sa prise, la laissant s’appuyer sur la console en bois. Ses hanches reprirent un ballet langoureux, frustrant l’impatience qu’il avait de retomber dans la puissance de coups de reins plus amples et plus douloureux.

Légèrement surpris face à sa curiosité, son regard voilé par le plaisir distingua pourtant cette façon qu’elle avait de les regarder, tous deux, comme si elle se voulait à la fois spectatrice et actrice de l’instant. L’idée que ce fut la première fois pour elle dans pareilles circonstances le caressa. Ses gémissements vinrent le cueillir une nouvelle fois, plus suppliants, plus plaintifs. Une expression carnassière passa sur le visage de l’écossais, qui sur le coup, eut envie de punir son impatience. Il n’avait pas voulu y aller trop fort, tout de suite, parce que dans cette position, il risquait de lui faire mal. Erreur de sa part d’avoir voulu la ménager.

« Impatiente … » susurra-t-il au creux de son oreille, presque amusé, au fond. Ses lèvres vinrent embrasser ses seins, traçant un sillon humide sur son ventre, profitant du fait qu’elle s’était reculée pour s’approprier les parcelles de son buste jusqu’alors délaissé. Ses doigts pétrissaient en même temps la chair de ses hanches peu voluptueuse, et ses coups de reins, quant à eux, commençaient peu à peu à devenir plus abruptes, à sa demande. Mais ce n’était pas suffisant. Il en voulait plus. Il la savait impatiente, presque frustrée … Il voulait qu’elle regrette le répit accordé. Alors ses doigts sur ses hanches glissèrent sous ses cuisses : il posa ses jambes à elle de part et d’autre de sa tête à lui, sur ses épaules, l’obligeant ainsi à s’allonger totalement sur le dos. Maintenant ses jambes en place, un premier violent coup de rein vint claquer contre ses fesses, et du fait de l’angle de la position, il put venir taper au plus profond de son vagin, à un endroit qu’il n’avait jamais pu atteindre auparavant. La console crissa légèrement sous la brutalité de l’assaut, et sans lui accorder de répit cette fois-ci, il recommença, encore et encore, et encore. Chaque fois il ressortait son sexe presque en entier, pour revenir l’assaillir. Les mâchoires serrées, il exultait des râles plaintifs, les seuls bruits dans la pièce étant leurs gémissements gutturaux conjugués et le bruit de ses hanches, de ses bourses, frappant contre ses fesses. Sentant le plaisir monter autant en elle qu’en lui, voulant la torturer plus encore, il lâcha une de ses jambes pour venir titiller son clitoris avec fermeté, ne relâchant rien pour continuer de lui imposer une cadence infernale, jusqu’à cueillir les spasmes violents de l’orgasme dans son corps, et pouvoir la rejoindre à son tour.


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Message(#)ALOYSIUS&ESSENCE ♦ You're the demon of my nights - Page 3 EmptyMar 28 Nov 2017, 14:28

brisbane, australia, 11th november 2017, 06:20am ALOYSIUS&ESSENCE ♦ You're the demon of my nights - Page 3 3180130893

Je ne saurais dire pourquoi j’en voulais plus, cette soudaine proximité me gênait… Peut-être car son regard était trop porteur et que je ne me sentais pas à la hauteur de ses espérances ou de son expérience. Je baissais les yeux, me forçant à ne pas cacher ma poitrine, gémissant doucement tandis que quelques mèches de cheveux venaient cacher mon visage mais ce manque que je ressentais au plus profond de mes tripes hurlaient à la mort. Je devais faire quelque chose et lorsque je le suppliais presque de recommencer, en m’adossant presque sur la console, je vis le même regard de tout à l’heure. CE regard de furie, CE regard qui me faisait comprendre que j’allais regretter mais je n’avais pas peur, du moins jusqu’à présent. Je le cherchais, je le brutalisais psychologiquement jusqu’à le voir vriller et c’était ce qu’il se passait.

Il me susurra que j’étais impatiente tandis qu’il embrassait de nouveau mes seins puis mon ventre. Je le regardais faire avec admiration, curiosité et hantise à la fois. Drôle de sensation. Sauf qu’il me mit dans une position dont j’ignorais moi-même l’existence. Ses coups de reins devenaient plus brutaux, plus rudes, rapides, la console de bois vibrer sous ses coups alors que mes jambes vinrent se poser sur ses épaules. J’atterris le dos contre cette console, je ne savais même pas quoi faire de mes mains… Mais je n’eus guère le temps de réfléchir à cela. Il recommençait à revisiter mon antre humide et si délicate. Je le sentais encore plus en moi, de toute sa longueur. Je fermais les yeux de douleur en tortillant de tous les côtés alors que mes genoux se resserraient sur ses épaules. Ses bourses frappaient contre mes fesses, mon vagin ne savait plus où donner de la tête. Un coup il se retirait, un autre coup il revenait en moi comme un animal sauvage. Je le voyais suer, s’épuiser, s’acharner et je prenais sans rechigner.

Mes gémissements se refirent puissants, omniprésents, très sonores. Un subtil mélange entre supplice et plaisir. Mon cerveau ne savait plus si je souffrais ou si ça me faisait du bien, ou bien alors les deux. Mes mains agrippèrent la console sauf que mes seins bougeaient trop avidement sous la force de ses coups. J’eus un réflexe de les tenir de mes mains, comme pour les empêcher de bouger mais rien y faisait. Il me secouait, remuait, je me sentais de plus en plus trempe, trop trempe jusqu’à sentir ma substance devenir trop abondante… Sauf que ce n’était que le début des supplications. Aloysius lâcha une de mes jambes, elle tomba machinalement sur le côté, lui faisant une plus large place au niveau de mon sexe. Alors quand il vint traumatiser à nouveau mon clitoris, c’était trop.

- Non…. Non….

Je ne voulais pas qu’il arrête mais je savais que j’allais exploser s’il me cherchait ainsi, c’était peut-être le cas. Je mis instinctivement une main sur son poignet, gigotant plus dans tous les sens. Je fermais fermement les yeux jusqu’à sentir une larme coulée le long de ma joue puis le temps s’arrêta. Soudainement. D’un coup. Un cri plus fort m’échappa avant que je ne devienne quasi muette, la bouche entrouverte. Une vague de chaleur m’empara, mon vagin se contractait et décontractait à la fois, comme si j’avais quelque chose qui battait à l’intérieur. Ma tête sur le côté, camouflée par mes cheveux sauvages… Je ne bougeais plus en me sentant plus légère… Je sentais ma cyprine m’échapper, mon corps s’envoler, mon esprit enfermé à mille lieux d’ici alors que les coups d’Aloysius ne stoppèrent pas, eux. Que m’arrivait-il ? J’étais bien plus trempe qu’avec Colin, s’il se retirait j’avais peur d’en mettre sur le bois.

Doucement, je retirais ma main de son poignet, j’avais le haut de mon corps à moitié tourné sur la console, les yeux toujours fermés. J’étais perdue, déboussolée. Je n’entendais plus rien autour de moi à part les battements de mon cœur et mon souffle bien trop irrégulier à cause de l’orgasme qu’il venait de me causer. Ma jambe de libre tomba lâchement au sol tandis que l’autre se faisait comme un poids mort sur son épaule. Mon clitoris me brûlait, je devais être rouge vive de… partout. La seule larme qui avait coulé commença à sécher sur ma joue rosée. Je n’osais pas regarder Aloysius, comme honteuse de cette cyprine trop abondante ou d’avoir eu mon orgasme avant lui. Je ne savais pas. Je restais cachée sous ma chevelure châtaine et ébouriffée, cachant de nouveau ma poitrine alors que je savais « qu’il voulait me voir ». Peut-être faisais-je cela inconsciemment pour qu’il me force à me montrer à lui sans barrière. Peut-être.
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Message(#)ALOYSIUS&ESSENCE ♦ You're the demon of my nights - Page 3 EmptyMar 28 Nov 2017, 21:30

essence & aloysius ALOYSIUS&ESSENCE ♦ You're the demon of my nights - Page 3 3180130893

Son corps est raide, se confond dans une brutalité douloureuse. Les muscles s’arcboutent sur l’ossature, l’obligent à serrer les dents. La sensation est confuse, un délice et en même temps, une torture. Il a mal de tout cet acharnement qu’il convoque, de toutes les pensées malsaines qui le taraudent. Elle l’ignore sans doute, mais elle réveille en lui des instincts particulièrement sombres qu’il a réussi à refouler jusqu’ici. Les aigreurs sont là, au bord de ses lèvres, en même temps que le désir impérieux qu’il a de son corps, de l’assiéger toute entière. L’envie de lui faire regretter tout ce qu’elle sait faire naître en lui devient obsédante. Ses pupilles se dilatent plus encore, les traits de son visage se durcissent, sa mâchoire se serre jusqu’à devenir saillante. Chaque coup de rein qu’il lui impose, elle l’encaisse avec une forme d’insatiabilité qui le débecte et l’attire tout à la fois. L’adrénaline étend son emprise sur lui. Juste pour la contredire, juste pour éviter de la rassurer, il décuple les efforts, comme si chaque fois qu’il reculait dans la violence, les sensations n’étaient plus aussi satisfaisantes. La tendresse déglutit, se meurt totalement au profit d’une passion acharnée, destructrice. Plus elle gémit entre ses bras, plus elle se tord, moins il l’épargne, se repaissant de l’image qu’elle lui renvoie avec une forme d’attirance malsaine. Des râles rauques cherchent à s’échapper de ses lèvres. Il serre les dents plus encore pour les refouler, comme si tout cela, au fond, lui procurait plus de souffrance que de plaisir. Il trouve ça bon pourtant, si bon. Transporté dans le monde où seuls les sens ont étendu leur empire, son esprit se ferme, devient mutique. Il est si bien pendant un instant qu’il ne sent plus les douleurs qui le taraudent. Celle qui tiraille ses côtes notamment, parce que l’arrière de ses jambes qu’il maintient contre lui vient le heurter tour à tour.

