Freya n’est pas aussi épuisée que son amie. Alors elle a attendu. Elle a fait le guet tout en restant près d’Eavan. Le moindre bruit attire son attention et elle surveille. Même s’il n’y a pas âme qui vive, on ne sait jamais. Freya croque de nouveau dans sa barre de céréale avant de sortir son téléphone de la poche. Merde, elle a oublié de le chercher hier soir. Elle frôle la barre des 12 % de batterie. Bad bad, very bad. Bon, ce n’est pas comme si elle allait en avoir besoin aujourd’hui de toute façon. Enfin, on va espérer. Après tout, il y a une femme enceinte jusqu’au cou à côté de toi quand même.
Doherty soupire avant de s’allonger à son tour. Elle est première ligne pour observer les changements de couleur du paysage. Oh elle a presque oublié qu’elle avait son dernier carnet en date au fin fond de son sac. Elle qui pensait s’ennuyer le temps qu’Eavan pousse son roupillon, le repos d’une guerrière des temps modernes, la voilà qui finit par trouver son bonheur. A savoir un crayon et un morceau de papier. Elle n’a pas le talent de Cézanne ou de Van Gogh mais elle se débrouille pas trop mal. Même si en général, elle ne dessine quasiment jamais les trucs réalistes. Toujours de l’imaginaire, en dehors des frontières de leur monde pour rejoindre le sien, ancré et n’existant que dans sa tête.
Et elle reste un moment penché sur son carnet ouvert sur ses jambes avant qu’Eavan se réveille (enfin). Et persistante comme elle est, la voilà dans l’eau en un clignement d’œil. Ma foi, si elle veut se geler les jambes, ce n’est plus de son ressort. Elle va être maman, après tout, il est temps qu’elle prenne ses responsabilités. Et puis, l’eau froide, c’est bon pour la circulation du sang donc au final, ça devrait lui être bénéfique puisqu’elle doit avoir les jambes à force, non ? Freya n’a pas quitté la couverture qu’un cri paniqué lui fait lever les yeux illico. « FREYA ! SOMETHING WRONG ! FREYA ! THE BABY. » Doherty se lève précipitamment, abandonnant son matériel sur le côté avant de se diriger vers Eavan. Du sang. Putain, il y a une marre de sang autour de son amie. Freya a envie de chialer. Ou de crier. Ou de paniquer. Voir les trois en même temps. Elle se met à trembler de partout et elle tend les bras vers Eavan. « Don’t stay in the water ! For god fucking christ of shit, Eavan, I told you something could happen ! Why you can’t just listen ? »
Elle est furax, Freya parce qu’elle a peur. Ce n’était pas prévu dans le joli plan d’Eavan, ça. « What- What I’m supposed to do ? Call 000 ? Or someone ? Oh fucking fuck, I fucking hate you, Eavan ! How can you be so fucking irresponsible ? » Freya a logiquement envie d’appeler les urgences. Mais elle veut aussi prévenir quelqu’un, Ian ou Cian, parce que ça lui semble assez important de prévenir l’un ou l’autre. Putain, c’est qui le père déjà ? Pourquoi elles sont dans un milieu paumé ? Doherty se dirige droit vers son sac et prie pour que son téléphone survive l’attente du numéro d’urgence. Quinze minutes après, son portable est mort mais au moins, les urgences devraient arrivées.
Freya aide Eavan à se rhabiller du mieux qu’elle peut et la force à s’allonger, ou à s’asseoir comme elle le sent. Au point où elles en sont de toute façon. « Do you want me to call Ian ? Or Cian ? Do you want me to warn them, darling ? » Trop de sang, beaucoup trop, il y a un bébé au milieu de tout ça, un bébé innocent et franchement, Freya ne s’en remettra pas s’il lui arrive quoique ce soit. Elle a beau ne pas aimer les gosses, ce n’est pas une raison pour souhaiter leur décès prématuré.
Ok, ca y est, tu as le droit de paniquer. Tu n’as pas froid, mais tu as peur, Freya gueule, comme si c’était lié à l’eau. Elle te crie de sortir de là tu avances, mais tu tiens à peine sur tes pieds difformes, merci la grossesse. tu arrives enfin à sa portée, tu es là sans l’être, tu es franchement pas fraîche. Tu sais plus ce que tu fous là, tu as envie de dormir, genre trois mois au moins.
I know i know i..
Tu perds tes repères, il faut que tu te poses, tu vois le sang qui coule plus, mais tu es de toute façon trempée, et ce n’est pas que de l’eau. Tu ne réagis pas quand elle te demande d’appeler quelqu’un, à l’aide ou quoi, tu te pose sur la couverture qui va changer de couleur et qui sera bonne à jeter, probablement. tu pleures, tu as peur, tu te recroquevilles sur toi, tu n’as aucun recours, mais tu sais, tu peux pas perdre ta fille, pas elle pourquoi il a fallu que tu sois toujours à gigoter, à ne jamais te poser.
Parce que chaque fois que tu te reposes, tes pensées foncent à plein régime et elles te rappellent à quoi ressemble ta vie, sans lui. Que ça te tue, et que tu t'occupes plus l’esprit que les mains. elle sait pas elle, ce que ça fait d’avoir toutes tes émotions en surcharge à cause de fichues hormones de mes deux. Elle t’a rhabillée, tant bien que mal, elle peut rien faire pour le sang. elle te demande un truc, tu essayes de sortir de ta léthargie, elle veut appeler quelqu’un, tu comprends pas grand chose. Jusqu'à son nom. Tu hoches la tête faiblement.
Call him. Cian. I promise him. I‘ll call Ian later. Best they don’t meet.
Tes mains tripotent tes doigts, se serrent, tu sais pas quoi penser ni dire, tu attends l’ambulance, les yeux dans le vague. D’ailleurs quand ils arrivent tu te laisses faire un somme dans le brancard, en a envie, tellement envie. Dormir, oui dormir, c’est bien. Mais tu es pas seule dans l’ambulance et en fait, tu n'arrives pas à t’endormir complètement, freya est là.
I’m sorry. We shouldn’t do.. But i was so lost. She's coming ?
