| Le temps ne guérit rien | timlie #7 |
| | (#)Sam 17 Aoû 2019 - 2:44 | |
| Le temps ne guérit rien
Elle parlait, il souriait. C'était comme au début, lors des prémisses lorsque Tim la laissait déblatérer sur leur avenir lointain, celui où ils avaient un chien, des enfants et une belle maison. Charlie avait inventé tout cela, elle leur avait construit une vie entière où ils n'étaient que tous les deux, contre vents et marées, à refaire le monde, à vivre mais surtout à s'aimer. L'atome même de ces plans sur la comète était bien cela, l'amour. Leur amour. Celui qui détruisait tout sur son passage, le bien comme le mal. Il n'y aurait qu'eux au final et tout ce qui se aurait pu se passer entre le début et la fin de cette histoire n'avait plus aucune importance. Il y aurait encore des moments où ils désespéreraient, se regarderaient de loin et vivraient un certain nombre de regrets mais le temps ne pourrait pas les vaincre. A l'heure actuelle pourtant, il n'y avait que cela, que ce fichu temps qui tournait à grande vitesse et qui les rendait si fiévreux parce que l'heure sonnerait bientôt, que Tim devrait arrêter d'embrasser la peau de sa bien aimée, que Charlie devrait se détacher de son cou en souriant. Elle ne pourrait plus lui parler de ses remèdes de grand mère ou lui signifier qu'il était compétent dans plein de domaines, es joues de Decastel rosissant face à ce constat. Lui n'en savait rien, il n'avait jamais rien essayé en dehors de son travail au cimetière et il découvrait peu à peu l'étendue de ses compétences, s'étonnant de tout ce qu'il était capable de donner à ce monde même si, manier les armes n'était pas quelque chose de conventionnel et foncièrement bon. Tant pis pour la notion de bien et de mal en ce moment, ce n'était pas le maître mot quand il tenait dans ses bras la femme d'un autre que lui. Non, Tim effaça cette pensée instantanément car elle était sienne et il était sien, rien d'autre ne comptait en dehors de cette réalité. Alors, il la laissa se coller à lui, son corps se calmant au fur et à mesure des secondes qui s'égrenaient. Elle s'endormait et Tim souriait en continuant à jouer avec quelques mèches de ses cheveux. Il n'avait eu que trop rarement l'occasion de l'observer dans ces moments là, si sereine, son souffle si régulier et son corps si fin. Elle avait l'air si fragile quand elle était dans les bras de Morphée et l'instinct de Tim lui implorait de la protéger d'autant plus, de l'entourer encore plus de tout son amour si c'était possible. Il ne le fit pas, s'écartant tout doucement d'elle pour ne pas la réveiller au moment où on sonna à la porte. La pizza, il l'avait oubliée. Il alla donc ouvrir au livreur et le remercia de son déplacement avant de laisser la nourriture sur le comptoir de sa cuisine et retourner dans la chambre. Charlie était toujours endormie, elle n'avait même pas bougé d'un cil alors, Timothy s'approcha et vint poser la couverture plus nettement sur son corps avant de se coucher du côté de son lit et ne plus la lâcher du regard, des heures durant. Il ne ferma l'oeil qu'une petite demi heure tout au plus avant de s'éveiller à nouveau, les rayons du soleil se réverbérant derrière les volets de la chambre. Tim sentait son coeur se serrer alors que ses yeux azur réalisaient que le matin était là, que les adieux viendraient bien trop tôt à son goût. Pourtant, il ne réveilla pas Charlie tout de suite, non, il s'approcha d'elle et la regarda, détaillant chaque trait de son visage, chaque détail, cherchant à tout prix à l'enregistrer dans sa mémoire. Il se souviendrait de chaque grain de peau, il se le promettait alors qu'avec délicatesse, le jeune homme vint déposer un baiser sur sa tempe, caressant sa joue. "Ma sirène, il fait jour déjà..." Il ne voulait pas la voir partir, pas tout de suite mais Tim était bien trop honnête pour la laisser dormir alors qu'elle lui avait dit qu'il ne s'agissait que d'une nuit pour eux deux. "Et il y a une pizza qui t'attend pour le petit déjeuner." Non, il ne mentionnerait pas l'heure du départ qui viendrait après tout cela. Une heure encore, c'était tout ce qu'il demandait au ciel pour lui offrir des adieux corrects, se relevant du lit en lui tendant la main, un sourire aux lèvres. Tim aimait cette vision d'elle, d'une Charlie qui venait de s'éveiller, si belle au naturel, sa Charlie pour une heure encore. Rien de plus.
