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 The REAL after party - #206 Spring Hill

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Message(#)The REAL after party - #206 Spring Hill - Page 3 EmptyVen 23 Fév 2018 - 1:16



Tu te manges un coup en pleine tête. Au menton. Tu ne l’avais pas vu arriver celui là. Tu grimaces fortement parce que c’est fort désagréable. Il s’en rend compte parce qu’il te fait « un bisou magique » pour s’excuser. T’apprécies ce contact en tout cas, même si quand il défait ta main de sa cuisse, la première chose que tu fais c’est te masser le menton. Il revient te toucher et tu le laisses faire. Toi tu commences à avoir sérieusement mal aux jambes d’être installé comme ça devant lui, accroupis.

Jin balance qu’il veut s’arrêter là et aller dormir. Fais chier. Enfin, ouais, ça fait un moment que le mood est redescendu. Ca ne t’étonnes pas plus que ça, même si tu voulais retenter de mettre l’ambiance. Jin était quand même en train de pleurer y’a pas cinq minutes. Tu comprends qu’il n’ait plus la tête à ça.

« Ouais… »

Il penche la tête en se frottant l’oeil et tu te dis qu’il est quand même vraiment trop cute ce Jin. Il reprend contact avec ton torse, tu le laisses faire, parce que si jamais lui revient l’envie, tu sautes sur l’occasion. Tu souris quand il te qualifie de bizarre parce que tu veux le faire jouir.

« Quoi ça arrive de pleurer et baiser. C’est pas incompatible. »

Pas toi qui pleurait quand c’est arrivé mais ouais. Ca aurait pas été la première fois pour toi.

« Peut être pas en même temps. »

Ca te fait marrer un petit peu et puis tu te redresses, te mettant debout. Tu laisses s’échapper un gémissement parce que ça te fait du bien de déplier tes jambes. Tu regardes Jin et tu te dis que ce mec, tu réussiras jamais à le choper. Enfin, tu survivras.

« On va voir s’ils ont libéré la salle de bain ? »

Pour récupérer tes fringues ce serait pas mal. Alors tu sors de la pièce, toujours aussi nu qu’un ver. La porte de la salle de bain en question est ouverte, c’est donc bon signe. Tu t’approches et tu vois Tad et Ariane en pleine action. Tu te gardes bien d’aller les aider, ils ont l’air de gérer. Tu restes en retrait, ta tête qui dépasse seulement de l'encadrement de la porte. Tu observes. T’en prends de la graine. T’as jamais été dans ce genre de situation.

« Il en a dans le pantalon ton mec. »

Tu parles à Ariane tout en observant Tad qui chasse le serpent.

« Pas que j'en doutais. »

Obvi.

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Message(#)The REAL after party - #206 Spring Hill - Page 3 EmptyVen 23 Fév 2018 - 2:20

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sausage fest

« Depuis toujours. » murmurre-t-il, ce qui suffit pour envoyer un frisson tout au long de sa colonne vertébrale. Ryleigh ne peut pas s'en empêcher, qu'il admette ainsi qu'une part de lui, lui a toujours appartenue, la rend fiévreuse. Ce n'est pas tant qu'il y ait un message subliminal en dessous, c'est la simple évidence de l'aveu qui est belle. Une déclaration qui annonce qu'il a déposé les armes. Elle lui fait remarquer qu'il n'a plus le droit de se mettre en colère sans raison et il répond taquin :« Tu sais bien que tu rêves, n’est-ce pas ? » qui la fait sourire. « J'ai bien précisé sans raison hein. Tant que tu as un motif valable t'as le droit de piquer une colère. » pointe-t-elle du doigt espérant qu'il saisisse le message. Plus de gaminerie, maintenant il devra communiquer. Ryleigh n'est pas folle, elle sait bien qu'elle va devoir rappeler cette règle plusieurs fois avant qu'il ne commence à l'appliquer mais qu'importe. Elle atterrit sur ses cuisses, sur le sofa, sans vraiment comprendre comment ni pourquoi. Enfin, le pourquoi semble évident, c'est plus le fait qu'il ait réussi à la porter jusque là sans qu'elle se sente comparable à un sac de patates qui la surprend. Non pas qu'elle doute de la force de Charlie mais Ryleigh n'avait juste pas réalisé à quel point elle était dans un état de perte de contact avec la réalité. Elle a même pas senti sa main sur sa fesse c'est dire ! Ses baisers dans son cou la distraient tellement qu'elle est incapable de conserver un fil de pensées clair. Son esprit divague sans état d'âme allant presque jusqu'à la rendre malade de tout ce remue-ménage devenu remue-méninges.« Au fait, merci pour la montre. » dit-il soudain, brisant le silence qui s'était installé entre eux et qui n'était jusque là perturbé que par le bruit de ses lèvres embrassant sa peau. Pas vraiment sûre de ce qu'elle doit répondre, parce que cette déclaration est inattendue et qu'à vrai dire Ryleigh ne pensait jamais l'entendre. Elle finit par répondre : « De rien. » en le serrant fort contre elle et rompant le contact visuel qu'il a instauré, émue et émoustillée par cette nouvelle facette de Charlie qui laisse un peu transparaître ses sentiments. Pas trop non plus, il ne faudrait pas nuire à son image de parfait dandy. « Je ne te connaissais pas l’âme aussi rebelle. » continue-t-il alors que ses mains la font frissonner d'une façon tout à fait délicieuse. Ryleigh ne s'estime pas particulièrement rebelle, elle n'a pas grand chose contre quoi se rebeller sinon l'éducation de ses parents et elle estime qu'elle s'en est montrée digne... à sa façon. Ses parents ne lui auraient jamais pardonné de rencontrer des gens en soirée, de sympathiser et de ne pas proposer un dernier verre pour sceller leur amitié naissante -on se fait des contacts uniquement en montrant aux gens qu'on est prêt à les accueillir après tout-. Alors ils n'auraient probablement pas apprécié qu'elle se fasse des amis en prison, mais si elle est aussi seule (en dehors de Maureen) c'est en grande partie leur faute, alors... fuck them. « Ni aussi exhibitionniste cela dit. » ajoute-t-il sans avoir vraiment l'air d'être mécontent de ce nouvel aspect de la personnalité de la brune. Elle peut comprendre la surprise, elle même est un peu choquée d'avoir eu autant de cran, pas parce qu'elle a des raisons de se couvrir, mais plutôt parce que c'était ça le vrai affront à son éducation, le vrai signe de rébellion. Une jeune fille de bonne famille ne devrait jamais, au grand jamais, se montrer dans une tenue qui n'est pas appropriée et malgré tous les efforts qu'elle est capable de faire à cet instant, Ryleigh a du mal à imaginer une situation dans laquelle se trimballer en sous-vêtements devant des gens qu'elle a rencontré six heures plus tôt, pourrait être considérée comme étant acceptable. « Ça devait être un show privé, mais t'as fait en sorte que Tad et Ariane restent dans le salon... » explique-t-elle, allumeuse, avec une once de reproche dans la voix. Tant pis pour lui, il a loupé l'opportunité de la voir se dénuder juste pour lui ce soir, au contraire il a même offert ce spectacle à Tad -qui a l'air de l'avoir apprécié-. « Tu t’encanailles au contact de l’air australien. Je dois avouer que ça me plait. » fait-il finalement dans un petit sourire qu'elle devine à la faussette qu'elle aperçoit alors qu'il embrasse son épaule. « Et t'as encore rien vu. » lui susurre-t-elle à l'oreille maintenant à califourchon sur lui dans une position que même elle trouve un peu trop provocante par rapport à ce qu'elle a l'habitude de faire avec des garçons après trois baisers. Mais c'est Charlie, ces trois baisers en valent facilement dix chacun. Trente baisers échangés pour finir en sous-vêtements sur les genoux d'un garçon, c'est tout de suite beaucoup plus respectable. C'est surtout suffisant pour qu'elle retire son t-shirt à celui qu'elle embrasse. Elle veut sentir sa peau sur sa peau, pas un textile, d'aussi bonne qualité soit-il. Une fois qu'elle a réussi à le déshabiller, Ryleigh s'octroie une seconde de contemplation. Charlie n'est pas de ces mecs statuesques, taillés dans le marbre par des heures de travail à la salle de sport. Il a un corps élégant, dessiné à la main par un maître peintre, une séduction plus douce et plus dangereuse que celle d'un corps complètement bourré d'amphétamines. Du bout des doigts elle apprécie la courbe subtile de ses pectoraux, son ventre plat, sa peau laiteuse légèrement hâlée par le soleil d'été australien. Ryleigh tombe amoureuse sans peine, en s'en rendant compte et en s'en fichant. C'est idiot parce qu'elle l'aime déjà, parce qu'elle l'a toujours aimé et que son corps n'est rien de plus qu'une enveloppe. Mais il reflète tellement sa personnalité par sa désinvolture et sa finesse qu'elle ne peut que l'admirer. Un peu embarrassée par le regard ébahi qu'elle imagine avoir sur le visage elle plonge sur ses lèvres, l'embrasse avec plus de fougue que précédemment. Agrippe ses cheveux qu'une poigne plus ferme et se colle à lui comme pour se sentir entrer en lui. Et puis elle dérive, veut lui dire quelque chose à l'oreille et se retrouve à lui mordiller le coup. Un peu plus fort qu'elle n'avait anticipé et il siffle un peu. Elle lui a fait mal, ou du moins un peu. « Désolée, laisse-moi te faire un bisou magique pour faire passer la douleur. » dit-elle, pas du tout penaude, avant de se repencher pour embrasser la peau irritée par sa morsure et puis d'y souffler dessus pour apaiser la sensation de brûlure. Un mal pour un bien. « Et voilà ! » fait-elle, presque enfantine, fière d'elle et de ses pouvoirs magiques. Un autre tour de magie lui vient en tête quand elle fait mystérieusement sauter les crochets de son soutien-gorge. « Je suis pardonnée ? » demande-t-elle avant de replonger contre lui dans un baiser passionné. Jusqu'à ce qu'il la morde !? Le salaud vient de lui becqueter la lippe et elle sent le sang pulser doucement là où il a refermé ses dents d'un coup joueur. Un prêté pour un rendu il faut croire. Oeil pour œil, dent pour dent, littéralement. « Ouille ! » fait-elle contre sa bouche, pas assez endolorie pour rompre le baiser.
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Message(#)The REAL after party - #206 Spring Hill - Page 3 EmptyVen 23 Fév 2018 - 5:38