Freya est complètement paniquée. La vision du sang ne devrait pas autant la rebuter. Non. Si, quand ce n’est pas le sien. Elle, elle connaît son sang, quand elle le fait couler, c’est la plupart de temps volontaire. C’est voulu par son esprit complètement tordu et qui disjoncte une fois sur deux. Une espèce d’auto destruction qui laisse des cicatrices que ses avants bras qu’elle prend bien soin de cacher. Mais ça fait des mois, voire peut être des années qu’elle ne s’était pas touchée, détruite à l’aide d’une aiguille mal lavée de son frère. Quand elle s’est retrouvée à l’hôpital il y a deux ans, Freya avait eu la peur de sa vie. Comme un électrochoc, une poussée d’inconscience extrême. Bien sûr, elle joue toujours avec la grande faucheuse, un jeu du chat et de la souris. Mais ce moment là, à cet instant précis, Doherty a vu la peur, la vraie, la pure, dans les yeux de son aîné et elle s’en est voulue, énormément.
Mais là, le sang n’est pas le sien. Il appartient à son amie, à Eavan, et elle est enceinte. Putain, elle a un bébé qui doit venir au monde dans quelques semaines et elle perd du sang. Comment est-ce possible ? Pourquoi ça leur arrive maintenant, et ici, perdues au milieu de nul part ? « Call him. Cian. I promise him. I‘ll call Ian later. Best they don’t meet. » Alors Freya, mains tremblotantes tout en pestant contre elle même, sonne. Elle tente de joindre l’homme en question mais un juron lui échappe des lèvres quand il ne répond pas au bout de la cinquième fois. « Where are men when you need them, srly ? » Tant pis, elle enverra un message alors.
Même si elle a du mal et qu’elle est en train de maudire le monde entier, Eavan la première. Purée, elle pensait quoi en lui proposer de venir ici ? Elle aurait dû savoir que Freya ne l’aurait pas stoppé, qu’elle ne lui aurait pas mis de bâtons dans les roues, qu’elle la suivrait. Parce que Freya n’est pas un modèle de responsabilité d’adulte. Elle reste une putain de gamine qui fait toujours les mauvais choix et qui approuve ceux des autres. Quand les ambulances arrivent (enfin, ça lui a paru une éternité), Freya ne quitte pas Eavan d’une semelle. Tant pis, la bagnole restera sur place. De toute façon, rien ne pouvait les faire remonter à elles. (Oui, le cerveau pratique de Doherty pense quand même à ce genre de détails.) Mais là, elle s’en fiche. « I’m sorry. We shouldn’t do.. But i was so lost. She's coming ? » Elle prend la main d’Eavan en montant avec elle dans l’ambulance. « It’s okay, darling, it’s okay. They will take care of you and everything will be fine, ok ? You can do ok for me, right ? »
Sérieusement, c’est une des pires situations de sa vie, là. Et pourtant, elle a connu l’incendie, des douleurs physiques et des poignards dans le coeur plusieurs fois. Mais là, elle flippe purement et sincèrement.
ÂGE : quarante an, né un soir d'halloween quatre-vingt trois. SURNOM : Siede pour la plupart des gens, Capitaine pour ses frères d'armes. STATUT : sa vie sentimentale n'est qu'une série d'opportunités manquées (par sa faute, parfois) MÉTIER : pilote de l'aéronautique navale, capitaine du squadron 816. en arrêt prolongé suite à son accident. LOGEMENT : il a accepter de partager son canapé de la déprime avec Ginny au #21 hardgrave road, west end. POSTS : 8433 POINTS : 1950
TW IN RP : crise de panique/angoisse, excès de colère, accident, douleur physique. GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : anglais par son père › second né de la fratrie Siede › s'est engagé dans l'armée après le Lycée, il a n'a fait que grimper les échelons pour arriver au grade de capitaine › a eu un accident de vol fin novembre 2022 › il a perdu quatre ans de souvenirs (période 2018 à 2022) › a 40 ans, il collectionne les regrets sur son parcours personnel › la femme de sa vie en a épouser un autre › les répercussions de son accident se font de plus en plus imposants au quotidienCODE COULEUR : seagreen RPs EN COURS : (09)ginny #1 (fb) › sergio › yasmin #1 › alma #2 › lewis #3
alma #2 › i bet we already knew our names before we met each other. i bet we've sailed the milky way, walked on the sun together. how could i forget those emerald eyes? they took me by surprise, but suddenly, i missed your face, i knew that smile from miles away. i knew that i have loved you forever and a day
lewis #3 › if i was dying on my knees, you would be the one to rescue me and if you were drowned at sea i'd give you my lungs so you could breathe. i've got you brother
ginny #1 › we are the kings and the queens. you traded your baseball cap for a crown. when they gave us our trophies, and we held them up for our town, and the cynics were outraged screaming, "this is absurd".
gayle #1 › you gotta find your people, the ones that get the joke. who understand what you're saying before a word is spoke. you gotta find your people, that put the needle in the groove. when you're together, you got nothing to prove
Je suis le genre de personne qui n’es jamais coller à son téléphone. Il m’arrive trop souvent de le laisser traîner chez moi et de ne pas y toucher pendant une journée ou deux. Je l’oublie bien trop souvent à la base. Aujourd’hui, je me déteste de ne pas l’avoir eu greffé à la main. J’étais à la salle de boxe histoire de me défouler un peu et bien entendu mon portable est resté au vestiaire. Je viens tout juste de terminer ma séance et de prendre une bonne douche, j’ouvre mon casier et remarque que mon téléphone clignote me signalant des messages. Je consulte l’appareil et manque de le faire tomber lorsque je lis le message que j’ai reçu de la part d’Eavan. En réalité, il ne s’agit pas de la jeune femme, mais plutôt d’une de ses amies qui me fait savoir que mon ex petite amie est à l’hôpital pour un souci lié à sa grossesse. Mon sang ne fait qu’un tour et j’en lâche presque mon téléphone. Il faut que j’aille la voir, la question ne se pose même pas plus longtemps. En quelques secondes, je jette mes affaires dans mon sac de sport, j’enfile mon jean à toute vitesse et passe même mon tee-shirt à l’envers. Je sors en courant et saute dans ma voiture pour me rendre à l’hôpital Saint Vincent.
En chemin, je grille quelques feux rouges et ne respecte pas réellement les limitations de vitesse. Je m’en fiche complètement. Je ne pense qu’à une chose : Eavan et son bébé. S’il leur est arrivé quelque chose, je vais m’en vouloir à vie de ne pas avoir vu ces appels bien plus tôt. Il s’est passé près d’une heure depuis le message de la jeune femme. Je me pose un million de questions à la seconde. J’ai peur pour elles. Il faut qu’elles aillent bien toutes les deux. Ea est enceinte de huit mois, mais c’est encore trop tôt pour qu’Ailis arrive. J’espère qu’elle n’a pas accouché, elle ne s’en remettrait pas s’il arrivait quelque chose à sa fille.
