AccueilAccueil  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Besoin d'un coup de main pour t'intégrer ?
Clique ici pour trouver un parrain et relever les défis du nouveau !
Le forum a besoin de vous
N'oubliez pas de voter autant que possible.
Le Deal du moment :
Sortie PlayStation 5 Pro : où ...
Voir le deal

 joamie + don't leave alone with me

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Aller à la page : Précédent  1, 2
AuteurMessage
Anonymous
Invité
Invité

joamie + don't leave alone with me - Page 2 Empty
Message(#)joamie + don't leave alone with me - Page 2 EmptyDim 24 Mai 2015 - 1:13

don't leave me alone with me
I believe in the lost possibilities you can see. And I believe that the darkness reminds us where light can be. I know that your heart is still beating, beating darling. I believe that you fell so you can land next to me. ‘Cause I have been where you are before. And I have felt the pain of losing who you are. And I have died so many times, but I am still alive

Jamie avait pris la visage de Joanne entre ses mains, afin qu'il ait toute son attention. Il l'avait de toute façon. Elle le regardait et l'écoutait, avalant chacun de ses mots. Peut-être qu'elle se refusait de le croire parce que c'était trop beau. Il contredisait ce qu'elle pensait d'elle-même, la rassurait en disant qu'elle était la seule qu'il voulait à ses côtés. Pour toujours. Il avait dit, pour toujours. La belle blonde était profondément touchée par ses mots. Ses yeux verts ne la quittaient pas. Elle ne voulait rien ajouter, c'était inutile selon elle. Ils se regardaient longuement silencieusement, et il finit par l'embrasser. Jamie proposa d'aller se coucher, c'était la meilleure chose à faire. Il l'aida à se relever à l'aide de ses deux mains, puis se rendèrent dans sa chambre. Le tissu de sa robe lui collait à la peau, et il lui était difficile de s'en défaire. Son compagnon ne tarda pas à intervenir, l'aidant à ouvrir la fermeture éclair qui se trouvait au niveau de son dos. La suite la mettait beaucoup moins à l'aise. Jamie enchaîna en lui ôtant ses sous-vêtements. Une fois entièrement dénudée, elle cacha immédiatement ce qu'elle pouvait à l'aide de ses bras et de ses mains. Il s'approcha d'elle, voulant prendre ses mains. Il y avait un peu de fermeté dans ses gestes, mais il restait délicat au possible. Joanne ne voyait d'autres choix que de céder. Elle regardait d'abord ailleurs, ne voulant pas voir sa réaction à ce qu'il voyait. Les yeux de Jamie parvinrent tout de même à attraper les siens, et ne fixaient qu'eux, et non ce qu'il pouvait voir plus bas. La belle blonde restait très incertaine, avec un léger malaise. Elle avait toujours froid aussi. Il disait qu'elle était belle, l'embrassant et caressant d'une main son cou. Ses yeux bleus regardaient à nouveau ailleurs. Même si elle était gênée, elle aimait beaucoup cette petite caresse. Une fois ce moment plus que gênant pour elle terminé, elle se dirigea vers son armoire afin de récupérer une nuisette. Sa chambre avait le même esprit que le reste de l'appartement. Du parquet au sol, l'ameublement était en bois, les murs en blanc. Son armoire était encastrée dans l'un des murs de la chambre et disposait de portes coulissantes. L'ensemble des meubles n'était pas sculpté, ou n'avaient pas une allure vintage. Ils étaient très simples et cubiques. Elle n'aimait pas trop le bois trop travaillé, elle jouait toujours dans la simplicité. Ses draps étaient gris unis, et des rideaux blancs encadraient l'unique fenêtre de la chambre. Il y avait quatre photographies mises sous verre et encadrées qui surplombaient la tête de lit. C'était des images d'une forêt prise durant chaque saison. La pièce en soi n'était pas bien grande. Une fois habillée, Joanne rejoignit rapidement le bel homme, qui s'était déjà bien installé. Depuis le retour de Londres, ils n'avaient pas passé une nuit ensemble. Aussi, c'était la première fois qu'un homme se trouvait dans son propre lit, tout prenait à un air de nouveau. Ca ne l'empêcha pas de se coller contre lui. Le choc thermique était tel qu'elle avait l'impression que le corps de Jamie bouillonnait. C'était agréable pour elle, mais ça devait l'être beaucoup moins pour lui. Elle se réchauffait lentement. Sa tête était un peu relevée, afin qu'il puisse l'embrasser délicatement et caresser son visage à l'aide de son pouce. Joanne fermait les yeux. Elle ne comptait même plus les jours depuis la dernière fois qu'ils avaient eu un petit peu d'intimité. Leur semaine à Londres relevait du rêve, de ce côté là. Ses yeux le regardaient tendrement. Une de ses mains se déposa sur son torse. "Dis-moi que je suis tout à toi." Elle avait besoin de l'entendre à nouveau. Joanne se repassait en tête tout ce qu'il lui avait dit avant qu'ils n'aillent dans la chambre. "Depuis qu'on est revenus de Londres, je me suis vite rendue compte que..." Elle cherchait ses mots, alors que ses doigts jouaient sur la peau de son homme. "...que je n'arrive plus trop à me passer de toi. C'est dur à expliquer." dit-elle en haussant les épaules. "Comme une sorte de dépendance. Je veux dire... ce n'est qu'en ta présence que je me sens bien, en sécurité. Enfin je sais qu'il y a encore beaucoup de points à améliorer, mais..." Elle faisait là surtout référence à sa pudeur, et à tout le reste, finalement. "...Je ne suis pas sûre d'avoir ressenti tout ça, et d'une telle intensité auparavant." Il y avait certainement eu de ce sentiment là avec Lew, mais quand il s'agissait de Jamie, cela dépassait l'entendement. Les mots lui manquant, elle préférait agir en atteignant sa bouche afin de l'embrasser longuement.
crackle bones
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité

joamie + don't leave alone with me - Page 2 Empty
Message(#)joamie + don't leave alone with me - Page 2 EmptyDim 24 Mai 2015 - 2:07

Le corps de Joanne est gelé. Mais, assez rapidement, ma propre chaleur lui permet de retrouver une température normale. Seuls ses pieds restent froids, mais il paraît que c'est le lot de toutes les femmes. D'une main, je caresse l'un de ses bras, sa peau douce. De l'autre, je garde son visage près du mien. Quand je ne plonge pas mon regard dans le sien, j'attrape ses lèvres. Petit à petit, je me permets de ressentir l'immense soulagement de la savoir là, près de moi, de nous revoir unis. Avec un sourire, je réponds à sa demande. « Tu es complètement, totalement, tout à moi. Et je suis entièrement, absolument, tout à toi. » dis-je avant de lui voler un baiser. Je l'écoute me parler de cette bizarre dépendance qu'elle dit avoir contracté à mon égard. C'est assez gênant, je pense que la chaleur que je sens monter dans mes jours est le signe de leur nouvelle couleur plus rouge. Elle a raison, des choses restent à améliorer, mais il n'y a pas de raison que nous n'y arrivions pas. Elle comme moi vivons des choses nouvelles, même si elle a déjà aimé et été mariée par le passé. Je reste silencieux un instant, mon regard se pose sur le plafond de la chambre. Je réfléchis à une idée qui vient d'apparaître, le genre d'idée tenace, qui s'incruste soudainement et ne partira pas tant qu'elle n'aura pas été dite à haute voix. Je me mordille la lèvre, nerveusement. Elle va me croire cinglé. « Mettons la proposition que je vais te faire sur ma parfaite ignorance en matière de relations amoureuses et de ce qui se fait « normalement ». » Ce qui n'est pas faux, mais qui est surtout un prétexte pour justifier mon excentricité. On m'a déjà répété que toutes les relations sont différentes, qu'il n'y a pas de normalité, mais il a toujours des conventions. Des règles. Comme attendre plus de deux mois avant d'aller en vacances avec quelqu'un, ou un an avant de présenter sa belle à ses parents. « Même si je sais très bien que ce n'est pas le genre de demande qu'on formule aussi tôt dans une relation. Mais, entre nous, rien n'est normal dans cette relation, hein ? Qu'importe. » J'hausse les épaules. Mon regard revient sur une Joanne curieuse. J'embrasse son front avant de me lancer, elle comprendra sûrement d'où me vient cette idée ; « J'aimerais que tu viennes vivre chez moi. » Je lui laisse quelques secondes pour réaliser qu'elle a bien entendu ce qu'elle a entendu, avant de m'expliquer un peu plus ; « Je ne supporte plus d'être seul dans une baraque beaucoup trop grande pour moi. J'ai envie de rentrer à la maison, et savoir que tu seras là. Ca nous permettrait de nous voir plus souvent sans nous battre contre nos emplois du temps. Ca m'empêchera de vouloir me lancer dans des escapades nocturnes qui finissent toujours mal. Entre autres. » L'avoir à mes côtés pourra me rassurer -et peut-être la rassurer elle aussi. Je n'aurais plus à tourner dans mon salon comme un lion en cage. Je pourrais m'occuper d'elle, profiter de plus de temps avec elle. Nous n'aurions plus l'impression de nous voir pour faire pleurer ou souffrir l'autre si nous arrivons à vivre les petits rien du quotidien comme un couple normal. A vrai dire, je n'arrive pas à trouver d’inconvénient à cette idée, mais je me trompe peut-être. « Et tu pourrais garder ton appartement, bien sûr, pour être seule quand tu veux, ou t'en aller quand je deviens un mufle. » j'ajoute histoire de rendre tout ce scénario mais loufoque. Elle garde la sécurité d'un retour à sa vie quand elle le veut, elle n'est pas prisonnière de qui que ce soit. Parfaitement libre. Pour une jeune femme aussi indécise, c'est une bonne alternative. Je lui souris, affreusement gêné. « Tu peux y réfléchir autant que tu veux. Tu peux refuser, je comprendrais, c'est un peu dingue comme idée. » D'ailleurs, elle va sûrement refuser après deux semaines de réflexion, un truc du genre. Je sais bien que nous ne sommes pas des gens qui affectionnent beaucoup les choses raisonnables, mais il y a des limites. Je retourne Joanne et la plaque dos sur le matelas, me penchant au dessus d'elle pour déposer un baiser sur son cou. « Tu veux bien y réfléchir ? » je demande en gardant mon visage enfoui là, embrassant une fois sa mâchoire, puis sa joue.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité

joamie + don't leave alone with me - Page 2 Empty
Message(#)joamie + don't leave alone with me - Page 2 EmptyDim 24 Mai 2015 - 3:01

don't leave me alone with me
I believe in the lost possibilities you can see. And I believe that the darkness reminds us where light can be. I know that your heart is still beating, beating darling. I believe that you fell so you can land next to me. ‘Cause I have been where you are before. And I have felt the pain of losing who you are. And I have died so many times, but I am still alive

Elle adorait la tendresse de Jamie. Parfois, ça se résumait à un rien, peut-être même qu'il ne réalisait pas tout ce qu'il faisait. Il lui portait toujours beaucoup d'affection. Un sourire un peu gêné, mais ravi, s'afficha sur son visage, surtout lorsqu'il dit qu'il était entièrement à elle. Joanne n'avait pas cette notion de possessivité, mais l'entendre dire cela aurait pu la rendre bien égoïste. Il l'embrassa rapidement ensuite, et se plongea dans ses pensées. Il n'avait pas l'air tracassé, il devait juste avoir une idée en tête. Pendant ce temps, les doigts de Joanne parcourait son torse de manière aléatoire. La jeune femme souriait en le voyant se mordre la lèvre, ça lui donnait un air adorable et totalement craquant pour elle. Il pesait bien chacun de ses mots, en précisant bien qu'il ne s'agissait là que d'hypothèses. Ses yeux bleus le regardaient avec interrogation et curiosité, se demandant ce qui pouvait bien traîner dans sa tête. Il avait mis en place le contexte de leur relation, avouant qu'elle était bien peu commune, qu'elle sortait des lignes. Joanne ne pouvait qu'approuver jusque là, certes. Mais elle ne voyait pas où il venait en venir. Ses yeux la fixèrent enfin, et il lâcha ensuite le fond de sa pensée. La jeune femme fut incapable de cacher sa surprise en entendant sa suggestion. Lui avait marqué une pause, histoire de laisser un temps à Joanne d'avoir bien compris ce qu'il disait. Son coeur ne fit qu'un bond dans sa poitrine. Pendant une fraction de seconde, elle se demandait s'il voulait la tester ou la taquiner. Mais le fait qu'il balance de suite des arguments de taille prouvait qu'il était bien sérieux. Comme il présentait les choses, il n'y avait que des avantages. L'idée même se balladait déjà dans l'esprit de Joanne, mais ça restait une pure chimère. Elle rêvait de le voir rentrer du travail, de passer chaque nuit avec lui, et d'autres activités bien anodines mais auxquelles elle avait beaucoup d'attachements. Mais d'un autre sens, ça signifiait un sacré pas dans leur relation. Certes, cela faisait maintenant plusieurs qu'ils se côtoyaient. L'argument qu'elle prit le plus en compte était le fait qu'il sortirait moins le soir, donc elle n'aurait plus à le ramasser au poste de police, et le voir blessé et mourir d'inquiétude pour lui. Il y gagnait un énorme point. Joanne avait l'impression qu'il avait déjà tout prévu, disant qu'elle pouvait garder son appartement, si elle ressent le besoin de s'isoler ou que la situation devienne critique. Ca partait d'une bonne intention, mais, l'aspect un peu plus technique la freinait légèrement. L'argent n'était pas un problème pour Jamie. Pour elle, un peu plus, dans la mesure où elle aurait toujours son appartement à payer, et elle ne comptait pas le laisser tout acheter s'ils venaient à vivre ensemble. Elle était même à peu près sûre qu'il était prêt à payer son loyer à elle s'il le fallait. Mais elle ne voulait pas vraiment le laisser tout faire, tout débourser alors qu'elle se tournerait les pouces avec son salaire. C'était plus une question de principe qu'autre chose. Même si Joanne gardait bien cela en tête, cela devenait étrangement le cadet de ses soucis. Il lui précisa qu'elle avait tout le temps pour y repenser, qu'elle pouvait même refuser. Soudain il fit retourner Joanne, afin qu'elle se trouve sur le dos. Se penchant au dessus d'elle, il s'empara de son cou en l'embrassant. L'une de ses mains se glissait dans les cheveux de Jamie, les serrant légèrement lorsqu'elle sentit ses lèvres entrer en contact avec sa peau. Joanne acquiesça silencieusement d'un signe de tête à sa question, alors qu'il continuait sa ligne de baisers jusqu'à sa joue. Entre deux baisers, elle parvint à parler, à voix basse. "A vrai dire..." Elle passa une main sur sa joue, en lui offrant un sourire gêné. "...Je pense que je n'ai pas trop besoin d'y réfléchir." Elle lui lançait un regard complice, son sourire s'élargissant lentement. Jamie ne semblait pas réaliser ce qu'elle insinuait, ça le rendait plus qu'adorable. Sa main toujours portée à son visage, Joanne relevait un peu sa tête pour l'embrasser tendrement. La belle blonde se mordilla la lèvre inférieure -une mauvaise habitude qui ne pouvait que venir de lui-, amusée par la situation. "C'est d'accord." dit-elle, toute timide. "J'aimerais venir vivre chez toi. Avec toi." Elle ne pouvait pas êtes plus concrète. Bien sûr, la belle blonde avait un sentiment d'appréhension vis-à-vis de l'installation, de l'adaptation du milieu dans lequel vivait Jamie depuis trois ans. Elle se doutait que beaucoup de choses allait changer, mais ce n'était pour elle presque rien en tenant compte de tous les avantages qu'avaient cité Jamie auparavant. Ils pourraient bien débuter par une sorte de période d'essai, de mettre de temps en temps les choses au clair. Mais ils allaient voir ça plus tard. Tout ce qu'elle attendait était une réaction de Jamie, qui ne semblait pas trop réaliser qu'elle venait de lui donner une réponse aussi vite. Il fallait l'avouer, c'était exceptionnel qu'elle se décide aussi vite. Mais elle se connaissait et savait que si elle réfléchissait de trop, elle paniquerait et ça se terminerait en fiasco. Elle s'était dit que c'était le moment ou jamais de se lancer dans une nouvelle vie, et de se débarrasser de ce fichu parasite qu'est la solitude.
crackle bones
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité

joamie + don't leave alone with me - Page 2 Empty
Message(#)joamie + don't leave alone with me - Page 2 EmptyDim 24 Mai 2015 - 4:15

