Ariane lance l’idée de t’arracher une couille, mais comme tu visualises qu’elle ferait ça avec ses dents, l’image n’est pas désagréable. Elle est vite détourné par un type qui l’interpelle avec son nom entier. Comme on le fait pour les stars. Rien que ça.
Apparemment Maze et Matt se connaissent bien. Tu te demandes si y’a du sexe là dessous. T’aimes bien le sous entendu de Matt à propos de votre relation. Comme si vous aviez réellement tiré un coup l’autre jour chez lui. Nope. Ca n’arrivera jamais, même si l’occasion se présentait réellement. Tu te le taperais bien mais c’est hors de question, c’est l’ex de Lene, et elle est la seule personne au monde à qui tu ferais pas cet affront. Everyone else can fuck right off.
Maze te fait tout un tas de compliment et tu les prends sans soucis, même si c’est clairement de l’humour. Il ne fait aucun doute que c’est une fille bien. Matt veut s’inviter à Vegas, tu réponds au tac o tac.
« Tu peux venir. Faudra juste que je prévienne Lene. »
Avec le petit sourire qui va bien. Maze a aussi envie de venir et tu hoches la tête, comme si t’avais pas de soucis avec ça, mais la réalité c’est que tu voudrais vivre ça qu’avec la Adams. Tu sais pertinemment que leurs propositions ne sont que du vent et qu’un voyage entre Maze, Matt, toi et Lene n’arrivera jamais. Maze fantasme sur une tournée des bars avec Matt. Tu les observes tous les deux.
Tu fais genre t’as pas entendu quand un type propose un verre à Matt et que ce dernier apprécie particulièrement. Mais ton petit sourire aux lèvres montre bien que sa remarque t’amuse.
Tu te retrouves avec un cocktail dans la main et Matt propose de trinquer, mais à quoi ? Maze lance un truc qui te fait pas kiffer des masses. Tu réfléchis à quelque chose de meilleur, tu veux pas trinquer à Netflix and chill. De la merde. Elle parle des fessiers et ça t’arraches un sourire. Ok y’a du mieux.
Une meuf (Jill) s’incruste dans votre petit cercle et pique la bière de Matt sans sourciller. Ca te fait marrer. Tu la kiffes déjà même si tu la connais pas. Tu sais pas pourquoi tu prends toujours un malin plaisir à emmerder Matt. Lene qui a déteint sur toi, sans aucun doute. Frérot ? Oh. Okay. La soeur de Matt donc. Tu la regardes, essayant de voir l’air de famille. Tu te demandes c’est quoi l’histoire à propos des potes de Matt qui font fureur chez les McGrath. Tu jettes un oeil au type à côté que tu ne connais pas (Dean), mais qui est plutôt très agréable à le vue. T’as quand même bien capté qu’elle (Jill) cherchait la merde la miss et putain tu kiffes. Elle te mate de manière entendu et bien que tu t’imaginais entre les cuisses de Maze juste avant, tu ne vois pas d’inconvénient à modifier ça en un threesome. Surtout qu’elle a l’air bien chaude la soeur. Tu la quittes pas des yeux parce que clairement, c’est elle qui va amener tout le fun des prochaines minutes.
Matt est solicité par une nouvelle fille (Chadna) qui vient d’arriver et de ton côté tu n’attends pas plus longtemps pour te présenter à la soeur McGrath.
« Moi c’est Andrés. Mais tu peux m’appeler Andy. »
Tu fais ton intéressant en sortant ton prénom entier alors que tu ne le fais quasi jamais. Ton léger accent espagnol ne laisse rien imaginer sur tes origines.
« T’es donc… Ginny ? »
Tu te souviens de ce prénom au détour de conversations que t’as déjà entendu entre Matt et Lene y’a de très longs mois de ça.
Dernière édition par Andy Rivera le Ven 7 Sep 2018 - 21:30, édité 1 fois
Andy qui propose une soirée au DBD dans le group chat. J’ai rien fait de la journée à part rester sur mon canapé, ordinateur sur les genoux. Entre deux cliques je regarde des épisodes sur Netflix et quand bien même j’ai été productive niveau bingewatching, j’ai quand même envie de me bouger un minimum. C’est pour ça que je réponds par l’affirmative au colombien. Je file aussitôt dans la salle de bain afin de me doucher et me préparer. Ca va me donner l’occasion de mettre cette nouvelle robe que j’ai pris chez Asos y’a pas longtemps. Mon excitation pour ce tour au bar vient de monter d’un cran.
Avec ma superbe robe noir et blanche parsemé de dentelles, j’arrive au bar et je me sens trop habillée par rapport aux premières personnes que je vois. Je ne suis pas sans ignorer qu’on est en plein Health Fest ici à Brisbane. C’est donc tout à fait normal. Mon regard se dirige vers le bar directement et j’y vois non seulement Andy, mais aussi Chadna ! Un large sourire se forme sur mes lèvres et je m’approche vers eux. Je fais un sourire poli aux gens de ce petit groupe qui rencontre mon regard et je vais faire un bisou sur la joue de Andy qui m’accorde un sourire au milieu de sa conversation. Je reconnais le gérant, Matt. Ce n'est pas la première fois que je viens ici. Puis je file vers Chadna, je suis toute contente de la croiser ici alors que ça n’était pas prévu. Je lui fais une brève étreinte d’un seul bras.
« Comment va la plus belle de tout le royaume ? »
Je sais pas du tout pourquoi je pars en mode full Snow White là. Puis je remarque qu’elle a l’air occupée avec un mec plutôt séduisant (Dean). Je me doute de ses intentions et je compte m’eclipser assez rapidement.
« Je vais me prendre un verre, tu veux quelque chose ? »
Je la regarde, attendant sa réponse tout en m’éloignant d’un pas lent. J’ai remarqué que Andy avait déjà un verre à la main, donc il va louper ma tournée. Quel dommage.
La journée avait été longue, Hannah ne rêvait que d'une chose : se poser et se détendre. Son service venait de se terminer et il avait été bien terne sans Wendy, pendant son arrêt dû à sa blessure, la jeune femme allait certainement trouver les heures de travail très très longues. Elle rentrait dans son appartement complètement sur les rotules, prévoyant de se plonger dans un bon bain chaud plein de mousse, de la musique en fond sonore sur sa toute nouvelle barre de son et un verre de vin, la soirée relaxation idéale, mieux qu'au spa. Presque. La tête plongée sous l'eau qui immergeait la baignoire de sa salle de bain, elle s'était relevée pour reposer sa tête sur le rebord en acrylique du bassin, prenant son téléphone histoire d'aller faire un tour sur instagram, passant les publications sur son fil d'actualité qui affichaient les photos de ses amis entre deux images de chatons-trop-mignons. Et là, une publication de Matt qui annonçait la soirée ouverte de ce soir au DBD. Elle réfléchit, pourquoi pas après tout ? C'était tentant et elle n'avait pas grand chose à faire de toute façon, peut être une lessive mais elle pouvait bien attendre un jour de plus. Au pire, elle recommanderait des vêtements, c'était sûrement plus simple quand on y pensait. Elle ferme l'application et ouvre celle des messages, entrant le nom de Dean dans la barre de recherche pour trouver son numéro et lui demander si ça l’intéressait d'aller à cette petite sauterie. La réponse ne tarda pas à arriver, tirant un rire à l'infirmière. Comme ça, il y était déjà ? Parfait. Elle sortit de l'eau, enfilant son peignoir. Rendez-vous dans une heure. Tout juste le temps de se préparer et d'aller le rejoindre.
