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 joamie + all I want for christmas is you

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Message(#)joamie + all I want for christmas is you - Page 3 EmptyDim 14 Jan 2018 - 21:52


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:18:Dans l'intimité, les rôles s'inversaient. Ce n'était qu'à elle que Jamie admettait ses faiblesses, qu'il montrait toute sa vulnérabilité. Comme un havre de paix dans lequel il pouvait se reposer et confier son âme à elle afin de se ressourcer, d'avoir un regain d'énergie pour reprendre la place qu'il occupait dans son quotidien. Un pouvoir que Joanne ne se permettrait jamais d'abuser pour quoi que ce soit. C'était quelque chose qu'elle chérissait, un rôle qu'elle acceptait volontiers. Un secret qui n'appartenait qu'à eux. Elle avait oublié à quel point elle avait fini par adorer les regards qu'il pouvait lui lancer dès qu'il se prenait le temps de l'admirer. Il l'adorait, il l'idôlatrait toujours autant, comme si pouvoir la touche par la suite était le plus grand des privilèges. Le bel homme était agréablement surpris qu'elle décide d'elle-même de prendre un petit peu la situation en main, en le guidant jusqu'au bord du lit, en l'invitant à s'asseoir pour qu'elle puisse se mettre sur lui sans de véritable gêne. Cela était largement suffisant pour embraser la peau de Jamie et à rougir davantage ses joues, à faire briller un peu plus ses yeux. Ses mains fermes saisissaient la chair de son fessier alors qu'il se laissait totalement envoûter par les regards et les baisers de la jeune femme. Celle-ci adorait sentir ses mains sur elle. Jamie, par le simple scintillement de ses iris verts, laissait comprendre qu'il s'abandonnait totalement à elle, qu'il voulait qu'elle prenne cette influence qu'elle avait sur lui à pleine main. Elle supposait qu'il n'avait jamais montré cette facette de lui à qui que ce soit d'autre. Non, ce serait trop risqué pour lui. Il semblait bien perplexe et curieux à chaque fois qu'elle se lançait dans des initiatives, comme au moment où elle avait interromput leur baiser afin de se défaire de l'un de ses sous-vêtements. Oui, elle avait gagné en confiance en elle, et surtout, elle savait qu'elle pouvait avoir confiance en lui. Jamie s'était montré extrêmement patient par rapport à sa pudeur, il lui avait fallu des mois et des mois avant qu'elle n'accepte qu'il la regarde de la tête aux pieds. Il s'était démené pour qu'elle se sente plus à l'aise. A la complimenter, à la peindre afin qu'elle puisse voir de quel façon lui la voyait, la séance photo qu'il avait organisé avec Vee. Un dur labeur qui avait finalement porté ses fruits et le résultat se trouvait désormais juste devant les yeux du britannique. Joanne s'était beaucoup reconstruite, elle avait eu un long travail sur elle-même et c'était certainement l'occasion pour Jamie de voir en elle toute cette force, ce début d'assurance et de confiance en soi qu'il rêvait de percevoir dans son regard. Qu'elle se dénude ainsi devant lui, qu'elle attende de voir sa réaction, en était une preuve indéniable et surtout un privilège pour le bel homme. Après l'avoir ainsi admiré, Jamie se jeta sur ses lèvres pour reprendre un baiser plus que fougueux alors qu'il collait son torse contre le sien. Mais la bouche de son amant ne tarda pas à migrer jusqu'à sa poitrine, qu'il se mit à chérire avec délicatesse. Joanne était électrisée par ce contact, alors qu'elle serrait entre ses doigts ces mèches de cheveux brunes. Le regarder faire était encore plus exaltant, elle en avait de très légers frissons et de longs soupirs. Il lui semblait avoir oublié toutes ces sensations là. Elle adorait lorsqu'il prenait le temps d'adorer et de caresser la moindre parcelle de son corps, reprenant ainsi ses marques sur un territoire conquis depuis longtemps. Et il savait parfaitement où il fallait s'attarder. Tenant avec une certaine fermeté l'un de ses seins, il la fit basculer en arrière avec lui. Joanne le surplombait toujours, pour le plus grand plaisir du beau brun. Il s'embrassait avec ardeur, longuement. Jamie avait pris l'une des mains de la jeune femme afin de la guider jusqu'à la boucle de sa ceinture. Après avoir interrompu le baiser, elle plantait ses yeux dans les siens. Ils se rapprochaient d'un instant qu'ils attendaient tous les deux avec de plus en plus d'impatience. Inspirant chacun de ses soupirs, elle passait d'abord succinctement ses doigts au niveau de son intimité avant de venir déboucler la ceinture. Elle inspirait chacun de ses soupirs, se délectait du moindre regard envieux et vitreux qu'il pouvait lui lançait. Elle ouvrait ensuite le pantalon et y glissa sa main, caressant sa virilité à travers le tissu. Il la désirait déjà tant, il ne lui manquait pas grand chose pour qu'il finisse par céder, et elle aussi d'ailleurs. Elle le débarrassa de son pantalon. Toujours assise à califourchon sur lui, redressée, ils échangeaient un regard. Il n'y avait plus que deux malheureux bouts de tissu qui les séparaient totalement désormais, trois fois rien. Cela était amplement suffisant pour rendre Joanne encore plus fébrile qu'elle ne l'était déjà. Elle se pencha à nouveau sur lui pour prendre d'assaut ses lèvres pour un baiser langoureux. Un peu plus tard, l'une de ses mains glissait doucement le long de son torse, juqu'à son bas ventre afin de pouvoir faire passer ses doigts sous le tissu et ainsi caressé délicatement son intimité. Elle aimait le surprendre, elle aimait entendre le son de ses soupirs. Joanne gardait ses lèvres collées au sienne durant cet instant de caresses délicates, pendant quelques minutes. Elle venait régulièrement embrasser son cou, le haut de son torse, plus particulièrement là où se trouvait son coeur. La petite blonde finit par lui retirer son tout dernier vêtement. C'était assez rare qu'il se trouve totalement dénudé avant elle. Elle avait tout le loisir d'admirer son corps, qu'elle estimait parfait. De quoi lui donner encore quelques coups de chaud avec cette envie qui grandissait de plus en plus en elle. Joanne décidait ensuite de se concentrer à nouveau sur ses lèvres. Ses mains encadraient son visage et elle se fichait bien d'être à bout de souffle, elle ne voulait pas se détacher de lui une seconde. Jamie avait avec lui une petite Joanne particulièrement avenante, avide de contact et de caresses. Sinon elle n'aurait pas pris l'une des mains du brun pour la guider jusqu'à son intimité en la glissant sur le tout dernier sous-vêtement qui les séparait. Ce simple contact était largement pour entendre un premier gémissement émis par la jeune femme, étouffé alors qu'elle logeait son visage au creux de son cou. S'il le voulait, Jamie n'avait même pas à faire quoi que ce soit; le bassin de la petite blonde bougeait discrètement et sensuellement de lui-même, se procurant ainsi elle-même quelques caresses, le désir prenant peu à peu le contrôle de son corps.