Joanne ne reste pas silencieuse aussi longtemps que je l'aurais pensé. Elle pense ne pas avoir besoin de temps pour réfléchir. Bon ou mauvais signe, je n'en sais rien. Je fronce les sourcils, essayant de décrypter l'expression de son visage. Son regard est rieur, elle doit penser que je lui fais une blague et ne prend donc pas ce que je viens de dire au sérieux. Son sourire ne cesse de grandir, elle doit vraiment être amusée par cette proposition trop dingue pour être vraie. Et là, elle s'apprête à me rire au nez. Elle aurait bien raison, je ne pourrais pas le prendre mal, je pourrais même rire aussi. Quelle idée j'ai eu là ? Nous nous connaissons depuis quelques mois, notre couple est officiel depuis quelques semaines, ce serait aller beaucoup trop vite que de déjà habiter ensemble, devoir se voir tous les jours et déjà s'imposer une routine. Toujours pas moyen de deviner ce qu'elle a en tête. C'est particulièrement frustrant. Elle se mordille la lève -la copieuse. Elle est gênée, nerveuse à l'idée de refuser ? Oh seigneur, parle, donne moi la fichue réponse qui nécessite si peu de réflexion. Enfin, elle articule des mots. C'est d'accord. Mes yeux s'arrondissent. Joanne réitère sa phrase. Ca me semble parfaitement impossible et insensé de la part de cette jeune femme toujours si indécise, effrayée par les décisions. Ce n'est pas un « peut-être » ni un « pourquoi pas », elle ne veut pas de délai pour réfléchir. Elle donne simplement une réponse claire, et, pire que tout, positive. « Tu viens vraiment d'accepter ? » je demande en la scrutant, m'attendant encore à ce qu'elle se mette à rire de sa bonne blague. Après tout, je n'hésite jamais à me nouer de sa crédulité, elle pourrait très bien faire de même avec moi pour se venger. Non, elle le pense. Elle emménage avec l'énergumène qui arrive à l'effrayer, la faire pleurer, qui n'a pas toujours été seul dans son esprit, dont les parents sont une hybridation entre monstres et machines. J'attrape ses lèvres et l'embrasse longuement, son visage calé entre mes mains. « Tu es au moins aussi cinglée que moi. » dis-je avec un large sourire avant de l'embrasser à nouveau. Je crois que l'alcool qui continue de couler dans mes veines ne m'aide pas à calmer ma joie, transformée sans subtilité en euphorie. Je passe un bras dans son dos pour pouvoir la serrer contre moi. Mon front contre le sien, je souffle un « Je t'aime. ». J'aimerais passer la nuit à lui dire à quel point je suis heureux qu'elle accepte, mais je suppose que cela se voit bien assez. J'aimerais l'embrasser encore et encore, mais j'en deviendrais étouffant. J'aimerais mettre fin à cette journée en profitant de ce moment d'intimité que nous avons, le premier depuis Londres, pour lui faire l'amour dans ce lit-ci, le sien, pour la première fois, et peut-être la dernière. Puis je me souviens qu'il est tard, que je travaille demain, Joanne aussi, que la soirée a été éprouvante, et que, si elle doit venir vivre chez moi, nous aurons une montagne d'autres moments d'intimité à partager. « Tu dois être fatiguée. » dis-je avec un sourire gêné. Je ne serais sûrement pas capable de fermer l'oeil avant encore une bonne heure, mais peut-être n'est-ce pas le cas de la belle. Je dépose un baiser sur son front alors que mon bras se tend pour éteindre la lumière. Puis je m'allonge à côté d'elle, une main sur son ventre qui se soulève à chaque inspiration. Je ne peux pas m'empêcher de la regarder -ce doit être l'alcool- pensant que je vais pouvoir l'avoir ainsi près de moi tous les soirs.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité

joamie + don't leave alone with me - Page 2 Empty
Message(#)joamie + don't leave alone with me - Page 2 EmptyDim 24 Mai 2015 - 11:12

don't leave me alone with me
I believe in the lost possibilities you can see. And I believe that the darkness reminds us where light can be. I know that your heart is still beating, beating darling. I believe that you fell so you can land next to me. ‘Cause I have been where you are before. And I have felt the pain of losing who you are. And I have died so many times, but I am still alive

Le fait d'avoir les plein pouvoir sur le déroulé de la situation était un moment qui rendait Joanne particulièrement heureuse. Pour une fois que c'était elle qui maintenait le suspens. Jamie tentait tant bien que mal de déchiffrer ses expressions, d'avoir un indice ou une bride de réponse afin de savoir s'il devait s'en réjouir ou non. Ses yeux devenaient subitement ronds en l'entendant parler. Bien qu'un peu surprise qu'il soit autant étonné, elle se doutait un peu qu'il serait abasourdi par une réponse aussi directe de sa part. Même elle se surprenait. Le bel homme demandait une nouvelle confirmation, comme pour s'assurer que tout ceci est bien réel. Joanne restait souriante, et embarrassée. Elle haussa les épaules avant de lui dire "Si j'avais eu trop de temps pour y réfléchir, j'aurai balisé sur des détails qui auraient été futiles pour toi, et tu aurais fini par penser que je trouverai des excuses pour faire passer le refus au mieux. Alors qu'en fait, non." Alors que ça n'aurait été que de la panique pure et dure. Il l'embrassa langoureusement, le visage de Joanne coincé entre ses mains. Pour une fois, elle ne regrettait pas sa décision la seconde après l'avoir prise. Jamie ne quitta ses lèvres que pour lui dire qu'elle était aussi folle que lui. Elle ne misait pas ça sur de la folie, mais qu'importe. Une fois les mots sortis, il s'empara à nouveau de ses lèvres, ne leur laissant aucun répit. Joanne avait entouré son cou de ses bras, pendant que celui de Jamie se glissa derrière son dos afin de la blottir contre lui. Il lui répétait fréquemment ces mots d'amour, et à chaque fois, ça lui faisait toujours autant d'effets. Son coeur s'emballait, avec cette envie irrépressible de rester collée à lui. L'élan qu'il mettait lorsqu'il l'embrassait fougueusement fit monter en elle une certaine chaleur qui la réchauffait immédiatement. Stupides hormones. A partir du moment qu'il la touchait, l'embrassait, ils montaient en flèche, embrasant le désir qu'elle avait pour lui. De plus, les molécules d'alcool qu'elle avait pu ingérer rapidement plus tôt ne faisaient qu'accroître ses sensations qui lui faisaient perdre tous ses moyens. Son coeur  battait la chamade, sa respiration se faisait haletante. A chaque fois, la même histoire, et pourtant, Joanne ne s'y faisait pas. Parfois, il suffisait même qu'il soit simplement à côté d'elle pour que sa matière grise sonne les signaux d'alarmes et fasse exploser son taux d'hormones. Mais la fougue qu'avait lancé Jamie s'arrêta net lorsqu'il suggéra indirectement de dormir. D'une part, il avait raison. Il se faisait tard, la soirée avait été épuisante, et ils travaillaient tous les deux le lendemain. Joanne approuva, un peu gênée de s'être emportée si facilement, avant qu'il n'aille éteindre la lumière de son chevet. Elle avait oublié de fermer les volets, laissant les lumières de la rue éclairer sa chambre. Une fois que les yeux bleus de Joanne s'étaient adapter à l'obscurité, elle se rendit compte qu'elle voyait bien Jamie. Les éclairages donnaient un certain romantisme à la scène, mettant en valeur chaque muscle, chaque sillon du corps de Jamie. Il était magnifique. Elle était trop flemmarde pour se lever et fermer les volets en question, et en plus, si ça lui permettait de l'admirer un peu... Joanne avait remarqué qu'il avait les yeux rivés sur elle. Il avait posé l'une de ses mains sur se ventre, se levant et s'abaissant au rythme de sa respiration. La jeune femme allait les yeux grand ouverts, et doutait sérieusement de trouver rapidement le sommeil. Elle avait pourtant toutes les raisons d'être fatiguée et de dormir profondément, mais non. Elle songeait à tout ce qu'elle pouvait faire, mais l'alcool -du moins, elle misait là-dessus, c'était la seule excuse qu'elle se trouvait, se refusant de tout simplement admettre qu'elle en avait envie- ne lui donnait que des pensées très peu catholiques. Joanne prenait de profondes inspirations, espérant que cela calme ses ardeurs. Aucune de ses pensées n'était raisonnable. Raisonnable. Il lui avait pourtant demander d'ôter ce mot de son vocabulaire. D'un geste doux, mais spontané, elle prit la main de Jamie qui était posé sur son ventre, afin de la guider très lentement vers le côté de gauche de poitrine. Son coeur battait à tout rompre, elle avait l'impression qu'il allait exploser. Dans ses souvenir, il n'avait jamais réellement touché cette partie là de son corps, étant donné qu'elle passait le plus clair de son temps à se dissimuler à travers les baisers et le reste de leurs ébats. Etrange fait que de vouloir faire l'amour avec lui mais d'être encore beaucoup trop pudique pour se montrer entièrement. Cette phase avait aussi sa part d'importance pour elle, c'était un pas très difficile à franchir malgré tout l'amour et la confiance qu'elle lui porte. Mais dans ce cas là, il y avait encore un tissu qui la recouvrait, alors ça passait. Soudainement, elle s'assura que Jamie s'allonge sur le dos afin de se mettre à califourchon sur lui. Elle l'embrassa longuement avant de lui susurrer. "Tu m'avais dit de bannir un certain mot de mon vocabulaire." Il savait très bien de quoi elle parlait. Elle espérait qu'il comprenne par là que ce fut en pensant à cela qu'elle avait pris sa décision aussi rapidement, qu'elle avait sauté sur l'occasion, et que c'était un signe pour elle qui lui disait qu'il fallait qu'elle avance, enfin. "Et toi ?"  S'il l'avait fait, il ne se serait certainement pas arrêté dans ses ébats quelques minutes. Joanne avouait apprécier être ainsi sur lui, à le taquiner un peu, à avoir un certain contrôle finalement. Même si elle savait pertinemment que ça n'allait pas durer. L'alcool y était certainement pour quelque chose, notamment pour sa spontanéité. Mais joyeuse ou pas, elle l'aimait et elle le voulait. Elle passa ses doigts dans les cheveux de Jamie, gardant son visage bien proche du sien. "Tu es tout à moi. Rien qu'à moi." Ses mots n'étaient pas tombés dans les oreilles d'une sourde. L'avoir pour elle était quelque chose qu'elle trouvait assez égoïste, mais paradoxalement, elle aimait l'idée. Il y avait une certain ambiguïté autour de ce sujet là qu'elle était loin de maîtriser. Elle n'était pas sûre d'être en mesure d'imposer sa loi si elle était en public, et être confrontée à je ne sais qui. Mais là, ils n'étaient pas en public. Il n'y avait qu'eux, et elle se fichait du reste du monde.
crackle bones
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité

joamie + don't leave alone with me - Page 2 Empty
Message(#)joamie + don't leave alone with me - Page 2 EmptyDim 24 Mai 2015 - 13:13

(hum, hum, excusez-nous.)