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| | | | (#)Sam 17 Aoû 2019 - 4:07 | |
| Le temps ne guérit rien
Charlie se sent partir en un rien de temps alors qu’elle se pensait dotée d’une résistance surhumaine à la fatigue. C’était faux, bien sûr, ils le savaient l’un comme l’autre et heureusement que Tim n’avait pas réellement cru qu’elle pourrait veiller sur lui pendant son sommeil. Elle reste alerte au moindre mouvement suspects, au moindre spasme dû à un mauvais rêve, à la moindre fuite de sa part qui n’arrivera jamais bien sûr. Il n’y a rien eu de tout ça cette nuit, ou pas qu’elle s’en souvienne en tout cas. Ses yeux ne se sont pas même rouverts une seule fois, signe qu’elle se sentait réellement sereine dans les bras de cet homme qui lui a tant manqué. Ses muscles se sont décontractés et elle a finit par lâcher son bras, n’a cependant pas du tout été réveillée par un Tim tentant d’extirper sa jambe de ses pieds ou son bras de dessous sa tête. Elle s’est contentée de dormir comme une enfant, de garder un souffle régulier, de sentir la présence de Tim à ses côtés alors qu’elle se laissait toujours plus aller dans les bras réconfortants de Morphée. La jeune femme n’a même été réveillée par aucune nausée et c’est un fait assez exceptionnel pour être notifié. Elle n’a tout simplement pas le temps d’être malade alors qu’elle peut encore profiter de Tim pour quelques heures et même son corps l’a compris. Elle aurait sans doute apprécié qu’il comprenne qu’elle n’avait pas forcément l’envie de tomber enceinte non plus mais pour ça, il faudra encore améliorer le système.
Son réveil est ponctué de douceur et de regrets alors qu’elle pensait n’avoir fermé les yeux que quelques dizaines de secondes. Elle vient de perdre toute une nuit entière alors qu’elle aurait pu continuer à l’enlacer et lui parler de tant de belles choses. Heureusement qu’il est toujours là, que rien de tout ça n’était un rêve, qu’ils ont vraiment été capable de se parler sans se faire du mal pour un temps au moins. Ils ont vraiment fait l’amour aussi, et ça, ça le fait sourire dès l’aube. Il sourit déjà lui aussi, même si elle devine ses yeux fatigués entre deux clignements de cils. Il l’appelait déjà ma sirène, faisait d’un baiser sur sa tempe son premier geste de la journée envers elle et elle n’était capable que de savourer ce moment. Ses attentions envers elle viennent dans la foulée, oui, bien sûr, parce qu’il est toujours Tim. Il est toujours ce garçon qu’il ferra passer le bien être du monde entier avant le sien, celui qui s’est apparemment levé après qu’elle ait fermé les yeux pour aller chercher la pizza qu’elle avait réclamé. Elle avait fait un caprice, exigé une pizza et sombre dans un long sommeil avant que cette dernière n’arrive ; un cas typique de Villanelle. Elle râle, sourit, rigole, repose l’oreiller sur sa tête avant de le dégager au bout de quelques secondes et d’attraper les doigts de Tim et d’exercer le peu de force qu’elle possède pour l’attirer vers elle à nouveau. Il ne résiste pas vraiment, bascule à nouveau dans le lit qu’elle n’avait pas hâte de leur faire quitter et cette fois ci elle rigole gaiement de sa taquinerie, vient passer ses bras autour de sa nuque et accroche ses pieds à ses jambes. Ils sont de retour dans le lit, allongés, le regard perdu dans celui de l’autre et le sourire aux lèvres. « La pizza n’est pas à quelques minutes près, on a tout notre temps. » Ils savent que c’est faux et que le compte à rebours final est désormais lancé mais elle ne compte pas quitter ce lit aussitôt, reste agrippée à lui de toutes les manières qu’elle le peut, déposer un baiser enfantin sur son nez pour ponctuer sa phrase. Charlie