Clément est tout autant, sinon plus, choqué qu'Ambroise lorsqu'il lui dit, bien clairement, qu'il a envie de faire l'amour avec lui. Car, au final, mettre des mots à l'oral sur ses pensées, rend la chose vraiment réelle. Et ça fait peur. Alors que le mois dernier encore, Clément avait engueulé et cassé le nez d'Ambroise pour s'être joué de lui, il lui propose maintenant de lui faire l'amour. C'est mal formulé et son meilleur ami le prend comme s'il s'offrait à lui juste pour le contenter, alors que Clément est sincère : il le veut vraiment. Certes, la jalousie joue un grand rôle aussi, mais Clément arrive de moins en moins à oublier cette sensation qui s'est immiscé dans son bas ventre. Il veut Ambroise pour lui et rien que pour lui. Pas seulement passer la soirée ici, avec lui, mais le toucher et le caresser, sentir sa peau contre la sienne, partager un moment intime avec lui.
Après qu'Ambroise se soit emporté, extrêmement mal à l'aise, disant qu'il a bien comprit qu'il ne veut pas lui faire de mal, il lui avoue que, tout ce dont il a envie, c'est de le toucher, l'embrasser et d'avantage encore. A nouveau, Clément sent son bas ventre se contracter et cette sensation de bien être qui se propage en lui. Il déglutit doucement, son regard posé sur son meilleur ami qui évite tout contact visuel. Le voir aussi mal à l'aise lui brise un peu le cœur, mais, plus Ambroise parle, plus un sourire étire les lèvres de Clément. Un sourire doux, retraçant toute la bienveillance qu'il éprouve pour son meilleur en ce moment même. Celui-ci est vraiment mal parce qu'il est tiraillé par son envie de plus en plus irrépressible de faire l'amour au néo zélandais et son envie de ne pas lui faire de mal. Il ne veut pas que Clément se sente obligé et que s'il n'en a pas vraiment envie il ne devrait pas s'aventurer sur ce terrain un peu trop sérieux et casse gueule.
«Tu ne peux pas t'empêcher de te poser trop de questions, pas vrai ? » demande-t-il finalement, souriant amusé. «Tu sais Ambroise » reprend-t-il en s'approchant de son meilleur ami «avec moi il n'y a aucun sous entendu. En général quand je dis une chose, je le penses vraiment» il s'immobilise, pince les lèvres puis soupire et dévie le regard « Oui, ça peut te sembler contradictoire, étant donné que je t'ai bien fait comprendre que je ne voulais pas de ...'ça'» reprend-t-il, un peu incertain « mais ...je suis un peu comme toi : j'ai de plus en plus de mal à faire comme si de rien n'était en ta présence. Quand je ...te vois, j'ai cette envie de t'embrasser... et pas seulement sur les lèvres » murmure-t-il dans un souffle, priant pour qu'Ambroise n'ait pas entendu la fin de sa phrase. Il prend une profonde inspiration puis soupire doucement et déglutit «Je n'ai jamais ...fait l'amour. J'en ai pas eu l'occasion. Mais je pense que ce que je ressens est cette envie de ...de conclure avec toi ce soir. » il se passe une main dans les cheveux et pince les lèvres «Ne croit pas que je me force ou quoique ce soit, que je ne fais ça que pour toi. J'en ai vraiment envie » reprend-t-il avec une sincérité sans nom dans la voix « crois-moi, Ambroise»
Il s'avance encore, se retrouve à nouveau très proche de son meilleur ami. Après un court instant d'hésitation, il ouvre les bras et les referme sur le jeune homme pour le serrer contre lui. Posant sa joue dans le creux de son cou, il hume la bonne odeur qu'il dégage et resserre un peu plus son étreinte, espérant qu'Ambroise comprenne, par ce geste, qu'il pense réellement ce qu'il vient de dire. Et Clément est un homme de parole, il ne risque pas de revenir sur sa décision.
Ambroise n’est vraiment pas à l’aise avec cette histoire, et ça le terrorise d’être incapable de reprendre ses esprits. Il a peur de perdre Clément s’il se laisse aller à ses envies. Et l’alcool n’aide pas à rationaliser. Sobre, il aurait gardé ses émotions sous contrôle, n’aurait pas laissé l’angoisse s’emparer ainsi de lui. Il y aurait réfléchi deux minutes, la tête froide, posé deux ou trois questions précises, puis l’aurait embarqué sans plus de cérémonies. Après tout, c’est lui qui le demande. Mais Bonnie pense à trop de choses en très peu de temps, tout se mélange, se perd, et il a l’impression que ses paroles ne veulent rien dire. Ses pensées même ne veulent rien dire ; il était persuadé, après les explications claires de Clément, et son nez fracturé pour l’occasion, que jamais rien de physique ne se passerait entre eux. Donc il interprète se retournement de situation d’une mauvaise façon. Pour lui Clément se montre simplement possessif et veut qu’il reste avec lui ce soir, et en comprenant les envies de son ami se propose d’endosser ce rôle. Mais...
Mais non. Ça bloque pour Ambroise, malgré son envie qui le nargue en périphérie de sa conscience. Le désir de ne pas faire de mal à son meilleur ami est simplement plus fort que tout. N’arrivant à regarder le néo-zélandais dans les yeux, il loupe son léger sourire, mais pas le ton amusé de sa voix. Oui Bonnie se pose trop de questions, toujours, tout le temps, c’est bien connu, même en relations humaines. Mais sur ce sujet, d’habitude, il glisse tout sous le tapis lorsque c’est trop dérangeant, ou dissimule beaucoup mieux son manque d’assurance. Il relève pourtant le regard en sentant Clément s’approcher, et lui rappeler que c’est une personne franche, qui dit ce qu’elle pense. Et c’est ça l’important : s’il dit avoir envie de coucher avec lui, de découvrir ce que c’est avec lui, il dit la vérité.
Instinctivement, Ambroise le dévisage et cherche n’importe quel signe dans ses traits ou au fond de ce regard brun qui pourrait contredire ses paroles. Mais rien. Il ne ressent au final que la sincérité chez son meilleur ami, qui avoue avoir conscience d’être contradictoire mais qu’il n’est pas insensible à cette électricité entre eux. Et il en a marre de lutter, sans doute. C’est ironique que ce soit le gars sans aucune expérience qui ait le moins de problème à céder à ses désirs, et celui qui ne compte plus ses conquêtes qui n’arrive pas à être sûr de lui. Certes, le comédien est un peu incertain aussi, mais il sait ce qu’il veut. Bonnie n’a pas loupé ce qu’il a dit à propos de l’embrasser, et cela ravive davantage la flamme qui menace de le brûler entièrement de l’intérieur. Il reste silencieux car il ne peut rien dire immédiatement, et Clément vient le prendre dans ses bras sans attendre de toute façon.
De façon instantanée, il lui rend son étreinte en fermant les yeux. Il le serre contre lui en exhalant un souffle de nervosité. « Je te crois... » Il reste un instant encore contre son meilleur ami, avant de se reculer et de l’observer. « Rentrons, avant que l’un de nous ne change d’avis », dit-il avec un léger sourire en coin, signe qu’il commence à redevenir lui-même, au moins à l’extérieur. Et honnêtement, il y travaille, en tentant de chasser toutes les pensées négatives qu’il peut avoir. Quoique l’alcool l’aide à ne pas trop réfléchir à l’après. Sur le moment, il ne pense qu’au fait que cette occasion ne doit pas être ratée, il veut que cela soit inoubliable pour son ami, il a cette responsabilité. Et il a besoin de son assurance habituelle pour cela, pour ne pas se laisser déstabiliser. Il va pour se détourner, avant de se figer et de revenir face au néo-zélandais. « Mais promets-moi un truc avant. Je sais que t'es têtu et que t’as ta fierté, mais si ça ne va pas, si tu le sens pas au final, peu importe la raison, dis-le moi ok ? » Il capte son regard et s’y attache. Ce qu’il dit là est très important. Comme il l’a fait savoir, faire du mal à Clément sous quelque forme que ce soit est hors de question. « On arrêtera tout, et y’aura aucun soucis. On n’ira pas plus loin que ce tu peux faire. Ok ? » Et il a intérêt à accepter et à s’y tenir, car Ambroise est bien capable de revenir sur sa décision.
Clément et son bien-être passent avant tout le reste, c’est assez clair.
Pourquoi est-ce qu'Ambroise sème le doute dans l'esprit de Clément lorsqu'il lui dit de rentrer avant qu'un d'eux ne change d'avis ? Pourquoi l'assurance du jeune néo zélandais prend-t-elle un coup, brusquement alors qu'il était totalement sincère la seconde d'avant ? Sérieusement, Ambroise devrait vraiment se la fermer par moment. Il ne sait pas à quel point ses paroles peuvent atteindre la sensibilité de Clément, et pas toujours dans le bon sens. Mais il remercie ses années de théâtre qui l'aident à garder une mine assurée et à hocher simplement la tête «J'risque pas de changer d'avis pour le coup » assure-t-il en se redressant « Mais ouais, rentrons» autant y aller tout de suite. Ambroise brûle d'envie et plus il pense au désir de son meilleur ami, plus la flamme de Clément prend de l'ampleur.
