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 joamie + all the vowels vow to guard your name

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Message(#)joamie + all the vowels vow to guard your name - Page 2 EmptyDim 31 Mai 2015 - 0:18

all the vowels vow to guard your name
I believe in the lost possibilities you can see. And I believe that the darkness reminds us where light can be. I know that your heart is still beating, beating darling. I believe that you fell so you can land next to me. ‘Cause I have been where you are before. And I have felt the pain of losing who you are. And I have died so many times, but I am still alive

Jamie semblait touché par ses paroles, il en restait longuement muet. Mais il n'y avait pas un seul moment où elle détachait son regard de ses magnifiques yeux verts. Elle avait l'impression qu'il venait d'avoir une révélation, des volets qui s'ouvraient sur un aspect de la vie dont il n'avait jamais eu l'occasion de toucher du bout du doigt jusqu'ici. Il avait sa part d'innocence aussi, entre sa méconnaissance de l'amour, et tous ces petits détails qui pouvaient égayer une existence. On lui avait privé de toute ses choses depuis sa plus tendre enfance alors que tout était là, à lui tendre les bras. Rien que pour cela, elle ne portait pas la famille Keynes dans son coeur. Privé son enfant de tout rêve était comme lui couper les ailes au moment où il voulait prendre son envol. Si Joanne avait un jour la chance d'avoir un enfant, elle ne lui infligerait pas ça. Pendant un bref moment, elle eut une vague idée d'avoir un enfant avec Jamie. Avant que cela ne se greffe de trop dans son esprit, elle fit échapper cette pensée en portant son attention sur la main de Jamie qui serrait toujours un peu plus la sienne. Elle était émue de le voir ainsi, et infiniment flattée par ce qu'il venait de dire que ses joues en rougissaient. Ses yeux se baissèrent pas gêne. Il dit qu'il avait des rêves à son propos. Joanne ne pouvait s'empêcher de sourire. Un grand rictus, elle était incapable de cacher son bonheur- et il n'y avait aucune raison à faire ainsi de toute manière. "Tellement que ça ?" demanda-t-elle, le regard pétillant de curiosité. Elle se demandait bien ce qu'il avait en tête en disant cela. Autant le garder, la surprise n'en sera que plus belle le jour où ça arriverait. Il prouvait aussi par là qu'il voyait son avenir avec elle. Il le lui avait déjà dit, mais il le répétait et avait la volonté de s'y tenir.

Trente mille dollars. Une somme gargantuesque aux yeux de Joanne. Le nombre qu'il devait déverser à la personne qu'il avait agressé le soir de leur toute première rencontre. Ca ne servait strictement à rien de lui en vouloir ou quoi que ce soit. Sa violence leur avait déjà beaucoup coûté -et apporté aussi, il fallait l'admettre. Même si c'était tout à fait le style de Joanne de faire ainsi, il n'était pas nécessaire de ressasser ce qui était passé. Le fait qu'il ait payé cette indemnité concluait en quelque sorte l'affaire. Cela remontait à bien loin pour la jeune femme. Pendant qu'elle se servait un verre de vin, elle dit à Jamie, décidant de revenir à un ton plus léger. "Mon compagnon est désormais fiché par la police. Tu pensais que ça te ferait un petit côté badass ?" Elle avait ce petit sourire malin sur le coin de sa bouche. "Heureusement que j'ai déchiré ton chèque alors." ajouta-t-elle d'un ton rieur. Jamie n'était pas fier de cette fameuse soirée, c'était sûrement pour cela qu'il ne voulait pas raconter la suite des événements à Joanne. Du moins, c'était ainsi qu'elle traduisait le fait qu'il ne lui ai rien dit à ce sujet. Tout ce dont elle espérait, c'était qu'il ne renouvelle pas l'expérience, pour ne pas venir le récupérer une nouvelle fois au poste de police. Ce sujet de conversation s'échappa assez vite. Tous les deux cherchaient à cacher au mieux leur tracas, autant ne pas insister sur ce fait fâcheux. Ils parlaient souvent voyage tous les deux, encore plus depuis qu'ils étaient revenus de Londres. Savoir Jamie à ses côtés lui donnait plus de courage pour se lancer dans des aventures auxquelles elle n'aurait même pas songé l'année passée. L'impensable qui devenait réalité. Le bel homme semblait assez sûr de lui en disant qu'il comptait bien l'y emmener. Joanne le regardait avec surprise, comme si elle ne s'y attendait pas -c'était un peu le cas. "C'est vrai ? On ira ?" lui demanda-t-elle, pour s'assurer qu'il ne moque pas d'elle. Ses taquineries étaient beaucoup plus évidentes que ça, mais la belle blonde voulait tout de même s'en assurer. Il posait la condition de venir avec elle en Argentine. "Le kidnapping ne sera pas nécessaire si je suis consentante de venir avec toi." Ce qui était en soi, une évidence pour elle. Jamie lui avait déjà offert tellement de choses, faisait tellement pour elle. Elle ne pouvait rien lui refuser. Il lui avait déjà parlé d'Argentine, et semblait tenir à visiter le pays dans les temps à venir. L'embrassant tendrement à la main, le serveur vint interrompre leur moment d'intimité pour ramasser les assiettes. Il ne tarda pas à ramener la carte des desserts. Le choix de Joanne était tout fait, reprenant ce qu'elle avait pris la dernière fois, c'est-à-dire un fondant au chocolat et cerise amarena. Elle laissait Jamie choisir et le serveur passait pour prendre commande. Le service était encore rapide, alors que la salle ne désemplissait pas. Il n'y avait plus beaucoup de tables de libres. Jamie paya l'addition comme il l'avait dit au début du repas. Il avait la dégaine de la carte bleue si rapide qu'elle n'aurait même pas eu le temps de réagir à ce moment là. Elle avait quand même deux verres de vin qui se plaisait à circuler dans l'ensemble de son organisme.

Après s'être rhabillée pour sortir, Joanne tenait la main de son compagnon. Dès qu'ils étaient dehors, elle l'attira vers lui pour l'embrasser tendrement. "Je t'aime." dit-elle à son tour, le sourire pendu aux lèvres. Son front se colla au sien. "Merci pour le restaurant, merci pour tout." Il avait ce don de lui faire oublier ses problèmes, par un simple mot, par un simple toucher, par un simple toucher. Le peu d'alcool qu'elle avait dans le sang l'aidait à être un tout petit plus détendue et dévergondée qu'à son habitude. Mais elle gardait tout de même un bon contrôle de soi. Il lui aurait fait quelques verres supplémentaires pour qu'elle ne soit plus maître de ses contrôles. Se mordant la lèvre inférieure, elle lui chuchota. "Je te remercierai comme il se doit pour Florence le jour où on y sera." Il pouvait comprendre tout ce qu'il voulait à travers ses mots. Elle glissa sa main sous sa veste afin d'être en contact avec le tissu de sa chemise au niveau du dos. Une couche en moins lui permettait de mieux sentir la chaleur de sa peau. Encore une sale habitude qu'elle allait prendre. Ne le quittant pas des yeux, elle finit par dire "Maintenant, c'est à mon tour de te suivre."
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Message(#)joamie + all the vowels vow to guard your name - Page 2 EmptyDim 31 Mai 2015 - 1:14

La curiosité de Joanne se lit sur son visage, immédiatement illuminé par cette étincelle, cette soif de savoir. Ces projets dont je parle vaguement. A demi-mot, elle demande ce qu'il en est, si je peux en dire plus. Je souris, amusé d'avoir un semblant de pouvoir de cette manière. Je la laisse macérer dans sa curiosité le temps de me servir un verre d'eau et d'en boire une gorgée. Et finalement, déclare ; « N'espère même pas que je t'en dévoile un seul, j'en ai déjà beaucoup trop dit. » Elle fait la moue, feignant une intense déception. J'espère que ces paroles resteront assez longtemps dans son esprit, ne la quittent pas de si tôt, et deviennent l'écho permanent de mon envie d'être auprès d'elle et partager autant de temps que l'avenir nous le permettra ensemble. Qu'elle s'y réfère dans les moments de doutes, s'il lui arrive d'en avoir ; qu'elle puisse toujours avoir la preuve dans ses souvenirs que je tiens assez à elle pour faire des projets et même rêver de ce que nous pouvons faire à deux. Restant dans la malice, la belle demande si je suis content de cette prétendue image de bad boy que me confère mon casier judiciaire fraîchement ouvert, et cette unique condamnation. Même si je suis très loin d'être fier de ce que j'ai pu faire ce soir là, Joanne parvient à me faire rire, et je trouve le moyen de me tourner une nouvelle fois en auto-dérision, dédramatisant la chose ; « Oh oui. J'ai toujours voulu être une incroyable source de déception pour ma compagne, moi-même et ma famille. Objectif atteint. » Quel rebelle. Quoi que, l'idée d'imagier mes parents au courant de cette histoire -et ils le sont sûrement, je les vois mal me laisser réellement pleinement vivre ma vie sans qu'ils puissent garder un œil sur moi, façon Big Brother – me remplit d'une certaine satisfaction adolescente. Oui, ils doivent être terriblement déçus. Oui, Oliver n'aurait jamais agi ainsi. Le bon frère. Mais d'où je suis, ils ne peuvent pas m'empêcher de faire quoi que ce soit. Je suis plus libre que jamais, qu'importe les yeux qu'ils font garder sur moi.
Visiblement enthousiaste à l'idée de voyager à nouveau, Joanne, pensant sûrement que je la taquine encore une fois, demande confirmation de mes dires. Je prends un air offusqué, trahi par un petit sourire en coin. « Bien sûr qu'on ira. Est-ce que je suis du genre à faillir à ma parole ? » je demande. Sûrement pas. S'il est bien une chose à laquelle j'accorde une énorme importance, c'est ma parole et les promesses que je peux formuler. Il est rare que je ne m'y tienne pas. Et si je doute de ma capacité à faire quelque chose, je ne promets rien. Qui me connaît un temps soit peu sait cela.
Rapidement, le garçon revient pour prendre la commande de nos desserts. Vite amenés, vite mangés malgré notre conversation, Joanne et moi nous retrouvons à l'extérieur du restaurant assez tôt. Néanmoins, la nuit est tombée sur Brisbane et les noctambules s'agitent. La jeune femme passe son bras autour de mon dos, et je pose une main sur sa hanche, la tenant ainsi près de moi. J'attrape ses lèvres un instant avant que nous nous mettions à marcher. Nous nous trouvons dans le bon quartier pour nous rendre là où ont lieu les activités de cette semaine spéciale. Autant laisser la voiture ici, et revenir plus tard lorsque nous souhaiterons rentrer. Marcher nous fera du bien.