Maintenant habillée et coiffée, sans en faire trop mais c'était toujours mieux qu'un peignoir en coton blanc et des cheveux trempés, du moins pour elle, l'australienne poussa la porte du café qui montrait son côté bar à cette heure. C'était la première fois qu'elle venait ici pendant les heures où l'alcool y coulait à flot, elle était assez curieuse de voir ce que ça donnait. Elle trouva bien assez vite Dean accoudé au comptoir où Matt servait les verres, d'une pierre deux coups, elle salua les deux hommes d'un même geste. « Hello boys. » Vu qu'ils se connaissaient visiblement, elle pouvait se permettre d'englober le salut. S'installant aux côtés de l'avocat, elle relevait la tête vers le gérant. « Sers-moi une pinte de guiness s'il te plaît, je veux trinquer aussi. » Elle n'allait pas rester en retrait, non ? Sourire aux lèvres, elle jetait un œil autour d'elle, repérant quelques têtes connues. Ariane, celle qui avait failli la boxer au cours d'une soirée assez chaotique en cellule de dégrisement à la suite d'une descente de flics... Un bon souvenir au final, avec un peu de recul. Et ce mec non loin d'eux lui disait quelque chose aussi... Peut être s'étaient-ils rencontrés la même nuit, non ? A vrai dire, vu la dose d'alcool qu'elle avait ingurgité à cette soirée, ses souvenirs étaient un peu flous, elle se souvenait de la rouquine parce qu'il était dur d'oublier quelqu'un qui a mit la tête de Zelda dans les toilettes absolument immonde d'une prison. « Comment ça va ? » qu'elle finit par lancer aux garçons, mettant de côté ces pensées sur cette histoire quelques secondes. « Non, attendez, ça me chiffonne, il faut que je sache. » Et elle se tourne vers Andy, lui tapant sur l'épaule du bout du doigt pour qu'il se tourne vers elle. « Excuse-moi, on aurait pas été en cellule ensemble par hasard ? » Question normale.
Nino, l’oiseau de nuit. Il comptait bien profiter de sa dernière semaine de liberté avant de commencer son nouveau taf. Il venait d’apprendre la bonne nouvelle, le grand boss Beauregard avait bien voulu lui laisser sa chance. Grande nouvelle pour l’italien. Pour fêter ça, pourquoi ne pas aller boire un verre ne ville ? Il avait donné rendez vous à Mikel, l’un de ses amis les plus proche et sur lequel il ne pouvait absolument pas compter aussi. Et sans surprise, alors que Nino était déjà devant le Death Before Decaf, il reçu un sms de Mikel lui disant qu’il n’allait finalement pas pouvoir bouger de chez lui. Par contre, il proposait à Nino de venir le voir quand il aura un peu de temps, qu’il se fera un plaisir d’enfin lui payer sa bouteille de whisky japonais tout droit venu d’une boutique irlandaise. C’était bien le comble d’aller en Irlande pour y ramener du whisky japonais. Il devait sans doute avoir commencé la bouteille tout seul pour faire de telles proposition à Nino. L’italien n’était pas à son premier coup d’essai. Les lapins posés par Mikel ne se faisaient pas rares ces derniers temps et pour autant, il continuait à vouloir sortir avec lui. Après tout, c’était quand même un bon mec. Nino n’avait encore jamais mis un seul pied dans ce pub, il ignorait tout de l’ambiance à l’intérieur mais on lui avait recommandé à plusieurs reprises. Il termina sa clope sur le trottoir et jeta un œil dedans avant d’y entrer. Il avait tout de suite reconnu Hannah dans un coin et même s’il aurait bien eu envie d’aller vers elle, il était impossible d’aller la voir aussitôt. Pas spontanément. Il avait pris l’habitude de la voir à l’abris des regards et là, qui sait qui pouvait trainer dans le coin. Il espérait qu’elle comprenne après leur conversation quelques jours plus tôt. L’italien s’apprêtait à se rendre au bar quand juste à quelques mètres de lui, deux autres nanas : Maze d’un côté, la folle à la lampe, celle qui avait failli le tuer dans son salon. De l’autre côté, Ariane. Qu’il n’avait pas vu depuis un bon bail. Il savait d’hors et déjà qu’il allait passer une excellente soirée ce soir. Au diable Mikel ! Il se faufila parmi la foule et bouscula au passage une grande brune (Chadna) « désolé ! » fit-il alors qu’il avait presque manqué de lui foutre une main au cul. Par reflex, il savait bien trop qu’il ne fallait pas laisser traîner ses doigts n’importe où dans ce genre de soirée, les accusations infondées étaient vite lancées. Il la regarda quelques secondes, se demandant là où avait bien pu la croiser, finalement, rien ne lui venait et il poursuivit sa route. Il fini par arriver juste à côté d’Ariane. « Alors, on lance les paris sur quoi ce soir ? » il regarda les personnes avec qui elle se trouvait. « Nino, enchanté ! »
« C’est toi qui a commencé à parler de lui, moi je change de sujet quand tu veux, j’essaye même de so-cia-bi-li-ser, t’as vu ? » fière, que je suis fière. La jolie Nadia qui habituellement se pose sur son siège en attendant que je manage les commandes et que je chasse les regards trop insistants vers nous se penche désormais vers la compagnie, et mieux, flirte avec la gent masculine. Là par contre, je suis intraitable, et c’est bien parce que je connais Andy et que je l’adore - et qu’on est fait majoritairement du même moule - que ça passe pas, leur petit jeu. « Bel effort, mauvaise cible. Choisis des gens qui risquent pas de te piquer ta fleur de chasteté. Sans rancune, bébé. » à Banks d’abord, à Rivera ensuite. Un baiser soufflé dans la direction du colombien que je vois de toute façon voler vers un autre groupe, groupe auquel je tourne le dos pour arrimer mon siège face à ma meilleure amie et poursuivre la discussion du jour, le catching up nécessaire après presqu’un mois loin l’une de l’autre. « Un fan des ouvrages de Madame Parker, je suppose ? Enchantée ! » c’était sans compter Gabriel qui s’incruste et me force à entrer dans mon personnage d’auteure à succès, celle que j’exhibe juste dans les grands jours, celle qui me permet d’user de beaux mots et d’un lexique de riche nana du sud de la France qui vogue au gré de l’inspiration et des saisons. Fais chier que j’ai pas de foulard de soie ou d’escarpins dans mon sac pour remplacer ma veste de jeans et mes Vans. « Ils sont partout, ma foi! » à peine étonnée, faussement amusée, et je lève mon verre à l’intention du libraire avant de confirmer d'un coup d'oeil entendu avec Nad qu’elle vendra pas la mèche. Après tout, c’est pas la première