Je me gare en travers d’une place et traverse le parking en courant me jetant presque au bureau à l’accueil. « I’m here for Eavan Fitzpatrick. » L’infirmière n’a pas le temps de me répondre que j’entends une voix féminine prononcer mon prénom d’un ton bien trop surpris. Je me tourne et retrouve nez à nez avec Freya, la demoiselle avec qui j’ai partagé une nuit, il y a de cela quelques semaines. « Freya ?! » Et la connexion finit par se faire. Merde… C’est elle la fameuse amie. Génial, non vraiment. Pourtant, je ne m’attarde pas sur cela bien plus longtemps. « Where is she ? Is she okay ? And the baby ? » Je suis tellement stressé que j’en tremble presque. « Tell me she’s okay. » Je ne lui laisse même pas le temps de parler la parole. « I need to see her now ! »
When I'm old and getting tired, I'll get stoned, and I'll get high to try and remember what you're like. What I'd do for one more night, take me back, and let me cry, so you can hold me one more time. I know I'll never find, this love of mine
Une éternité. Voilà le temps que Freya pense avoir passé à attendre dans ce fichu couloir. Il y a du monde, il y a du bruit, il y des urgences partout. Ça crie, ça court, ça déborde d’énergie, de stress, de panique. Personne n’aime les hôpitaux et la blonde n’échappe pas à la règle. Surtout qu’elle a déjà été celle qu’on a amené, la vie au bord des lèvres. Alors le frisson qui lui échappe de sa colonne vertébrale ne la surprend pas. Mais ça l’agace prodigieusement. Autant que la persistance que personne ne veuille visiblement lui répondre sur l’état de son amie. Quand Freya réussit à avoir le numéro de la chambre d’Eavan, elle était encore en salle d’attente quand elle entend le prénom de son amie dans une voix masculine. « I’m here for Eavan Fitzpatrick. » Doherty tourne la tête et fronce les sourcils avant de s’approcher. « Cian ? » Un regard bleu la regarde avec autant de surprise en retour – putain, c’est pas vrai. « Freya ?! » Elle pourrait presque croire à une mauvaise comédie – comme un peu tous les événements récents de sa vite, de toute façon. Mais le jeune homme ne lui laisse même pas le temps de jurer qu’il enchaîne les questions. « Where is she ? Is she okay ? And the baby ? »
« Hey- » Freya lève les mains mais ça ne semble pas le calmer. « Tell me she’s okay. I need to see her now ! » La jeune femme finit par poser ses mains sur épaules pour le ramener un peu à la raison. « Hey, c’mon, buddy, calm the fuck down ! You’re going to make her stress out even more. Do we want that ? Of course not. So either you calm your nerves or you can come back later when you’ll feel better ‘kay ? » Oui, c’est une situation étrange. Oui, ils ont couché ensemble. Et non, elle n’aurait jamais pensé le revoir (tout court) et encore moins dans ce genre de circonstances. Freya n’a même pas pu coller les morceaux entre eux. Comment elle aurait pu se douter que Cian du réverbère était le même Cian d’Eavan ? C’est juste complètement idiot.
Son regard brun soutient ce fichu océan que sont les yeux de Cian. « Better ? I’m not kidding, you better be cool and relax or I kick your ass out of the room. » Even if it’s a pretty fine ass. Nope, Freya, on dérive là. Alors elle finit par l’emmener au numéro de chambre qu’on lui a indiqué. Et franchement, elle a beau avoir fait la leçon à Cian, elle n’est vraiment pas bien non plus. Purée, Freya est en train de prendre toute la culpabilité dans la tronche et elle n’aime pas ça du tout. Arrivée devant la porte, Doherty met un stop alors qu’elle est sur le point d’ouvrir. Elle se tourne alors vers Cian. « No need to tell her, y’know, about us. Mistakes are made all time. Right ? Right. » Elle fait les questions et réponses parce qu'ils n'ont pas la tête à ça. Putain quelle situation de merde.
Et franchement, Freya aurait pu pleurer de désespoir en voyant Eavan sagement assise s’amusant visiblement avec son téléphone. « Aren’t you supposed to be dying or something ? » Parce que si c’est pas le cas, Doherty se dévoue pour l’étrangler. Ou l’étouffer. Ou l’assommer mortellement pour la frayeur qu’elle lui a faite subir. Au choix.
Atlas Siede
la chute du capitaine
ÂGE : quarante an, né un soir d'halloween quatre-vingt trois. SURNOM : Siede pour la plupart des gens, Capitaine pour ses frères d'armes. STATUT : sa vie sentimentale n'est qu'une série d'opportunités manquées (par sa faute, parfois) MÉTIER : pilote de l'aéronautique navale, capitaine du squadron 816. en arrêt prolongé suite à son accident. LOGEMENT : il a accepter de partager son canapé de la déprime avec Ginny au #21 hardgrave road, west end. POSTS : 8433 POINTS : 1950
TW IN RP : crise de panique/angoisse, excès de colère, accident, douleur physique. GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : anglais par son père › second né de la fratrie Siede › s'est engagé dans l'armée après le Lycée, il a n'a fait que grimper les échelons pour arriver au grade de capitaine › a eu un accident de vol fin novembre 2022 › il a perdu quatre ans de souvenirs (période 2018 à 2022) › a 40 ans, il collectionne les regrets sur son parcours personnel › la femme de sa vie en a épouser un autre › les répercussions de son accident se font de plus en plus imposants au quotidienCODE COULEUR : seagreen RPs EN COURS : (09)ginny #1 (fb) › sergio › yasmin #1 › alma #2 › lewis #3
alma #2 › i bet we already knew our names before we met each other. i bet we've sailed the milky way, walked on the sun together. how could i forget those emerald eyes? they took me by surprise, but suddenly, i missed your face, i knew that smile from miles away. i knew that i have loved you forever and a day
lewis #3 › if i was dying on my knees, you would be the one to rescue me and if you were drowned at sea i'd give you my lungs so you could breathe. i've got you brother
ginny #1 › we are the kings and the queens. you traded your baseball cap for a crown. when they gave us our trophies, and we held them up for our town, and the cynics were outraged screaming, "this is absurd".