Ambroise va pour se détourner et le néo Zélandais le suit, mais est brusquement arrêté par un mouvement de recule de son meilleur ami. Celui-ci se tourne à nouveau vers lui, le fixe et lui dit sur un ton sans équivoque que s'il ne le sent pas finalement, il faut qu'il le lui dise, exit toutes excuses de fierté ou tête de mule. Ambroise lui assure que s'il ne le veut pas, ils n'iront pas plus loin et il n'y aura pas de souci de ce côté là. Un sourire étire les lèvres du comédien, il se retrouve tout attendrit par la bienveillance de son meilleur ami et ne peut qu'hocher la tête. «Oui, bien sûr, pas de problème » lui promet-il avant de poser une main dans son dos «Maintenant vas-y, on rentre » le presse-t-il, passant à côté de lui pour se diriger vers la sortie.
Mais a l'atteignant, il s'immobilise et se tourne, regardant vers les différentes pistes de danse et les bars « Tu ...devrais au moins prévenir Sybbie qu'on y va, non ? » demande-t-il en posant son regard sur Ambroise. «Genre envoie-lui un message en inventant une excuse quelconque » il déglutit un peu et baisse le regard «Ne lui pas ce qu'on est sur le point de faire, ok ? J'ai pas envie qu'elle le sache. Du moins, pas tout de suite. Genre... j'ai envie de le lui dire moi-même ... » si je juge que c'est nécessaire, continue-t-il dans sa tête. Bien que la jeune Macleod n'est pas celle qui le jugera, ça lui fait quand même bizarre de lui révéler qu'il est sur le point de coucher avec son frère quoi. Une fois le sms envoyé et qu'Ambroise lui ait fait signe que c'est bon, Clément se détourne à nouveau et sort du jardin. Silencieux, perdu dans ses pensées jusqu'à l'appartement, ils profitent du chemin et de la toute relative fraîcheur de la nuit, pour laisser l'alcool s'évaporer un peu.
Arrivé chez eux, c'est l'australien qui s'occupe à ouvrir l'appartement et Clément s’engouffre à l'intérieur. Il se débarrasse de ses chaussures et de sa chemise puis lance un coup d’œil vers son meilleur ami «J'arrive tout de suite » souffle-t-il, se dirigeant vers la salle de bain. Passage obligatoire, autant à cause de l'appel de la nature que parce qu'il a besoin de se retrouver un peu seul avec ses pensées. Il ne doit pas prendre trop de temps non plus, sinon Ambroise pensera qu'il ne voudra pas allez plus loin. Soupirant, fermant les yeux, il prend 9 profondes inspirations et commence son petit rituel comme lorsqu'il s'apprête à entrer en scène. Il fini par relever les yeux, croiser son regard dans le miroir puis se passe le visage à l'eau froide et se frappe un peu les joues. Après avoir prit une dernière profonde inspiration, il se redresse et, sans réfléchir d'avantage, sort de la salle de bain pour aller dans la chambre.
Il referme doucement la porte derrière lui puis se tourne vers Ambroise qui lui fait face. Lèvres pincé, déglutissant légèrement, Clément s'appuie contre la porte « Va falloir que tu me guide un peu ...» sourit-il finalement, montrant bien à quel point c'est la première fois pour lui.
Clément lui assure qu’il ne changera pas d’avis et, alors qu’il part, Ambroise fait soudainement demi-tour pour se retrouver à nouveau face à son meilleur ami. Cette réflexion vient de lui faire réfléchir à une chose très importante à ses yeux. Avant même son propre plaisir, c’est lui de son partenaire qui compte (une rareté, d’habitude c’est l’inverse). Le comédien est totalement inexpérimenté dans ces affaires, alors s’il a le moindre doute, le moindre malaise, il doit absolument en faire par à Bonnie. Il a le droit de se rétracter à tout moment, et cela n’aura aucune conséquence, l’australien le lui assure fermement. Il n’y a pas de place pour l’orgueil ou l’obstination ; cette première fois est primordiale et puisqu’il est chargé de son bon déroulement, Ambroise ne veut rien laisser au hasard. Sachant que ce n’est jamais facile, une première fois, il se jure de la rendre aussi délicieuse que possible.
Il sourit largement quand Clément le lui promet, puis ils prennent la direction de la sortie. L’esprit du plus jeune est tellement dans l’anticipation qu’il en oublie sa sœur, et c’est son meilleur ami qui le lui rappelle. « Oh ouais, c’est vrai », acquiesce-t-il en sortant son portable. Un court instant il relève son regard sur le néo-zélandais puis grimace légèrement. « T’inquiète, j’ai pas réellement envie de lui dire ça tout de suite... » Surtout qu’elle a bu et est entourée sûrement de quelques potes. Elle pourrait laisser échapper l’information et il en est hors de question. Il écrit donc un message pour sa jumelle, inventant une excuse lambda qui devrait passer dans son esprit embrumé. « Tu sais que y’a des chances qu’elle capte toute seule hein ? » fait-il remarquer avec un sourire en coin, alors qu’il envoie le sms et en rédige un autre rapidement pour demander à quelques amis de surveiller sa sœur pour la fin de soirée. Et on le connait assez pour ne même pas questionner ses allées et venues, ce n’est pas la première fois qu’il va disparaître. Il hoche finalement la tête et range son portable. « Elle me connait trop, elle a d’jà remarquée que j’me suis rapproché de toi physiquement, et que j’suis attiré par toi. » C’est notamment dû au fait qu’elle est courant pour l’épisode Véga, et qu’elle est bien plus douée pour comprendre les émotions de son frère qu’il ne l’est lui-même. Cependant, elle sait bien que la dernière chose à faire est de lui en parler frontalement et de le forcer à examiner ses sentiments. Du coup il a finit par le comprendre seul, et assimiler le fait qu’en plus de l’aimer profondément comme un meilleur ami, il a envie de lui charnellement.
Sur le chemin du retour, aucun des deux amis ne dit un mot. Chacun perdu dans ses pensées. Les mains dans les poches, Ambroise s’en veut un peu de ne pas avoir pris une dernière cigarette ; il en aurait besoin pour se détendre. La nuit est à peine fraîche, cependant la marche permet de dissiper un peu les effets de l’alcool. Bonnie reprend un peu plus de contrôle, mais tâche de se rappeler de garder la même inhibition envers Clément qu’envers ses autres partenaires. Sinon il va être nerveux, crispé et... ça n’est pas lui, de toute façon. Au final il doit avouer que son désir ne faiblit pas, rien qu’à l’idée d’y donner vie étant suffisant. Cependant il ne fait aucun geste envers lui, à peine échange-t-il des regards. Une fois dans l’appartement, Clément fait un tour par la salle de bain. Ambroise le laisse faire et en profite pour aller boire un verre d’eau à la cuisine. En attendant Clem, il se rend dans sa chambre et pousse un soupire, plus son ami met du temps, plus il sent le stress arriver. S’il faisait marche arrière finalement ? S’il revenait sur sa décision ? Si lui-même n’était pas à la hauteur ? Et c’est le plus débile comme doute, celui qui le fait revenir à une attitude plus réaliste ; ce n’est pas un novice, il sait ce qu’il a à faire. Il secoue la tête et se passe une main dans les cheveux en se motivant mentalement. Il va vérifier qu’il a ce qu’il faut pour la suite dans le tiroir de sa table de chevet, à portée de main, et allume la lampe qui diffuse une lumière tamisée plus tamisée que le plafonnier.
Il entend la porte s’ouvrir et se retourne vers Clément, avec un léger sourire qui se fait plus coquin alors qu’il s’avance vers lui. Le néo-zélandais ose lui dire qu’il va devoir le guider, et un sentiment de possessivité s’empare de Bonnie. L’aîné, appuyé contre la porte n’a sûrement aucune idée de ce que ces mots viennent d’actionner... L’australien s’approche de lui, déterminé, ne laissant bientôt plus que quelques centimètres entre leurs deux corps. « C’était au programme... » souffle-t-il en détaillant ses yeux, puis ses lèvres. Délicatement, il vient poser une main sur la joue de son meilleur ami, retenant son envie de lui sauter dessus sans ménagement. Pourtant son regard ne laisse aucune place au doute. « Détends-toi, et ne te pose pas trop de questions », murmure-t-il en laissant ses lèvres effleurer celles de Clem, alors que ses doigts se glissent sur sa nuque et que son autre main a trouver une bonne place sur son torse. « Laisse-toi aller, écoute tes envies et.. profite... » Il esquisse un sourire, et attend que Clément ait acquiescé pour enfin l’embrasser.
