A présent, Raelyn était plongée dans un espèce d’état léthargique qui l’empêchait de se concentrer sur autre chose que sur la route devant elles, celle qui les éloignait du sinistre évènement qu’elles venaient de vivre. En reparler ne servirait plus à rien, et Leah avait bien compris que les prochaines paroles qu’aurait la brune à son égard seraient le reflet de sa peine et de sa colère, la poussant à prononcer des paroles qu’elle ne penserait pas. Très peu pour elle. Si la jeune femme n’avait pas perdu un être cher aujourd’hui, elle n’en était pas moins secouée par ce qu’il venait de se passer elle aussi et elle appréciait le silence salvateur qui s’était propagé au sein de l’habitacle de la voiture. Un silence qui l’inquiéta tout de même lorsqu’elle fit référence à Pata et que celui-ci ne daigna pas relever le nez vers elle comme il le faisait d’habitude. Un mauvais pressentiment s’empara de la brunette, la forçant à freiner brutalement afin de se mettre sur le bas-côté afin d’en avoir le cœur net. Ils avaient été pris par surprise et en avaient échappé de peu, Mitchell ne faisant malheureusement pas partie des survivants à l’attaque. Sous le coup de l’adrénaline et de la peur, Leah n’avait pas prêté attention à Pata et à ses assaillants, parfaitement rassurée quant aux capacités de son chien à se sortir du merdier dans lequel ils s’étaient tous retrouvés. C’était loin d’être sa première attaque et Pata avait appris à se méfier des morsures des morts, comme si un sixième sens lui avait permis à lui aussi de comprendre la situation dans laquelle ils évoluaient désormais. Sortant de la voiture, elle inspecta sans plus tarder le corps haletant de son chien, et le constat fut malheureusement sans appel ; il s’était fait avoir. Une larme coula le long de sa joue et sans un mot, elle attrapa le corps tremblant de Pata et s’éloigna de la voiture sans un regard ou une parole pour Raelyn. Elle s’enfonça dans les bois, marcha quelques minutes afin de trouver un endroit qui lui parlait et enfin, elle se laissa tomber au sol en pleurant toutes les larmes de son corps. La tête de son chien se posa sur ses jambes et il gémit légèrement, léchant sa main en plongeant ses yeux tristes dans les siens. Raelyn pouvait bien dire ce qu’elle voulait, mais il avait été plus présent pour elle que bien des humains dans sa vie. Se mordant la lèvre, elle sortit le glock de derrière son dos et caressa doucement le poil de son chien en lui chuchotant des mots rassurants à l’oreille, les larmes venant se mêler au sang qui parsemait le corps blessé de Pata. Et finalement, après un long moment qui lui paru ne durer que quelques minutes, elle abrégea les souffrances de son compagnon de route en fermant les yeux, incapable de faire face à ce qu’elle avait dû faire. Même si ce geste avait été nécessaire, il lui brisait le cœur. Sans rien dire ni se retourner, elle se dirigea vers la voiture où l’attendait toujours Raelyn et elle reprit la route, se mordant violemment la joue pour ne pas craquer, les mains tremblantes sur le volant tâché de sang lui aussi.
AVENGEDINCHAINS
Raelyn Blackwell
la muse des cauchemars
ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34328 POINTS : 3170
TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens
Apocalypse now Raelyn Blackwell & @Leah Baumann – Univers alternatif 2 ans depuis la fin du monde – Jour 9
J’observe Leah s’éloigner dans les bois, portant le corps du chien entre ses bras. Je pourrais être triste pour elle, je pourrais être triste tout court en fait mais je suis incapable de ressentir la moindre empathie pour elle à l’heure actuelle, plus que je ne l’ai jamais été. Parce que ma propre peine prend toute la place, elle m’étouffe et me donne l’impression de manquer d’air, que je suffoque. La peine de Leah je suis capable de la reconnaître, mais certainement pas de lui accorder la même importance qu’à la mienne. Je ne l’aurais pas été capable si c’était un être humain qu’elle venait de perdre, ayant toujours été d’un égoïsme rare, mais il s’agit d’un animal. Un animal fidèle et qui, je dois bien le reconnaître m’a été d’un grand secours plusieurs fois en moins de dix jours, mais un animal quand même. S’il laissera un vide pour elle, ce n’est rien à mes yeux face au vide que va laisser la mort de Mitchell.
Je sais que je ne suis pas du genre à baisser les bras, je me suis découvert un instinct de survie dévorant avec le déclin de l’humanité, et je sais que jamais je n’arriverais à trouver la force de prendre ma propre vie. Mais en cet instant j’ai du mal à me rappeler pourquoi je lutte. Pourquoi je meurs de faim, pourquoi j’ai froid, pourquoi j’ai mal et pourquoi je m’inflige tout ça alors qu’il serait plus simple de fermer les yeux, de coller le canon de mon arme contre ma tempe et d’appuyer sur la gâchette. Ce serait propre, définitif et sans douleur. Egoïste peut-être, mais je ne suis pas avec Leah depuis assez longtemps pour avoir le sentiment de lui devoir de rester en vie, non, la seule chose qui me retiens c’est cette foutue envie de vivre. Elle est éteinte en cet instant, assommée, mais elle est là, et alors que mes yeux se posent sur mon glock je n’arrive même pas à trouver le force de le lever au niveau de mon visage.