gayle #1 › you gotta find your people, the ones that get the joke. who understand what you're saying before a word is spoke. you gotta find your people, that put the needle in the groove. when you're together, you got nothing to prove
C’est stressé comme jamais que j’arrive à l’hôpital Saint Vincent. Eavan est plus plus très loin de sa date d’accouchement, c’est vrai, mais tout de même, c’est’est encore trop tôt. Elle ne devait pas atterrir à l’hôpital aussi tôt. J’ai peur de ce qui peu bien lui arriver. Je flippe pour Eavan et pour Ailis aussi. Mais j’oublie presque tout cela lorsque je me retrouve nez à nez avec Freya. Qu’est-ce qu’elle fout là ? Et je comprends que c’est elle, la fameuse amie d’Ea qui a tenté de me contacter à plusieurs reprises. Je suis un peu sur le cul, mais pas le temps de réfléchir plus que cela. J’ai donc couché avec une amie de mon ex. On verra cela plus tard. Pour le moment, j’ai juste envie de savoir comment elle va et j’ai presque envie de hurler sur Freya pour qu’elle me réponde. La blondinette ne se laisse pas faire et cri même plus fort que moi. Je me retiens de rire, c’est juste nerveux. « I still need to know how she is. » dis-je un peu plus calmement. Va falloir répondre à ma question et rapidement sinon je vais me mettre à parcourir les couloirs de cet hôpital comme un mad men. Je me calme tout de même un peu et Freya se décide enfin à m’embarquer à l’étage. En marchant, je la regarde un instant… Je ne pensais pas la revoir un jour et la situation est assez dingue. Je n’avais pas eu un coup d’un soir depuis des mois et il faut que cela tombe sur une des amies d’Eavan. À croire que le monde est contre moi.
On arrive devant la chambre, mais Freya me stoppe net dans mon mouvement alors que j’allais ouvrir la porte. Elle se fout de ma gueule ou quoi ? « The fuck ?! Of course we’re not gonna tell her ! » Il manquerait plus que ça tient. Entrer dans cette chambre et dire à Eavan que l’on a couché ensemble. Remarque au moins, si elle est en train d’accoucher ça va sûrement accélérer le travail. Je lève les yeux au ciel et on finit par entrer dans la chambre. On y trouve une Ea allonger qui pianote sur son téléphone un appareil autour de son ventre rond qui semble monitorer les mouvements de bébé. L’expression de Freya me glace le sang. « You need to chill girl ! » dis-je tout en la fixant un instant. J’oublie la blonde et me dirige de suite vers Eavan qui est tout de même un peu pâle. « What happened ? How are you ? And Ailis ? » Je sais que c’est beaucoup de questions d’un coup, mais c’est plus fort que moi. Je prends sa main dans la mienne et la serre doucement. « She’s coming or she just gave you a scare ? » Eavan ne semble pas être sur le point d’accoucher, mais je préfère demander, on ne sait jamais.
When I'm old and getting tired, I'll get stoned, and I'll get high to try and remember what you're like. What I'd do for one more night, take me back, and let me cry, so you can hold me one more time. I know I'll never find, this love of mine
Tu dois dire que tu étais pas prête pour tout ça et que du côté des frayeurs, t’as eu ta dose. T’avais beau demander ce qu'il se passait, on te répondait pas. T’étais perdu, tu regardais autour de toi comme une âme en peine. Mais t’avais merdé, tu aurais du être plus calme, moins accro au café, mais tu avais passé quatre mois de merde, et tu avais compensé autrement. Au final, quand tu arrives enfin dans ta chambre, tu es épuisée mais rassurée, le bébé va bien, ton corps veut juste du repos, et ça, l’infirmière te la bien fait comprendre, pas de doute. Bedrest. Elle a dit bedrest. Tu sais que tu va péter un câble si tu n’as pas assez de visite, parce que tu n’es vraiment pas douée pour rester plantée là dans un LIT ou un canapé. Comme personne n'est encore là, tu prends ton portable et commence à jouer à un jeu. Tu ne remarques pas quand les deux débarquent. Là, tu te souviens, dans la panique, tu lui a dit qu'elle pouvait appeler Cian. Ils font une drôle de tête tous les deux, puis, il se précipite vers toi et te prends la main. Tu restes bloquée sur ta main un instant, tu ne comprends vraiment rien à ce mec. Il est là. Avec toi. Tu réalises si peu. La remarque de Freya t’as juste fait lever les yeux au ciel, mais ça, c’est beaucoup pour toi. Tu te rends compte que vous êtes tous les deux perdus, pas que toi. thomas a raison, vous perdez du temps précieux.
I’m ok, just very tired and they decided to keep me on bedrest. So i’m gonna kill them. And she’s ok, and still inside, not ready to be there yet. I thought you didn’t want to see me anymore, i’m kind a lost there.
Tu ne lâches pas la main pour autant, parce que tu as pas envie, parce que tu veux profiter avant qu’il redevienne normal. Tu n’arrives pas croire qu’il puisse te pardonner. Tu regardes Freya et lui fait signe d’avancer.
Sorry for the scare. I’m good now and not dying. Better now ?
T’es dans le pâté un peu, et complètement obnubilée par sa main, que tu serres à ton tour, en le regardant, puis te reportant sur Freya. Tu tends la main et prend la sienne - sans libérer celle de CIan, tu t’en fous tu gardes - pour pa qu’elle ait l'impression de tenir une chandelle invisible.
I owe you one girl. Que tu dis en lui faisant un clin d’oeil.
« You need to chill girl ! » Wh- Quoi ? Freya fronce des sourcils mais se pince les lèvres pour répliquer. Non, elle ne va pas l’envoyer chier prodigieusement. Elle va garder son calme parce que si c’est elle qui s’enflamme, c’est elle qui va devoir partir de la pièce. Et ça, franchement, ce n’est pas envisageable. Le peu de fierté qu’elle possède le lui interdit intégralement. Mais ce n’est pas lui qui a vu la marre de sang dans l’eau puis partout. Ce n’est pas lui qui a dû appeler en pleine panique les urgences, alors que Freya a cru faire un blackout total. Il est vraiment culotté parce qu’elle a eut la frayeur de sa vie et il est en train de lui dire qu’il faut qu’elle se calme ? Respire, Freya, respire. C’est bizarre mais la dernière impression qu’elle a de lui ne lui avait pas donné des envies de l’étrangler. Il faut dire que la première et dernière fois qu’elle l’a vu, elle était complètement dans les vapes.
Mais ça, c’est une autre histoire.
Freya le regard alors se diriger vers Eavan. Les bras croisés, elle reste dans son coin parce qu’elle est encore furax. Son amie a l’air d’aller effectivement mieux donc maintenant, la peur, la panique, la frayeur laissent place à la colère, l’incompréhension, l’envie de lui tirer les cheveux. Oui, elle peut être gamine même dans sa violence, Doherty. « Sorry for the scare. I’m good now and not dying. Better now ? » Eavan finit par s’adresser à elle et Freya s’avance. Parce qu’elle lui demande et parce qu’elle est sur pilot automatique. « I owe you one girl. » Eavan lui prend la main et Freya sent presque sa colère retombée. Presque.