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Message(#)joamie + all I want for christmas is you - Page 3 EmptyDim 14 Jan 2018 - 23:08

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joamie + all I want for christmas is you - Page 3 3180130893

Même la manière dont ses cheveux tombent sur le côté, par dessus son épaule, m'a manqué. La manière dont ils forment un léger voile doré, comme une frontière entre nos visages qui s’embrassent et tout le reste. Son surnom, le « mon ange » que lui attribue si souvent, lui colle un peu plus à la peau dans ces moments-là. Quand elle me surplombe et en profite pour happer mon regard, quand elle sourit discrètement en passant sa main sur ma peau, avant de m’offrir un baiser tendre et débordant d’affection. Avec elle, je ne crains pas la vulnérabilité. Je peux volontiers lui offrir tous les soupirs et les râles qu’elle m’inspire pour lui prouver tout l’effet qu’elle a sur moi, que cela soit dû au simple frôlement de son ventre sur le mien, ou le passage furtif de ses doigts sur mon entrejambe. Un frisson me parcourt, plein de réelles sensations, rendant toute comparaison avec une autre femme futile. Il n’y a que Joanne pour animer mes sens de cette manière, pour prendre possession de mon corps, mon esprit et ma volonté. Une emprise que j’embrasse, une faiblesse que j’adore. La jeune femme déboucle méticuleusement la ceinture, ôte le bouton, ouvre la fermeture éclair et me fait frisonner une nouvelle fois uniquement par anticipation. Car c’est un soupir plus sonore qu’elle obtient avec ses caresses sur le sous-vêtement. Là encore, son toucher est particulier et se reconnaît entre toutes. Elle seule a cette délicatesse, cette douceur. Toutes ses précautions n’ôtent rien à la sensualité de ses gestes et offrent des sensations qui n’ont rien de bâclées. Comme à chaque fois, les préliminaires ont leur importance et méritent de prendre le temps, de faire les choses bien. Exalter le désir est tout un art qu’a appris à maîtriser la belle blonde, et elle peut désormais m’avoir à sa merci. Mais cela n’est pas le but. Le pantalon trouve à son tour sa place par terre et lorsque Joanne se colle à moi, il ne reste pour nous séparer plus que deux dessous qui peinent à dissimuler le désir de chacun. La chaleur de l’intimité de la jeune femme se devine au travers de mon sous-vêtement qui décuple une excitation déjà palpable. Elle est si proche, et malgré cette envie d’être au plus près d’elle qui me monte à la tête, nous ne brûlons pas les étapes. Nos lèvres se séparent à peine pour quelques souffles échangés, ou pour mieux flatter son cou. La main de la jeune femme se glisse jusqu’à mon intimité, cette fois pour des caresses à même la peau. L’effet est immédiat et les soupirs incontrôlables. Ses légers mouvements me font perdre la tête. C’est à la fois trop et pas assez ; le plaisir procuré me tiraille, pourtant délectable, complètement désarmé sous ses doigts et les baisers qu’elle parsème sur mon corps. Son touché m’a manqué, la manière dont ses lèvres apposent sur ma peau. Il était vain de chercher tout ceci ailleurs. Lorsqu’elle cesse, le temps de me dénuder complètement, l’arrêt de ce contact est à la fois un soulagement et une torture. A son tour, Joanne laisse son regard me parcourir. Il est admiratif, flatteur, impudique. Je ne peux pas m’en cacher, ni en être gêné, alors que mon envie d’elle se traduit jusqu’au moindre pore de ma peau. Je l’embrasse à nouveau comme si je manquais d’air, d’elle. Me guidant à mon tour, elle dépose ma main sur son sous-vêtement, puis la glisse en dessous. Et ce contact me rend fébrile au possible, de même que le gémissement qui lui échappe sur le moment. Il ne faut qu’un instant pour retrouver mes marques, me souvenir de la manière dont elle aime être touchée, de ses zones sensibles, de ce qui la fera frisonner. Alors qu’elle loge son visage dans mon cou, je glisse ma main libre dans ses cheveux. Les gémissements qu’elle étouffe sont un nouveau coup de chaud à chaque fois. Ses légers mouvements de bassin sont d’une sensualité folle. Et plus je m’applique sur son entrejambe, plus elle ondule sur moi, plus les gémissements se multiplient, et plus cela me procure un plaisir indirect, la satisfaction de la sentir en proie à ces douces sensations. Au bout d’un moment, je lui retire ce dernier bout de tissu. La savoir désormais complètement nue, sans rien pouvant nous séparer, me rend fébrile et impatient au possible. Je la veux, toute entière, chaque parcelle d’elle, de son corps, de ses lèvres, toutes les caresses, les sensations, le plaisir à deux qui forme cette symbiose parfaite. Je me redresse, collé à elle, le regard planté dans le sien, vitreux, envoûté. D’une main sur ses reins, l’autre me guidant en elle, je l’invite à nous unir et prendre les rênes de ces retrouvailles. Trouver son rythme, et me laisser répondre à ses envies. Un