Il la libère d’une emprise pour en créer une nouvelle, glisse ses doigts rugueux contre son intimité brûlante. Elle réagit si bien, si promptement à chacune de ses caresses qu’il en est surpris, plus grisé encore. Alors il ne ménage pas ses efforts, ignore ses suppliques parce qu’il sait, au fond, que le plaisir a pris le pas sur la douleur depuis longtemps dans son petit corps. Il sait voir la différence. Elle semble plus incertaine quant à elle. Il met cela sur le compte de l’inexpérience, met un point d’honneur à torturer son clitoris bien enflé. En même temps il continue de la pilonner, se concentrant sur son propre plaisir alors qu’il la mène de front à un orgasme imminent. Brûlant des efforts déployés, à bout de souffle, ses paupières s’abaissent un instant. Sa main raffermit sa prise autour de sa jambe restée contre son épaule. Il sent les spasmes qui la traversent autour de son sexe gonflé, ne peut réprimer le gémissement qui le taraude lorsque les parois de son vagin se resserrent tout à coup. Ses yeux se rouvrent sur sa silhouette abrutie par l’orgasme : il sait qu’elle est déjà en pleine redescente, sait aussi qu’il ne va pas tenir longtemps avant de la rejoindre. Il ne comprend pas cette pudeur soudaine qui la traverse alors même que quelques secondes avant, suffoquant de plaisir, elle se donnait toute entière sans retenue aucune. Alors il se penche, revient embrasser sa peau nue. Lui intime de ne pas cacher, ces seins qu’il prenait plaisir à goûter tout à l’heure.

« Ne te cache pas …. Jamais … » murmure-t-il, la voix éraillée. Quelques coups de reins puissants et impérieux suivirent, jusqu’à ce qu’il n’en puisse plus, et que comme une vague, le plaisir le submerge tout entier. Exultant un râle rauque, ses doigts se plantent dans sa chair, encaissant l’onde qui le traverse de part en part, et, logé tout au fond d’elle, il sent sa semence s’y répandre, en quelques soubresauts. Erratique, épuisé, il lâche sa jambe, retombant en avant sur son corps. Sa tête se love près de sa poitrine, sa cage thoracique continue de se soulever. Il s’accorde quelques minutes, sans bouger, juste le temps de remettre de l’ordre dans ses idées. La température de son corps diminue lentement. Une vague de frissons le traverse de part en part. Avec lenteur il se retire, sent son sexe douloureux flirter avec la fraîcheur ambiante. Il se redresse, dépose au passage un baiser furtif sur une parcelle de peau qu’il croise. Sa conscience lui revient peu à peu, et avec elle, l’idée qu’il y est peut-être allé un peu fort avec elle.

Farquharson se recule enfin, la regarde. Il lit dans ses yeux un mélange de honte … Et d’autre chose peut-être, mais il ignore quoi. Ses yeux s’attardent sur sa peau nue, rougie ici et là. Et sur l’intérieur de ses cuisses, rouges elles aussi, qui doivent trembler des assauts qu’il lui a imposé. Il songe qu’il n’a utilisé aucune protection particulière, que c’est une preuve flagrante de négligence. Mais il est loin de s’en préoccuper pour l’instant. Contre toute attente, une sorte de prévenance se dirige vers elle, contrastant avec les élans dont il vient de l’assaillir. Il s’approche, prend son bras, le place autour de ses épaules, fait en sorte de glisser ses mains sous ses genoux pour la porter dans ses bras.

« Serre les cuisses … » murmure-t-il à la dérobée, parce qu’il n’a rien, à proximité, pour la nettoyer. Et puis vu l’état dans lequel ils sont, recouverts d’une fine pellicule de sueur, il ne voit pas de meilleure alternative que celle consistant à se diriger lentement vers la salle de bain. Les jambes raides, l’équilibre un peu précaire, il finit par y arriver, la dépose lentement sur ses jambes une fois dans la douche à l’italienne. « Ça va ? » lui demande-t-il, le regard intense, restant au demeurant assez inexpressif. Il ouvre les vannes des robinets, commence à sentir l’eau chaude couler depuis la pomme au-dessus de leurs têtes. Son corps a un soubresaut de satisfaction au contact de la tiédeur de l’eau. Cela délie ses muscles noués, tendus, douloureux. Il se sent repu aussi, exténué, comme vidé de tout ce qu’il pouvait donner.



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Message(#)ALOYSIUS&ESSENCE ♦ You're the demon of my nights - Page 3 EmptyMar 28 Nov 2017, 22:21

brisbane, australia, 11th november 2017, 06:45am ALOYSIUS&ESSENCE ♦ You're the demon of my nights - Page 3 3180130893

Honteuse j’étais mais si reposée j’étais aussi. Yeux fermés, ma larme qui avait séché, je me sentais comme relaxée, soulagée d’un tout. Sensation si agréable et si exténuante à la fois. Je me cachais pourtant, pourquoi donc ? Il avait tout vu de moi, il n’y avait plus rien à camoufler mais c’était un réflexe presque instinctif. Aloysius se rapprocha et me dit de ne jamais me cacher… J’avais raison, il tenait vraiment à « me voir ». Timidement, je baissais mes bras, laissant à nouveau mes seins réapparaître sous ses yeux. J’osais relever la tête pour le défier du regard, pour le voir tout court, sans chercher à l’énerver ou l’exciter. Je le regardais avec curiosité… Je n’avais jamais vu un homme de face dans… cette situation. Avec Colin, j’étais sur le ventre… Je n’avais rien vu… Je voulais voir, je voulais comprendre.

Mon corps vibrait, tremblait sous ses derniers coups de rein, je gémissais doucement en grimaçant, c’était douloureux. Pas comme en pleine extase mais cela ne durera pas longtemps. Il finissait. Je le sentais. Ses membres étaient plus fébriles, soulagée d’un lourd poids sans doute. J’étais comme dans les vapes, ne me sentant pas apte à l’agripper ou à le contredire comme j’aimais… Je le laissais finir pour qu’il se sente juste mieux, apaisé à son tour. Le haut de son corps retomba contre moi, sa tête pile en dessous de mes seins martyrisés et chéris à la fois. Instinctivement une main vint se loger sur sa tête que je caressais, mon autre main restait à plat sur la console. Je fermais quelques secondes les yeux, sentant nos deux respirations respectives battre la chamade sur le même rythme. Nous restions silencieux de la sorte pendant deux ou trois minutes jusqu’à qu’il vienne se retirer. Ma jambe restante sur son épaule rejoignit sa jumelle mais à peine son sexe extirpé du mien, je sentis sa substance trop en abondance mélangée à la mienne, trop omniprésente en dehors de mon antre. Il déposa un bref baiser sur ma cuisse et me regarda sans rien dire. Je ne comprenais pas pourquoi il avait ce genre de petit geste affectueux envers moi. Je pensais qu’une fois finit il allait me dire de me rhabiller et que cette fois il allait me ramener pour de bon.

Son regard s’attarda sur mon corps nu, encore fébrile sur ce bout de bois qui lui servait de meuble. Je déglutissais en mourant de soif. Ma bouche était comme asséchée, assoiffée, mes cheveux devaient être dans tous les sens. J’allais me relever alors, me sentant dégoulinante et en sueur, je ne me sentais pas propre… Du tout. A peine avais-je entamé un semblant de « relèvement » qu’il se pencha, me força à passer le bras autour de ses épaules et son autre bras passa sous mes genoux. En deux secondes je me retrouvais dans ses bras, portée « comme une princesse ». Il me dit de serrer les cuisses et je le fis sans chercher à me rebeller. Il m’emmenait où ? Fatiguée, je calais juste ma tête contre son épaule, me laissant guider. Mon cœur battait encore trop rapidement. Je regardais du coin de l’œil les couleurs qu’on longeait avant d’atterrir dans sa salle de bain. Pourquoi m’avait-il porté ? Il aurait juste pu me dire où la salle de bain était. Je ne cherchais pas, je n’en étais pas objectivement capable à l’instant même. Il me posa délicatement au sol, au cœur de sa douche à l’italienne. Une fois droite comme un piquet, je me sentais encore plus humide « en bas » et j’avais aussi soudainement froid. Mes tétons pointaient encore plus à cause du changement de température et encore une fois, mes bras se croisèrent sur ces derniers, tête baissée, dos presque bossu. Je regardais les parois de la douche jusqu’à qu’il enclenche l’eau. L’eau tiède coula sur nos deux corps, mes cheveux en firent les premiers touchés. Sans rien dire, je m’approchais d’Aloysius pour sentir l’eau tiède sur tout mon corps. J’en avais besoin. C’était si agréable.

Je fermais les yeux, n’osant même pas me laver aux endroits stratégiques. Je ne savais pas comment faire. Pas devant Aloysius. J’étais encore plus gênée. Comme je n’osais pas prendre un savon ou autre… C’était des affaires d’homme, ses affaires et me servir comme si j’étais chez moi m’était tout juste impossible. Alors, je me mis juste dos à Aloysius, ma tête entièrement sous l’eau où mes deux mains passaient dans mes cheveux pour mettre mes mèches trempes en arrière et libérer mon visage. C’était si apaisant… Si apaisant que j’en avais presque oublié la question d’Aloysius. « Ca va » m’avait-il demandé il y a deux minutes. Etait-ce la question obligatoire après le sexe ? Colin m’avait demandé la même chose. Ou alors peut-être car les deux situations avaient été perplexes, complexes, pas très « seines » et qu’un « ça va » s’imposait. Pourquoi alors avais-je aimé si ce n’était pas bien ou presque immoral ?

- Ca va… Et vous ?

Je n’arrivais pas à le tutoyer. C’était ainsi. J’avais trop l’habitude de le vouvoyer, je ne le faisais pas exprès, ça sortait tout seul. Lui avait pris plaisir à me tutoyer, ça ne me gênait pas… Et cette sensation de tutoiement/vouvoiement avait son charme ou alors étais-je juste folle.

- Vos côtes ?

Oui, je repensais au comment du pourquoi. Tout avait commencé à l’hôpital car il était blessé. Je l’avais soigné, il avait fait un malaise et là je l’avais encore plus achevé. Sous l’adrénaline il ne devait peut-être rien sentir, mais là une fois tout évacué… Comment allait-il ? Timidement, j’osais regarder son torse, ses cicatrices, ses diverses blessures. Doucement mes doigts vinrent effleurer une cicatrice qu’il avait sur un de ses pecs. Juste effleurée, pas touchée.

