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 [HOT] And think of all the stories that we could have told || Léo

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Message(#)[HOT] And think of all the stories that we could have told || Léo - Page 2 EmptyMar 21 Mai 2019 - 11:35

And think of all the stories that we could have told@Clément Winchester
Alors que nous étions pratiquement arrivé à destination, Clément m'indiqua qu'il faisait du théâtre depuis de très nombreuses années. « Quelle chance », soufflais-je doucement à mon intention plus qu'à la sienne. Mon père m'avait inscrit au hockey sur glace, à la place. Ça c'était un sport, un vrai, d'après lui. Ce n'était pas que je n'aimais pas ça, mais face aux garçons qui faisaient deux fois ma taille - et donc ma masse; je ne faisais pas vraiment le poids. Si j'étais rapide et agile, je n'en étais pas moins facilement éjectable à l'autre bout de la patinoire et ce au moindre coup d'épaule. J'aimais toujours le hockey sur glace, mais avec moins de... hardeur. En fait, si je l'aimais, c'était probablement avec beaucoup de colère, comme quelque chose qu'on me forçait à faire et que j'étais contraint d'apprécier... ou au moins de faire semblant d'apprécier. Avec la phrase suivante de Clément, je croyais comprendre qu'il n'était pas natif de Brisbane... et qu'il avait emménagé avec sa mère. Seulement sa mère ? Je notais l'information dans un coin de ma tête, car elle avait piqué ma curiosité. J'aimais connaître les histoires des gens, celles qu'ils voulaient bien me raconter. « Et tu vis avec elle du coup ? A Brisbane ? Ou... t'as un logement à part ? » Quelle horreur, si mes parents décidaient d'emménager à Brisbane. Enfin, c'était avant tout pour cela que j'étais parti de ma ville natale : justement pour ne plus me retrouver avec eux dans les parages.

A mon bonheur, Clément n'était pas allergique aux chats. « Oh t'as un chien ? C'est trop cool ! » J'adorais les animaux, depuis petit. Malheureusement, mon père avait mis en place, pour la maison, des consignes strictes - et vraiment débiles; qui incluaient autant « pas les mains sur les murs » que « pas d'animaux dans la maison ». Pourtant, notre maison était grande, familiale. Socrate reniflait Clément avec méfiance, probablement avait-il senti qu'il était l'heureux propriétaire d'un de ses pires ennemis. Je passais ma main dans ses cheveux en souriant. Clément était juste un peu plus grand que moi. Je riais à sa remarque sur sa propre masse capillaire. Sur ce point, nous nous rejoignons aussi. « Je connais bien ça. Je me dois de me couper les cheveux souvent, parce que sinon, ils envahissent l'espace vital des autres personnes autour de moi. » Mes boucles de jais pouvaient s'avérer extrêmement envahissantes. Ma mère se faisait un désespoir de les coiffer, quand j'étais petit. Là, ils étaient plutôt sages, rabattus en arrière à cause de la pluie. Dehors, le ronflement de l'orage nous rappelait qu'une tempête devait certainement approcher. L'océan, qui avait été jusque là calme, n'allait sans doute pas tarder à se déchaîner.

J'avançais doucement jusqu'au salon, en fredonnant l'air qui nous avait mené jusque ici. Socrate trottinait à côté de moi, miaulant comme s'il était agacé de quelque chose. Je le prenais dans mes bras pour embrasser sa tête et il continuait de me miauler dessus. Probablement était-ce parce que j'étais trempé. Je me dépêchais de le poser à l'entrée du salon et il filait du côté de la cuisine en s'ébrouant, visiblement contrarié. « Bienvenue chez moi ! Fais comme chez toi, surtout. Tu veux une serviette pour te sécher ? Ou des fringues sèches ? » Je jetais mes clefs sur la table basse, retirais mes chaussures en sautillant à cloche-pied. « Tu bois du thé ? Je sais pas trop quelle heure il est, mais si t'as faim je peux commander des pizzas. » Mon salon était plutôt simple. Il comportait une immense bibliothèque, un grand canapé, une modeste télévision - parce que je ne la regardais que très peu; quelques décorations... et un assemblage de portraits que j'avait fait au crayon. Environ 16 portraits étaient accrochés sur le même mur, en un bloc gris et blanc. « Et puis si t'aime pas le thé, j'ai d'autres trucs. Plus forts. » Je lui faisais un clin d’œil, alors que Machiavel, petit chat noir, venait se frotter à lui. « Quelqu'un t'as déjà adopté, à ce que je vois ! Fais gaffe, il va marquer son territoire, si t'es trop gentil avec lui il va venir t'emmerder toutes les deux minutes. » J'avais un petit sourire, planté devant Clément. Mon chat avait l'air d'être bien plus intéressé par mon invité que par son propre propriétaire. Mon regard se posa un instant sur le violon, à l'autre bout de la pièce. Si Clément voulait m'entendre jouer, il fallait que je me décide sur ce que j'allais bien pouvoir lui faire écouter.
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Message(#)[HOT] And think of all the stories that we could have told || Léo - Page 2 EmptyMer 22 Mai 2019 - 9:25

Le 'chance' soufflé par Léo ne m'était sans doute pas destiné, mais il était tout à fait audible. Mais pourquoi dit-il cela ? N'a-t-il jamais eu l'occasion d'en faire ? N'avait-il pas les moyens ? Ou était-il interdit des planches ? A cause d'un parent récalcitrant à l'idée que son fils puisse s'engager dans cette voie ? Ou pour une toute autre raison ? La même qui fait qu'il n'a jamais pu danser comme il le voulait ? Plus j'apprends à le connaître plus je me dis que ce jeune homme est fortement intéressant. Notant toutes ces questions dans un coin de ma tête, je l'informe, indirectement, n'être pas natif d'ici mais avoir emménager à Brisbane avec ma mère. Bien évidemment, Léo rebondit sur ces informations, ce qui était à prévoir.

 «Non » répondais-je  «Enfin je veux dire … j'ai habité avec pendant 2 ans jusqu'à ce qu'elle décide d'emménager avec son copain » j'hoche doucement la tête  « Oui, mes parents sont séparés. Mon père est venu s'installer en ville au courant de l'année dernière après avoir passé 8 ans loin de nous quelque part dans le monde» expliquais-je amèrement  «Enfin bref. La cohabitation avec le copain de ma mère ne s'est vraiment pas bien passé, il est ce genre de connard égocentrique qui pense que la comédie musicale n'est pas une voie professionnelle digne de ce nom. C'est allez tellement loin qu'un jour il a levé la main sur moi et c'était la sonnette d'alarme qui m'a fait partir de la maison » dis-je en haussant doucement les épaules  «depuis j'habite en colocation avec mon meilleur ami et sa jumelle et ça se passe bien » plus ou moins, ajoutais-je dans ma tête. L'ambiance à l'appartement n'a, longtemps, plus été ce que c'était. Bien que ça commence tout doucement à s'arranger, ça reste assez malaisant par moment. Mais tout ça Léo n'a pas besoin de le savoir.

Arrivé dans l'appartement du jeune homme,nous somme accueillit par deux chats -Socrate et Machiavel de leur nom- qui restent à une certaine distance. J'apprends à Léo que j'ai un chien -sa réaction est une explosion de joie, si bien que je me dis que je vais sans aucun doute le présenter un jour à Moana- avant que je ne sente ses doigts glisser dans mes cheveux. Avec un léger soupire de contentement, je lui explique la nature profonde de mes cheveux, ce qui le fait doucement rigolé, ne connaissant cette idée que trop bien. Regardant au dessus de mon épaule, je le vois sourire alors qu'il m'explique le but de ses cheveux à lui est d'envahir l'espace personnel des autres.  «J'avais cru remarqué, oui » rigolais-je, amusé  «Ils mesurent aussi l'humidité de l'air ? » demandais-je, comme si j'attendais une réponse sérieuse avant de le suivre dans le salon.