long gémissement s’échappe de ma bouche alors que je renoue avec cette sensation toute particulière. Là encore, il n’y a rien de comparable. C’est une vague de sensations qui m’engloutit alors que mon front reste posé sur le sien. Tout paraît plus fort, plus intense, même le simple moment où je me trouve en elle à nouveau. Je la serre dans mes bras, quitte à accentuer le contact et lâcher un nouveau râle. Haletant déjà, je laisse Joanne démarrer la houle. Non pas à la recherche d’un orgasme trop rapide, mais simplement dans l’appréciation de chaque sensation, chaque caresse de son corps contre le mien, des frissons, d’un plaisir qui s’infiltre dans les veines. Le tout avec une délicatesse et une sensualité permettant de plonger dans son regard bleu, d’admirer les traits de son visage, de parcourir chaque parcelle de sa silhouette, de profiter de ce moment comme il le doit.

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Message(#)joamie + all I want for christmas is you - Page 3 EmptyDim 14 Jan 2018 - 23:49


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joamie + all I want for christmas is you - Page 3 3180130893 Il n'y avait qu'une petite lumière qui éclairait la pièce. Ils n'avaient pas besoin de plus pour pouvoir se contempler, admirer les traits de chacun. Il fut un temps où Joanne préférait l'obscurité. Moins il y en voyait, mieux elle se portait. Le chemin pour parvenir à s'accepter et à être admirée de la sorte fut long et sinueux. Joanne devait reconnaître qu'elle ne pouvait certainement plus s'en passer, de pouvoir admirer le physique de son amant. Elle n'y trouvait aucun défaut, tout lui semblait d'une perfection irrévocable. La manière dont son torse s'animait au moindre soupir partager, ces très discrets mouvements qui trahissaient tout le désir qu'il éprouvait pour elle. Jamie était beau. Il prenait soin de lui, peut-être encore plus q'avant désormais, et cela se voyait aisément. Elle ne voudrait rien changer, qu'il reste tel qu'il est. Ils avaient chacun des vêtements pour les flatter, les mettre en valeur. Et s'ils se faisaient encore plus attention à leur tenue pour une soirée en particulier, ce n'était que pour mieux la retirer à la fin de celle-ci. Ils étaient dans une recherche constante de pureté. Et bien que cette quête eut une longue pause de plus d'un an, il semblerait qu'elle ait repris de plus belle au moment même où ils avaient échangé leur premier baiser de la soirée. Ce qui était pur n'avait pas de vêtement à leurs yeux, ils s'aimaient à l'état brut, rêvant d'atteindre à nouveau cette union si singulière, qu'il parvenait à frôler durant leurs ébats. L'essence même de leur âme qui ne rêvait que de faire qu'un, enfin. Mais avant cela, Joanne recherchait à retrouver à nouveau toutes ces émotions qui l'électrisait, ayant ainsi guidé la main de Jamie près de son intimité. Il ne se fit pas prier davantage pour y effectuer des careses délicates la rendant de plus en plus fiévreuse. Les gémissements se multipliaient tout autant que les mouvements de son bassin. Elle avait l'impression de perdre totalement la tête, ayant des sensations qu'elle ne parvenait plus à contrôler. Le bel homme finit par la défaire de son dernier vêtement et commençait à faire preuve de beaucoup d'impatience. Il se redressa pour se coller à elle. Il suffisait qu'il appuie ses mains sur le bas de son dos pour faire comprendre à sa belle qu'il ne voulait plus attendre davantage et surtout, que ce soit elle qui continue de prendre les rennes. Ils ne se quittaient absolument pas du regard au moment de leur union. Ils en gémissaient tous les deux, ayant l'impossibilité de contenir en eux cet lot de sensations et d'émotions qu'il fallait de toute évidence partager à deux. Jamie serrait fort son petit corps contre lui pendant qu'ils profitaient tous les deux de ce contact. La jeune femme avait oublié à quel point cela était agréable. En plus du plaisir, il y avait ce soulagement que d'avoir retrouvé son âme soeur dans son intégralité. Joanne l'enlaça pendant une poignée de minutes avant de lâche son étreinte, de plonger son regard dans le sien avant de commencer de légers mouvements de bassin. Elle avait toujours été de nature délicate, attentionnée, particulièrement attentive aux émotions qui pouvaient traverser Jamie à ce moment-là. Il y avait une partie d'elle qui était bien plus bestiale, mais ce n'était pas ce que son corps ni son âme demandait. Elle ne voulait que retrouver pleinement l'être aimé, profiter de chaque contact, de la douceur et de la chaleur de sa peau, à se chercher, à s'aimer. Ses mains entouraient son visage, le bout de son nez frôlait le sien alors qu'elle laissait échapper des gémissements à chacun de ses mouvements. Joanne aurait presque envie d'en pleurer, tellement tout ceci était beau. Elle avait peur que ce ne soit qu'un rêve et qu'elle ne se réveille frustrée au possible. Mais