Nous arrivons sur les quais qui bordent le fleuve qui traverse la ville, où des centaines de tentes blanches ont été dressées pour l'occasion sur des centaines de mètres. Au dessus des têtes sont étendus lampions et fanions aux couleurs de l'événement. La ville est teinte de tous parts de vert, de blanc, de rouge. L'air est envahi des odeurs mélangées de nombreuse spécialités du pays et la plupart des visiteurs tentent tant bien que mal de marcher en mangeant leur plat de pâtes acheté sur l'un des stands. Bien évidement, les enfants sont de sortie. Hurlements et rires retentissent de partout, ils se faufilent entre les passants et viennent parfois se cogner contre nos jambes. Je n'y prête pas beaucoup d'attention. Je n'ai jamais eu de très bon feeling avec les gosses, si ce n'est ceux de mes amis. Et dieu sait qu'en avoir ne fait pas partie de mes projets de vie. De nombreux chiens accompagnent également leurs maîtres, et j'en viens à me dire que Ben aurait pu apprécier la balade. Mais je ne me plains pas d'avoir une promenade avec Joanne sans sa compagnie. Arrivés dans un coin plus historique de Brisbane, nous pouvons admirer tous les bâtiments importants de la ville illuminés aux couleurs de l'Italie. Quelques jeux de lumières animent l'Hôtel de Ville et le pont historique qui travers le cours d'eau. Nous restons là, appuyés sur une rambarde au dessus du fleuve, à observer les lumières qui changent, dansent, et se fixent à nouveau. Armés d'une boule de glace, par pure péché de gourmandise. J'avoue ne pas être particulièrement bavard lorsque je me promène. J'aime observer sans tout commenter. Quand nous reprenons notre marche, nous arrivons dans une large rue piétonne, pavée, doucement éclairée par une majorité de bougies provenant d'un bar au fond de ce cul de sac. C'est la curiosité qui nous pousse à nous enfoncer ici. Et peut-être la musique typiquement latine. Nous tombons sur un groupe d'une trentaine de personnes réunis par paires pour danser cette piste de pavés improvisée. Sans une once d'hésitation, après un coup d'oeil sur Joanne, je lui attrape la main et la tire à l'intérieur du groupe. « Viens. » dis-je avec un clin d'oeil rassurant. Doucement, je la mets face à moi, installe ses doigts au creux de ma paume, une main dans le bas de son dos et l'invite à suivre mes pas. « Je viens de trouver un avantage à avoir été traîné dans des galas : avoir appris à danser. » je glisse à son oreille avant de lui adresser un sourire complice. C'est sûrement la première fois que je peux danser avec quelqu'un dans un cadre diamétralement opposé à celui que j'ai connu, et il n'y a rien de plus rafraîchissant.
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Message(#)joamie + all the vowels vow to guard your name - Page 2 EmptyDim 31 Mai 2015 - 1:52

all the vowels vow to guard your name
I believe in the lost possibilities you can see. And I believe that the darkness reminds us where light can be. I know that your heart is still beating, beating darling. I believe that you fell so you can land next to me. ‘Cause I have been where you are before. And I have felt the pain of losing who you are. And I have died so many times, but I am still alive

Brisbane sous les couleurs de l'Italie permettait d'apprécier la ville sous un tout autre angle. Ils avaient modifié les illuminations des monuments à proximité, décoré les allées et le tentes aux couleurs du pays invité. L'ambiance y était joyeuse et chaleureuse. Les odeurs gourmandes des différentes spécialités se mêlaient à la foule, en quête de nouvelles victimes. Il y avait énormément de monde, Joanne restait collé à l'être aimé d'autant qu'elle le pouvait. Les chiens devaient se plaire à manger les bouts de pizza par terre, les enfants à se goinfrer de glace à l'italienne. Une réunion d'une multitude familles complètes. Jamie ne parlait pas beaucoup, mais ça ne dérangeait pas la jeune femme. Il y avait déjà suffisamment de bruit autour d'eux. Elle-même prenait beaucoup de temps pour observer le monde qui l'entourait. Elle qui connaissait si bien sa ville, voilà qu'elle avait l'impression de la découvrir à nouveau. Tout le monde était si joyeux, enthousiaste. Il faisait nuit, ce qui permettait d'admirer les bâtiments historiques décorés d'habits de lumière aux couleurs de l'Italie. Voir des illuminations de la sorte l'émerveillait toujours. Tout ce qui était jeux de lumière, d'eaux, les feux d'artifice la fascinait. Ils s'étaient arrêtés un moment sur le pont qui surplombait le fleuve, à manger une glace. Ce n'était que de la pure gourmandise, parce que Joanne n'avait vraiment pas faim à ce moment là. Elle se plaisait à regarder les reflets des lumières sur l'eau, dont sa surface s'ondulait sans cesse. C'était paisible. Ils se laissaient guider par leurs propres pas, leurs pieds décidant d'eux-mêmes où aller. Ils flânaient. La décoration de la rue où le couple venait d'arriver était magnifique. Il n'y avait là que des bougies pour éclairer l'allée. Ils s'avancèrent par pure curiosité, jusqu'à ce que Jamie demande de le suivre, en lui prenant la main et en l'entraînant au milieu d'un groupe. Il plaçait ses mains où il fallait, Joanne plaçait la seule qui n'était pas prisonnière sur son épaule. Et il commença à mener la danse. Elle ne put s'empêcher de lui lancer un regard impressionné et satisfait à la fois, encore et toujours souriante. Jamie lui avoua qu'il avait appris ceci par le biais des nombreuses soirées de gala auxquelles il se devait d'assister. La jeune femme se laisser guider sans mal. "Quelle étrange coïncidence. J'ai suivi des cours de danse en couple pendant plusieurs années." Elle rit. Joanne adorait danser, vraiment. "Ma grand-mère insistait beaucoup que je connaisse les bases. Elle trouvait ça romantique comme tout que de danser avec l'homme qu'on aime. Une vraie fleur bleue." Ses épaules se haussèrent légèrement. "Je dois avoir ça d'elle." Joanne ne l'était certainement pas autant que sa grand-mère, mais elle en avait hérité d'une partie. Elle tourna sur elle-même avant de repositionner ses bras où ils étaient. "Parce que tu devais apprendre des danses latines ? C'est pas trop charnel comme chorégraphies pour l'aristocratie anglaise ?" Joanne avait peut-être un demi-siècle de retard en se disant qu'ils devaient certainement limiter certains contacts à moins de se faire passer pour une personne vulgaire. Elle était curieuse de savoir comment ça se passait dans ces cas-là, mais ce n'est certainement pas un sujet dont il voulait aborder durant la soirée. "J'avoue que les danses latines ne sont pas mon fort." dit-elle un peu gênée. On demandait aux femmes d'être sensuelles, collées à leur partenaire pour certaines danses. Regardez Joanne, et réfléchissez-y à deux fois avant de lui demander ce genre de choses. Elle n'avait aucun problème pour les pas, c'était plutôt pour ses déhanchés, sa sensualité, son assurance, elle ne savait rien de tout cela. Et ce n'était pas durant l'année passée qu'elle allait l'apprendre, limitant le contact avec tout homme. Si elle savait que ses cours portaient sur ses danses, elle ne s'y rendait pas. Sa pudeur en était très certainement pour quelque chose. Pour les danses latines, il fallait être sûre de soi, de son corps. Ce n'était pas le cas pour elle.  La manière dont Jamie la regardait l'envoûtait complètement. Il semblait heureux, profitant du moment au maximum. Joanne sourit, embarrassée avec des joues bien roses, fuyant son regard en baissant sa tête.
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Message(#)joamie + all the vowels vow to guard your name - Page 2 EmptyDim 31 Mai 2015 - 3:08

Cadeau à écouter avec le rp joamie + all the vowels vow to guard your name - Page 2 873483867

Danser a toujours été ce qu'il y avait de plus distrayant lors des soirées où j'ai été traîné pendant des années. Les femmes ne se laissent pas toujours guider, vous marchent sur les pieds, un peu empotées, mais c'est bien plus amusant qu'autre chose. Je passais toujours beaucoup de temps à danser, changeant de partenaire régulièrement. Ce n'était pas toujours bien vu. Un garçon qui passe trop de temps à parler avec un verre à la main est souvent méfié des femmes. Trop sérieux. Au contraire, un garçon passant trop de temps à danser est méfié des hommes. Trop volage. Les gens ont la catégorisation facile. Il est absolument impossible d'être parfait. Me concernant, je fuyais les conversations par tous les moyens. Les débats politiques ou économiques ne m'intéressaient pas, et le problème était que n'importe sujet finissait par revenir à ces deux thèmes, inévitablement. Les femmes qui dansent ont le verbe léger. Elles glissent un mot sur le Premier Ministre de temps en temps, histoire d'avoir l'air éclairées. Mais elles préfèrent s'amuser. Etrangement, les femmes mariées sont celles que j'ai le plus croisé. Le mari parle affaires, leur fille est trop timide pour se lancer, leur garçon essaye de faire bonne figure et elles, lassées de ces soirées, s'ennuient facilement. La musique délie les langues aussi facilement que l'alcool lorsqu'une confiance s'installe. Les rumeurs commencent souvent entre deux pas de danse. Ce doit être le fait de la proximité. Tout ceci n'a tellement rien à avoir avec cet endroit. Ce n'est qu'un cul de sac éclairé à la bougie où trois musiciens jouent de quoi divertir les courageux qui foulent le pavé, et ceux qui sont installés à la terrasse du bar qui observent. Aucune démesure, aucun artifice. Joanne a pu le voir à Camden Town ; paradoxalement, je porte autant d'intérêt à la démesure qu'à l'extrême simplicité, l’authenticité dans sa forme la plus basique. Et à mes yeux, cet endroit est parfait.
La jeune femme me confie avoir prit des cours de danse en couple pendant quelques temps. Je remarque qu'elle en parle au passé. Alors, forcément, ma curiosité piquée me pousse à demander ; « Pourquoi avoir arrêté ? » C'est peut-être indiscret -je m'en fiche. Je me demande si elle se rendait à ces cours avec son ex-mari, et leur divorce l'a laissée sans partenaire -et sans envie de continuer. Ou peut-être qu'il ne dansait pas. Peut-être a-t-elle arrêté faute de moral suffisant pour se rendre aux cours. Ou a-t-elle simplement perdu tout intérêt pour cela. Après en avoir assez apprit, elle avait souhaité voler de ses propres ailes. Elle m'explique que sa grand-mère trouvait important d'en savoir assez pour pouvoir danser avec un homme. Je me doute bien que n'importe quelle femme trouve cela romantique -c'est l'effet escompté, il faut le dire. « Elle serait ravie de nous voir ainsi alors. » dis-je avec un sourire. Joanne tourne sur elle-même et revient à sa place fluidement. Elle est adorable ainsi, légèrement mal à l'aise, mais jouant le jeu par plaisir. Son manque de confiance en elle se ressent, mais ne semble pas l'empêcher de profiter du moment. Sûrement attachée aux différents clichés qu'on peut avoir des galas, notamment en Angleterre, la jeune femme demande si les danses latines étaient acceptables pendant ces soirées. J'hausse les épaules. « Les danses latines ne sont pas un problème pour eux, tant qu'il y a… de la retenue, disons. » Nous avons notre version d'outre-Manche de ce genre de danses. Vous ne verrez pas un Lord danser la salsa. Mais un tango traditionnel, pourquoi pas. La sexualité de la chose ne doit pas transparaître, ce qui peut être considéré comme une trahison de l'esprit des mouvements. Mais ce n'est pas le genre de lieu pour les grandes démonstrations de sensualité. Me concernant, je ne jouerai jamais complètement le jeu des danses latines. Mettons cela sur le compte de la pudeur.
Les musiciens passent d'un morceau à l'autre. Celui-ci est beaucoup plus calme et laisse deviner l'heure avancée de la nuit, la fatigue dans les pieds de ceux qui sont ici depuis plus longtemps que nous. Nous ne faisons pas beaucoup plus qu'un simplement mouvement de balancier, d'un côté et de l'autre, avec un pas en avant ou en arrière de temps en temps. Ainsi, nous pouvons simplement profiter d'être l'un près de l'autre. Mon regard ne lâche pas celui de Joanne. Mon sourire ne me quitte pas. « Tu n'imagines pas toutes les bizarreries qu'on peut voir dans l’aristocratie anglaise, comme tu dis. J'ai vu des choses que tu croirais à peine si je te les racontais. La plupart des soirées étaient d'un ennui terrible, mais il arrivait de tomber sur des perles. » Comme l'escort rencontré à la soirée de Londres, les bourgeois bedonnants surpris dans la salle de bains avec une demoiselle en quête d'un mariage pour l'argent, les femmes avec des rires étranges ressemblant parfois à des cris oiseaux, et les anecdotes des plus anciens sur la manière dont ils ont culbuté -de leur propres termes- leur épouse pour la première fois. « Avec le recul, je me dis que ce n'était pas si terrible. C'aurait pu être agréable si... » je n'étais pas forcé d'être quelqu'un d'autre. L'idée me fait immédiatement couper ma phrase et me sort de mes souvenirs, comme un électrochoc. Je secoue légèrement la tête, comme pour dégager les dernières images de ces soirées, et souris, gêné. « Pardon, élan de nostalgie Ce n'est absolument pas intéressant. » Plutôt que d'insister sur ce sujet, je laisse le silence s'installer. Je pose doucement mon front sur celui de Joanne, yeux fermés, écoutant simplement la musique en la guidant délicatement. Je dépose un léger baiser sur ses lèvres, effectuant une petite pression dans les bas de son dos pour la sentir plus proche de moi. Le morceau a le temps de se terminer avant que je me décide à poser une question ; « Qu'est-ce qui te tracassait tout à l'heure ? » Trouvant l'endroit propice si elle souhaitait se confier, je lui tends cette perche qu'elle est libre de saisir ou non. Son regard interrogateur m'oblige à préciser ma pensée ; « Au restaurant. J'ai senti ta main trembler. Qu'est-ce qui n'allait pas ? » Ma main lâche doucement la sienne et se dépose sur sa joue. Quelques couples ont quitté la piste alors qu'un nouveau morceau aussi doux que le précédent débute. Ne souhaitant pas que la jeune femme se sente prise au piège, forcée de dire ses pensées si elle ne le souhaite pas, je murmure afin de la rassurer ; « Tu n'es pas obligée de m'en parler. »
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Message(#)joamie + all the vowels vow to guard your name - Page 2 EmptyDim 31 Mai 2015 - 20:53