Simplement agencé, peu de chichi, un peu de décoration, mais surtout une grande bibliothèque. Voilà ce qui se trouve dans ce salon en plus des chose plus ou moins habituels tel que la télé et le sofa.  «J'avoue que je ne serais pas contre des fringues sèches si ça ne te dérange pas ... » Un sous entendu dans mes paroles ? A peine. J'avoue que, plus j'observe Léo, lui et sa façon de parler, lui et sa façon de marcher et se tenir, plus j'ai envie de savoir ce qui se cache sous ces habits détrempés.  « Et j'ai pas très faim en vrai » ce qui est assez faux.  «Mais un thé ne sera pas de refus  » hochais-je la tête souriant alors que le chat noir vient se frotter à mes jambes.

Baissant le regard, j'observe l'animal avec une légère grimace de dégoût mais me ressaisit rapidement lorsque Léo me dit que j'ai été adopté par le félin qui risque de marquer son territoire. Souriant, je repousse doucement l'animal avec mon pied et m'avance vers Léo qui, je le vois, observe son violon posé à l'autre bout de la pièce.  «C'est vrai qu'il y a tout le côté concert privé qui m'attend encore» dis-je, alors que je laisse légèrement courir mes doigts sur l'épaule du jeune homme.  « Mais j'aimerais bien me débarrasser de ces vêtements d'abord» reprenais-je avec une certaine malice dans la voix  « C'est qu'il commence à faire froid» peut-on faire encore plus obvious ?

@Léo Ivywreath
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Message(#)[HOT] And think of all the stories that we could have told || Léo - Page 2 EmptyMer 22 Mai 2019 - 13:09

And think of all the stories that we could have told@Clément Winchester
Voilà que j'apprenais qu'il avait autrefois vécu avec sa mère, avant qu'elle ne se remette en ménage. Je hochais doucement la tête. Je n'avais jamais vécu ce genre de situation. Pour mes parents, la séparation n'était même pas envisageable et ce même si mon père pouvait se montrer violent - autant dans ses mots que dans ses gestes. Ma mère, en toute grenouille de bénitier qu'elle était, ne pouvait pas s'imaginer rompre le serment qu'elle avait fait devant Dieu en épousant mon père : jamais. Clément expliquait que la cohabitation n'était pas de tout repos. « Ah ouais je vois. Le copain de ta mère s'entendrait bien avec mon père. », disais-je, amer. « C'est un connard qui pense que les garçons sont cantonnés à certains trucs, tandis que les filles le sont à d'autres. Il voit tout par le prisme de la religion et je déteste ça. » Mon père n'avait jamais considéré la danse, le théâtre, les arts en général comme des disciplines dignes d'intérêt. Ou en tous cas, pas pour les garçons. Il expliquait souvent, avec son grand air, que cela demandait une sensibilité que ne pouvaient avoir les hommes, les vrais, et que c'était des trucs de bonnes femmes. Souvent, je lui rappelais que bon nombres d'acteurs talentueux avaient fait l'histoire et les films qu'il appréciait, autant que les comédiens - et les comédiennes, bien sûr; rendaient le théâtre qu'il aimait tant vivant, autant que les femmes pouvaient devenir cosmonautes. La plupart du temps, il ignorait mon commentaire et continuait de se croire professeur de tout. Clément révéla vivre avec son meilleur ami, ainsi que la sœur de ce dernier. Je hochais la tête, petit sourire aux lèvres. Après tout, c'est ce que nous faisions un peu avec Charlie au final, même si elle avait désormais John. La plupart du temps, elle venait à l'appartement. Nous vivions un peu collés l'un à l'autre.

Après la caresse dans ses cheveux, nous eûmes cette drôle de discussion à propos de nos cheveux rebelles qui veulent dominer le monde. « Bien sûr, et puis ils poussent en fonction du soleil et de la lune ! » Je n'étais pas du genre très superstitieux. Tous les trucs qui concernaient le mystique m'intéressaient uniquement dans un but psychologique. Je m'intéressait à ce qui poussait les gens à croire en les trucs les plus farfelus de la planète. Clément entré dans mon salon, accepta ma proposition de fringues sèches. Je hochais la tête, petit sourire aux lèvres. Encore fallait-il trouver des habits à sa taille, étant donné que j'étais plus petit que lui... Je devais bien avoir gardé des pull géant oubliés chez moi par des garçons tête en l'air après les hardeurs de la nuit... ou de la journée. Puisqu'il n'avait pas faim, je filais à la cuisine pour nous faire bouillir de l'eau. Je ramenais des tasses en fredonnant, laissant Clément en compagnie de mon petit chat noir qui ronronnait contre lui. Je revenais, posais mes yeux sur le violon dans un coin de la pièce, ce qui me valut un rappel de la part de Clément - qui tenait visiblement à avoir son concert privé. Le contact de ses doigts m'arrachait un frisson. J'avais toujours été du genre tactile. « OK Gene Kelly, je note tes demandes. » Gene Kelly était devenu son surnom. Je riais à sa remarque sur le froid. Menteur. Il ne faisait jamais froid, chez moi.

Je glissais doucement mes mains sous son tee-shirt pour le lui ôter, avec beaucoup de délicatesse. « Je fais gaffe de ne pas t'arracher les cheveux, 'faudrait pas qu'ils m'attaquent. » Je me hissais sur la pointe des pieds, posais mes lèvres contre les siennes. Mes doigts vinrent jouer avec la boucle de sa ceinture. « T'as besoin d'aide pour ça aussi ou t'es grand ? » Sans attendre sa réponse, je m'affairais à lui déboutonner le pantalon, avant de le laisser se dépatouiller pour retirer moi-même mon tee-shirt. Je secouais la tête, ébrouais mes cheveux bouclés. Désormais, je devais ressembler à un mouton. Mes lèvres trouvèrent à nouveau les siennes. Tout en continuant de l'aider avec ce maudit pantalon trempé, je le poussais vers le canapé, sans pour autant lâcher ses lèvres plus de trois secondes successives. Et dire que pour une fois, le but de ma sortie n'était pas, à l'origine, celui que nous allions probablement atteindre ! Ma vie était ainsi faite, sans jamais vraiment en attendre de choses tout à fait certaines. « Tu veux entendre le violon d'abord, ou plus tard ? », ronronnais-je presque, sourire amusé aux lèvres. « A moins que tu veuilles plutôt entendre une autre musique... », chuchotais-je à son oreille, alors qu'il était encore à ma hauteur. Canapé ou lit, c'était aussi à lui de choisir.
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Message(#)[HOT] And think of all the stories that we could have told || Léo - Page 2 EmptyMer 22 Mai 2019 - 21:51

Très rapidement, j'apprends que le Léo plus que quiconque sur terre peu me comprendre et savoir exactement ce que je vie avec Billy, cet homme désagréable au possible et dont j'ai bien souvent la mort. Entrant un peu plus dans les détails, je reconnais facilement le copain de ma mère dans les paroles du jeune homme : un connard pensant que les garçons sont cantonnés à certains corps de métier et les filles à d'autre. Un salaud égocentrique et sexiste en somme, et religieux par dessus le marché.  « Putain, merde ...» soufflais-je en grimaçant avec compassion  « Quelle horreur de grandir dans ce genre d'environnement» je n'ai pas pitié de Léo mais je ressens une grosse dose de compassion car, bien que je ne vis cette situation que depuis 2 ans, je sais exactement l'effet que ça fait.

Toutefois, nous ne sommes pas là pour nous plaindre de nos conditions familiales respectives, mais pour passer du bon temps. Ainsi, j'oriente très rapidement la discussion sur nos problème de révolution capillaire, allégeant ainsi à nouveau l'atmosphère, avant de lui dire qu'un thé ne sera pas de refus. Disparaissant rapidement en cuisine, me laissant en compagnie avec la bestiole poilue et noire, il revient quelques instants avec deux tasses de thé fumant. C'est, en captant son regard posé sur son violon que je lui remémore sa promesse avant de lui avouer avoir froid. Bien évidemment, c'est un mensonge, il fait bien assez chaud ici dans son appartement.