les mains de Jamie qui parcouraient sa peau de porcelaine semblaient plus que réels, ainsi que le souffle chaud qui s'échappait de sa bouche et venait caresser ce même épiderme à chaque râle. Il y avait, dans son regard bleu, autant d'amour que de reconnaissance, autant de bonheur que de plaisir. Elle sentait leur corps devenir de plus en plus chaud. La faible lueur de la pièce rendait la peau de Jamie un peu plus brillante, avec cette fine couche de sueurs qui commençait peu à peu à le recouvrir. Chaque parcelle de peau était brûlante sous les doigts de la jeune femme tandis qu'elle accélérait peu à peu sa houle sans qu'elle ne s'en rende véritablement compte. Les baisers qu'ils échangeaient était toujours aussi doux et délicats, mais gagnaient peu à peu en passion. Joanne savourait chacune de ses lèvres avec énormément d'attention. Elle avait fermé ses yeux afin de ne ressentir que toutes ces caresses au maximum. Ses mains s'étaient retrouvés dans son dos, et, prise de spasmes par moment, ses doigts se plantaient délicatement et brièvement dans sa peau. Joanne mourrait de chaud, elle ne pouvait plus retenir aucun de ses gémissements qu'elle tentait d'étouffer par de longs baisers langoureux. La question était toujours qui était à la merci de qui, à ce stade. Ils s'envoûtaient l'un l'autre, inlassablement, dans un cycle qui pouvait parfois durer bien longtemps. Il y avait parfois des moments ou l'un préférait prendre le dessus sur l'autre. D'autres manières, d'autres plaisirs, mais toujours de la même intensité, avec le même amour. Chaque geste était l'équivalent d'une véritable déclaration. Des mots qui n'avaient pas besoin d'être prononcés, que les seules voyelles audibles n'étaient que l'expression de ce plaisir partagé. Ces paroles étaient longues, les moyens de l'exprimer étaient multiples. Joanne avait appris à comprendre ce langage là. Elle savait ce qu'il voulait dire lorsqu'il l'embrassait, lorsqu'il la caressait, lorsqu'il attendait d'elle qu'elle mène la danse. Un langage corporel des plus agréables et des plus savoureux. Et comme cela tout à fait naturel, sans se déloger de l'un l'autre, ils basculaient afin que ce soit Joanne qui se retrouve allongée, Jamie sur elle. En toute spontanéité, elle encerclait sa taille avec ses hanches, ses bras autour de sa nuque afin qu'il ne quitte pas ses lèvres pendant qu'il adoptait à son tour la houle qu'il désirait.
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Message(#)joamie + all I want for christmas is you - Page 3 EmptyDim 21 Jan 2018 - 0:14

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Elle est là, vraiment là, et mes mains s’en assurent en parcourant chaque parcelle de sa peau, comme de peur qu’elle s’évapore, qu’elle disparaisse, comme un mirage, un mauvais tour de l’esprit. Mais nul rêve n’est aussi palpable, nulle imagination ne fait ressentir pareilles sensations. Elle est là, et une partie de moi le réalise à peine. Ses déclarations, ses baisers tout au long de la soirée, celui qui a té le premier domino de ces ébats, ce regard suppliant de rester, puis de partager cette nuit, ces draps, ces caresses comme nous savons le faire. Je la retrouve et cela paraît presque trop beau pour être vrai, trop facile pour durer. Et une autre partie de moi ne se pose aucune question, voit tout ceci comme une énième évidence, comme s’il n’y avait pas eu d’autre issue possible dès l’instant où elle avait passé cette porte pour un simple Noël ensemble, dès qu’elle a dit m’aimer et que soudain, notre famille avait droit à une nouvelle chance. Nous n’aurions jamais dû être séparés, éloignés si longtemps l’un de l’autre. Le manque d’elle étouffé en serrant les dents durant des mois éclate désormais dans les râles qui s’échappent de ma bouche à chacun de ses mouvements. Néanmoins, malgré tout ce temps qui s’est écoulé, et tout ce que nous avons pu faire tout ce temps, Joanne est restée à moi, et moi à elle. Ce fait là n’a jamais changé, et à la facilité avec laquelle nous retrouvons nos marques et nos corps parviennent à se dompter à nouveau, c’est également une évidence. Des ondulations de ses reins qui me font aller et venir en elle jusqu’aux baisers langoureux qui s’échangent sans fin, la cadence sensuelle ressemble à une danse apprise par coeur, du bout des doigts au bout des lèvres. La jeune femme sait comment s’y prendre afin d’harmoniser ce cycle de don et de prise de plaisir qui circule d’elle à moi, de moi à elle. Elle sait se faire envoûtante, de faire perdre la tête et mourir de chaud. Je ne fais pas attention à la sueur qui fait glisser mes muscles sur sa peau pâle, ni au feu qui brûle mes joues, mes lèvres, mes mains. Tout ce qui compte, c’est qu’elle me revienne à chaque fois qu’elle s’éloigne, et que je sois tout à elle lorsqu’elle se colle à moi, inlassablement. C’est que sa bouche soit toujours au bord de la mienne, que mon souffle