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I believe in the lost possibilities you can see. And I believe that the darkness reminds us where light can be. I know that your heart is still beating, beating darling. I believe that you fell so you can land next to me. ‘Cause I have been where you are before. And I have felt the pain of losing who you are. And I have died so many times, but I am still alive

Joanne n'était peut-être pas la plus douée pour les danses latines, mais elle savait au moins quoi faire de ses pieds. Les quelques premiers cours n'étaient pas évidents, mais elle avait gagné en assurance et en dextérité. Elle se laissait entraîner par son cavalier, au rythme de la musique. Ses iris bleus ne quittaient pas ce regard qu'elle aimait tant. Jamie se demandait pourquoi elle avait arrêté de prendre ses cours. D'un sourire gêné, elle haussa légèrement les épaules "Je ne dansais pas avec mon ex-mari. Il n'aimait pas trop ça. J'avais commencé quand j'était encore à Perth, et ait continué une fois arrivée ici, pendant mes études. J'avais comme cavalier un homme que j'ai connu sur place et dont sa compagne n'aimait pas non plus danser." En soi, la situation était un peu drôle, ils plaisantaient beaucoup à ce sujet. "Les grands esprits se rencontrent. Du coup, nous étions partenaires à chaque séance. Ca m'a beaucoup aidée d'avoir cette habitude après mon divorce. Mais il avait une énorme opportunité d'emploi sur Sydney, et il est parti six mois après le divorce. Et tu connais l'assurance et le confort que j'ai quand des hommes me touchent, et je ne me sentais pas capable de reprendre juste comme ça, avec quelqu'un que je ne connais absolument pas." Elle avait gardé contact avec cet ami, d'ailleurs. Il travait dans les assurances et avait grimpé de plusieurs échelons ce qui lui avait valu une belle mutation. Sa carrière était admirable, dire qu'il n'était parti que de trois fois rien. C'était le type d'hommes à avoir une vie bien rangée, une femme et des enfants. Il avait été adorable avec Joanne, jusqu'à ce qu'il parte. Ils discutaient régulièrement par téléphone ou en utilisant Skype. Jamie parlait ensuite de la grand-mère de Joanne, tout sourire. Elle se permit de rajouter "Si elle nous voyait comme ça, je pense même qu'elle en verserait même une petite larme." L'émotivité des Prescott. Ca n'avait pas touché tout le monde dans la famille, mais pour les personnes concernées, c'était tout de suite très excessif. Danser avec la personne que l'on aime était un véritable bonheur pour Joanne, elle se sentait prête à continuer ainsi pendant des heures, à se laisser guider par ses pas. Il lui expliqua que les danses latines étaient tolérées tant qu'elle n'étaient pas trop démonstratives. Logique, dans l'esprit de Joanne. Elle voyait mal toute cette bande d'aristocrates et de politiciens oser se coller à leur partenaire, à se faire des déhanchés exagérés et séducteurs. Jamie lui-même limitait cette type de gestuelle avec sa compagne, ce devait être ainsi qu'il avait appris les choses. Quand Joanne le faisait avec son partenaire de danse, ce dernier s'assurait d'y ajouter de la plaisanterie, surtout une fois que la belle blonde avait divorcé. Il avait ce don pour lui faire oublier, en l'espace de deux à trois heures par semaine, tous ses malheurs. Maintenant elle avait quelqu'un qui les lui faisait oublier constamment et qui l'incitait quotidiennement à aller de l'avant.

Plus la soirée s'avançait, plus le rythme de la musique se calmait. La piste de danse se vidait de manière très progressive. Le couple dansait simplement, afin de prolonger au mieux cet instant et le contact qu'ils avaient entre eux. Jamie lui racontait toutes les bizarreries que l'on pouvait retrouver dans le monde dans lequel il avait grandi. Déjà qu'elle le trouvait initialement très étrange. Jamie semblait tout de même apprécier une partie de cet univers, à l'entendre raconter tout cela. La jeune femme le regardait silencieusement, le laissant se remémorer à lui-même quelques anecdotes croustillantes. Il s'arrêta net dans son élan, elle le regardait avec inquiétude. Joanne lui échangeait un sourire qui lui disait que ce n'était pas grave, qu'il s'emporte dans ses souvenirs, il en avait le droit. L'embrassant tendrement, ils continuaient à danser lentement, au rythme doux de la musique. Elle sentait qu'il resserrait un peu son étreinte, ce qui lui procura un frisson et un large sourire. Leur front était collé l'un à l'autre. La question qu'il posa ensuite était comme donner un coup de poing dans la poitrine de Joanne, lui coupant un bref instant sa respiration. Elle ne s'attendait clairement pas à ce qu'il vienne à en parler à ce moment là. Ses yeux le fixaient, perplexe, espérant que son compagnon ne parlait pas de ce qu'elle pensait. Il précisa qu'il avait senti sa main tremblé, qu'il avait sentié que quelque chose n'allait pas. Jamie était bienveillant dans ses paroles et dans ses gestes, portant l'une de ses mains tendrement contre sa joue. Il ne voulait pas la forcer à faire quoi que ce soit. La belle blonde laissait très longuement muette, le regard vidé de toute expression, cherchant à savoir ce qu'il attendait réellement d'elle. Il n'y avait plus de sourire sur son visage. Son coeur battait à tout allure à nouveau, pris par la panique, ses mains avaient certainement perdu en force, elle avait l'impression qu'elles étaient un peu engourdies. Ils étaient en train de passer une si belle soirée. Après un long silence, ses yeux se baissèrent brièvement. Elle décida d'utiliser la même technique qu'elle avait appliqué un peu plus tôt avec sa meilleure amie. "Est-ce qu'on peut dire que tu ne m'as rien demandé à ce sujet, comme si de rien n'était ?" Evidemment, son regard disait tout le contraire, que c'était important et certainement grave. Joanne ne savait pas s'il avait noté un éventuel changement de comportements venant d'elle ces derniers jours. Elle faisait de son mieux pour le dissimuler et prétendre que tout allait bien dans le meilleure des mondes, aussi mauvaise menteuse pouvait-elle être. Il le regardait d'un air interloqué. Elle murmura ensuite, comme si elle espérait qu'il ne l'entende pas "Ca ruinerait absolument toute la soirée. Peut-être plus." Joanne se colla un peu plus contre lui, posant sa tête sur son épaule, se laissant guider uniquement par ses pas. D'un côté, elle espérait que sa curiosité la force à parler de Kelya, mais elle craignait qu'il finisse déchiré par la situation. Dieu sait ce qu'il pourrait se passer. D'un autre, elle voulait que leur soirée se termine comme elle avait commencé, sans prise de tête, juste de l'amour et le plaisir d'être ensemble. Devoir songer à tout cela, à toutes les options possibles, ne faisait qu'aggraver la situation en elle. Kelya avait déjà fait le plus gros du travail, ses pensées négatives s'occupaient du reste.
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Message(#)joamie + all the vowels vow to guard your name - Page 2 EmptyLun 1 Juin 2015 - 0:09