- Pourquoi ?

Pourquoi, quoi ? Allait-il comprendre ? Je n’étais même pas sûre de comprendre ce « pourquoi » moi-même.
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L’eau vient ruisseler lentement sur leurs corps nus, se fraye un chemin dans les interstices de la chair sensible. Aloysius est un peu abruti depuis que l’adrénaline l’a quitté : la douleur dans son crâne se réveille, tambourine à l’intérieur de ses tempes. Sa nuque est raide, il essaie de la détendre en basculant momentanément sa tête vers l’arrière : en vain. La saveur de son corps de femme enfant est encore sur ses lèvres, la puissance de l’ébat résonne toujours dans tous ses membres. Une culpabilité naissante se réveille dans son ventre : il n’aurait pas dû, agir ainsi, sur une telle impulsion. Les aléas de son propre caractère lui donnent le vertige. Un instant il veut la soumettre à sa volonté, ré-éprouver cette puissance qu’il a ressenti lorsqu’elle s’est donnée à lui toute entière, et la seconde suivante il se débecte, ayant jusqu’à des nausées d’aigreurs. Ne sachant sur quel pied danser, totalement amorphe dans son corps quand il demeure avide dans sa tête, la prévenance lui revient cependant comme un automatisme. Ebats violents oui, mais irrespectueux, non. Il ne peut nier le plaisir malsain qu’il a éprouvé en se liant à elle. Son orgueil se gonfle encore, devient détestable. Mais il sait aussi que cet instant-là doit rester illusoire, que l’obsession qui le nargue doit demeurer mutique. Essence restera Essence, cette gamine insouciante qui sait si bien malmener ses nerfs. Il continuera de la malmener, de tester ses limites, encore et encore, jusqu’à ce que leurs chemins se séparent. La donne n’est pas différente pour lui. Le sexe, il le voit comme un exutoire, pas forcément comme une preuve d’amour. Pas comme ça en tout cas.

Dans la douche, occupé à régler la température de l’eau, Aloysius lui tourne le dos, silencieux. Son visage est dénué de toute émotion : il a retrouvé cette forme de distance qu’il met un point d’honneur à instaurer avec tous les gens qu’il côtoie, même les femmes avec lesquelles il a été intime un jour. Sa carapace se referme autour de lui. Rien qu’à son expression, qui sait le lire un minimum sait qu’il s’est claquemuré, qu’il n’y a plus rien à espérer. Son cœur est mutique, ses actions infiniment lentes. Ses gestes s’incarnent dans une prévenance étrange, qui contraste avec l’impériosité dont il a fait preuve à son égard juste avant. Ce n’était que ça … Une pulsion. Une pulsion qu’il oubliera bien vite. Une pulsion sans importance, comme beaucoup d’autres. Du moins, il essaie de s’en convaincre, sans réellement y parvenir pour l’instant. Le problème c’est qu’il pense déjà à la récidive, comme un condamné pris en faute, mais qui songe déjà à ce qu’il éprouvera lorsqu’il recommencera. Rien que le fait qu’elle continue de le vouvoyer, cela le rend fou, instaure un lien entre eux terriblement malsain et attirant tout à la fois. Lui adulte, elle presque enfantine. Doit-il se considérer comme un salopard s’il admet aimer l’érotisme qui se dégage de cette ambiguïté ? Son visage s’abaisse vers le sien lorsqu’il la sent se rapprocher pour venir se placer sous l’eau brûlante. Il l’étudie un instant, guette du regard ses réactions. La question s’échappe de ses lèvres plus par mécanisme que par souci d’orgueil et de performance. Il se fiche d’avoir été à la hauteur de ses espérances ou non. Il sait ce qu’il a su déclencher en elle, ce qu’il a ressenti à étreindre son corps aussi. Cela lui suffit. Sa réponse le caresse : elle aura sans doute mal à l’entrecuisse pendant quelques jours, éprouvera quelques courbatures dans les jambes. Il n’y est pas allé de main morte avec elle, mais au lieu d’éprouver de l’inquiétude, c’est une sorte de satisfaction qui s’empara de lui à l’idée que dans les prochains jours, dans sa tête, sans les tiraillements de son corps aussi, elle se souviendrait. Il sera là, quelque part, souvenir illusoire.

« Elles en ont vu d’autres … » murmure-t-il pour toute réponse, continuant de l’observer, les bras reposant le long de son corps. Il la laisse l’étudier, effleurer ici et là les marques qui jalonnent son corps trop sec, ses muscles qui saillent. Sa corpulence n’est pas idéale : par rapport à ce qu’il a pu être, il est plus sec, plus décharné qu’il ne l’a été. La faute à toutes ces drogues dont il sature son organisme. Ses doigts s’arrêtent à une marque légèrement boursoufflée, plus disgracieuse que les autres. Un frisson le parcourt, léger, comme si une plume venait d’effleurer son épiderme. Il se souvient encore du bruit de l’impact lorsque la balle percuta le muscle en broyant sur son passage toutes les chairs alentours. Une sensation que l’on n’oublie pas. Puis son « pourquoi ? » l’interpelle. Il croit savoir où elle veut en venir, n’est pas sûr de pouvoir lui fournir la réponse qu’elle espère. Pourquoi ? Il ne le sait pas lui-même, n’a pas envie de verbaliser l’indicible, ou d’analyser leur relation insolite. Alors à la place il fait ce qu’il sait le mieux faire. Il occulte, se déplace avec une lenteur compassée autour d’elle, comme un fauve qui tourne autour de sa proie. Il vient se placer dans son dos, sent ses omoplates contre son torse. Ses doigts s’aventurent, sa main droite glisse sur sa taille, puis sur son ventre. L’autre demeure sur son épaule nue, voit l’eau ruisseler sur le grain de sa peau. Il se penche, murmure à son oreille enfin.

« Il te faut forcément toujours des réponses ? » Aux questions qu’elle se pose, aux actes qu’elle commet, aux décisions qu’elle prend. Ne peut-elle pas juste profiter de l’instant ? Non, peut-être pas après tout. Il sent la tension en son corps, se sent comme un étranger tout à coup face à la pudeur qu’elle éprouve. « Pourquoi tu te caches ? De quoi as-tu honte ? » lui demande-t-il contre sa nuque, la voyant se dissimuler derrière ses bras depuis tout à l’heure. Il l’a déjà vue tout à l’heure, des positions bien plus équivoques que cela. Qu’est-ce qui a changé tout à coup ? Le regard qu’elle porte sur elle ? Ou cela qu’elle pose sur lui ?



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Message(#)ALOYSIUS&ESSENCE ♦ You're the demon of my nights - Page 3 EmptyMer 29 Nov 2017, 15:09

brisbane, australia, 11th november 2017, 07:00am ALOYSIUS&ESSENCE ♦ You're the demon of my nights - Page 3 3180130893

Ma curiosité allait finir par me tuer un jour mais il se laissa faire. S’il en avait marre, il pouvait me repousser ou bien alors il l’aurait déjà fait. Je me sentais bête à côté de tout cela, il avait du vécu et je ne parlais pas spécialement de la différence d’âge, mais au niveau des actions qu’il avait vécu en étant la victime ou le coupable. Je préférais déglutir et passer mon visage sous l’eau. Comme pour me réveiller ou juste me soulager. Mon corps tremblait, j’avais besoin d’une source de chaleur apaisante qui me ferait presque flâner. Puis je sentis sa main sur ma hanche. Je sortis directement ma tête de l’eau, repliant mes bras encore plus fermement contre ma poitrine. Il se mit derrière moi, ses doigts se baladaient sur mon corps jusqu’à que sa main vienne se poser finalement sur mon ventre. Son autre main était sur mon épaule, je le sentais si proche. Je pouvais presque sentir la profondeur de ses cicatrices sur ma peau mouillée. Son souffle chaud revenait faire des ricochés au creux de mon cou, j’étais comme tétanisée. Oui, il m’avait vu, je le savais… Mais là c’était si… Affectif que j’en étais déboussolée. Je pensais vraiment qu’il allait me laisser seule sur cette console de bois, vraiment…

- Je suis trop curieuse je sais…

Répondis-je face à sa première question qui n’était pas trop une question avec le recul.

- Je… J’ai…

De quoi ai-je honte ? De tout ? Je n’étais pas à l’aise avec mon corps, Aloysius était ma seconde fois… La deuxième fois que je faisais l’amour et le deuxième homme aussi. Peut-être que j’étais gênée de cela aussi.

- Je ne suis pas à l’aise avec mon corps…

Il s’en doutait mais il semblait me forcer à poser des mots sur le problème en question alors je m’exécutais. Je serrais inconsciemment mes cuisses, mes muscles se braquaient et mon souffle se faisait saccader. Devais-je lui dire qu’il n’était que ma seconde fois ? Il devait s’en douter. Il me traiter de « gamine » après tout.

- Je n’ai pas votre expérience.

Une façon détournée pour avouer à demi-mots la chose. J’aurais pu libérer mes mains de ma poitrine, mais mes bras restèrent repliés sur eux-mêmes, compressant encore plus ma poitrine, le dos à moitié courbé et ma tête qui ne savait plus où donner de la tête. Allait-il regretter ? Sans doute. Je l’avais énervé, je l’avais cherché et il avait succombé. La fatigue, l’énervement, les cachets qu’on lui avait donné, c’était un tout. Il n’aurait jamais rien fait de tout cela… Si je l’avais embrassé quand il avait été dans ma chambre, lors de son enquête, il m’aurait clairement rejeté, me traitant de tous les noms d’oiseaux qu’il pouvait connaître.

- Je n’ai jamais pris de douche avec…. Quelqu’un.