Délicatement d’abord, comme pour ne pas l’effrayer. Il s’émerveille encore de la douceur de ses lèvres fines, alors qu’il les caresse de sa langue. Tranquillement, il déplace sa main à la taille de son meilleur pour se presser contre lui, toujours sans précipitation. Il maintient un rythme lent, sachant que cela rassura le comédien tout en le chauffant de manière efficace. Lui-même est sur la bonne voie. Ce qui n’est clairement pas difficile en sachant qu’il s’apprête à assouvir des pulsions qui l’ont suivi quelques fois en rêve. Le plus difficile sera de se retenir et de ne pas griller les étapes. Entrouvrant les lèvres, il quémande l’accès entre celles de Clément ; il esquisse un sourire en recevant l’autorisation à peine une seconde plus tard. Les mêmes sensations que leur baiser pour la nouvelle année sont de retour, alors que leurs langues entament une danse langoureuse.
Cela dure un moment, durant lequel les mains de Bonnie se baladent un peu jusqu'à atteindre le bas du t-shirt de Clément. Il se détache de lui juste assez pour lui enlever le vêtement, et fait pareil avant de retourner l'embrasser davantage d'intensité. Le contact de leurs torses nus l'un contre l'autre lui envoie des décharges électriques dans le corps, il a presque l'impression de brûler aux zones de contact. Puis il décide d'aller voir ailleurs : il quitte ces lèvres parfaites un peu à regret mais va déposer de multiples baisers le long de sa mâchoire puis de sa gorge. Il commence à se sentir serré dans son pantalon, et imagine - ou plutôt n'a pas besoin d'imaginer - qu'il en va de même pour Clément. Alors, torturant toujours précisément son cou, ses doigts habiles viennent s'occuper du pantalon de son meilleur ami, qu'il ouvre et glisse pour le faire descendre sur ses cuisses. Ses mains cherchent avidement le moindre centimètre de peau inconnu, en même temps qu'il revient embrasser le néo-zélandais. Il tente toujours de ne pas aller trop vite, mais ça devient difficile.
Puis il se recule, d'un pas, et défait son propre jean qu'il envoie balader, ne se retrouvant plus qu'en boxer, le tout sans lâcher Clément du regard. Il pourrait le manger avec l'expression qu'il arbore en ce moment. Et il va le faire d'ailleurs. Maintenant que le comédien n'est plus lui aussi qu'en sous-vêtement, il lui prend la main pour le faire avancer vers lui, en même temps il recule vers le lit. Avant de l'attendre cependant, il retourne embrasser son meilleur ami, collant à nouveau tout son corps contre le sien. Et le peu de tissus les séparant laisse tout juste place à l'imagination.
Adossé là, à la porte de la chambre, le regard posé sur Ambroise qui s'avance, taquin et malicieux, vers lui, Clément sent comment son cœur qui s'emballe de plus en plus. Autant à cause de la brusque pression, qu'à cause de l'excitation et du fait que c'est bon, il va vraiment faire l'amour aujourd'hui. Et si on lui avait dit que ce sera son meilleur ami qui s'occupera de sa première fois, il aurait sans doute rigoler et n'aurait surtout pas cru la personne. Mais c'est bel et bien le cas : c'est Ambroise qui lui caresse la joue et s'est vraiment sa voix qui lui dit de se détendre, de ne pas se poser de questions, de se laisser aller et surtout de profiter. En vrai, Clément ne comptait pas faire autre chose que ça, mais ça le rassure fortement que ce soit son meilleur ami qui le lui dise.
Alors, il fait comme dit. Quand Ambroise l'embrasse, il se laisse faire, répond au baiser. Quand il lui demande d'ouvrir la bouche pour y accueillir sa langue, il le fait. Les yeux fermés, il laisse ce sentiment de bonheur grandir en lui et noyer tout ce qui le tracassait jusque là. Appréciant le moment présent tellement fortement qu'il ne remarque pas que la main d'Ambroise a quitté sa nuque. Lorsqu'il sent un mouvement venir de son t-shirt, il baisse le regard mais son meilleur ami a déjà levé le pan de son t-shirt pour retirer le vêtement et laisser Clément torse nu devant lui. Sans plus tarder, Ambroise en fait de même pour lui, laissant apparaître les muscles fins desquels est pourvu ce magnifique torse. Ce n'est pas la première fois que le comédien voit cette partie de son meilleur ami à découvert, mais c'est la première fois dans ces conditions. Lorsque l'australien s'approche et se presse contre lui, lorsque leur peau dénudée se touche, la respiration de Clément se coupe subitement et son cœur s'emballe un peu plus.
Il n'a pas le temps de se remettre de ce brusque accès de sentiments que déjà ses lèvres sont à nouveau délicieusement emprisonnées par celles d'Ambroise. Il l'embrasse avec intensité et Clément le suit avec bonheur. Devenant un peu plus audacieux, il s'avance légèrement, pose une main sur le flan de son meilleur ami puis la passe dans son dos, accentuant un peu plus le baiser ...mais se rétracte légèrement en sentant son pantalon glisser le long de ses cuisses. Un petit moment d'hésitation qui est écourté par la main d'Ambroise dans la sienne. Il se recule, et, sans le quitter des yeux, se recule vers le lit. Clément lèves les pieds pour sortir de son pantalon et le suit, ne bronchant aucunement quand leur lèvres se retrouvent à nouveau. Il pose une main sur la joue de son meilleur ami, l'autre allant se refermer sur ses cheveux d'ébènes.
Lorsqu'Ambroise se recule à nouveau, Clément accueille un nouveau sentiment : la frustration. Celle qui le laisse sur sa fin et qui prouve qu'il aurait préféré continuer ce baiser qui était bien trop parfait. Il lance un regard interrogateur à Ambroise lorsque celui-ci l'oblige à se tourner et se reculer d'avantage. Il se fait tellement surprendre par le lit qu'il trébucherait presque et s'étalerait de tout son long dessus s'il n'avait pas le reflex de se rattraper avec sa main sur le matelas. Ambroise, toujours debout face à lui affiche un sourire amusé à cause duquel les joues de Clément virent au rouge. Il serait presque tenté de dévier le regard, mais les yeux aussi singulier de son meilleur ami sont beaucoup trop captivant. Alors, il passe ses mains sur son dos, caresse son échine et reprend le baiser où ils s'étaient arrêté juste avant.
Alors quand Ambroise lui fait silencieusement signe de se décaler, Clément comprend qu'il doit s'allonger. Alors, mettant -à con coeur- son tour fin au baiser, il s'appuie sur ses mains et s'allonge correctement sur le lit, laissant son meilleur ami prendre place au-dessus de lui. Se mordillant les lèvres inférieure, il prend le visage d'Ambroise en coupe et, se redressant légèrement, l'embrasse avec bien plus de passion et de ferveur, comme s'il voulait rattraper le temps perdu à simplement imaginer des choses avec lui. Sa main droite délaisse finalement la joue rose et douce pour aller explorer plus en détail l'épaule et l'omoplate du plus jeune, espérant secrètement qu'Ambroise ne le fera pas trop attendre.
Clément ne se braque pas et suit le mouvement, ce qui rassure tout de même Ambroise qui garde quelques doutes au fond de la tête. Pourtant au moment où le comédien répond au baiser, et que les mêmes sensations que tout à l’heure prennent place dans le corps de Bonnie, ces doutes se taisent un peu plus. Il prend assez son temps, mais pas trop. Ce qu’il faut pour ne pas effrayer Clem ou précipiter les choses, mais assez pour ne pas que cela s’attarde inutilement. Ils ont toute la nuit devant eux non... ? L’australien compte faire les choses bien, en tout cas. Il retire finalement le t-shirt de son meilleur ami d’en faire de même. Ce n’est pas la première fois qu’il voit son pote torse-nu, mais ça une toute autre saveur dans son esprit, d’autant plus lorsque leurs peaux se touchent pleinement. Il frissonne presque des petites décharges remontant sa colonne vertébrale.
Il délaisse ses lèvres pour prendre soin de son cou, qu’il n’imaginait clairement pas aussi attrayant. Le néo-zélandais décide enfin d’utiliser ses mains et le pose de manière un peu plus possessives sur ses flancs. Nouveau frémissement. Son entrejambe commence à s’éveiller, de concert avec Clément, alors ses mains décident seules défaire son jean, puis le sien. Ils finissent les deux en sous-vêtements en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire et, évitant une hésitation de la part de son partenaire, Ambroise lui prend la main pour le guider jusqu’au lit. En chemin, il revient s’emparer des lèvres de clément comme s’il n’en aurait jamais assez. Et y’a de ça, depuis qu’il y a goûté. Et il décide dès maintenant qu’il apprécie aussi énormément la main que glisse Clément dans ses cheveux. Ce n’est pas une nouveauté, certes, mais avec Clem c’est comme si tout apparaissait sous un autre jour. Peut-être parce qu’il a l’immense tâche de lui enlever sa virginité, que c’est son meilleur ami par-dessus le marché...