Mais Léo comprend où je veux en venir et, sans plus tarder nous posant nos tasses sur la table basse avant qu'il n'attrape le bord de mon t-shirt, décidant de l'enlever lui-même. Je souris doucement, amusé par sa remarque sur sa non envie de subir une attaque de mes cheveux alors que j'observe, du coin d'oeil, comment mon vêtement atterrit au sol. Lorsque Léo commence à défaire la ceinture et qu'il me demande si j'ai besoin d'aide avec ça, je baisse mon regard sur ses mains puis le remonte sur lui et me colle un peu plus contre lui  « J'ai besoin d'aide je crois » dis-je, innocent, tout en me reculant lorsqu'il me repousse doucement vers le canapé. Il fini par venir à bout du pantalon lorsque la pliure de mes genoux rencontre l'assise du sofa. C'est là qu'il ose me demandé si je veux l'entendre jouer du violon maintenant et si je préfères 'écouter une autre musique'.  «On parlera de musique plus tard mon chou » soufflais-je, souriant alors que je lui retire, à mon tour, son t-shirt, l'embrassant avant d'onduler un peu avec les hanches afin que mon pantalon descende un peu. L'aidant un peu pour le retirer totalement, je me tourne et pousse doucement Léo sur le canapé.

Sans un mot de plus, je m'installe sur lui et, prenant son visage en coupe dans mes mains, je l'embrasse avec un peu plus de fougue et de passion qu'avant, mes mains venant caresser son torse  «T'as de quoi nus protéger quand même … ? » demandais-je, me redressant légèrement. Je n'ai plus fait l'amour depuis plusieurs mois et depuis l'annonce de la maladie d'Ambroise, j'avoue avoir un peu peur de tout ce qui touche à la sexualité.
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Message(#)[HOT] And think of all the stories that we could have told || Léo - Page 2 EmptyJeu 23 Mai 2019 - 0:24

And think of all the stories that we could have told@Clément Winchester
Grandir avec mon père n'avait effectivement pas été de tout repos. C'était un drôle d'environnement, une drôle d'enfance. De drôles de moments. Enfin, drôle n'était pas vraiment le mot. C'était une façon de parler. Je crois que de ce côté là aussi, Clément et moi partagions des points communs, d'après ce que je comprenais. Nous avions de drôles d'expériences communes. « Nan c'était pas ouf en effet. » Je crois que si je revoyais mon père aujourd'hui, je serais - autant que lui; d'échanger ne serais-ce que des civilités. J'avais survécu à ma drôle d'enfance, avait eu la chance de côtoyer d'autres gens que ma famille et m'étais élevé ailleurs, moi-même, entouré de personnes qui ne prônaient pas le repli comme le faisaient mes parents. C'était probablement ce qui m'avait sauvé.

J'aimais déjà cette sorte de complicité qui s'était comme... très rapidement installée. Je croyais avoir remarqué que du côté de mon chat, l'affection n'était pas vraiment réciproque. Avec un petit sourire affectueux, je posais les tasses fumantes non loin du canapé, dans une alcôve libre de la bibliothèque. Je savais que les poser à quelques centimètres du canapé, sur la table basse, n'était pas vraiment une bonne idée. Un instinct confirmé quelques secondes plus tard, lorsque mes mains trouvèrent sa peau et la boucle de sa ceinture. Clément confirmait vouloir entendre une musique qui n'était pas celle de mon violon et je gloussais à sa réponse. « Oh je vois d'accord, monsieur est un impatient.. » Ni une ni deux, mon tee-shirt touchait le sol, ou quelque meuble qui se trouvait à proximité. Un éclair blanc fendit un instant la légère obscurité qui s'était installée dans la pièce. Mon dos s'écrasa doucement sur le tissu du canapé. J'aimais ce surnom, « mon chou ». On ne me l'avait jamais faite celle là.

Ses lèvres trouvèrent les miennes, je lui adressais un petit sourire, yeux mis-clos. Les craintes du brun me les firent rouvrir. Du bout des doigts, je frôlais la peau de ses clavicules. « Bien sûr. Sur la petite table derrière l'accoudoir au dessus de ma tête, y'a une boîte bleue. T'y trouveras bien ton bonheur... » Mes doigts couraient maintenant de ses clavicules à son bas ventre, passant rapidement la fine barrière de l'élastique de son caleçon. Je ne le lâchais pas des yeux. « Et puis si tu ne trouves pas, moi je connais d'autres moyens de s'amuser un peu. » Sans délicatesse, mes lèvres vinrent retrouver les siennes, alors qu'une de mes mains s'agitait entre ses cuisses. Qu'il cherche plus tard dans ma boîte de pandore. J'avais trouvé de quoi lui faire perdre patience, de toute façon. Entre canapé ou lit, mon partenaire semblait avoir fait son choix. « Alors tu veux qu'on reste sur le canapé ? Non pas que ça me dérange, j'aime bien tous les meubles de mon salon, sans distinctions particulières... » Sous entendu s'il voulait me prendre contre le buffet, il en était libre. Les flashs lumineux qui éclairaient la pièce par intermittences donnaient une drôle d'ambiance qui me plaisait. Du sol au plafond, tout, même l'air, était comme... chargé d'électricité.
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Message(#)[HOT] And think of all the stories that we could have told || Léo - Page 2 EmptyJeu 23 Mai 2019 - 10:47

Une rapide discussion sur nos père et beau père respectif, un trait d'humour concernant nos cheveux rebelles et nous voilà maintenant en caleçon l'un devant l'autre. Si on m'avait dit ce matin que je me retrouverais dans cette situation ce soir, je n'aurais sans doute pas cru cette personne. Mais au final, pourquoi se poser trop de questions ? Je décide rapidement d'apprécier ce qui m'est offert et laisse Léo s'amuser avec mes lèvres et mon t-shirt avant de s’affairer avec mon pantalon et me pousser vers le canapé. Là, je décide d'inverser les rôles et, le débarrassant de ses vêtements, je le pousse sur le canapé et m'installe sur lui, l'embrassant avec avidité.

Toutefois, un éclair de lucidité me faire reprendre conscience de la situation dans laquelle nous sommes et ce que nous sommes sur le point de faire. Ainsi, très rapidement, je lui demande s'il a de quoi nous protéger. Dans le cas contraire je n'irais pas plus loin. Ne connaissant absolument rien de Léo je ne sais pas où il a traîné, s'il est du genre à avoir des aventures diverses et variées avec des gens peu net ou nous. Bref, ne voulant prendre aucun risque, je décide que la protection est primordiale. Fort heureusement, Léo est du genre à prévoir et m'explique où trouver les préservatifs. Mais, alors que je m'apprêtais à me redresser pour fouiller le tiroir, je sens les doigts du jeune homme passées sur mon bas ventre puis s'enfoncer dans mon caleçon avant que sa main ne vienne s'agiter sous ma virilité.

Un long frisson traverse mon échine, alors qu'un râle s'échappe de ma bouche. Je ferme les yeux et secoue simplement la tête lorsque le bouclé me dit que nous pouvons très bien aussi nous poser dans son lit. Mais je n'ai pas envie  «N...non » grognais-je en rouvrant mes yeux pour les poser sur Léo et son sourire malicieux faisant écho au mien  « Le canapé est très bien » soufflais-je contre sa peau alors que je me penche vers lui, emprisonnant à nouveau ses lèvres entre les miennes.