voudrait pouvoir vivre ce genre de réveils pour les soixante années qu’il lui reste à vivre et elle se laisse à nouveau tenter par cette utopie. Tout a l’air si réel, pourtant. Elle peut le toucher, laisser ses doigts courir le long de sa colonne vertébrale, tracer des cercles invisibles autour de ses vertèbres. Finalement enfin, elle lui réclame un premier baiser, apposant ses lèvres sur les siennes (bien moins gonflées que la veille) au soir. Ses yeux se ferment les quelques secondes que durent ce partage et elle se sent enfin prête à quitter le lit ensuite. « Tu aurais dû me réveiller, je n’étais pas taaant endormie que ça. » Qu’elle proclame après avoir sombré au bout de quelques minutes et de ne pas s’être réveillée de toute la nuit. « J’espère que cette fameuse pizza vaut vraiment le coup que je détache mes mains. »
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| | | | (#)Sam 17 Aoû 2019 - 4:46 | |
| Le temps ne guérit rien
La voir autant en paix apportait tellement de bonheur à Tim. Il n'aurait jamais pensé pouvoir ressentir de telles émotions simplement en regardant une personne dormir. Comme quoi, ces derniers temps, il ouvrait les yeux sur ce que la vie avait à offrir. Il suffisait de se laisser porter par ses sentiments, ne pas paniquer dès le premier nuage et toujours croire en ses rêves. Toujours. Il avait rêvé de retrouver Charlie durant des semaines et tout cela lui semblait clairement impossible jusqu'à quelques heures auparavant mais parfois, le destin pouvait être clément. Timothy avait tant souffert pour avoir le droit à cette unique soirée mais il en avait apprécié chaque instant, se laissant emporter par le sommeil que l'espace de quelques minutes car il aurait tout à fait le temps de dormir plus tard, lorsque sa sirène ne serait plus là. Des heures durant, il s'était acharné à la regarder, à remettre la couverture en place sur ses épaules quand elle bougeait trop et il s'estimait chanceux qu'elle lui ait laissé ce temps là pour l'observer. Bien sûr, il n'irait pas lui dire au réveil que sa nuit entière avait été prise par cette occupation si particulière mais tout cela pouvait être son petit secret, quelques souvenirs qu'il pourrait chérir dès lors qu'ils ne seraient plus ensemble et tout cela arriverait bien assez tôt, trop tôt à son goût. Pourtant, Decastel dût se résoudre à réveiller Charlie de son lourd sommeil, la regardant batailler avec le lever du jour comme un enfant avant de se lever pour aller à l'école. Tim la trouvait définitivement trop mignonne à essayer d'ouvrir les yeux avant de se cacher sous son coussin. Elle dût agir contre sa volonté pourtant puisqu'elle vit la main tendue de Tim, l'occasion était trop belle. En à peine deux secondes, Charlie le faisait basculer sur le lit et il se retrouva totalement entouré par une jolie blonde peu encline à le laisser s'échapper de son étreinte. Clairement, Decastel n'en était pas gêné puisqu'il l'entoura de la même manière, ses mains se perdant dans sa nuque et dans son dos, ses jambes sentant les siennes l'entourer. Elle ne voulait pas qu'ils quittent ce lit et ce n'était pas Tim qui allait lui donner tort au moment où elle l'attirait à elle pour le baiser de bonjour. Quelque chose qu'il n'avait jamais pu avoir jusque là et que Tim prit le temps de savourer, sa main remontant jusqu'à sa joue pour approfondir ce moment des plus uniques. Ils durent relâcher la pression de leurs lippes finalement pour parler de cette fameuse pizza qui n'avait pas pu être dévorée au cours de la nuit. "Pas tant endormie que ça? J'aurais joué de la batterie à côté du lit que t'aurais pas bougé d'un cil, t'étais très mignonne d'ailleurs." Il lui fit un