fois que je l’entraîne dans mes fausses identités, mes prénoms inventés et mon pedigree encensé. « C’est quoi ce délire encore ?! » ah bah voilà, qu’elle murmure, et à quoi je réponds dans un souffle. « Un mec rencontré en voyage. Il croit que j’suis une bestselling author - ça va, c’est pas si pire que ça comme mensonge. » et je bats des cils, et j’essaie de racheter son pauvre karma qu’elle déteste entacher à cause de mes nombreuses conneries. En soit, on est pas tant loin de la vérité, si seulement que je me projette. D’ici un an ou deux, quand Sage aura fini de bien me botter les fesses, mon bouquin sera sur les tablettes, publié, en vente, et tout. On y croit, il avance, Vitto se charge de la partie motivation, Tad relit et annote. Tout va bien dans le meilleur des mondes, et limite, l’exercice que j’opère là fera office de visualisation positive, de manifestation, et ça, c’est du typique maman Parker que j’applique. En plus de ça, je rends ma mère fière? Banco. « Alors, on lance les paris sur quoi ce soir ? » seule ombre au tableau, Nino qui risque lui-même de brouiller les cartes si je le ramène pas à l’ordre. Consciente du potentiel de l’italien pour se plier aux personnages qu’on improvisait jadis, quand on vivait pour rouler les gens passant les uns après les autres sur le ring de boxe des clubs de la ville, je saute sur l’occasion d’ajouter un pion supplémentaire au mensonge. « Sur lequel de mes personnages crèvera avant la fin de mon bouquin. » capitalisant sur le fait qu’il en sait très peu sur mon projet de livre, et sur mes projets en général, le tout pourrait facilement marcher. « Nino, enchanté ! » allez, présente-toi, charme la compagnie. « Ma muse ; c’est lui qui m’a inspiré l’histoire derrière ma série. » et profitant d’un silence suite à une nouvelle couche de faux, je lance, innocente et naïve à souhait. « Tout le monde a de quoi bien boire? »
« Y’a encore des gens ici qui savent comment me parler ». Ah, great news. Matt McGrath avait accepté son invitation. En temps normal, les serveurs et gérants n’acceptaient pas des verres pendant leur service. Heureusement, Matt était cool et savait comment charmer sa clientèle. « Un jour, ce sera la spéciale McGrath la meilleure du bar ». Et il savait rester modeste, en plus. Quel homme ! « Andy, Maze. Dean. On trinque à quoi ? J’ai dix minutes pour que Scar me trucide de prendre encore une pause Make it count » - « Ah les femmes, toujours à râler pour rien ! Trinquons plutôt... » - « Je propose de trinquer à la future spéciale McGrath, aux soirées Netflix and chill... et aux fessiers fermes et athlétiques ! » - « Je ne peux qu’être charmé de cette douce intention, Maze » murmura Dean à son adresse, tout en lui rendant son sourire. Visiblement, ses fesses faisaient bonne impression ces derniers temps. On ne pouvait pas dire que le sport y était pour quelque chose puisqu’il passait la plupart de son temps à picoler. « Mais tu sais, je... » commença-t-il, avant d’être interrompu par une tornade débarquant devant Matt pour lui prendre sa bière. « Ah, super ! Une bière ! Tu ne me présentes pas à tes amis, frérot ? ‘parait que tes copains rendent folles les filles de la famille ! ». C’était quoi ça ? « Frérot » ? Dean lança un regard à la fois moqueur et inquiet en direction de Matt. Dans quel pétrin s’était-il encore fourré celui-là ? « Moi, c’est Andrés. Mais tu peux m’appeler Andy. T’es donc... Ginny ? ». Dean lâcha un rire moqueur avant de se ravoir d’un geste de la main, sentant déjà la situation tourner au ridicule. La jeune femme à côté d’eux ne ressemblait à rien à Ginny McGrath, la soeur de Matt. Se contentant juste de lui faire un petit signe poli de la main, Dean lui tourna le dos, à cette Jill, ainsi qu’à Matt, en sentant bien que ce dernier allait juste se charger comme un grand de cette hystérique. Sans doute était-ce l’une de ces conquêtes peu contentes qu’il l’avait friendzonée, ou bro-zonée, dans son cas. Il lança une grimace gêné à Maze Crawley, avant de s’apercevoir que Chadna Lakshmi venait faire d’irruption dans le bar. « Tu t’es perdu entre l’église et le bar ? Ou bien t’avais un rencard et elle n’est pas venue ? » - « Tiens qui voilà ! Ton humour de merde et toi-même ! Ca faisait longtemps ! » s’exclama-t-il à l’adresse de Chad, un grand sourire au coin des lèvres. Il ne pouvait pas être plus content à cet instant, Chad était l’une des personnes les plus proches de lui actuellement. Ca valait de l’or. « J’suis en pleine déshydratation, envoie ma dose de tequila ». Sans doute qu’elle s’adressait à Scar qui avait repris les commandes du bar, celle-ci s’exécuta aussitôt. « Bon, bon, bon. Ce n’est pas tout mais j’ai une bière à boire illico si je ne veux pas qu’elle devienne plate ». Il but plusieurs longues gorgées, répondant de temps en temps à des sms avant de ranger son personnage dans sa poche. C'était Hannah Hoppe, qui annonçait qu'elle était arrivée au bar : « Hello boys. Sers-moi une pinte de guiness s’il te plait, je veux trinquer aussi » - « Je pense que tu vas devoir attendre un peu si tu veux mon avis » déclara Dean, en jetant un coup d’oeil vers la situation dans laquelle la jeune femme et Matt s’étaient foutus. « Mais demande à Scar, ‘parait que c’est une râleuse mais ça doit sûrement être justifié ». Il haussa bêtement les épaules, l’heure n’était pas à chercher de comprendre comment fonctionnaient les filles. C’était trop fatigant. « Comment ça va ? » - « Ca ne peut qu’aller ! C'est cool que tu sois venue ! Tu ne connais pas encore Chad, je crois ? » fit-il en mimant un geste de la main son amie à côté de lui. « Elle risque de ne pas t’aimer beaucoup, mais elle est très gentille tu sais » finit-il par dire à l’adresse de son amie sur un ton taquin. Enfin, le temps que les trois demoiselles papotent entre elles, avec Andy Rivera, Dean se tourna à nouveau vers ladite Scar en lui montrant les cinq doigts de sa main : « Tu nous mettras cinq bières ma chère Scar ? Il se fait grand soif ici, nous avons affaire à une bande de sportifs ! ». Enfin, il ne parla pas pour lui. Sa chemise et son pantalon de costume n’étaient pas trop le signe qu’il venait de monter sur un jet ski.
HJ:
Je me suis demandé dans quoi je m'embarquais quand j'ai dû reprendre les paroles de tout le monde et les remettre dans le bon ordre. J'ai bien ri.