Je les délaisse après quelques secondes juste pour descendre le long de sa jugulaire et sa clavicule droite. Suçant par endroit, léchant par d'autre, j'explore les plus infimes parties de son corps aux muscles fin mais agréablement bien dessiner tout en appréciant la sensation des doigts de Léo sur mes parties intimes. Remontant lentement mes mains le long de son corps, je me déplace légèrement vers le bas pour m'installer entre ses jambes. Mains posées sur sa poitrine, jouant avec des tétons, je laisse ma langue glisser sur le ventre du jeune homme jusqu'à venir embrasser son bas ventre. Doucement, je laisse mes doigts glisser le long de ses flancs, le chatouillant délibérément, jusqu'à ce qu'ils n'attrapent l'élastique de son caleçon. Après m'être redresser pour lui lancer un coup d'oeil, je souris, amusé et le débarrasse rapidement de son dernier vêtement, me délectant de la vue de son érection sur laquelle je referme doucement mes mains.


@Léo Ivywreath
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Message(#)[HOT] And think of all the stories that we could have told || Léo - Page 2 EmptyVen 24 Mai 2019 - 16:46

And think of all the stories that we could have told@Clément Winchester

Je voyais que je lui faisais de l'effet, autant que je le sentais. Sur ma peau, son souffle devenait plus fort. Plus saccadé. Clément choisissais de rester sur le canapé. « C'est un bon choix », approuvais-je en souriant. Ses baisers se perdaient sur ma peau, délaissant au passage mes lèvres, et je poussais un soupir contenté. Ses doigts frôlaient mes flancs, je me tendais immédiatement. Je détestais les chatouilles, mais ne pouvais réprimer un rire. Automatisme. « Fais gaffe à mes côtes, je suis chatouilleux... » Ce n'était peut-être pas la meilleure des informations à lui révéler, mais c'était sorti tout seul. Et c'était aussi dans son intérêt : je donnais souvent des coups de pieds instinctifs et hasardeux, quand on me chatouillais. « J'voudrai pas que tu finisses avec un œil au beurre noir.. »

Ses mains agiles me firent révulser la tête en arrière, soupirant de tout mon soûl. Je captais son regard avant de perdre le mien au plafond. C'est qu'il était doué de ses mains. Je lui imaginais un peu d'expérience, peut-être un copain s'étant fait la malle... ou qu'il cachais dans son placard. Qu'il me cachait à moi, de peur que je ne lui refuse mon canapé et la nuit - alors que je n'avais que faire de me taper les types en couple, marié, curieux... Mon éthique était plutôt légère, ou était-ce plutôt les gens qui avaient les idées étriquées. Peu importait, de toute façon. C'était le problème de Clément, s'il trompait la personne avec qui il était.

Mes mains trouvaient ses cheveux dans un geste bien moins délicat que celui que j'avais effectué dans le couloir de mon appartement. Je savais que j'allais développer une obsession pour ses cheveux, comme c'était souvent le cas avec les garçons ou les filles - mais plutôt les garçons, étrangement; que je fréquentais. Mon épaule gauche pendait au dessus du vide et je me maudissais de ne pas avoir acheté un canapé plus large. Mes yeux retrouvaient les siens et je trouvais la vue plutôt agréable. C'était, au fond, l'une des plus belles des musiques. Elle m'était aussi chère que les meilleures de mes partitions. Mes doigts tiraient sur ses mèches au rythme du feu qui grimpait dans mes reins. Ma main libre rencontrait le haut de son dos. Il m'arrivait de lâcher des mots en français qui s'échappaient de ma gorge, libres comme l'air, et j'enfonçais un peu plus mes ongles dans son omoplates. J'avais soudain très envie de l'embrasser, comme si mes soupirs avaient besoin de trouver un point d'encrage, autant que la houle trouvait la falaise. J'attrapais son menton pour le faire remonter vers moi. « Viens là », ronronnais-je doucement avant d'écraser mes lèvres contre les siennes, avide; baisers rapidement interrompus par mes geignements et mes soupirs impatients.
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Message(#)[HOT] And think of all the stories that we could have told || Léo - Page 2 EmptySam 25 Mai 2019 - 9:28

Des mois séparent ma dernière relation sexuelle de celle-ci. Je ne suis aucunement un habitué de ce qu'on appelle communément « coup d'un soir ». Sans doute parce que je n'ai pas forcément eu l'occasion de faire quoique ce soit de ce genre ces derniers temps, mais aussi parce que je trouve que c'est assez limite moralement parlant. Coucher avec un inconnu qu'on a peine rencontré et dont on ne connaît que le prénom ne m'a jamais réellement attiré. Je n'en voyais pas le but. Peut-être est-ce parce que je n'avais jamais fait l'amour avant Ambroise ? Peut-être parce que j'avais cette idée merveilleuse du 'moment partager avec celui ou celle qu'on aime' ? Je n'en sais rien. Fait est que je met actuellement tous mes principes de côté car, avouons-le, Léo m'attire. Émotionnellement et sexuellement, ce jeune homme réveil de sacrés sentiments en moi.

Soupirant, grognant et gémissant par moment, je me laisse guider par mon instinct qui me dicte quoi faire. Mettant mon cerveau sur off, je laisse mes mains et mes lèvres jouer leur rôle qui leur est attribué. Il n'y a aucune mise en scène, seulement de l'improvisation et j'avoue que c'est ce que je préfère. Autant sur scène qu'ici, l'improvisation est, à mes yeux, quelque chose de primordial. Mes mains ont le rôle principal, mes lèvres, s'allient à elle. Ce sont mes doigts qui donnent le thèmes et tout mon être leur donne la réplique, d'avantage encore lorsque Léo me répond. Autant par des gestes que par des sons, je le sens se réveiller sous moi alors que je commence à masser doucement et gentiment son érection. Frottant ma main sur la peau sensible de sa virilité, je couvre, en même temps, son ventre de baisers et caresse ses fesses de ma main libre, avant qu'il ne m'oblige à remonte visiblement en manque de baisers.

Sans plus attendre, je m’exécute et scelle nos lèvres en un baiser passionné et torride. C'est doux, c'est sucré, c'est incroyablement bon. C'est le paradis sur terre et j'en veux plus. Encore et encore. Laissant ma langue s'infiltrer dans la bouche de Léo, elle invite la sienne dans un tango sensuel, alors que je laisse nos deux parties intimes se frotter l'une contre l'autre, réveillant ainsi des sensations uniques et inconnues, jusqu'à ce que je sente mon érection prendre plus d'ampleur et se durcir d'avantage. C'est, à mon sens, le moment où la protection est de mise.

Me redressant, délaissant Léo pour quelques instants, je tend la main, ouvre le tiroir et le fouille rapidement jusqu'à trouver la saint Graal. Ouvrant le paquet avec les dents, je place le préservatifs sur mon pénis et tout s'accélère. Pénétration un peu hésitante et mal habile puis accélération, allez-retour, tensions et désirs qui se font plus intenses et finalement délivrance lorsque je me déverse en lui en un orgasme des plus agréable.

C'est, le corps toujours un peu secouer par l'argasme qui se propage dans mes muscles, que je retourne embrasser mon amant d'aujourd'hui et me retirer de lui. Lentement, je passe mes mains dans ses cheveux, dont l'humidite n'est plus seulement due à la pluie mais aussi à la transpiration et la chaleur de son corps.  «Maintenant je suis près a entendre une nouvelle musique ... » soufflais-je, malicieux, l'embrassant une dernière fois avec douceur avant de me redresser et me lever.

Retirant le préservatif, je me dirige, nu, vers la cuisine et le jette à la poubelle avant de revenir vers Léo qui s'est, lui aussi, levé du canapé. Souriant, je passe une main sur son ventre et l'embrasse à la commissure de ses lèvres, avant de poser mes yeux sur mes vêtements mouillé  «Et d'autres vêtement aussi  » reprenais-je en haussant les épaules, sur un ton naturel.