Je parlais peut-être trop mais j’avais comme ce besoin inconscient de me confier à ce sujet. Peut-être pour le tester et voir jusqu’où il serait capable d’aller, ou s’il regrettait déjà ou… Je ne savais pas. J’étais perdue. Puis je fis un petit bon de sursaut à la sensation de son sexe près de mes fesses, pourtant tout à l’heure je l’avais senti d’une autre façon mais là tout était différent. Le contexte, les « émotions » ressenties… Tout. J’avais besoin qu’on me guide sauf que ce n’était pas son rôle et il ne voudrait sûrement pas l’adosser tant je semblais l’exaspérer. Mais là tout semblait différent. D’un coup, en l’espace de dix minutes.  
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essence & aloysius  ALOYSIUS&ESSENCE ♦ You're the demon of my nights - Page 3 3180130893

Les gestes d’une lenteur compassée, les réactions qui s’installent en contretemps. Ses sens sont émoussés, épuisés par la nuit qui vient de défiler, par toute cette phase de récupération qu’il n’a pas eu l’occasion de s’accorder. Il ignore jusqu’à quel jour ils sont. Crépuscule ou matin, sa notion du temps s’en est allée depuis des heures maintenant, et il serait incapable de dire à quel moment le jour va reprendre ses droits sur tout le reste. Sur le coup il n’en a cure, se glisse inconsciemment dans l’entre-deux fragile qu’ils ont su créer. La bulle se refermera sur eux aussi vite qu’elle est apparue, cela, Aloysius le perçoit déjà comme une évidence. Mais il maintient l’illusion en place, juste un peu, juste le temps de s’accorder un répit de courte durée. Il doit être terrifiant à voir, avec sa gueule d’homme brisé, les camaïeux de bleus sur sa peau banche, et sa barbe mal rasée. Au final il ne se morfond que peu sur son apparence, ne cherche plus à séduire qui que ce soit depuis longtemps. Saisi d’un calme rassurant mais peut-être déstabilisant pour elle, la force tranquille dans laquelle il s’incarne souvent au quotidien se déploie avec lenteur. Il ne cherche pas à la brusquer, à l’acculer ou à tester ses limites. Pour une fois il demeure d’une prévenance d’une délicate, lui accorde une sorte de trêve dans laquelle une intimité factice se dessine entre eux. Sa paume glisse le long de sa hanche, sans pression, sans violence. Avec douceur le creux de sa paume se pose sur son ventre. Il demeure immobile, la sent se raidir de tous ses membres sous ses doigts, mais pas de la même façon que plus tôt. Comme si elle avait peur, ou bien … Comme si elle n’avait soudain plus confiance en elle. Mutique, il devine alors. Il distingue sans être totalement sûr les pensées qui la traversent. Il la questionne alors, n’est pas surpris de la réponse qu’elle lui offre. Plutôt que de railler son inexpérience, une facette enfouie de son caractère se réveille. Une qu’il a tendance à oublier au profit d’un cynisme détestable. Une qui faisait partie de lui, autrefois, et qui rendait son antipathie sociale supportable.

« La multiplication des expériences ne veut rien dire … Il hésite, n’est pas sûr qu’elle saura où il veut en venir. Il n’a pas l’habitude d’être si patient. Ce n’est pas tous les jours non plus qu’il couche avec des femmes plus jeunes, moins expérimentées. Cela a son charme de savoir qu’il sait, quand elle ignore. On peut coucher avec quarante personnes différentes, les consommer, ne rien éprouver … Ne rien apprendre non plus. Ses doigts viennent caresser inconsciemment le plat de son ventre. Le grain de sa peau flirte avec celui de ses doigts entre lesquels ruissèle l’eau devenue brûlante. Il est bien, apaisé. Le plus important ce n’est pas de multiplier les expériences … Mais de rendre chacune d’elle unique. D’écouter le corps de l’autre … Ses lèvres viennent se poser dans la courbure de son cou, joignent les gestes à la parole pour corroborer les idées qu’il lui lance. Les vibrations qu’il émet … Ses doigts remontent lentement sur ses côtes, tracent un sillage sur sa peau nue, s’arrêtent à l’orée de l’un de ses seins qu’elle dissimule toujours comme une forcenée derrière son bras. Il essaie de la faire se détendre, au moins un peu. Laisse ses doigts vacants caresser son bras. Sa bouche effleure sa nuque, murmure à son oreille. Et … Tu trouves cela déplaisant ? demande-t-il, sur une tonalité suave, presque sensuelle. Il lui accorde quelques secondes, le temps de se familiariser, de se faire à l’idée qu’il n’y a peut-être pas tant de questions à se poser. Il ne la juge pas. Ce qu’elle a fait avant ou non lui est égal. Ce qui compte à ses yeux, c’est ce qu’elle fait avec lui. Qu’elle soit une bête de sexe ou une vierge effarouchée, il s’en fout. Pour cela, il a toujours été d’une ouverture d’esprit absolue, si surprenant cela soit. Soucieux au fond qu’elle cesse d’avoir cette posture d’animal apeuré, la main sur son bras se repose sur sa hanche. L’autre, proche de la courbure de son sein, effleure, va jusqu’à se poser sur le dos de sa main qui cache, masque, oppresse. Ferme les yeux … lui intime-t-il, jouant de manière éphémère, à l’amant pédagogue, sans trop savoir où cela les mènera. Ferme les yeux … Ecoute ton corps. » Répète-t-il, et en même temps, dans un geste sensuel, il la guide, lentement. Il fait glisser sa main avec lenteur sur ses propres formes, qu’elle ait conscience, qu’elle sente aussi … Que ce n’est pas pour rien qu’il l’a voulue, qu’il l’a désirée avec tant d’ardeur.  



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Message(#)ALOYSIUS&ESSENCE ♦ You're the demon of my nights - Page 3 EmptyJeu 30 Nov 2017, 19:35

brisbane, australia, 11th november 2017, 07:14am ALOYSIUS&ESSENCE ♦ You're the demon of my nights - Page 3 3180130893

Je me trouvais débile, enfantine. Je m’étais sentie femme l’espace de plusieurs et longues minutes et là, dans un espace plus étroit, plus intime, plus… « romantique » je paniquais. Je n’assumais pas mon corps, je ne le trouvais pas harmonieux, ayant assez de mal avec la nudité, ma nudité surtout. Alors quand Aloysius commença à caresser mon ventre, répondre à mes mots d’une voix suave, posée, ça me perturbait davantage mais pas dans le sens du « je veux fuir, c’est un connard » mais parce qu’il se comportait avec moi d’une façon dont j’avais rêvé et imaginé depuis longtemps. Ce n’était pas sexuel, c’était attendrissant. Comme dans mes rêves ou mon imagination. Je n’avais jamais rêver de sexe ou imaginer quelque chose à ce niveau là, mais l’amour en général… Oui. Être avec un homme, un vrai, avec de l’expérience… Qui savait me guider, m’écouter, me répondre, me comprendre, sans me juger, m’acceptant tel quel… Alors oui, j’étais gênée car je ne pensais pas Aloysius capable de cela. Avec moi du moins. J’avais toujours ressenti quelque chose pour lui, du mépris, de la haine, de l’envie, de la curiosité, de l’admiration, mais de l’amour ou de la tendresse… Non.

Tête baissée, dos replié, mes bras contre mes seins, je n’étais clairement pas à l’aise… Je ne voulais pas pour autant qu’il arrête, au contraire. Je me mordais ma lèvre inférieure, sentant mon cœur battre la chamade, ma respiration se faisant de nouveau saccadée, encore ? Voulait-il le refaire ici ? Je ne savais pas si j’en étais capable, je sentais encore mes jambes trembler et faire l’amour dans une salle de bain, je ne savais pas comment faire… Après tout je n’avais jamais rien fait sur une console de bois et sur le moment ça ne m’avait pas dérangé… Mais là je pensais trop. Je déglutissais et je mettais encore mes cheveux sur le côté quand ses lèvres vinrent de nouveau embrasser mon cou. Mes yeux étaient posés sur un point fixe dans cette grande douche, je le laissais me caresser, mon ventre… Mes côtes puis mon bras. J’étais comme enivrée par la chaleur de son corps et cette eau si tiède qui coulait le long de nos deux corps nus. Je fermais instinctivement les yeux, trouvant sa voix horriblement relaxante sans oublier ses caresses plus que tendres et sensuelles. Donc quand il me demanda si je trouvais cela déplaisant, je n’arrivais pas à parler tant je me sentais peu à peu relaxée. Je me contentais d’un « non » d’un simple geste de tête, rouvrant doucement mes yeux, compressant moins mes bras contre mes seins, laissant la main d’Aloysius frôler l’un d’eux, tandis que son autre main revint sur ma hanche.

Doucement, je laissais mon bras gauche se baisser, il restait plié sur mon ventre avant de se tendre pour que ma main se pose sur celle d’Aloysius que je caressais à mon tour du bout de mes doigts. J’avais envie d’être tendre avec lui aussi… Envie de croire qu’il n’était pas si sans cœur que cela et qu’il pouvait m’apporter un peu d’affection, un peu. Ma dernière main sur un de mes seins, il vint la cajoler m’intimant de fermer les yeux. Pourquoi ? Je me posais encore trop de questions alors je préférais l’écouter sans trop penser. Je fermais de nouveau mes yeux, mes doigts entrelaçaient de façon inconsciente sa main sur ma hanche et je le laissais prendre possession de ma main droite. Il la glissait sur mes seins, toute en délicatesse, puis mon ventre, le haut de mes cuisses. Je ne m’étais jamais caressée, jamais et là il m’incitait à cela. Je mordais encore ma lèvre inférieure, mauvais réflexe mais je ne pouvais m’en empêcher.

- Pourquoi vous me faites cela ?