Dernière édition par Dean Maguire le Jeu 25 Oct 2018 - 10:49, édité 1 fois
Y’avait rien que j’aimais plus que de voir des visages familiers au DBD. Retrouver des potes d’antan, des connaissances d’ailleurs, ma famille de maintenant. Avec tout ce qui avait bien pu se passer depuis les Fêtes et même depuis mon retour dans le coin, c’était pas de refus de pouvoir enfin me poser calmement avec une bande de solides, de vrais, de bons amis. J’suis presque émotif quand tout le monde se rassemble autour du comptoir, quand je les vois chacun s’envoyer des vannes et se peloter comme si ça faisait des années qu’ils baladaient leurs mains baladeuses là où c’est correct ou pas en société. "J'ai entendu dire que les verres à l'oeil étaient réservés aux plus beaux clients, et à ceux qui avaient de l'humour...ainsi qu'un fessier digne de ce nom. Donc c'est bon, de ce que j'ai pu en voir, t'es sauvé." « Jusqu’à ce que l’âge fasse disparaître vos rabais - et votre tonus. » que je réponds du tac au tac à Maze, elle qui se complaît dans ses suppositions d’être canon, et qui entraîne avec elle les Andy et les Dean de ce monde. Un clin d’oeil à l’intention de la brune, parce qu’âgée ou non je m’inquiétais pas à son sujet ; ce qui était pas nécessairement le cas pour les gars qui devraient redoubler d’ardeur s’ils voulaient me garder charmé par leur futur dad bod et énièmes ridules. « Hello boys. Sers-moi une pinte de guiness s'il te plaît, je veux trinquer aussi. » la voix d’Hannah m'interpelle vers la gauche, et m’étirant par-dessus le comptoir je lui dédis un high five tout sourire. « Hey, t’es venue! » lui ayant glissé un mot sur les événements qui avaient lieu au café pendant tout le mois d’août, j’étais honnêtement content que mon amie ait trouvé le temps et l’envie de passer prendre un verre dans le coin, surtout depuis nos récents échanges - et les révélations qui étaient montées à travers. "Vegas ? Il reste de la place dans ta valise ? Quand est-ce qu'on se fait une tournée des bars à Vegas, Matt ?" faisant signe à Hannah de se faire une place parmi le petit noyau formé autour de l’endroit où j’ai établi mon service, je mets pas longtemps avant d’éclater de rire devant les plans d’Andy, et surtout d'acquiescer quand Maze s’incruste autant que moi dans son périple. « S’il le faut, j’suis prêt à me sacrifier pour la science - et pour la carte des cocktails édition 2019. » torse bombé, sourire à la con, je déchante assez vite quand Rivera prend la parole, moqueur au possible. « Tu peux venir. Faudra juste que je prévienne Lene. » sérieux, dude? Ravalant au mieux, je fais fi de tout ce qui remonte à chaque fois où Adams est mentionnée, préférant poursuivre le service, et encouragé les gens à lever leur verre à quoi que ce soit ayant le potentiel de me changer les idées dans la seconde suivante. "Je propose de trinquer à la future spéciale McGrath, aux soirées Netflix and chill...et aux fessiers fermes et athlétiques ! Qui dit mieux ?" verres tintent, alcool qui se boit, rires qui fusent, c’est cool, c’est nickel, ça va un peu mieux, je reprends du nerf. « Tu t’es perdu entre l’église et le bar ? ou bien t’avais un rencard et elle n’est pas venue ? » « C’est moi son rencart, jalouse?! » Chadna me fait pas peur côté compétition, encore moins lorsqu’elle se dépose près de Dean, et que je joue sur la grosse blague bien beauf en passant mon bras autour des épaules de l’irlandais, comme à l’époque où on se faisait chier à gâcher les plans du moment où une nana nous donnait de l’attention.
« Ah, super ! Une bière ! » et j’arrête tout, net. C’est vol plané en pensée vers Londres, c’est aller direct vers le hall d’entrée chez les parents et mes adieux avec promesse de revenir avec Ginny une fois Noah opéré. C’est retour en arrière et gorge qui se serre, c’est ma pinte que j’abandonne sur le comptoir et mes sens qui oublient tout le reste pour se vriller uniquement dans la direction de ma soeur. « Oh my... » et elle me coupe, la fourbe, et elle poursuit sur sa lancée, jouant la carte des railleries jusqu’à la fin. « Tu ne me présentes pas à tes amis, frérot ? ‘paraît que tes copains rendent folles les filles de la famille ! » je le sens à peine, mon poing qui se serre comme une violente dédicace à Ezra. Si elle veut butiner, ça sera après m’avoir expliqué de comment et de pourquoi elle est là - et surtout, les raisons qui font que je ne le sais que maintenant. « Moi c’est Andrés. Mais tu peux m’appeler Andy. » haussant le sourcil à l’intention du colombien franchement trop familier pour que ce soit rassurant, j’évite de le relancer avant qu’il le fasse lui-même, et de la plus stupide des façons. « T’es donc… Ginny ? » « C’est Jill. Et c’est aussi “brace yourself, she’s out of your league”. » rétorquant d’un sourire mauvais, d’une anticipation frôlant la fascination de voir à quel point Jill décidera de le séduire à plein ou de le reléguer aux oubliettes selon ses envies comme une marionnette dont elle seul a les ficelles, je m’excuse d’un regard commun au groupe avant de passer mon bras par dessus ses épaules, l’amener à l’écart, la détailler des yeux de longues secondes de trop rien que pour réaliser que c’est bien elle, qu’elle est bien là. Oui, la culpabilité remonte, salement et vachement et violemment, mais d’abord et avant tout, c’est Jill qui compte. Pas mes actions de grand frère connard et impulsif. « Quand est-ce que t’es arrivée? T’es là pour combien de temps? Tu restes, right? » elle devait s’attendre à être bombardée en venant ici, j’inspire profondément. « J’suis désolé, je dois juste... » et je tousse, et je pense que ça va, que je gère, alors que pas du tout. « Les parents, ils savent? J’m’en balance en fait. Comment tu vas? » et Matt, le con il attend même pas qu’elle ait répondu avant de la serrer dans ses bras. Y’avait rien que j’aimais plus que de voir des visages familiers au DBD, disait-il.
Dans le café bondé et bruyant Gabriel fut tout à fait étonné de constater à quel point sa voix portait, faisant sans mal parvenir le nom qu'il avait prononcé aux oreilles de la principale intéressée qui finit par se retourner. Gaby hésita un instant, visiblement ennuyé d'voir interrompu la discussion des deux jeunes femmes. Rapidement il passa une main dans ses mèches brunes comme il avait tendance à le faire chaque fois qu'il ne savait trop quoi dire ou faire. Il n'allait quand même pas rester planté là bêtement... Aussi s'avança t-il, un sourire désolé accroché aux lèvres.
« Excusez-moi, je n'avais pas l'intention de vous déranger. Juste la surprise de tomber sur vous. »
En réalité elle avait plus de raisons d'être surprise que lui puisque de ce qu'elle lui avait dit lors de leur première rencontre elle était australienne, alors qu'à l'époque, lui, vivait au Canada.
Gabriel serra la main que lui tendait Ariane, tout en saluant poliment d'un hochement de tête la jeune femme assise à coté de la rousse.
« Et moi je pensais que les écrivains vivaient tels des ermites avec pour seule compagnie un chat, une cafetière et leur clavier en attendant l'inspiration », répliqua t-il sur le même ton, avant de se tourner vers la brune qu'Ariane lui présenta comme Nadia, son agente. « Gabriel Carnahan, enchanté de faire votre connaissance Mademoiselle », ajouta t-il accompagné d'un sourire.
« Un fan des ouvrages de Madame Parker, je suppose ? Enchantée ! »
Fan ? L'idée le fit sourire étant donné qu'il n'avait jamais eu en main aucun ouvrage signé Ariane Parker. D'ailleurs outre leur rencontre en Europe quelques années plus tôt, le libraire n'avait guère entendu parler d'une auteure à succès de ce nom. Mais après tout il ne connaissait pas tout le monde et peut-être publiait-elle sous un pseudonyme. Il préférait laisser le bénéfice du doute.