Leah revient et s’installe derrière le volant, silencieusement. On est seules, pour la première fois depuis nos retrouvailles il y a neuf jours. Et vouées à le rester, puisque si je m’accrochais autrefois à l’idée de retrouver Mitchell et elle à la présence réconfortante de son compagnon à poils, nous n’avons plus tout ça. Elle n’a plus que moi, alors qu’elle ne m’a jamais appréciée, et je n’ai plus qu’elle. Elle ne parle pas, et cela tombe bien, parce que je n’en ai pas l’envie, pas la force. J’ai laissé tomber mon flingue à mes pieds, sur le plancher de la voiture au pare-brise brisé, et si je ne dors pas, je ne suis pas capable d’y arriver, je ne suis plus là, pas complètement.
Plusieurs jours s’étaient écoulés depuis les évènements funestes qui avaient mis fin à la vie de Mitchell et à celle de Pata, rendant les deux jeunes femmes plus seules que jamais. S’il avait été difficile de faire une croix sur les personnes de leur ancienne vie, celle qui leur semblait n’être désormais qu’un lointain souvenir, rien n’était pire que de perdre celles qui avaient été là tout ce temps depuis que tout avait commencé. Leah l’avait expérimenté avec Lene et si Pata n’était qu’un chien, il avait pendant tout ce temps représenté la mémoire de sa défunte amie tout en se montrant d’un réconfort incroyable, doublé d’une aide précieuse face aux morts qui ne cessaient jamais d’attaquer, eux. A présent, elles ne pouvaient plus compter que sur elles-mêmes, et c’était loin d’être gagné puisque depuis les faits, c’était à peine si elles s’étaient adressé deux mots. Bien entendu les deux brunes avaient été obligées de communiquer car il y avait des décisions à prendre, mais en dehors de ça elles s’étaient renfermées pour faire le deuil de leur perte respective. Leah comprenait son chagrin, mais il était temps qu’elles s’activent et reprennent les choses en main ; leurs ressources s’amenuisaient car leur fuite s’était faite dans la précipitation, les poussant à laisser la majorité de leurs vivres et de leurs armes derrière elles afin de ne pas se faire attraper par la horde qui leur tombait dessus. Et à présent, cela faisait cinq jours qu’elles squattaient dans une espèce de cabane de chasseur abandonnée au milieu de nulle part, incapables de se décider sur la meilleure chose à faire. Il y avait deux possibilités et pour l’instant, les pour et les contre demeuraient presque à égalité. Soit elles allaient de l’avant, abandonnaient l’idée de récupérer ce qu’elles étaient déjà parvenues à amasser jusqu’ici et se dirigeaient vers une grande ville comme Leah le désirait depuis plusieurs semaines – et que même Mitchell était désireux de faire, paix à son âme – soit elles s’aventuraient vers là le repère qu’elles avaient quittés en quatrième vitesse tout en espérant que la horde ne soit plus dans les parages afin de récupérer ce qu’elles avaient abandonné. La brune n’était pas chaude de choisir cette option, tout simplement parce qu’elle était dangereuse et qu’elle risquait de réveiller une souffrance qui n’avait plus lieu d’être. Que ferait Raelyn si elle tombait sur Mitchell transformé ? C’était une question dont elle n’avait pas envie de connaître la réponse. « Tu as un peu réfléchi ? » Demanda-t-elle en affutant son couteau, le dos appuyé contre le mur de la cabane tout en observant d’un œil inquiet la brune qui regardait dehors, le regard vide. La tension entre elle s’était amenuisée, mais le dialogue n’était pas tout à fait rétabli. Pourtant, il allait bien falloir.
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Raelyn Blackwell
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ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34328 POINTS : 3170
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Apocalypse now Raelyn Blackwell & @Leah Baumann – Univers alternatif 2 ans depuis la fin du monde – Jour 14
Les six derniers jours je m’étais mise en pilote automatique. Sans ça, je crois que je n’aurais pas été capable de fonctionner, pas été capable de réussir à foutre un pied devant l’autre, à m’alimenter et à avancer. J’en ai marre de survivre. J’en ai marre de me battre pour un semblant de survie, à cause d’un instinct que je ne comprends pas trop. Cette rage de vivre je n’arrive pas à savoir où elle prend sa source. J’ai perdu tout ce à quoi je tenais, personnes comme bien matériels, et la seule personne qu’il me reste me hait depuis des années. Aujourd’hui nous ressemblons à deux amies mais, est-ce suffisant pour avoir envie de continuer à fouler cette terre ? Sauf que je n’ai pas le choix, que mes pulsions les plus primaires semblent prendre le dessus pour m’empêcher de réfléchir, pour continuer à me porter.
