| | | (#)Lun 27 Jan 2020 - 9:33 | |
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| | | | (#)Lun 27 Jan 2020 - 20:32 | |
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| | | | (#)Jeu 13 Fév 2020 - 21:09 | |
| « Ça serait même carrément hypocrite de ma part si je le faisais alors que tu as tenu promesse. » Pour dire vrai, elle serait sûrement celle qui jetterait une pierre sur la tronche du premier qui en ferait autant sur Wren. Un jaloux de ne pas savoir en faire autant que lui ou une jalouse que le brun refuserait d’honorer. Il n’y avait que cette raison pour remettre en cause l’amour qu’il peut porter aux femmes. La vision de Deborah était peut-être faussée par ce qu’elle venait de vivre, probablement toujours influencée par les baisers qu’il déposait contre son épiderme, les frissons en réponse à ses lèvres fraîches contre sa peau encore chaude. Elle profitait de ce contact éphémère, les paupières closes un petit instant, jusqu’à ce que ce dernier ne la fasse rire. « Fais gaffe, je pourrais presque croire que tu développes une espèce de jalousie envers tes collègues. » A l’idée qu’elle puisse aller tester la forme olympienne d’autres pompiers. Un sourire malicieux sur le visage, elle ignorait le pourquoi – probablement une raison d’endorphine et d’hormones – mais elle était persuadée que ça serait son cas s’il lui balançait qu’il comptait aller tester l’endurance d’autres femmes. Une jalousie pas forcément justifiée, pas même explicable. Néanmoins, aucun des deux n’allait ressentir ce sentiment étrange.
Doherty prenait le temps de remonter à sa hauteur, ne manquant absolument pas de frôler sa peau de la sienne, glissant ses doigts contre ses lèvres déjà en manque de lui. Evidemment qu’elle comprenait son petit jeu, évidemment qu’il profitait de la faiblesse de la jeune femme pour son regard pour en jouer et la faire craquer. Il n’avait pourtant pas besoin de ça pour la convaincre, pour la faire sienne dans les heures qui allaient suivre. « Tu triches, encore. » qu’elle murmurait alors qu’elle couvrait délicatement son regard de la paume de sa main pour l’obliger à fermer les yeux. Loin de son regard, elle laissait le sien vagabonder sur son visage. La courbe de sa mâchoire, la pulpe de ses lèvres, son arc de cupidon prononcé. Elle s’attardait sur des détails, se pinçait la lèvre d’un évident craquage, quitte à ce que le brun le sente sous ses doigts. Tant pis, elle ne cacherait pas toute l’attirance qu’elle avait pour lui, si évidente et visible depuis le début de l’après-midi. « C’est presque mignon que tu cherches à me convaincre, que tu te donnes des excuses. » Sa main quittait ses yeux, glissait contre sa joue et contre sa nuque. Elle en profitait pour le reprocher d’elle, déposant ses lèvres contre les siennes dans un baiser à mi-chemin entre la tendresse et la fougue qui les caractérisait jusque-là. Profitant du baiser, elle en profitait pour l’emprisonner de ses jambes et le faire basculer, prenant le dessus sur lui. Ses dents agrippaient quelque peu sa lippe et le baiser se muait en un sourire tendre, presque timide, tandis qu’elle se redressait, à califourchon au-dessus de lui. « Je serais presque tentée de te laisser t’enfoncer dans les arguments pour voir jusqu’où tu vas mais tu en as clairement pas besoin. Je pense que tu sais très bien ce qu’il en est de mon côté. » Ça lui semblait trop évident qu’elle acceptait de le suivre. Il suffisait de constater à quel point elle cherchait le contact, d’observer ce regard qu’elle avait sur lui. Passer le reste de la nuit avec lui, c’était une certitude pour elle.