the real after party
« Ça devait être un show privé, mais t'as fait en sorte que Tad et Ariane restent dans le salon... » Si Ryleigh n’avait jamais rechigné à me tenir tête, me renvoyant allégrement mes piques et taquineries habituelles à la face sans sourciller, c’était la toute première fois que l’anglaise le faisait dans un but de séduction. Et je m’émerveillais sans peine de ce spectacle que m’offrait la demoiselle en se montrant tout à coup enjôleuse et diablement séduisante. Si cette jeune femme qui se trouvait sur mes genoux était la même que celle qui avait partagé ma vie au quotidien pendant dix-huit ans, je m’enchantais de découvrir de nouvelles facettes de sa personnalité qui n’avaient réellement rien de déplaisantes, bien au contraire. Caressant son dos, embrassant sa nuque, je me décidais à lui répondre en soufflant contre sa peau : « Tu auras au moins obtenu l’approbation de Tad. » plaisantais-je en faisant allusion à la discussion à propos de mes amis que nous avions eu quelques semaines plus tôt. Et c’était un sourire fier qui était venu illuminer mes traits tout contre sa peau, parce que j’étais indéniablement chanceux d’être l’objet du désir et de l’affection de pareille femme, comme les regards indiscrets de mon meilleur ami avaient pu le confirmer. Et encore, Tad n’avait aperçu que la partie émergée de l’iceberg : ses yeux bleus, ses boucles brunes et sa plastique qui n’avait à envier celle d’aucune autre. C’était pourtant bien au-delà de cette enveloppe charnelle - que je découvrais à peine aujourd’hui - que j’avais appris à connaître Ryleigh, à l’aimer aussi. Si son physique avantageux n’avait pas facilité les choses pour moi à l’époque, c’était de toute sa personnalité que j’étais tombé amoureux à l’époque et c’était encore son esprit, son caractère, ses pires défauts même qui m’attiraient irrévocablement vers elle malgré mes vaines tentatives précédentes pour lui échapper. Embrassant son épaule, j’étais venu préciser que j’aimais ces nouveaux aspects de sa personnalité que je discernais peu à peu et elle ne perdait pas de temps pour rétorquer : « Et t'as encore rien vu. » Ces quelques mots qu’elle était venue me souffler dans le creux de l’oreille m’avaient tiré un long frisson, chargeant l’air entre nous d’une tension électrique supplémentaire. C’était comme si le monde s’était arrêté de tourner pour nous laisser le temps de nous découvrir, de nous apprivoiser, de rattraper ces dix années que nous avions perdu. La laissant une fois de plus prendre les commandes, je l’aidais à me retirer mon tee-shirt, me retrouvant alors torse nu sous son regard ébahi, curieux ou impressionné ? Je n’aurais trop su décrire l’émotion exacte qui traversait ses pupilles, moi-même suffisamment submergé par mes sentiments pour ne pas être capable d’analyser la moindre expression qui traversait ses traits. J’imaginais avec aisance qu’en dix années de séparation, j’avais eu le temps de me transformer légèrement physiquement par rapport à la vision de l’adolescent en maillot de bain que j’avais été et qu’elle avait pu apercevoir autrefois. Et si j’aurai pu me montrer anxieux à l’idée que la réalité ne soit pas à la hauteur de ses attentes, l’insistance avec laquelle elle fixait mon torse me laissait supposer qu’elle était un minimum satisfaite de ce qu’elle découvrait. Elle venait parcourir ma peau de ses doigts, faisant naître sur celle-ci  une chair de poule avec une facilité déconcertante. Le contact de sa peau me brûlait, laissant des trainées de feu dans leurs sillons, avec comme un goût de trop peu qui me restait en bouche. Mais elle prenait une fois de plus les devants, venant m’embrasser alors que mes mains quittaient son dos pour venir se visser sur ses hanches. Je l’attirais à moi avec une certaine force, comme pour m’assurer qu’elle ne me tournerait pas le dos cette fois-ci. J’avais besoin de la sentir, là, tout contre moi, la chaleur de son corps pour réchauffer le mien. Je lui accordais un baiser passionné, chargé d’émotions et d’un désir qui sommeillait en moi depuis plusieurs années et qu’elle réveillait à grand fracas depuis quelques minutes. Alors qu’elle finissait par relâcher mes lèvres pour aller, à son tour, à la conquête de mon cou et que je rejetais légèrement la tête en arrière pour lui laisser le champ libre, mes mains quittaient peu à peu sa taille pour rejoindre sa chute de reins, presque inconsciemment. L’esprit embrumé par ses baisers qui me donnaient presque le tournis, j’étais cependant ramené à la réalité par un pic de douleur qui se faisait ressentir dans ma nuque, alors que je sifflais pour retenir une faible complainte. « Désolée, laisse-moi te faire un bisou magique pour faire passer la douleur. » s’excusait-elle en se rendant compte qu’elle m’avait fait mal. Et si je n’en avais que faire, ayant déjà oublié le mal qui venait d’être fait, la proposition d’un bisou en contre partie ne me rebutait pas. « Et voilà ! » avait-elle presque jubilé, une fois mon cou embrassé à nouveau. Alors que je cherchais à retrouver un semblant d’organisation dans mes pensées pour répliquer quelques mots intelligibles, elle venait mettre à mal mes tentatives en retirant son soutien-gorge. En un éclair, elle venait de m’exposer sa poitrine sous les yeux, jouant de mes sens pour tenter de m’amadouer : « Je suis pardonnée ? », avant de me priver de la vue en s’approchant de moi pour m’embrasser. Et aussi frustré qu’indéniablement excité, j’avais répondu à son baiser avec force, plaquant son corps contre le mien, avant de venir mordre sa lèvre inférieure pour lui faire payer son affront. « Ouille ! » gémissait-elle, sans pour autant s’éloigner de moi. Sourire carnassier sur les lèvres, pas peu fier de mon tour, j’avais répondu à l’appel de sa bouche sans plus tarder. Le baiser avait tout à coup un léger goût de rouille, sûrement dû aux quelques gouttes de sang que je lui avais causé. « Tu veux un bisou magique aussi ? » avais-je finalement murmuré tout contre ses lèvres, une de mes mains ayant quitté ses fesses pour se placer dans sa nuque. Taquin, j’étais venu déposer un chaste baiser sur ses lèvres, avant de glisser à nouveau dans sa nuque, descendant toujours plus bas vers l’objet de tous mes désirs à l’instant présent : sa poitrine. C’était la première fois que je découvrais Ryleigh presque nue, ayant finalement face à moi ce que j’avais rêvé des nuits durant. Et c’était à mon tour de prendre mon temps pour l’observer, l’œil brillant et brûlant de désir. Elle était magnifique, parfaite. Plaquant son bassin contre le mien, ma bouche était rapidement venue à la rencontre d’un de ses seins, avide et insatiable. J’embrassais sa peau, jouant de ma langue dessus en savourant chaque frisson que je parvenais à lui arracher comme une victoire à proprement parler. Et sans rien arrêter à mon petit jeu sur sa poitrine, mes mains étaient venues parcourir lentement la peau de ses cuisses dans un mouvement d’allers-retours alanguis. J’avais néanmoins fini par relever le visage vers elle, pour plonger mon regard dans le sien et l’observer en silence un instant, front contre front. « Tu me rends fou. » C’était là la stricte vérité. En sa compagnie, je passais par des ascenseurs émotionnels que je ne parvenais ni à suivre, ni à maîtriser, son parfum suffisant à m’embrouiller les sens et me faire perdre pied. Avec une douceur qui contrastait avec la vivacité de nos précédents baisers, je l’avais soulevée pour l’allonger sur le divan et j’avais profité du mouvement pour retirer mon pantalon, histoire de ne pas la laisser seule en petite tenue. M’asseyant sur le sofa de nouveau, j’étais venu un instant embrasser l’intérieur de sa cuisse, avant de me glisser entre celles-ci pour remonter le long de son ventre, laissant ma bouche traîner çà et là sur sa peau afin de revenir capturer ses lèvres pour un énième baiser.
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Message(#)The REAL after party - #206 Spring Hill - Page 3 EmptySam 24 Fév 2018 - 0:39