Je n'ai plus vraiment les neurones alignés. J'ai éteint la lumière, puis l'ai regretté aussitôt. Depuis quand est-ce que je me freine lorsque j'ai envie d'elle ? C'est idiot. Pourquoi cette gêne, cette sensation de honte. Ca n'a aucun sens. C'est sûrement dû aux événements de ce soir. Ils me font penser qu'on ne peut pas décemment passer d'une rupture à la planification d'un emménagement à deux puis aux ébats en quelques heures à peine sans que cela soit vraiment sain. Raisonnable ? Immonde petit mot du dictionnaire, mais sa définition correspond bien à mes pensées. Finalement, la lumière éteinte, ce n'est pas si mal. Le peu de lumière me permet largement de voir Joanne. Je m'attends à ce qu'elle s'endorme rapidement, me laissant le loisir de la regarder jusqu'à ce que le sommeil m'emporte à mon tour. Mais elle ne ferme pas les yeux, pas plus que moi. La jeune femme prend ma main et la dépose sur sa poitrine. Là, je ne sais pas à quoi faire attention ; aux forts battements de son coeur ou à son sein deux centimètres plus bas. Le premier détail lance mon propre rythme cardiaque sur la même cadence que celui de Joanne, le second fait grimper la température de mon corps de plusieurs crans d'un coup. Elle passe par dessus moi et, surpris par son geste, un rire m'échappe. La manière qu'elle a de m'embrasser ne m'aide pas vraiment à m'ôter toutes les idées qui me passent par la tête -mais quelque chose me dit qu'on ne se met pas à califourchon sur quelqu'un sans avoir ses propres plans. Elle évoque ce vilain mot que nous devions effacer de notre vocabulaire. Je souris, amusé. Fort heureusement, la belle semble avoir suivi mes instructions. Sinon, j'imagine qu'elle n'aurait jamais accepté de venir vivre chez moi. Je la regarde tendrement, remarquant que je ne l'avais jamais vu prendre une décision sans hésitation, prendre le dessus de cette manière et encore moins en être fière. J'aime la voir ainsi. « Je ne sais même plus de quel mot il s'agit. » dis-je l'air innocent. Un léger soupir de plaisir m'échappe lorsqu'elle passe ses doigts dans mes cheveux. Ce geste a le don de me faire fondre dans l'instant. « Oui, mademoiselle. Et il semblerait que je sois à ta merci. » Je profite du fait que son visage soit proche pour appliquer une petite pression sur sa nuque et pouvoir attraper ses lèvres. Je me redresse jusqu'à être assis sur le matelas, Joanne sur moi. Mes mains glissent de son cou à ses épaules, le long de ses bras pour prendre ses mains et les joindre dans son dos. « Ou que sois à la mienne, en fait. » je souffle à son oreille avant de déposer un baiser au creux de son cou, sur ses clavicules, un peu plus bas sur sa poitrine en la faisant légèrement basculer vers l'arrière avant de récupérer sa bouche. Je lâche ses mains afin d'être libre de pouvoir caresser son dos de ses omoplates à ses reins, passant mes doigts sous sa nuisette, mais aussi ses jambes, l'intérieur de ses cuisses. Me revoilà noyé par mon désir pour elle, brûlant, passionné par ses courbes et ses baisers. Je glisse un, deux doigts en elle. De l'autre main, j'enlève sa nuisette, profitant qu'elle semble plus assurée ce soir pour m'épargner la frustration de ne pas pouvoir sentir pleinement son corps contre le mien.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité

joamie + don't leave alone with me - Page 2 Empty
Message(#)joamie + don't leave alone with me - Page 2 EmptyDim 24 Mai 2015 - 14:28

don't leave me alone with me
I believe in the lost possibilities you can see. And I believe that the darkness reminds us where light can be. I know that your heart is still beating, beating darling. I believe that you fell so you can land next to me. ‘Cause I have been where you are before. And I have felt the pain of losing who you are. And I have died so many times, but I am still alive

(toujours pas pour les enfants, allez, oust !)

Leur relation même dépassait l'entendement. L'un se trouvait à l'antipode de l'autre, comme un parfait antagoniste. Ils venaient de mondes différents, voyaient les choses différemment. Il n'y avait que ces quelques rares points communs en prenant compte la passion pour l'art et le gourmandise, qui les réunissait réellement. Pourtant, ils s'aimaient plus que tout. Ce n'était pas la première fois qu'ils basculaient rapidement de la dispute à la tendresse, ce ne sera certainement pas la dernière. Jamie aimait savoir les mains de Joanne dans ses cheveux. Il l'avait déjà réclamé de lui-même une fois, sinon elle le faisait instantanément. Il laissa échapper un soupir à ses caresses. Son visage était toujours près du sien, sentant l'air qu'il émettait de sa bouche effleurer sa peau. En l'entendant parler, Joanne se doutait qu'il allait renverser la situation, prendre à nouveau le dessus. C'était peut-être une histoire d'instinct, ou peut-être qu'elle commençait à vraiment bien le connaître. Ses pensées se confirmèrent une poignée de secondes plus tard lorsqu'il se redressa. Elle riait, sentant ses mains glisser progressivement jusqu'aux siennes avant de les saisir. Jamie fit une cascade de baisers qui descendait jusqu'au niveau de sa poitrine. Elle avait basculé sa tête en arrière, les yeux fermés, avant qu'il ne s'empare à nouveau de sa bouche. Ses mains lâchèrent leurs prises. Ses doigts montèrent immédiatement au niveau des ses joues, alors que ses lèvres demeuraient prisonnières des siennes. Un frisson de plaisir parcourait l'ensemble de son corps au fut et à mesure que les mains de Jamie redécouvraient celui-ci. Elles allaient là où elles voulaient, cherchant constamment un contact direct avec sa peau de porcelaine. Entre temps, l'une de ses mains s'étaient logés dans ses cheveux, l'autre était passé par dessus son épaule pour aller se déposer au niveau de son dos. Lorsque les doigts de Jamie touchait l'intérieur de ses cuisses, la jeune femme inspira profondément, mit en suspens sa respiration pendant deux secondes avant d'évacuer tout l'air évacué dans ses poumons. Elle avait oublié le plaisir que lui procuraient des caresses à ce niveau là. Son autre main s'était glissée sans gêne sous les tissus de sa nuisette, afin d'avoir acès à l'ensemble de son dos. Soudain, elle sentit deux doigts entrer en elle. La belle blonde ne s'y attendait tellement qu'elle quitta les lèvres de Jamie pour laisser échapper un gémissement. Son visage restait tout de même collé au sien, laissant un moment sa bouche ouverte pour évacuer un soupir de plaisir. Ses doigts s'étaient resserrés dans ses cheveux et sur la peau de son dos, puis détendirent progressivement au fur et à mesure de sa longue expiration. Ensuite l'une de ses mains se glissa le long du bras de Jamie, jusqu'à atteindre les doigts qui étaient au plus proche de son intimité -comme pour s'assurer que c'était bien réel. Ses yeux bleus le regardèrent, remplis de désir et d'envie. De manière inconsciente, elle fit un léger mouvement de bassin. Elle sentait une chaleur incontrôlable monter en elle. Ils étaient un peu rassurés lorsqu'elle sentit que son amant voulait se défaire du bout de tissu qui la couvrait. Joanne leva ses bras pour l'ôter définitivement, puis les mit le long de son corps. Elle mentirait si elle disait qu'elle n'était pas gênée. Mais elle ne bougeait pas d'un pouce, remarquant bien que Jamie la parcourait des yeux d'autant qu'il le pouvait, comme s'il ne voulait manquer aucun détail. Elle restait silencieuse, attendant, ou pas, une quelconque réaction de sa part. Jusqu'à ce que l'envie irrépressible d'atteindre à nouveau ses lèvres prenait le dessus. La jeune femme le poussa délicatement en arrière afin qu'il se trouve à nouveau sur le dos. A force de s'embrasser, elle manquait peu à peu d'être, et dut quitter sa bouche afin de reprendre son souffle. Ses yeux bleus restaient plongés dans les siens, comme hypnotisés. Elle avait gardé une de ses mains dans ses cheveux. L'autre, du bout des doigts, glissait le long de son torse, de son abdomen, jusqu'à atteindre le sous-vêtement de Jamie. Elle y déposa sa main, délicatement, avant de tirer le tissu vers le bas, ayant l'intention de la lui retirer. Joanne dut se redresse un moment afin de l'enlever complètement, puis reprit sa position initiale, à l'embrasser de plus belle.
crackle bones
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité

joamie + don't leave alone with me - Page 2 Empty
Message(#)joamie + don't leave alone with me - Page 2 EmptyDim 24 Mai 2015 - 15:47