« Et puis je te rappelle que je suis censée faire tout ce que tu veux. » Sourire malicieux, presque moqueur sur les lèvres, elle s’amusait gentiment de lui, argumentait sa pensée. « Si tu as envie de me faire profiter d’un hôtel pour dormir dans un lit moelleux, qui suis-je pour t'en empêcher? » Evidemment qu’en parlant de tester le confort de l’hôtel, Wren ne parlait absolument pas de dormir sagement mais c’était bien trop tentant pour Brody de passer à côté de ce détournement de paroles du brun. C’était son côté malicieux et léger qui reprenait le dessus et qui la faisait se redresser, quittant les bras du géant. Instinctivement, elle se dirigeait vers les uniformes des pompiers, premiers témoins de leur étreinte. Casques, vestes, pantalons et même chaussures. Comme une enfant, elle ne pouvait pas s’empêcher de s’emparer d’une veste pour l’enfiler et d’un casque pour l’essayer. Qui ne l’aurait pas fait franchement ? « J’aurais même pas besoin de pantalon. » Ce constat la faisait rire. Parce que la veste était naturellement trop grande, elle couvrait une majorité de son corps, comme une robe – un peu trop courte, tant elle frôlait la rondeur de ses fesses. « J’ai le droit de la garder ? » Si lui gardait son sous-vêtement, elle aussi avait le droit à un souvenir… moins discret, certes. « Tu peux pas nier qu’elle me va à ravir. » disait-elle en tournant sur elle-même, cherchant l’argument ultime pour le faire céder, tout en retenant le casque qu’elle avait sur la tête, lui aussi bien trop grand pour elle. |
| | | | (#)Jeu 13 Fév 2020 - 21:24 | |
| Les restes de folie n'allaient pas s'envoler tout de suite, pas après un moment aussi intense, aussi charnel et explosif. Wren n'était pas certain de réussir à récupérer son souffle de sitôt mais ce n'était pas cela qui allait grandement le déranger, bien au contraire. Il était même heureux de ce résultat: cela voulait dire qu'il avait profité au maximum du corps de la belle brune et qu'il n'était même pas tout à fait prêt à l'abandonner. Il se voulait gourmand, complètement happé par tout ce qu'elle avait à offrir et l'avant goût qu'il en avait eu ne pouvait que le pousser à rester des plus curieux quant à la suite de l'événement. Alors, Doherty ne put que lui sourire lorsqu'elle affirma à nouveau qu'il l'avait comblée et c'était la seule vérité qu'il aimait entendre. Il s'était tant donné pour elle, certainement qu'il n'en avait jamais fait autant pour n'importe quelle autre qu'il avait connue pour une nuit seulement. En règle générale, il était question de prendre son pied quelques minutes et s'évaporer aussi vite que possible pour ne plus jamais avoir à croiser le regard de la proie en question. Là, c'était différent puisque Wren restait calé contre le corps de Deborah, l'embrassant entre deux expirations exaltées, heureux de sentir autant de chaleur sur cette épiderme si douce et si tentante. "Je sais ce que j'aurai à perdre à te laisser vagabonder vers eux, disons." Le suédois et son honnêteté légendaire au moment de retrouver le regard de la belle Brody, sentant qu'il pouvait la gagner à tout moment parce qu'elle criait déjà à la triche en lui fermant les yeux sans ménagement. Il n'avait pas fait grand chose pourtant mais Wren la laissa agir, sentant qu'il avait eu l'effet escompté dès l'instant où ses lèvres retrouvèrent les siennes, entre le feu de la passion de tantôt et la douceur de l'après union. Il n'était clairement pas indifférent au moindre de ces gestes, sa peau se collant encore plus à la sienne si c'était possible alors qu'il exposait son idée pour la suite de la nuit, car, non, elle n'allait pas s'arrêter en si bon chemin. ""Hum. Oui, je peux faire ce que je veux de toi, c'est vrai et je constate vraiment l'envie d'un matelas confortable de ton côté sinon tu ferais pas le koala avec moi, si?" Il lui fit un clin d'oeil taquin, ignorant forcément tous les commentaires qu'elle avait pu faire juste avant pour le titiller un peu, ayant profité de cette interlude pour inverser les rôles, son bassin se retrouvant au dessus du sien, juste avant qu'elle ne se relève pour aller s'amuser avec les uniformes de la caserne. Wren la laissa faire, l'observant alors qu'il se relevait, attrapant ses habits en les mettant à la hâte, clairement bien plus