La belle perd soudainement toute expression sur son visage. Ses yeux sont éteints. Elle est perdue dans une autre dimension, celle ses pensées, très loin d'ici. Ses mains me tiennent à peine désormais, mais je continue à la serrer assez fermement pour la rassurer. Comme je le lui ait dit, elle n'a pas à se forcer de me dire quoi que ce soit. Le message qu'elle souhaitait faire parvenir le jour de son emménagement n'est pas tombé dans l'oreille d'un sourd. Joanne est fatiguée d'être trop protégée, que ses proches cherchent sans cesse à sonder son esprit, creuser la moindre de ses expression pour la déchiffrer, s'introduire dans les recoins de sa vie et du jardin secret dans sa tête jusqu'à la faire craquer. Elle n'est plus maître de ses émotions, de ce qu'elle choisit ou non de dévoiler. Pour son bien, son entourage l'a finalement affaiblie. Je ne veux pas faire partie des personnes qu'elle assimile à cela. Pas quand on voit tout ce qu'elle fait pour moi. Je préfère me dire qu'elle parlera si elle en ressent le besoin, si elle craque, pour se sentir mieux. Mais elle me fait comprendre qu'elle ne veut pas parler de ce qui l'a troublée au restaurant. « Bien sûr, ok. D'accord. Pas de problème. » dis-je en acquiescent doucement d'un signe de tête. Je dépose un baiser sur son front. Bien sûr, que ma question l'ait autant perturbé n'a rien de rassurant. Je comprends facilement qu'il s'agit de quelque chose de plutôt important. Mais je prends sur moi pour ne pas en demander plus. Je tiens ma parole : qu'elle ne m'en parle pas si elle ne le veut pas. Joanne se rapproche et pose sa tête contre moi. Je peux facilement l'encercler totalement avec mes bras. Nous effectuons très simplement, doucement, un mouvement de balancier pouvant la bercer et calmer cette peur que je devine en elle. « Mais tu sais que tu peux tout me dire si tu en a besoin. » je murmure à son oreille. Nous restons un instant comme ça, silencieux. La musique s'achève. Par dessus l'épaule de la jeune femme, je lance un regard à la montre qu'elle m'a offerte pour voir l'heure qu'il est. Bientôt minuit. Je jette un coup d'oeil près de nous. Les musiciens commencent à ranger leurs instruments. Les derniers couples se dispersent. « Ouah, je n'avais pas vu l'heure. On devait rentrer. » dis-je en relevant le visage de Joanne. Je lui adresse un fin sourire, refusant de bouger tant que je n'en aurais pas un en retour. Elle sait que c'est la seule expression acceptée sur son visage ce soir. Je l'embrasse tendrement, et prends sa main dans la mienne. Nous quittons la ruelle pour retourner sur les quais, rebroussant chemin le long du fleuve jusqu'à retrouver le restaurant italien où les derniers clients partent aussi. En une dizaine de minutes en voiture, nous sommes de retour à la maison. Ben est endormi dans un coin du salon. Légèrement réveillé par notre entrée, le chien redresse légèrement la tête, yeux à demi-clos, grogne un peu, et se rendors. Je fais signe à Joanne d'être silencieuse. Nous ôtons nos chaussures et nos vestes quasiment sans un bruit, puis montons à l'étage où nous serons plus libres de parler. A peine arrivés dans la chambre -porte bien fermée pour éviter les arrivées d'invités inattendus- j'attrape les lèvres de la belle et l'embrasse longuement, la serrant tout contre moi. « J'ai une idée. Et si on se faisait ce bain dont on parlait l'autre jour ? Littéralement un bain de minuit. » je propose avec un large sourire. Il se peut qu'elle soit trop fatiguée pour cela. Personnellement, j'avoue n'avoir aucune envie de me coucher et dormir. Je ne nie pas être vraiment fatigué, mais je n'ai simplement aucune envie que ce moment finisse, qu'importe s'il reprend demain.
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Message(#)joamie + all the vowels vow to guard your name - Page 2 EmptyLun 1 Juin 2015 - 0:10

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I believe in the lost possibilities you can see. And I believe that the darkness reminds us where light can be. I know that your heart is still beating, beating darling. I believe that you fell so you can land next to me. ‘Cause I have been where you are before. And I have felt the pain of losing who you are. And I have died so many times, but I am still alive

Les rues se vidaient peu à peu, laissant le sommeil s'emparait doucement de Brisbane. Jamie quant à lui, ne disait rien, ne semblait rien vouloir savoir. Lui qui avait pour habitude d'être si curieux, ne cherchait rien sur ce qui pouvait la tracasser à ce point. La musique s'était arrêtée depuis quelques temps déjà, les musiciens finissaient de remballer leurs affaires. Son compagnon lui rappelait que si elle avait besoin de parler de quoi que ce soit, il était là. Joanne n'en doutait pas, mais c'était plutôt sa réaction qu'il craignait. Il n'y avait plus qu'eux deux, au bout d'un moment. Jamie la serrait dans ses bras, jusqu'à constater l'heure qu'il était. Le temps passait toujours trop vite lorsque l'on passe du bon temps. Il valait mieux rentrer, oui. Jamie avait relevé son visage à l'aide d'une main. Joanne restait perdue, troublée. Il n'attendait qu'elle qu'une seule chose et elle comprit très vite de quoi il s'agissait. Elle afficha un léger rictus. Le voir ainsi sourire la soulageait. Satisfait, Jamie l'embrassa doucement avant d'engager le pas, pour rentrer chez eux. Les rues étaient beaucoup plus calmes, revenant à son ambiance habituelle. Elle tenait fermement sa main, comme si elle avait peur de le perdre. De retour chez eux, ils perturbaient le sommeil du chien. Joanne se dépêcha d'ôter ses talons, afin de ne plus faire aucun bruit. Ils marchaient tous les deux d'un pas feutré, jusqu'à à atteindre leur chambre. C'était curieux à quel point ils prenaient attention au sommeil de l'animal. Joanne eut à peine le temps de fermer discrètement la porte de la chambre que Jamie s'empara d'elle pour l'embrasser langoureusement et la prendre dans ses bras. Elle adorait sa spontanéité, dès qu'ils avaient un moment rien que pour eux. Il partagea soudainement l'idée qu'il venait d'avoir, faisant référence à ce que Joanne lui avait demandé le soir de son emménagement. Elle rougit, complètement gênée, mais restait souriante. Elle accepta très timidement. C'était pourtant son idée, mais elle était un peu prise de court. La jeune femme pensait qu'elle déciderait du moment opportun, et qu'elle se préparerait mentalement bien à l'avance. Mais l'idée du bain de minuit lui plaisait assez, elle se devait de l'admettre. Totalement satisfait, il tourna rapidement les talons pour préparer ce qu'il fallait. A peine eut-il le temps de faire quelques pas que Joanne l'interpella. Son visage était beaucoup moins serein, mais plutôt inquiet. Sa voix était devenue frêle, fragile, ses membres tremblaient. "Si je te dis ce qui ne va pas, promets-moi que tu continueras de m'aimer, et qu'on le fera, ce bain de minuit." Jamie se retournait, semblant plus que perplexe parce qu'elle venait de dire. Ses mains s'étaient à nouveau jointes entre elles, ses doigts recommençaient à se battre entre eux de plus belle. Ses pieds étaient collés l'un à l'autre, et son coeur faisait à nouveau des siennes. Elle paniquait totalement, et faisait de son mieux pour ne pas retomber dans l'une de ses crises, à manquer à nouveau d'air. Joanne ne lui laissait même pas le temps de répondre, à vrai dire, même si un moment de silence s'était imposé avant qu'elle ne reprenne la parole "Je ne voulais pas t'en parler parce que je savais que ça n'allait pas te plaire. Je ne voulais pas être la cause d'une nouvelle colère, et je ne voulais que tu sois blessé et que tu sois confronté à quelque chose qui te mettrait mal à l'aise." Sa voix s'étouffait dans ses craintes, cela se fit entendre à la phrase qu'elle allait dire. "Parce que ça va être le cas." Les larmes bordaient déjà ses iris bleus. Joanne ne savait même pas comment présenter la chose, ni par où commencer. Ses yeux regardaient la pièce comme si elle espérait y trouver une réponse. Elle fit trois longues inspirations et expirations avant de reprendre, sans oser regarder Jamie. La jeune femme ne devrait pas en avoir honte, pourtant. "Kelya est venue me voir, l'autre jour." Pas la peine de préciser ce qu'elle faisait dans la vie, Jamie le savait déjà trop bien. "Elle est venue au musée, dans mon bureau." Elle ne le regardait toujours pas. Il y avait énormément de peur et de tristesse, mais un soupçon de colère. Une colère uniquement tournée contre elle-même. "Elle est complètement dingue de toi et..." La belle blonde commençait à éclater en sanglots. "...et elle est venue juste pour toi aussi, et ne veut absolument rien lâcher. Elle est persuadée que si tu dois êtes avec quelqu'un, ce n'est qu'elle, et a dit que tu ne t'en étais pas rendue compte pour le moment. Et que moi ..." Joanne portait la main à sa bouche, submergée par une multitude de sentiments négatifs. "Elle m'a laissée deux options. Soit de partir, de tout quitter. Et ça je pouvais pas. Je peux pas te laisser comme ça sans rien dire. Je peux pas." Joanne passa sa main dans ses cheveux. "Elle en est vite venue à la deuxième option, qui est, je cite, faire de ma vie un enfer." Sa respiration était saccadée. Joanne avait tout enchaînée et se laissait peu de temps pour reprendre son souffle. Et si elle le faisait, ce n'était en rien bénéfique. "Et je suis morte de peur, Jamie. Elle a contribué à ton divorce et est même venue jusqu'ici rien que pour toi. Dieu sait ce qu'elle est prête à faire pour que tu finisses par me haïr, m'exclure de ta vie, et revenir vers elle." Joanne était dans le désarroi le plus total. "Et je ne pense pas que je pourrai survivre à ça. Rien que l'idée de..." Rien que d'y penser, Joanne portait à nouveau sa main devant sa bouche, hochant négativement la tête. Pas une seule fois, elle avait regardé Jamie. Craignant de le voir partir, dans une rage noire, Joanne préféra se mettre dos à lui, et se noyer seule dans sa détresse et son chagrin.
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Message(#)joamie + all the vowels vow to guard your name - Page 2 EmptyLun 1 Juin 2015 - 0:11