Au fond, je n'ai pas le dessus. Pas seulement physiquement, à cet instant. Dans ces moments d'intimité avec elle, je n'ai jamais le dessus. Je laisse son corps guider le mien, j'écoute le moindre soupir, le moindre gémissement, je suis attentif aux variations d'intensité dans ses baisers et ses caresses ; corps et esprit sont là pour elle, entièrement dévoués à ces immenses yeux bleus, ne supportant pas de se détacher d'elle une seule seconde. Tout en elle me rend fou. Ses doigts qui se ressent sur ma peau, son léger mouvement de bassin. Son éclat pudique dans ses yeux est adorable. Elle est magnifique à mes yeux. Si elle se voyait, dans la pénombre, éclairée de ci et là par les lumières provenant de l'extérieur. Même si cela la gêne, je ne peux pas m'empêcher de l'observer, laisser mon regard glisser le long de la courbe de ses hanches. Une de mes mains la suit, du bout des doigts, la faisant frissonner au passage, puis se pose sur ses côtes, près de son sein. Après avoir déposé quelques baisers sur ses épaules, je retrouve sa bouche. Doucement, mes dents glissent sur sa lèvre inférieure. Mes doigts logés entre ses cuisses font quelques allés et venus, en prémisse. Quoi que, malgré moi, leur intensité avait augmenter, trahissant mon désir grandissant encore un peu plus, brûlant mes poumons. Joanne, d'une légère pression, me fait basculer en arrière. Mon dos retrouve le matelas. Une seconde de pause s'impose, étrangement suspendue dans le temps, le temps que nos regards se croisent, que l'air nous revienne, que le manque se fasse déjà sentir. Mes doigts l'ont quittés. Mon front contre le sien, mon autre main caresse son visage,. Mon souffle se coupe quand la mienne commence à glisser le long de mon torse. Un long frisson chaud me force à laisser s'échapper un soupire lorsqu'elle atteint mon intimité. Elle s'éloigne le temps de me débarrasser du dernier vêtement qu'il me reste. Quand elle revient, j'attrape ses lèvres pour intensément qu'avant -c'est sûrement possible, je n'en sais rien. Mes bras autour d'elle la serrent fermement contre moi. Doucement, j'inverse nos places et allonge Joanne sur le lit, la laissant m'entourer avec ses jambes. Ma bouche quitte la sienne pour parcourir son cou, descendre le long de sa poitrine, passant par ses seins, continuant sur son ventre, avant d'effectuer le chemin de retour sur ses côtes, déposant un baiser au creux d'une de ses paumes, sa joue, le coin de ses lèvres dont je me suis séparé trop longtemps. Je sens ma peau brûlante contre la sienne, son corps juste là, et le mien ne demandant qu'à s'y joindre. Je ne tiens plus et pénètre en elle. Ma main sur sa cuisse ne peut s'empêcher de s'agripper à sa peau alors un gémissement résonne du fond de ma gorge. J'embrasse son front en m'enfonçant un peu plus. Je reste là un instant sans bouger, à simplement l'embrasser et n'enivrer de ce contact intime avec elle. Mon regard, rempli de tout l'amour et le désir que j'ai pour elle, croise rapidement le sien. J'entame des allers et venus doux, longs, qui me permettent de l'embrasser langoureusement sans perdre mon souffle. Je laisse l'instinct et les signaux de la jeune femme me guider dans l'augmentation de l'intensité de ces mouvements ou de la vitesse de la houle. Comme elle l'a dit, je suis tout à elle, rien qu'à elle, et je laisse ses désirs être les seuls maîtres de ce moment.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité

joamie + don't leave alone with me - Page 2 Empty
Message(#)joamie + don't leave alone with me - Page 2 EmptyDim 24 Mai 2015 - 16:49

don't leave me alone with me
I believe in the lost possibilities you can see. And I believe that the darkness reminds us where light can be. I know that your heart is still beating, beating darling. I believe that you fell so you can land next to me. ‘Cause I have been where you are before. And I have felt the pain of losing who you are. And I have died so many times, but I am still alive

(toujours pas pour les enfants, allez, oust !)

Leur corps dénudé ne pouvait se défaire du contact de l'autre. Bien qu'assise sur lui, Jamie effleurait de ses doigts la courbe puis enfin loger sa main juste en dessous de son sein, alors qu'il continuait à la regarder. Ses yeux en disaient beaucoup. Il semblait fasciné par ce qu'il voyait, parce qu'il pouvait toucher. Joanne restait embarassée, mais la manière dont il la contemplait la soulageait. Une étape de franchie, mais pas la dernière, il y avait encore beaucoup d'efforts à faire. Il multipliait les gestes de désir à son égard, dont certains qu'elle ne connaissait et qui la faisait complètement fondre. Qu'il prenne délicatement sa lèvre inférieure à l'aide de ses idées, qu'il intensifie ses allers et venues avec les doigts qui avaient possession de son intimité. Après qu'elle lui ait enlevé son boxer, Jamie l'embrassait langoureusement, avec énormément de fougue. Il la retourna afin d'échanger leur place. Une que  les lèvres de son amant quitter les siennes, la jeune femme en profita pour dégager de son visage des mèches de cheveux qui la recouvraient. Son thorax effectuait de grand mouvements de respiration, récupérant de leurs ébats, et perdant tout contrôle de l'intensité de chaque bolée d'air prise, elle était totalement sous l'emprise du désir qu'elle avait pour lui. C'en était totalement incontrôlable. Rien ne s'arrangeant lorsqu'elle sentit la bouche de Jamie parcourir le haut de son corps. Son cou, ses seins, son ventre. Des zones que peu d'hommes avaient l'opportunité de toucher comme Jamie le faisait, ou sinon, ça remontait à il y a très longtemps. Des endroits qui étaient très sensitifs, et dont le passage de sa bouche était très loin de la laisser indifférente, comme s'il savait qu'il s'agissait de parties particulièrement sensibles de son corps. Il avait les plein pouvoir sur elle. Pendant qu'il découvrait son corps à sa propre manière, Joanne mit une de ses mains dans les cheveux de Jamie, qu'elle serra entre ses doigts, submergée par le plaisir. L'autre était passée par dessus son épaule à elle, à saisir le drap du lit. Les soupirs s'enchaînaient, son coeur battait intensément dans sa poitrine. Doucement, Jamie remontait jusqu'à atteindre à nouveau son visage, et retourner sur ses lèvres. Le corps tout entier de Jamie était brûlant. Elle adorait sentir sa peau chaude, apaisante, débordante de plaisir contre elle. Il finit par céder à la tentation, en entrant en elle. A ce moment même, la belle blonde laissa échapper un léger cri avant de se courber et de pencher un peu la tête en arrière. L'une de ses mains était accroché au niveau de sa nuque. Elle se redressa un peu, et leva la tête afin de coller son visage contre le sien, et de lâcher un long soupir qui traduisait le plaisir qu'elle ressentait. A nouveau allongée, il l'embrassa sur le front. Elle se mordilla fortement sa lèvre par la suite, avant que Jamie ne vienne s'en emparer. Joanne profitait au maximum de ce moment, où il n'était pas possible d'être plus proche qu'il ne l'était déjà. Elle se collait au mieux contre lui, entourant ses bras de son cou pendant leur baiser langoureux. Il commençait à faire des allers et venus lents, délicats, tout en continuant de l'embrasser. Le contact de ses lèvres étouffait ses gémissements de plaisir, qui lui étaient impossible de les garder pour elle. Leur corps commençaient à se recouvrir de sueur. Les cheveux de Joanne s'emmêlaient entre eux, s'humidifiant peu à peu au niveau des racines. Elle laissait les minutes défiler, n'en demandant pas plus pour le moment. La jeune femme se défit doucement de ses lèvres pour lui susurrer. "Attends... Reste encore..." Elle voulait qu'il soit encore en elle comme il l'avait fait auparavant. Ses yeux bleus ne quittaient pas ceux de Jamie. Les mots n'étaient pas nécessaires pour décrire tout ce qu'elle ressentait à cet instant là, tout le reste suffisait amplement. Subitement, Joanne se redressa afin de se retrouver à nouveau assise sur lui, faisant de son mieux ne pas déloger son intimité de la sienne. Ainsi, elle faisait à peine plus grand que lui. L'une de ses mains demeuraient dans ses cheveux, l'autre touchant ses lèvres avant de les embrasser à nouveau. Son bras libre encercla sa nuque, alors qu'elle relâcha tous les muscles de ses jambes pour sentir l'intimité de Jamie s'enfoncer à nouveau un peu plus en elle. Pour une raison que Joanne ne s'expliquait pas elle-même, elle prenait systématiquement le dessus. Peut-être qu'elle le cherchait un peu. Elle se doutait qu'elle lui laissait faire ce qu'elle voulait, peut-être voulait-elle qu'il impose aussi ses désirs à lui. Elle n'en savait rien. Toujours était-il qu'elle commença à faire de légers mouvements de va-et-vient avec son bassin. Elle ne le quittait pas des yeux, gardant son visage très proche du sien.
crackle bones
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité

joamie + don't leave alone with me - Page 2 Empty
Message(#)joamie + don't leave alone with me - Page 2 EmptyDim 24 Mai 2015 - 18:03

(vous êtes vraiment des voyeurs, vous savez.)