intéressé par le spectacle d'une Deborah uniquement vêtue d'une veste de pompier qui laissait entrevoir plus ou moins toutes ses formes et il se mordait la lèvre en s'approchant d'elle, sa robe à la main. ""Je te la donnerais bien parce que j'ai vraiment envie de voir ce spectacle au moment où tu me la retirerais dans la chambre d'hôtel mais je crois qu'on arriverait pas jusqu'à ledit hôtel si je te laissais faire, atteinte à la pudeur tout ça... Plan B: tu mets la robe en dessous et je te retire le tout lorsqu'on est arrivés." Il lui tendait la robe alors que son buste se collait à son dos, ses mains se baladant juste quelques secondes sur ses courbes pour se mettre en appétit. Juste une seconde tout au plus avant qu'il ne se dirige vers la porte, vérifiant qu'il n'y avait personne alentour pour quitter les lieux. Direction le paradis dans une chambre plus confortable que le sol froid des vestiaires de la caserne. |
| | | | (#)Jeu 13 Fév 2020 - 21:25 | |
| Immanquablement, il faisait battre son cœur dans sa cage thoracique. Si elle n’était naturellement pas amoureuse de lui, cela n’empêchait pas qu’elle restait humaine et que cette forme de possessivité dont il faisait preuve ne pouvait que la faire sourire et faire louper un battement à son palpitant. Sous son regard, elle se sentait unique. Elle l’était peut-être, un peu. Ça la perturbait assez pour avoir l’envie de s’échapper, un instant. Le temps de quelques taquineries, d’un retournement de situation et elle se trouvait loin de ses bras, à essayer une veste et un casque comme n’importe qui aurait pu le faire si la personne en avait eu l’occasion. « Si c’est à toi que je m’accroche et pas au matelas, je te laisse conclure sur qui est le plus confortable. » Regard forcément charmeur – parce qu’elle ne pouvait pas s’empêcher de l’être avec lui – elle s’amusait de ses paroles quand la conclusion était évidente : c’était Wren sur un matelas qui serait farouchement confortable pour s’endormir. Néanmoins, elle ne savait même pas s’ils allaient dormir ensemble ou non. Partager une chambre d’hôtel, oui. Dormir était une autre histoire. Peut-être qu’ils n’allaient tout bêtement pas dormir. Peut-être que l’un ou l’autre – parce que les deux en étaient capables – allait s’évanouir dans la nuit pendant que le second était assoupi. Peut-être aussi qu’ils allaient s’endormir et se réveiller dans le même lit, remettre ou non le couvert, sans parler d’un hypothétique petit-déjeuner. A vrai dire, tout était possible et elle ne s’en souciait pas vraiment. Elle laissait les choses se faire sans aucune appréhension, sans se poser de question. Elle se laissait vivre avec lui, un peu trop aisément d’ailleurs.
« Tu crains l’atteinte à la pudeur... je vais faire semblant de te croire. » qu’elle disait en riant. Certes, la veste était trop grande pour elle mais restait trop courte pour se balader seulement avec. Elle consentait à son idée, attrapant sa robe qu’il lui tendait alors qu’il s’échappait pour ouvrir la porte, la laissant se rhabiller – non sans l’avoir faite frissonnée une seconde, petit enfoiré. Elle avait posé le casque et s’était défaite de la veste, juste le temps de renfiler sa robe non sans rajouter quelques mots à son partenaire de crime. « Tu peux être honnête avec moi, tu sais. Je ne suis pas le genre de meuf qui aurait été faussement outrée ou vexée si tu m’avais dit que tu craignais d’avoir envie de me sauter dans la voiture en me sachant nue sous la veste. » Veste qu’elle récupérait pour l’enfiler de nouveau, ainsi que son sac à main – et la capote qu’elle jetterait dans une poubelle de la rue, pas question de laisser une seule preuve – avant de le rejoindre à la porte, glissant sa main dans son dos pour lui signaler sa présence, un feu vert pour s’en aller, juste le temps de lui murmurer quelques mots fort bien choisis à l’oreille. « Cela dit, ton instinct a eu raison. J’aurais eu tendance à le prendre comme un défi. » Celui de le faire s’arrêter dans un coin tranquille pour satisfaire ce désir qu’elle se serait amusée à provoquer – bien qu’elle pourrait encore le faire, elle n’oubliait pas que son foutu string, elle ne le portait toujours pas, mais elle préférait la prudence, qu’il reste concentré sur la route plutôt que sur ses conneries.