@Léo Ivywreath
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Message(#)[HOT] And think of all the stories that we could have told || Léo - Page 2 EmptyDim 26 Mai 2019 - 0:30

And think of all the stories that we could have told@Clément Winchester
Je n'avais jamais eu de soucis avec mes partenaires d'un soir, jamais. J'ai quelques fois eu des surprises, je devais l'admettre. Un garçon un peu trop ivre, une fille se mettant à me raconter sa vie alors que nous nous étions entendus sur la nature de la relation que nous entretenions de façon plutôt passagère... Je ne m'étais jamais posé et c'était à peine si je remettais le couvert avec mes partenaires. Parfois une fois, parfois deux. Je crois que j'aimais surtout le changement. Avec Clément, les choses fonctionnaient extrêmement bien. Il y avait une espèce d'alchimie entre nous, qui liait nos corps et me permettais de me laisser aller; une sorte de confiance innée que je n'avais pas pleinement eu depuis quelques temps, mis à part avec des personnes comme Charlie, ou Archie. Une sensation de plénitude qui grimpait dans mon bas ventre, où se posaient les lèvres de Clément avant que je ne le fasse revenir vers moi, couplée au feu de mes reins qui me faisait contorsionner l'échine, sans vraiment être maître des ondulations de mes hanches, le corps avide.

Clément ne tardait pas à enfiler une protection et je profitais de l'instant d'accalmie pour respirer un instant sans le lâcher des yeux. Son corps se dessinait dans le clair-obscur et je gardais une prise sur sa peau, comme si j'avais soudain peur qu'il ne s'envole. C'était peut-être le cas, au fond. Je ne voulais pas que le moment s'arrête. Ses mouvements me firent rejeter la tête en arrière. Peut-être garderait-t-il aussi un souvenir de moi sur les omoplates, puisque mes doigts avaient choisi d'y trouver ancrage, griffant et torturant la peau de Clément. Le tempo venait de s’accélérer et je me laissais bientôt dissoudre dans mon plaisir, atteignant l’extase la bouche entre-ouverte, les soupirs bruyants. Je sentais Clément faire de même en synchronie, lâchais un immense soupir mêlé à des restes d'éclats de voix laissant imaginer mon contentement. Tous mes muscles se relâchèrent, les lèvres de Clément retrouvèrent bientôt les miennes. J'étais shooté à l'endorphine, détendu. Mes doigts parcouraient doucement l'échine du brun, encore étendu au dessus de moi. Ses mots à propos de la nouvelle partie de la soirée me firent sourire. J'étais au fond un peu soulagé qu'il ne montre pas le désir de se tirer tout de suite. « T'es un bon amant, à pas te tirer après l'amour. Tu fais ça avec tout le monde ou c'est parce que tu sais que je vais jouer du violon, que je vais te prêter ma douche et que je vais aussi te prêter des fringues ? » Et peut-être mon lit pour la nuit, mais je me gardais encore de souligner mes envies.

Mon partenaire s'éloignait dans la pièce et je ne me cachais absolument pas pour le reluquer, accoudé au canapé. Alors qu'il revenait, je me redressais pour m'étirer. Le contact de ses mains me firent frissonner. Je rabattais mes cheveux en arrière, désormais humides d'eau et de sueur. « Je vais te filer un truc pour te couvrir. 'Faut pas se balader à poils, ça pousse au vice. », disais-je sur un ton moqueur avant de lui adresser un clin d’œil. Je m'éloignais un instant, toujours nu, pour aller fouiller dans la commode de la pièce. J'en sortais un grand plaid tout doux, revenait vers Clément pour le pousser sur le canapé en souriant et lui jetais le plaid dessus. « Avec nos conneries, le thé est froid... Tu veux un autre truc ? Genre... Une bière ? » J'enfilais un caleçon en sautillant à cloche pied à travers la pièce, filais pour aller chercher trois ou quatre bières différentes que je revenais disposer sur la table. S'il n'en voulait pas, tant pis. J'en sélectionnais une avec laquelle j'étanchais ma soif. Mes yeux plantés dans les siens, je m'essuyais la lèvre inférieure du pouce avant de reposer la bouteille sur la table basse, innocemment. « Bon allez. Je te fais écouter quelque chose de classique, puis après je te fais pleurer avec autre chose. C'est ok pour toi ? », lançais-je avec humour. Je me dirigeais vers l'instrument qui reposait à une place de choix dans un coin de la pièce, sortais au passage quelques partitions en vrac. Je savais par quoi j'allais commencer. Un mouvement que je connaissais très, très bien et qui ne me demandait pas beaucoup de regard vers les partitions : les danses hongroises, de Brahms. Je faisais craquer ma nuque, mes doigts, mon dos, me saisissait de mon petit bijoux - que je chérissais comme on chérissait une paire de boucles d'oreilles à plusieurs millions de dollars; et me plantais devant la table basse, partitions des passages plus compliqués éparpillées comme j'en avais la convenance.

Et me voilà parti. Je choisissais de lui jouer un morceau du premier mouvement des danses hongroises. Très vite, j'étais emporté dans ma musique, maudissais mes boucles de jais qui tombaient devant mes yeux. Fort heureusement, je n'avais pas besoin de mes yeux pour jouer. Après un court instant sur le premier mouvement, je faisais une habile transition vers le cinquième, qui était probablement le plus connu de tous. J'aimais beaucoup ce morceau. Il m'emportait assez facilement, m'entraînant loin dans mes souvenirs, ceux de l'amoureux de musique que j'avais toujours été. J'écourtais le morceau, désireux de lui jouer quelque chose de plus contemporain. « Et maintenant, quelque chose de plus... récent. » J'hésitais franchement entre plusieurs morceaux que j'avais appris à jouer parce qu'ils me faisaient pleurer moi-même. Je sélectionnais un titre que j'appréciais tout particulièrement et que j'avais appris à jouer à l'oreille, transcrivant et annotant des partitions - un passe temps comme un autre. J'entamais lovely de Billie Eilish, un petit sourire aux lèvres. Celui-là, je le jouais jusqu'au bout, pleinement. Passionnément. La sensation était étrange, mais pas déplaisante: jouer devant un quasi-inconnu, jouer devant mon coup de ce soir, jouer après l'amour, c'était particulier. J'avais retrouvé les sensations parfaites du maniement de mon instruments, partitions retranscrites par mes soins sous les yeux. J'avais cependant tant joué ce morceau que je le connaissais par cœur. A la fin du morceau, je levais l'archet des cordes, laissant planer l'immense silence que j'aimais plein, entier, tranchant avec les notes qui avaient, un instant, envahi la pièce.
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Message(#)[HOT] And think of all the stories that we could have told || Léo - Page 2 EmptyDim 26 Mai 2019 - 12:30

Léo a définitivement réussi là où beaucoup ont échoués avant lui. Ça a commencé par le fait de me faire monter sur scène alors que j'avais refusé de le faire pendant tant de semaines, me faisant ainsi prendre conscience à quel point la sensation de me retrouver devant un public me manquait. Mais aussi il a réussi à me faire comprendre qu'il n'y a pas de problème à coucher avec quelqu'un qu'on ne connaît pas. J'ai le droit de me faire plaisir, non ? Il n'y absolument aucun mal à ça. Toutefois, je ne considère pas cela comme 'un coup d'un soir' car la règle voudrait que je m'en aille maintenant, non ?

C'est avec amusement que j'écoute Léo me féliciter du fait d'être un 'bon amant car je ne pars pas tout de suite après l'acte, énumérant un bon nombre d'hypothèses qui prouveraient pourquoi je décide de rester.  «C'est exactement ça » confirmais-je ses paroles alors que je me redresse  « Tu ne peux t'en prendre qu'à toi même et tes promesses, tu sais » dis-je, haussant les épaules avec une moue innocente avant de rigoler doucement et partir dans la cuisine pour jeter le préservatif.