soit le sien, que ses gémissements m’appartiennent. Alors que Joanne ferme les yeux, j’en profite pour laisser les miens parcourir son corps, admirer les mouvements de son bassin, de sa poitrine, les mains posées tantôt sur ses cuisses, tantôt sur son fessier. Même les traits sur son visage où l’on ne peut lire que le bien qu’elle ressent partout en elle, où l’on devine sa propre satisfaction à partager son corps avec le mien à nouveau. Ces expressions ne mentent pas dans des moments pareils. Et je ne peux m’empêcher de penser qu’elle est magnifique lorsqu’elle clôt ses paupières afin de se laisser pleinement animer par les vagues de plaisir, lorsque ses dents glissent sur sa lèvre inférieure pour retenir un soupir en vain, puis quand elle rouvre les yeux, le regard vitreux, envieux, comblé, et qu’elle revient m’embrasser à pleine bouche avec une fougue peu commune, les mouvements reprenant de plus belle. Presque trop belle pour être réelle. Mais elle est là. Mienne pour ce soir et mienne pour toujours si la vie nous laisse le répits que nous avons mérité. Parfois, je glisse mon visage dans son cou, là où je me suis toujours senti en sûreté, et y dépose quelques baisers tendres. Parfois je saisis l’un de ses seins pour multiplier ses sensations et sentir glisser un gémissement un peu plus sonore que les autres près de mon oreille. Je me surprends à penser que nous pourrions demeurer ainsi bien longtemps, à trouver la cadence qui nous permettrait de durer autant que nous le voudrions, à simplement profiter d’un plaisir à fine dose, et prendre le temps de s’observer, de s’embrasser, se retrouver et se dire ainsi tout ce que nous n’avons u nous dire tout ce temps. Mais inévitablement, c’est la quête de plus qui prend le dessus, et encore une fois aucune concertation ne paraît nécessaire lorsque j’allonge Joanne sur le dos et prend le relai des va-et-vient avec plus de passion. Et bien vite, avec ses jambes autour de ma taille, ses mains saisissant mon dos, glissant dans mes cheveux, il me suffit de la sentir m’envahir par chaque pore de ma peau pour que les gémissements se fassent plus fréquents et plus sonores de ma part. Elle prend ma tête et mon corps en otage et ce trop-plein de sensations me fait soupirer son nom. Bientôt je laisse aller toute volonté de contrôle alors que les mouvements demeurent emprunts d’une profonde tendresse, d’un amour et d’une adoration au-delà des mots. Plutôt que de lui murmurer un « je t’aime » qu’un simple baiser peut traduire sans l’ampleur nécessaire, je m’applique un peu plus à lui procurer toute l’ivresse qui la mènera à l’orgasme, adoptant le rythme crescendo dicté par les râles qu’elle lâche au creux de mon cou. Et ce n’est pas avant qu’une parfaite et ultime vague de plaisir ne raidisse tout son corps dans un dernier cri que je me permets de complètement m’abandonner à elle, en elle, tourmenté depuis de longues minutes par ce point de non-retour qui me faisait frisonner des reins à la nuque.

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joamie + all I want for christmas is you - Page 3 3180130893 Cela n'avait rien de surprenant que Joanne n'ai pas eu de relations intimes durant cette dernière année. Elle associait tant ces relations charnelles avec l'amour qu'elle ne pourrait jamais être infidèle, qu'elle ne pourrait jamais même songer à avoir une relation d'un soir. Pour d'autres, ce n'était qu'un détail, une futilité. Mais ces échanges étaient pour elle un don de soi, à la personne en qui on fait totalement confiance. Il y avait toute cette symbolique qu'elle accordait à cet ensemble, comme un code qui lui était propre. Jamie le savait et peut-être était-il satisfait d'avoir été le dernier à l'avoir touché ainsi. Pourtant il s'agissait là de retrouvailles, d'une redécouverte. Et Joanne, dans cette jalousie et cette possessivité qui lui était propre, avait la ferme détermination de retirer toute potentielle trace laissée par ses nombreuses conquêtes. Un marquage invisible mais qu'elle voyait très bien. Jamie était déjà conquis et reconquis, mais elle désirait plus que tout qu'il n'y ait plus qu'elle dans son esprit, égoïstement. Que toutes les autres soient balayées en un tour de main. C'était certainement déjà fait, dès qu'elle avait franchi la porte de sa chambre, mais elle tenait à s'en assurer. Alors elle assimilait chacun de ses gémissements, elle plongeait son regard dans le sien pour lire la moindre de ses pensées, elle ne cessait de faire des caresses ou de l'embrasser. Jamie semblait perdre la raison, préférant s'abandonner et s'en remettre à elle. C'était le langage qu'il préférait, là où il excellait pour partager ses sentiments. La jeune femme reposait sa tête contre la sienne lorsqu'il venait nicher son visage dans son cou. Ses doigts venaient se mêler à ses mèches brunes et elle se sentait frissonner en sentant ses baisers discrets sur sa