Il était définitivement bizarre pour vouloir coucher avec moi, alors que j'avais encore les yeux de mon déversement d'émotion. Je trouvais pas ça très compatible les larmes et le sexe. J'avais jamais fait ça dans ce genre de circonstances et je n'avais pas envie de commencer ça. Je fus soulagé qu'il ne le prenne pas mal que je me refuse encore. D'un autre côté, j'avais le droit de dire non. Puis vu l'état où j'étais autant physiquement que mentalement, c'était pas le meilleur moyen de donner véritablement mon consentement. Je penchais la tête un peu, lui partageant mon scepticisme au sujet du sexe baigné d'eau salé:

"Mouais, surement pas en même temps... ça casse le mood quand même"

Parce que personnellement, ça m'avait coupé toute envie. Enfin, doit bien avoir des gens qui aiment voir leur partenaire pleuré au lit, mais je ne fais pas partie de ce groupe. Je le regardai se remettre debout et je détournais poliment le regard de son entrejambe qui était à hauteur de mon visage. Je le suivis en dehors de la salle de bain, approuvé son idée:

"Ouais, faut bien qu'on se rhabille à un moment"

Enfin qu'il se rhabille surtout, moi j'avais le kimono de soie de Ryleigh en guise de pagne rustique, lui il avait son impudeur comme vêtement. Je voyais à moitié floue de mon oeil qui avait cogné par le barbare de la cellule et mon mal de tête empiré de plus en plus. J'allais dans la cuisine et ouvrir le congélateur me prenant un sachet de petit pois congelé que je me foutu sur l'oeil pour endormir mes souffrances. Je lâchais un petit soupir de soulagement, avant de retourner vers ce qui se passait dans la salle de bain des invités. Je me posais contre Andy, passant mon coude sur son épaule en appuie, la moitié de mon visage couvert par l'image de géant vert sur le sachet de pois congelés. J'avais la tête qui tournait de façon désagréable mais j'avais pas envie de rester tout seul.

"Par hasard, est-ce qu'on peut au moins récupérer nos affaires ? Je sais qu'on est agréable à regarder, mais le boxer, c'est une belle invention que j'aime bien"

Je parlais normalement, cachant totalement le fait que j'avais pleuré sur mon mal être il n'y avait même pas deux minutes. J'étais habitué à me sentir comme ça depuis mon enfance, donc la pression de mon coming out raté c'était pas si difficile à gérer. Certes, je ne regardais pas du tout dans la direction de Tad, mettant en réalité adressé juste à Ariane. Je ne savais pas quelle connerie il pouvait encore sortir, j'espère sincèrement qu'il serait trop occupé sur son serpent pour vouloir me rappeler encore que j'étais gay et une disgrâce pour mes parents.
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Message(#)The REAL after party - #206 Spring Hill - Page 3 EmptyDim 25 Fév 2018 - 23:24


The REAL after party - #206 Spring Hill - Page 3 3180130893  The REAL after party - #206 Spring Hill - Page 3 3180130893  The REAL after party - #206 Spring Hill - Page 3 3180130893
sausage fest

« Tu auras au moins obtenu l’approbation de Tad. » qu'il lance sur le ton de la plaisanterie. Elle sourit. Elle aime ce Charlie qui a un sens de l'humour, qui ne lui saute pas à la gorge autrement que pour l'embrasser. C'est un changement auquel Ryleigh pourrait s'habituer si elle ne le connaissait pas aussi bien et qu'elle n'avait pas conscience que ce n'est que temporaire. Bien sûr elle ose espérer voir plus souvent apparaître cet aspect de sa personnalité à l'avenir maintenant qu'ils sont... proches ? Est-ce qu'elle est conne de penser qu'il va faire un effort pour elle ? Peut-être, mais après neuf ans à espérer qu'ils reprennent contact et se retrouver nue ou presque sur ses genoux, espérer que Charlie fasse un effort ne lui semble pas aussi farfelu. « Si c'est aussi facile que ça d'obtenir l'approbation de tes amis, je vais devoir revoir ma garde-robe. » taquine-t-elle, pas sûre d'avoir le cran de se foutre en sous-vêtements devant tous les potes de Charlie et ça même si c'est terriblement efficace pour émoustiller Charlie. Non pas qu'elle doute de sa capacité à l'émoustiller même sans le subterfuge, mais Ryleigh doit bien admettre qu'elle aime l'effet qu'elle lui fait. Souvent forte, toujours indépendante, elle pourrait cependant apprendre à dépendre de son regard pour se sentir belle, un sentiment perturbant qui la ramène à des insécurités qu'elle ignore avoir. Il la mord pour se venger. C'est de bonne guerre, Ryleigh ne peut pas lui en vouloir. C'est tout Charlie et c'est pour ça qu'elle n'est pas surprise. « Tu veux un bisou magique aussi ? » Elle n'a même pas le temps d'opiner du chef qu'il l'embrasse à nouveau, doucement presque de façon innocente. Un changement quand dix secondes plus tôt il avait les deux mains sur son postérieur. Il la plaque contre lui, soudain bien moins chaste et prend son sein en bouche. Elle frissonne, se contorsionne contre son ventre, éblouie par les sensations qu'il peut créer là où d'autres amants n'avaient fait que la faire sourire. C'est peut-être ça d'être avec quelqu'un qu'on désire vraiment, quelqu'un dont on a besoin. « Tu me rends fou. » Il l'a prend et la retourne, l'allongeant sur le sofa qui a retenu la chaleur de son corps -de son cul plus précisément mais qu'importe- avant de glisser sur elle comme un serpent. Elle n'a pas senti le baiser offert à l'intérieur de sa cuisse, ou du moins son cerveau n'a pas eu conscience de l'enregistrer, son corps en revanche a réagi par une cambrure manifeste des reins et un frisson qui se répand de la pointe de ses pieds jusqu'à la racine de ses cheveux. La barbe de trois jours de Charlie titille chaque centimètre carré de peau où elle passe, râpe et gratte. « C'est le but. » murmure-t-elle entre deux soupirs imposés par les baisers qu'il lui inflige et qui sont autant de bombes laissées à terre, prêtes à exploser et à lui faire perdre la tête. Il pose son corps contre le sien, sur le sien, et elle enroule ses jambes autour de ses hanches, notant pour la première fois qu'il a retiré son pantalon et qu'il se retrouve presque nu, sa virilité peinant à être contenue par son boxer  contre son intimité. Ce n'est pas sans fierté que Ryleigh constate qu'elle lui fait au moins autant d'effet qu'il ne lui en fait. Pour une fois ils sont sur un pied d'égalité. Jusqu'à ce que, malicieuse et bouillonnante d'un désir qu'elle se découvre dans ses bras, elle murmure à son oreille : « Fais-moi l'amour, Charlie. » Le ton a quelque chose de paradoxal, empreint à la fois de toute sa volonté transformée en ordre et d'une complainte lancinante d'être délivrée de l'envie qui lui ronge le cœur. Ce soir, pour la première fois peut-être, elle veut être totalement sienne. Ses mains se glissent sous son boxer pour le faire glisser et libérer un peu de la pression qu'il contient. Ryleigh a l'impression d'avoir attendu toute sa vie pour ce moment et il n'y a aucune chance pour qu'elle la joue langoureuse et slow burn. Leur première fois sera presque un quicky et elle est en paix avec cette réalité.
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Message(#)The REAL after party - #206 Spring Hill - Page 3 EmptyLun 26 Fév 2018 - 0:45