De retour au salon, je suis accueillit par Léo qui, me poussant joyeusement sur le canapé, me jette un de ces plaids super doux et chaud duquel je n'hésite pas une seconde avant de me couvrir, et observe le joli bouclé qui s'affaire autour des thés maintenant froids. Sans me laisser le choix, il revient de la cuisine et dépose quatre bières différentes sur la table. J'arque un sourcil et hésite devant les bouteilles, ne sachant pas laquelle prendre avant de me décidé pour une au hasard. Me reculant contre le dossier du canapé, je prends une longue gorgé avant de me tourner vers Léo qui, se redressant, m'informe qu'il va me jouer un truc classique avant de me faire pleurer. Je rigole doucement et hoche la tête  «vas-y, je t'écoute » je l'observe avec un très grand intérêt comment il se prépare puis comment il revient s'asseoir. Je me décale un peu, lui laissant la place nécessaire pour jouer correctement, le laisse de se concentrer avant de me laisse transporter dans son monde lorsqu'il pose l'archet sur l'es cordes et que les premières notes résonnent.

C'est avec une attention toute particulière que je l'écoute, me concentrant uniquement sur la musique -bien que le spectacle qu'il m'offre à jouer à moitié nu n'est pas fait pour que je puisse me concentrer sur autre chose que ses bras et son torse- j'apprécie grandement son art. La façon dont ses doigts touchent les cordes formant des accords complexes mais parfaitement maîtrisé, que l'archet glisse sur les cordes... je dois dire que Léo est sans doute du genre à se sous estimer. Silencieux, je le laisse changer les feuilles de partitions de place avant qu'il n'entame quelque chose de plus contemporain. Et cette musique là réveil des sentiments divers et variés en moi. De la tristesse à la joie, mais toujours avec une douce mélancolie.

Lorsque la musique s'arrête, j'apprécie le silence qui se répand dans la pièce avant que mon regard ne croise celui de Léo.  « cette dernière chanson» dis-je lentement  «ça me donne tellement d'idée de danse » je souris doucement  « J'adorerais inventé une chorégraphie là-dessus » j'hoche la tête en me redressant, bière en main  «Tu voudrais bien venir l'enregistrer au studio de Bailey Fitzgerald ? Histoire que je puisse l'avoir avec moi ?» Et je suis sérieux : j'ai réellement envie de danser sur cette chanson.

@Léo Ivywreath
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Message(#)[HOT] And think of all the stories that we could have told || Léo - Page 2 EmptyDim 26 Mai 2019 - 18:04

And think of all the stories that we could have told@Clément Winchester

Clément m'arrachait un rire, à blaguer sur mes promesses avant de se lever pour rejoindre la cuisine. Je voulais qu'il reste parce que sa compagnie m'était agréable - s'il fallait encore le souligner; et parce que je sentais que nous allions devenir au moins de bons amis. Une fois Clément recouvert de mon plaid, je m'attelais à débarrasser le thé froid et ramenais des bières. Bien vite, j'étais à mon violon. D'abord pour deux musiques classiques puis pour la musique de l'une de mes artistes favorites. J'aimais tout, de sa musique. La profondeur de l'alliance entre sa voix et les paroles de la musique m'époustouflait à chaque fois. Je ne pouvais pas citer une seule de ses musiques que je n'aimais pas. Au violon, je leur trouvait encore plus d'émotion. Je me surprenais souvent à traîner sur YouTube pour en trouver des covers qui m'inspiraient pour les miennes.

Le silence de Clément était encore meilleur que n'auraient pu l'être des applaudissements. Je préférais cela au bruit qui tuait souvent les échos des notes flottant encore dans l'air, qui tuait souvent l'ambiance laissée par une musique. Le silence accueillais, laissais retomber la musique en paix. Je lui préférais cela au bruit assourdissants des battements de mains. Les mots de Clément qui se succédèrent au silence me donnèrent à sourire, flatté. Sa demande suivante relança mon cœur dans un course effrénée que je ne lui connaissais pas vraiment, une excitation et un stress encore mêlé à l'agréable gratification provoquée par les flatteries du brun. « Bailey Fitzgerald ? Tu le connais ? Je l'ai rencontré dans un bar, un soir. » J'étais étonné que Clément le connaisse aussi. Le monde était décidément petit. Je me levais pour aller poser mon violon à sa place. « Je... Oui, je veux bien mais... Enfin, c'est d'accord. J'ai jamais rien enregistré, mais pourquoi pas. » Je revenais vers lui, sourire aux lèvres. Ma bière retrouvait mes mains et je la descendais presque complètement. De nouveau, je m'éloignais pour mettre nos fringues à sécher, avant de lancer à Clément, l'air énergique: « Allez viens, 'faut te trouver des vêtements ! » J'attrapais sa main, l'emmenais de force jusqu'à ma chambre où j'allais me planter devant un placard. Ma chambre était sobre : des murs blancs, des bibliothèque - encore; au mur, un drapeau du Québec face au lit, un bureau bien rangé où trônaient des livres de cours. Je détaillais Clément des yeux, regard joueur, sans aucune gêne. « Après, la vue ne me dérange pas. », ronronnais-je en me rapprochant de lui.

Et voilà que nous remettions le couvert, entre baisers passionnés et gestes hâtifs, avides. Nous nous retrouvions par dessus mes draps - un endroit bien plus confortable que le canapé. Je lui indiquais à nouveau ma planque de protections dans ma table de chevet, la respiration précipitée. Mes voisins allaient me détester, ce soir. Peut-être même ce petit con de Maximilien - non, lui allait en être excité, j'en étais certain; qui avait, de toute façon, l'air de déjà me détester. Cette soirée dépassais mes attentes. Nous nous amusions quelques minutes jusqu'à l'extase avant que de nouveau, la tension ne redescende au profit du silence entrecoupé de nos respirations saccadées. Je jetais le drap fin sur nos corps, posais ma main sur le torse de Clément et me blottissais contre lui. J'adorais m'endormir comme ça. « Si tu veux pas dormir là tu peux filer, prends un pull dans le placard et tout ce que tu veux d'autre... », marmonnais-je, les yeux déjà clos. Toute cette journée m'avait épuisé. Mon souffle devenait petit à petit plus régulier. « Mais restes, j'suis calé, là... », soufflais-je avec un petit sourire. Et c'était vrai, je ne pouvais pas rêver mieux, comme oreiller.
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Message(#)[HOT] And think of all the stories that we could have told || Léo - Page 2 EmptyLun 27 Mai 2019 - 9:02

La musique que Léo me présente possède quelque chose d'incroyable. Dans le son mais surtout dans la passion que le jeune homme montre lorsque son archet glisse inlassablement sur les cordes. Plus je l'écoute, plus l'observe, plus je me dis que je pourrais passer des heures à assister à cette performance. Il n'est sans doute pas le meilleur violoniste de tous les temps, mais il est très certainement excellent. Et c'est ce qui me pousse à lui demander de s'enregistrer, une incroyable envie de chorégraphier une danse sur cette musique me prenant les tripes. Si je devais me remettre à la danse, ce serait, entre autre, dans le but d'inventer une chorégraphie avec cette musique. Et contre toute attente, Léo m'avoue connaître Bailey et qu'il accepterait sans doute de s'enregistre.  «Génial ! » m'exclamais-je en me redressant  « Et oui, je le connais. Il travail régulièrement pour la Northlight et on a commencé à bosser sur l'enregistrement d'une chanson avant hier» expliquais-je, souriant alors que j'observe, quelque déçu, comment Léo repose son violon. Je n'aurais pas été contre le fait de l'entendre encore, mais la suite des événements est bien plus belle encore.

Après qu'il ait finit sa bière -ce que je fais aussi- il attrape ma main, me tire du canapé et m'entraîne vers sa chambre. Se postant devant son armoire, il la fouille un peu à la recherche de quelque vêtements que ce soit, mais fini par se tourner vers moi et, malicieux, me dit qu'il me préfère comme ça. Pour une fois, je comprends totalement le sous entendu et me colle instantanément à lui pour un baiser passionné. Rapidement, nous nous retrouvons à remettre le couvert, passant cette fois-ci un peu plus de temps sur les préliminaires afin de faire monter un peu plus la tension pour que la délivrance soit d'avantage plus puissante.