clin d'oeil: finalement, Tim sous entendait qu'il avait eu le temps de la regarder mais en vue des cernes qu'il arborait, Charlie devait se douter qu'il n'avait pas passé la nuit dans les bras de Morphée. "Mais détache pas tes mains, laisse moi faire." A grand renfort de gymnastique et aidé très fortement par les poids qu'il avait dû porter au cours de sa formation, Tim réussit à les relever du lit, Villanelle toujours accroché à lui, en direction de la cuisine. Il la déposa délicatement sur le comptoir de la cuisine et put attraper le fameux carton à pizza. Heureusement, elle était prédécoupée et le brun n'eut qu'à présenter la part à la bouche de sa jolie blonde. "Tu vois, sans les mains, ça marche quand même." Il lui fit une grimace rieuse, goûtant lui même à un bout de la pizza, son corps encore accroché au sien, certainement peu enclin à bouger de là. Chaque seconde comptait, chaque sourire, chaque regard et Tim en profitait un maximum. "Dis moi que ça, c'est pas le meilleur petit déjeuner que t'aies eu, du quatre étoiles servi avec amour!" Un léger rire s'échappa de ses lèvres et une fois le bout de pizza terminé, il put passer ses bras sur les hanches de la belle Villanelle, toujours aussi de bonne humeur malgré l'échéance qui arrivait. "Si c'est pas le cas, il y a toujours le service des réclamations, c'est le moment ou jamais, c'est satisfait ou remboursé." Tim lui fit un clin d'oeil, encore un signe amoureux des plus tangibles en lui présentant une nouvelle part de pizza, jouant au petit ami idéal alors qu'il n'était ni le premier ni le second. Il était juste Tim, son triton mais à l'heure actuelle, c'était le meilleur titre qu'on lui avait jamais donné.
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| | | | (#)Sam 17 Aoû 2019 - 17:12 | |
| Le temps ne guérit rien
Ils ne font qu’un dès l’aube, rivalisant de regards tendres et de gestes doux pour ne pas avoir à s’enfuir de ce paradis. Tim lui rend sans peine son étreinte et trouve à son tour le moyen de l’enlacer, laissant glisser ses mains dans sa nuque et son dos, ses jambes autour des siennes. Leurs membres s’entrelacent et s’entremêlent dans un ballet des plus atypiques en cette heure si matinale. Là encore pourtant, Charlie ne regrette rien et profite de cet instant comme s’il était le dernier puisqu’un jour ce moment arrivera réellement. Se comprenant sans avoir recours aux mots, leur main remonte sur la joue le temps de ce baiser si amoureux. Cette fois ci ils savent réellement qu’il sera le dernier avant longtemps. Leur premier baiser en guise de bonjour et leur dernier. Les lippes de la blonde s’étirent dès ses premiers mots, elle rigole de son manque flagrant de crédibilité et roule déjà les yeux au ciel. « Tu aurais même pu faire le concert en entier je pense. » Qu’elle lui concède finalement, totalement sous le charme de son clin d’oeil et du compliment sincère. Il est toujours sincère de toute façon et après avoir laissé ses pouces glisser sous ses yeux elle comprend qu’il n’a pas beaucoup dû dormir cette nuit. Même quand elle ne veut que son bien elle finit par faire le contraire, même quand personne ne crie ni ne pleure, même quand il n’est question que d’amour et de patience. Le rire guilleret de la jeune femme traverse la pièce et elle ne se préoccupe même pas du colocataire supposé être rentré maintenant. Elle se contente de rester elle même pour quelques heures encore, de rigoler pour un rien alors qu’elle se raccroche au corps de Tim comme si sa vie en dépendait. Il garde ses bras autour d’elle pourtant, mais cela ne l’empêche pas d’accentuer la pression de ses jambes autour de ses hanches ou de serrer toujours plus fort ses bras autour de