Instinctivement – et parce qu’il était celui qui avait proposé l’hôtel et qui savait où il se trouvait – elle le suivait jusqu’à sa voiture où elle prenait rapidement place sur le siège passager, non sans un soupir de soulagement/d’aise. A ELLE LA VESTE ! « Tu fais ça souvent ? » Elle laissait le doute planer. C’était à lui de voir de quoi elle parlait. Chauffer une meuf dans un lieu public ? Avoir un rapport sexuel à la caserne ? Ramener une fille dans un hôtel ? La laisser prendre une partie d’un uniforme sans sourciller ? La question pouvait s’adapter à bien des sujets mais elle lui laissait le loisir de choisir. « Tu sais que j’ai fait deux ou trois casernes aux alentours avant de tomber sur la bonne ? Quand j’ai demandé au mec si un Wren, ami et collègue avec un Kane bossait ici, il a roulé des yeux. » Ce constat la faisait rire. « J’ai de suite su que j’étais dans la bonne caserne mais clairement, je crois qu’il vous supporte plus quand vous êtes tous les deux. » Infernaux, ils devaient être avec leurs deux caractères bien différents. Elle avait pu le constater quelques heures avant. |
| | | | (#)Jeu 13 Fév 2020 - 21:27 | |
| Elle le faisait rire parce qu'elle n'avait pas de filtre, Deborah, qu'elle profitait tout simplement des plaisirs que la vie avait à offrir, sans se poser de questions, sans mettre aucune barrière et quelque part, c'était sûrement elle qui avait raison. Certes, Wren était pas mal dans son genre, à ne jamais faire attention à rien, et surtout pas aux règles établies et autres lois que tout individu était censé suivre mais il s'avouait vaincu face à la belle Brody. Elle était parfaitement libre, ne vivait jamais dans le regret et s'amusait à vivre leur bien étrange relation d'une soirée comme l'exutoire idéal. Doherty n'irait pas la contredire parce qu'il ressentait exactement le même feeling à l'heure actuelle, sûrement parce qu'elle le dévorait des yeux sans forcément le vouloir. Il n'en savait rien, il avait juste la sensation qu'elle aimait bien être avec lui également et que profiter de son corps n'était qu'un atout de plus sur la liste. Elle en avait plein de son côté et ce n'était pas seulement son physique qui le faisait vibrer pour elle à l'heure actuelle, c'était son bagout, sa répartie, son côté je m'en-foutiste du reste du monde. Putain, elle était belle avec la simple veste d'uniforme et tout ce qu'elle lui disait n'aidait clairement pas le suédois à réfléchir avec son cerveau, il fallait l'avouer. "C'est pas pour rien que les matelas suédois sont hyper réputés, tu vois." Il lui fit un clin d'oeil, chassant autant que possible l'image d'elle et lui en train de s'amuser dans la voiture, le corps de Deborah nageant dans sa tenue de pompier, c'était le coup à en faire devenir un fantasme qu'il ne pourrait pas gérer sur la durée. Elle savait comment agir, c'était une évidence et Wren ne pouvait que lui donner raison, comment mentir à une telle femme de toute manière? "C'est un bon argument, je peux pas le nier. Après, le risque, c'est aussi l'atteinte à la pudeur sur le chemin entre ici et la voiture. Je serai très frustré si ça se faisait pas... L'hôtel, ce sera aussi bien pour jouer à ce petit jeu et je ferai tout ce que tu veux que je te fasse." Il était venu lui murmurer ces quelques mots à l'oreille en la frôlant, sentant qu'elle frissonnait facilement en sa présence, peut être parce qu'il avait utilisé sa voix suave et qu'il le faisait exprès. Au moins, la brune était rhabillée désormais et les risques s'amenuisaient. Ils finirent dans la voiture et Wren ne mit pas longtemps à démarrer pour faire les quelques kilomètres jusqu'à l'hôtel en question, écoutant attentivement les remarques de sa partenaire. "Non. En général, je me fais la nana et je me barre assez vite après. Mais toi, tu m'empêches d'être rassasié, t'as un truc, c'est fou." Elle le mettait à bout avec une aisance toute naturelle et certainement que le nordique adorait cela. Il la laissa mentionner sa quête dans les casernes de pompier environnantes alors qu'il se gara à la va-vite sur le parking de l'hôtel, les dirigeant à pied jusqu'à l'accueil, la brune sur ses talons. "Comme quoi, t'étais tenace alors. Je savais que je t'avais donné très envie ce midi..." Il lui fit un clin d'oeil en recevant la clé de la chambre, la montrant à Deborah avec un sourire. "Si c'est pas confortable, on se crée une cabane avec le mobilier et après je te regarde jouer le rôle du pompier avec cette veste qui te va à ravir." L'ascenseur n'était pas loin et Wren souriait avec cet air espiègle qui le caractérisait: Deborah serait sûrement sa perte mais ce n'était pas le nordique qui le regretterait, assurément. |
| | | | (#)Lun 17 Fév 2020 - 21:06 | |
| Des deux pompiers, elle avait craqué pour le plus tumultueux. Personne n’en serait étonné. La poupée brune était elle-même d’un tempérament de feu, il aurait été surprenant que son attention se tourne vers Kane – il aurait été difficile que cela soit le cas d’autant plus parce que le blond s’était mis à la bouder, compliqué dans ces circonstances d’avoir une quelconque attirance. Debra avait toujours eu une attirance naturelle pour les bruns aux yeux clairs – ironique quand on savait que le père de son gosse était aussi blond que les blés –, encore plus pour les types comme Wren qui avait cette aura ténébreuse, presque mystérieuse. Comme si à leurs côtés, elle commettait un agréable écart de conduite. C’était le cas. Pour la plupart des gens, se toucher en public, coucher dans un établissement de l’administration publique, ne serait-ce que cette absence de string qui dépassait de la poche de GreenEyes, tout ça, c’était des écarts de conduite. Et elle se plaisait à les faire. Il suffisait d’observer chaque frisson qui traversait son corps quand il s’approchait ou lui murmurait des mots pleins de sous-entendus. Il suffisait de voir la façon dont elle posait le regard sur lui. Transgresser les règles, ça avait quelque chose de grisant, encore plus quand il lui confiait sans mal qu’elle était source de désir illimité pour lui. « Le talent. » Commissure relevée dans un sourire moqueur envers elle-même. « C’est ça le mot que tu cherches, ce truc qui t’empêche d’être rassasié. » Elle se faisait rire toute seule cette idiote. Vu comment Wren se décrivait – le genre à se tirer dès que le crime était commis – elle doutait fort d’être la seule à avoir ‘du talent’ en termes de performances sexuelles dans ses partenaires. « Ou sinon c’est l’inverse. Tu n’as pas été satisfait, du coup, tu as encore faim. Mais je préfère viser la première théorie. » murmurait-elle dans un rire, ses paroles trop peu valorisantes pour être vraies. Elle n’était probablement pas incroyable mais il ne fallait pas déconner non plus, elle n’était pas nulle.