Joanne accepte l'idée du bain. Je lui adresse un large sourire satisfait et me rends de suite dans la salle de bain afin de laisser s'écouler l'eau dans la baignoire. Il me faut une petite minute pour déterminer la bonne température. Je me doute que la jeune femme n'aime pas autant que moi les douches brûlantes, alors, approximativement, je trouve un juste milieu. Je place ensuite le bouchon de la baignoire et la laisse se remplir petit à petit. Vu la taille, cela prendra quelques minutes. Quand je lève les yeux, Joanne est devant moi, une expression de panique sur son visage. Je fronce les sourcils, interrogateur. C'est encore cette chose qui la travaille et dont elle n'a pas voulu parler jusqu'à présent. Elle semble avoir changé d'avis, et est pourtant morte de peur à l'idée de parler. Je hais plus que tout ces moments où j'ai l'impression d'être vu comme je ne sais quel monstre capable d'exploser à tout moment, une espèce de docteur Banner. Je laisse mon coeur se serrer, se tordre, avant de se calmer et d'être pleinement à l'écoute de la jeune femme. Je ne vois pas ce qu'elle pourrait me dire qui puisse faire cesser d'une seconde à l'autre mon amour pour elle, mais elle parvient à créer de l’appréhension en moi. Néanmoins, je fais tous les efforts possible pour rester impassible. Attentif. Calme. J'attends son récit, et lorsqu'il vient, je comprends assez rapidement la crainte qu'elle pouvait avoir car mon premier réflexe est de chercher à me contenir à l'aide de mes doigts serrant le bord de la baignoire. Je me suis assis sur le bord de celle-ci. Ainsi, Kelya est allée voir Joanne en personne. A son travail. Je ne lui en ai pas parlé, cela implique un travail de recherche, une volonté de se confronter à elle par la force. La prendre par surprise afin d'avoir le dessus. C'est terriblement calculé. La belle, déjà en larmes, m'explique les dires de mon ancienne thérapeute -pour ne pas dire ancienne amie, au vu de ce que j'entends. Elle m'a menti, du début à la fin, avec sa soit-disant bonne volonté, sa capacité à tirer un trait sur ses rêves de relation avec moi. Je me doutais que cela ne ferait pas du jour au lendemain, mais en allant voir Joanne, elle a trahi ses véritables intentions. Elle ne compte pas me laisser aimer quelqu'un d'autre, accepter mes sentiments pour Joanne. Et son couplet classique du « l'important c'est que tu sois heureux ». J'ai été trop naïf la concernant. Aller jusqu'à menacer ma compagne, peut-on faire plus stupide ? Pensait-elle que Joanne ne m'en parlerait pas, que je ne serais pas au courant d'une manière ou d'une autre ? Qu'une fois cela parvenu à mes oreilles, ma seule envie serait de la faire sauter dans mes bras ? Et en quoi peut-elle avoir contribué à mon divorce ? Pour la première fois depuis que je connais Kelya, je ne ressens que des émotions négatives à son égard. Je ne suis pas en colère. Je suis bien plus que ça. Je suis haineux. Et c'est peut-être cette nuance qui me permet de rester stoïque. J’emmagasine les paroles de la jeune femme et fait un effort terrible pour prendre sur moi, ne voulant offrir à personne la déception d'une crise de colère. Hors de question. Ma respiration reste lente, quasiment normale, tout comme mon rythme cardiaque. Comme je sais le faire, je tire les faits des mots de Joanne et crée une barrière devant mes émotions. Elles ne doivent pas intervenir à cet instant. Je ravale tous les sentiments et les envies de violence qui peuvent me traverser, toujours d'un calme olympien que je ne me connaissais pas. Voyant la détresse de la belle, je ne m'autorise que l'amour et la compassion. Je me lève et me met face à elle, ne cherchant pas à la forcer à me regarder. « Viens là. » dis-je en l'attirant doucement dans mes bras. Fermement, je passe un bras autour de sa taille, l'autre autour de ses épaules, une main sur ses cheveux que je caresse d'un mouvement régulier. Je dépose un baiser sur le haut de son crâne, restant silencieux un moment. Puis je me penche un peu à son oreille pour la rassurer à voix base ; « Elle ne te fera pas de mal. Je ne la laisserai pas te faire le moindre mal. » Faire de sa vie un enfer. Kelya a perdu l'esprit. Et que comptait-elle faire ? Cela n'a aucun sens. « Tu n'as pas à avoir peur. » Je lui en demande beaucoup. Je le sais. Mais c'est important. Malheureusement, elle n'a pas d'autre choix que d'être plus forte que le venin qu'à glissé Kelya dans ses veines. « Je vais m'occuper de tout ça. Aies confiance. C'est difficile, mais tu dois avoir confiance. » Elle a tant de choses qui lui prouvent qu'elle peut être confiante. Cette belle soirée que nous avons partagé. Son emménagement ici. C'est elle aussi désormais. C'est chez nous. Personne ne la forcera à fuir ou ne la jettera hors de chez nous. Je la serre un peu plus fort, si cela est possible, la laissant toujours enfouir son visage contre ma chemise. Je sens ses larmes faire coller le tissu à ma peau. « Si tu ne peux pas avoir confiance en toi, aies confiance en nous. » J'avoue ne pas m'attendre à ce qu'elle parvienne à effacer tous les doutes et les peurs de son esprit, mais j'espère qu'elle parviendra à garder son calme et sa foi dans ce que nous essayons de construire. Me détachant légèrement d'elle, cette fois, je redresse son visage d'une main sous son menton et capture son regard, déterminé et tendre à la fois. « Je t'aime. Elle n'a aucun moyen de faire changer ça. » dis-je en effaçant les sillons de ses joues. Assez facilement, l'esquisse d'un sourire apparaît sur mes lèvres. Je l'embrasse délicatement. Ses lèvres sont salées. Derrière elle, la baignoire s'est largement assez remplie. Je dois la quitter pour fermer l'arrivée d'eau. Un soupire m'échappe alors que je ressasse toutes les informations qu'elle vient de me donner. Néanmoins, je reste fidèle au programme, comme Joanne le souhaitait. Déboutonnant ma chemise, mon regard se pose sur elle, l'air presque jovial. « Tu viens ? »
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Message(#)joamie + all the vowels vow to guard your name - Page 2 EmptyLun 1 Juin 2015 - 1:29

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Une petite poupée de porcelaine. C'était ainsi que Reever et Mia voyaient leur jeune soeur. Depuis leur enfance, ils faisaent même attention lorsqu'ils la taquinaient. Rien ne s'est arrangé au fil des années, alors que la cadette faisait de nombreuses tentatives pour prouver qu'elle n'était pas si fragile que ça. A chaque fois, elle démontrait le contraire. Elle pouvait y mettre toute sa bonne volonté, elle n'arrivait jamais à en convaincre son frère et sa soeur. Joanne songea à ces vagues souvenirs. Elle qui pensait avoir pris le poil de la bête, elle était retombée au point zéro. A cette petite poupée de porcelaine, au teint pâle et d'une très grande fragilité. Elle n'était rien de plus, tout aussi vide à l'intérieur. De multiples fissures sur son visage, quelques fragments qui s'échappaient ici et là. Que pouvait-elle faire face à une telle haine et une telle volonté de la détruire ? Le silence régnait dans la pièce. A demi-présente, la belle blonde s'attendait à ce qu'il explose, pour n'importe quelle raison. Elle voyait déjà l'immense miroir qui surplombait les vasques se briser en mille morceaux, cette si belle pièce devenir un champ de ruines. Et laisser le silence s'imposait de la sorte ne présageait rien de bon. Joanne sentait sa présence s'approcher et se mettre face à elle. D'une voix douce au possible, il lui dit de s'approcher de lui, afin de la prendre dans ses brasn à lui caresser les cheveux. Elle devinait qu'il devait avoir fait un effort considérable pour rester aussi calme et aussi serein. Même plus que ça. Il passait Joanne en priorité alors qu'il devait certainement avoir beaucoup à extérioriser. Ce devait être beaucoup de choses à encaisser. Lui qui appréciait Kelya, qui ne la voyait comme une sorte de sauveuse lorsqu'il était au plus bas. Il venait de découvrir une facette bien plus sinistre et illusoire de sa thérapeute et ex-amante. Son étreinte était ferme, déterminé de garder auprès d'elle sa bien-aimée. Il l'avait embrassé sur ses cheveux avant de laisser un moment sans paroles. Jamie lui assura qu'elle ne lui ferait rien, qu'elle ne la blesserait pas. Blottie contre lui, elle avalait chacun de ses mots, espérant de tout coeur que ce qu'il disait était vrai. Il n'y avait que dans ses bras qu'elle se sentiat véritablement en sécurité. Joanne avait ses mains posées sur son torse, son visage collé à sa chemise. Il lui disait de ne pas avoir peur, il garantissait qu'il allait s'en charger personnellement. C'était beaucoup de choses à croire et à accepter en une fois, Joanne ne se sentait pas vraiment capable d'y arriver. Jamie avait conscience que ce n'était pas facile pour elle. Il essayait de prendre absolument tout en considération, faire en sorte qu'elle se sente bien et en sécurité malgré la situation qui aspirait à ce que ce soit parfaitement l'inverse. Le fait qu'il serra un peu plus son étreinte en disait beaucoup pour la jeune femme. Elle pensait qu'il se serait senti démuni, incapable de choisir et de prendre position. Sa position, il la tenait là, en prenant sa compagne dans ses bras et lui glisser des mots pour la rassurer. Elle ouvrit ses yeux sur la prochaine phrase qu'il dit. "... en nous." dit-elle en chuchotant. Joanne se répétait simplement ce qu'il venait de dire, comme pour concrétiser ses paroles. Il finit par relâcher son étreinte et faire en sorte qu'elle le regarde. Ses yeux brillaient encore, mais semblait vides, désespérés. Joanne se sentait lessivée. Jamie était tellement confiant dans les mots qu'il avait placé. Son regard transmettait la plus grande des tendresses, et une immense certitude sur tout. Leur amour, leur relation, leur avenir. Joanne trouvait qu'il était fermement déterminé à ce qui ne vienne entacher ce qu'ils étaient en train de construire si difficilement. Il lui assurait que Kelya n'aurait jamais les moyens de faire changer les sentiments qu'il avait pour sa compagne. Un élan d'amour qui faisait voir à nouveau de la lumière à la jeune femme. Jamie plaçait tellement d'efforts pour qu'elle se sente mieux, pour apaiser l'ambiance. Ca réchauffait le coeur de sa bien-aimée. Il avait retrouvé ce sourire, avant de se diriger vers la baignoire désormais pleine. Joanne ne bougeait pas d'un pouce, le regardant faire, d'un air d'abord neutre. Il y tenait, à ce bain. Il commençait à se dévêtir, l'invitant à le rejoindre. Après un bref moment, elle parvint, non sans peine, à lui offrir un sourire timide. La jeune femme s'approcha d'abord avec hésitation. A nouveau face à lui, ses doigts dégageaient ceux de son compagnon, afin de finir de déboutonner cette chemise. Ils remontaient délicatement jusqu'à ses épaules afin d'y dégager le tissu qui les couvrait. Ils passaient ensuite sur son torse, comme s'ils le parcourait pour la première. Ses yeux suivaient leur tracé. Rapidement, ces derniers se plongeaint dans les iris verts de Jamie. "Tu es tout pour moi." lui dit-elle à voix basse. Elle l'embrassa tendrement, puis ouvrit d'elle-même la fermeture éclaire de sa robe, en lui tournant le dos. Elle se déshabillait lentement, hésitante à chacun de ses mouvements. Sa pudeur la rattrapait toujours au grand galop, son malaise du aux dernières révélations n'arrangeait pas vraiment ce mal-être. Quand Joanne était enfin dénudée, son compagnon était déjà confortablement installé dans la baignoire. Elle fit ensuite en sorte d'y entrer rapidement, l'air de rien. La jeune femme avait son compagnon derrière, lui permettant de s'adosser contre lui et de reposer sa tête juste à côté de la sienne.
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Sans opposer la moindre résistance, je laisse Joanne écarter mes mains et terminer de déboutonner ma chemise. Je me contente de l'observer faire, dissimulant au mieux le frisson que me procure ses doigts faisant glisser le tissu le long de mes bras, qui passent doucement sur ma peau. Je ne peux pas empêcher ma respiration de se couper une seconde, avant de prendre une grande inspiration, silencieux. Je trouve ses iris bleus, ses yeux légèrement rougis dont l'humidité à défait une partie du maquillage. Une de mes mains se lève doucement vers son visage afin d'écarter une de ses mèches blondes qui barrait son regard, caressant sa joue au passage. Ses paroles me vont droit au coeur et, comme souvent, pour ne pas dire toujours, me laissent sans voix. Je réponds néanmoins à son baiser, un contact qui balaye à lui seul la colère. Il ne me reste plus qu'à faire avec la déception et la peine qui cherchent à gratter du terrain dans mon esprit, tournant autour comme des lions en cage. J'essaye en vain de comprendre ce qu'il peut se passer dans la tête de Kelya. Elle pouvait très bien s'être droguée avant d'aller voir Joanne, elle ne savait pas ce qu'elle faisait. Ou alors, elle s'est laissé emporter, elle a eu un moment de faiblesse, et n'a pas réfléchi avant d'agir. Elle n'avait pas conscience de ce qu'elle disait, de la gravité de ses paroles. La situation est loin d'être facile pour elle. Elle pensait traverser le globe pour me retrouver, abandonnant tout derrière elle, et fait face à un rejet. N'importe qui effectuerait une démarche désespérée dans un moment pareil. Non, j'ai conscience de lui chercher des excuses. Son attitude me dépasse totalement et j'aimerais trouver en cela les restes de la personne que je pensais connaître. Mais si, à Londres, je n'avais pas été capable de voir des sentiments aussi évidents que les siens, peut-être me suis-je fait des idées sur elle de a à z, ne voyant pas sa réelle personnalité. Elle n'est peut-être en rien la personne que je m'imaginais. Mon désespoir était tel à l'époque que je m'accrochais à n'importe quelle main tendue, et elle était la seule à ce moment là. J'ai peut-être inventé une Kelya bonne et aimable, une femme bien, parce que j'en avais besoin, et que cela était la seule chose que je voulais voir d'elle. Face à tout ceci, j'ai un profond sentiment de solitude. Je n'ai personne pour m'aider face à cette situation. Je suis seul à pouvoir protéger mon couple, et calmer la fureur de Kelya. Et je n'ai pas la moindre idée quant à la manière de m'y prendre. De ça, je ne peux pas même le montrer et le partager à Joanne. Ca fait partie de ma tâche de la rassurer. Lui faire croire en une parfaite maîtrise de la situation, en commençant par une maîtrise de moi-même. Je ne peux pas lui dire que je ne sais pas quoi faire. Je ne peux pas la laisser deviner mes pensées. J'utilise pour cela tout ce que j'ai pu apprendre au contact d'Edward et de ma mère, me disant que cet état est éphémère.