Encore une question, il allait me haïr. Ma tête tomba sur son épaule et je tournais cette dernière pour venir blottir mon front contre son cou… Et je me retournais. Je gardais mes yeux fermés, collant ma poitrine de nouveau durcit contre son torse. Je venais embrasser son cou de mille baisers, descendant jusqu’à ses épaules, remontant jusqu’à sa mâchoire, tout en caressant son torse d’une de mes mains et l’autre un de ses bras meurtris aux multiples cicatrices. J’avais envie de le cajoler… Peut-être car je le savais souffrant et que ça me gênait moins de donner de l’affection que d’en recevoir… J’avais toujours eu l’habitude de donner mais recevoir non, c’était peut-être mieux ainsi sauf que je n’étais pas sûre qu’il se laisse faire. Après tout, il préférait sans doute donner que recevoir aussi mais je devais tenter… J’en avais envie, besoin.
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Message(#)ALOYSIUS&ESSENCE ♦ You're the demon of my nights - Page 3 EmptyJeu 30 Nov 2017, 22:16

essence & aloysius ALOYSIUS&ESSENCE ♦ You're the demon of my nights - Page 3 3180130893

Le calme qui l’habite est étrange, épais, presque poisseux. Aloysius met cela sur le compte des coups qu’il a reçu, sans doute. La force de s’imposer se dissipe au profit d’autre chose : un besoin de tranquillité, imposant, impérieux. Le sexe a cette capacité étrange de le vider de toute son énergie, de toutes ses ondes négatives aussi. Son esprit se tait, devient mutique, et pour la première fois depuis des jours il se sent moins raide. Les aigreurs qui le dominent d’habitude s’étiolent, il respire lentement, avec la sensation que l’air dont il se repaît n’a plus la même saveur qu’avant. En réalité il subit le contrecoup, ce vide qui étreint juste après l’adrénaline, qui résonne comme un acouphène dans le corps. L’apaisement est illusoire mais bienvenu : les douleurs sont plus supportables quand elles ne se conjuguent pas à un mal être profond. Et puis, il y a cette douceur qu’elle dégage et qu’elle lui inspire. Pendant un court instant il veut oublier Aloysius Farquharson, n’être plus personne à part l’ingrat qui s’empara de son innocence pour s’en repaître. Il ne veut plus être cet homme trop vieux pour elle, cet homme qu’elle injure, qui la débecte, l’attire aussi sans qu’elle ne sache pourquoi. Il veut être une entité à part, pouvoir la caresser sans se sentir coupable ou se dégoûter pour avoir succombé aux élans de sa nature. Tout ce qu’il incarne le dégoûte. Un dégoût qui fait rage dans sa poitrine, le ronge de l’intérieur. Un dégoût qui ne demande qu’à s’exprimer mais qui ne sait comment faire, qui est prisonnier au fond de lui, se débat comme un beau diable, ne le laissera jamais tranquille tant qu’il n’osera pas, un jour, murmurer cet aveu qu’il dissimule à tous. Alors il devient sourd. Pas longtemps, juste assez pour pouvoir tenir encore, continuer sa route sans faillir. Il donne l’illusion de la tendresse, renoue avec des mécanismes autrefois appris par cœur.

L’intimité se referme autour d’eux comme un étau oppressant pour elle, et étrange pour lui. Il la sent incertaine quant à l’attitude qu’elle doit avoir, il comprend au fond que cela puisse la déstabiliser, cette trêve imposée sans crier gare. Une part de lui a envie de jouer de ses incertitudes, de s’y engouffrer pour la surprendre. Mais il est à bout de forces, fonctionne avec les dernières bribes d’énergie qui le retiennent encore. Les gestes entrepris sont davantage les stigmates de ses instincts que le fruit d’une réflexion manipulatrice. Pour une fois, il est sincère dans sa démarche, n’a pas la force de la duper. Ce n’est pas de l’amour qu’il éprouve, et il ne veut pas non plus la séduire. L’aider peut-être. Lui divulguer le regard qu’il porte sur les choses, sur elle aussi, sur les femmes en général. Avec le recul il trouve malheureux qu’une jeune femme si jeune, si belle aussi, s’enferme en elle-même par manque de confiance. Alors oui il veut, même pour une heure, même pour une nuit, la faire sortir de sa tour d’ivoire, lui donner un maigre aperçu de ce qu’elle pourrait incarner si seulement elle se faisait confiance. Ses doigts s’aventurent alors, cherchent à apaiser les appréhensions qui la taraudent. Les secondes défilent, et avec elle, les repères se dissipent. Les raideurs dans ses paumes sont moins nombreuses, sa peau retrouve lentement sa texture souple, veloutée. Son pouce et son index viennent effleurer les contours de l’un des seins qu’elle vient de libérer. Il ne s’impose pas comme avant, joue sur des notes plus douces, au rythme de leurs corps meurtris de fatigue. Sa tête se pose contre son épaule, il ne bouge pas, leurs silhouettes reliées l’une à l’autre dans une danse sensuelle mais fragile. Aloysius sent ses doigts qui viennent effleurer les siens, il s’incarne guide, sa paume sur le dos de sa main, suit les lignes et les courbures de ce corps qu’elle rejette. Il s’enivre de la voir se laisser intimer la marche à suivre, la regarde en contrebas, abaissant de temps à autre les paupières pour ne laisser parler que ses sens. Mais la voilà qui l’interroge, encore. Terrible Essence. Il rouvre les yeux sur sa silhouette, ses gestes s’interrompent.

« Arrête de te poser des questions. » lui glisse-t-il, calme, patient pour une fois. Elle se retourne enfin, revient se lover contre son torse, l’accule de ses courbes féminines. Il le croyait épuisé, mais mécanique, son corps se réveille lentement sous les appels de la chair, insatiable. D’emblée le plat de sa main se glisse dans la courbure de ses reins, resserre sa prise. Il ferme les yeux sur l’image qu’elle incarne, la laisse caresser son corps sans brider les élans qui l’animent. C’est à la fois si bon et si incongru qu’il oscille un instant entre l’idée de la repousser, et celle de reprendre l’avantage en la prenant comme tout à l’heure. Sauf qu’il n’en a plus la force, cette fois. Ses yeux se rouvrent sur la vapeur qui rend leurs silhouettes plus indistinctes, ses doigts viennent suivre dans une caresse languide les contours de ses fesses qu’il empoignait plus tôt sans ménagement. Il n’a plus l’habitude de recevoir, d’être la victime des caresses féminines. Ce n’est pas déplaisant, bien au contraire, et son corps se réveille à mesure qu’elle le parcourt. Cependant il ne peut s’empêcher, à un moment donné, de laisser courir ses doigts sur sa peau nue. Faible face aux charmes qu’elle incarne sans même s’en rendre compte, et c’est sans doutes cela le plus délicieux dans l’équation, ses lèvres reviennent s’accaparer la courbure de son cou, descendent, encore et encore, suivent la ligne jusqu’à son nombril. Il se baisse, s’agenouille, dévolu à ses attributs de femme dont il s’approche avec la dangerosité d’un félin avide. Il embrasse son ventre, sa hanche, son aine, la maintient. Laissant sa main ferme mais délicate sur ses fesses, lui empêchant toute retraite, en contrebas il lève la tête, une lueur espiègle dans le regard, toujours calme d’apparence.

« Qu’est-ce que tu veux Essence ? » lui demande-t-il, alors que les doigts de sa main vacante effleurent avec lenteur la courbure de son genoux, remontent vers l’intérieur de la cuisse, ralentissent. Que veut-elle ? De quoi a-t-elle envie ? Qu’est-ce que son corps lui murmure aussi ? C’est cela qu’il veut entendre de sa bouche. Qu’il continue ou s’interrompe, peu importe, pour peu qu’elle assume les désirs qui la rongent. Veut-elle qu’il s’éloigne, cesse son entreprise ? Veut-elle se cacher ou au contraire le laisser flirter encore, toujours davantage, avec ce corps qu’elle méprise, rejette, conjure ?



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Message(#)ALOYSIUS&ESSENCE ♦ You're the demon of my nights - Page 3 EmptyVen 01 Déc 2017, 15:23

brisbane, australia, 11th november 2017, 07:29am ALOYSIUS&ESSENCE ♦ You're the demon of my nights - Page 3 3180130893

Ma bouche visitait son cou, sa mâchoire, mes doigts caressaient ses bras, le haut de son torse pour venir jusqu’à ses abdos. Je sentais toutes ses blessures, ses cicatrices, mais ça avait un côté… excitant. Il avait dû avoir mal oui, mais j’aimais le fait qu’il ne soit pas… « Monsieur tout le monde ». Un peu comme moi qui était trop banale à mon goût. J’aimais le savoir expérimenté, avec du vécut et un fort vécut au passage. Pourquoi n’étais-je donc pas attirée par des hommes de mon âge ? Colin, Aloysius… Peut-être car j’avais besoin de me sentir guidée et qu’un homme plus âgé n’avait pas le même recul qu’un homme de 20 ans. Aloysius ne me jugeait pas, ne gloussait pas bêtement, n’essayant pas de se vanter de ses attributs… Il se contentait d’agir en essayant de me guider tant bien que mal et je me laissais faire sans rechigner. Je voulais croire en un Aloysius bon, pourquoi était-il encore là, près de moi ? Pourquoi ne m’avait-il pas laissé sur cette console après l’affaire finit ? Cela voulait bien dire quelque chose non ? J’allais sûrement le regretter mais là oui, je voulais y croire. Il allait sûrement me traiter d’imbécile tôt ou tard mais j’étais lancée et je ne savais pas comment m’arrêter.

Je picotais son torse et son cou de multiple baisers, tous doux et sensuels, du moins je l’espérais. Mes mains ne quittaient toujours pas sa peau étant trop attirées par cette dernière. Je m’attendais à qu’il me rejette, qu’il me hurle dessus en me disant qu’il n’était pas « ce genre d’homme ». Après tout, c’était peut-être trop intime… Mais il avait commencé, c’était lui qui m’avait amené ici, en me prenant dans ses bras, m’ordonnant d’écouter mon corps, d’arrêter de me poser mille et une questions. Je m’exécutais même si tout fusionnait dans ma tête mais ça restait à l’intérieur…

Je sentais son corps frissonner, son souffle frapper contre ma peau nue et humide sans oublier ses mains qui vinrent se poser sur mon corps, me collant davantage contre lui. Aimait-il vraiment tout cela ? Je prenais cela pour un « oui » et continuais sans rechigner, commençant à aimer le caresser l’embrasser de part et d’autre de son corps. Je me concentrais uniquement sur mes lèvres sur ma peau, en essayant de passer outre son sexe trop près du mien. Oui je l’avais davantage senti il y a quelques minutes, mais j’étais toujours intimidée par un sexe masculin, surtout le sien assez imposant. Je sais que je ne devrais pas être si gênée, c’était la nature, peut-être qu’au fil du temps cela ne me ferait plus autant rougir.