Rapidement, ils arrivaient sur le parking de l’hôtel et elle le suivait sans se poser de questions, regardant à peine les alentours – s’assurant juste qu’il ne l’emmenait pas dans un taudis non plus. « Parce que tu en doutais encore ? » qu’il lui avait donné envie ce midi. Elle se souvenait encore du gémissement timide qui s’était écrasé contre les lèvres du brun quand elle avait perdu leur pari. Evidemment qu’il lui avait donné envie. A la réception, on leur donnait rapidement une chambre – non sans un regard curieux sur cette veste peu habituelle que Deborah avait sur les épaules – et la clé de cette chambre, elle l’attrapait dès l’instant où Wren la faisait danser sous son nez. « Confortable ou pas, on sait très bien que ça va se terminer comme ça, fais pas genre. » L’idée de jouer les pompières – et surtout d’abuser de cette veste à l’aspect terriblement sexuel dès qu’elle était le seul vêtement – était bien trop tentante pour en louper l’occasion. Sans attendre davantage, elle prenait la direction de l’ascenseur, suivie de près par Doherty. Forcément, quand les portes se refermaient sur eux et reflétaient leurs images, ses iris se posaient sur la sienne, d’image alors qu’elle appuyait sur le bouton de leur étage. « N’y pense même pas. » Elle avait l’impression de le connaître depuis longtemps. Assez pour savoir que dans son regard espiègle qu’elle avait croisé avant de monter dans l’ascenseur, elle y avait lu de la lubricité. Non, ils n’allaient pas commencer leurs petites affaires ici, hors de question.
Elle ne perdait pas une seconde pour enfoncer la clé dans la serrure et découvrir leur chambre. Plutôt sympathique. Assez simple sans être rustique. Des meubles harmonieux sans être design – idéals pour une cabane sans se faire engueuler par le personnel mais ça, elle le gardait pour elle pour le moment. Alors qu’elle retirait enfin la veste de l’uniforme dans un soupir de soulagement – parce qu’il faisait foutrement chaud ces derniers temps en Australie – elle cassait le silence. « Je sais pas comment vous faites pour supporter ce truc en étant dans des pièces enflammées à 300 degrés. Rien que pour ça, vous méritez le statut de héros. » Passant sa main dans sa nuque humide, elle en profitait pour tirer sur le tissu de sa robe, permettant à son autre main d’en faire coulisser la fermeture. « Je vais aller prendre une douche. Si tu veux prendre à manger au room service, je ne suis pas contre l’idée. » Mine de rien, l’heure approchait du dîner, il avait eu un long et éprouvant service, si elle commençait à ressentir la faim, il fallait le nourrir le géant Suédois. Sa robe quittait une nouvelle fois son corps dès lors qu’elle s’était débarrassée de ses chaussures. Direction la salle de bain, non sans un dernier regard, dernier sourire en coin et dernières paroles : « La douche est assez grande pour deux, le temps d’être livrés. Au cas où tu aurais eu le doute. » Et elle disparaissait, ne laissant derrière elle que les clapotis de l’eau qui coulaient déjà. |
| | | | (#)Lun 17 Fév 2020 - 21:38 | |
| Apparemment, le petit jeu n'était pas terminé, pour le plus grand plaisir du suédois. On pouvait penser qu'après une telle journée, il montrerait des signes de fatigue mais Wren vivait de cette adrénaline et la brune lui en offrait une quantité des plus éloquentes. Elle savait comment le titiller parce qu'elle provoquait, Deborah, qu'elle touchait là où cela s'enflammait aisément et il y avait certainement peu de femmes qui savaient comment s'y prendre sur le sujet avec Doherty. Elle l'avait percé à jour, le principal intéressé ne savait nullement comment mais on ne pouvait pas dire qu'il en était très perturbé. L'important, c'était le résultat et le regard qu'il portait sur elle en se dirigeant vers l'hôtel était sans équivoque: il la voulait encore. C'était quelque chose qui faisait flamber le moindre centimètre carré de sa peau et il n'avait jamais eu une telle sensation, surtout pas après avoir déjà consumé une fois tout son désir en compagnie de la femme en question. Apparemment, Brody était la reine de certaines premières fois parce qu'il avait quand même couché avec elle au beau milieu de la caserne, après avoir eu quelques minutes de distraction dans l'eau au cours de l'après midi. Ce n'était pas des événements que le nordique vivait tous les jours, même s'il avait une vie qu'on