« No, not better. I told you to go easy on yourself. I told you it was a fucking bad idea. And you didn’t listen, you never listen, you, you… Shit, Eavan, you scared the hell out of me, how can I be better ? You’re feeling great and I’m glad but seriously, I ca- » Freya finit par s’interrompre soudainement tout en retirant sa main de son emprise avant de passer une main dans ses cheveux. Ses amis, sa famille qu'elle a choisi elle même, elle y tient comme la prunelle de ses yeux. Comment Eavan peut lui balancer un simple "Better now" en pensant peut-être que ça va effacer le reste? Breath, girl, breath. 1, 2, 3. Easy peasy, right ? Normalement, oui, mais il y a cette fichue marre de sang qui reste gravée dans sa tête et c’est une image affreuse, horrible, qu’elle veut effacer à jamais. Et elle lui en veut, à Eavan, de lui avoir instauré cette image dans la tête.
« Do you know each other ? » Freya relève brusquement la tête. Léger coup d’oeil vers Cian, avant de froncer des sourcils tout en se dirigeant vers la fenêtre. De la lumière, oui, c’est bien, elle sera distraite par le paysage et on ne verra rien. « Of course not ! How can we know each other ? »
Tout ça est juste complètement absurde.
Atlas Siede
la chute du capitaine
ÂGE : quarante an, né un soir d'halloween quatre-vingt trois. SURNOM : Siede pour la plupart des gens, Capitaine pour ses frères d'armes. STATUT : sa vie sentimentale n'est qu'une série d'opportunités manquées (par sa faute, parfois) MÉTIER : pilote de l'aéronautique navale, capitaine du squadron 816. en arrêt prolongé suite à son accident. LOGEMENT : il a accepter de partager son canapé de la déprime avec Ginny au #21 hardgrave road, west end. POSTS : 8433 POINTS : 1950
TW IN RP : crise de panique/angoisse, excès de colère, accident, douleur physique. GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : anglais par son père › second né de la fratrie Siede › s'est engagé dans l'armée après le Lycée, il a n'a fait que grimper les échelons pour arriver au grade de capitaine › a eu un accident de vol fin novembre 2022 › il a perdu quatre ans de souvenirs (période 2018 à 2022) › a 40 ans, il collectionne les regrets sur son parcours personnel › la femme de sa vie en a épouser un autre › les répercussions de son accident se font de plus en plus imposants au quotidienCODE COULEUR : seagreen RPs EN COURS : (09)ginny #1 (fb) › sergio › yasmin #1 › alma #2 › lewis #3
alma #2 › i bet we already knew our names before we met each other. i bet we've sailed the milky way, walked on the sun together. how could i forget those emerald eyes? they took me by surprise, but suddenly, i missed your face, i knew that smile from miles away. i knew that i have loved you forever and a day
lewis #3 › if i was dying on my knees, you would be the one to rescue me and if you were drowned at sea i'd give you my lungs so you could breathe. i've got you brother
ginny #1 › we are the kings and the queens. you traded your baseball cap for a crown. when they gave us our trophies, and we held them up for our town, and the cynics were outraged screaming, "this is absurd".
gayle #1 › you gotta find your people, the ones that get the joke. who understand what you're saying before a word is spoke. you gotta find your people, that put the needle in the groove. when you're together, you got nothing to prove
Je crois que dans le fond Freya et moi sommes aussi stresser l’un que l’autre. En même temps, qui arrive dans un hôpital pour une urgence avec le sourire ? Je n’ai jamais été de nature très calme et là, c’est trop demander que de me dire de rester zen. Je vois bien dans le regard de la blondinette qu’elle a envie de me tuer après ma remarque, mais je m’en fiche complètement. On verra cela plus tard ou jamais même. Pour le moment, j’ai réellement besoin de savoir comment va Eavan. J’ai peur qu’elle accouche de manière prématurée, que la petite aille mal, que quelque chose ne se passe pas bien. Je n’ai jamais réellement été quelqu’un d’angoisser, mais il ne faut pas trop m’en demander non plus. Eavan a été ma petite amie pendant plus de deux ans, et même si je tente de jouer au plus malin, je sais que j’ai toujours des sentiments pour elle. Toujours aussi puissant, même si je tente de me persuader du contraire.
Heureusement, on peut rapidement se rendre dans la chambre de la jeune femme et lorsque je la trouve tranquille allonger sur un lit en train de jouer avec son téléphone je me sens un peu mieux. J’oublie quelque peu la présence de Freya et me précipite vers Eavan. Au diable notre dernière conversation, j’ai juste besoin de sentir sa main dans la mienne. J’ai besoin de m’assurer qu’elle va bien, tout simplement. Elle semble surprise de me voir alors que c’est probablement elle qui a demandé à son amie de me contacter. Non. « You’re the one who called me Ea… » Comme si j’allais la laisser seule dans un hôpital. À croire qu’elle ne me connaît pas si bien que cela au final. Je ne peux pas l’ignorer. Pas quand on me dit qu’elle est à l’hôpital et que l’on ne sait pas comment elle va. « I can’t just know that you are in the hospital weeks before your due date and pretends I do not care. » Un soupire s’échappe d’entre mes lèvres et j’étais prêt à lâcher sa main, mais Eavan me retient fermement. « I need to see by myself that Ailis and you are okay. » J’avais besoin de te voir tout simplement. Mais cela, je ne lui dirais jamais clairement. Ou tout du moins, je ne lui dirais pas aujourd’hui.
Finalement, je laisse les deux jeunes femmes discuter un peu. Je crois que Freya avait aussi besoin d’être rassuré la pauvre. « Thanks for what you did for her. » dis-je tout en me tournant vers la blondinette à mes côtés. Et Eavan nous demande si on se connaît. Et de manière peu subtile on s’exprime en même temps. « No ! » Si on ne se fait pas griller avec cela… Ma main toujours dans celle d’Eavan, je tire une chaise afin de m’asseoir près d’elle. « Do you want me to stay a little ? » Je sais parfaitement que ma présence ne pourra être que de quelques heures et je sais que ce que je vais dire maintenant va lui faire perdre son sourire. « I can’t stay very long, I’m leaving for a mission tomorrow morning… »
When I'm old and getting tired, I'll get stoned, and I'll get high to try and remember what you're like. What I'd do for one more night, take me back, and let me cry, so you can hold me one more time. I know I'll never find, this love of mine
Tu ne t’attendais pas à la réaction de Cian, même si tu aimes l’idée e,n si qu’il ait ta main dans la sienne, c’est perturbant pour toi. mais tu dois avouer que tu ne t’étais pas attendu à la réponse de Freya, Freya qui te saute à la gorge parce qu’elle a eut peur. Mais ce qui ne te plait encore moins c’est qu’elle dise qu’elle t’avait prévenue, qu’elle avait fait dieu sait quoi et que tu n’avais écouté. Ca, c’était trop pour toi, et comme tu étais loin d’avoir évacué tout le stress d’avoir failli perdre ta fille ou toute la fatigue depuis plusieurs mois.