Alors, lorsqu’il vint à mon tour m’embrasser au creux de mon cou, je stoppai mes mouvements. Comme un réflexe… Instinctif où je voulais le voir et ne me concentrer que sur lui. Mes yeux se déplacèrent vers son visage, mes mains restèrent posées délicatement sur son torse. Je sentais des frissons m’envahir de partout puis il descendit… Il passa sur ma clavicule, mes seins pour finir jusqu’à mon nombril. Il se baissait totalement, allant jusqu’à se mettre à genoux face à moi, une de ses mains toujours posées sur mes fesses, l’autre sur ma hanche. Je ne pouvais plus bouger, de toute façon je n’en avais pas envie même si le voir à genou me rendait toute chose. Je ne savais pas si ça me faisait plaisir ou si ça me mettait mal à l’aise. Ses lèvres se posèrent sur ma hanche puis mon aine, trop proche de mon vagin encore humide, même pas lavé. J’avais soudainement peur de « l’odeur », peur de… Tout en fait. Colin avait essayé de venir m’embrasser-là aussi mais j’avais voulu autre chose sur le moment, mais là, qu’est-ce que je voulais au final ?

Mes bras restèrent bêtement pliés contre ma poitrine, de nouveau, je ne savais pas où les placer. Je ne faisais même pas cela pour me cacher, juste car je n’osais pas soutenir les mouvements d’Aloysius étant encore inconnue à ce genre de situation. Mes yeux ne le quittaient pas, mon cœur battait à cent à l’heure et mon bas-ventre me perturbait, comme tout à l’heure. Comme si j’allais exploser une nouvelle fois. J’étais instable, je tenais à peine sur mes jambes, le mur de la douche était loin de moi… S’il voulait davantage me découvrir à cet endroit, comment allais-je tenir ou faire ? Quelle était la position à adopter ? Je ne savais pas mais sa question me fit sortit de mes pensées.

- Qu’est-ce que je veux ?

Répétais-je bêtement, innocemment. Qu’est-ce que je voulais ? Je voulais juste arrêter d’être la « fillette ». Si je le repoussais, là, j’allais passer pour cette Essence que je voulais oublier et qui me fatiguait. Alors, sans plus rien dire, je le fixais droit dans les yeux, sentant mon cœur presque sortir de ma poitrine, tout doucement, je libérais mes seins pour poser une main sur sa joue que je caressais, tandis que l’autre s’appuyait que très légèrement sur sa tête, lui faisant comprendre de s’avancer vers mon sexe. Une fois proche de l’endroit escompté, mes deux mains se posèrent sur le haut de son crâne que je caressais du bout de mes doigts, j’essayais de me maintenir droite, sans flancher, sans faire de geste de recul. J’espérais sincèrement aimer cela… Je ne savais pas, je ne me connaissais pas… Il semblait savoir y faire et je voulais avoir confiance en lui, au moins pour cette nuit ou ce main devrais-je plutôt dire. Sauf qu’Aloysius à mes pieds, ses yeux rivés droits dans les miens comme s’il me défiait du regard, voulant tester mes limites, voir jusqu’où je serais capable d’aller. Il avait dit qu’il fallait que j’écoute mon corps, en arrêtant mes pensées et questions inutiles alors oui, j’essayais de le faire… Difficilement certes, en déglutissant, mais je n’abandonnais rien.

- Je…

Non Essence, tu devrais te taire. J’allais encore dire des choses stupides. Il avait compris que je n’étais pas expérimentée, je n’avais pas la peine de lui préciser qu’on ne m’avait jamais fait de cunnilingus.

- Je veux ça..

C’était sorti, tout seul. J’avais dû mal à croire que j’avais osé souligner mes pensées si secrètes et intimes grâce au pouvoir des mots. Oui… Je me mordais encore et encore ma lèvre inférieure de plaisir, mélangée à un peu de gêne, je faisais tout pour garder mes deux mains dans les cheveux à moitié trempes d’Aloysius, voulant le caresser et l’apaiser de mes doigts fins. Je ne voulais pas le braquer ou le blesser, je savais qu’il avait eu un grave coup à cet endroit.
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La douceur revêt des saveurs étranges. Au début, il se raidit malgré lui, sent ses muscles se tendre. Sensation oubliée, sensation proscrite, il est si souvent l’objet des violences qu’il s’inflige à lui-même qu’il n’a plus l’habitude des caresses languides. Lentement il renoue avec des traits de sa personnalité qu’il n’a pas souvent l’occasion de laisser s’exprimer. Car si Aloysius aime la gent féminine, ses conquêtes n’en demeurent pas moins illusoires, et peu nombreuses. Il est rare qu’il passe une nuit entière avec une femme. L’intimité est un carcan qui l’oppresse de plus en plus à mesure que les années défilent. Il s’enferme, se claquemure dans sa propre solitude, voit les idées d’une rédemption possible s’éloigner chaque jour davantage. La pente descend, encore et encore. Il s’y enlise, s’englue dans tout ce qu’il n’est pas capable d’accepter ou de vaincre. Comme ce deuil qu’il aurait dû faire depuis longtemps, mais auquel il reste irrémédiablement suspendu. Il se balance au bout de la corde, étouffé par cette culpabilité qui le ronge. Arrivera-t-il à se dépêtrer un jour, ou n’est-il qu’un condamné qui attend que mort s’en suive ? Est-ce là le seul dessein qui l’anime, qu’il caresse ? Parfois il se le demande. La douleur est partout, intrinsèque. Filtre dans ses veines, par tous les pores de sa peau. Et Aloysius n’en peut plus. Alors que ses doigts le parcourent, il la regarde, en contrebas. Il essaie de lire les expressions de son visage. Elle est là, délicate Essence, à l’affubler de ses caresses, à déposer des baiser sur sa peau meurtrie. Ses doigts à lui ne peuvent s’empêcher de suivre les contours de ses formes. Elle est si fine, aucune meurtrissure pour venir corrompre sa chair de femme enfantine. Et lui, tout d’un coup, il se sent à des années lumières de ce qu’elle incarne, avec ses yeux fatigués, sa propension à l’aigreur, ses doigts rugueux, sa barbe négligée et ses cicatrices disgracieuses. Qu’est-ce qu’elle fait là encore ? Pourquoi rester ? Pourquoi s’agripper à ce que de toute façon, il ne pourra lui donner que de manière très illusoire ? Peut-être qu’elle le sait au fond, que c’est ça qu’elle recherche. L’adrénaline d’une expérience sans liens, sans attaches, sans comptes à rendre. C’est la seule chose qu’il peut donner.

Sans broncher, il la laisse parcourir/découvrir son corps. Sa nuque s’abaisse légèrement, son souffle rejoint la courbure de son cou. Il reste là, un instant, la respiration toujours sifflante. La conscience de ses sens devient plus accrue dans le silence qui les enferme. Il n’y a que le bruit de l’eau qui ruissèle sur les peaux sinueuses, les soupires d’aise qu’elle divulgue, l’intimité qui se resserre dans l’espace calfeutré de la douche qui n’en eut plus de pleuvoir, de s’embrumer. Aloysius bascule dans un entre-deux aux atours d’onirisme, où il croit pouvoir être qui il veut, sans fard, parce qu’il sait que cela ne durera que le temps d’un balbutiement. Il n’éprouve pas d’amour pour elle, tout comme il pense, au fond, qu’il n’incarne à ses yeux qu’un émoi bien éphémère. L’accord étant en quelque sorte tacite, il estime n’avoir rien à lui prouver. Il lui donne ce dont il a envie sur l’instant, sans contrainte, sans pression. Il n’exige rien d’elle en particulier non plus. Ses caresses se poursuivent, d’une sensualité innocente pour elle, de manière plus intrusive pour lui. Le désir émoussé par l’effort renaît lentement de ses cendres, et malgré lui, réaction physique, il peine à masquer l’idée qu’il pourrait la vouloir, encore. Il n’a pas honte, il n’est pas particulièrement fier non plus. Ses instincts cherchent à savoir si elle le veut encore, si elle est si insatiable qu’elle en avait l’air, plus tôt, lorsqu’elle encaissait le rythme frénétique de ses ardeurs impatientes. Alors il s’aventure, inflige à son corps de délicates morsures. Ses muscles crient lorsqu’il se penche, mais c’est bientôt l’adrénaline qui se réinstalle dans ses membres. L’idée de la tester, de la vaincre encore est féline, espiègle.

A genoux, à ses pieds, position de faiblesse et de pouvoir tout à la fois, il relève la tête vers elle, veut l’entendre consentir, veut qu’elle mette des mots sur les désirs qu’elle a honte d’assumer et de prononcer à voix haute. L’eau ruissèle sur le plat de son ventre, s’infiltre partout, rend les mains d’Aloysius tièdes et plus glissantes. Sa bouche embrasse les parcelles de peau qu’elle lui offre, et au lieu de l’entendre lui répondre à voix haute, ce sont ses doigts qui s’infiltrent dans ses cheveux lorsqu’il commence à remonter sensuellement sa main le long de l’intérieur de sa cuisse. Elle le guide, et bien sûr, il comprend. Il sait ce qu’elle veut, il en a une envie terrible aussi. Mais l’idée de parvenir à ses fins est si délicieuse qu’il ne peut s’en empêcher, joueur, intrépide, inconscient aussi peut-être. Ses lèvres descendent alors, effleurent la ligne de l’aine, s’approchent avec dangerosité de l’Eden. Il s’apprête à embrasser des lèvres encore inexplorées lorsqu’il s’interrompt, relève de nouveau la tête, la regarde avec une intensité troublante. Ses doigts sont remontés sur l’intérieur de sa cuisse, sont les premiers à venir caresser son intimité encore brûlante. Son pouce vient s’appuyer sur son bouton malmené plus tôt sans ménagement. Il s’y prend avec plus de lenteur cette fois-ci, sait que leur ébat précédent a rendu éminemment sensible cette partie-là de son anatomie. Il la regarde toujours, sent les fluides de leurs deux corps se répandre sur ses doigts, disparaître lorsque l’eau ruissèle jusqu’à son sexe. Son majeur est le premier à glisser dans l’étroitesse de la fente, exerce de lents va et viens, se replie légèrement pour venir toucher le point le plus sensible. Les lèvres entre-ouvertes, il guette comme un prédateur avide ses réactions, raffermit sa prise autour de ses fesses pour lui empêcher toute retraite. La torture de ses doigts s’accentue, devient plus précise. Son index s’enjoint au majeur, ensemble ils dansent, malmènent, cherche à réveiller le désir fatigué.