pouvait qualifier de plus trépidante que d'autres, certes. Avec Deborah, il y avait ce petit piquant supplémentaire, cette petite touche qui le fit rire quand elle mentionna son talent. Forcément. "Un peu plus et je dois réussir à te dégonfler les chevilles, c'est ça? Non, mais ta première théorie est intéressante, je recule pas devant un défi, tu le sais maintenant alors épuiser ton talent, sait on jamais..." L'épuiser, elle, c'était le sous entendu de la remarque. De toute manière, ils étaient arrivés à destination et survécurent au regard étrange de l'hôtesse de l'accueil alors que Deborah les dirigeait dans l'ascenseur, les yeux de Wren la détaillant de manière très significative. Bien sûr qu'elle le remarqua et que Doherty dût ronger son frein jusqu'à la chambre de l'hôtel. "Non, sinon tu m'aurais pas suivi jusque là... Et tu me teaserais pas comme ça." La porte était refermée. Plus personne autour. Wren avait l'air de ne plus porter aucun intérêt au décor, uniquement concentré sur la silhouette de la belle brune qui se dénudait en parlant. Il n'avait pas clairement tout écouté puisque ses pensées vagabondaient beaucoup, c'était le problème quand on arrivait dans une chambre avec une belle brune comme Deborah Brody. Douche, elle avait parlé de douche et de room service aussi, cela, il avait à peu près entendu. "T'as faim... Pizza?" Lui, il avait envie de pizza et ne manqua pas de la regarder avec des sourcils relevés alors qu'elle se présentait nue devant lui. Ses yeux verts d'eau étaient clairement plus sombres parce qu'elle l'avait invité sous la douche et que Wren avait à peine eu le temps de composer le numéro du room service qu'il avait lâché son téléphone, question de principe. "OK, là, t'es dans l'abus total, je suis censé être un héros en étant pompier mais il y des limites, mademoiselle Brody. Vas y donc, je vais commander très TRES vite, je crois." Il attendit qu'elle disparaisse cela dit pour oser commander la nourriture tant convoitée. Une fois chose faite, il rejoignit la salle de bain à son tour, parfaitement habillé de son côté. Il ne pensait même pas à se défaire de ses atours qu'il la regarda sous le jet d'eau avec un air très suave. "J'étais censé t'enlever la robe et l'uniforme, mais, là, on va dire que te voir comme ça est une excellente compensation. Je veux dire, ton joli minois apaisé de prendre une bonne douche, tes cheveux bruns qui donnent envie de passer ses doigts, l'eau qui coule sur tes formes si exquises qu'on aurait atrocement envie d'être à sa place..." Il la détaillait du regard, jouant un peu avec ses nerfs à elle parce que Deborah devait sentir l'intensité de ses yeux sur elle mais peut être qu'il avait un peu envie de la chercher, à son tour, question de principe. |
| | | | (#)Ven 28 Fév 2020 - 0:18 | |
| Il se mettait seul au défi de l’épuiser. Elle et son talent factice, elle et sa capacité non expliquée à le rendre insatiable. Est-ce qu’elle allait l’en dissuader ? Certainement pas. Elle et son foutu caractère seraient tout à fait aptes à lui dire stop si jamais elle n’arrivait pas à suivre le rythme soutenu de Doherty mais pour le moment, elle n’avait pas de raison de le freiner dans ses projets. Les choses étaient claires entre eux depuis le début : ce n’était qu’un jeu et elle était déterminée à y jouer… et surtout à gagner – quand bien même, il lui était évident qu’aucun d’eux n’en ressortirait perdant. Alors elle s’était contentée d’un sourire entendu, le même qu’elle arborait dès l’instant où ils se coupaient du monde dans la chambre d’hôtel. Elle s’était rapidement mise à l’aise – pour ne pas dire à poil – l’informant qu’elle comptait prendre une douche et qu’il avait qu’à commander de la bouffe en attendant. Elle pensait davantage à lui pour le coup mais il était vrai que la brune commençait à avoir faim aussi, en plus d’être particulièrement gourmande dans le genre. Elle était si loin de l’image de ces femmes rassasiées au bout de trois fourchettes d’une salade de crudités sans goût. Quand Debbie avait vraiment faim, elle était parfois pire que certains hommes alors forcément… « Comme tu préfères, pizza ou autre, je te suis. » Parce qu’elle n’était pas compliquée dans son genre. Tant que ça se mangeait, elle ne serait jamais contre. « Mais si tu prends de la pizza, prends en au moins deux. » Quoi ? Une pizza, ça ne se partage pas !