Tad prend la direction de la salle de bain en héros approximatif, et je le suis en trottinant sagement, babillant sur ce qu’on vient de voir, admirant le paysage au passage sans la moindre gêne. « Vas-y, je couvre tes arrières. » qu’il m'entendra chanter, quand il décide de passer en mode attaque, et de prendre le relais de la chasse. Adossée au mur face à la porte qu’il entrouvre, je laisse mon regard couver le long de ses hanches, ses fesses, ce jeans que je ne reconnais pas mais qui lui va plutôt bien pour un mec qui a attrapé les premières fringues à la va-vite avant de venir nous récolter au poste de police. Quelques minutes à peine entre le moment où Tad se met en position et où il finit par m’ordonner d’entrer, de filer sur la cuvette. Le sourire en coin, l’oeil qui brille, j’obéis dans l’instant. De le voir comme ça, au taquet avec la tâche à accomplir, ça a quelque chose de piquant, d’intéressant, sachant que c’était bien son absence d’initiative qui nous avait cassés à tant de reprises déjà. « À vos ordres, boss. » ce n’est que lorsque je suis à la hauteur de son oreille, que je souffle, joueuse au possible. « C’est excitant, le côté sang-froid en situation de crise. »  je ne doutais pas du fait qu’il aurait eue 44 autres répliques à me lancer si la situation n’était pas à la chasse, je grimpe sur la toilette en tâchant de me rendre le moindrement utile ; et pas juste aguicheuse. Le regard qui passe en mode alerte, et je parcours la pièce au centimètre près, suivant ses pas, me penchant pour observer entre les craques des meubles, les divers installations éparpillées. Tad repère la bête, et comme il le mentionne, elle ne semble pas bien vieille. Si vivre en Australie m’avait appris une chose, c’était de ne pas se laisser avoir par la taille de quoi que ce soit. Petit ou grand, suffisait d’un seul bon coup bien placé pour que l’effet soit instantané - et mortel. « Ou faire appel aux Ghostbusters des serpents - doit bien y avoir une petite annonce qui l'offre dans le journal. » il pense que Ryleigh devra quitter son logis, et je pense pratico-pratique. Si j’imagine qu’une telle entreprise doit déjà exister, c’est surtout l’idée de combler le manque si ce n’est pas le cas qui me fait sourire de plus belle. « À moins qu’on se charge d’attraper les parents-pythons pour Ryleigh. J’pense qu’on peut lui négocier le gros prix si on lui fait assez peur. » Andy choisit le brainstorm de mon nouveau gagne-pain à mi-temps pour se faufiler la tête dans le cadre de porte, et je m’assure de surveiller au sol que rien ne s’échappe alors qu’il mate lui aussi, effrontément. Sachant tout ce qu’il a pu entendre - et voir - concernant Tad, je me doute tout de suite du double sens de ses paroles. Un petit « Tad, là! » pour déconcentrer le Cooper, le temps que j’envoie un clin d’oeil intéressé à Andy. Non pas que j’avais envie de m’éterniser encore une fois sur notre relation à Tad et moi, mais à force, j’avais pas envie qu’entre les commentaires et les questions de Charlie et Andy, il se braque. Moi, je pouvais gérer, et j’étais passée maître dans l’art de la poker face lorsque la nostalgie venait percer entre ses caresses, ses baisers, mais lui, j’arrivais pas encore à cerner ce qu’il pensait de tout ça, à tête reposée. « Tenez. » un petit sourire à SJ est de mise, maintenant que je saute de mon repère de guet pour lui filer ses habits, celles d’Andy aussi. Note mentale d’inviter Lee à aller prendre un verre cette semaine, question de m’assurer qu’il ne sombre pas dans l’enfer de la déprime post-Rivera et je fais volte-face dès que j’entends un crissement au sol, à mes pieds. « Panier, go! » je pointe, Tad s'exécute, petite danse de la joie réglementaire, et le serpent est récupéré plus vite que ce que j’aurais pensé bien humblement. Les mouvements de célébration font pourtant remonter l’odeur pas particulièrement sympa de mon t-shirt, de mes aisselles, et c’est un frisson qui m'immobilise direct d’humer mes horribles effluves. « C’est moi qui pue autant?! »  bien sûr que oui Ariane, t’as passé la nuit dans une cellule de prison, tu t’es battue, tu t’es roulé au sol, t’as reçu du crachat au visage et sûrement les restes des chiottes que l’autre nunuche a laissé couler sur toi. « Et tu m’as rien dit? » faussement offusquée, je file un regard désolé à Tad, avant de repérer la douche en coin, et d’y aligner mes pas déterminés.  « Qui m’aiment restent, les autres pour votre santé olfactive, c’est l’heure de la douche pour la terreur. » et je narre, allumant l'eau, jetant un coup d’oeil par-dessus mon épaule à Andy, SJ et Tad qui stagnent dans le coin. Pas pudique pour le moins du monde, j’attends simplement que l’eau soit à bonne température pour retirer mes vêtements, ne portant pas attention à si les mecs sont toujours là, ou partis depuis un moment. L’eau bouillante sur ma peau me donne l’impression de faire fondre la crasse, et chaque frottement sur mes bras, mes jambes, ma nuque laisse aller avec lui une couche de sueur désagréable. La tête sous le jet, j’en profite pour détailler la collection de produits que la propriétaire accumule, et si les différentes bouteilles ne me disent rien à prime abord, c’est la liste des ingrédients qui me donnent le tournis, et la richesse de la bourgeoisie qui vient heurter direct mes divers produits faits main pour le petit peuple. « Y’A DE L’EXFOLIANT AVEC DES PÉPITES D’OR! » que je gueule pour moi, pour les autres, mais surtout pour réaliser que je nettoie maintenant mes épaules avec ce produit de luxe. « UN SHAMPOOING À LA SOIE! » l’enthousiasme se décuple, maintenant que je verse une bonne quantité du produit dans ma paume avant d’en tartiner mes cheveux. « DIOR FAIT DU SAVON?! » et il sent merveilleusement bon, une barre qui doit coûter une journée de boulot pour ma simple personne.
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Message(#)The REAL after party - #206 Spring Hill - Page 3 EmptyLun 26 Fév 2018 - 3:54



the real after party
The REAL after party - #206 Spring Hill - Page 3 3180130893 The REAL after party - #206 Spring Hill - Page 3 3180130893 The REAL after party - #206 Spring Hill - Page 3 3180130893
Nez contre nez, le regard plongé dans l’immensité du sien, je lui soufflais une confession, un aveu de faiblesse qu’elle était la seule à pouvoir me tirer. Elle me faisait perdre la tête, depuis toujours mais encore plus depuis qu’elle avait commencé à jouer de ses charmes sur ma personne. « C'est le but. » soufflait-elle alors que je me glissais entre ses cuisses et qu’elle m’attirait à elle en entourant ma taille de ces dernières. Sans la moindre honte, je savais que Ryleigh pouvait mesurer, sentir tout le désir qu’elle m’inspirait, mon bassin plaqué contre le sien. « Fais-moi l'amour, Charlie. » Sa voix suave, cette injonction qu’elle me donnait, son corps presque nu tout contre le mien, tout concourrait à me flinguer les quelques neurones qu’il me restait. C’était un long frisson qui était venu lécher ma colonne vertébrale alors qu’elle glissait ses doigts sous l’élastique de mon boxer qu’elle retirait rapidement. Et je ne me faisais pas prier pour lui faire subir le même traitement. Quittant ses lèvres que j’étais revenu capturer un instant, je me saisissais aussitôt de sa petite culotte pour la faire glisser le long de ses hanches avant de l’abandonner à même le sol. Profitant du moment, j’avais récupéré dans mon portefeuille dans la poche de mon pantalon un préservatif que je gardais toujours sur moi, en cas de nécessité. Et sans tarder, je fondais à nouveau sur son corps nu face au mien, venant embrasser son bas-ventre, mordillant ses hanches saillantes que je devinais sous sa peau laiteuse. Chaque frisson, chaque cambrure, chaque gémissement que je remarquais chez elle ne faisaient qu’augmenter mon excitation de l’instant présent, cette urgence que j’avais de m’unir à elle pour la première fois de ma vie. Si j’étais loin d’en être à mon coup d’essai en la matière, je n’avais jamais ressenti pareille envie, comme si toute ma vie m’avait mené à cet instant précis. Et toutes mes inquiétudes précédentes quant à ce nous que nous formions vraisemblablement de nouveau, avaient bien vite disparu à mesure que Ryleigh m’exposait son corps nu. Délaissant finalement son bas-ventre, ma bouche était venue à nouveau trouver refuge dans son cou que j’embrassais avec avidité alors que je me pressais contre elle, mon bassin se collant contre le sien en me tirant un frisson d’excitation. Au cours de mon adolescence, j’avais souvent imaginé ce moment-là avec elle, songeant que je prendrais alors tout mon temps pour faire les choses comme il faudrait, pour m’assurer que cet instant resterait gravé dans les mémoires. Mais maintenant devant le fait accompli, j’avais l’impression que j’allais exploser si je n’accédais pas à son désir, que je partageais entièrement. Stoppant les semblants de mouvements de bassin que j’effectuais presque inconsciemment contre le sien, comme pour faire monter la température, je glissais une main entre nous alors que mon regard se vissait au sien.  Et une fois le préservatif enfilé, avec une lenteur en contraste le plus total avec l’impatience qui me brûlait les entrailles, j’étais venu unir nos corps dans un soupir d’aise que je ne pouvais décemment retenir. Mes yeux étaient toujours plongés dans les siens pour m’assurer que tout allait bien pour elle et qu’elle n’avait pas changé d’avis, mais surtout pour y lire le reflet de mes propres émotions qu’elle partageait indéniablement. Pendant quelques instants, j’étais resté immobile au-dessus d’elle avant de venir l’embrasser fiévreusement. J’essayais de m’habituer à cette explosion de sensations qu’avait provoqué en moi l’union nouvelle entre nos êtres. Puis n’y tenant plus, j’imprimais à mon bassin de lents mouvements de vas et viens. Le souffle court, le cœur qui battait la chamade, l’esprit plus embrumé que jamais, j’étais fébrile, incapable de prendre la mesure de ce qui était en train de se passer entre nous. Et comme pour faire taire cet étourdissement qu’elle seule savait provoquer chez moi, j’étais venu chercher ses lèvres des miennes, comme insatiable, lui offrant un baiser enflammé et sensuel. N’ayant jamais été doué dans l’art de la communication, j’avais appris à faire passer mes émotions dans mes gestes, dans mes actions et aujourd’hui, plus que jamais, j’espérais qu’elle comprendrait le message, l’importance qu’elle revêtait à mes yeux dans ce baiser passionné dans lequel je l’embarquais, rythmé par mes coups de reins lascifs.
©BESIDETHECROCODILE