« Je n'ai malheureusement pas encore cette chance, mais je compte bien combler cette lacune maintenant que je suis en Australie, je vais enfin pouvoir découvrir ces fameux ouvrages », un sourire à l'attention des deux jeunes femmes avant de se tourner vers la tornade qui venait d'entrer. Un visage et une allure qui lui étaient familiers, ce n'était autre que Jill, qui avait l'art de soigner ses entrées. Le brun la connaissait comme étant l'une des employés du McTavish Pub où il aimait se rendre pour son ambiance lui rappelant l'Irlande et ses excellentes bières. Il lui trouva un drôle d'air mais n'eut guère le temps d'épiloguer à ce sujet. Et à ce drôle de clin d’œil qu'elle lui adressa il ne trouva guère à lui répondre que par un sourire gêné avant de reporter son attention sur ses précédentes interlocutrices en se raclant doucement la gorge. Et de découvrir que leur petit groupe avait été rejoint par un jeune homme, Nino, qu'Ariane présenta rapidement comme sa principale source d'inspiration.
« Gabriel, ravi », et d'ajouter distraitement, « Je crains d'avoir oublié le nom de la fameuse série en question »
« En tout cas, Monsieur, si vous êtes à l'origine de l'inspiration de Mademoiselle Parker, j'espère que vous avez droit à un pourcentage des bénéfices car à en croire ce qu'on m'a dit », léger coup d’œil à la rousse, « cette saga a un succès impressionnant », dit-il sur un ton léger empreint d'humour.
A la dernière question d'Ariane, Gaby se rendit compte qu'il n'avait encore rien pris le temps de commander.
« Pour ma part je prendrai volontiers une Guinness, quelqu'un veut-il quelque chose ? », demanda t-il en interrogeant du regard ces trois interlocuteurs.
« Oh my... ». Un sourire narquois avait trôné aussitôt sur ses lèvres. Évidemment, c’était l’effet recherché. Sa question concernant ses copains n’étaient qu’une provocation, elle se fichait pas mal qu’on la regarde comme une cinglée ou comme une personne affamée. Par contre, elle était loin de s’attendre à ce que l’un deux répondre. Cela ne pouvait qu’être jouissif pour elle, d’emmerder Matt avec l’un de ses copains. Ginny le faisait, pourquoi pas elle ? « Moi, c’est Andrés. Mais tu peux m’appeler Andy. » « T’es donc... Ginny ? » - « Quoi ? » QUOI ? Avait-elle bien entendu ? Son corps bougea aussitôt de manière agressive en direction du jeune homme, sans doute à cause de l’alcool qui la rendait impulsive. « Mais ça va pas ?! » hurla-t-elle, lançant l’un des verres posés sur le comptoir à la figure d’Andy « C’est pas Ginny, MOI ! Putain mais... » - « C’est Jill. Et c’est aussi « brace yourself, she’s out of your league » » - « Putain j’hallucine, on sait même pas que j’existe ici ! JE SUIS JILL MCGRATH ! » se mit-elle à hurler à l’assemblée, puis sur son frère, alors qu’il avait eu la bonne idée de l’écarter de la foule. Cet Andrés risquait d’avoir le droit à un commentaire supplémentaire plus tard. De toute manière, pour la discrétion, Jill n’était pas douée et, plus les regards se tourneraient vers elle, mieux c’était. Après cela, il fallait être con pour encore la confondre avec la douce et gentille Ginny. Enfin, une fois à l’arrière du bar, seulement en compagnie de Matt, elle poussa un long soupir pour se calmer alors que sa tête tournait déjà à cause de cette surdose d’alcool avalée avant son arrivée. « Quand est-ce que t’es arrivée ? T’es là pour combien de temps ? Tu restes, right ? » - « Voyons, j’suis là jusqu’à la prochaine grossesse de Gin tu sais bien, ça va entrer dans les mœurs cet exil familial. » cracha-t-elle presque à l’adresse de son frère, comme si chaque mot avait été difficile à sortir. « J’suis désolé, je dois juste... » - « Tu dois quoi ? » répondit-elle aussitôt, avec un air de deux airs, les bras se croisant aussitôt sur sa poitrine. La sermonner ? Lui faire un interrogatoire ? La morale ? Dans sa tête, elle sentait le compte à rebours de questions arriver dans trois, deux, un... « Les parents, ils savent ? J’m’en balance en fait. Comment tu vas ? » - « Je, heu... » avait-elle commencé à répondre avant qu’elle ne sente deux bras protecteurs l’entourer jusqu’à l’étouffement. Et elle ne put cacher son étonnement face à ce geste. Pourtant motorisée par la colère, cette étreinte eut un effet d’apaisement immédiat et elle y répondit aussitôt, enfuyant sa tête dans le cou de son frère. C'était Matt, c'était son frère, c'était le réconfort et l'assurance. It feels like home. De longues minutes assez silencieuses passèrent, où elle ne s'en défit pas, bien trop égoïste pour ne pas en profiter un peu, où seul le bruit de l’autre côté du bar pouvait se faire entendre, comme des bruits de conversations, des rires, des verres à shoot claquant contre le bar. Mais aussitôt, Jill se détacha de l’étreinte de son frère en le repoussant en arrière et en reprenant d’une voix énervée, mais également, et surtout, tremblante : « De toute façon si je suis ici, ce n’est pas pour toi, ni pour l’autre sainte, alors fais comme si j’étais pas là ça t’ira très bien ! Fais comme d’habitude, fais comme tes trois dernières années ! Je viendrai juste casser une vitre de temps en temps à ton pub parce que j’aurais soif, ça te va ? » chigna-t-elle dans un débit si rapide qu’essayer de paraitre sobre était à présent foutu. Enfin, elle tourna les talons dans un mouvement de drama queen, et quitta l’arrière du bar pour retraverser tout le comptoir et pour retourner près de Scarlett. « Au moins une qui ne me lâche pas ici ! Tu m'sers une bière ? ».
Dernière édition par Jill McGrath le Mar 30 Oct 2018 - 17:17, édité 2 fois
Quand tu disais qu’elle allait amener tout le fun des prochaines minutes, tu ne pensais pas que tu serais la principale victime du show. T’as même pas le temps de répondre à la nouvelle venue (Hannah) qui parle de cellule, ni même d’entendre réellement ce que Matt de sort par rapport à sa soeur, que tu te prends un verre en pleine gueule. Un verre de tu ne sais quoi, mais pas d’eau, ça aurait été trop beau.
« ¡Puta madre! »
C’est sans réfléchir que le contenu de ton verre va se retrouver en direction de la miss Jill, en tout bon retour des choses. L’impulsion du moment. Le revers de la médaille. La soirée ne fait que commencer et te voilà complètement pourri ET EN PLUS, c’est ta chemise préféré. T’es vraiment dég putain. Tout ça pourquoi ? Parce que tu t’es planté de prénom. Cette meuf est putain d’impulsive, susceptible. Tu la trouvais cool à première vue mais maintenant que tu te retrouves arrosé, tu rigoles moins.
Tu t’essuies le visage et tu vois Matt et Jill qui s’écartent de vous. Tu secoues la tête en soupirant, tu te sens trop con là comme ça à t’être fait attaquer gratuitement.