En revanche, ce qu’elle voulait bien partager – innocemment ou non, c’était au bon vouloir du garçon – c’était la douche. Et sincèrement, elle ne s’attendait pas à une telle réaction. De la salle de bain, on entendait clairement son rire se mêler à l’eau. C’est qu’il l’engueulerait presque d’être aussi séduisante, de lui faire autant d’effet. Il laissait sous-entendre qu’il y avait des limites à sa patience/résistance la concernant et qu’il ne pouvait pas se montrer héroïque sur tous les plans. Bien évidemment que c’était flatteur, elle ne pouvait pas le nier. « Tu es en train de me dire qu’une simple douche est ta limite ? Je te pensais bien plus résistant que ça… sauf si ce n’est pas qu’une question de douche. » mais d’elle sous la douche… La question n’avait même pas besoin de réponse en tant que telle. Dès l’instant où il avait pointé le bout de son nez dans la salle de bain et qu’il restait à distance pour l’observer, ladite réponse se lisait dans ses yeux verts assombris. Il la détaillait, ses iris s’attardaient sur ses courbes, semblaient caresser sa peau sans même la toucher. Elle pourrait en rougir – et c’était un peu le cas quand il ajoutait quelques mots à son regard qui se suffisait pourtant à lui-même. Elle pourrait en frémir si elle n’était pas aussi joueuse que lui. « Il parait que tu as toute la nuit pour me les retirer. » Elle serait bien capable de les renfiler, sa robe comme l’uniforme, pour sentir de nouveau ses mains contre elle, pressées ou lentes pourvu qu’il prenne plaisir à la déshabiller autant qu’il prend actuellement plaisir à la regarder.
Pourtant, et malgré ses mots qui laissaient entendre qu’il aimerait être à la place de l’eau, il ne bougeait pas. Il restait à sa place, les yeux braqués sur elle, baladeurs. Elle pourrait sortir de la douche pour se coller à lui. Elle pourrait tendre le bras pour le ramener à elle sans cérémonie, entièrement habillé sous le jet d’eau. Aller dans ce sens reviendrait à craquer la première et elle n’avait pas envie de ça. Jouer, encore et encore. Sans même l’avoir acté, c’était leur truc. Pousser l’autre dans ses retranchements. Il avait parlé de limite, elle comptait bien estimer où se trouvait la sienne avant qu’il ne cède à ses appels silencieux. De ceux où elle éteignait l’eau avant de se saisir d’une rose de douche à disposition ainsi qu’un gel douche. Il l’avait trouvé sexy à la caserne ? Il allait être servi ! Les épaules, les bras, le dos, les seins, le ventre, les hanches, les cuisses, les mollets, les fesses, l’intimité. Elle prenait le temps de les blanchir de mousse avec une sensualité à en faire pâlir les plus séductrices. Son regard croisait parfois le sien non sans espièglerie, ses dents accrochaient sa lèvre inférieure de temps à autre pour lui donner encore plus envie. Quand elle rallumait l’eau, ce n’était que pour le défier davantage, le laisser observer toute cette mousse qui s’échappait en empruntant la moindre courbe de son corps. Elle caressait sa peau comme ses yeux le faisaient encore. Puis lorsque la mousse n’était plus, c’était ses mains qui prenaient le relai. Elle frôlait son propre épiderme, avide de le rendre dingue. Tendrement – trop sûrement – elle caressait ses fesses, courbant encore plus le dos. Elle remontait, dans un soupir lourd de désir, sur sa poitrine qu’elle faisait poindre volontairement. Elle finissait par redescendre, dessinant les traits de son ventre creusé avant de disparaître entre ses cuisses. Animale et féline, elle se touchait devant lui, sans le quitter des yeux. Alors, qu’attends-tu, Doherty, pour être à la place qui te revient de droit ? |
| | | | (#)Ven 28 Fév 2020 - 0:44 | |
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| | | | (#)Ven 28 Fév 2020 - 4:25 | |
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| | | | (#)Ven 28 Fév 2020 - 12:39 | |
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| | | | (#)Sam 2 Mai 2020 - 4:16 | |
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| | | | (#)Sam 2 Mai 2020 - 15:06 | |
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| | | | (#)Mar 29 Sep 2020 - 23:50 | |