Même les images horribles de la nuit où Mitchell perdit la vie que mon cerveau m’impose me laissent indifférentes. Je n’ai plus l’impression que tout ça compte, plus l’impression que rien ne compte si ce n’est nous nourrir, trouver de l’eau et placer un toit au-dessus de notre tête. Après une première nuit au confort sommaire dans la voiture nous sommes finalement tombées sur une cabane de chasseur dans laquelle nous pansons nos plaies depuis cinq jours à présent. Sauf que nos ressources s’amenuisent, qu’il faut prendre une décision. Un retour en arrière me paraît impossible à supporter, mais je suis persuadée que nous approcher d’une agglomération serait signer notre arrêt de mort sur le champ. « Tu as un peu réfléchi ? » Je m’arrache à ma contemplation des bois – je les fixe comme si j’espérais en voir surgir quelque chose – pour poser mes yeux sur la brune. « Oui. » Je me redresse et secoue mes jambes pour les dégourdir. Elles sont maigres, quand le deviendront-elle trop pour me soutenir efficacement ? « Il faut retourner à la grange. » J’en suis persuadée, même si je ne suis pas sure de pouvoir faire face à ce lieu témoin de tant de souvenirs. « La nourriture c’est une chose, mais on trouvera jamais autant d’armes et de munitions que ce qu’on stockait là-bas. Nulle part. » Elle sait que j’ai raison. Elle sait qu’au même titre que les médicaments, les armes sont les denrées les plus rares aussi, et que nous en avons besoin pour faire face aux Autres.
Leah avait souvent pensé à renouer le dialogue, mais quelque chose lui soufflait qu’il valait sans doute mieux laisser Raelyn digérer ce qu’il venait de se passer à son rythme et sans trop imposer de discussions dès le début. De son côté, elle avait énormément réfléchi aux options qui s’offraient à elle et n’attendait qu’une seule chose : pouvoir passer à l’action. Rester ici était au moins aussi dangereux que d’avancer vers l’inconnu et la jeune femme était d’ailleurs étonnée qu’elles n’aient souffert aucune attaque depuis six jours – humains comme morts-vivants d’ailleurs. Sa tristesse n’était sans doute pas comparable à celle de la brune, mais la perte de son chien l’avait profondément affectée et elle devait bien avouer qu’elle avait du mal à s’en remettre. Déjà avant tout ça, Leah était une personne attachée aux animaux mais là, Pata était devenu bien plus qu’un simple chien à ses yeux et elle s’imaginait que Rae ne comprenait pas forcément ce qu’elle ressentait, surtout si elle comparait son propre deuil au sien. Du coup, la brunette avait préféré garder le silence et sa peine pour elle-même, se concentrant uniquement sur les actes plutôt que sur des sentiments qui n’avaient de toute façon plus leur place dans ce monde. Les yeux rivés sur Rae, elle fini par rompre le silence en lui demandant si elle avait eu l’opportunité de réfléchir à la suite des évènements, peu désireuse de prendre les décisions seules et ce même si elle avait une idée bien précise en tête. « Oui. » Son regard se détourna des bois pour se poser sur elle, signe qu’elle était au moins attentive à ce qui allait se passer – et pas suicidaire donc, un bon point. « Il faut retourner à la grange. » Bon. Ca n’était pas forcément ce qu’elle voulait entendre, mais elles étaient en démocratie, pas vrai ? « La nourriture c’est une chose, mais on trouvera jamais autant d’armes et de munitions que ce qu’on stockait là-bas. Nulle part. » Elle avait raison, mais ça n’était pas forcément la seule chose à mettre dans la balance, et elle se demandait si Raelyn en avait conscience ou si elle se plongeait dans un espèce de déni à la con. « Peut-être, mais qu’est-ce qu’on fait si on tombe sur eux ? Ou sur… » Lui. Elle mordit sa lèvre et reporta son attention sur le couteau qu’elle avait en main. « On aurait peut-être plus de chance ailleurs… » Ça la faisait chier de perdre tout ce qu’elles avaient, mais retourner là-bas était presque équivalent à un suicide.