Scuse me ? I remember nothing from the moment i said let’s go in a car, and i’m driving pregnant ? And it’s not the water the problem ! It was the stress. A lot of it. Having a baby. Having to leave the father cause you’re not in love with him. Ruining a life that was good. Being alone and pregnant. Having to say to my parents all of that.
I’m not used to be that stressed. Or that concerned. I’m sorry if my stress and my life get in the way. I was not in danger, but i could have lose HER. You was scared, i know, i was too. Sorry for not being fucking perfect.
La dernière partie, en réalité était bien plus qu’un message pour Freya. Tu avais envie d’hurler à tous ceux qui ne voyaient que les apparences, ou ce que tu avais fait que oui tu avais merdé, mais tu n’étais ni parfaite ni bulletproof et que oui tu avais été faible et que tu le savais et que tu n’avais pas besoin qu’on continue de juger chaque chos que tu faisais. La plupart ne savaient même pas s’ils auraient pu faire mieux, personne ne savait d’ailleurs. Tu étais à bout, fatiguée, et tu en avais marre de te justifier. Elle lâche ta main qu’elle a serré pendant ce temps là. Pour le cop, tu es peut être encore plus en colère qu’elle ne l’est, tu sais que c’est e la peur, mais merde, tu n’as pas envie de penser aux autres, c’est ce que tu fais depuis quatre mois et tu as envie de laisser les autres se démerder. Cian te demande s’il peut rester. tu as envie de dire non, mais tu te radoucis, et tu hoches la tête; refusant de regarder Freya en face. Tu fais à peine attention au fait qu’ils sont vraiment étrange quand tu as demandé s’ils se connaissaient, tout de suite tu t’en fous, parce que tu viens de voir qui est entré dans la pièce. Ian se tient devant la port et vu sa tête, il a entendu ce que tu viens de dire à Freya.
Ian, i…
You screwed, tu ne voulais pas qu’il le comprenne de cette façon, encore moins avec des témoins.
C'est le genre de message que tu ne veux pas recevoir, c'est le genre que tu ne voudrais jamais recevoir même si à priori, il y a plus de peur que de mal, mais on ne peut pas avoir juste du stress et être en observation à l'hôpital, ce n'est pas possible, alors ça t'inquiètes. Tu n'as pas d'intervention de prévue aujourd'hui, tu étais en train de régler un peu de paperasse, alors tu te rends le plus vite possible là où elle se trouve. Qu'est ce qu'elle faisait ? Pourquoi est ce qu'elle s'est retrouvé dans cette position là ? Tu n'en sais rien, il n'y a pas de détails dans son message, mais ton coeur a loupé un battement, tu n'as pas réfléchi, tu as levé tes fesses de ce siège et t'es parti illico presto en direction de l'hôpital pour la voir, pour voir si ta fille va bien aussi, si elle n'est pas prête à sortir, voir ce que les médecins vont pouvoir dire à son sujet. Sur le court chemin qui le mène à l'accueil de l'hôpital, il prend peur, il craint de voir ce qu'elle a pu faire. Et si ce n'était pas que du stress ? Et si c'était quelques choses d'autres ? Non, elle n'a pas pu faire ça, ça ne lui ressemble pas, mais bon, tu y penses, ton cerveau tourne à plein régime parce que justement, tu ne sais pas quoi en penser. Tu demandes où se trouve la chambre, et tu t'y rends le plus vite possible pour voir qu'elle n'est pas seule, qu'il y a deux autres personnes avec elle et que la tension semble être à son comble comme si elle n'avait pas déjà été assez stressée comme ça. Mais tu en as trop entendu déjà. L'ex veut partir, mais Eavan ne le repousse pas, et son amie semble chercher le soleil à la fenêtre. Tu entends donc la fameuse phrase, celle qui te déchire le coeur en milliers de morceaux. Elle ne t'aime pas, c'est juste qu'elle porte ton enfant, mais c'était une erreur de parcours, juste parce qu'elle a couché avec toi pour ... pour quoi en fait ? Et elle te voit enfin avec une mine déconfite, complètement fermée, alors que juste avant tu craignais pour sa vie et celle de ta fille.
" J'ai besoin d'avoir une discussion sérieuse avec Eavan, auriez-vous l'obligeance de sortir de la chambre ? "
Tu t'efforces de rester poli, tu leur demandes gentiment de déguerpir en quatrième vitesse, que tu veux pas qu'ils entendent la conversation qui va suivre, qu'il y a déjà eu trop de dégâts de toute façon et que rien ne pourra être réparé. Ta vie est brisée parce que tu as fait un gosse à une femme qui ne t'aime pas, et qui ne t'aimera sans doute jamais, alors que pourtant, elle semblait tant attendre de toi. Tu retiens les larmes mais tu ne sais pas si ce sont des larmes de colère ou de tristesse, sans doute un peu des deux ...
Atlas Siede
la chute du capitaine
ÂGE : quarante an, né un soir d'halloween quatre-vingt trois. SURNOM : Siede pour la plupart des gens, Capitaine pour ses frères d'armes. STATUT : sa vie sentimentale n'est qu'une série d'opportunités manquées (par sa faute, parfois) MÉTIER : pilote de l'aéronautique navale, capitaine du squadron 816. en arrêt prolongé suite à son accident. LOGEMENT : il a accepter de partager son canapé de la déprime avec Ginny au #21 hardgrave road, west end. POSTS : 8433 POINTS : 1950
TW IN RP : crise de panique/angoisse, excès de colère, accident, douleur physique. GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : anglais par son père › second né de la fratrie Siede › s'est engagé dans l'armée après le Lycée, il a n'a fait que grimper les échelons pour arriver au grade de capitaine › a eu un accident de vol fin novembre 2022 › il a perdu quatre ans de souvenirs (période 2018 à 2022) › a 40 ans, il collectionne les regrets sur son parcours personnel › la femme de sa vie en a épouser un autre › les répercussions de son accident se font de plus en plus imposants au quotidienCODE COULEUR : seagreen RPs EN COURS : (09)ginny #1 (fb) › sergio › yasmin #1 › alma #2 › lewis #3
alma #2 › i bet we already knew our names before we met each other. i bet we've sailed the milky way, walked on the sun together. how could i forget those emerald eyes? they took me by surprise, but suddenly, i missed your face, i knew that smile from miles away. i knew that i have loved you forever and a day
lewis #3 › if i was dying on my knees, you would be the one to rescue me and if you were drowned at sea i'd give you my lungs so you could breathe. i've got you brother
ginny #1 › we are the kings and the queens. you traded your baseball cap for a crown. when they gave us our trophies, and we held them up for our town, and the cynics were outraged screaming, "this is absurd".