Pour l’instant il ne se demande même pas si c’est une bonne idée ou non. Il le veut, Clément le veut ; aucune raison de ne pas le faire donc. A deux pas du lit, Ambroise se détache de son ami pour le faire se tourner. Wolf est désormais celui qui est dos au lit, et est forcé de reculer. En heurtant le bord du matelas il comprend, après un instant de surprise qui tire une expression amusée au plus jeune. Bonnie profite du fait qu’il soit sur lit et assez éloigner pour l’observer comme il se doit, se mordant la lèvre inférieure. Son regard se voile de désir à la vue de son meilleur ami, les joues délicatement rougies, sur son lit, en boxer, qui n’attend que lui... Et qui ne détourne pas son regard brun. Mon dieu ses émotions en deviennent étouffantes, et il ne tarde pas à rejoindre Clément pour balayer tout ça d’un énième baiser. Ils reprennent où ils s’étaient arrêtés avant, c’est-à-dire encore décidés à explorer la bouche de l’autre. En sentant les mains de son meilleur ami découvrir son dos, et ses doigts glisser le long de son échine, Ambroise se cambre contre lui en un réflexe involontaire. Son corps contre le sien lui arrache cette fois un soupire contre ses lèvres. Ne pas avoir fait l’amour depuis quelques semaines pèsent plus sur ses nerfs qu’il ne l’aurait cru, encore plus car Clément est devenu de plus en plus l’objet de ses rêveries.
Et il a enfin ce sublime jeune homme dans sa chambre dans ce but précis de lui faire découvrir les joies charnelles. Trop d’honneurs, et surtout un rêve qu’il pensait irréalisable et fou. Une fois de plus son meilleur ami sait le surprendre de la plus parfaite des manières. Finalement il lui indique de remonter un peu plus vers les oreillers, afin de s’allonger complètement et plus confortablement sur le lit. Ils pourraient faire ça n’importe comment, Bonnie a assez de fougue en lui, mais il veut faire ça correctement. Ils doivent arrêter le baiser pour ce faire, mais ça ne devient qu’un petit détail lorsqu’Ambroise remonte sensuellement vers Clément pour se retrouver au-dessus de lui. Ce dernier se redresse assez pour prendre son visage en coupe et l’embarquer dans un baiser qu’il contrôle davantage cette fois. Le plus jeune le laisse faire avec plaisir, retenant de justesse un gémissement quand la gravité presse son bas-ventre contre celui de son ami. Cette proximité le rend fou.
Glissant alors ses doigts dans les cheveux bruns avec lesquels il a l’habitude de jouer, il se dit qu’il devra se rappeler de ce détail pour plus tard. Tandis que la main de Clément se pose sur son omoplate, celle non occupée de l’australien se pose sur son torse qu’il commence à caresser délicatement. Gardant de l’écart entre eux en restant appuyé sur un coude, il peut se permettre de découvrir cette étendue ferme à sa guise. Bon sang qu’il remercie le ciel pour la passion de Clem pour la danse, qui lui donne une si belle silhouette et des muscles présents sans l’être trop. Il a très vite brusquement envie d’y parcourir sa langue, puisque sa première étape sera de toute façon bien plus bas. Mais il se retient un moment de plus, juste de quoi imprimer un mouvement plus concret en frottant l’une contre l’autre leurs virilités encore enfermées dans les sous-vêtements. Quelques secondes, sinon il va envoyer valser toutes résolutions. En parlant de ça, la nouvelle année commence super bien finalement.
Il revient sur ses genoux, de part et d’autre des cuisses de Clément, pour pouvoir descendre plus facilement son corps et partir à l’assaut de ce torse. Il marque d’abord une ligne de baisers le long de son cou, en partant de la base de son oreille jusqu’à sa clavicule. Là il utilise sa langue et ses dents, goûtant à la saveur de son Clément, tout en continuant de filer vers le sud, à son rythme. Sa main droite est venue saluer un téton, et ses lèvres s’étirent en un sourire à la réaction du comédien. Sans attendre, excité par l’effet qu’il produit de manière générale sur son ami, Bonnie y dirige sa bouche. Il n’attend pas avant de taquiner l’endroit de sa langue, puis de le sucer tendrement. Son pouce gauche vient s’occuper du jumeau avant que sa bouche ne vienne prendre sa place. Il garde cette lascivité durant ses longs instants, jetant parfois des regards avides vers le visage de Clem pour jauger la situation. Il profite de ce moment pour descendre sa main vers l’intimité de son meilleur ami, et ses doigts frémissent en atteignant l’objet du désir. Tout son corps frémit, de concert avec celui qui se trouve en-dessous. Tout devient très très réel. « Clément... » souffle-t-il en remontant pour l’embrasser furtivement, sa main poser dans le creux de ses hanches, à la limite du tissu. « Tu me fais confiance hein ? » lui demande-t-il, déjà certain de la réponse mais ayant besoin de l’entendre.
Savoir si c'est bien ou non, est vraiment la dernière chose à laquelle pense Clément. S'il commence à se poser de questions maintenant, il ne va pas aller plus loin et arrêtera tout, les laissant tous les deux sur leur faim et c'est la dernière chose qu'il souhaite là, actuellement. Alors il apprécie tout simplement le moment présent et ça lui convient plus que parfaitement. C'est Ambroise qui a l'avantage, qui le guide avec douceur et en même temps fermeté, qui lui indique les positions à prendre. Et clément obéit sans broncher. Ambroise a l'habitude, ce n'est pas la première fois qu'il fait l'amour -et ce ne sera pas la dernière fois- donc Clément n'a aucune raison de ne pas lui faire confiance. Alors il s'abandonne pleinement à son meilleur ami, le laisse lui donner des ordres silencieux, se place du mieux qu'il peut sur le lit.
Lorsqu'Ambroise est au-dessus de lui, Clément en profite pour prendre son visage en coupe dans ses mains et engendre lui-même ce baiser fougueux, dans lequel il insuffle une passion sans nom. Il fait danser leur langue entre elles, alors que ses mains viennent explorer le haut du dos de son meilleur ami. Son pied droit remonte légèrement de long de la jambe de son meilleur ami ...mais se retire dès qu'il se déplace. Se mettant à genoux de par et d'autre de Clément, Ambroise lui chatouille le torse du bout des doigts avant de se pencher en avant, embrasser son cou, sa clavicule puis explorer ses abdominaux avec ses lèvres. Clément ferme les yeux, retire sa main gauche de l'épaule de l'australien et agrippe la couverture. Il souffle doucement mais ce souffle se fini en gémissement qu'il ne peut pas retenir, alors qu'il est vraiment de plus en plus à l'étroit dans son boxer.
Chaque parcelle de sa peau, touchée par Ambroise, s'enflamme, donnant plus d'ampleur au désire qui brûle à l'intérieur de Clément. Alors que son meilleur ami atteint le seul vêtement qui lui reste sur le corps, le jeune comédien pose une main sur sa tête et s'accroche à ses cheveux, comme s'il voulait le maintenir un peu plus longtemps sur place. Mais l'australien fini par lever le regard et lui demande s'il lui fait confiance. Quelle question, sérieux ! Clément n'a pas la force d'être sarcastique, alors il hoche simple la tête avec un petit «Bien sûr ! » souffler entre deux profondes expirations. Ambroise sait y faire. Jusque là, le corps de Clément réagit parfaitement à toutes les taquineries que lui offre son meilleur ami, autant qu'il continue sur cette lancé.
Si Clément continu à lui attraper les cheveux ainsi, Ambroise ne va pas résister longtemps. Il a pourtant un sursaut de contrôle, alors qu’il relève la tête et remonte sur lui pour l’embrasser et se rassurer lui-même. Son meilleur ami a confiance en lui, pas qu’il ne le sache pas, mais il avait besoin de l’entendre à ce moment-là. Il esquisse un sourire, avant de redescendre sur le ventre son ami. Il a conscience de ses réactions à ses caresses, et cela lui plaît énormément. C’est un peu normal aussi, il s’y attendait à cette sensibilité. Clément est vierge et n’a jamais fait quoique ce soit de ce genre, pas à ce point-là, et Bonnie est le premier à découvrir les clés pour le faire frémir et frissonner sous son toucher. Et gémir, quand l’australien s’approche de son entrejambe et y glisse à nouveau sa main.
Il va avoir tout le loisir de saisir ses cheveux noirs... Mais d’abord, Ambroise se décale de façon à se retrouver cette fois-ci entre les jambes de son ami. A genoux, assis sur les chevilles, il parcoure l’intérieur des cuisses du néo-zélandais de sa paume, avant de lui retirer lentement son boxer, s’assurant d’un regard de l’état de son partenaire. C’est un moment charnière, après ça, un retour en arrière sera presque impossible. Si Clem l’a déjà vu entièrement nu, une fraction de seconde, le contraire ne s’est jamais produit. Et il marque un moment d’arrêt au moment où, retirant totalement le boxer et le jetant à côté du lit sans y faire attention, il pose enfin les yeux sur ce membre déjà gorgé de plaisir. Une bouffée de chaleur très soudaine s’empare de lui, car en détaillant son ami, en entier, il comprend toute la chance qu’il a. Et il se sent incroyablement reconnaissant. Clément est sans doute l’un des plus beaux hommes qui lui ait été donné de voir. Une beauté assez rude, teintée par son caractère sauvage, mais bon dieu, la douceur qui peut être visible dans ses traits, l’innocence et le désir qu’il montre à cet instant dans ses yeux n’équivaut même pas à tout l’or du monde.