Je sais que je peux perdre ma galanterie dans de tels moments. Que le désir, les sensations sont si fortes, que je n'ai pas envie de me forcer à maintenir un contrôle sur mes envies, m'obliger à réfléchir à ce que je fais, retenir la passion, la fougue. Je ne suis pas la personne la plus romantique qui soit 'au lit'. Je me laisse simplement aller au gré de mes envies avec la permission muette de ma partenaire, et j'écoute ses propres envies. Je crois que je fais plus attention avec Joanne bien plus que je n'ai pu le faire par le passé. Non seulement parce que je l'aime plus que tout, que je n'ai jamais vraiment 'fait l'amour' à quelqu'un que j'aimais avant, et sans oublier qu'elle n'est pas du genre à s'imposer -tout cela mis à part, c'est parce que c'est ce qu'elle m'inspire, notamment ce soir. Je veux pouvoir profiter de cette lumière en particulier pour la regarder, aller et venir doucement, profiter de ses lèvres, écouter ses soupirs plus longs, loger mon visage au creux de son cou, là où je me sens complètement coupé du monde, qu'importe si ses cheveux sont encore humides. Comme la belle le souhaite, j’exécute ses paroles, je cesse mes mouvements. Je reste là, logé au plus profond d'elle, mon front contre le sien. Je sens son souffle chaud passer sur mon visage. Quand j'ouvre les yeux, je retrouve les prunelles de la jeune femme. Une de mes mains se pose sur son visage, caresse sa joue. Sans protester, je la laisse échanger nos places encore une fois. Hors de question que nos corps se détachent l'un de l'autre. Immédiatement, mes bras passent autour d'elle pour la serrer, une main sur sa nuque pour garder son visage proche du mien, l'autre dans le bas de son dos. Toujours plus proche, encore un peu plus loin en elle, un long gémissement traverse mes lèvres. Mes doigts se resserrent sur les cheveux blonds de Joanne, s'enfoncent dans son dos. Reprennent alors les mouvements. Je me sens perdre mes moyens, complètement mettre fin au contrôle sur moi, me laisser aller, et adorer ça. J'ai envie de lui laisser ce contrôle qu'elle a pris, me laisser être entièrement, totalement à elle, simplement accompagner les ondulations de son corps et embrasser chaque parcelle de sa peau qui soit à ma portée. Quand elle s'appuie un peu plus sur moi, je ne peux jamais m'empêcher de soupirer. Ma respiration est terriblement irrégulière, parfois rapide et rythmée par mon coeur qui explose dans ma cage thoracique, parfois profonde, lente, ponctuée de ces gémissements qui m'échappent complètement. Je ne donne absolument aucune importance au temps qui passe, les secondes, les minutes -en soi, ces notions ont perdu leur sens. Tout se mesure en intensité. Cette caresse là est électrique, l'autre est douce. Ce mouvement de bassin est plus passionné, plus tard il sera plus tendre. Petit à petit, mon esprit focalisé sur Joanne sent chaque va et viens plus prononcé que le précédent, le plaisir s'accentue à chaque mouvement. Alors je reprends le dessus pour l'accompagner jusqu'à ce point qu'elle m'a fait atteindre, cette frontière proche de l'orgasme, jusqu'à ce qu'aucun de nous deux ne puisse encore tenir et franchisse le pas. Que chaque muscle se tende, électrisé, et se relâche soudainement. J'entends sa voix résonner à côté de mon oreille, ses mains s'aggriper à mon dos. J'attrape ses lèvres pour étouffer un gémissement alors que je la serre un peu plus contre moi. Ces secondes passées, je retrouve doucement mon souffle, sans pour autant me détacher d'elle. Je reste encore un peu, déposant un énième baiser sur son front. Pour le moment incapable de dire quoi que ce soit, je laisse mes lèvres former un « je t'aime » muet. Enfin je me retire. Je m'allonge à côté de Joanne, en sueur, mais heureux, encore euphorique. Je l'observe avec un sourire. Le silence reste là quelques minutes.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité

joamie + don't leave alone with me - Page 2 Empty
Message(#)joamie + don't leave alone with me - Page 2 EmptyDim 24 Mai 2015 - 19:32

don't leave me alone with me
I believe in the lost possibilities you can see. And I believe that the darkness reminds us where light can be. I know that your heart is still beating, beating darling. I believe that you fell so you can land next to me. ‘Cause I have been where you are before. And I have felt the pain of losing who you are. And I have died so many times, but I am still alive

(toujours pas pour les enfants, allez, oust !)

Les yeux fermés, Joanne profitait de chaque mouvement qu'effectuait leur corps, chaque geste, chaque soupir. Elle avait impression d'être ailleurs, en dehors de l'espace et en dehors du temps. Il n'y avait qu'eux, et leur corps unis. Une fois qu'ils avaient interchangés leur place, Jamie la serrait immédiatement dans ses bras. Elle senstait que ses mains étaient fermes, fortes, mais elles avaient toujours d'une grande douceurs dès qu'elles étaient en contact avec sa peau. Joanne le voyait gémir, évacuer le plaisir qu'il avait cumulé en lui. Elle, elle continuait de soupirer, laissant parfois sa respiration en suspens avant de laisser échapper un souffle de plaisir sonore. Mais dès qu'elle le pouvait, elle le regardait. Elle le voyait se laisser posséder de l'instant présent, se laisser aller, perdre tout contrôle. Sa respiration était tout aussi saccadée que la sienne, leurs corps commençaient à ruisseler tout doucement. Le rythme de leur  bassin ne perdait quant à lui pas son ardeur, et chaque mouvement augmentait en intensité. Joanne sentait les mains de Jamie se rafermir contre elle, s'agripper à chaque fois un peu plus à sa peau. Cet automatisme ne faisait qu'accroître son plaisir à elle, à croire qu'ils se le retransmettaient continuellement entre eux. La jeune femme se sentait doucement arriver à l'apogée de leurs ébats, comme étant une phase critique juste avant l'orgasme. A ce moment précis, Jamie reprit le contrôle de la situation, en accentuant ses mouvements, en s'agrippant toujours plus à elle. Les doigts de la belle blonde s'enfonçait dans le dos de Jamie -ses ongles n'étaient jamais longs. Son autre main se crispait dans ses cheveux jusqu'à ce qu'elle sente cette immense vague d'émotions, d'extase, d'amour et de désir prendre le dessus sur elle au point d'avoir besoin de tout laisser échapper par un cri. La seconde suivante, Jamie s'empara de ses lèvres afin d'étouffer son gémissement, comme s'il ne le voulait que pour lui. La main qui était sur son dos se posa sur son cou, l'embrassant avec la même intensité d'émotions qui traversaient chaque parcelle de son corps à ce moment présent. Elle en tremblait de plaisir. Les mouvements de va-et-vient avaient cessés, Jamie restait toujours en elle. Le sentir ainsi l'émoustiller toujours, mais elle arrivait à reprendre très doucement une respiration régulière. Il en fallait du temps, tellement elle était saccadée, haletante, irrégulière, stoppée par quelques suspens pour reprendre de plus belle. Durant cet instant, et après qu'il l'ait embrassé sur le front, Joanne nicha sa tête au niveau de son cou, en fermant les yeux. Quand elle la relevait, son amant lui dit une nouvelle fois ces mots d'amour, juste en bougeant des lèvres. Joanne lui sourit tendrement, caressant sa joue et l'embrassant au coin de sa bouche. Il se détacha enfin d'elle, et ils s'allongèrent l'un à côté de l'autre, sans rien pour les recouvrir pour le moment. Joanne porta l'une de ses mains sur le haut de son torse, au juste milieu entre ses clavicules. Elle sentait sa respiration peinée encore un peu, et de là, même son coeur qui battait la chamade. La belle blonde sentit qu'un regard s'était posé pour elle, et fit pivoter sa tête pour le contempler. Il lui souriait, tout en l'observant. Joanne se sentait heureuse, sereine, accomplie. Son sourire était beaucoup plus timide mais bien présent. L'espace de cet instant, sa pudeur s'était envolée -mais certainement pas de manière définitive. Elle savait qu'il la regardait, qu'il lui souriait alors qu'elle était totalement, et pourtant ça ne la dérangeait pas. La belle blonde l'admirait, elle aussi. Son corps brillait sous l'éclairage qui venait de l'extérieur, avec la transpiration. Elle le trouvait tellement beau, séduisant, tendre. Joanne se demandait combien de temps ils s'étaient regardés ainsi. Une dizaine de minutes peut-être. Mais les mots n'avaient pas leur place. Chacun devait avoir ses propres pensées défilant dans leur tête. Et leurs yeux ne se quittaient pas, malgré l'obscurité. Pendant ce moment, Joanne ne lui trouvait que des qualités. Elle songea à nouveau à leur dispute de la soirée, et avait l'impression qu'ils en resortaient plus soudés -sans prendre en compte le fait qu'ils aient couché ensemble après chaque altercation. A croire qu'il fallait que les voix s'élèvent et que les sentiments négatifs apparaissent pour qu'ils s'ouvrent l'un à l'autre. A faire des conneries, à risquer sa vie parfois. Beaucoup parlerait de comportement autodestructeur, Joanne pensait plutôt qu'ils se cherchaient des preuves d'amour de l'autre. Ce n'était pas la méthode la plus idéale qui soit, mais c'est ainsi que ça marchait pour eux. Mais ça en valait à peine, en tenant compte de toutes les bonnes choses qu'ils avaient déjà pu vivre ensemble. La jeune femme commençait à avoir froid, c'est pourquoi elle se colla contre lui. Sa bouche déposa quelques baisers sur son torse, puis elle redressa sa tête afin de pouvoir le regarder à nouveau. Il y avait tellement à dire et pourtant rien ne lui venait en tête. Et elle ne savait pas si elle oserait le dire une autre fois. Elle prit l'une de ses mains qu'elle embrassa au niveau des phalanges et qu'elle colla contre ses joues. "J'aime quand tu me touches. Tes caresses, elles sont..." commença-t-elle, à voix basse. Bien évidemment, elle ne trouvait plus ses mots. Sa pudeur l'avait un peu laissé tranquille, on ne pouvait pas trop lui en demander. Elle sourit nerveuse en penchant la tête sur le côté, et fuyant quelques secondes ses yeux. "J'aime tes mains. Où qu'elles aillent, quoi qu'elles fassent. Elles sont arrivées à parcourir des parties de moi qui... que... je ne laissais pas forcément toucher avant, parce que ça ne me mettait pas franchement... à l'aise." Bien sûr que Lew y était parvenu, mais certainement pas autant que ce que Jamie venait de faire. Sa pudeur datait de bien avant son divorce. Depuis toujours, à vrai dire. La jeune femme était un peu gênée par ce qu'elle disait mais il semblait important de partager ça avec lui. "Mais... Mais toi, c'est différent." Sa respiration allait beaucoup mieux, mais son coeur lui, continuait de s'emballer. "Je sais que c'est pas encore gagné , tout ça... ces histoires de pudeur." Elle tenait toujours la main de Jamie contre sa joue. "Mais je sais que j'ai envie de progresser et..." Bon sang Joanne, t'y étais presque. "Parce qu'à chaque fois que je sens tes mains sur moi, ça me rappelle que je ne suis qu'à toi, rien qu'à toi. Et je voudrais que tu sois la seule et unique personne en ce bas monde qui sache me faire sentir non complexée quand je n'ai plus rien sur moi... que tu sois le seul à pouvoir me caresser comme tu l'as fait sans que je ne sois gênée." Une fois dites, Joanne trouvait que ses paroles sonnaient plus que bizarrement. C'était dit, de toute manière. "Parce qu'il n'y a que toi qui..." en ait le droit . Elle repensait subitement à la manière dont Edward l'avait touché avant de rentrer sur Brisbane. Elle voulait s'assurer que ce genre d'incidents ne se reproduise pas, qu'il s'agisse du père Keynes ou de n'importe qui d'autre. "Parce que je t'aime." C'était la meilleure chose à dire et la seule phrase qui lui venait en tête. Pour une fois, ça tombait plutôt bien.
crackle bones
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité

joamie + don't leave alone with me - Page 2 Empty
Message(#)joamie + don't leave alone with me - Page 2 EmptyDim 24 Mai 2015 - 20:52

De retour dans le monde réel. Allongé dans le lit, j'essaye encore, tant bien que mal, de retrouver une respiration et un rythme cardiaque normaux. Mon coeur n'est plus aussi rapide qu'il y a quelques minutes ; il est désormais lent, mais terriblement fort, frappant à chaque fois ma cage thoracique. La main que Joanne a posé là doit bien le sentir. Il frappe aussi fort que s'il voulait sortir. Ma respiration s'est aussi calmée. Je remplis mes poumons de grandes bouffées d'air qui amènent enfin de l'oxygène à mon cerveau. Je gardais mon regard rivé sur une Joanne qui, bizarrement, ne s'est pas précipitée sur la couverture pour se couvrir, ou sur sa nuisette pour la remettre immédiatement. Elle ne plaque pas ses mains partout sur son corps pour se cacher du regard baladeur de ce type bizarre qui aime vraiment l'admirer lorsqu'elle est nue -et qui cherche autant que possible à la faire sentir belle dans sa tenue d'Eve. La possibilité que je puisse simplement la trouver belle semble qui peu lui effleurer l'esprit qu'elle doit certainement penser que ce ne sont là que des habitudes de voyeur -parce que les hommes sont comme ça, vous voyez, ils n'admirent pas les femmes, ils les reculent. Mais le fait est que j'aime cette petite silhouette à côté de moi, j'aime toutes ses formes, j'aime la manière dont ce corps épouse le mien pendant nos ébats comme s'ils étaient parfaitement, complètement, faits l'un pour l'autre. Ainsi découverte et nue, Joanne me laisse la voir malgré l'obscurité. Je ne vais pas m'en plaindre. Je suis simplement agréablement surpris. Je ne me lasse pas de l'observer. Peut-être qu'un jour une pulsion romanesque me poussera à me prendre pour ce cher Jack et dessiner ma Rose ainsi. Mais vu sa pudeur, cela ne risque pas d'arriver. Ce n'est pas grave, je vivrais très bien sans. Joanne vient finalement se caler contre moi. Je passe un bras sous sa tête afin qu'elle soit bien installée, ainsi je peux caresser son épaule. Ma main libre est elle réquisitionnée par la belle qui la pose sur sa joue. Elle m'explique qu'elle aime mes caresses -et heureusement qu'elle détourne le regard parce que je vire au rouge vif. Que la manière que j'ai de la toucher la mettait mal à l'aise avec d'autres personnes. C'est une parenthèse, mais je trouve ce genre de moments, où il arrive de parler de sexe, particulièrement bizarres à partir du moment où on ne peut pas s'empêcher d'imaginer la personne avec qui on vient de faire l'amour faire la même chose avec quelqu'un d'autre -d'autant plus lorsqu'il s'agit d'un ex-mari. C'est le genre d'images terriblement embarrassantes et pas particulièrement agréables dont on préférerait vraiment se passer, qu'on balaye, et qui reviennent, insistant bien sur le fait que tu n'es pas le premier à être passé par là -et peut-être même pas le meilleur (mais ça, c'est une autre histoire). Fin de parenthèse. Cela ne signifie pas que je ne prends pas le compliment que Joanne me fait et, oui, je suis attentif à ce qu'elle dit, ainsi que particulièrement flatté. Un rire nerveux m'échappe de temps en temps, mais uniquement parce que je ne sais pas où me mettre. Je serais incapable de le dire à voix haute, malgré l'alcool, mais je suis flatté qu'elle veuille s'accepter physiquement pour moi. Je ne le lui demande même pas, je l'accepte telle qu'elle est avec sa pudeur et sa timidité, ce n'est pas un problème. L'important pour moi est qu'elle se sente belle, qu'elle ne soit jamais de ces femmes qui ne peuvent pas dire si leur compagnon les trouve belles ou non parce qu'ils ne les font pas sentir comme tel. J'embrasse Joanne sur le front et caresse doucement sa joue. « Je n'avais jamais entendu un compliment de ce genre avant. » dis-je avec un sourire, amusé cette fois. Je redresse son visage afin de retrouver son regard bleu. « Tu sais que tu n'as pas à te sentir complexée avec moi. Ce n'est pas comme si tu avais le moindre défaut ou quoi. Ou alors je ne l'ai pas vu. Et même si c'était le cas, je m'en aurais rien à faire. » Non, elle n'a aucun défaut. Elle a une parfaite peau porcelaine, d'adorables clavicules, des jambes fines, gracieuses. Elle n'a rien à envie à qui que ce soit, au contraire. J'hausse les épaules, ne souhaitant pas la brusquer. « J'imagine que ça viendra avec le temps. Tu comprendras que ça n'a pas de sens, et tu ne voudras même plus être pudique. » Elle ira à son rythme. Et je n'arrêterais jamais de lui faire comprendre à quel point elle est belle à mes yeux. « Tu es magnifique, et j'aime chaque partie de ce petit bout de femme que tu es. » J'ôte ma main de sa joue et, du bout des doigts, partant du bout de son nez, je fais le tour de son visage, glisse sur son cou, des épaules. « Tout ça. » Je continue sur sa poitrine, frôle ses seins, longe ses hanches, ses cuisses, et remonte par son ventre. « Et ça. » Mon index pointe son front. « Compris ? » je demande avant de tendrement déposer un baiser sur ses lèvres.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité

joamie + don't leave alone with me - Page 2 Empty
Message(#)joamie + don't leave alone with me - Page 2 EmptyDim 24 Mai 2015 - 22:39

don't leave me alone with me
I believe in the lost possibilities you can see. And I believe that the darkness reminds us where light can be. I know that your heart is still beating, beating darling. I believe that you fell so you can land next to me. ‘Cause I have been where you are before. And I have felt the pain of losing who you are. And I have died so many times, but I am still alive