gayle #1 › you gotta find your people, the ones that get the joke. who understand what you're saying before a word is spoke. you gotta find your people, that put the needle in the groove. when you're together, you got nothing to prove
Je vois bien qu’elle est réellement surprise de me voir là. Elle devait se dire que je n’allais pas venir, que je ne ferais pas le déplacement et que j’allais juste prendre des nouvelles par messages. Comme si je pouvais rester tranquillement chez moi en sachant qu’elle est à l’hôpital pour un souci avec sa grossesse. J’avais réellement besoin de venir voir par moi-même comment elle allait. Je ne vais pas me justifier. Jamais. Je voulais juste être proche d’elle. Au moins, la jeune femme ne me rejette pas. Au contraire, je sens sa main serrer la mienne longuement. Je lui souris quelque peu alors que Freya fait comprendre à son amie qu’elle a réellement eu une énorme frayeur. Seulement, la jeune femme n’utilise probablement pas les bons termes pour faire comprendre son ressentit. À croire qu’elle connaît à peine Eavan. J’allais lui dire de se calmer, mais je n’ai clairement pas le temps d’ouvrir la bouche que la future maman explose. C’était à prévoir ça… Eavan, qui se devait de rester calme, commence à s’emporter et à littéralement vider son sac. Tout le monde en prend pour son grade, moi y compris. Bien entendu. Parce que la partie sur sa vie ruinée me concerne directement, je le sais. Mais je ne dis rien. Je la regarde exploser, perdre le contrôle et je comprends que son corps est fini par lui dire merde. Elle va pas tenir encore longtemps comme cela dans cette vie ou elle n’es pas heureuse et ou visiblement elle se sent bloquer comme jamais. Elle me fait peur d’un seul coup. J’ai peur que quelque chose aille mal, qu’Ailis lui fasse comprendre que cela suffit et qu’elle a désormais envie de sortir et vite. Alors, comme un idiot, je serre sa main dans la mienne tandis qu’elle continue son laïus. « Ea calm down… »
Je n’aurais pas le temps d’en dire plus. Eavan se calme aussi tôt et son regard se bloque sur la porte de la chambre. Freya et moi levons la tête en même temps pour apercevoir un homme près de la porte. Visiblement, il a entendu une bonne partie de ce qu’était en train de dire la future maman. Et visiblement le futur père, c’est lui. Première fois que je le vois… Il a une tête de con. Et cela se confirme lorsqu’il finit par prendre la parole. Il nous chasse de la chambre et c’est plus fort que moi, je me redresse et fais le tour du lit pour me placer entre elle et lui. Mode militaire activé. « What do you want from her ? She needs to rest! » Je n’en démorderais pas et qu’il s’adresse à moi sur un autre ton surtout. « If she wants us to stay, we will stay. » Et je suis à deux doigts de lui dire qu’il n’a rien à faire ici, alors que c’est clairement le contraire en réalité. Mais je ne bouge pas et le défi du regard.
When I'm old and getting tired, I'll get stoned, and I'll get high to try and remember what you're like. What I'd do for one more night, take me back, and let me cry, so you can hold me one more time. I know I'll never find, this love of mine
Et là commence le grand drame. Cian qui s’inquiète – Cian qui la remercie – Eavan qui s’emballe et, Ô surprise, une quatrième personne vient se rajouter à cette bande aussi improbable que ridicule. Franchement, Freya commence à s’impatienter mais surtout, les paroles d’Eavan résonnent dans sa tête comme un dong perçant et ahurissant. Est-ce qu’elle est limite en train de la blâmer elle pour les choix merdiques qu’elle a fait ? Et en plus, elle a le toupet de rétorquer qu’elle n’est pas parfaite. Franchement, Cian absent, on oublie le décor de l’hôpital et on serait retrouvé en plein mélodrame féminin. Parce que Doherty, elle bouillonne, là. Elle se contient parce qu’elle sent qu’elle n’a pas le droit, qu’elle n’est pas à sa place et que de toute façon, quoiqu’elle dise ou fasse, c’est Eavan qui est enceinte, c’est Eavan qui est à l’hôpital donc c’est forcément Eavan qui a raison. Freya pourrait lui balancer qu’elle avait qu’à avoir fait de meilleures décisions dès le début au lieu d’aller voir ailleurs mais elle se contient. Ses poings se serrent mais ses lèvres sont scellées. Elle n’est peut-être pas en train de créer une vie dans son bide mais bordel de merde, elle aussi, elle a eu son lot d’émotions pour le reste de l’année.
Alors quand Ian débarque, c’est la goutte d’eau. « What do you want from her ? She needs to rest! » Oh sweet jesus. Qu’est-ce qu’elle fout encore là, la Doherty, au milieu de cette pièce que même Shakespeare doit envier ? Elle est au première loge, et elle ne sait pas si elle doit se considérer comme la ramasseuse de merde ou le carré vip, pour être honnête. « If she wants us to stay, we will stay. » Il a cette posture ultra défensive et pourtant, Freya ne peut pas s’empêcher de soupirer. « For godsake, he’s the father ! » Et toi, tu n’es rien. Enfin, pas que ce sont ses affaires. Car aux yeux d’Eavan, il est tout. Mais aux yeux d’Ian, c’est Eavan qui est tout. C’est ce que son cerveau a réussi à capter en tout cas. Un cerveau qui en a d’ailleurs sa claque. Freya sent ses mains fébriles et si ce ne sont pas des paroles qui sortiront, alors ça sera autre chose. Mais pas ici, pas devant ce trio qui lui donne plus de palpitations que nécessaire. Elle n’a vraiment pas besoin de ça, ni maintenant, ni jamais. Même si elle adore Eavan – quoique ça, c’est discutable à l’heure actuelle. « I have no patience for this shit. » Freya aurait quand même bien envie de Eavan puisse enfin discuter avec Ian. Qu’elle lui dise enfin les choses, qu’elle s’affirme un peu et qu’elle fasse un choix surtout.