« Putain mais qu’elle pute ! J’hallucine ! »
Tu vas poser ton verre vide sur le comptoir juste derrière toi et voilà que t’es déjà en train d’ouvrir ta chemise parce que, tu ne vas pas rester trempé et collant très longtemps. Il faut avouer que c’est une occasion parfaite pour montrer ton torse magnifiquement sculpté à qui veut le voir. Tu ne vas pas autant à la gym juste pour toi, même si ok, tu te mates plus que de raison à poil devant ton miroir. Laissant ta chemise ouverte, t’es encore sur le cul de ce qu’il s’est passé quelques secondes auparavant. Tu jettes un coup d’oeil rapide à Maze, Hannah et tout le monde autour de toi puis tu vas piquer une petite serviette sur le comptoir tout proche. Tu t’essuies le visage comme il faut, ainsi que le torse un petit peu. Tu regardes Hannah, captant qu'elle te dit effectivement quelque chose. T'essaies de te remémorer ce qu'elle t'a dit au moment de l'incident et ça te revient.
« Ah oui je me souviens de toi. Il m’arrive que des merdes quand t’es dans le coin en fait c’est ça ? »
Ca te fait rire jaune cette affirmation. T'as encore un peu les nerfs de ce putain de verre que tu t'es pris à la tronche. Quelle bitch.
« Je devrais pas finir en cellule ce soir, enfin, j’espère pas. »
Dernière édition par Andy Rivera le Sam 8 Sep 2018 - 1:58, édité 6 fois
Nino était arrivé comme un cheveu sur la soupe, s’incrustant dans une conversation avec des personnes qu’il ne connaissait pas. Seule Ariane lui était familière et c’était bien pour ça qu’il s’était permis de s’imposer de la sorte. Mais il n’avait absolument rien saisi à ce qui allait suivre. « Sur lequel de mes personnages crèvera avant la fin de mon bouquin. » L’italien regarda la rousse assez surpris, il ignorait même qu’elle écrivait des bouquins tiens. Mais il capta rapidement que personne ici ne connaissait sa seconde vie d’escroc. « Ma muse ; c’est lui qui m’a inspiré l’histoire derrière ma série. » Il regarda tour à tour les personnes avec qui elle se trouvait, se pensant bien con de n’y rien comprendre. « Je crains d'avoir oublié le nom de la fameuse série en question » Nino le craignait bien aussi tiens. « En tout cas, Monsieur, si vous êtes à l'origine de l'inspiration de Mademoiselle Parker, j'espère que vous avez droit à un pourcentage des bénéfices car à en croire ce qu'on m'a dit cette saga a un succès impressionnant » Nino imaginait sans doute qu’Ariane comptait sur ses talents de manipulation des masses pour la suivre dans son coup, mais cette fois, il n’avait aucune idée de la manière dont il devait réagir. « J’espère qu’on me filera des parts, j’ignorai avoir été la muse de quoi que ce soit… » fit il en passant un message à Ariane. « j’ai droit à quel pourcentage des bénéfices ? » s’amusa-t-il ensuite. Tour à tour, Ariane et ce Gabriel en question proposèrent à boire, Nino n’allait pas passer à côté d’une occasion de se faire payer une tournée. Même si ce n’était pas proposé de la sorte, il ferait en sorte d’avoir ce qu’il voulait : une boisson à l’œil. « Je vais suivre Monsieur sur une Guiness ! » A ce même moment, derrière, une nana totalement hystérique se mis à hurler sur un autre mec. A n’en rien comprendre aussi. « C’est quoi ici ? Le rendez-vous des barges ? » demanda-t-il au même moment qu’un mec se pris un verre en pleine poire. « On dirait bien. » l’italien s’accouda au comptoir et ajouta avec un petit sourire aux lèvres. « Je sens que la soirée va me plaire ! »
Il a de la répartie, faut quand même le lui donner. Adossée au bar, je laisse mon regard flirter avec la silhouette du libraire, me souvenir de ses traits, de ses mimiques, de la marque qu’il a laissée dans mes vagues souvenirs, rafraîchir le tout alors que l’alcool dans mon verre se charge de brûler le reste. « Et moi je pensais que les écrivains vivaient tels des ermites avec pour seule compagnie un chat, une cafetière et leur clavier en attendant l'inspiration. » muette, j’assiste au spectacle que met en scène à son tour ma meilleure amie, une énième fois se plaît au jeu d’alter-ego, tend la main, joue son rôle à la perfection. « Gabriel Carnahan, enchanté de faire votre connaissance Mademoiselle. » le sourire du brun qui fait du charme suffit à ce que j’hausse le sourcil bien haut vers Nad, déjà prête à la lancer dans ses bras si elle cligne des yeux deux fois - le signal universel d’un ok, Ari oblige-moi à pécho ce soir, ou du moins le nôtre. « Miaw. » le décompte est lancé, et dès que Banks m’autorisera à jouer les wing girls, j'enclenche la vitesse supérieure. « Je n'ai malheureusement pas encore cette chance, mais je compte bien combler cette lacune maintenant que je suis en Australie, je vais enfin pouvoir découvrir ces fameux ouvrages. » là où certains menteurs de pacotille frissonneraient de crainte et d’appréhensions, je sens mes lèvres se retrousser en un drôle de rictus amusé, arquant la nuque, jouant beaucoup plus longtemps pour la peine, pas le moins du monde ennuyée par l’histoire que je ficelle au gré de ses paroles, et les détails de ce que j’ai bien pu lui inventer à l’époque qui reviennent au compte-goutte. « Bien, bien. Je me meurs d’entendre votre avis d’expert au sujet de l’intrigue. » elle roucoule la rouquine et un peu plus encore lorsque Nino fait son entrée et que Gabi-boy joue la carte charme avec lui aussi. « Je crains d'avoir oublié le nom de la fameuse série en question. » « Vraiment?! Vous m’en voyez sincèrement déçue. » faussement blessée, je fais même plus gaffe à trop surjouer le truc tellement c’est facile de le voir entrer dans le scénario à pieds joints. Si seulement j’avais ajouté plus de trucs stupides, plus de sensationnalisme, des animaux exotiques, une enfance dramatique, une histoire d’amour impossible à travers mes mensonges - mais bref, faisons avec ce qu’on a pour le moment. « En tout cas, Monsieur, si vous êtes à l'origine de l'inspiration de Mademoiselle Parker, j'espère que vous avez droit à un pourcentage des bénéfices car à en croire ce qu'on m'a dit, cette saga a un succès impressionnant. » et il en rajoute le con. Mon verre contre mes lèvres, c’est tout juste si je ne me mords pas la lèvre jusqu’au sang tant j’ai envie d’éclater de rire. Nadia le remarquera sûrement, Nino tout autant. « J’espère qu’on me filera des parts, j’ignorai avoir été la muse de quoi que ce soit… » ah bah voilà l'italien que je connais, et les manigances jamais bien loin. « j’ai droit à quel pourcentage des bénéfices ? » pausant le temps de jouer avec mon verre presque vide, je finis par avaler ma gorgée, triomphante du minuscule temps de tension que j’ai pu imposer comme réflexion. « On en rediscutera au prochain renouvellement de contrat - si je te bute pas avant. » dans l’hypothétique livre, ou dans la vie en général, ça l’histoire ne le dit pas. Tout le monde s’enflamme pour des Guiness, je lève la main pour suivre côté bière, et un coup d’oeil vers le verre de ma