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Apocalypse now Raelyn Blackwell & @Leah Baumann – Univers alternatif 2 ans depuis la fin du monde – Jour 14
Bien sur que malgré mes silences, j’ai réfléchis à ce que devait être notre prochain mouvement. Une fois que nous aurions repris des forces, tant physiquement que mentalement. Surtout mentalement. Mais nos ressources ne sont pas éternelles et mon deuil ne me nourrira pas. Il ne me défendra pas en cas d’attaque et il ne me permettra pas de me soigner si j’attrape une infection, il doit donc disparaître ou en tout cas, passer au second plan derrière des choses plus nécessaire : de la nourriture, des armes, et des médicaments. Les trois piliers de ce nouveau monde dans lequel nous évoluons. Leah préfèrerait regagner une grande ville, je le sais, elle s’était rangée à l’avis de Mitchell lorsque nous avions eu cette discussion, mais je continue à penser que ce serait la pire des erreurs : j’ai trop entendu d’histoire de ce que sont devenus les villes. Les rares chanceux qui arrivent à les quitter décrivent des guerres de territoires perpétuelles entre les différents clans, tous plus violents que les autres qui ont choisi de rester. En ville, on se tue pour une bouchée de pain et je crois que je préfère encore survivre dehors et seule. « Peut-être, mais qu’est-ce qu’on fait si on tombe sur eux ? Ou sur… » Je sais de quoi elle parle. Je sais qu’elle me pense incapable de gérer mes émotions si toutefois je me retrouvais face au cadavre ambulant de Mitchell. Je préfère ne pas y penser, mais j’ai aussi conscience que ce ne serait plus lui, à l’intérieur. « On aurait peut-être plus de chance ailleurs… » Je secoue la tête. Ce ne sont pas les bonnes raisons qui la poussent à ne pas vouloir faire marche arrière. La horde a avancé, de toute évidence, elles ne restent jamais bien longtemps à un même endroit, et la potentielle présence du corps de Mitchell ou d’une créature qui aurait pris ses traits ne doit pas nous arrêter. Pas lorsque les enjeu sont si importants. « Les hordes avancent et c’était y’a cinq jours. C’est surement là-bas qu’on a le moins de chance de tomber à nouveau sur elle. » Et quand à sa seconde préoccupation… « On passera pas l’avant, on s’attardera pas. On prend tout ce qu’il y a à prendre et on se tire. Si jamais j’hésite, si jamais je suis un poids, t’as l’autorisation de me laisser là. Ou de me tirer une balle dans la tête. » Et ça lui fera peut-être même du bien. « Les villes par contre, c’est hors de question. T’as entendu comme moi ce qui se dit à ce sujet. » Ce que ceux qui les fuient racontent.
Elles discutaient enfin de la suite des opérations, et pourtant Leah sentait déjà que Raelyn ne serait pas en faveur de son idée à elle, comme elle le lui avait déjà répété à maintes reprises avant que Mitchell ne soit tué et emporte avec lui la voix majoritaire qui aurait amené leur groupe à se rendre en ville. Car depuis le début, le brun pensait comme elle et la jeune femme était de plus en plus déterminée à l’idée de découvrir la ville où les ressources seraient bien plus nombreuses qu’en dehors, comme elles l’avaient déjà constaté plusieurs fois. Mais à présent, Mitch était mort et avec lui s’enterrait la possibilité d’agir de la sorte, puisqu’elles n’étaient à nouveau plus que deux. Cinquante-Cinquante. Retourner à la grande n’était pas une mauvaise idée en soit, mais Leah craignait les répercussions sur l’état de son amie qui montrait une fragilité psychologique qu’elle n’avait jamais éprouvée jusqu’à présent, et au-delà de cet aspect inquiétant pour elle, Leah ne pouvait pas savoir si elle se montrerait fiable une fois là-bas, face au danger potentiel et à la possibilité qu’il soit toujours dans les parages. Elles avaient échappé à la mort de justesse et la brunette n’était pas très chaude pour retenter l’expérience. Ceci étant dit, Rae avait un point ; toutes leurs ressources étaient restées sur place, et sans elles, elles étaient pour ainsi dire désarmées et vulnérables. « Les hordes avancent et c’était y’a cinq jours. C’est surement là-bas qu’on a le moins de chance de tomber à nouveau sur elle. » Et depuis quand y avait-il une science exacte sur les mouvements des hordes ? Rae était bien trop aveuglée par les récents évènements et Leah craignait qu’elle ne sache plus prendre conscience du danger comme avant, ce qui n’était pas pour la rassurer. « On passera pas l’avant, on s’attardera pas. On prend tout ce qu’il y a à prendre et on se tire. Si jamais j’hésite, si jamais je suis un poids, t’as l’autorisation de me laisser là. Ou de me tirer une balle dans la tête. » Ça lui faisait une belle jambe. « Personne ne tuera personne, arrête tes conneries. » Son ton était sérieux et elle secoua la tête en levant les yeux au ciel. « Très bien. J’espère que tu as raison. » Se contenta-t-elle de répondre en rangeant le couteau qu’elle aiguisait depuis plusieurs minutes maintenant. « Les villes par contre, c’est hors de question. T’as entendu comme moi ce qui se dit à ce sujet. » Ce que les autres racontaient, elle s’en fichait bien. Ce qui importait, c’était de se faire sa propre opinion. « Je sais très bien ce qu’on raconte, mais si tu crois que nos ressources vont pas s’amenuiser à un moment donné, tu te fous le doigt dans l’œil. On n’aura bientôt plus le choix, que tu le veuilles ou non. » Elle soupira légèrement avant de se diriger vers leurs affaires restantes, jetant un œil interrogateur en direction de la brune. « Tu te sens de partir maintenant ? On pourra plus tenir longtemps à ce rythme. » Lui lança-t-elle en désignant le peu de vivres qu’il leur restait – pas grand-chose donc.