Allongé sur le dos, la respiration haletante, à côté de Léo, celui-ci vient se blottir contre moi et, posant une main sur mon torse, me dit que si je ne veux pas dormir ici, je peux très bien allez prendre des habits dans son armoire, mais au final il se rétracte et ne me laisse pas vraiment le choix car 'il est bien calé là'. Je rigole doucement et, tournant le visage, dépose un baiser dans ses cheveux  « Je n'irais nulle part» soufflais-je, lui caressant un peu l'épaule avant de fermer les yeux.

En me réveillant le lendemain, je me rend compte que c'est la première fois depuis des semaines que je passe une nuit complète sans me réveiller en pleine nuit pour une raison ou pour une autre. Et ça fait un bien fou. Me tournant à moitié, je remarque que Léo est encore paisiblement entrain de dormir et décide de me lever discrètement pour aller à la cuisine. Je fouille un peu les placards, réfléchissant à ce que je pourrais bien pouvoir faire pour le petit déjeuné. Au final, je décide que ça restera simple à base de toast, œufs brouillés, bacon et champignon.

C'est, au moment où je dresse la table de la cuisine, que j’aperçois Léo sortant de sa chambre et lui souris  «T'arrive pile au moment où je n'ai plus besoin d'aide » dis-je, faussement frustré et énervé, avant de rigoler doucement  «J'ai pris la liberté de me faire un café aussi, je savais pas ce que tu bois, toi, le matin en général » dis-je en haussant les épaules, déposant une assiette devant Léo et une devant moi avant de m'asseoir.
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Message(#)[HOT] And think of all the stories that we could have told || Léo - Page 2 EmptyLun 27 Mai 2019 - 15:23

And think of all the stories that we could have told

@Clément Winchester @Léo Ivywreath

Alors, on attend pas Patrick ?

Sale petit enfoiré. Pourquoi acheter un téléphone si ce n’est pour ne pas y répondre quand c’est important ? Charlie passe sa vie à envoyer des messages à Léo et vice versa mais voilà que depuis hier soir il n’y a plus aucune réponse, alors qu’elle souhaitait lui parler d’un truc vraiment important. Bon à vrai dire ce n’était pas si important que ça, elle voulait seulement que son meilleur ami lui remémore le nom d’un super cocktail dans un bar précis … mais c’était apparemment trop lui demander ! La rousse a fulminé dans son appartement toute la nuit, expliquant à John dans les moindres détails à quel point elle déteste Ivywreath et se renseignant sur les pires méthodes de tortures moyenâgeuses. Est ce qu’elle a un peu exagéré ? Peut être … Au fond elle s’inquiète réellement pour lui, il lui est peut être arrivé quelque chose. L’autre option, plus plausible, est que cette tête d’ampoule a encore perdu son téléphone déchargé dans un coin et ne s’en est pas encore rendu compte. Dans un cas comme dans l’autre Charlie ne souhaite pas rester dans le doute plus longtemps. A peine le soleil levé qu’elle se dirige à grandes enjambées vers Fortitude Valley, une playlist rock vissée dans les oreilles pour bien se préparer à gueuler ensuite. Elle manque de tomber à cause d’un trottoire, deux fois, ce qui la met encore plus en colère. Heureusement que ses pas la guident vers l’appartement de Léo sans qu’elle n’ait à réfléchir, parce que si elle s’était perdue en plus de tout ça elle aurait réellement tué Léo d’un seul regard.
Tout en tenant fermement son sac à main, l’australienne grimpe les marches deux par deux. Elle hésite un instant à toquer chez Maximilien pour s’assurer que Léo n’y est pas, mais mieux vaut pour tous les deux que ce ne soit pas le cas parce qu’elle aurait fait un combo. Il est sans doute plus judicieux de commencer l’investigation dans l’appartement même de son ami, avant d’aller devoir chercher où il aurait bien pu pioncer. Charlie ne toque pas doucement du dos de sa main mais bien les deux poings en même temps telle une forcenée. Tout ceci est accompagné de douces paroles. « LEO IVYWREATH JE TE JURE QUE SI T’ES PAS MORT JE TE TUERAI DE MES PROPRES MAINS. SI T’AS UN PUTAIN DE TÉLÉPHONE C’EST POUR REPONDRE A TES PUTAINS DE MESSAGES ET TES PUTAINS D’APPELS, PUTAIN DE MERDE. » Sacré patin de merle, oui. Finalement elle actionne la poignée elle même et la porte n’était pas fermée. Ah, oups. Désolée par avance les voisins. Au moins, ils auront gagné un réveil gratuit … « LEO SORS DE TA CACH- »
La porte s’ouvre dans un fracas, Charlie est surprise d’y avoir mis autant de force, elle manque de faire tomber quelques objets fragiles que Léo a le don de poser à des lieux sensibles. Ses yeux se posent d’abord sur le canapé, vide. Ce n’est qu’après qu’un « Oh. » théâtral s’échappe de sa bouche. Oh, ça c’était pas prévu. Oh, ça pour être une surprise c’est une sacré surprise. « Clé … ment ? » Il s’agit vraiment du petit Clément de Banda Aceh en train de manger ses petits toasts dans sa petite assiette en face de son Léo ? Et ils sont torses nus, du genre torses nus sans tee shirt. C’est sans doute ce dernier indice qui lui fait penser qu’ils n’ont pas passé la nuit à enfiler des perles. « Oh. » Sûrement trop choquée pour aborder le sujet, elle se laisse tomber sur le canapé, loin, bien loin d’eux. Elle n’est pas dégoûtée, juste éternellement choquée. Le petit Clément, avec son Léo. « Vous connaissez la blague du pingouin ? C’est un pingouin qui respire par les fesses, un jour il s'assoit, et il meurt. » Ok, parler de fesses n’était peut être pas une bonne idée. Dans un autre contexte, cette blague est réellement la meilleure du monde ceci dit.
Elle devient soudainement sérieuse, une maman Charlie n’ayant encore jamais existé face à Léo. « Mais … vous vous êtes protégés au moins hein ? » Quelle maman n’est pas gênante ? Elle aime beaucoup trop ces deux petits gars pour qu’il ne leur arrive malheur. Et elle aime surtout trop ces petits gars pour pouvoir les imaginer coucher ensemble parce que … what the fuck. Léo aurait pu le faire avec n’importe qui et il a fallu que ça tombe sur Banda Aceh boy. C’est sûrement le revers de la médaille, lui aussi a le droit de trouver quelqu’un avec qui il sera heureux.
Passant une main sous ses fesses, elle ressort le bout de métal qui commençait à lui rentrer dans la chair. « Je crois que t'as plus de batteries là dessus. » Le téléphone de Léo était donc dans le canapé. Elle ne veut pas savoir comment il a pu le perdre là, pas du tout.

Le malaise.
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Message(#)[HOT] And think of all the stories that we could have told || Léo - Page 2 EmptyLun 27 Mai 2019 - 17:21

And think of all the stories that we could have told@Clément Winchester & @Charlie Villanelle
Alors, cela nous faisait une connaissance de plus en commun. Clément semblait content que je connaisse également Fitzgerald et son enthousiasme m'arracha un sourire. Ma bouche s'arrondissait même en un "oh" de surprise. Mais nous avions assez discuté ! C'est comme cela que nous nous trouvions dans ma chambre, devant mon placard, lui en tenu d'Adam et moi en caleçon. Le fin styliste que j'étais le préférait - bien évidemment; dans cette tenue incroyable qu'il portait en ce moment même : rien du tout. Mon lit devenait notre fantastique terrain de jeu et la nuit ne semblait plus avoir de fin. Nous finissions par trouver un terrain d'entente - non, en fait j'usais de mes charmes et de ma voix endormie pour lui demander de rester à mes côtés; et Clément élisait mon lit comme son lieu de repos, pour ce soir. Et je lui répondais un « Parfait. » dans un sourire, avant de sombrer dans le sommeil, tout blotti contre son corps.