Joanne me tourne le dos afin d'ôter sa robe. Je laisse mon regard parcourir la ligne de son cou, suivre le mouvement de ses épaules lorsqu'elle fit glisser la fermeture éclair le long de son dos. J'attends que la courbe de ses reins soit dévoilée avant de détourner le regard. Ses hésitations, son évidente pudeur sont comme un murmure à mes oreilles me demandant de cesser de regarder. De toute manière, je ne vais pas entrer dans ce bain en étant moi-même habillé. Alors je m'occupe d'enlever pantalon et sous-vêtement avant de me glisser dans l'eau. C'est un peu tiède à mon goût, mais mon épiderme s'est habitué aux douches trop chaudes. Au bout de quelques secondes, l'eau me paraît meilleure. Joanne me rejoint, s'installant assise entre mes jambes, appuyée contre moi. Sa tête posée près de mon épaule, je dépose un baiser sur sa tempe avant d'encercler son corps dans mes bras. Ma joue contre la sienne, je profite de cet instant yeux fermés. Concentré sur sa respiration, la mienne, le contact de sa peau, l'eau entre nous. Je laisse les minutes passer, sans un mot, si ce n'est un « je t'aime » discrètement glissé dans le creux de son oreille. Et finalement, je lui murmure doucement, pendant un moment, à quel point je l'aime, plus que tout, et que rien ne pourrait me détourner d'elle. Qu'elle est à moi, et je suis à elle. Que je suis heureux qu'elle soit à mes côtés. Que je ne suis pas forcément croyant, mais que je remercie tout ce qui a pu la mettre sur mon chemin. Que, depuis qu'elle est apparue, elle fait de moi quelqu'un de meilleur, et que je ne pourrais jamais la remercier pour ça. J'ajoute, plus légèrement, que j'ai la ferme intention de lui faire l'amour une fois sortis de ce bain -et je l'observe rougir avec un sourire.
Bizarrement, moins elle me le demande, plus je trouve de la facilité à dévoiler mes pensées. Ce soir, je sens qu'elle a besoin de les entendre. Mon étreinte se relâche quelque peu alors que j'appuie ma tête sur le bord de la baignoire pour me détendre. Mais je ne la lâche pas. Je caresse régulièrement son bras avec mon pouce. Du fond de ma gorge, je fredonne cette chanson de ce fameux Moulin Rouge -je ne sais pas bien pourquoi ce film reste dans ma tête depuis qu'elle m'en a parlé. Cette version de Your Song d'Elton John. Me disant que cela correspond bien à ce que je lui ai dit avant, et que chanter comble le vide laissé par le silence.

I hope you don't mind, that I put down in words
How wonderful life is while you're in the world
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Message(#)joamie + all the vowels vow to guard your name - Page 2 EmptyLun 1 Juin 2015 - 23:18

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I believe in the lost possibilities you can see. And I believe that the darkness reminds us where light can be. I know that your heart is still beating, beating darling. I believe that you fell so you can land next to me. ‘Cause I have been where you are before. And I have felt the pain of losing who you are. And I have died so many times, but I am still alive

Malgré tous ses tourments, elle aurait pu s'endormir ainsi. L'eau était suffisamment chaude pour elle, et elle se trouvait dans les bras de celui qu'elle aimait plus que tout. Le cadre était magnifique et apaisant, on entendait que les bruits de l'eau qui s'agitait un peu au gré de leurs mouvements. Il l'embrassa sur sa tempe avant de l'entourer de ses bras. Le sentir ainsi contre elle lui procura un frisson, profitant du moment présent. Leur incroyable et parfaite soirée reprenait tout doucement son cours, mélangeant amour et plaisir. Joanne avait fermé ses yeux, le laissant prendre possession de son corps de par l'étreinte qu'il effectuait. Il y avait d'abord un moment silencieux, tous les deux profitant de ce bon temps. Jusqu'à ce que Jamie se mette à parler, en lui susurrant ses pensées dans son oreille. Joanne adorait quand il se confiait ainsi à elle, qu'il révélait la manière dont il voyait leur relation, l'amour qu'il portait pour elle. Tout ce qu'il disait laisser croire qu'il l'aimait démesurément, qu'ils s'appartenaient l'un l'autre et qu'il était heureux d'être avec elle. Chacun de ses mots lui mettaient du baume au coeur, la jeune femme s'était même mise à sourire. Elle avait posé ses mains sur les bras qui l'encerclaient, avalant chacune de ses phrases. Comme s'il l'hypnotisait, comme s'il la berçait. Joanne était un peu croyante, mais certainement pas pratiquante. Uniquement lorsqu'il s'agissait de grandes cérémonies et que ses grand-parents la suppliaient de les accompagner à l'église. Si elle y croyait, c'était uniquement pour eux. Mais il y avait certaines facette du catholicisme qui lui déplaisait et qui la forçait à maintenir une certaine distance avec la pratique. Jamie ne faisait que déverser des compliment sur elle, le mettant en valeur à travers chacune de ses tournures de phrase. Elle n'aurait jamais quoi su répondre face à tout ceci, elle se disait que ça aurait été bien dérisoire par rapport à tout ce qu'il venait de partager. De l'amour à l'état pur. Il était persuadé qu'elle le rendait meilleure, ça marchait certainement dans les deux sens aussi. Ce qu'il dit ensuite était en revanche beaucoup moins catholique. Immédiatement, les joues de Joanne virèrent au rouge pivoine. Elle avait gardé ses clos et se mordillait fortement la lèvre inférieure pendant quelques secondes. Elle se doutait que Jamie devait jubiler à la voir ainsi. D'une de ses mains, elle cacha pendant quelques instants son visage. Ce n'était pas comme si c'était la première fois qu'ils allaient coucher ensemble, loin de là. C'était plutôt le fait qu'il le mentionne aussi librement. Ils étaient seuls dans cette salle de bain et pouvait dire tout ce qu'il voulait, certes. Joanne n'était pas habitue à ce qu'on lui dise aussi ouvertement que l'on ait envie d'elle, et de ce que l'on comptait faire pour le démontrer. C'était plus que flatteur, en soi. Elle savait qu'elle était l'objet des désirs de Jamie, qui venait d'argumenter dans la plus grande tendresse ce fait, mais parfois elle se refusait de l'être, comme si elle ne le méritait pas.  C'était pourtant un sentiment des plus agréables.

La belle blonde avait sentir son coeur explosre dans sa poitrine après tout ce qu'il venait de lui dire, sans oublier cette belle cerise sur la gâteau. Elle avait besoin de lâcher de longues expirations pour retrouver un rythme cardiaque relativement normal. Le silence régna à nouveau. Jamie avait laissé ses muscles se détendre un peu afin de profiter du bain. Joanne, quant à elle, repensa à tout ce qu'il venait de dire. Il lui avait prouvé tellement de choses en si peu de temps et de mots, sans qu'elle n'ait rien demandé. Son amour, sa fidélité, sa volonté à ce que leur relation dure, sa reconnaissance, son honnêteté, le fait qu'il se soit ouvert à elle sans qu'elle ne lui ai rien demandé. Elle reconnaissait être soulagée d'avoir entendu tout cela, à un moment où elle aurait pu douter de tout. Sa tête était toujours contre son épaule. Jamie s'était mis à fredonner une chanson qu'elle adorait tout particulièrement. Elle était étonnée qu'il s'en souvienne encore. Elle l'aurait bien accompagné, mais elle aimait beaucoup trop sa voix et se plaisait à l'écouter, un sourire pendu aux lèvres. Joanne ne voyait que sa vie avec lui. Même s'il était encore trop tôt dans leur relation de penser à tout cela, elle avait songé malgré elle à avoir des enfants, à se marier. Le béabat d'une vite de couple. Mais avant même qu'elle puisse imaginer réellement tout cela, il y avait une multitude de freins et de cadenas qui l'empêchait d'y songer réellement. Il y avait Jamie, elle ne savait pas s'il voulait faire une nouvelle tentative en passant la bague au doigt à une autre femme, encore moins s'il était désireux d'avoir des enfants. Il y avait elle-même, s'engager aussi pleinement l'effrayait, et espérer des enfants lui faisait immédiatement penser à sa fausse-couche. Tout était réuni pour qu'elle ne soit en rien rassuré pour ces événements de la vie qui sont sensés être les plus beaux. Joanne prit doucement, et timidement une des mains de son compagnon. Elle n'était absolument pas sûre de ce qu'elle faisait. Elle la déposa dans un premier temps au niveau de son ventre, avant de la guider et la remonter très doucement jusqu'au niveau d'un de ses seins. Il s'était déjà permis auparavant d'effleurer ces parties sans trop insister dessus par ses lèvres, notamment. Mais elle se disait qu'il fallait qu'il parvienne à passer par dessus cette grande barrière de pudeur, endroit où seul lui avait désormais accès. L'effort était considérable pour elle. Ce n'était certainement qu'un rien pour les autres. Joanne avait gardé ses yeux fermés pour ne pas voir sa réaction. Elle espérait juste qu'il comprenait tout ce que ça signifiait pour elle, pour lui, et pour eux.
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Message(#)joamie + all the vowels vow to guard your name - Page 2 EmptyMar 2 Juin 2015 - 0:27