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maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
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Apocalypse now Raelyn Blackwell & @Leah Baumann – Univers alternatif 2 ans depuis la fin du monde – Jour 14
Contrairement à ce que mon attitude pourrait laisser penser, je ne blâme pas Leah pour la perte de Mitch. Elle a été mon exutoire l’autre soir, alors que je venais de le voir se faire attraper sous mes yeux et qu’elle me tirait en arrière pour que nous nous échappions, et si aujourd’hui la peine ne s’est pas atténuée ma colère envers elle a disparu. Parce qu’elle n’y est pour rien, parce que je sais que je n’aurais pas pu sauver le brun, que je n’aurais réussi qu’à me faire tuer à mon tour. Mais la colère elle est toujours présente, même si elle n’est plus dirigée contre la brune. Je suis irascible, je m’emporte pour un rien depuis cinq jours et le reste du temps j’ouvre à peine la bouche. La brune l’a compris ou en tout cas, elle a jeté l’éponge. « Personne ne tuera personne, arrête tes conneries. » Insensible, je hausse les épaules. Je tiens à ma vie, j’y tiens en tout cas assez pour ne pas en avoir rien à foutre de mourir et quand abandonner serait plus simple, mon instinct de survie me ramène à tous les coups. Mais cet air détaché, c’est celui que je prends lorsque je veux masquer mes réels sentiments, celui que j’ai toujours pris. « Très bien. J’espère que tu as raison. »« Evidement que j’ai raison. » Mon trop plein de confiance en moi refait surface, même s’il faudra du temps avant que j’arrive à nouveau à sourire et manier l’ironie. « Je sais très bien ce qu’on raconte, mais si tu crois que nos ressources vont pas s’amenuiser à un moment donné, tu te fous le doigt dans l’œil. On n’aura bientôt plus le choix, que tu le veuilles ou non. » Il n’y a rien d’autre que la mort qui nous attend en ville, et elle comme moi ne sont pas prête à affronter les humains qui ont survécu là-bas en s’entretuant. « Si tu tiens absolument à te faire de nouveaux amis, mieux vaut encore qu’on tente de localiser une colonie de survivants à l’intérieur des terres. Eux essayeront peut-être pas de nous coller une balle avant de nous avons laissé le temps d’en placer une. » Je me relève et j’accroche mon couteau avec lequel je jouais à ma ceinture. « Tu te sens de partir maintenant ? On pourra plus tenir longtemps à ce rythme. » Je lui adresse à peine un regard en me dirigeant vers la cabane de pêcheurs. « Ouais, allons-y. » J’espère vraiment qu’il restera de quoi nous nourrir là-bas, nos stocks commencent à devenir inquiétant. Je me dirige vers l’intérieur et j’attrape mon sac à dos, dans lequel je fourre les quelques provision qui nous restent et les quelques armes que nous avons eu le temps d’emporter avec nous.
Raelyn semblait déterminée à retourner à la grange en dépit de ce qu’il s’y était passé, et si l’idée de retrouver toutes leurs ressources était tentante, Leah craignait qu’elles ne retombent sur la horde et sur Mitch, par extension. Cette inquiétude n’avait pas l’air de traverser l’esprit de la brune qui lui assura qu’elle se sentait capable d’y retourner, poussant la jeune femme à baisser les armes et à opiner du chef, signe qu’elle était d’accord – même si une part d’elle continuait d’appréhender et de penser au pire. « Evidement que j’ai raison. » Cette réponse tira un sourire à Leah qui considérait qu’il s’agissait d’un bon indicateur du moral de la brune et en l’occurrence, cette assurance trahissait un début de guérison, même si on était encore loin du compte. « N’exagère pas quand même. » Crut-elle bon de préciser avant de reparler de la possibilité d’aller en ville, une envie qu’elle avait depuis un moment déjà mais à laquelle Raelyn s’opposait depuis le début, persuadée qu’elles courraient droit vers leur mort en y allant. « Si tu tiens absolument à te faire de nouveaux amis, mieux vaut encore qu’on tente de localiser une colonie de survivants à l’intérieur des terres. Eux essayeront peut-être pas de nous coller une balle avant de nous avons laissé le temps d’en placer une. » Mouais. A ce stade, il restait peu de survivants qui ne tiraient pas à vue – c’était d’ailleurs ce qui faisait d’eux des survivants et non des morts-vivants errant à la recherche de chair fraîche. « Tu crois que ça existe, une colonie ? » Elles en avaient déjà entendu parlé, mais Leah avait toujours pris ça pour des foutaises basées sur un espoir qui n’avait plus vraiment lieu d’être dans cette nouvelle réalité. « Ouais, allons-y. » Elles se dirigèrent ensemble vers la cabane et commencèrent à remplir leurs sacs du peu de vivres qu’il leur restait. Quelques minutes plus tard, elles étaient prêtes à reprendre la route. « Dernière chance de changer d’avis. » Lança la brune en haussant un sourcil en direction de Raelyn, cherchant à sonder son état d’esprit.