Dernière édition par Charlie Hazard-Perry le Ven 16 Mar 2018 - 16:17, édité 1 fois
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Message(#)The REAL after party - #206 Spring Hill - Page 3 EmptyMar 27 Fév 2018 - 0:55

Et il regrette tellement au moment où il commence à faire la chasse au serpent d’avoir voulu jouer les braves et insinué que, y’avait rien de dangereux ou d’effrayant là-dedans. Il était le grand héros qui fait disparaître les araignées (celle grosse comme des mains hein’) mais, les serpents, sans l’équipement adéquat, il n’avait pas le même courage. Disons que la bête ne fait pas le même effet lorsqu’elle passe sur la chaussure. Mais, visiblement pris par l’instinct du mâle qui veut impressionner la galerie. Il se retrouve à partir en chasse, alors qu’il aurait simplement pu être lâche. Il analyse la bête rapidement, dieu merci le cours de médecine sur comment intervenir en cas de morsure et rapidement, il lance l’idée que Ryleigh devrait changer de palace en voulant surtout dire que c’est ce qu’il faisait de suite dans un tel cas.  « Ou faire appel aux Ghostbusters des serpents - doit bien y avoir une petite annonce qui l'offre dans le journal. » Qu’elle rétorque, comme si son affirmation manquait de sens. « À moins qu’on se charge d’attraper les parents-pythons pour Ryleigh. J’pense qu’on peut lui négocier le gros prix si on lui fait assez peur. » Et là, la faculté d’Ariane de tout monétiser entre en jeu. « Tu veux dire que tu profiterais des ressources d’une pauvre héritière, vilaine. » Qu’il rétorque en plaisantant. Bien sûr qu’elle aurait raison Ariane.  « En tout cas, on pourrait monter un business, je suis sûre qu’à la longue, on pourrait avoir notre émission de télé où on parcourrait l’Australie pour débarrasser les gens de leur bestiole, y’aurait du suspense, des pubs, des blabla. Bref, un truc comme l’émission des gars qui conduisent des camions sur la glace au Canada. » Bon, la vérité, c’est qu’il parlote pour ne pas dire grand-chose, juste pour ne pas se décourager et continuer à tenter – on dit bien tenter d’attraper la bête – le sentiment d’urgence se fait sentir un peu plus quand Andy en vient à ouvrir la porte. « Tad, là! » Qu’elle annonce, réussissant plutôt bien à détourner son attention, le moment étant de toute manière plus à capturer la bestiole, qu’à faire la causette. Et y’a une opportunité, qu’Ariane pointe au moment Tad baisse presque les bras. « Panier, go! » Et il n’en faut pas plus pour que la bête soit enfermée, que la crise soit terminée. Le couvercle est posée sur le panier, Tad sent la bestiole qui cogne pour tenter de s’enfuir, mais il tient la chose assez fermement. « C’est moi qui pue autant?! » finit par demander Ariane en demandant de son trône. « Et tu m’as rien dit? » Qu’elle ajoute à son adresse, lui hausse les épaules. C’est vrai que maintenant qu’elle en parle. « Bwah, tu sais, on m’amène des carcasses plus odorante. Met ça sur le compte de ma tempérance. » Qu’il répond, n’ayant pas vraiment remarqué un problème d’odeur et n’étant pas non plus plus choqué que ça. Elle oublie qu’il l’a connu au saut du lit sans s’être brossée les dents. « Qui m’aiment restent, les autres pour votre santé olfactive, c’est l’heure de la douche pour la terreur. » Qu’elle annonce, d’un pas nonchalant il se dirige vers la porte, panier en main, parce qu’il ne va tout d’même pas laisser l’animal là. « Okay. » Et il rejoint le couloir alors qu’elle entre dans la douche. Y’a Andy et Seung qui sont, désormais vêtu. « Bon, on se paye une bouffe ? J’ai toujours voulu savoir ce que les riches cachent dans leur frigo. » C’est sûrement autre chose que son frigo qui renferment uniquement des bière et de la pizza. « Puis au pire, on pourra regarder sur internet comment on peut le cuisiner. » Qu’il annonce en pointant le panier, l’absence de réaction le faisant ajouter. « Je déconne, c’est un bébé. J’ai presque envie de le garder si c’était pas prendre le risque d’être étouffé dans mon sommeil. » Ouais, parce que c’est sale ces bêtes là.
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Message(#)The REAL after party - #206 Spring Hill - Page 3 EmptyMer 28 Fév 2018 - 17:29



Tu sens Jin qui revient vers toi et qui se colle à ton dos. Tu aimes bien le sentir proche comme ça. Ariane te fait un clin d’oeil pour répondre à tes paroles et ça te fait plaisir d’avoir cette information, même si t’en doutais pas vraiment. Mais du coup tu commences à mater Tad, essayant de voir si on peut avoir une idée de son potentiel à travers ses fringues. Tout dépendant de sa position, tu profites à regarder ses fesses également. Franchement pas dégueu.

Jin demande à récupérer vos fringues et ouais, ça peut être pas mal de se remettre quelque chose sur le dos maintenant que vous n’êtes plus tranquille juste tous les deux. Tu notes qu’il parle seulement de boxer. Il veut peut être rester en sous vêtements ? L’idée est plaisante. Peut être qu’il sera dans le mood un peu plus tard de cette façon là. Ca se fera sûrement pas mais t’es confiant, tu pourras lui donner envie de te manger les lèvres même avec des fringues sur le dos.

Vous récupérez vos fringues et tu te décolles de la porte pour te rhabiller. T’es pas tout frais dans ces fringues malgré la douche. Mais bon c’est mieux que rien pour le moment. Par contre t’as les cheveux encore mouillé, en vrac. Va falloir que tu piques une brosse à Ryleigh.

Quand tu te retournes vers la salle de bain, t’es content de voir qu’ils ont réussi à choper la bête. Alors tu entres dans la pièce pendant que Ariane balance qu’elle pue. Tu chopes une brosse et tu te refais une belle coupe, un truc qui ressemble à quelque chose. Ariane va pour se prendre une douche et tu sors pour la laisser tranquille. T’as assez vu cette pièce pour aujourd’hui.

Tad propose de manger un bout et tu hoches la tête.

« Bonne idée je crève de faim. »

L’idée de bouffer du serpent t’enchante pas tant que ça. Tad se ravise, annonçant qu’il ne s’agit que d’un bébé. Il s’y connait on dirait. T’es déçu quand Jin décide de vous fausser compagnie et de partir. Ca enlève toutes les chances de vous remettre dans le mood.