Il l'acceptait comme elle l'était. Depuis le début, il l'avait toujours accepté, même après avoir parlé de son divorce, de sa fausse-couche et en sachant qu'elle avait une timidité et une pudeur démesurée. Il continuait de l'aimer malgré ses constantes incertitudes, son incapacité à prendre des décisions nettes -bien qu'elle venait tout juste de prouver le contraire. Tout ceci pouvait semblait plus qu'évident pour une personne lambda, mais pas pour Joanne. Et ça signifiait beaucoup pour elle. La jeune femme souriait à chacun de ses mots. Heureusement qu'il faisait suffisamment sombre pour ne pas voir ses joues rougir par la gêne. "Je ne veux pas non plus devenir une exhibitionniste." dit-elle d'un ton plaisantin. Elle haussa ses épaules. "Je veux juste ne plus l'être avec toi, et juste avec toi. C'est tout." Joanne ne voulait se sentir belle qu'à ses yeux, après tout. Elle se fichait des autres. La belle blonde restait tout de même fidèle à elle-même. Jamie la couvrait de compliments, disant qu'il aimait tout d'elle. Il parcourut de ses doigts différentes parties de son corps. Ses gestes lui procuraient un frisson. Elle adorait définitivement ses mains. Son visage ne put s'empêcher de porter ce sourire flatté. Une fois qu'il en avait fini, il l'embrassa doucement,puis elle logea sa tête au niveau de son cou en riant nerveusement. Elle était un peu gênée. Remise de ses émotions, la jeune femme releva sa tête et le regarda tendrement. Ses doigts passaient dans ses cheveux, puis vinrent rejoindre de sa joue. "Je t'aime." lui chuchota-t-elle. Elle avait l'impression qu'elle pouvait le lui dire autant de fois qu'elle le voulait, la phrase ne perdrait jamais de sa valeur. Elle l'espérait de tout coeur. Ses lèvres se déposèrent un moment sur les siennes. Peu à peu, la fatigue commençait à se faire ressentir. "Nous devrions peut-être essayer de dormir, maintenant." suggéra-t-elle. De toute manière, le réveil allait être difficile le lendemain, vue l'heure tardive. Elle eut un bref frisson. "Et je commence à avoir froid." ajouta-t-elle en riant. Joanne se redressa, récupérant sa nuisette qui avait été jetée un peu plus loin sur le lit. Elle ne savait pas si son compagnon voulait enfiler à nouveau son sous-vêtement ou dormir ainsi, elle n'y avait pas prêté attention. Après s'être revêtue, elle se glissa immédiatement sous sa couverture, qui lui tenait toujours bien chaud. La belle blonde se colla contre Jamie, reposant sa tête au niveau de son épaule, l'une de ses mains se déposant sur son torse. Toutes les conditions étaient réunies pour qu'elle passe une bonne nuit. Et pourtant, ses yeux restaient encore bien ouverts. Elle sentait le pouce de Jamie qui caressait son bras, la faisant conclure qu'il ne dormait pas non plus. Joanne ne bougea pas d'un pouce, ayant un ton le plus doux possible, histoire de ne pas perturber l'endormissement de son amant s'il s'y trouvait. "Quand j'y repense, Londres, c'était comme un rêve. Quelque chose qui je n'arrivais pas à réaliser alors que je savais que ça s'était réellement passé. On était tous les deux, dans notre bulle." Elle marqua un temps de pause. "Et là, tout bientôt, on va démarrer notre vie ensemble. Habiter ensemble. J'avoue que ça fait un peu bizarre. Bizarre dans le sens que c'est trop beau pour être vrai. Pourtant, ça l'est." Elle n'attendait pas de réactions particulières de sa part. Peut-être même qu'il dormait déjà, elle n'allait pas vérifier. C'était en étant ainsi dans ses bras qu'elle savait qu'elle voulait passer toutes ses nuits ainsi. Le savoir à côté de lui, s'endormir et se réveiller avec lui. Joanne s'installa dans la position avec laquelle elle allait s'endormir. "Bonne nuit, mon coeur." Peu à peu, la torpeur s'emparait d'elle, jusqu'à ce qu'elle s'envole dans un monde qui lui était bien propre.
crackle bones
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité

joamie + don't leave alone with me - Page 2 Empty
Message(#)joamie + don't leave alone with me - Page 2 EmptyDim 24 Mai 2015 - 23:54

Le sommeil ne tarde pas à me tomber dessus peu après que Joanne fasse remarquer que nous devrions dormir. J'ai déjà eu des nuits plus courtes que cela, je sais que je n'aurais pas trop de mal à assumer ma journée de travail demain. Quoi que, l'alcool rendra certainement les choses plus difficiles, je n'ai pas l'habitude des effets de la boisson le matin suivant. J’appréhende un peu. Alors que la jeune femme remet sa nuisette, j'attrape mon sous-vêtement et l'enfile rapidement avant de finir avec elle sous la couette. Je la laisse s'installer comme elle le veut, acceptant de jouer les ours en peluche s'il le faut. Je garde un bras autour de ses épaules afin de la maintenir contre moi. Mon regard est posé sur le plafond, sans but précis. J'attends que le sommeil m'emporte en observant les ombres des arbres de la rue qui se projettent là. Machinalement, mon pouce caresse l'épaule de Joanne. Et petit à petit, mes yeux se ferment. De loin, j'entends la jeune femme évoquer Londres comme un rêve partagé à deux. Somnolant, j'esquisse un sourire. Elle semble heureuse de venir vivre avec moi,chose à laquelle je ne m'attendais vraiment pas. L'expression « démarrer notre vie à deux » résonne quelques secondes dans ma tête. Ces mots sont incroyablement agréables. Je reste néanmoins silencieux, ayant déjà un pied dans un sommeil profond.  Encore plus lointain, j'entends Joanne me souhaiter une bonne nuit. J'aimerais lui répondre, mais ma bouche ne réponds plus. Alors je fais une légère pression sur son épaule pour seul signe de vie avant de me laisser totalement happer par l'obscurité.

La nuit passe d'une traite, trop courte, mais assez reposante pour que je réussisse à ouvrir les yeux sans me demander comment je vais pouvoir survivre à la radio. Mon regard se pose sur le réveil de la table de chevet. Il n'est que six heures. Je me sens terriblement déshydraté, ce qui est sûrement dû à l'alcool et au fait que mon corps n'y soit vraiment pas habitué. J'ai un peu mal au crâne, mais rien qui ne puisse pas passer avec une bonne douche. Alors je réalise que je ne suis pas chez moi. Et, surtout, je me souviens que ma voiture est à des kilomètres de là. L'absence d'une énorme boule de poils écrasant mes pieds au bout du lit me rappelle que Ben est resté seul à la maison hier soir. Il va me haïr encore plus désormais. Heureusement que ce n'est pas une femelle, je ne veux pas expérimenter les crises de jalousie canines. Mon problème est donc que je dois rentrer chez moi, nourrir ce foutu chien, le promener, me préparer pour aller au travail, récupérer ma voiture et enfin aller à la station, le tout avant dix heures. Quel enfer. Je me laisse somnoler encore quelques instants, et en un clignement d'yeux, une heure est passée. Merde. Joanne dort encore, complètement blottie contre moi. Réussir à me lever sans la réveiller est une sacré mission. Très doucement, je m'extirpe du lit, essayant de la faire bouger le moins possible et de ne surtout pas lui laisser avoir une impression de froid à cause d'un soulèvement de la couverture. Rapidement, je récupère mes affaires et passe dans le salon pour m'habiller. Alors que je me bats avec mon pantalon, le vis-à-vis permet à une retraitée de l'immeuble d'en face de me voir quasiment en sous-vêtements. Ce qui est vraiment gênant. Maintenant je sais pourquoi j'ai toujours refusé de vivre dans un appartement qui ne soit pas un penthouse. Les voisins. Bouclant ma ceinture, je lui fais un signe de la main. Je boutonne rapidement ma chemise et ne prends pas le temps de déjeuner -je m'en occuperais chez moi. Je prends le premier bout de papier que je trouve avec le stylo qui se trouve dans la poche de ma veste et griffonne quelques mots dessus pour que Joanne ne panique pas en étant seule ce matin. Passant devant les fenêtres de l'appartement, je remarque quelques pots de fleurs. En faisant le moins de bruit possible, j'ouvre une des fenêtres et coupe l'une d'elle que je pose à côté du mot, sur la table basse du salon. Puis j'appelle un taxi et file comme un courant d'air.




Je me suis réveillé en me rappelant que j'ai un chien dont je dois m'occuper, donc je suis parti tôt. Je serais sûrement au travail quand tu liras ceci. Je n'ai pas osé te réveiller, désolé, tu dormais comme un ange. Oui, cette fleur vient de ton balcon.
Je t'aime.

PS : J'espère que tu aimes les chiens.
PPS : Quand est-ce que tu emménages ?
Revenir en haut Aller en bas

Contenu sponsorisé

joamie + don't leave alone with me - Page 2 Empty
Message(#)joamie + don't leave alone with me - Page 2 Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

joamie + don't leave alone with me

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 2 sur 2Aller à la page : Précédent  1, 2

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
30 YEARS STILL YOUNG :: 
écrire son histoire
 :: nouer des contacts :: mémoire du passé
-