AVENGEDINCHAINS
Raelyn Blackwell
la muse des cauchemars
ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34328 POINTS : 3170
TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
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danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
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Apocalypse now Raelyn Blackwell & @Leah Baumann – Univers alternatif 2 ans depuis la fin du monde – Jour 44
Un mois. Un mois entier depuis la mort de Mitchell, depuis la perte pour moi de ma raison de continuer à avancer : avant ça, je m’accrochais à l’idée de le retrouver en vie pour avancer, mais à présent, je survis par la force des choses, pas parce que j’y mets la moindre volonté. Si nous dialoguons Leah et moi, nos échanges se limitent à l’essentiel, au vital. Vers où aller, que manger, à qui le tour de conduire. En dehors de ça, je me suis assombrie et elle, j’ignore si elle respecte où si elle n’est simplement pas intéressée à l’idée de me faire parler.
Nous sommes retournées à la grange. J’ai accédé à la requête de Leah : la laisser entre à l’intérieur seule dans un premier temps, et si je sais qu’elle l’a fait parce qu’elle craignait de me voir m’effondrer, je ne me suis pas offusquée. Elle a raison de douter, j’ignore au fond quelle aurait été ma réaction si Mitchell s’était trouvé là, errant entre la vie et la mort. Mais il n’y avait pas âme qui vive, et nous avons pu récupérer les affaires qui n’avaient pas été détruites par le passage de la horde. Nous avons trouvé quelques vivres et surtout des armes, et finalement le déplacement n’a pas été inutile.
Puis nous avons roulé. Des heures, des jours et finalement, des semaines sans trop savoir où aller. Au vingtième jour, nous avons surpris des survivants qui semblaient chasser dans la même zone que nous. Nous sommes restées cachées, consciente d’être trop peu en forme pour les affronter, et nous les avons écoutés parler. Ils venaient d’un groupe plus grand, d’une colonie, et en tentant d’être discrète, nous avons abandonné la voiture pour les suivre et voir où ils se rendaient.
Nous avons observé la colonie pendant plusieurs jours. Ils sont installés dans ce qui ressemble à l’une de ces gated communities, ces villes autrefois réservées aux résidents et protégée par des murs de bétons. L’enceinte, ils l’ont même relevée si bien que de l’extérieur, il est impossible d’apercevoir l’intérieur de l’enceinte. Ce soir, installée dans la voiture, nous terminons nos dernières provisions et je suis la première à me jeter à l’eau. « Ils ont pas l’air belliqueux. » Je termine ma conserve et ne laisse aucune trace de nourriture. « Et demain, on aura plus rien à manger... » Je pousse un soupir. « On devrait planquer la voiture, enterrer une partie des armes et des munitions, et nous présenter devant leur porte. » Après tout, qu’est ce qu’il nous reste à perdre ?
Un mois, dans ce monde, c’était l’équivalent d’une éternité. Surtout lorsqu’on errait sans but précis, que l’on voyait ses ressources s’amenuiser à vue d’œil et que le seul être humain qui vous accompagnait n’était plus que l’ombre de lui-même, parlant et avançant avec un automatisme qui donnait froid dans le dos. Leah avait eu l’occasion de connaître Raelyn avant et autant dire que le contraste était saisissant – et ça n’avait rien à voir avec sa couleur de cheveux. La brune se murait dans un silence duquel elle ne sortait que pour discuter des choses importantes, passant le reste du temps perdue dans ses pensées, le visage tiré par la tristesse. Quelques années auparavant, elle aurait été diagnostiquée comme dépressive et aurait reçu une petite aide médicale avant de retrouver peu à peu la joie de vivre au travers d’activités diverses et variée. Maintenant, elle devait se débrouiller seule avec ses pensées noires et rien autour d’elle n’allait l’aider, au contraire. Cette vie ne valait clairement pas la peine d’être vécue et seul leur instinct de survie les obligeait à continuer. Au fil des jours, Leah avait cessé de tenter une approche et avait respecté ce silence dans lequel elle semblait se conforter, ne cherchant plus à voir comment elle allait ; si elle voulait parler, elle savait qu’elle était là. Après une longue période à rouler sans but, les deux brunes tombèrent sur un groupe de survivants qu’elles décidèrent d’épier afin d’en apprendre plus sur eux et sur l’endroit où ils vivaient ; une colonie comme celles dont elles avaient déjà entendu parler sans trop y croire, surtout Leah. « Ils ont pas l’air belliqueux. » Non loin de leur enceinte, le duo mangeait leur dernière ration à l’abri de leur voiture, plongées dans leurs pensées tout en pensant le pour et le contre chacune de leur côté. « Et demain, on aura plus rien à manger… On devrait planquer la voiture, enterrer une partie des armes et des munitions, et nous présenter devant leur porte. » Et puis se faire tirer une balle dans la tête aussi, pourquoi pas ? « Je le sens pas. C’est trop beau pour être vrai. » Lança-t-elle sans relever les yeux vers Raelyn, son attention rivée sur ce qu’il restait de sa conserve alors qu’elle crevait littéralement de faim – ce qui n’améliorait en rien son humeur.