« La prescription n'a pas de date d'expiration. »

Tu parles bien évidemment de l'orgasme que tu devais lui donner. C'est une promesse pour un jour futur. Tu lui souffles un baiser. Tu te dis que devant Tad, ça serait pas très judicieux de l’embrasser carrément. Et puis tu sais pas s’il t’aurait laissé faire en fait. Tu sais jamais sur quel pied danser avec Jin.

Tu te retrouves juste avec Tad. C’est la seule personne que tu connaissais pas avant ce soir. Tu le juges plutôt bien de base parce que Ariane le fréquente, mais tu n’oublies pas les remarques qu’il a fait à Jin et surtout l’état de ce dernier après. En vrai c’est de la faute de Tad si t’as pas pu jouir ce soir.

Pour aller à la cuisine vous repassez par le salon et tu remarques qu’il n’y a pas de trace de Charlie et Ryleigh.

« Tu pourrais en faire cadeau à Charlie et Ryleigh. »

Tu fais signe vers le panier. Tu parles du serpent bien sûr. T’es peut être un peu égoïste ouais.

« Au moins t’auras pas niqué que mon plan de ce soir, mais le leur aussi. »

Tu dis ça l'air de rien, tout en ouvrant le frigo. Tu remarques qu’il n’y a pas grand chose d’intéressant à première vue.


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Message(#)The REAL after party - #206 Spring Hill - Page 3 EmptyJeu 1 Mar 2018 - 3:08

J'étais soulagé de retrouver mes vêtements, aussi poisseux et dégueulasses qu'ils soient. Mon aventure de semi-nudiste prenait fin et tant mieux. J'enlevai le kimono de Ryleigh, le laissant sur canapé, sachant pas trop quoi faire avec. J'aurai bien voulu mettre ça dans son panier de linge ou direct dans la laveuse, mais j'y connaissais rien à son appartement. Surtout, j'avais pas envie de surprendre Charlie et elle, ensemble. Le sexe hétéro de près ou de loin, j'en avais bien assez vu et c'était définitivement pas mon truc. Mon jean aux fesses et ma chemise reboutonnée, j'hésitais un peu sur la marche à suivre.

Le paquet de pois surgelé calmait un peu les pulsations désagréables de douleurs mais je ne pouvais ignorer plus longtemps mon état. Je regardais mon portable, qui était miraculeusement resté dans ma poche: 7H37. Okay, rentrer. C'était définitivement assez. Je laissais Ariane explorer les vertus de la richesse dans la salle de bain, lui lançant juste en passant la tête dans l'entrebâillement de la porte: "Tu devrais tester les produits pour le visage, j'en ai vu aux perles et un masque d'argile infusé au champagne. Moi, j'y vais. On se reparle plus tard, okay ? " Je lui fis un dernier signe de main et je refermai la porte, lui laissant un peu d'intimité. J'avais clairement dépassé mon quota de socialisation et me retrouver seul avec Tad et sa délicatesse et Andy et sa .. son ... bref, c'était too much. "Heu.. je vais y aller, les gars. A plus"

Je ne fis que manifester rapidement mon départ, les englobant tout les deux, n'étant plus d'humeur à faire plus. Juste le minimum politesse. Je reculai vers la porte, quand Andy ajouta que la prescription était toujours d'actualité si besoin est. Je me contentai d'esquisser un sourire timide, pas du tout à l'aise de manifester un quelconque intérêt envers lui en la présence de Tad. Je lui fis un dernier signe de main et pris la porte. Je soupirai un peu, dans l'ascenseur. J'avais toujours le sachet glacé sur le visage et une migraine terrible. Je fis alors ma seule action d'intelligente de la soirée, j'appelai mon médecin et par miracle, il avait un spot libre à 10H. Juste assez pour que j'ai le temps de prendre une douche avant de voir si j'allais mourir ou pas. C'était définitivement une des soirées les plus étranges que j'avais passé. Encore faudra-t-il que je me souvienne de tout et rien n'était moins sûr...

SJ out
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Message(#)The REAL after party - #206 Spring Hill - Page 3 EmptyLun 5 Mar 2018 - 4:47

La langue qui se tire par automatisme et 5 minutes plus tard je suis seule, entre les différents flacons, les jets d’eau bouillante, et mes chants improvisés sous la douche, de celle qui a enfin l’impression de revivre hors de sa carapace malodorante. C’est Seung qui fait écho à mes exclamations, en proposant des items que lui-même a remarqué et qui me semblent sortir tout droit du paradis des rêves les plus fous pour une peau éclatante et un teint sans imperfections. En vrai, j’aurais facilement pu être l'égérie d’une campagne publicitaire tellement mes soupirs et mon engouement m’énervent moi-même. Le peignoir que je pique dans le placard à serviettes de Ryleigh ne fait que me convaincre un peu plus que même si je n’ai jamais cru être destinée à, la vie des gens riches et célèbres est entièrement faite pour moi. Nettoyée, parfumée, les cheveux remontés sous une serviette plus douce que les fesses d’un bébé, que dis-je d’un ange - ou d’un bébé-ange? - je finis par sortir de la salle de bain embuée, retrouver la troupe à la cuisine qui fouille à la recherche d'un snack à même les installations. Si c’est autant la caverne d’Ali Baba ici que ce à quoi j’ai été habituée dans la vanité, on m’y retrouvera encore dans deux semaines. « SJ, t’es un génie! » en guise de salutations, les têtes qui se tournent vers moi mais aucune trace de l’ami Jin. « Il est où?! »  parce qu’apparemment, quand il a dit qu’il partait, c’était de l’appart tout court. Bien sûr que je pense à la va-vite que les commentaires de Tad et Charles y sont pour quelque chose, mais pas suffisamment pour le leur reprocher, me disant que je croiserais bien vite la route de Seung dans les prochains jours, et que rien ne pourrait pas l’aider à avaler la pilule mieux que deux ou trois blagues sur le sujet. Andy occupé à fouiller dans le frigo, je me faufile à ses côtés, pas peu fière de laisser dans mon sillage du parfum de rose, d’orchidée et de jasmin plutôt qu’une traînée de merde et autres synonymes. « Ouuuuuuuuuh, j’ai toujours voulu savoir ce que ça, ça goûtait. » un nom étrange, qui me semble tout droit importé d’Europe de l’Est ou j’sais pas, et l’équivalent du vieux pot de moutarde que nous, les gens du pauvre petit peuple, gardons en solo pour orner les tablettes du réfrigérateur. Dans le cas de la brunette, c’était une marinade que je passe sous les lumières de la cuisine, sourcils froncés, à scruter son contenu avant d’éclater de rire devant les mines incertaines des garçons. « J’rigole. J’sais pas c’est quoi, mais ça a l’air fancy. » et j’hausse les sourcils, alignant mes pas vers le tiroir à ustensiles d’où je sors quelques cuillères. L’une se plonge dans le contenant de verre, s’en remplit, et se porte à ma bouche dans la seconde. C’est doux, c’est sucré, et surtout, c’est accompagné d’un goût d’épice que je n’arrive pas à discerner, et qui rend le mystère encore plus intéressant à mes yeux, ma curiosité piquée fois mille. « On part? Je rêve de tartiner ça sur les croissants de la boulangerie en face de ton appart. »  et c’est à Tad finalement que je propose, faisant volte-face, idéalisant déjà un arrêt dégustation au commerce qui est probablement la cause des 5 kilos que j’ai pris l’année où je bossais encore de notre chez-nous - et que mes seules sorties plausibles étaient de traverser la rue pour aller me goinfrer de viennoiseries en attendant le retour de Cooper.
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Message(#)The REAL after party - #206 Spring Hill - Page 3 EmptyLun 5 Mar 2018 - 19:26