peau, la main brûlante du bel homme venant saisir l'une de ses seins. Toutes ces petites choses qu'elle adorait et qu'il cumulait, offrant un plaisir certain à sa belle. Ses gémissements devinrent alors plus fréquents, un peu plus sonores. Changer de position semblait ensuite être comme une évidence commune. Les coeurs battaient à tout rompre, on mourrait de chaud en cette belle nuit d'été. Mais ils voulaient tous les deux plus, et Jamie s'y appliqua avec passion. Les doigts de la jeune femme s'agrippait à la peau de son dos en toute délicatesse. L'intensité des échanges de regard durant ce genre de moments étaient indescriptibles. Comme si, à ce moment précis, ils parvenaient enfin à se dire ce que les mots ne pouvaient transmettre. Entendre Jamie ne dire que son nom, savoir qu'elle prenait toute la place dans son esprit, avait alors quelque chose de rassurant pour elle, et d'exaltant. Cela dupliquait les sensations chez elle, de savoir qu'elle lui procurait autant de plaisir. Il finit par adopter une houle qui n'avait que pour seul but de faire craquer son amante. Celle-ci sentait alors peu à peu cette pression, cette tension plus qu'agréable grimper en elle, et qui s'accrochait, qui voulait encore attendre quelques minutes avant de se laisser complètement aller. Les yeux de Joanne étaient presque suppliants, mêlés à cette satisfaction et ce bonheur que de partager à nouveau un tel instant avec lui. Un moment si important. Ses gémissements se multipliaient, elle n'arrêtait de mentionner le prénom du brun, comme un appel, comme pour le prévenir. Elle s'accrochait à lui, jusqu'à ce que cette vague vint contracter le moin de ses muscles, pour lui couper la respiration et lui permettre d'émettre un cri différent des autres, qui la mit à bout de souffle. Peu après, c'était autour de Jamie de franchir ce point de non -retour qui l'électrisait tout autant. Durant cet instant, alors qu'elle ne s'était même pas encore remise de ses émotions, Joanne le serrait tout contre elle. Tous les deux essoufflés, ils permettaient à leur muscle de se détendre, à leurs poumons d'inspirer la quantité d'air nécessaire pour leur organisme. Elle aimait toujours qu'il reste un petit peu en elle, quelques instants, avant qu'il ne s'allonge à côté d'elle, sur le dos. Elle avait ce sourire satisfait qui ne semblait pas vouloir quitter son visage. Ce n'était qu'à ce moment-là que Joanne remarquait la couche de sueur sur leur peau. Allongée juste à côté de lui, elle se tournait sur le côté après avoir un peu récupéré, afin de pouvoir le regarder. L'un de ses doigts traçait des courbes aléatoires sur son torse pendant qu'elle l'admirait, songeuse. "Tu es tellement beau." souffla-t-elle, esquissant plus tard un sourire amusé, sachant que Jamie était toujours un petit peu gêné au moindre compliment physique que l'on pouvait lui faire. "Finalement, notre fameuse dernière fois ne sera pas la dernière." dit-elle avec un rire nerveux. Les conversations concernant le sexe l'a gêné toujours un petit peu. Elle déposa un baiser au niveau de son coeur, puis sur ses lèvres. Elle savait que si elle déposait sa tête sur son torse, ce serait aisément propice à un endormissement assez rapide. Jamie s'allongea également sur le côté, ils était ainsi face à face, ils pouvaient se regarder autant qu'ils le voulaient. Joanne souriait toujours, son regard pétillait. "Tu m'as manquée. En tout point." lui souffla-t-elle, comme s'il s'agissait d'un secret. Sa main vint caresser délicatement le trait de sa mâchoire. Il y avait ces moments de silence, qui n'avaient rien de dérangeant. La petite blonde adorait le regarder, inlassablement. "Je t'aime tant." Joanne se sentait à sa place, là, dans ses  bras, à frôler sa peau du bout des doigts. Elle était sereine, heureuse, comblée. Elle l'embrassait encore une fois, avec cette tendresse et cette délicatesse qui la décrivaient toujours si bien. "Je ne m'attendais pas à avoir un si beau cadeau de Noël. Le plus beau qui soit. Voir notre couple se reformer, notre famille se reconstruire. C'est notre premier Noël en famille, véritablement." C'était bien plus qu'elle ne pouvait l'espérer quand elle avait franchi le seuil de la porte de cette maison. "Je me suis dit que demain matin, je pourrai chercher les chiens pour qu'ils puissent passer la journée avec nous et... quelques affaires, pour rester demain soir, si tu es d'accord." suggéra-t-elle bien timidement. La jeune femme ne voulait pas s'imposer. Elle savait d'avance que le lendemain allait être une très belle journée mais elle mentirait si elle disait qu'elle ne voudra pas passer une nuit avec lui avant de devoir reprendre le travail le surlendemain. Pas vraiment de vacances pour elle entre les fêtes, alors chaque moment passé avec ceux qu'elle aimait le plus monde était bon à prendre, elle ne comptait plus laisser passer les opportunités qui se présenteraient à elle.