« Je n’ai pas compris … Qu’est-ce que tu veux ? » Il veut l’entendre dire, même si elle doit en rougir. Il veut qu’elle avoue, admette, assume, que c’est de sa langue qu’elle veut qu’il la découvre et la torture. Et il sait, au fond de lui-même, que ce sera une première pour elle. Une femme qui sait, qui aime aussi les sensations que cela procure, se fait rarement prier. C’est cela aussi, l’intimité. En attendant de boire sur ses lèvres les envies qui la taraudent, il continue d’oppresser son sexe qui palpite sous ses doigts, la tance de ses yeux d’une clarté obscure, quand ses doigts fourragent ses cheveux trempés par l’eau toujours ruisselante.




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brisbane, australia, 11th november 2017, 07:35am ALOYSIUS&ESSENCE ♦ You're the demon of my nights - Page 3 3180130893

Mes mains tremblaient, mon bassin se tordait en deux, je voyais mes tétons pointer et se durcir sous les gouttelettes d’eau qui venaient les caresser. Mes jambes n’étaient plus stables, la peur, l’envie, les deux mélangés sans doute. J’avais de nouveau envie de me cacher sous ses baiser, sentant sa main remonter à l’intérieur de ma cuisse tandis que l’autre m’agrippait les fesses pour m’empêcher de bouger. J’étais gênée de le voir à genoux, son regard en contre-plongée me faisait rougir. J’avais pris toutes mes forces pour lui dire ces quelques mots, je pensais que ça lui suffirait ainsi que mes deux mains sur le haut de sa tête qui jouait avec ses mèches de cheveux trempes… Je le pensais car sa main sur ma cuisse vint se poser sur mon sexe. J’eus comme un mouvement de réflexe où j’avais serré bêtement mes cuisses, réflexe instinctif sans doute où la peur avait été plus puissante que l’envie mais je me reprenais. Son pouce vint se poser sur mon clitoris et ça me picotait déjà. Il y allait doucement cette fois-ci et la sensation était si bizarre… Relaxante mais étrange par rapport à tout à l’heure. J’écartais doucement mes cuisses tandis que je sentais un de ses doigts me pénétrer de nouveau. Un petit gémissement, très léger, s’empara de la douche italienne. Il commença à faire des vas et viens tout aussi doux et lents mais agréable. Je fermais les yeux quelques secondes, sentant mon antre encore souillée et humide à cause de nos ébats précédents… Sentant cela mes yeux se rouvrir et mes mains vinrent de nouveau sur mon visage pour écarter des mèches rebelles qui ne cessaient de s’abattre sur mes yeux à cause de la force de l’eau sauf que ses gestes doux devenaient plus soutenus et rapides une fois mes muscles vaginaux adaptés à ses passages. Il accélérait ses vas et viens et mes mains revinrent se poser sur ses épaules comme en guise de soutien. Je tressaillais à l’idée d’aller plus loin, mon cœur allait sortir de ma poitrine, ça me faisait mal et je me sentais de nouveau humide… Ou bien alors était-ce encore « les restes »… Je ne savais pas, je n’y connaissais rien… Mais j’avais envie d’apprendre alors je laissais Aloysius mener la cadence, encore… Il semblait savoir où aller et le suivre avait un côté excitant. Comme être sous son emprise, à ses ordres, répondre à ses envies, ses désirs, l’écouter, le rendre fier des cours qu’il me donnait. Doucement, je sentais son doigt entièrement à moi, visitant une partie de moi jamais exploitée auparavant. Comme si elle était plus sensible, une partie plus éloquente que les autres. Mon dos s’était courbé, rien qu’un peu, comme si je voulais mes mains plus aptes à empoigner ses épaules sauf que je n’osais pas m’y appuyer trop. Il était meurtri de partout… Sauf que j’avais besoin d’un appui me sentant déjà fébrile surtout que plus ça allait, plus ses gestes s’amplifiaient. Mon clitoris, mon antre chaude et humide… Je gémissais doucement en mordant ma lèvre inférieure et mes cuisses se resserraient de nouveau. Ca ne l’empêchait pas de continuer et j’aimais le sentir davantage ainsi… Ses mouvements devinrent plus chauds, plus rudes, bouche entrouverte, yeux clos, je me concentrais sur sa main et ses lèvres qui venaient embrasser mon aine jusqu’à sentir un autre doigt s’introduire en moi. Mes cuisses se décontractaient et je le laissais le passage plus facile à emprunter. Il me disait de reformuler ma phrase encore. Il voulait m’entendre dire mot pour mot ce que je voulais, pas juste lui guider le chemin même s’il avait compris que j’étais d’accord. Mes mains se détachaient de ses épaules pour venir flotter dans le vide. Mes yeux étaient rivés sur son visage qui pointait en ma direction et je voyais son sexe, juste plus bas, se redresser petit à petit. Je ne pensais pas lui provoquer autant de chose, je pensais qu’il allait m’abandonner, me laisser après notre moment à deux, là j’étais déboussolée mais ça m’excitait…. Je me trouvais sale en l’espace de quelques secondes mais ses doigts en moi et son pouce sur mon objet de désir me firent vite oublier cette malheureuse pensée.

- Je…

J’avais du mal à articuler, encore plus du mal à poser des mots sur ce que je voulais. J’avais peur de le dégoûter ou qu’il me trouve ridicule, ou que ça ne l’excite plus… Je ne savais pas comment m’y prendre. Je déglutissais et je me mordais ma lèvre inférieure de honte, encore. Une de mes mains vint se poser sur le visage d’Aloysius. Je le caressais jusqu’à venir passer mon pouce sur ses lèvres et je forçais un peu le passage pour flirter avec le bout de sa langue. Est-ce que ce muscle rugueux sur mes parties intimes allait me faire plaisir ? Etait-ce un acte si apprécié et agréable ?

- Je veux que vous me goûtez...

C’était la seule phrase qui m’était passée à l’esprit, la seule phrase qui me paraissait juste, sans paraître dégoûtante. Je l’espérais du moins. Alors encore une fois, mes mains vinrent appuyer sa tête, le derrière de cette dernière. Lui collant presque mon nez à mon sexe tandis que sa main ne me ménageait pas… Sauf qu’un autre gémissement m’échappa lorsque ses doigts me stimulaient un peu trop. Un soupir de bien être sortit d’entre mes lèvres à son tour et un sourire béat ne voulait pas quitter mon visage.

- S’il vous plaît…

J’empoignais tendrement l’arrière de ses cheveux tendres, laissant glisser mes ongles sur son cuir chevelu et mon autre main revenait sur son épaule que je massais du bout de mes doigts.
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Message(#)ALOYSIUS&ESSENCE ♦ You're the demon of my nights - Page 3 EmptyDim 03 Déc 2017, 17:25

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Des frontières de la réalité il s’éloigne, se sent absorbé par les ivresses de la luxure innocente qu’elle incarne. La pression de ses doigts s’accentue encore. Les siens. Les leur. Il la veut vibrante, pantelante et haletante tout à la fois. Délicate Essence, d’apparence si prude et si fragile. Il se rappelle un instant de ses réactions enfantines, lorsque sans fard il la taquine. Sa propension à rougir, qu’il ne voit pas chez les femmes qu’il consomme d’habitude. Peut-on parler d’autre chose ? Est-ce leur faire injure que de les considérer comme des consommations illusoires ? Il les aime, toutes autant qu’elles sont. Mais toujours avec son corps. Son âme est ailleurs, appartient à quelqu’un d’autre. Elle le tient, la maligne, l’a tenu dès qu’il l’a vue. Et depuis elle ne le lâche plus, l’a rendu prisonnier de son souvenir. Dans toutes les femmes qu’il goûte il cherche à la retrouver. Il court, court encore jusqu’à s’essouffler, sur les rives des sentiments blessés. Les silhouettes anonymes qui se lovent contre lui s’accumulent. Depuis des années qu’il se perd, qu’il s’immole, il a fini par en oublier certaines. L’oubliera-t-il, elle aussi ? Avec ses dents du bonheur et ses caresses timides ? Il l’ignore, il s’en fout. A défaut de savoir ce qu’il veut, il s’astreint à se graver sur sa peau à elle. Rendre l’expérience unique, imprimer son odeur, ses morsures. Il s’enorgueillit de se dire qu’elle ne l’oubliera pas, que même si elle ne reviendra plus vers lui, il y aura cet espace, en elle, qui lui sera dévolu.

L’idée d’asseoir l’emprise qu’il a sur elle et l’empire de ses sens le caresse. Aloysius est si concentré sur l’idée qu’il en oublie les douleurs qui le rongent. Douleurs bientôt étouffées par l’adrénaline qui se répand de nouveau dans ses veines, gonfle ses membres de satisfaction, affole légèrement son cœur dont les coups se font plus puissants contre sa cage thoracique. Il est comme un adolescent un peu hardi qui guette les réactions des filles sans expériences. Elles sont si pures, si spontanées. Les premières, ce sont les seules qu’elles ne parviennent pas à masquer. Après elles apprennent, multiplient les conquêtes. Certains mécanismes deviennent des habitudes, on ne cherche plus à surprendre ou se faire surprendre. Le sexe perd de la saveur qu’il avait au départ, prend les atours d’un rituel obligatoire. Quand le rituel devient presque pénible, elles apprennent alors, à feindre, à faire croire. Les jeunes filles sans expériences deviennent des femmes dénuées de toute sensualité. Elles ne vibrent plus comme elles le devraient. Alors, peut-être sans s’en rendre compte, il se repaît de sa timidité. Il la regarde, la contemple, la détoure, voit en elle tout ce qu’il ne côtoie plus depuis des années. Il a déjà connu des femmes brutalisées, martyrisées, au regard bouleversé. Obsédées par l’idée d’avoir été « salies », quelque part, à un moment donné. Aloysius débecte ces idées-là, ces hommes qui étouffent et méprisent, ne songent qu’à ce qu’ils veulent au détriment de ce qu’ils peuvent donner. Il veut qu’elle assume ses moindres désirs, c’est vrai. Il veut la pousser dans ses plus sombres retranchements pour savoir, d’abord, jusqu’où elle est capable d’aller, et ensuite, quelles limites il ne doit pas franchir.