Fidèle à lui-même, il se dit que quitte à devoir rester là, dans un appart de riche à attendre, autant en profiter. En se dirigeant vers la cuisine, il se retrouve à espérer que le frigo de Ryleigh soit au moins aussi bien rempli que celui des Hazard-Perry qu’il vient piller à  l’occasion. Andy semble plutôt d’accord avec ce qu’il avance, ça en fait deux et puis, si jamais il avait été seul, ça en aurait fait plus pour lui. "Heu.. je vais y aller, les gars. A plus" annonce Seung en vitesse, avant de s’éclipser, Tad n’aura eu le temps de ne rien dire, Andy lui aura balancé un « La prescription n'a pas de date d'expiration. » qui est très certainement un propos plein de sous-entendu qu’il ne capte pas et c’est correct. Il est très tôt le matin. Seung veut rentrer, lui veut manger. Chacun ses prios. « Tu pourrais en faire cadeau à Charlie et Ryleigh. » Qu’il balance en désignant le panier qui retient l’agitateur de la journée. Il ne connait assez Ryleigh pour anticiper mais, le côté précieux de Charlie le fait douter quant à la possibilité qu’il garde le serpent. « Charlie est trop précieux. Depuis qu’il sait que les animaux de compagnie font caca, il a fait une croix sur la possibilité d’en avoir un. » Et il se marre, se rappelant de la grimace du jeune homme quand on lui a appris qu’il faudra ramasser. « En revanche, je peux l’offrir à son neveu. Je suis sûr qu’il adorerait avoir un animal à lui. » Et il insiste sur l’avis du gamin, bien qu’il sait déjà que l’aîné de la famille va venir bomber du torse pour lui rendre sa bestiole. Les deux arrivent à la cuisine, Tad pose le serpent et Andy se permet une réflexion qui laisse Tad dubitatif. « Au moins t’auras pas niqué que mon plan de ce soir, mais le leur aussi. » Est-ce qu’Andy a au moins remarqué qu’il manque l’Angleterre à l’appel. « Je sais que ça a pas l’air de parce que Charlie est pas très doué au pieu et que c’est silencieux mais, j’ai rien niqué du tout de leur côté. » Qu’il répond en posant le serpent et en observant le frigo. « Oh, j’suis déçu. » Qu’il fait en attrapant le téléphone ainsi que les prospectus de restaurant qui traine à côté. « C’est parce qu’elle commande. Regarde ! Ce restaurant est versé dans le bœuf de Kobé. J’ai toujours voulu manger un de ces trucs ! » Qu’il raconte, avant d’observer Andy, sa dernière réflexion lui résonnant dans la tête. « Ecoute vieux, je suis désolé pour ton plan. J’ai bien compris que j’ai vexé Seung. J’en causerais avec lui à l’occasion. Si tu veux, pour me racheter face au préjudice porté, je ne m’autorise rien de charnel aujourd’hui. » Et la proposition est sérieuse, le préjudice tout autant égal quand on connait la rousse qui occupe la salle de bain et qui ne tarde pas à surgir. « SJ, t’es un génie! » Les garçons se tournent. Elle fait le compte rapidement pour s’apercevoir que son interlocuteur a disparu. « Il est où?! » Tad hausse les épaules, sans dire forcément où il est, ça semble couler de source. « Ouuuuuuuuuh, j’ai toujours voulu savoir ce que ça, ça goûtait. » Alors qu’elle rejoint Andy dans son petit tour du frigo, Tad feuillète le petit dépliant. Faudra qu’il parle de ça à Gauthier un jour, pour susciter sa curiosité et récupérer les restes dans le frigo. « J’rigole. J’sais pas c’est quoi, mais ça a l’air fancy. » Tad relève la tête pour observer l’ptit pot. « On part? Je rêve de tartiner ça sur les croissants de la boulangerie en face de ton appart. » Qu’elle demande, sans clairement exposer de motif libidineux mais, il connait l’effet aphrodisiaque des murs de son appart. « Si tu veux, mais faut qu’on prenne Andy avec nous. Lui aussi va vouloir goûter ça ! »
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Message(#)The REAL after party - #206 Spring Hill - Page 3 EmptyMar 6 Mar 2018 - 0:51



Tad n’a pas capté que tu parlais d’offrir le serpent à Charlie et Ryleigh quand t’as parlé de casser leurs plans. Tu le reprends pas. Tu es occupé à regarder le contenu du frigo, qui est assez décevant. L’Australien est bien d’accord avec toi, mais il a de la suite dans les idées parce qu’il réagit aussitôt avec les flyers juste à côté. Il te parle de boeuf de Kobé, t’as aucune idée de quoi il parle.

« J’aurai plutôt dit une pizza… »

T’as pas envie de faire des découvertes, tu veux te faire plaisir avec de la bouffe que tu sais que t’aimes. Pas de prospectus de pizza ? Pas de problème. T’as quelques numéros dans ton téléphone, ainsi qu’une app pour te faire livrer. Le nez encore dans le frigo à regarder ce qui se cache au fond, tu lèves un sourcil et tu tournes la tête vers Tad quand il reprend la parole. Il s’excuse. Il pense même à faire voeux d’abstinence pour la journée. Ca t’arrache un rire bref.

« Fais pas subir ça à Ariane pour moi. »

Parce que tu penses que c’est elle qu’il comptait culbuter dans les prochaines 24h.

« Et ouais parles en avec lui. »

Tu vas pas lui dire que Jin s’est carrément mis à pleurer, mais t’es content de voir qu’il prend ça au sérieux. Ca t’a fait chier de voir Jin dans cet état. Pas seulement parce que c’était synonyme de « no sex ». C’est triste de voir sa cute face de la sorte.

Ariane se ramène. Elle a pas capté que Jin était plus là. Tu vas pour fermer le frigo mais elle vient jeter un oeil par dessus ton épaule. Tu lui laisses le champ libre, t’as rien trouvé à ton goût là dedans. Elle te fait sourire avec ses remarques. Elle veut s’éclipser avec Tad et ce dernier n’a pas l’air de capter parce qu’il propose que tu te joignes à eux. Tu leur passes devant.

« Nan je vais rentrer. »

Tu comptes te commander à manger et te branler. Quoi qu’il est tôt. Peut être que Danny est réveillé. Ca ouvre plein de possibilités pour te défrustrer comme il se doit. Tu vas faire une bise sur la joue d’Ariane. Tu lui fais un clin d’oeil qui veut dire « amuse toi bien gurl ». Tu fais un signe du menton à Tad.

«  Appel Jin. »

Au cas où il avait déjà oublié. Tu retournes dans le salon pour prendre la porte.

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Message(#)The REAL after party - #206 Spring Hill - Page 3 EmptyJeu 15 Mar 2018 - 20:10


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sausage fest

Elle perd la tête, il n'y a pas d'autre explication. Ce n'est pas normal que ce soit si bon. Ryleigh n'est pas une experte en la matière, elle n'a pas le curriculum vitae d'une Debra, mais elle sait à quoi ressemble une bonne partie de jambes en l'air. Elle a pris son pied à plus d'une occasion. Mais rien de comparable. Charlie la touche et sa peau réagit, Charlie l'embrasse et ses lèvres répondent. Il n'y a pas besoin de réfléchir à où mettre sa main ou à quel moment soupirer de plaisir. Avec Charlie tout est instinctif, elle n'a pas à prétendre une seconde, ce qui pour une jeune femme habituée à faire semblant, est une nouveauté à la fois rafraîchissante et perturbante. Parce que oui, Ryleigh prétend, elle prétend qu'elle n'est pas affectée par l'absence de ses frères, elle prétend qu'elle ne veut pas sauter sur Charlie à chaque fois qu'elle le voit, elle prétend qu'elle ne veut pas l'étriper quand il se comporte comme un idiot. Et alors qu'elle se perd dans un flot ininterrompu de pensées incohérentes elle le sent se poser sur elle, en elle. C'est comme un baiser lourd de sens, une montagne de sensations qu'elle s'apprête à fouler, parcourir et qui vibre à son contact. Ryleigh a du mal à contenir des gémissements langoureux quand elle sent le frisson d'excitation qui traverse Charlie, la traverser aussi, mais elle se retient, ses perles plongées dans celles de Charlie qui semble vouloir s'assurer qu'elle va bien. Une fois qu'il est rassuré cependant, ses hanches fluides et visiblement entraînées -le constat l'agacerait presque si elle ne profitait pas du labeur qu'il a abattu sur des donzelles moins méritantes- lui arrache un soupir de contemplation alors qu'une de ses mains se perche dans le dos musculeux de son amant. Avide de lui donner toute l'amplitude de mouvement qu'il veut, Ryleigh finit par nouer ses jambes autour des hanches de Charlie, c'est la voie de la moindre résistance et elle ne peut imaginer meilleure sensation que celle que lui procure le lancinant va-et-vient du sexe de Charlie en elle. Combien de fois ont-ils fantasmé ce moment ? Combien de matins Charlie s'est-il réveillé avec une érection brûlante de ses rêves sensuels ? Combien de nuits Ryleigh s'est-elle amusée toute seule en se demandant à quel point ce serait mieux avec le garçon qu'elle aimait jadis ? Combien de partenaires ont-ils chacun trompé parce qu'ils pensaient à l'autre au lieu d'être concentrés sur la personne qu'ils avaient dans leur lit ? Ryleigh ne connaît pas les réponses, mais en ce qui la concerne, les réponses sont toutes trop massives pour qu'elle les avoue de bon cœur. Ils s'embarquent dans une danse tantôt lente, tantôt rythmée de mouvements du bassin et de soupirs alors que leurs bouches se trouvent et se perdent entre deux respirations plus saccadées. C'est peut-être ça le paradis, être là, nue, tout contre Charlie. Ses seins frottant contre son torse, ses jambes nouées autour de lui dans une étreinte qui crie : « Ne me quitte jamais. » Elle ignore depuis combien de temps ils sont à ce petit jeu de l'amour et du hasard de l'alchimie, mais elle sent son pouls s'emballer. Ryleigh n'a jamais été très expressive au lit, à moins qu'elle n'ait vraiment eu envie de faire plaisir à son partenaire. Plutôt stoïque d'ordinaire -parce que l'action a beau être agréable, elle n'en demeure pas moins machinale- elle se découvre une voix, une passion quand ses doigts se crispent dans les cheveux de Charlie et qu'elle l'attire dans un grognement de plaisir rauque et viscéral. Ce n'est pas le sexe le plus inventif, le divan ne permet pas de jouer les aventuriers, mais ça n'a aucune importance, c'est le meilleur sexe qu'elle n'ait jamais connu et c'est uniquement parce que c'est avec Charlie. « C'est tellement bon. » murmure-t-elle à son oreille avant de l'embrasser de nouveau. Peu importe le monde, peu importe le temps. Peu importe les gens qui sont dans son appartement. Ils sont dans leur bulle et Ryleigh est imperméable à tout sauf à Charlie et au rythme endiablé que ses reins lui assènent. Là. Juste là. Elle sent en elle monter la douce violence de la fulgurance qui conclut les ébats. Pas sûre de vouloir la maîtriser, ni de vraiment pouvoir, Ryleigh s'abandonne à la danse, sa gorge ouverte laissant échapper de petits hoquets de plaisir à chaque fois qu'il vient se poser au plus profond d'elle et qu'il scelle leurs corps l'un à l'autre, l'emportant toujours plus près du moment où elle se brisera d'un plaisir terrassant.
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Message(#)The REAL after party - #206 Spring Hill - Page 3 EmptyVen 16 Mar 2018 - 16:11