Il se mord la lèvre inférieure, en se rendant compte qu’il est resté un trop long moment à le fixer, notant tous les détails possibles au fond de son crâne. Il a juste envie de connaître ce corps dans les moindres recoins. « Tu es magnifique Clément... » souffle-t-il, les joues rougies par autre chose que la chaleur et le désir. Rapidement il retourne l’embrasse intensément, plantant instinctivement ses doigts dans la hanche de son meilleur ami. Mais il a d’autres idées en tête et ne cherche pas à prolonger le baiser plus de raison. Il retourne au sud, plonge sa tête entre ses cuisses et dessine à l’intérieur de celles-ci des motifs avec sa bouche. Ses mains caressent érotiquement toute peau qu’il peut atteindre, de l’abdomen au mollet, en passant par les fesses. Il reste à l’écart du désir de Clément quelques moments de plus – il faut bien lui apprendre la patience aussi, la suite n’en sera que meilleure.
Puis il le regarde, et approche ses lèvres. Il veut absolument voir l’expression de son meilleur ami, et il n’est pas déçu, encore moins avec le premier coup de langue sur le bout de son sexe, et quand ses doigts viennent l’entourer délicatement. Il pourrait exploser rien qu’à la vue du plaisir qu’il donne, ça ne lui a jamais autant plu de savoir qu’il donne. D’ordinaire, il aime ça, parce qu’il est en contrôle, mais à ce moment c’est uniquement la satisfaction qu’il donne qui le nourrit. Il ronronne alors qu’il sent le membre pulser contre sa bouche entrouverte. Quelques instants et coups de langues de taquins plu tard, il le prend en bouche, l’enfonçant petit à petit plus loin dans sa gorge. Il garde autant qu’il le peut ses yeux sur Clément. A mesure que ses mouvements prennent de l’intensité et parfois un peu de vitesse, une main vient se poser sur l’abdomen de son ami, le forçant à rester allongé et offert. Son autre main est occupée entre offrir des caresses à son entrejambe ou à sa cuisse gauche.
Il doit se retenir de mordre lorsque le comédien a la brillante idée d’agripper ses cheveux, exerçant quelque pression sur sa tête. Putain qu’il aime ça. Ce côté impulsif et presque brusque de la personnalité de son meilleur ami lui a toujours plu. Et il a de la force dans les bras ce con. Avec un gémissement sourd, Ambroise reprend de plus belle ses mouvements, le suçant aussi bien qu'il le peut. Il n'est pas mauvais du tout à ce jeu-là, il le sait. Et il veut que cette fellation reste à jamais comme la meilleure dans la mémoire de Clem; et que toutes les suivantes qu'il sera amené à recevoir pâlissent en comparaison. Bonnie avait décidé de ne pas l’amener jusqu’au bout, mais il change d’avis à l’attitude de Clément. Et puis il se montre indulgent en faisant ça, au final, car Wolf n’a pas la même endurance. Il maintient donc la cadence avec application...
Plus le temps passe et plus la trop grande imagination de Clément le frustre : il veut absolument savoir ce qui se trouve sous le boxer de son meilleur ami. Alors qu'il ne se sentait pas à l'aise et qu'il s'était dit qu'il ne regarderait pas le sexe du jeune homme, il en a vraiment de plus en plus envie. Il veut connaître la couleur de ce pénis, il veut mesurer sa taille et observer sa forme. Et, dans le fond, il veut savoir ce que ça fait que de le sentir en lui. Mais Ambroise ne semble pas décidé à en arriver là et Clément se rend rapidement compte du petit jeu qu'il entreprend : il lui apprend la patience, celle qu'il va devoir prendre s'il veut sentir l'effet d'un orgasme comme il se l'imagine.
Ambroise lui caresse les fesses, les hanches, les cuisses, même les mollets puis retourne l'embrasser. Lorsqu'il quitte à nouveau ses lèvres, Clément essaie d'atteindre le vêtement qui est encore de trop, mais son meilleur ami lui échappe et replonge vers son pénis qui est déjà fièrement dressé. Soupirant doucement, il oublie sa légère frustration lorsqu'il sent les lèvres de l'australien parcourir son bas ventre. Un frémissement, une contraction plus vive de ses abdominaux et son bassin qui bascule automatiquement vers Ambroise, le corps de Clément agit naturellement et il le laisse faire. Il sait ce qui est bon pour lui et ses automatismes ne l'ont jamais laissés tomber. Cependant il écarquille brusquement les yeux et ouvre la bouche, stoppant sa respiration lorsque la bouche de son meilleur ami se referme sur son pénis. Il le suce. Et comment ! Sa main agrippe à nouveau le drap alors qu'il se cambre légèrement, recule la tête dans la nuque et referme les yeux, s'abandonnant totalement à cette allégresse qui se propage en lui. Il sait y faire ce con ! Ambroise connaît les points sensibles de Clément, ceux qui lui permettront de le faire jouir.
Mais, lorsque le néo zélandais sent comment le jeune homme est sur le point de la relâcher, il lâche le drap et attrape à nouveau les cheveux de son meilleur ami pour l'obliger à rester en place. S'il part maintenant, Clément explosera et ce n'est pas possible pour lui d'attendre encore plus longtemps. Il le sait, il le sent. «Bo ...Bonnie … je ... » bégaye-t-il alors que son meilleur accentue d'avantage la fellation « Putain... » souffle-t-il avant que la pression ne relâche d'un coup et qu'il se déverse dans la bouche de l'australien, le corps secoué par un délicieux orgasme.
Une fois que le bien être s'est généralisé dans tout son corps, relâchant ses muscles tendus, Clément soupire doucement et laisse tomber ses mains sur le matelas. Il met quelques instants pour reprendre ses esprits, ce qui laisse le temps à Ambroise de remonter et se placer à nouveau au-dessus de lui. Rouvrant les yeux, son regard venant s'accrocher à celui de son meilleur ami, il affiche un sourire béat et lui caresse le visage « si je meurs maintenant, je meurs heureux » souffle-t-il avant de se redresser pour déposer un doux baiser sur les lèvres d'Ambroise
Ambroise ne laisse pas le temps à Clément pour agir. Après l’avoir embrassé et entendu les mots qu’il voulait, il redescend entre ses cuisses. Il a toujours son boxer, mais il s’en fiche pour le moment, et les sensations du tissu qui frotte contre son membre gonflé sont loin d’être désagréable. Et puis cela maintient un petit côté teasing dont il ne se privera pas. Il reprend ses baisers et ses coups de langue un petit moment, de plus en plus près... Il doit se retenir de sourire lorsque les muscles tressautent. Le corps de Clément montre sa volonté d’en avoir plus, et le comédien accepte de bouger en conséquence. En revanche il ne cache pas sa surprise lorsque Bonnie en vient au fait. Une fellation qu’il débute avec délicatesse, douceur, et y ajoute de plus en plus de fermeté. La vision qu’il discerne du visage de Clément est absolument divine. Le jeune homme réagit absolument à tout. Et ces bruits... Tous ces sons érotiques, obscènes ; venant de Clem, ou de lui-même et de sa bouche œuvrant sur le sexe dressé. Et il doit réprimer son furieuse envie d’aller trop vite. Pourtant il arrive bientôt à la limite et recule une dernière fois la tête.
C’était sans compter sur le comédien. Sa main vient capturer l’arrière du crâne du plus jeune, ses doigts se refermant sur ses cheveux. Elle tente de le maintenir en place, un peu plus. Comprenant le message et étant bien plus excité que prévu – enfin non, a qui veut-il faire croire ça – par ce geste impulsif, il reprend ses attentions. Clément est au bord de la rupture, ça serait absolument criminel ne lui refuser un orgasme. Il n’a pas l’endurance nécessaire pour tenir encore, et faire durer. Bonnie avait presque oublié ce détail. Mais il compte sur l’énergie de son meilleur ami, sur sa jeunesse, et sur le fait que son envie ne disparaîtra pas après ce seul amusement. Ambroise utilise davantage ses mains pour stimuler la zone qui, couplées avec les mouvements de sa bouche, parviennent en peu de temps à tirer des gémissements de Clément, qui lui annonce à demi-mot que ce n’est plus qu’une question de seconde. Et il entend son nom prononcé de la plus belle des façons, par la voix hachée de plaisir de son meilleur ami.