J'ai rarement besoin d'une raison pour fredonner. Toutes les excuses sont bonnes pour ça. Mais cela vient systématiquement quand je suis heureux. C'est devenu une habitude plus fréquente maintenant que Joanne vit ici. C'est une de mes manières d'extérioriser. Ainsi dans l'eau chaude, en compagnie de l'être aimé, à être simplement bien, détendu, je ne peux m'empêcher de penser à cette chanson, et la faire résonner dans ma bouche, gardant Joanne contre moi. Je pourrais facilement m'endormir ainsi. Alors que, petit à petit, ma tête se vide d'absolument toutes ses idées, je ne laisse là, accrochée derrière mes paupières, que l'image des yeux bleus de la jeune femme. Je me demande à quoi elle pense en cet instant. Si elle songe encore à Kelya. Si elle ressasse leur confrontation. Ou si elle trouve le moyen de passer au dessus de cela. Je balaye rapidement tout ce qui se rapporte à la thérapeute. Rien que penser à son nom serre mon coeur et me plonge dans une centaine de questions. Et je ne veux pas être ici, avec Joanne, profiter de ce moment d'intimité en pensant à une autre femme. Peut-être que Joanne songe à son travail, à la soirée que nous avons passé, à la journée de demain, aux prochains mois, aux prochaines années. Comme lorsque j'imagine un tableau avant de le poser sur une toile, j'imagine vaguement la composition de celui-ci, ses formes et ses couleurs. Je vois les contours de notre relation, je la vois durer, je nous vois unis. Mais les détails m'échappent. Il y a cette partie de moi qui se plait naïvement à rêver d'une vie entière avec elle. Et l'autre qui n'essaye pas de préciser sa vision. Par peur, tout simplement. Je n'ai aucun problème avec la notion d'engagement, et mon précédent mariage ne m'a pas découragé de l'idée de retenter l'aventure un jour. Avec Joanne. Si elle m'entendait penser, elle me croirait fou. Songer à mettre la bague au doit d'une personne qu'on connaît encore trop peu. C'est ridicule. Les gens normaux prennent des années avant de sauter le pas. Mais l'idée est là, coincée dans un coin de ma tête depuis Londres. Je suis sûrement bien trop sûr de moi, de ce que je ressens pour elle. Mais existe-t-il seulement quelqu'un sur cette planète qui puisse me convenir mieux qu'elle ? Non, impossible. Depuis qu'elle a débarqué dans ma vie, je suis sous perfusion. C'est elle est personne d'autre, l'évidence s'est imposée dès le premier soir. Néanmoins, elle sort à peine de son précédent mariage. D'une année de cauchemar pour elle. Peut-être a-t-elle tiré un trait là-dessus. Je n'en sais rien. Mais je sais qu'elle restera mienne.
La sentant bouger, je suis sorti de ma rêverie et redresse la tête. Par dessus l'épaule de Joanne, j'observe ses mains glisser la mienne sur sa peau, jusqu'à la déposer sur son sein. J'avoue que l'effet est immédiat. L'eau me semble plus froide alors qu'une bouffée de chaleur a envahi mon propre corps, accélérant sensiblement ma respiration. Mes doigts se sont légèrement resserrés autour de sa peau, l'effleurent d'abord, puis la caressent pleinement. Irrémédiablement attiré par la jeune femme, je dépose un premier baiser, léger, sur son épaules. Un suivant plus haut, puis, suivant du bout des lèvres la courbe de sa nuque, baise son cou, sous sa mâchoire. De ma main libre, je relève délicatement son visage. Ses paupières sont closes depuis son invitation à la toucher. Cette autorisation silencieuse à prendre possession de son corps. J'embrasse une première fois le bout de ses lèvres, déposant ce baiser sur sa bouche quasiment sans la toucher. Puis ma main, sur sa joue, l'approche un peu plus afin de pouvoir attraper sa lèvre inférieure. Tous mes gestes trahissent la peur que j'ai, indéchiffrable, de tout simplement la briser au moindre mouvement brusque. Ma main reste là où elle l'a déposé, et flatte chaque parcelle de sa peau. De temps à autre, mon coeur battant une lourde cadence sonne jusqu'à ses oreilles l'arrivée d'une autre bouffée de chaleur, d'un autre frisson. J'ai conscience qu'elle ne s'offre pas ainsi à n'importe qui. Je suis à la fois flatté et craintif. Ce qui n'a aucun sens. Ce n'est pas la première fois que je la touche, que je la vois nue, que j'ai envie d'elle. Mais elle me laisse fébrile et désarmé. C'est toujours avec une grande douceur que je capture enfin pleinement ses lèvres. Mes mains se resserrent autour de son cou, de son sein. Plus confiant, mais restant craintif. La touchant comme la chose la plus fragile et précieuse qui soit.
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Message(#)joamie + all the vowels vow to guard your name - Page 2 EmptyMar 2 Juin 2015 - 1:48

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I believe in the lost possibilities you can see. And I believe that the darkness reminds us where light can be. I know that your heart is still beating, beating darling. I believe that you fell so you can land next to me. ‘Cause I have been where you are before. And I have felt the pain of losing who you are. And I have died so many times, but I am still alive


(c'est déjà presque plus pour les enfants, là)

L'avantage de fermer les yeux était que tous les autres sens se décuplaient. Son ouïe était concentré sur la cadence plus accelérée que d'habitude sur sa respiration, et toujours les va-et-vients de l'eau dans la baignoire, offrant une atmosphère à la fois apaisante et extrêmement romantique en vue de la situation. Le sens prévalent était bien évidemment le toucher. La main posée sur sa poitrine, elle sentait que ses doigts profitaient au maximum du contact que l'on venait de lui autoriser, qu'ils le savouraient chaque seconde. Joanne frémissait, ayant oublié toutes les sensations que cela lui procurait, d'être touchée de cette façon à ce niveau là. Malgré la fermeté et la force certaine de ses mains, son bien-aimé restait d'une extrême tendresse et délicatesse dans ses mouvements, comme il l'avait toujours fait auprès d'elle durant leurs ébats. Il lui prêtait une telle attention, craignant de la briser ou de la blesser. Joanne se demandait comment il pensait ses gestes. Les lèvres du bel homme commençaient à parcourir la peau de son épaule en la recouvrant de baisers. C'était toujours par automatisme que la belle blonde penchait sa tête sur le côté, laissant plus d'espace à Jamie. Ses baisers sur sa nuque et son cou lui procurait un frisson assez intense. Elle avait une de ses mains posées sur la cuisse de son homme, ses doigts s'y crispaient légèrement. L'effet qu'il lui faisait par ses simples gestes était plus que considérable. Parfois, le fait seul de le savoir à côté d'elle, proche d'elle, faisait exploser son taux d'hormones. Il avait compris qu'il avait les plein droits pour posséder son corps, et semblait déjà s'y plaire. La belle blonde était complètement envoûtée, ne regrettant en rien son geste. Ses yeux étaient fermés, elle sentit une main redresser doucement son visage. Elle aurait juré avoir senti ses lèvres tout près des siennes, les effleurant à peine. Jamie savait très bien se faire désirer. Sa respiration s'accelérait, avec cette envie irrépressible de s'attacher à sa bouche et de ne plus s'en défaire avant de longues minutes. La main effectua un pression supplémentaire pour s'approcher un peu plus de son visage. Là, il ne s'empara que de sa lèvre inférieure. La main de Jamie n'avait pas changé de place depuis que Joanne l'avait placé au niveau de sa poitrine. Elle sentait la peau de Jamie monter en température, il était presque brûlant. Son désir faisait en sorte que ses muscles se crispent un peu, resserrant ses doigts sur son sein au niveau de son cou. Là, il prit pleine possession de ses lèvres. Elle sentait le coeur de Jamie battre plein pot contre sa cage thoracique, et entendait le sien résonnait dans tout son corps. Chaque battement était intense, incontrôlable. Pendant le baiser, sa respiration s'accelérait encore davantage. Sentir ses mains s'être placées sur des parties de son corps qui étaient particulièrement sensible lui donnait envie gémir. Elle laissait déjà quelques soupirs sonores s'exprimer, tandis que ses lèvres ne quittaient pas les siennes. Joanne se tourna d'un quart de tour, prenant soin de ne déplacer aucune des mains de Jamie. De là, elle pouvait aller glisser les doigts dans ses cheveux et l'embrasser encore plus passionnément si cela était encore possible. Pendant quelques secondes, leurs lèvres se détachèrent des autres le temps de reprendre son souffle. La belle blonde gardait son visage collé contre le sien, les yeux fermés. Ses doigts, quant à eux, continuer à caresser délicatement son cuir chevelu. Elle avait envie de lui, intensément. Ils restaient ainsi de longues minutes, comme s'ils venaient de faire un sprint alors qu'ils ne s'étaient qu'embrassés et touchés jusque là. Joanne ne savait pas s'il voulait rester davantage à profiter de l'eau ou s'il avait plus en tête de faire ce dont il avait parlé ouvertement un peu plus tôt. Enfin, ses iris bleus fixèrent à nouveau le regard de son bien-aimé. Il était tellement beau, si séduisant, si attentionné dans ses mots et dans gestes. Joanne s'avouait très chanceuse. Elle le regardait envieusement, tout en silence. Extérieurement, elle retrouvait de son calme, mais intérieurement, c'était très intense. "Fais-moi l'amour." C'était aussi spontané qu'inattendu, surtout pour elle. Mais ses émotions et ses sentiments étaient tellement criards au fond d'elle qu'elle n'arrivait plus cacher ses envies et son désir incontrôlable de le sentir en elle. Chaque partie de son corps, aussi infime soit-elle, le désirait. Elle l'embrassa une nouvelle fois, et vint lui glisser une nouvelle fois cette phrase en la lui susurrant dans son oreille. Ses yeux étaient presque suppliants, comme si elle croyait qu'il allait refuser sa demande. Parfois, elle se posait quand même la question. Il y avait un léger doute qui avait osé s'installer puisque c'était bien la première fois qu'elle le lui demandé aussi explicitement.
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Message(#)joamie + all the vowels vow to guard your name - Page 2 EmptyMar 2 Juin 2015 - 18:48


(cette fois, c'est plus du tout pour les zenfants.)