AVENGEDINCHAINS
Raelyn Blackwell
la muse des cauchemars
ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34328 POINTS : 3170
TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
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Apocalypse now Raelyn Blackwell & @Leah Baumann – Univers alternatif 2 ans depuis la fin du monde – Jour 44
« Je le sens pas. C’est trop beau pour être vrai. » Bien sûr qu’elle n’a pas tort, mais sommes nous seulement en position de jouer les fines bouches ? Nous sommes en train de terminer nos dernières provisions et nous n’avons rien trouvé depuis des jours, rien qui nous permette réellement de reconstituer en tout cas. Comme elle je préfèrerais continuer à fonctionner à deux. Cette histoire de communauté que j’ai balancée il y a un mois, c’était surtout une connerie destinée à ce qu’elle oublie son obsession de retourner en ville, puisqu’à mes yeux il n’y a rien de plus dangereux que ça. Seulement entre crever de faim et courir le risque de tomber sur des gens dangereux, je ne crois pas qu’il y ait le moindre choix à faire : la faim gagne toujours et contrairement à un ennemi de chair et d’os, elle ne se vainc pas. On ne se réveille pas un matin en en étant simplement débarrassé. « Et c’est moi qui suis pas bavarde... » Je pousse un soupir en balançant ma conserve par la fenêtre. (Le tri sélectif est passé de mode depuis quelques années maintenant.) « Je suis d’accord. » Je hausse les épaules. « C’est trop beau pour être vrai. Mais est-ce qu’on a vraiment un autre choix qui s’offre à nous ? » Je lui montre d’un signe de la main le vide là où s’empilaient avant nos maigres provisions. « On a qu’à prendre des armes avec nous. Mais pas toutes, au cas où on ait besoin de se tirer. » Et cela reste une probabilité qu’il ne faut pas écarter, il reste peu de bonnes âmes dans ce monde. Et après nous, en sommes nous nous même ? Me concernant, je sais que j’ai échangé mon ticket d’entrée au paradis contre mon ascension sociale il y a de ça des années, et je doute que l’apocalypse et son lot d’atrocité aient remis les pendules à zéro pour tout le monde. Pas pour moi en tout cas. « Alors, on se met en route ? Demain matin ? » Je me retiens de rajouter un ”et au pire quoi, on crève ?” cynique qui ne ferait que plomber la si bonne ambiance de camaraderie qui règne entre nous deux.
Leah savait que sa réponse ne satisferait pas Raelyn, mais la brune préférait se faire avocat du diable et être certaine qu’elles avaient discuté de toutes les possibilités avant de se lancer à corps perdu dans cette idée qui lui semblait être la pire depuis qu’elles évoluaient côte à côte. Ne compter que sur elle lui avait plutôt bien réussi jusque là et seul le blocage de la brune les empêchait de descendre vers la ville afin de trouver de nouvelles ressources, les ayant précipité vers cette voie sans issue dans laquelle elles étaient désormais. « Et c’est moi qui suis pas bavarde... » La jeune femme ne pris pas la peine de répliquer, peu désireuse de partir dans un débat vide de sens avec elle alors qu’elle avait creusé un gouffre entre elles en se murant dans le silence plutôt qu’en s’ouvrant et en discutant de ce qu’il s’était passé. Leah était plutôt compréhensive dans la mesure où elle aurait probablement réagi de façon similaire, mais en attendant c’était elle qui avait porté leur duo et à présent, elle n’avait plus l’énergie de faire de l’humour. « Je suis d’accord. » Merveilleux, affaire réglée donc. « C’est trop beau pour être vrai. Mais est-ce qu’on a vraiment un autre choix qui s’offre à nous ? » Oui, celui d’aller en ville. Mais la brune se retint de lui dire, sachant qu’elle allait se heurter une nouvelle fois à un mur. « On a qu’à prendre des armes avec nous. Mais pas toutes, au cas où on ait besoin de se tirer. » Evidemment que si elles se rendaient là bas, ça ne serait pas avec la totalité de leurs possessions ; la confiance, ça se méritait. « J’aime ton optimisme. » Lança-t-elle en s’étirant avant de l’imiter en balançant sa conserve à contre cœur, la faim lui tiraillant encore le ventre. « Alors, on se met en route ? Demain matin ? » La brunette plissa les lèvres avant de céder, sachant qu’elles n’avaient pas d’autres choix – comme l’avait si bien souligné Raelyn. « Ou maintenant? On n’a rien de mieux à faire de toute façon. » Et quitte à crever, autant en finir le plus tôt possible, non ?
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Apocalypse now Raelyn Blackwell & @Leah Baumann – Univers alternatif 2 ans depuis la fin du monde – Jour 44
Je tente de rendre l’atmosphère plus légère mais elle ne réponds rien, trop occupée à imiter le gardien d’une prison. J’admets sans mauvaise foi être la première à avoir arrêté de parler. J’ai perdu mon unique repère, l’homme avec lequel je survivais depuis le début et avec lequel j’avais développé une relation surprenante qui n’aurait jamais éclos sans la fin du monde, et la nuit lorsque je ferme les yeux j’en fais encore parfois des cauchemars. N’ai-je pas le droit d’être en deuil ? D’avoir du mal à fonctionner et à discuter de tout et de rien comme si Mitch n’était pas mort il y a à peine un moi ? D’avoir du mal à considérer que nous souffrons de mêmes pertes quand c’est son chien qu’elle a dû enterrer, un animal qui certes nous a été utile mais un animal tout de même ?