brunette de pote me confirme qu’elle est bien sage ce soir. Prête pour un autre round de questions comme si j’étais née pour ça, c’est la voix de mon pote de pari qui me coupe de court, lui qui recule un brin sous l’impact - du verre qu’Andy reçoit en pleine tronche. « C’est quoi ici ? Le rendez-vous des barges ? On dirait bien. » m’étirant sur mon siège pour voir de qui il parle, et pour reconnaître le visage à qui j’offrirai un verre si je veux acheter ses services pour garder le colombien loin de Nad, je finis par souffler, moqueuse. « Elle est cool, elle. J’l’aime bien. » puis au Rivera qui se comporte comme une véritable lady bourge, je lui file ce qui reste de mon verre, bonne joueuse. « Tiens, me restait qu’une gorgée anyways. » la brunette prêt de lui qui me semble toute aussi sonnée, celle qui jacassait et blaguait à gogo, à qui je conseille, dans un élan de moindre effort. « Être toi, je dégagerais de leur sillage. Sauf si t’as envie de finir borgne, ce que tu pullerais off sûrement à merveille. » battement de cils et retour au programme principal. « Brisbane, alors. La France vous emmerdait? » direct au but avec Gabriel, et mes oreilles sont tendues pour la suite. Le temps qu’il regarde ailleurs, de ce que je crois foncièrement, j’ai même une poignée de secondes suffisantes pour chuchoter à l’oreille de Nino, ne perdant jamais vraiment le nord. « Y’a sûrement un pari ou deux qu’on peut même glisser, là. » du menton, je désigne à son intention la table de baby foot dans l’angle, puis reviens à nos interlocuteurs, comme une fleur pour leur pointer l'objet de mon nouvel intérêt. « Vous jouez? »
Je lutte pour garder mon air stoïque quand Jill éclate, quand Jill s’éclate. « Mais ça va pas ?! C’est pas Ginny, MOI ! Putain mais... » elle hurle et vocifère, elle envoie le contenu du premier verre qu’elle voit dans son sillage vers Andy, et j’en suis presque attendri. Oui, c’est Jill, c’est personne d’autre, et si j’avais pas encore été sous le choc de son arrivée inopinée, de son retour dans ma vie façon pile électrique, j’aurais probablement éclaté de rire devant son méfait. « ¡Puta madre! » à la place, je reste tout de même le propriétaire de l’endroit, et le fait que Rivera soit un pote ne justifie pas qu’il se fasse agresser de la sorte par ma soeur devant public. « Ça va? » passant vite fait lui chercher de quoi essayer le plus gros, c’est à peine étonné que je vois le colombien retirer son t-shirt une poignée de minutes plus tard, presque triomphant. « Putain j’hallucine, on sait même pas que j’existe ici ! JE SUIS JILL MCGRATH ! » et même si je tente de racheter les méfaits de l’un, de recoller les pots - verres de bière - cassés de l’autre, rien n’y fait et la voix stridente de la frangine résonne autant dans mes oreilles que dans tout l’établissement. Son accent anglais qu’elle a gardé, qui ressort là alors qu’elle est on ne peut plus australienne que Gin et moi occasionne un frisson dans ma colonne vertébrale. Elle était là-bas, jusqu’à tout récemment. « Voyons, j’suis là jusqu’à la prochaine grossesse de Gin tu sais bien, ça va entrer dans les mœurs cet exil familial. » devant mes questionnements, elle y va d’une pique bien salée une fois isolée à mes côtés. « La vraie raison Jill. Que je sois sûr que tu partiras pas dans quelques jours. » et je précise, sincère. C’est pas vrai que je vais la voir revenir dans ma vie aussi abruptement pour qu’elle s’échappe encore plus vite. Remord qui passe, qui gobe tout sur son passage. Je m’étais bien tiré moi? Pourquoi elle aurait pas le droit de faire pareil? « Tu dois quoi ? » Jill pique mes mots que je cherche, mes pensées à travers lesquelles je me perds. Roulant des yeux, je l'enserre un peu plus fort, grognant autant d’amour que d’appréhension. « Me calmer un peu. Merde, t’as choisi le pire et le meilleur moment pour venir. » typique Jill - et typiquement pourquoi je l’aime tant. Si elle savait pour Gin, si elle savait pour Noah, si elle savait tout court… Pensée pour les parents à la base de tout ceci, géniteurs que je tente de percevoir près d’elle ou au moins dans les parages. « Je, heu... » pas convaincant du tout, et j’insiste pour la forme. « S’te-plaît, fais juste me dire qu’ils sont pas dans le coin. » d’un coup d’oeil, je lui fais comprendre que si elle a Isaïah et Marianne dans les pattes à Brisbane, vaut mieux pas me le dire. « De toute façon si je suis ici, ce n’est pas pour toi, ni pour l’autre sainte, alors fais comme si j’étais pas là ça t’ira très bien ! Fais comme d’habitude, fais comme tes trois dernières années ! Je viendrai juste casser une vitre de temps en temps à ton pub parce que j’aurais soif, ça te va ? »
La regardant se déprendre de mon étreinte pour retourner vers le groupe, je trottine vers elle l’air amusé - parce que je sais à quoi elle joue. Parce que je la connais par coeur, parce que je vois clair dans ses manigances, et que même si mon coeur se serre à chaque fois que mon regard tombe sur elle, je préfère me perdre dans ses frasques et ses cris et ses crises plutôt que de faire face au fait qu’elle a tous les droits d’être débarquée à l'improviste et encore pire, que j’aurais dû être celui qui l’aurait amenée avec moi dans ma fuite. « Jill, tu sais très bien que dès l’instant où t’es entrée ici, c'était pas pour que je te laisse repartir. » c’était facile, quand elle était toujours à Londres. De me dire que c’était pour le mieux, pour elle. Que nous suivre ne serait qu’ennui et emmerdement pour elle. Que ça lui donnait carte blanche de vivre sa vie, de la façon dont elle le voulait. Un an merde, un an avant que je vois la vérité en face. Je l’avais lâchée autant que j’avais lâché Ginny - et la longue gorgée de bière que je prends dans la foulée ne fait que ravaler toute ma culpabilité à ma place, la ranger bien profondément until next time. « Et puis je verrouille jamais derrière. Pas besoin d’éclater une fenêtre pour ça. » pas impressionné - mais sachant très bien qu’elle peut casser autant de carreaux qu’elle le veut, si elle le décide. Porte fermée à clé ou pas. « Au moins une qui ne me lâche pas ici ! Sers-moi une bière ! ». c’est pas dit que je la laisse se dérober pour vaquer à ses retrouvailles avec Scarlett. « Oh, parce que tu penses que tu vas te débarrasser de moi aussi facilement que ça? » passant à nouveau un bras autour de sa nuque, je lui force un volte-face, la ramène sur nos pas, la poste devant le quatuor de témoins ayant vu la totale quelques minutes plus tôt. « Maze, Andy, Hannah, Dean, on fait les choses bien. Jill, ma soeur. Mais surtout une personne à part entière. » un clin d’oeil va la brunette que je rapproche un peu plus de moi, m’assurer qu’elle est bien prise et filera pas à nouveau. « Tu veux que je fasse état de toutes tes qualités et de tout ce que tu fais mieux que quiconque pour défendre ton honneur? »
But now it's all good, babe, roll that backwood, babe.