Sous ses mains il sent le corps du néo-zélandais se tendre et se détendre, se crisper et se relâcher. Il n’a pas à continuer longtemps qu’il sent le liquide chaud se répandre contre son palais. D’habitude il n’est pas très fan de ça, il est toujours méfiant de son partenaire, mais avec Clem il ne se pose pas de questions. C’est peut-être un peu stupide de sa part, mais il n’a vraiment pas la tête à ça. Il se délecte autant que possible de ce que lui offre son ami, à lui et à lui seul. Sa possessivité est presque rassasiée. Presque. Mais il veut être le premier, toujours, en tout, et qu’aucun des futurs partenaires du comédien n’atteignent son niveau. Lorsqu’il se redresse, il sourit à la vue de Clément totalement étendu et détendu, s’essuie de dos de la main. Il passe sa langue sur ses lèvres, effaçant les dernières traces de jouissance, alors qu’il remonte vers son ami et s’installe à califourchon sur son ventre sans précipitation pour s’assurer qu’il ne lui fait pas mal.
Souriant, un sentiment de bien-être peint sur le visage, Clément lève une main pour caresser la joue du scientifique. Un murmure ; il mourrait heureux s’il mourait maintenant. Avec un léger rire, Ambroise se baisse pour rencontrer ses lèvres sans que le plus vieux n’ait à trop se redresser. Posant une main sur son torse, il l’accompagne pour se rallonger en maintenant le baiser. Un baiser chaste, il ne veut pas le forcer à l’embrasser alors qu’il vient tout juste d’avaler sa semence. Si ça lui plaît, il n’est pas sûr qu’il en soi de même pour Clem. Et ouais, il aurait dû y penser avant. « Je t’interdis de mourir par contre... Je suis très loin d’en avoir fini avec toi... » murmure-t-il avec un sourire en coin, un peu prédateur, qui laisse présager tant de choses. Disant cela, il bouge lentement des hanches, frottant son entrejambe contre les abdos fermes de son ami. Bon sang c’est meilleur que ça en a l’air.
Pourquoi tout a l’air mieux avec Clément... ? Il éteint bien vite cette question alors que les mains du comédien viennent découvrir ses cuisses et le bas de son dos, y réveillant des frissons délicieux. Bonnie se mord la lèvre inférieure, fixant Clément avec intensité alors que celui-ci ose s’attarder sur l’élastique de son boxer. Sans attendre davantage, sous l’insistance de son partenaire, Ambroise se relève et l’aide à lui retirer se fichu bout du tissu, soupirant à l’instant précis de la libération. Un sursaut de désir et de tension s’empare de lui alors qu’assit à nouveau à cheval sur son meilleur ami, il le domine, tout en étant absolument faible sous ce regard qui le détaille. Il a envie que jamais les yeux de son ami ne cessent d’avoir cette lueur à son égard, en cet instant précis. Il est tellement subjugué par le moment présent, le contact de leurs peaux, la fini pellicule de sueur faisant briller celle de Clément, ses cheveux qui commencent à être ébouriffer, les battements de leurs cœurs presque à l’unisson... qu’il en oubli ses plans pour la suite.
Clément a déjà lu plusieurs articles sur comment faire l'amour, il a même, comme chaque adolescent, regarder des porno et a découvert son corps de lui-même, n'ayant personne pour lui faire l'amour. Ce n'est donc pas la première fois qu'il jouit, mais c'est la première fois que les sensations sont incroyables, géniales, parfaites. La réalité ne reflète aucunement la théorie et toutes les idées qu'il s'était faites sont décuplées en ce moment si précieux. Avoir une deuxième personne qui s'occupe de tout ça est tellement plus agréable que de le faire sois-même. D'avantage encore quand cette deuxième personne est Ambroise, ce merveilleux meilleur ami et colocataire qu'il n'échangerait pour rien au monde. Cette intimité brise les chaînes, élevant leur amitié à un tout autre niveau. Mais peut-on encore parler d'amitié à ce niveau là ? Ne devrait-il pas dire, maintenant, qu'Ambroise est son amant ?
C'est ce dernier qui, en remontant et se mettant à califourchon sur lui, coupe court à une quelconque interrogation qui ne mènera -pour l'instant- nulle part. Clément se redresse un peu, ayant reprit le contrôle sur sa respiration, et va embrasser Ambroise qui répond, chastement, à ce baiser, l'accompagnant vers les coussins pour qu'il se couche à nouveau. Le néo zélandais profite encore quelques instants de cette douceur, reprenant totalement son souffle et réduisant les battements de son cœur, avant de décider qu'il est grand temps pour tester autre chose. Oui, ce premier orgasme a demandé une bonne dose d'énergie, mais Clément sait qu'il en a encore pas mal en réserve.
Ainsi donc, stoppant de lui-même le baiser, il se penche un peu sur le côté, laisse glisser ses mains sur les flancs d'Ambroise jusqu'à son boxer. Il attrape l'élastique entre son pouce et son index puis fait glisser le vêtement sur les hanches de l'australien. Celui-ci, comprenant où Clément veut en venir, vient l'aider à se débarrasser de ce tissu qui est encore en trop et fini par délivrer son pénis. Le jeune comédien le sent sur ses abdominaux avant même qu'il ne le voit. Et en vrai, cette sensation suffit pour que son corps sorte totalement de la torpeur causé par le dernier orgasme. Les muscles de son bas ventre se contractent et son pénis se réveil à nouveau, allant chatouiller l'anus d'Ambroise de son gland. Clément croise le regard de l'australien, l'observe avidement avant qu'un sourire s'affiche sur son visage. Le genre de sourire, léger mais très significatif, qu'il arbore lorsqu'il a une idée derrière la tête.
Glissant lentement son pied le long de la jambe de son meilleur ami, il attrape son visage en coupe et l'embrasse puis, à la force de ses abdominaux, donne une impulsion et fait tomber Ambroise sur le côté. Une main toujours derrière sa nuque, Clément se roule sur le côté pour se retrouver au dessus de son meilleur ami. Souriant à son air de surprise, le jeune néo zélandais se penche en avant et va l'embrasser, ne lui laissant pas le temps de faire ou dire quoique ce soit. De ces lèvres, il passe rapidement à la mâchoire, découvre ensuite la jugulaire et les clavicules avec sa langue, mordille légèrement la peau au niveau de son épaule gauche tandis que sa main droite caresse l'autre côté du corps du jeune homme. Il se prend le temps nécessaire pour découvrir les muscles et toutes les petites imperfections au niveau de la peau d'Ambroise, s'aventure jusqu'à son pénis qu'il touche du bout des doigts. Sans cesser ses taquineries sur la peau du jeune homme, il hésite un instant. Doit-il faire, à son tour, une fellation, digne de ce nom, à son meilleur ami ? Ou plutôt : oserait-il prendre son sex en bouche ? Il a envie de faire plaisir à Ambroise, mais d'un autre côté l'idée d'avoir le pénis dans sa bouche le dégoûte un petit peu quand même.
« C'est quoi la suite du programme ?» demande-t-il finalement, malicieux, persuadé qu'Ambroise, bien que guider au gré de ses envies, a un plan depuis le début. « Qu'est-ce tu veux que je fasse ?» Il se redresse, ramène ses mains vers l'avant et les pose sur la poitrine de son meilleur ami. Assit sur lui, il plonge son regard dans celui d'Ambroise, avide de savoir s'il a ou non prévu quoique ce soit pour la suite.
Amener Clément jusqu’à l’orgasme, son premier délivré par une autre personne, à une saveur très particulière pour l’australien. Sa possessivité est comme rassasiée, ou du moins elle commence à l’être. Il est certain que son ami n’oubliera jamais. Ils viennent de passer un cap, et d’autres les attendent selon ses plans. Le lien qui les unis a pris une ampleur qu’il n’aurait pu imaginer, et dont il se délecte. Partager une telle intimité avec Clément paraît être la chose qu’il a toujours recherché. Il se sent infiniment bien. Ce n’est pas juste pour le sexe, ça ne l’a jamais été dans sa tête lorsqu’il imaginait ce moment. Pourtant, le reste de ses relations se résumaient à ça ; un flirt, qui se termine par une bonne baise, et puis ciao merci bonsoir. C’est loin d’être seulement ça avec son meilleur ami, parce qu’il l’apprécie beaucoup, il l’aime carrément, il l’adore, honnêtement. Il a du mal à imaginer sa vie sans lui, et il ne redoute que le jour où leurs chemins prendront inévitablement des directions différentes. Même les amitiés ont une fin, un jour ou l’autre.