Sauf que maintenant, ce n’est plus que nous deux, alors il est temps que nous crevions l'abcès et que nous arrivions au moins à nous mettre d’accord sur nos prochains mouvements. « C’était une simple blague Leah. » Je pousse un soupir et la la neutralité de mon ton ne communique pas que je suis blasée de cette existence, mon haussement d’épaule le fais pour moi. « J’aime ton optimisme. » Je ne suis pas pessimiste, je suis méfiante, comme elle, comme tous les gens qui ont dû apprendre à survivre dans ce merdier, et elle en est parfaitement consciente. « T’as vu comme moi les panneaux solaires sur les toits de leurs baraques non ? Tu imagines s’ils ont l’électricité ? » Je sais que ce n’est pas un argument, que cela ne devrait pas en être un, mais comment ne pas le prendre en considération quand nous n’avons pas pris une douche chaude, dormi dans une maison chauffée l’hiver et dormi dans un lit douillet depuis quatre ans ? S’il y a la moindre petite chance que derrière ces murs se trouve une existence qui nous rappelle celle d’antan, moi je dis que cela vaut le coup d’essayer. Je n’en peux plus de survivre de toute façon. « Ou maintenant? On n’a rien de mieux à faire de toute façon. » Je fronce les sourcils. « Y’a trente secondes tu voulais pas y aller et maintenant tu veux partir tout de suite ? Qu’est ce qu’il s’est passé, c’est l’idée d’une douche chaude qui te fait ça ? » Moi je tremble rien que d’y penser. « Le soleil va se coucher d’ici une heure, tu crois qu’on a le temps de nous éloigner, d’enterrer des armes et de planquer la voiture avant de refaire le chemin inverse à pied ? » Sans compter que je ne tiens pas à le faire de nuit. Fatalement, le noir nous expose un peu plus aux autres.
Leah était consciente de la tentative d’approche de Raelyn, mais elle ne parvenait pas à y être aussi sensible qu’elle l’aurait voulu. Un mois entier à faire face à un mur avait provoqué un bond en arrière dans cette relation qui n’avait guère démarré sous les meilleurs auspices, que ça soit dans le monde qu’elles avaient autrefois connu ou dans cette nouvelle réalité. La brune avait elle aussi traversé une épreuve difficile en perdant Lene et nul doute qu’elle était en position de comprendre ce que traversait Raelyn, un fait qui rendait ce silence d’autant plus difficile à accepter. La pensait-elle incapable de se mettre à sa place ? N’était-elle là que pour l’aider à survivre et à ne pas évoluer seule dans ce monde où l’isolement était devenu la pire des menaces ? Ces questions avaient plusieurs fois fait leur apparition dans l’esprit de la brunette et sans discussion, elles s’étaient immiscées sournoisement jusqu’à devenir une vérité. « C’était une simple blague Leah. » Quel humour. « C’était très drôle. » Lança-t-elle laconiquement avant d’écouter le raisonnement de la brune qui donnait tout sauf envie de continuer à se battre ; un sacré discours d’encouragement. « T’as vu comme moi les panneaux solaires sur les toits de leurs baraques non ? Tu imagines s’ils ont l’électricité ? » Cette perspective lui avait traversé l’esprit à elle aussi, mais elle avait tenté d’en faire abstraction afin que cette possibilité ne vienne pas l’influencer et perturber un raisonnement qui devait se baser sur d’autres données que celle du confort. « Tu imagines s’ils l’utilisent pour faire revenir leurs invités à la casserole ? » Rétorqua-t-elle, ayant entendu comme Raelyn des rumeurs de cannibalisme se propager au même titre que toutes les autres histoires qui faisaient le tour des survivants ; colonies, cannibalisme, rituels sacrificiels… Le genre humain perdait la tête et la brune se sentait de moins en moins à l’aise à l’idée d’en côtoyer d’autres. Mais le manque de ressources, la faim et l’absence de plan B finirent de mettre à mal ses dernières résistances et Leah proposa qu’elles se mettent en route tout de suite, quitte à se jeter dans la gueule du loup. « Y’a trente secondes tu voulais pas y aller et maintenant tu veux partir tout de suite ? Qu’est ce qu’il s’est passé, c’est l’idée d’une douche chaude qui te fait ça ? » Si seulement. « Le soleil va se coucher d’ici une heure, tu crois qu’on a le temps de nous éloigner, d’enterrer des armes et de planquer la voiture avant de refaire le chemin inverse à pied ? » La brune fit la moue avant de plisser les lèvres en regardant autour d’elle. « On pourrait déjà s’éloigner, ça minimiserait le risque qu’ils nous tombent dessus en pleine nuit. Et on aura plus qu’à enterrer les armes et planquer la voiture avant d’y aller, ça me semble faisable avant que le soleil se couche. » Et puis surtout, elle avait besoin de rester active et occupée, sinon elle reviendrait sur sa décision.