the real after party
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Ainsi, c’était donc ça, de faire l’amour à quelqu’un ? Avoir le cœur au bord de l’implosion, l’impression que le monde s’était arrêté de tourner et que plus rien d’autre n’avait d’importance en dehors de cet instant partagé à deux ? La réalité de la chose me frappait aussi violemment que chaque allée et venue que je m’autorisais entre les reins de Ryleigh me tirait un frisson de plaisir. J’avais, jusqu’ici, toujours dissocié le sexe des sentiments. Non pas par volonté de jouer les parfaits casanova. Ce n’était pas non plus le fruit d’une capacité hors du commun à savoir compartimentaliser les choses. Mais simplement dû au fait que l’objet unique de mon amour inconditionnel et irrévocable s’était toujours tenu hors de ma portée, jamais bien loin pourtant mais bel et bien inatteignable. Du moins jusqu’à aujourd’hui. Bien-sûr, je n’avais pas attendu Ryleigh pour m’aventurer sous les jupes des filles afin de goûter au plaisir charnel. Mais je n’avais jamais éprouvé pour aucune de mes conquêtes le moindre sentiment amoureux, me contentant en général – et dans le meilleur des cas – d’un peu d’affection à l’égard de quelques demoiselles qui sortaient du lot. Et, je n’avais, jusqu’ici, que rarement eu à me plaindre des bénéfices que j’avais pu retirer de ces instants passés peau contre peau. Mais un simple contact avec Ryleigh, en revanche, venait tout remettre en question. Chaque sensation était décuplée, chaque frisson était extrapolé, chaque soupir de plaisir que je laissais échapper était un peu plus sincère que le précédent. J’avais toujours été un peu égoïste – ou plutôt non, égocentré – dans mes relations intimes. Si j’avais toujours mis plus ou moins de cœur à l’ouvrage pour m’assurer que les jeunes femmes qui partageaient mon lit le soir repartaient satisfaites du voyage, c’était davantage pour contenter ma fierté de mâle et dorer mon blason de Don Juan, que par réel altruisme. Avec Ryleigh, pourtant, je m’oubliais presque, prêt à faire don de ma personne sans rien attendre en retour, toutes mes pensées dirigées vers elle, sans la moindre exception. Je faisais preuve à son égard d’une délicatesse et d’une douceur que seule elle savait éveiller en moi – et ce, malgré la cadence de plus en plus soutenue de mes coups de reins en elle. C’était dans chaque baiser, dans chaque caresse, dans chaque mouvement de bassin que je mettais tout mon cœur, dans l’espoir de la voir accéder au plaisir ultime. Car pour ma part, j’en tirais déjà une satisfaction qui dépassait l’entendement. Je m’étonnais presque de m’entendre moi-même soupirer d’aise, gémir, grogner cette volupté qui me rongeait les entrailles, me consumant tout entier. J’aurai pu rester là, sur ce divan avec elle, toute ma vie sans rien trouver à y redire. « C'est tellement bon. » que je l’entendais me susurrer à l’oreille. Et le choc de la révélation était tel que j’aurai pu rompre le rythme endiablé et lancinant de nos corps qui se mouvaient l’un contre l’autre si je n’avais pas eu peur que cette brusque interruption ne fasse retomber la jouissance comme un soufflé. Elle était venue chercher mes lèvres et j’avais fondu sous sa bouche avec une avidité nouvelle, ce besoin vital de lui faire comprendre que même si les mots me manquaient, si j’étais bien trop concentré sur chacun de ses soubresauts sous mes assauts qui me faisaient tourner la tête pour répondre de façon intelligible, je n’en pensais pas moins. Et alors que je l’embrassais fiévreusement, une de mes mains était venue parcourir chaque centimètre carré de peau accessible, me délectant de sentir la chair de poule se dresser là où mes doigts venaient de passer. Puis c’était ma bouche qui dérivait, quittait ses lèvres pour venir se perdre de nouveau sur sa poitrine avant de remonter dans son cou. Sans même y penser réellement, incapable de réfléchir de façon consciente et délibérée, j’avais aspiré la délicate peau de son cou entre mes lèvres, la pinçant presque sous la puissance du baiser, lui tirant un sifflement par la même occasion. Et si je doutais sincèrement qu’un jour, Ryleigh soit entièrement mienne – bien trop précieuse pour être enfermée de la sorte, cantonnée au rôle de compagne de – aujourd’hui au moins, je voulais avoir l’illusion de l’avoir pour moi seul. Et c’était presque avec satisfaction, amusement même, que j’avais observé le sang effleurer à la surface de sa peau, juste là où je venais de lui asséner un suçon, dans le but un peu enfantin de l’obliger à se rappeler de cet instant chaque fois qu’elle croiserait son reflet dans un miroir pour les quelques jours à venir. Enhardi par ce petit caprice que je m’étais autorisé, j’étais revenu à la charge, plus vif dans mes vas et viens contre elle, le plaisir continuant de grandir en moi alors que je la sentais se cambrer, se courber à chaque mouvement de bassin. Les gémissements que je lui arrachais étaient une douce mélodie à mes oreilles, le spectacle de son corps qui s'arquait peu à peu sous le mien un ravissement pour mes yeux, me poussant à poursuivre sur ma lancée, pas pressé de voir notre petit manège s’arrêter. Pourtant, je sentais que la fin approchait, la délivrance à la clé comme récompense. Si habituellement, le final était en général la partie qui m’intéressait le plus, aujourd’hui c’était presque la mort dans l’âme que je m’autoriserai à y céder, absolument certain de redouter déjà l'aboutissement de ce moment où nous ne faisions plus qu’un. Et j’étais finalement venu planter mes yeux au fond de ses pupilles, pour échanger avec elle l’un de ces regards intenses dont nous seuls avions le secret. Je pouvais lire dans ses pupilles saphir le reflet de mes propres émotions, bouleversé que j’étais de constater que rien n’avait changé, que comme avant j’étais bel et bien encore amoureux d’elle. Mon nez trouvait finalement refuge dans son cou, parce que je n’avais pas envie d’aller ailleurs, je m’enivrais de son parfum entêtant, me délectais de percevoir le sang battre contre sa gorge nue, m’amusais de sentir ses boucles brunes caresser ma joue. « Bon sang, Ryleigh… » grognais-je presque, la voix rauque.  C’était les seuls mots que j’étais capable de prononcer, son prénom partout dans mes pensées, résonnant à m’en faire perdre la tête. Je venais alors mordiller son lobe d'oreille, seule distraction que j’avais trouvé dans l’espoir de faire durer encore un peu cet instant, presque trop beau pour être vrai.
©BESIDETHECROCODILE
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