Parce que comme elle le dit si bien, c’est le stress la cause de tout ça et dans cette pièce au blanc insoutenable, Eavan en est la seule fautive. Alors Freya se dirige vers Cian et agrippe son bras. Fermement parce qu'elle reste quand même énervé. « Ok, big guy, stop that. They need to have a conversation. » Et Freya pose ses yeux sur son amie. « And you, start acting like an adult for once. » Et elle le pense sincèrement. Ne serait-ce que pour son bien à elle et ceux des deux hommes. Parce que franchement, ça ne peut pas continuer comme ça.
Et si Freya, l’électron libre, ne donne pas un coup de pied dans la fourmilière, lequel de ces trois énergumènes le ferrait ?
Cette situation sont invraisemblable. Ca y est, tu as envie de te foutre sous le lit, tranquille et de laisser les gens parlent entre eux. Mais tu ne peux pas le faire, premièrement, parce que tu ne passes plus sous le lit, deuxièmement, parce que bon, c’est un peu la merde en fait. Que tu es une grande fille et que tu peux pas fuir les décisions que tu as prises quand le temps de les dire à l’intéressé arrive. Tu détestes avoir à dire à Ian ce que tu ressens, parce que peu importe que tu tiennes à lui, il imaginait plus, autre chose, et peut importe ce que tu vas dire, il ne retiendra que ce que tu viens de dire. Et tu n’es pas insensible. Alors ton petit coeur se répand en morceau sur le sol de la chambre. Surtout que Cian ne veut pas partir, et là aussi, tu t’écroules, merde, c’est beaucoup pour toi tout à coup, trop d’émotions, trop de choix. Tu te sens pas du tout prête à avoir la conversation, du moins, pas seule. Cian attend que je lui dise, Ian attend aussi et Freya décide de se barrer tout en te laissant sur le bord de la route avec sa dernière phrase. Elle ne sait pas, elle, que tu as déjà pris des décisions, elle ne voit que celle qui a merdé, pas plus que sa propre responsabilité. Et ça te peine, que ce soit la vilaine de son histoire. On est tous le vilain des histoires des autres, comme certains le sont de la tienne.
No, Cian, stay, please. Ian, i understand you would rather be with just me but i can do that alone, not right now. I made a decision. And you're not gonna like it. But i need it. We need it.
Tu te sens tout sauf bien en fait, tu commences à le sentir en toi, trop de chose, c’est pas un hasard si ta santé décline ces derniers temps, tu n’as jamais eu autant à gérer, jamais. d’ailleurs, avant que tu aies dit quoi que ce soit, tu descend en vitesse du lit et c’est le peu que tu as mangé plus de la bile qui sort de ton corps frêle et bien arrondi. Tu trembles, ta main tient le bord du lit, tu reprend ton souffle, cette conversation va te foutre en l’air, plus que tu ne l’es déjà, tu as hâte d’être enfin libérée. Pour ensuite t’envoler vers ton irlande, ton île verte, besoin d’air frai, d’air pur.
Ce n'est pas compliqué, tu veux juste une discussion avec elle, ça ne prendra qu'une minute ou deux, mais tu ne veux pas qu'ils soient là, tout simplement. Est ce que tu as parlé chinois ou quelques choses comme ça ? Non, tu as parlé distinctement et poliment, tu ne peux pas faire mieux, parce que déjà tu luttes pour ne pas tout envoyer valser dans la pièce, pour tout mettre sans dessus dessous. Tu n'es pas quelqu'un qui s'énerve si facilement que ça, mais là, tu t'es fait du soucis pour Eavan, et elle choisit ce magnifique timing pour te dire qu'elle ne t'aime pas devant des témoins, comme si l'enfant à venir ne suffisait pas. Clairement ce jour là t'aurait du t'abstenir, tu n'aurais pas du t'envoyer en l'air avec elle, mais c'est comme ça, tu ne peux plus revenir en arrière, ce n'est plus possible du tout. Mais ce jour est en train de repasser en boucle dans ta tête, tu étais obnubilé par ses obus et elle semblait ouverte à cela, alors tu as pris ton pied, sans protection évidemment et voilà qu'une petite fille arrive, ta fille avec Eavan, sa mère, mère qui ne t'aime pas, qui te tolérera dans sa vie parce que tu seras le père de sa fille, tout juste. Le gringalet donc se met entre toi et elle, il ne veut pas partir alors que pourtant, tu as été plus que courtois. Ton poing te démange de façon très violente, ou alors un coup de tête bien placé, tu ne sais pas ce qui serait le plus efficace. Il ressemble à de la vermine, chose que tu chasses quotidiennement, alors une pichenette et le voilà par terre. Mais tu ne fais rien, tu soutiens son regard. Tu allais lui demander de partir un instant de la chambre mais tu n'as pas le temps de le dire que la jeune femme présente prend la parole. Et elle agit, elle tempère celui qu'Eavan doit encore aimer, tu le suppose et elle lui prend le bras pour qu'ils s'en aillent, un instant suffira, surtout que son ami lui dit d'agir comme il faut, pour une fois. Cela ne te dit rien qui vaille, mais bon, de toute évidence, il faut que vous ayez cette conversation. Tu te dis que c'est bon, tu vas pouvoir discuter avec elle, entre quatre yeux, mais elle ne semble pas de cet avis. Elle veut de Cian. Alors tu te demandes si ça vaut le coup d'avoir cette conversation, parce que tu as compris la chose.
" Avec tout mon respect, cette conversation ne regarde que toi et moi. Je ne veux pas qu'il soit là, sa présence n'est pas nécessaire. Mais si tu ne veux pas avoir cette conversation maintenant, on l'aura plus tard, mais juste tout les deux, juste toi et moi ! "
Le ton a été le plus respectueux possible, enfin tu as fait de ton mieux dans la circonstance, parce que tes poings ont failli partir dans la gueule de bébé de l'autre débile. Oui, tu le détestes déjà alors que tu ne le connais pas vraiment, même si parfois il est venu dans vos conversations. Mais là, tu ne veux pas de lui, cela ne le regarde pas, aucunement même s'il n'est sans doute pas de cet avis. Tu attends donc sagement qu'il se montre raisonnable. " Cela ne prendra pas beaucoup de temps. "
Tu insistes là-dessus, elle va te confirmer qu'elle ne t'aime pas, qu'elle aime toujours Cian, mais que comme tu es le père de son enfant, tu feras quand même parti de sa vie, mais que ça sera limité. Tu t'attends à cette annonce là, quelques choses dans le genre, autrement dit, ça ne sera pas long même si ça va mettre ton coeur en miette.