Cependant, à ce moment précis, il ne pense pas à tout ça. Son esprit est nuageux de désir et d’affection. Il aime faire plaisir à Clément, voir ses expressions et entendre sa voix gémir grâce à ses actions, non comme un pouvoir qu’il a sur lui, mais juste pour son propre plaisir. Oh il apprécie aussi sans problème l’effet qu’il a sur son ami, mais l’inverse et vrai, le néo-zélandais lui donne chaud. Et ses simples caresses le mettent dans tous ses états. Le comédien, après un court temps pour reprendre ses esprits, découvre le corps de Bonnie du bout des doigts, puis décide qu’il est temps de lui retirer ce boxer. Ambroise ne pourrait pas être contre une telle idée, et il l’aide, lui laissant un peu la main pour l’habituer aussi. C’est donnant-donnant, et Clem devra bientôt prendre quelques initiatives. Tout autant qu’Ambroise se régale de lui montrer ces choses, et de le guider dans son inexpérience, il faudra à un moment que Wolf passe à la pratique. Et le plus jeune est déjà très impatient.
Un frisson le secoue alors, et il se mord la lèvre inférieure. Il a bien fait de miser sur l’énergie de Clément, tellement bien fait... Il sent et devine son membre se réveiller doucement mais sûrement contre ses fesses. Ecartant un peu plus les cuisses, augmentant ainsi le contact de leurs peaux, il souffle longuement. Son désir s’enflamme. Wolf attrape son visage pour l’amener dans un baiser, et Bonnie se retrouve alors sur le dos, sous la force de son ami qui a retourné la situation. Un instant surpris, il le laisse faire avec un demi-sourire, ravi de le voir entreprenant. Il reçoit un nouveau baiser avec intensité, lui ôtant tout envie de faire une réflexion. Clem descend ensuite ses lèvres le long de sa mâchoire nettement dessinée, puis suivant le chemin de jugulaire, il arrive finalement aux clavicules qu’il caresse de sa langue. Ambroise ferme les yeux ; les caresses de ces mains et de cette bouche sont maudites, brûlantes, trop et pas assez à la fois. Clément prend son temps pour explorer et marque sa peau de dessins invisibles, dont les sensations procurées, Bonnie en a vaguement conscience, sont uniques.
Ses hanches s’animent d’un brusque frémissement au contact des doigts hésitants de Clément. Il ouvre alors les yeux et regarde son ami, qui ne sait que faire maintenant qu’il est arrivé en bas. C’est un sourire attendri qui étire ses lèvres. « Tu n’es pas obligé Clément... » murmure-t-il, rassurant, avant que celui-ci de vienne s’installer à califourchon sur lui et prenne un air malicieux, qui concorde avec les pensées de Bonnie. Lui, il a toujours un plan, pour tout, et des options qui s’ajoutent et s’enlèvent. Même lorsqu’il fait l’amour, il ne peut s’empêcher de prévoir, suivant ses désirs, qu’il parvient très souvent à accomplir. Que Clément le questionne donc lui tire un sourire de connivence. « Je veux que tu me fasses l’amour. » déclare-t-il sans y passer par quatre chemins, soutenant le regard de son meilleur ami avec une lueur de détermination. Ambroise bouge de façon à ce que Wolf se retrouve entre ses jambes écartées. Puis il se redresse pour passer une main dans sa nuque et l’entraîne avec lui alors qu’il se rallonge. Il lie à nouveau leurs lèvres. Leurs entrejambes se rencontrent, se touchent fermement, et se frottent par l’action des hanches d’Ambroise sous l’instinct. Il en rêve depuis des semaines, depuis ce baiser, depuis que les mains de son ami se son poser franchement à sa taille. Il rêve de ce corps contre le sien, et à présent qu’il est à sa portée, il compte en profiter par tous les moyens, s’imaginant que ça ne sera qu’une seule fois. Et que ça sera difficile de s’y tenir si c’est le choix de Clément – il prévoit déjà que ce soit le cas.
Glissant ses deux mains dans les cheveux bruns de son ami, il rompt le baiser pour le regarder. « Utilise tes mains, et je vais avoir besoin de tes doigts, si tu veux bien... » souffle-t-il avec un air quémandeur. Il ne forcera pas Clément à faire quoique ce soit, mais s’il ne veut pas souffrir pour rien, cette étape est assez importante. Et très agréable, aussi. Relevant un peu les cuisses, il enserre la taille de son ami pour plus de proximité, ce qui l’oblige à retenir un gémissement. Puis il arrête ses mouvements, observe le comédien, et dépose un chaste baiser au coin de ses lèvres. « Mais je peux m’en occuper si t’ose pas, y’a pas de mal. » Il joue naturellement avec ses cheveux sans y penser. Il esquisse un sourire puis se redresse en embrassant furtivement Clément. Il doit se détacher un peu de lui, à son grand regret, mais la table de chevet n’est pas loin et en s’étirant, il parvient à récupérer ce qu’il y a dans le tiroir sans trop s’éloigner. Il retire un préservatif de la boîte et revient avec un petit sourire mutin s’installer à sa place précédente, tenant l’emballage entre deux doigts. « Ca c’est pour plus tard », indique-t-il, avant de le déposer sur le côté puis de montrer la petite bouteille de lubrifiant. « Ca, c’est pour tout de suite, et ça nous facilitera les choses à tous les deux... » ajoute-t-il avec un léger sourire. « Tu t’occupes de moi alors ? » Il se mord la lèvre inférieure, un peu taquin, en attendant sa réponse.
Ce retournement de situation ne surprend pas seulement Ambroise. Clément est sans doute celui qui en est le premier surprit.Toutefois, il prend rapidement plaisir à être au-dessus, mais surtout remarque qu'il se délecte très franchement de toutes les réactions que cette position engendre chez Ambroise. Des petits gémissement, des tensions intermittentes dans ses muscles, des frissons qui lui donnent la chaire de poule. Tous ces petits détails, Clément et son corps les prennent en compte et réagissent en conséquence. Son intimité se tend un peu plus à chaque fois qu'elle touche une parcelle de peau de celui qui se trouve sur son chemin, son bas ventre se contracte de façon merveilleuse et sa respiration, bien haletante, aide son cœur à propulser, dans son sang, tous les hormones du bonheur que son corps peut produire.
Alors il continue. Inlassablement, il explore tous les petits recoins de ce magnifique torse qui s'offre à lui, il le parcourt de pars et d'autre, laissant le désir le brûler de l'intérieur, augmentant graduellement la température de son corps déjà bien chaud. Ses mains caresse les hanches, les fesses, le dos et la poitrine de son meilleur ami, pas forcément dans cet ordre mais avec passion, ne faisant qu'augmenter encore d'avantage son désir. Il l'aime Ambroise. Oh bon dieu ce qu'il l'aime. Et qu'est-ce qu'il a envie de le lui montrer et lui faire l'amour.
Mais, comment faire ? Comment peut-il faire pour contenter cet homme qui a bien plus d'expérience que lui ? Qui a expérimenté un bon nombre de façon différentes de faire l'amour ? Subitement incertain, le jeune néo zélandais lève son regard sur Ambroise puis l'interroge, lui demandant, de façon détournée, ce qu'il doit faire maintenant. Et surtout comment. Son meilleur ami, sourire amusé mais nullement moqueur, sur les lèvres, se tourne tout d'abord sur le côté et ouvre un tiroir tout en disant qu'il doit utiliser ses doigts, qu'il aura besoin de lui. Clément l'interroge silencieusement puis baisse les yeux. Et pour la première fois depuis le début de cet échange, son regard tombe sur ce membre viril qui pointe vers lui.
Et, au lieu de ressentir le même dégoût qu'avant, c'est l'excitation qui prend le dessus. Son esprit ne fait qu'un tour alors qu'il plonge à nouveau vers le bas. Lentement, presque timidement, il approche ses doigts et effleure les testicules du bout de son index, puis y ajoute les autres doigts et les referme doucement autour de la verge. Il lance un coup d'oeil vers Ambroise comme pour s'assurer que c'est bon, que ce qu'il fait est juste. Après avoir été rassuré par un hochement de tête, il sourit doucement, serre et desserre son poing, s'amuse avec son emprise et remarque bien rapidement que le corps de son meilleur commence à vibrer un peu plus.
Alors, sans plus hésiter, il se penche en avant et prend la virilité d'Ambroise en bouche. Il referme ses lèvres puis enroule sa langue autour du gland et fait comme l'australien à fait avant : des allez-retour, avalant un peu plus le pénis à chaque allez...avant de le lâcher assez subitement «Tu … tu me dis quand c'est bon ? Enfin tu préviens avant de ...de te ...déverser ... » souffle-t-il avec une légère grimace de dégoût «hm, ok ? » Autant il est prêt à lui faire une fellation comme il l'a faite lui-même, autant il n'est aucunement prêt de goûter à la semence d'Ambroise.