| Il y avait cette évidence qu’ils étaient les seuls à ne pas voir – ou à n’a pas vouloir voir. Tous les deux connaissaient le comportement habituel qu’ils peuvent avoir avec une conquête d’un soir : profiter et se tirer sans envisager un quelconque retour. Pourtant, aucun d’eux n’agissait de cette manière à l’instant T. Ils prolongeaient l’étreinte fougueuse en une étreinte plus tendre, ils se retenaient l’un à l’autre par des baisers vraisemblablement affectueux, par des caresses délicates sans jamais dépasser la limite de l’intime. Un corps à corps presque amoureux qui ne semblait pas les perturber plus que ça. Une évidence qu’ils vivaient sans en chercher le sens, avec chance. Sans quoi la brune aurait disparue de ses bras depuis bien longtemps. Ne pas y réfléchir, simplement profiter de l’instant, de ses baisers dans son cou à la sortie de la douche, de ses mains qui prenaient le temps de la sécher avec une serviette. Elle en fermait les paupières sous la douceur de ses gestes quand, une fois la serviette verrouillée autour d’elle, il glissait ses doigts dans sa chevelure foncée pour la démêler et lui masser le crâne un instant. Il choisissait ce moment pour briser le précieux silence, lui rappelant les pizzas qui les attendaient et, par la même occasion, sa faim de loup. Elle ne répondait pas immédiatement, se contentant seulement de pencher un peu la tête en avant quand sa main s’aventurait dans sa nuque pour la caresser. Il n’avait pas idée du bien qu’il était en train de lui faire et combien elle s’en foutait royalement des pizzas. Cela faisait trop longtemps qu’on ne s’était pas occupé d’elle de cette manière. C’était plaisant. « Elle peut encore attendre une minute. » Un murmure à peine audible quand un puissant frisson traversait son corps au baiser humide de Wren contre son omoplate, son corps mouillé se collant à elle. Elle était juste bien, sans aucune envie de bouger et encore moins pour se priver des délicates attentions du Suédois. Pour sûr qu’elle pourrait aisément s’endormir si leur position s’y était prêtée et si elle n’avait pas une autre idée plus importante que dormir en tête : profiter de la soirée.
Dans un profond soupir de bien-être, elle avait fini par ouvrir les yeux et se redresser, se retournant vers lui tout en attrapant une seconde serviette dans la pirouette qu’elle nouait autour de la taille du géant. « Tu aurais dû faire masseur. » Un sourire tendre sur les lèvres, elle lui signifiait par cette idée combien elle avait apprécié ce court instant de massage mélangé à des caresses. « Que quoi... je suis pas sûre d’être open à l’idée que d’autres meufs profitent de tes talents. » La possessivité/jalousie post-sexe, celle qui c’était aussi manifestée chez Wren plus tôt dans la soirée quand elle avait évoqué l’idée de tester la forme olympienne d’autres pompiers que lui. C’était humain de ressentir ça, hormonal même. L’espace d’un moment, l’autre nous appartient et quiconque tente d’approcher risque d’en payer le prix. En théorie, cette manière de pensée n’est censé duré qu’un court moment. Chez eux, ça semblait dépasser les limites du temps réglementaire mais qui s’en soucier ? Pas eux. Elle préférait plutôt lui prendre la main, emboîtant le pas pour l’entrainer avec elle vers la chambre où les pizzas les attendaient. « Tu as pris quoi du coup ? » Ni une, ni deux, elle soulevait les cloches pour dévoiler deux pizzas identiques. De quoi la faire rire non sans un sourire malicieux à l’égard de Wren. « Tu as été au plus vite dans la commande pour me rejoindre fissa sous la douche, avoue. » Les pizzas étaient classiques mais pour ce à quoi elles allaient servir – à savoir les rassasier rapidement – elles n’avaient pas besoin d’être gastronomiques. Sans attendre une seconde de plus, la brune s’emparait d’une assiette pour aller s’installer sur le lit et commencer à dévorer sa part de réconfort après tant d’efforts. « Toi qui voulait tester la qualité de l’hôtel depuis longtemps, qu’est-ce que tu en dis jusqu’à maintenant ? » Même si à l’origine, elle se souvenait qu’il lui avait surtout parler de la qualité de la literie mais ça, ils verront plus tard. Elle n’oubliait pas non plus la cabane dont ils avaient parlé. Clairement deux enfants un peu trop joueurs qu’on avait enfermés. Pas forcément la plus brillante des idées, sauf pour les deux protagonistes. |
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