Je pourrais tenter de le cacher autant que je le veux, mon corps tout entier trahirait mon désir pour Joanne. Ma peau brûlante, mes légèrement rosies par cette chaleur, mon regard qui la dévore, mes mains irrémédiablement attirées par sa peau, cherchant à s'accaparer chaque parcelle d'elle. Je mémorise tous les aspects, toutes les courbes, le moindre détail de ce corps que je commence à connaître par coeur et dont j'aime la moindre forme. Elle n'a souvent pas besoin de plus d'un regard ou d'une simple caresse, d'un geste banal pour déclencher cette envie. Mon coeur rate un battement et me laisse parfaitement électrisé, hypnotisé par la jeune femme. Puis il repart, à toute vitesse, déversant dans mes veines tout le désir que j'ai pour elle, venant envahir mon corps et mon esprit. Alors que je l'embrasse pleinement, je laisse mon ouïe profiter de ses soupirs discrets mêlés au clapotis de l'eau. Sans accepter de lâcher une seule seconde ses lèvres, la belle se tourne un peu, me permettant de laisser glisser ma main de son sein sur ses côtes, appuyer le long de son dos jusqu'au bas de ses reins afin de la coller un peu plus contre moi. Elle passe doucement sur ses fesses, se pose un instant sur son ventre, remonte sur son thorax avant de reprendre sa place initiale, celle que Joanne lui a donnée.  Sa main passant sur mon cuir chevelu laisse échapper un soupir sonore du fond de ma gorge. Je pense qu'elle sait parfaitement l'effet que le simple passage de ses doigts entre mes cheveux a sur moi. Elle n'a pas besoin de plus pour me faire sentir à sa merci. Pour décupler mon envie de la sentir au plus près de moi. La jeune femme arrache ses lèvres aux miennes, le temps de retrouver une respiration normale. Je me rends compte que la mienne est aussi devenue folle et soulève ma cage thoracique à un rythme bien rapide. Mon front contre le sien, je me laisse guider par Joanne et cale ma respiration sur la sienne pour retrouver un semblant de calme. Elle n'a pas idée de l'état dans lequel elle me met. J'ai toujours cette impression de perdre l'esprit. De perdre pieds. La réalité devient un étrange concept se résumant à seule silhouette dans un décor flou. Et deux grands yeux bleus. Quoi que, lorsque je croise son regard, je ne suis même plus sûr qu'ils soient ben là. Ses paroles le sont encore moins. Je reste un instant sans réagir, pensant avoir imaginé ses mots. Le genre de mots qui ne sortiraient jamais de la bouche de Joanne, elle n'a pu les dire. Je récupère ses lèvres avec plaisir, serrant son corps fragile dans mes bras. Elle se penche finalement à mon oreille et répète cette phrase qui me laisse tout aussi grisé, la bouche légèrement entrouverte par la surprise. Lorsqu'elle relève son regard sur moi, je me sens fondre instantanément. Honnêtement, la question à ce moment là est de savoir comment faire pour ne pas craquer immédiatement, dans cette baignoire, et tenir patiemment l'unique minute nécessaire pour en sortir, se sécher rapidement et rejoindre le lit sans être tenté de se contenter de la moquette ou du premier mur disponible -oui, j'ai véritablement ce genre de pensées, et les illustrations qui vont avec. Il ne s'est passé qu'une ou deux secondes entre sa demande et le moment où j'attrape ses lèvres pour l'embrasser passionnément pour seule réponse. C'est après un court instant que je lui adresse un fin sourire, me lève, sors du bain, et lui tends une main afin qu'elle fasse de même. Je prends une serviette et entoure ses épaules avec, puis me sèche moi-même rapidement. Oui, tout mon corps me trahit. C'est une Joanne encore cachée dans sa serviette que j'attire dans la chambre. Je m'assied sur le bord du lit, elle reste debout face à moi. Délicatement, je défais la serviette nouée au dessus de sa poitrine afin qu'elle tombe au sol. Faisant attention à ne pas la rendre mal à l'aise par un regard trop insistant, j'approche mon visage de son ventre et dépose un baiser sur sa peau nue. Baiser après baiser, je remonte doucement jusqu'à ses seins que je frôle du bout des lèvres. Mes bras viennent l'encercler et la tenir fermement alors que je la soulève rapidement du sol pour la déposer sur le lit. Au dessus d'elle, calé entre ses jambes, j'attrape immédiatement ses lèvres avec un désir palpable, une main sur sa nuque pour approcher son visage autant que possible. L'autre s'est discrètement glissée entre les cuisses de la jeune femme, prenant le temps d'effectuer quelques caresses sur son intimité, autour, au dedans, avant m'introduire en elle et de coller entièrement mon corps au sien. L'intense et irrésistible vague de plaisir laisse échapper un râle près de l'oreille de la belle. Céder à cette envie me laisse dans un état second. Je m'affranchis des barrières de mon corps pour me fondre avec le sien, allant et venant, m'éloignant sensiblement pour mieux la retrouver, laissant la houle décider des mouvements d'un corps qui ne m'appartient plus. Après quelques baisers dans le  cou de Joanne, je retrouve ses lèvres. Une main sur sa cuisse maintient sa jambe près de moi, l'autre  reste près de son visage, agrippant parfois quelques mèches de cheveux entre mes doigts lorsque les sensations deviennent plus intenses.
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Message(#)joamie + all the vowels vow to guard your name - Page 2 EmptyMar 2 Juin 2015 - 23:46

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(nan, nan, toujours pas.)

Même si chacun de leurs ébats étaient comme une découverte pour elle, Joanne avait déjà commencé à cerner certaines choses sur Jamie. Ces gestes qui lui faisaient plus d'effets que d'autres, qui lui permettait de l'entendre exprimer son plaisir. Comme lorsqu'elle touchait ses cheveux, il l'avait déjà dit de lui-même qu'il aimait beaucoup son toucher à ce niveau-là. Il ne suffisait parfois de pas grand-chose pour qu'il ferme les yeux afin de ne profiter que des caresses qu'elle lui procurait. Ils vivaient dans leur bulle, comme s'il n'y avait qu'eux en ce monde. Passer un tel moment ensemble ne faisait qu'accentuer cette impression. Ils se trouvaient dans une pièce isolée, cozy. Joanne pensait un moment que ça aurait été merveilleux que la salle de bain soit uniquement éclairée de bougies. Elle débordait de romantisme parfois. Mais tout frôlait déjà la perfection. Ils étaient dans un bain, à s'aimer éperdument et à le montrer par des gestes parce que les mots ne suffisaient plus. Jamie semblait en premier lieu hébété que sa belle ose dire haut et fort le désir irrépressible qu'elle avait pour lui. Elle le répéta même au niveau de son oreille. C'en était adorable, et le temps de réaction de son compagnon était plus que rapide. Il s'empara soudainement de ses lèvres, les chérissant passionnément avec les siennes, avant de l'inviter à sortir du bain une fois qu'il était déjà dehors. Joanne n'arrivait pas à déterminer ce qu'il avait en tête. Elle avait pensé que leurs ébats s'intensifieraient dans la même pièce, c'était de la moquette. L'envie était tel qu'elle ne voyait aucun inconvénient à ce qu'il l'allonge par terre. Mais non, il restait toujours très attentionné, pensant même à lui mettre un drap de bain sur les épaules. Rapidement, elle le fit passer sous ses bras afin de l'enrouler autour de sa taille. Il lui prit la main afin d'aller dans le chambre, où il finit par s'aseoir sur le bord du lit, attirant sa bien-aimée vers lui. De là, il ôta doucement la serviette qui recouvrait ses intimités. Le temps de transition entre la salle de bain et la chambre lui avait remis un peu les pieds sur terre. De ce fait, la blonde regardait droit devant elle, non sans désir, alors que Jamie prenait possession de son corps. Elle lui avait fait comprendre qu'il le pouvait, et il ne tarda pas à s'executer. Sentir ses lèvres parcourir son ventre, jusqu'à remonter à ses seins la faisait tout particulièrement frémir. Machinalement, une de ses mains vint se placer dans ses cheveux, alors qu'elle penchait légèrement sa tête en arrière. Elle avait l'impression que ses jambes perdaient en force, jusqu'au moment où Jamie la prit dans ses bras afin de l'allonger sur le lit. Il se colla rapidement à elle, et le simple fait de sentir son corps se coller à nouveau au sein la faisait gémir de plaisir. Son amant l'étouffa en prenant d'assaut sa bouche, l'embrassant langoureusement. Joanne sentait son corps se chauffer, brûlé par l'envie et le désir qu'elle avait pour lui. Il pouvait faire ce qu'il voulait d'elle, elle était désarmée, submergée par un océan de sentiments positifs et peu catholiques. Sentir sa main s'être faufilée jusqu'à son intimité la surprenait, et sentir qu'il y effectuait des caresses la faisait littéralement fondre. Le haut de son corps se courba alors que les doigts qu'elle avait mis dans ses cheveux se crispaient. Elle soupira à de nombreuses reprises, se mordant de temps à autre la lèvre inférieure. Jusqu'à ce qu'il vienne en elle, leurs corps unis pour de longues minutes. La main de Jamie s'était agrippée sur sa cuisse, alors que celle de Joanne s'était mise sur son dos, comme elle avait pris l'habitude de faire. Ses ongles étaient légèrement plus longs que d'habitude -en temps usuel, elle les avait assez court-, et ceux-ci se plantèrent légèrement dans sa peau, ses muscles se contractant involontairement par l'intensité de plaisir qu'il lui procurait. L'entendre gémir, sentir le mouvements de ses reins contre elle, savoir ses doigts se serrer sur ses mèches blondes ne faisaient qu'accentuer le plaisir de l'instant, coupant même parfois la respiration à Joanne, incapable d'évacuer une volupté qui ne faisait que s'accumuler en elle. L'air lui en manquait, et elle dut respirer plus intensémenet, et un peu plus bruyamment. Elle sentait sa peau devenir brûlante, où se perlaient de plus en plus des gouttes de sueurs, jusqu'à la rendre presque brillante. Elles humidifièrent également sa chevelure blonde. Pour les fois où leur regard se croisait, celui de Joanne le suppliait de continuer, sans qu'elle ne s'en rende compte réellement. Son esprit était dans un autre monde, elle se sentait presque en transe. Ses iris bleus parlaient alors pour elle, demander à son amant de continuer jusqu'à que leur corps soit totalement épuisé, qu'ils aient atteint l'apogée d'un plaisir unique et des plus intenses. Joanne en perdait tous ses moyens, elle ne savait plus quoi faire de ces sensations, et les laissait s'exprimer pour elle. Jamie abusait de ses faiblesses en l'embrassant dans le cou, aussi. Son coeur allait exploser dans sa poitrine, alors que sa respiration ne savait plus sur quel pied danser. Elle s'accélérait de plus en plus, s'attendant à ce qu'un cri, un râle, un très long soupir ne s'évacue et laisse exprimer l'intensité du plaisir qu'il lui procurait. Cela ne saurait tarder.
crackle bones
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