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Message(#)joamie + all I want for christmas is you - Page 3 EmptyLun 22 Jan 2018 - 14:14

all i want for Christmas is you - ALL THE LIGHTS ARE SHINING SO BRIGHTLY AND THE SOUND OF CHILDREN'S LAUGHTER FILLS THE AIR
Essoufflé, le coeur tel un tambour battant, mon visage reste enfoui au creux du cou de Joanne un instant. À l'intérieur, l'habituelle anarchie fébrile des sensations laisse ma tête, en revanche, en paix. Et je n'entends que la respiration de la jeune femme qui se remet elle aussi de ses émotions, bercé par quelques caresses sur ma nuque. Ses jambes glissent sur les miennes et me libèrent, me permettant de m’allonger à côté. La sueur se fait fraîche sur ma peau tandis que l'air remplit mes poumons, soufflant sur les braises restantes de cette satisfaction avant même que la poussière ne puisse retomber. Je replie un bras, passe la main sous ma tête, un brin relevée alors que la petite blonde se redresse sur le flanc. Je souris à son compliment mais partage un autre point de vue à ce sujet, d'autant plus depuis que je me suis laissé terrasser par ce qui touche normalement un homme de trente ans de plus ; “Et vieux.” dis-je avec un petit rire. Joanne s'est trouvé pour nouvelle habitude de multiplier les gestes d'affection près de mon coeur. Comme si les baisers pourraient l'empêcher de défaillir à nouveau, comme si cela lui permettait de le guérir, d'en prendre soin. Je me demande si elle le fait par soulagement qu'il soit finalement reparti afin de lui revenir, ou par peur que l'expérience ne se répète un jour. Pour ma part, je tente du mieux que je peux de ne pas laisser cette épée de Damoclès tourner au-dessus de ma tête. « Nous avons eu beaucoup de dernières fois qui n’en ont pas été au final. Et beaucoup de premières fois qui n’ont été que le début de bien d’autres. » je réponds, songeant à cette histoire en dents de scie qui est la nôtre. Tous les au revoir qui n'ont été que des étapes, et les précédentes retrouvailles qui fanaient bien vite. Il n’y a jamais eu de repos pour nos coeurs qui dansent comme des aimants à la recherche du bon pôle. Le temps d'accepter que le nord de notre compas ne sera jamais celui d'autrui. À mon tour, je me tourne sur le flanc et fait face à Joanne. Ses jambes se mêlent aux miennes, mon bras la presse délicatement contre moi. J'aurais presque oublié à quelle point elle peut avoir l'air petite et frêle, ainsi blottie dans mon étreinte. Du bout des doigts, je frôle ses cheveux et les glisse derrière son oreille. Mes yeux passent sur ses traits depuis la courbe de ses sourcils jusqu'au coin de ses lèvres comme s'il y avait autant de choses à admirer là que sur une pièce de faïence, sur sa peau pâle et légèrement marbrée. « Si ça ne tenait qu’à moi tu resterais demain, et après demain, et le jour d’après, et le suivant... » Mais cela paraît un peu idéaliste, alors demain suffira. Le dos de ma main glisse le long de sa mâchoire jusqu’à son menton, et je relève légèrement le visage de Joanne jusqu’à ce que ses lèvres touchent les miennes. « J’ai un bon pressentiment. » je lui confie sans avoir peur que cela nous porte malheur. J’ai simplement cette conviction qui renforce mon coeur, qui me rend optimiste. Je crois que nous avons fait en grande partie le tour des erreurs que nous pouvions faire, que nous avons traversé et subi des épreuves qui ont parfois eu raison de nous, et que tout ceci nous a permis de faire nos armes pour l’avenir. Et même si c’est ce que nous nous disons à chaque fois, cette fois, j’y crois un peu plus ; nous sommes plus forts qu’avant, et sûrement plus déterminés à arracher et conserver le bonheur que nous méritons. Cette fois, je ne sais pas ce qui peut encore être capable de nous atteindre, et je doute que nous laissions quoi que ce soit, ou qui que ce soit mettre à nouveau en péril de manière aussi critique tout ce que nous avons construit ensemble. “Tout ira bien à partir de maintenant. Je ne laisserai plus rien ni personne décréter ce qui est bon pour nous.” Aucun regard extérieur si facilement jugeant, pensant avoir la science infuse et le droit d’aller de conseils en critiques à propos de choses qui ne l'effleure même pas. Aucune règle, aucune convention, aucune défiance de cette haute autorité que se veut être l’opinion publique. Et encore moins Hassan, qui a tout remis en question le premier, qui m’a fait douter, saboter, détruire dans ce que je pensais être l’intérêt de tous. Qu’est-ce que cela a apporté à qui que ce soit ? “Toi et Daniel, vous êtes tout ce qui compte.” C’est la seule vérité, le fil conducteur, l’essentiel. Une promesse qui se lit dans le regard et se signe dans cette étreinte tendre. “Mon ange…” Celle qui a toujours veillé sur moi, toujours. Et qui a un peu la chair de poule, maintenant que la chaleur est redescendue, que l’air ambiant de la pièce paraît plus frais, et que nous sommes au-dessus des draps. “Maintenant je peux te proposer un t-shirt.” dis-je avec un petit rire, avant de déposer un baiser sur son front.