Brisbane se dessine sous ton regard d'émeraude. Les lumières s'agitent, s'animent, clignotent, ricochent contre tes pupilles, signes d'une nouvelle population qui s'éveille, de l'éclosion de ces activités appliquées uniquement sous le couperet de notre mère lunaire. Tu avais toujours préféré la nuit au jour, l’appellation seule d'oiseau de nuit te charmait irrésistiblement, imposait insatiablement ce rictus satisfait contre tes lippes. Ton bateau vogue vers le port et tes mains s'agitent dans le recueil de documents que tu conserves dans ta cabine. Les doigts effleurent les papiers, les yeux lisent précipitamment, jusqu'à retenir un code : l'emplacement que tu as loué, quelques mois plus tôt, si tôt qu'il te semble l'avoir fait dans une autre vie, qu'il te semble plausible que cette zone ne soit plus tienne. Pourtant, lorsque ton moyen de locomotion chéri s'en approche, il t'attend sagement criard de toute vacance. Tu l'y amarres, ce geste te prenant toujours immanquablement aux tripes. Mettre un pied à terre n'était pas dénué de sémantique pour ton cœur. Tu fuyais le stable, tu révulsais les vies routinières. Et surtout, l'immensité de l'océan te semblait composer l'unique étendue sur cette planète où la sensation d'étouffer ne t'étreignait pas dangereusement.
Néanmoins, tu te trouves à Brisbane. Tes pieds nus foulent le ponton boisé. Tu as pris le soin d'enfiler une chemise et maladroitement, tu fais de même pour un pantalon puis des chaussures fermées. Un coup de brosse dans tes cheveux hirsutes, ton chapeau qui cache le plus gros des dégâts. Tu inspires profondément cet air australien, t'enivres de cette mélodie nostalgique qui te ramène des années plus tôt, à ton enfance, à ta famille. Tu réajustes ton couvre-chef, assures ton apparence dans le reflux des vagues et t'orientes vers la civilisation.
De ton accent britannique, tu provoques réactions aux passants que tu interroges poliment. Le DBD est ta première destination. Tu t'imagines déjà Matt, ce petit avare des risques. Tu bifurques à un croisement, cours les rues qui te semblent beaucoup trop longues, perds ta chaussure à un moment et dois détricoter ton itinéraire pour la retrouver - et la lasser cette fois-ci. Finalement, de bonnes étoiles te guident directement devant le bar qui semble battre son plein. Tu demeures en suspens devant la porte vitrée, fermes les yeux, marques ce moment et retiens les sons.
La sonnerie qui annonce l'arrivée de chaque client ne retentit de manière inaudible, toutefois. Tu balayes la masse d'individus s'égayant dans le lieu. Un large sourire apparaît sur tes traits, ravi du succès que rencontre ton cousin. Puis, une chevelure enflammée attire derechef ton regard. Tu fronces les sourcils et t'orientes sans cérémonie vers cette dernière. Tu bondis dans le dos du canapé et atterris sur l'un des matelas de ce dernier, celui situé juste à côté de celle que tu espérais, celle que tu priais, celle que cette fichue destinée t'offre généreusement. Ariane.
« T'as coupé tes cheveux, » tu articules en guise de salut, le ton désapprobateur. Elle pointe encore le babyfoot, le regard piqué de défi. Provocateur, malin, tu poses tes lèvres en un éclair sur sa joue pour l'y déposer un baiser interdit et reviens, comme si de rien n'était, à ta position initiale. Ensuite, tu t'adresses aux hommes gravitant volontairement autour d'elle. « Yo ! Moi c'est Levi. » Tu scrutes rapidement les visages. Un blond (Nino) et un brun (Gabriel) semblent conclure le trio festif dans lequel tu t'es incrusté sans scrupule. N'est-ce pas judicieux de constituer un quatuor pour jouer au babyfoot ? « Et j'ai un bon coup de poignet au babyfoot. » justifierais-tu ton insouciance ?
Il commençait à y avoir beaucoup de monde dans ce bar. Les gens allaient-ils s'offusquer si elle ne retenait pas leurs prénoms ? Elle salua d'un signe de tête les nouveaux arrivants et adressa un sourire amusé et un geste de la main à Nino qu'elle aperçut un peu plus loin. Voilà un prénom qu'elle ne risquait pas d'oublier étant donné les circonstances de leur rencontre ; ça ne lui arrivait en effet pas tous les jours d'assommer quelqu'un en guise de bonjour. S'était-il tenu à l'écart d'elle de peur qu'elle ne lui assène un nouveau coup à l'aide d'une lampe de poche qu'elle aurait pu avoir dans son jean ? Elle reporta son attention sur le groupe qu'elle avait rejoint, prête à en découdre avec les plaisanteries de Matt et à vérifier que Dean ne s'était pas avisé de regarder un épisode d'une de leurs séries en son absence. Mais au lieu de cela, elle se retrouva impuissante et le regard hagard face à une scène sortie de nul part. Elle avait l'impression d'assister à une partie de tennis, regardant tour à tour la jeune femme qui venait de se présenter comme la soeur de Matt, puis Andy qui était maintenant trempé et énervé par cette situation, à juste titre. Maze se pinça les lèvres, retenant un rire déplacé qui menaçait de se laisser entendre. Malheureusement pour l'Anglaise, elle avait tendance à exploser de rire dans les pires situations. Et plus elles étaient gênantes, plus il lui était difficile de se contenir. C'était nerveux, awkward, et plus fort qu'elle. Alors qu'elle tentait tant bien que mal de rester stoïque, sa planche de salut lui fut offerte par une rouquine non loin d'eux qui semblait penser qu'être borgne lui irait à ravir. Elle n'y avait jamais songé ; elle porterait le bandeau de pirate façon Jack Sparrow à l'occasion pour vérifier cette théorie. Ayant souvent les oreilles qui trainaient à gauche et à droite, Maze avait réussi à suivre en partie la conversation qui se jouait à côté de leur propre groupe. Et elle avait récolté suffisamment d'informations pour rentrer dans le jeu que sa sauveuse semblait avoir instauré. "Un conseil et un compliment de la fameuse Ariane Parker, je prends !" lança-t-elle d'un ton enthousiaste en adoptant son meilleur air de fangirl. "Si je puis me permettre...spoiler alert, j'étais pas hyper convaincue par cette histoire de Bloody Mary à base de sang de goules pour transformer les victimes du héros mais au final ça corroborait magistralement la théorie du lycanthrope hermaphrodite." Elle en faisait des caisses, mais elle avait cette fois-ci réussi à garder un air parfaitement impassible malgré les absurdités qu'elle venait de débiter. Elle ne pensait pas que regarder des séries comme Supernatural et Penny Dreadful lui serait un jour utile dans une conversation de la vie courante ; et elle était plus fière d'elle. "Si j'avais su j'aurais ramené mon exemplaire pour vous demander une dédicace à l'attention de la future borgne du DBD." Un jeune homme fit irruption à ce moment là et accapara l'attention d'Ariane. Tout en se disant qu'il était plutôt classe avec son chapeau, Maze profita de cette diversion pour adresser un sourire discret et entendu à la jolie rousse avant de se retourner vers son groupe d'amis dans lequel Matt et sa soeur venaient de faire leur réapparition. "Enchantée Jill. Je crois qu'il faut qu'on te remercie parce que tu nous permets de profiter d'un spectacle du tonnerre." Et, pour appuyer ses dires, elle lança un regard au torse d'Andy qui avait ouvert sa chemise depuis quelques minutes déjà. Et il fallait bien reconnaître que ce torse était au moins à la hauteur et aussi prometteur que son fessier qu'elle avait eu l'occasion de "malencontreusement" toucher un peu plus tôt.