La nuit avait été parfaite, salvatrice. Je me réveillais seul, un bras étendu où se trouvait précédemment Clément. Son odeur dans les draps m'indiquait que je n'avais pas rêvé. Je cachais un instant mon visage dans l'oreiller, étirais mes jambes et poussais un bruyant soupir contenté. La fin de journée d'hier avait été agréable, la soirée belle et le début de nuit avait été superbe. Mais Clément était parti. Je me redressais, faisant un peu la moue. C'était le jeu. Mais j'avais son numéro. Et alors que je me redressais, j'entendais du bruit dans ma cuisine et une douce odeur montait à mes narines. Clément n'était pas parti. J'enfilais un caleçon, me grattais la tête et passais la main dans mes cheveux en bataille en baillant. La lumière qui venait du salon m'aveugla un instant. Clément m'indiquait que j'arrivais trop tard pour l'aider et j'avais un petit sourire, me frottais doucement les yeux. « C'est fait exprès. », dis-je de ma voix matinale, m'asseyant à table. Mon sourire grandissait alors qu'il s'installait en face de moi, m'expliquant qu'il s'était fait du café. « T'es un ange, d'avoir fait tout ça. Je croyais que t'étais parti. Et je bois pas de café, pas si j'ai bien dormi, sinon je suis impossible à gérer. » Je croquais dans un toast. Le café et l'hyperactivité ne faisaient pas bon ménage. Je lui préférait le thé. « T'as bien dorm- LEO IVYWREATH JE TE JURE QUE SI T’ES PAS MORT JE TE TUERAI DE MES PROPRES MAINS. SI T’AS UN PUTAIN DE TÉLÉPHONE C’EST POUR RÉPONDRE A TES PUTAINS DE MESSAGES ET TES PUTAINS D’APPELS, PUTAIN DE MERDE. » Je sursautais, manquais de m'étouffer avec un toast, une main posée sur le cœur. C'était pas au réveil qu'il fallait me faire un truc pareil.

Mon esprit encore embrumé peinait à comprendre ce qui était en train de se passer. Je n'avais pas le temps de me lever que Charlie se trouvait dans mon appartement, vociférant des menaces que je savais ne pas devoir prendre au sérieux - ou peut-être bien que si. Les yeux de ma meilleure amie se baladaient dans la pièce jusqu'à nous trouver nous et sa bouche s'arrondissait de surprise. J'avais arrêté de manger. Charlie connaissait le prénom du brun avec qui j'avais passé la nuit. Je battais des cils, un peu surpris. Mes yeux allaient de Charlie à Clément, de Clément à Charlie. Ils se connaissaient ? J'ouvrais et refermais aussitôt la bouche, entre amusé par la situation et profondément surpris. Charlie allait s'asseoir sur le canapé. Je lisais une immense surprise sur son visage. Quoi, elle et Clément étaient proches ? Ou alors c'était son crush du moment ? Un ex ? Charlie racontait une blague et je braquais mes yeux sur Clément. « ...Hein ? Heum... Je comprends rien à ce qu'il se passe là, vous vous connaissez ? » Sa question suivante me fit froncer les sourcils. Je battais à nouveau des cils, braquais mes yeux sur ma meilleure amie. « De quoi ? Mais c'est quoi c'te question ? » Je haussais un sourcil, toujours immobile sur ma chaise. Depuis quand Charlie me posait-elle ce genre de questions ? Et puis surtout, depuis quand s'offusquait-elle de se rendre compte que j'avais une vie sexuelle ? Elle aussi en avait une. Avec moi, avant John. Nous n'avions jamais eu de problèmes pour en parler ensemble.

Charlie extirpa soudain mon téléphone du canapé. Je toussotais, portais un toast à ma bouche avant de me lever pour aller le chercher, histoire de le mettre à charger, l'air de rien. La seconde d'après, j'étais de nouveau assis à ma place, terminant mon toast comme si tout était normal. « Bon, qu'on m'explique ce qu'il se passe et pourquoi y'a une gêne là. C'est quoi le problème ? »
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Message(#)[HOT] And think of all the stories that we could have told || Léo - Page 2 EmptyMar 28 Mai 2019 - 9:17

C'était ce que j'appelle une parfaite soirée et une nuit encore plus merveilleuse. Après avoir remit le couvert quelques minutes après avoir tester la stabilité du canapé, nous nous retrouvons l'un contre l'autre dans le grand lit du jeune homme, prêt à passer une nuit de sommeil réparateur. Et c'est comme ça que commence une des meilleures nuits qui m'ait été donné de passer depuis plusieurs mois. Je me réveil le lendemain avec une toute nouvelle énergie, venant autant du fait que je ne me suis pas réveiller une seule fois pendant la nuit que parce que je me retrouve dans le même lit qu'un inconnu qui, avouons-le, est plus qu'attractif. Après avoir discrètement caresser ses cheveux, je me lève et, sans prendre la peine de mettre autre chose qu'un caleçon, je m'en vais préparer le petit déjeuner pour nous deux.

Léo ne met pas beaucoup de temps avant de venir me rejoindre et nous commençons à manger. Toutefois, il n'a pas le temps de finir sa phrase qu'un hurlement provenant du couloir se fait entendre en plus du bruit assourdissant des poings contre la porte. Effaré, je regarde Léo alors que la panique commence tout doucement à monter en moi. Qui peut-ce être ? De si bon matin ? Sûrement pas un voleur. Un mouvement à côté de moi me fait tourner la tête et là, c'est le choc.

Charlie Villanelle. Si je n'avais pas reconnue son visage, j'aurais reconnu sa crinière de feu. Je la fixe, les yeux arrondi et suis au moins aussi surpris qu'elle. Presque en parfaite synchronisité, nos bouches s'ouvrent dans un 'oh' silencieux, avant qu'elle ne se détourne et que je me sente rougir violemment. Posant ma tartine sur l'assiette, j'hésite. Que faire ? Déjà, m'habiller, non … ? Je baisse mon regard sur mes jambes nues et suis sur le point de me lever, lorsque Léo prend la parole. La surprise s'entend parfaitement dans son ton, alors qu'il demande si on se connaît avant que je ne souhaite disparaître littéralement lorsque Charlie demande si 'on s'est protéger'. Évidemment, elle n'est pas idiote et vu notre accoutrement à tous les deux elle sait faire une simple addition.

Je ne dis rien, me maudissant simplement. Pourquoi ? Parce que j'ai couché avec Léo sans savoir que les deux se connaissaient ? Parce que je n'ai pas mis d'habits, pensant qu'on ne serait que tous les deux ? Je déglutis, pince les lèvres et me passe les mains sur les cuisses avant que Léo demande quel est le problème, pourquoi cette gêne. Tout simplement parce que j'ai pleuré devant Charlie, parce qu'elle connaît tous les détails du secret qui me tourmente le plus et que je pensais ne plus jamais la revoir. Encore moins dans ces conditions là.

 « Je ...hum ...on...on s'est déjà rencontré» dis-je doucement, sans pour autant relever le regard sur quique ce soit.  «Charlie et moi, on s'est vu dans un café je ...je l'ai aidé pour un devoir qu'elle avait à faire et ... » j'échange un coup d’œil avec Charlie, la suppliant, silencieusement, de ne pas dire la vérité, de m'aider dans mon mensonge.  « Enfin voilà, c'est pas que c'est gênant c'est juste ...surprenant je dirais» haha, merci les 19 ans de théâtre qui me permettent de retrouver assez facilement contenance derrière un masque de mensonge  « Bon dans tous les cas, Charlie, évite de tuer Léo» reprenais-je, presque sérieux  « C'est pas de sa faute et ...» et quoi ? La mienne ? Non, la notre, oui.  «je ...enfin, je vais aller m'habiller » déclarais-je finalement avant de me lever et disparaître dans la chambre de Léo.

@Léo Ivywreath
@Charlie Villanelle
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