sa nuque. Elle se laisse littéralement bercée par lui le temps de leur traversée de l’appartement, garde son visage enfoui dans son cou et son torse collé au sien. Elle ne veut pas le quitter et l’excuse de ne pas vouloir tomber semble toute trouvée en plus d’être véridique. Ce n’est que lorsqu’il la pose sur le comptoir de la cuisine qu’elle relâche enfin l’étreinte de ses mains pour venir s’appuyer à même le meuble. Ses jambes, elle, l’enjoignent à se rapprocher toujours un peu plus en même temps qu’elle accentue la pression qu’elle effectue sur les siennes ; sans un mot, en profitant pour mordre un bout de la pizza qu’il lui tend. « Tu m’avais caché le petit déjeuner de haut standing ici. Je serais venue plus tôt si j’avais su. » L’innocence matinale la fait sourire à nouveau alors qu’elle ne pense pas à mal. Qui plus est il la nourrit avec le plus beau met du monde et elle ne peut que se réjouir de voir ses yeux bleus aussi rieurs de bon matin. Cette image ne la quittera plus pour les semaines à venir et, à vrai dire, se nourrir devient bien futile désormais. Elle n’en ressentait absolument pas le besoin ni même l’envie, désirant simplement passer plus de temps auprès de l’être aimé. Son annulaire se pose à nouveau sur le suçon dans son cou, la même marque de son amour un peu trop passionnel qui commence à prendre des couleurs rougeâtres. Aucune parole n’accompagne ce geste, simplement un bref sourire et un énième baiser sur ladite zone. « Ceci dit, maintenant que tu en parles j’aimerais toucher deux mots au patron … Un de ses serveurs a des mains un peu trop baladeuses à mon goût. » Son sourire s’agrandit en même temps que ses doigts s’enfoncent délicatement dans sa chair et qu’elle dépose à son tour ses mains autour de ses hanches. Ses lèvres se posent sur ses pectoraux et l’importance du petit déjeuner devient rapidement bien limitée. Les idées de la blondes ne sont peut être pas encore extrêmement claires mais elle se souvient bien de tout ce dont ils ont parlé la veille au soir et des promesses de bon traitement de tee shirt. « En quoi consiste le remboursement ? » Ses yeux se relèvent en sa direction, son index se joue d’une de ses mèches blondes en attendant qu’il lui expose tous les détails de l’affaire. Elle se plaît à pleinement jouer de ce jeu là avec Tim pour la première fois. Désormais que l’aube est arrivée, il devient bien compliqué de garder cet espoir fou qu’ils ont encore beaucoup de temps devant eux. Le travail de Charlie la ramènera bien vite à la réalité lorsqu’elle devra quitter Tim une ultime fois. « Souviens toi que tu as une promesse à tenir. » Son sourire s’élargit à nouveau lorsqu’elle commence à se remémorer la longue discussion à propos du sort réservé aux vêtements dans cet appartement. Au fond, pourtant, elle se moque bien de ce qu’il pourrait faire de son tee shirt ou de quoi que ce soit d’autre. Charlie souhaite seulement rester près de lui autant de temps que possible et elle est largement trahie par ses mains courant sur son corps, son regard énamouré perdu dans le sien et ses lèvres demandeuses de chaque parcelle de son corps.
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Dernière édition par Charlie Villanelle le Dim 29 Nov 2020 - 17:11, édité 1 fois |
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Dernière édition par Charlie Villanelle le Dim 29 Nov 2020 - 17:11, édité 1 fois |
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Dernière édition par Charlie Villanelle le Dim 29 Nov 2020 - 17:12, édité 1 fois |
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| | | | | | | | Le temps ne guérit rien | timlie #7 |
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