Ok, ok. Que Clément soit au-dessus est tout aussi bon, voir meilleur, en tout cas c'est différent et réveille des émotions chez Bonnie. Ce dernier aime contrôler, c'est un fait, et il est toujours plus ou moins en contrôle, même lorsqu'il se retrouve piégé sous un autre corps. C'est aussi une ouverture, une faiblesse, de s'exposer ainsi. D'habitude il garde toujours un peu de conscience, mais sous les mains de Clément, l'une des rares personnes en qui il a totalement confiance, il se retrouve à explorer plus de sensations. Le moindre effleurement est synonyme de délicieux picotements, la moindre caresse amène à une nouvelle chaleur. Il est heureux de se laisser de plus en plus aller, d'offrir ça à Clément, bien que celui-ci n'en ai peut-être pas conscience. Mais celui-ci est encore trop inexpérimenté, et pas très sûr de lui alors qu'il atteint l'entrejambe d'Ambroise.
Revenant à lui, l'australien sait d'avance qu'il va devoir être assez clair. Et pas non plus faire tout le boulot, car il cherche aussi son propre plaisir, qu'il ne fait qu'imaginer depuis des semaines. Cette petite part égoïste de lui est aussi utile finalement, car Clément n'est pas inactif de nature, il n'aimerait sûrement pas de subir simplement les choses. Et puis, faut bien qu'il apprenne non ? Alors, pour répondre à ses interrogations, Ambroise lui explique, après un sourire plus attendri que prévu, qu'il doit se servir de ses mains, et de ses doigts. Il ne dit pas particulièrement où, mais il n'en a pas besoin. Avant même la véritable fin de sa prise de parole – après avoir sorti un préservatif et du lubrifiant pour la suite des évènements –, il voit le regard de Clément se porter sur son sexe et sans doute pour la première fois depuis sa première fois, il en rougit. Pas d'excitation, mais presque de gêne. Il a soudain conscience de lui-même et de son corps ; alors qu'il est d'ordinaire à l'aise dans ce que la nature lui a donné, il ressent une pointe d'appréhension sous ce regard aussi perçant.
Mais il n'a pas longtemps à douter, car son meilleur ami se met à explorer la région pénienne. Du bout des doigts d'abord, puis à pleine main. Ambroise a retenu une respiration qui laisse échapper en un souffle de plaisir. Tout son corps est parcouru de ses délicieuses décharges venant de son bas-ventre. Il hoche vivement la tête, ses yeux verts retrouvant doucement ce voile de désir, pour répondre à la question silencieuse de Clément qui ne sait pas si ce qu'il fait est bon. Pourtant, c'est littéralement plus simple qu'avec une fille, car il a plus joué avec un membre d'homme (le sien, qu'on ne fasse pas croire qu'aucun mec ne s'est jamais touché) qu'avec un sexe de femme. Ce besoin d'être rassuré dans ce territoire inconnu des relations sexuelles est encore attendrissant.
Bonnie oubli bien vite tout cela alors qu'il sent, et voit, les lèvres du comédien l'entourer. Ce qu'il n'a pas osé tout à l'heure, il le tente à présent. Une bouffée de chaleur supplémentaire s'empare de lui alors que son souffle se bloque dans sa gorge en un espèce de grognement aigu. Bordel. De. ... Il perd vraiment l'esprit. Déjà les caresses manuelles de Clément étaient bonnes, pour une première fois sur un autre homme, autant ça. Ça. C'est encore parfois hésitant, il tâtonne, essaye, reproduit comme il s'en souvient les mouvements d'Ambroise auparavant. Et ce dernier n'en est que plus frémissant, ses mains agrippant les draps comme jamais pour éviter de se perdre dans les cheveux de Clément, et le laisser ainsi maître de son rythme. C'est improbable. Et il ne s'imagine même pas ce que la suite lui réserve s'il est déjà à ce point remué. Sans doute l'implication de ce que fait Clément ajoute une grande part psychologique. Comme tout depuis le début, c'est une première fois pour lui, et Ambroise en est l'heureux bénéficiaire. Il est sorti de son état de début d'extase par le brusque arrêt de son ami, ce qui le fait légèrement gronder, absolument en manque du contact. Il a l'impression d'avoir soudainement froid, c'est dire. « Bien sûr oui », lui assure-t-il avec un léger agacement, qui passe aussi rapidement qu'il est apparu. « C'est un peu.. une règle tacite d'ailleurs... C'pas fair-play sinon... » ajoute-t-il, sa respiration courte donnant un rythme hachée à ses paroles.
Il se redresse finalement sur les coudes, et pose une main sur la joue de son ami, lui indiquant de revenir plus haut. Dès qu'il le peut, il l'embrasse. Remerciement, tendresse, affection. « Pas.. plus, sinon j'vais pas tenir et... C'est mieux quand on fait un peu durer...» dit-il pour expliquer son action d'empêcher Clément de reprendre son jeu de langue et de bouche. Rien que le souvenir de cette chaleur humide autour de son membre le réchauffe, et il offre un nouveau baiser, plus fougueux, pour extérioriser comme il le peut. L'échange s'approfondit immédiatement, alors que l'atmosphère retrouve cette tension excitante. Ambroise passe ses bras autour de la nuque du néo-zélandais, et ses jambes encerclent sa taille. Le contact de leurs sexes durcis de plaisir lui arrache un assez fort gémissement contre les lèvres de son meilleur ami. Il n'hésite pas à onduler un peu des hanches, tandis qu'une de ses mains vient se placer dans le bas de son dos musclé par la danse pour le maintenir contre lui. « Clément... J'ai envie de toi putain... » lâche-t-il, entre ses dents serrées, profitant de leur légère séparation pour reprendre de l'oxygène. Il n'a plus assez de raison pour garder cette pensée silencieuse. Alors que son corps l'exprime déjà, il a besoin de le dire. Il retourne dévorer ses lèvres avec passion.
Si Clément avait une batmobile, ça voudrait dire qu'il est riche et que, comme le veux le cliché, les filles seraient à ses pieds et il aurait déjà eu plusieurs expériences avant celle-ci. Sauf que Clément n'est pas un super héros, bien loin de là et ne lui en déplaise! S'il avait eu de l'expérience avant Ambroise, peut-être que cet échange n'aurait pas la même saveur? Peut-être réfléchirait-il beaucoup trop -comme à son habitude- et ne se laisserait-il pas guider par ses ressentiments et ses instincts? C'est pour ça, pour cette situation et tous ces sentiments de bonheur et de bien être qui se mélangent en lui, que Clément serait presque reconnaissant envers son meilleur ami de lui avoir gâché tous ces coups.
Même s'il n'osait pas et que l'idée le dégoûtait il n'y a même pas deux minutes, Clément se retrouve rapidement à taquiner le gland d'Ambroise avec sa langue. Et au final, il y prend bien plus plaisir qu'il ne l'aurait imaginé. C'est, toutefois, sans compter sur son amant du soir qui décide de, malgré le plaisir qu'il ressent, lui dire d'arrêter, de tout stopper et de remonter. Incertain, un peu mal à l'aise même, se demandant s'il a fait quoique ce soit de mal, Clément l'interroge du regard. Mais le sourire de son meilleur ainsi que le ton de sa voix lorsqu'il lui annonce que tout ne sera que meilleur s'ils ne vont pas trop vite. Clément se détend à nouveau, encore plus lorsque, prenant son visage en coup, Ambroise l'embrasse avec véhémence, ne faisant qu'augmenter son désir. Les quelques mots qu'il sussure achève Clément qui se rend compte que merde, oui, lui aussi il a envie de lui. Là, maintenant, tout de suite.
alors se redressant, il fait glisser son regard sur le préservatif et la bouteille de lubrifiant. Ambroise comprend rapidement et, se redressant, attrape le petit paquet qu'il ouvre avec les dents avant de sortir l'anneau de latex délicatement entre ses doigts. Clément se recule et baisse le regard, observant avec attention comment le jeune australien entreprend de passer le préservatif sur son érection puis comment il attrape la bouteille de lubrifiant, s'en met un peu sur les mains avant de les frotter légèrement sur sa verge. Le coeur de Clément tape de plus en plus fort contre sa cage thoracique alors qu'Ambroise prépare le terrain, dans tous les sens du terme. Il finit par s'allonger à nouveau, pose ses mains sur les hanches de Clément et lui fait silencieusement comprendre que c'est bon, que tout est prêt.
Le jeune néo zélandais se recule un peu et retient sa respiration en touchant la virilité d'Ambroise avec ses fesses. Pinçant les lèvres, déglutissant, il se tend un peu, se recule un peu plus puis secoue la tête. "Je ...je peux pas ..." souffle-t-il en se redressant. Il lance un coup d'oeil à Ambroise qui lui sourit simplement, rassurant. Et même s'il lui a dit qu'il peut décidé quand ils devront arrêter, Clément sait que son meilleur ami risque de ne pas aimer s'il cesse maintenant. Clément ne l'a pas emmené jusqu'ici, ils n'ont pas dépassé le point de non retour pour abandonner maintenant! Même le jeune comédien se sentirait frustré et surtout blessé dans son amour propre. Il a une certain fierté à maintenir à flot. Soupirant doucement, fermant les yeux, il se prend quelques secondes pour se calmer "Tu ...va falloir que tu me guide un peu ..." avoue-t-il finalement en reportant son attention sur Ambroise.