En filigrane de ses rougissements, il lui découvrir une sensualité rare, entêtante. Ses doigts remontent le long de la chair velouté de la cuisse, s’emparent de son intimité, prennent un plaisir malin à la torturer. Plus il la sent chancelante plus il accentue la mesure, joue un morceau en crescendo pour l’entraîner corps et âme dans sa luxure. La réponse tarde à venir. Aloysius la guette, caresse la peau de son ventre avec ses lèvres en même temps que l’eau y ruissèle. Il la sent se détendre, son intimité l’accueille, le réclame presque. Ses doigts viennent à la rencontre de son visage, passent sur la rugosité de sa barbe naissante. Naturellement, il entrouvre les lèvres, la regarde toujours avec intensité, mutique. Elle le vouvoie encore, ose joindre les gestes à la parole. C’est un fin sourire espiègle qui lui répond, de ceux qui le font paraître plus jeune, qui révèlent les facettes joueuses enfouies de son caractère. Sa prise se resserre autour de ses cheveux. Elle murmure, le guide, et Farquharson est satisfait de l’initiative. Il ne se fait pas prier davantage, vient déposer des morsures sur la peau nue de son ventre, descend, raffermit plus encore la prise autour de la rondeur de ses fesses. Avec parcimonie il la goûte, découvre d’un baiser sensuel des lèvres nouvelles. Aventurier il glisse une langue mutine entre elles, part avec langueur à la découverte de son bouton sensible. En même temps il continue de jouer de ses doigts à l’intérieur de son corps, devient plus agile, plus impertinent aussi, lorsque la rugosité de sa langue se heurte à la douceur humide de son clitoris qu’il vient titiller, encore et encore. Pour savoir quel rythme adopter, il se fie aux réactions de son corps. Chaque fois qu’elle se tend, qu’elle se tord, il le sent, le sait, l’écoute, lui répond pour accentuer chaque réaction. Ses gémissements lui indiquent quelle direction prendre, s’il doit être plus lent, plus patient, ou plus effréné. Mais quel que soit le rythme qu’il lui impose, en aucun cas il ne la libère, la maintient fermement en place de sa main puissante, veille à ce que la torture soit entière et la retraite impossible, prenant un plaisir unique à jouer au bourreau sensuel. Il se nourrit de son odeur, n’éprouve pas de déplaisir à goûter aux saveurs de son intimité déjà visitée. Il la veut sans pudeur, sans honte, qu’elle comprenne que ce qu’elle voit comme une salissure, lui, n’en a cure. La bienséance se meurt, et avec elle, les brides qu’il met autours de ses propres désirs. Un bruit de halètement de fait entendre, il pousse même un soupire de satisfaction, son propre désir grisé de la savoir si fragile, si soumise aux mouvements que sa langue lui imposent. Alors il poursuit, jusqu’au bout. Jusqu’à ce qu’elle ne soit plus capable de mesurer ses gestes, qu’il la sente accentuer sa prise autour de ses cheveux pour lutter. Mais il la vaincra, il en est sûr. Il s’y emploie en tout cas, comme le plus méthodique des hommes.




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brisbane, australia, 11th november 2017, 07:42am ALOYSIUS&ESSENCE ♦ You're the demon of my nights - Page 3 3180130893

J’étais choquée des mots que j’avais osé prononcer… Ca ne me ressemblait pas mais rien ne me ressemblait. Etais-je toujours moi ? Est-ce que cela me faisait toujours parti de moi ou changeais-je complètement ? J’avais envie de tout cela, on ne me forçait à rien, Aloysius ne me forçait à rien. Depuis que je le connaissais, il y avait toujours eu cette sensation entre nous, ces rêves que je faisais à son égard qui me faisaient rougir en sa présence, j’aimais quand il me dominait ou me hurlait dessus, j’aimais quand je le poussais à bout comme quand lui me poussait à bout. Avais-je un problème ? Ou alors mon esprit de contradiction ou de vouloir « choquer » ma mère était bien trop présent ? S’il y a deux mois, quand Aloysius était rentré dans ma vie, on m’avait dit que je finirais par coucher avec lui, jamais je ne l’aurais imaginé. Comme jamais je n’aurais imaginé perdre ma virginité avec Colin et encore moins que cela se passe dans « ces conditions ». Mais c’était si bon… Je voulais devenir une femme, oubliant mes peluches, mes peurs… Ce Diablox9, mon Tumblr, les critiques à mon égard, ces enfantillages autour de moi. Ces jugements inutiles, précoces, bêtes et surtout infondées. Je voulais apprendre, découvrir… Être une Essence plus robuste qui n’avait pas peur de dire ce qu’elle pense, d’avouer ses fantasmes ou envies. Oui, ça me faisait bizarre, trop sans doute… Mais Aloysius ne me forçait pas. Si ça avait été de trop, j’aurais pris la porte… Comme je l’aurais laissé seul, devant chez lui… Or, une partie de moi avait envie de rester. Mais est-ce que j’abusais de lui ? Comme j’avais abusé de Colin ? Colin était saoul, quant à Aloysius, il était si fatigué, fébrile, drogué de multiples cachets… Allait-il m’en vouloir ? J’avais peur des représailles mais là, de suite, maintenant… Je voulais qu’il me découvre comme il m’apprenne à me découvrir.

Jambes tremblantes, souffle saccadé, cœur presque arraché, je le regardais de mon mètre 78, tandis qu’il était à mes pieds. Ses doigts jouant avec mon intimité et mon clitoris me rendaient presque instable mais je devais tenir… J’avais dit « les mots. » « Goûtez-moi. » Je caressais son visage, m’appuyant doucement sur ses épaules, essayant de retenir mes gémissements. J’étais fragilisée de cet endroit, mais qu’allait-il penser si je gémissais à peine deux doigts introduits en moi ? Sauf que ma pensée était bien trop faible face à mon corps qui avait décidé de n’écouter que lui ce soir. Ou ce matin devais-je plutôt dire. Caressant sa bouche, goûtant à sa langue du bout de mon pouce pour finir sur sa joue puis sur ses cheveux que je ne lâchais plus… A quoi je jouais ? J’avais peur, j’avais envie… J’avais l’impression de me sentir espionnée et jugée alors qu’il n’y avait que nous sous cette douche. Et sans que je ne m’y attende, il prit possession de mon sexe à l’aide de sa bouche. Instinctivement mes cuisses se rouvrirent un petit peu, ses doigts ne quittèrent pas mon intimité et ne cessaient leur va et viens. Son emprise sur mes fesses devint plus rude et dure, y déposant sa marque tandis qu’il embrassait mes lèvres du bas avec envie et sensualité. Un gémissement m’avait échappé et mes jambes avaient perdu l’équilibre sous ce geste. Je sentais mon sexe redevenir humide, sans trop savoir si c’était l’eau de la douche ou bien alors ma substance qui refaisait sur face. Je bougeais mon bassin au rythme de ses baisers mais quand il vint jouer de sa langue sur mon clitoris, mes joues devinrent automatiquement rouges vives. Je me maintenais tant bien que mal en équilibre sur ses épaules, le mur étant trop éloigné de mon dos. Je gémissais sans pouvoir m’arrêter, ne sachant pas où me concentrer… Sur ses doigts ou sur ses lèvres qui me torturaient tout autant que sa langue. Mes jambes devenaient plus faibles et je voyais ma poitrine jouer aux montagnes russes tant ma respiration ne savait plus où donner de la tête. Je me forçais à garder les yeux grands ouverts, je voulais le regarder… Je voulais encore et encore comprendre et savoir comment ça marchait, comment il s’y prenait… Si ça le dégoûtait… Ou non.

Sa langue jouait de moi, ses doigts me torturaient et les vas et viens se faisaient plus rudes et rapides. Mon dos se cambrait tandis que mes ongles s’enfonçaient dans les épaules d’Aloysius sous le plaisir qu’il me procurait. Ca commençait doucement pour finir par grimper… Je continuais de gémir, n’arrivant pas à trouver le bouton « stop »…. Et sans que je ne comprenne pourquoi entre deux gémissements, le prénom d’Aloysius retentit comme un murmure. C’était parti tout seul, sans que je me contrôle… Mes yeux clos se laissaient porter par l’agilité de sa langue jusqu’à que ça en devienne presque insupportable tant je me sentais fébrile. Mes jambes tremblaient, je ne savais plus comment me tenir sur mes pieds. Ca venait plus rapidement, comme si nos ébats à deux m’avaient rendu plus sensible et beaucoup plus réceptive. Je gigotais en quittant ses épaules quelques secondes pour venir caresser ses cheveux mais mes ongles remplacèrent rapidement la douceur de ma peau. Mes gémissements se faisaient plus rauques et récurrents, il ne me lâchait pas, ayant la tête entièrement entre mes jambes tandis que ma fesse était compressée par sa main de libre. J’avais peur de glisser, que mes jambes lâchent…

- Plus vite…

J’avais osé dire cela. C’était parti tout seul et j’appuyais le haut de sa tête pour qu’il redescende d’un centimètre. La tiédeur de ses doigts se faisait ressentir et j’avais l’impression que mon cœur s’était déplacé au niveau de mon estomac. Mes joues devaient être rosées, mes yeux restèrent clos ne voulant me concentrer que sur ses gestes… Sous la rapidité de ses gestes mes gémissements se firent plus aigus et beaucoup plus sonores. Je tombais un peu en avant, en perdant vraiment l’équilibre. Heureusement ses épaules étaient là pour me rattraper, je n’allais pas tarder à exploser… Jusqu’à sentir une substance différence des autres sortir de mon antre sacrée… Un liquide plus fluide, comme si je me vidais à mon tour, me sentant toujours plus trempe… Laissant mes seins danser dans le vide sous la force de ses gestes et de mon corps instable à cause de ces derniers.
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