LOONYWALTZ
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Message(#)joamie + all I want for christmas is you - Page 3 EmptyJeu 25 Jan 2018 - 14:30


all i want for christmas is you
i just want you for my own, more than you could ever know

"Je préférerais dire que tu es comme le vin, tu te bonifies avec le temps." lui répliqua-t-elle avec un sourire malicieux, avant de venir lui voler un baiser. Joanne était la première à ne pas vouloir trop parler de son âge, quoi que l'année-ci, elle n'avait pas vraiment eu le temps d'y songer. Et même si quelques premiers signes de vieillesse apparaissaient sur Jamie, notamment des cheveux grisonnant par endroit, elle trouvait que ces détails là le mettaient encore plus en valeur. Elle trouvait qu'il avait de plus en plus de charme. Son coeur était certes un peu plus fragile et elle était bien déterminée à en prendre le plus grand soin. Les baisers qu'elle déposait là en étaient juste une preuve. Chaque jour, elle remerciait cette force sur lequel personne n'avait le contrôle d'avoir laisser une nouvelle chance à Jamie, de lui permettre de rouvrir les yeux après son arrêt. Ils se mettaient à parler de leur relation intense et inégale sur la durée. Jamie avait raison, il y avait finalement eu beaucoup de dernière fois, et tout autant de premières. Même si Joanne aurait aimé que certains événements se déroulent différemment, elle n'y changerait rien, persuadée que leur histoire était écrite ainsi, qu'il fallait faire avec. Tout un enchaînement d'épreuves particulièrement difficiles à vivre, mais qui, malgré tout, n'avait pas lésé les sentiments qu'ils ressentaient pour l'un l'autre. Leur couple s'était brisé plus d'une fois, mais ce ne fut jamais le cas de leur amour. Le brun serrait sa belle tout contre lui une fois qu'il était allongé sur le côté. Elle adorait la chaleur qui émanait de sa peau, le contraste de la couleur de leur épiderme. Ses iris bleus ne le quittaient pas un instant pendant qu'il plaçait une mèche de cheveux derrière son oreille. Un geste qu'il avait toujours aimé faire. Ses doigts traçait quelques lignes de son visage. Un doux sourire étirait ses lèvres roses, profitant de cette délicatesse qui lui était propre. C'était comme s'il cherchait encore à réaliser qu'elle était là, dans son lit, après des ébats plus qu'amoureux. Joanne demandait ensuite si elle pouvait également rester la nuit suivante. "Eh bien, je pourrai malencontreusement oublier certaines affaires ici, le genre de choses qui m'obligeraient à revenir te voir." lui lança-t-elle avec un petit rire. Tous les prétextes allaient être bons pour se revoir. "Attendons déjà que les fêtes de fin d'année ne se terminent pour songer à la façon dont nous nous organiserons." Puisqu'il était devenu évident qu'ils passent Nouvel An ensemble. Elle ignorait si Jamie travaillait d'ici là, s'il comptait rester avec Daniel ces quelques jours. Chacun avait un nouveau rythme de vie et il fallait réussir à embriquer le tout pour que tout fonctionne à merveille. Joanne était confiante. "Il va peut-être nous falloir un petit peu de temps pour nous réadapter à nos vies telles qu'elles sont actuellement." On pouvait lire dans son regard à quel point elle s'en réjouissait déjà. D'avoir à nouveau une vie de couple, une vie de famille. Cela la rendait particulièrement heureuse. Elle répondait tendrement à son baiser. L'entendre dire qu'il avait un bon pressentiment était rassurant. Ils désiraient tous les deux que tout se passe au mieux. "Moi aussi." Jamie avait la ferme intention de ne laisser plus aucun élément extérieur menacer ce qu'ils étaient en train de reconstruire ensemble. Alors que Joanne était plus douée à préserver et améliorée leur sphère à eux, elle les protégeait dans un domaine plus privé. Là où Jamie pouvait se reposr sur elle, sans que personne ne le voit, sans que personne ne le sache. Une complémentarité qui allait faire leur force. Il ne voulait laisser plus rien ni personne les menacer, ils n'allaient jamais permettre qui que ce soit atteindre Joanne ou leur enfant. La détermination se lisait dans son regard et rassurait la petite blonde, touchée de voir qu'il voulait tant se battre pour eux. Elle aussi allait le faire, c'était une certitude, mais à sa propre manière. Chacun avait ses propres armes et ils comptaient bien les utiliser. Qu'il la surnomme mon ange la rendit particulièrement émotive. "Je serai toujours là pour veiller sur vous deux, et peut-être, un jour, sur d'autres enfants." C'était certainement bien trop tôt pour évoquer à nouveau ce sujet. Ce n'était pas parce qu'elle l'énonçait à ce moment là qu'elle voulait tomber enceinte dans le mois, loin de là. Mais c'était toujours un rêve qu'elle souhaitait réaliser et elle savait que c'était toujours le cas de Jamie. "Je vous protégerai, à ma façon. Tu pourras toujours venir puiser toute l'énergie dont tu as besoin, juste là, dans mes bras." Et cette source était intarissable, il le savait très bien. Il s'agissait de mots, de beaucoup de promesses, mais la sincérité était audible dans chacune de ces paroles. Joanne l'embrassait une nouvelle fois, jusqu'à ce qu'il constate qu'elle ait la chair de poule. Il remarquait même le plus discret des frissons, tant il savait à quel point sa belle était frileuse. Elle rit avec lui. "Tu sais que j'ai toujours un de tes t-shirts qui traînent dans mon armoire. J'ai du l'emporter par inadvertance, mais je l'ai toujours gardé." Bien qu'elle n'ait jamais osé l'enfiler. Sans attendre davantage, Joanne se leva sans attendre et allait choisir un t-shirt. Elle se doutait bien que Jamie allait en profiter pour se rincer l'oeil. La jeune femme ne manquait pas de lui lancer quelques regards malicieux par dessus son épaule avant de recouvrir ses épaules et d'enfiler un sous-vêtement avant de le rejoindre sous la couette. "Tu m'as envoyée en chercher juste pour que tu puisses me regarder, pas vrai ?" lui demanda-t-elle en riant, l'air taquin. Il n'allait pas le démentir. Comme à son habitude, Joanne se calait contre lui, la tête sur son torse. Le calme revenait peu à peu, avec cette sérénité qu'elle n'avait pas ressenti depuis longtemps. La journée avait été particulièrement chargée, Joanne s'était levée très tôt le matin même et elle n'avait pas arrêté depuis. Elle ne le lui avait pas dit, mais elle dormait bien mieux depuis plusieurs mois, et ce sans prendre le moindre traitement. Peut-être l'aura-t-il constaté de lui-même, quand elle s'endormit certainement pour la première fois avant lui, blottie dans ses bras, là où elle devait être, plus paisible qu'elle ne l'a été durant l'année qui venait de s'écouler.
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