| Soleil et ciel bleu || ROXANNE TREMBLAY |
| | (#)Lun 14 Oct 2019 - 19:04 | |
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Nous sommes samedi, il fait beau, la température est bonne, que demander de plus? Depuis hier soir, mes enfants sont chez leurs grands-parents maternelles où ils vont passer le weekend. Rares sont les fois où je me retrouve seul sans les enfants. Je profite donc de ces deux journées de congé de rôle de père pour faire des choses que je n'ai pas nécessairement de faire en temps normal. Ce que j'entends pas là c'est faire de la planche à roulette et profiter du grand air sans avoir à surveiller les enfants constamment.
Ce matin, je me suis levé à mon heure habituelle puisque c'est une habitude chez moi. Ça fait des années que je me lève toujours à la même heure alors il est difficile de changer cela. Ce qui était différent ce matin c'est que c'était très tranquille à la maison, pas d'enfant qui crie, pas d'enfant qui se dispute, pas de son de télévision ou encore d'enfant qui me demande des céréales, un autre des toasts, un autre des crêpes, etc. Ce matin j'étais totalement libre, ça m'a fait étrange, mais une fois de temps en temps ça fait du bien à l'esprit et au bonheur.
Il est maintenant tout près de treize heures lorsque je sors de chez moi après avoir fait quelques petites courses en matinée. Faire l'épicerie sans les enfants est un véritable bonheur. C'est beaucoup de gérance d'emmener les enfants avec soi à l'épicerie puisqu'il faut toujours les surveilles et savoir leur dire non puisqu'il est évident qu'ils demanderont toutes sortes de choses, que ce soit des bonbons, des chocolats, des gâteaux ou encore des croustilles.
Je suis donc présentement à l'extérieur de chez moi. Je me trouve plus précisément au parc où je suis installé sur un banc et je regarde tout simplement les gens alors que j'ai les deux pieds sur ma planche à roulettes pour éviter qu'elle prenne la fuite et qu'elle blesse quelqu'un. Je sais que je suis très loin d'avoir le look des amateurs de planche à roulettes, mais j'en fais depuis des années. J'ai toujours aimé en faire, plus que n'importe quel autre sport d'ailleurs. Je n'ai jamais été un homme qui effectue des sports de groupe. J'aime les sports individuels parce que je suis un homme assez solitaire. Je suis un homme qui est bien chez soi, je ne ressens pas le besoin de m'évader, de sortir sans arrêt. Je suis casanier et je n'ai pas honte de la dire.
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| | | | (#)Dim 20 Oct 2019 - 23:21 | |
| La matinée, avait été riche en rendez-vous de tout genre. Et Roxanne avait décidé de s’aérer la tête avant de reprendre un après-midi tout aussi chargé. Elle quitta l'agence pour aller se poser dans un parc où elle allait de temps en temps quand son emploi du temps lui en laissait l'occasion. Et là, il était franchement temps pour elle de s’échapper quelques heures de son train-train quotidien et de réfléchir. Oui, oui réfléchir à ce qu'elle va faire concernant ces limaces de policier qui ne sont toujours pas décidé à se bouger les miches concernant l’enquête sur ses parents. Et là, c'était vraiment le moment pour elle de se mettre un peu au vert. Quand elle arriva enfin sur place, Roxanne essaya de se trouver un petit coin tranquille et elle pensait l'avoir enfin trouvé au pied d'un vieil arbre puis elle lâcha : -Ici, ce sera parfait !Roxanne pourrait enfin s'avancer dans ces croquis sereinement. Il n'y avait presque personne dans le parc à part un homme installé sur un banc accompagné d'une planche à roulettes. Elle ne put s’empêcher de sourire en le regardent brièvement. Et repensait à l’époque où ce genre d'objet était très à la mode. Elle s'installa, dos à l'arbre. Sortie son matériel de dessin et commença à travailler en silence avec en fond sonore que le piaillement des oiseaux qui avait trouvé refuge dans le parc. Soudainement le regard dans le vide, elle eu une brusque pensée pour ses parents et décida d’appeler le policier en charge de l’enquête espérant avoir enfin une avancer sur ce mystère qui la hantait depuis plusieurs années. Roxanne chercha le numéro près enregistré dans son téléphone et lança l'appel, mais de longues minutes plus tard l'appel resta sans réponse. Dépitée, elle rangea sèchement son appareil et reprit son travail tout en pestant intérieurement. |
| | | | (#)Lun 21 Oct 2019 - 0:37 | |
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La vie est fragile, elle ne tient qu'à un fil malheureusement. Il faut prendre soin de soin et faire attention le plus possible sans pour autant s'empêcher de vivre non plus. Il faut profiter de la vie de manière censée et prudente. Pour ma part, je ne peux pas me permettre de risquer ma vie parce que mes enfants n'ont que moi depuis la mort de leur mère il y a cinq ans. Je sais que lorsque notre dernière heure est arrivée nous n'y pouvons rien, qu'il faut accepter notre destin, mais qu'est-ce que mes enfants deviendraient si je devais mourir? Est-ce qu'ils se retrouveraient en foyer d’accueil? C'est une possibilité parce que mes parents, autant qu'ils aiment leurs petits-enfants, peut-être qu'ils n'auraient pas la force de s'occuper de ceux-ci. Je devrais réellement songer à faire un testament pour protéger mes enfants.
Assis sur ce banc, à regarder un peu autour de moi, je vois cette femme qui arrive et qui s'installe au sol contre un arbre. Je l'observe alors qu'elle semble se mettre à dessiner. Le dessin, je n'ai jamais été doué en dessin. Je n'ai pas ce talent, mais j'ai d'autres talents je crois bien... enfin j'espère. Je me demande ce que cette artiste dessine, sans doute le paysage ou quelque chose comme ça. Je ne la verrais pas dessiner des choses obscures bien qu'il ne faut jamais se fier aux apparences. La dame lâche d'ailleurs son dessin pour visiblement passer un appel qui ne semble pas lui convenir si je me fie à son expression physique.
Après quelques instants, je décide de me lever, moi l'homme timide que je suis, et je me rends vers cette femme avec ma planche à roulettes à la main. J'avance vers elle et une fois tout près d'elle, je me penche en petit bonhomme pour être à sa hauteur. Je ne veux pas lui faire peur non plus. TRISTAN : « Bonjour Madame... J'étais assis sur le banc et je voyais que vous dessiniez... Vous dessinez le beau paysage que nous avons sous les yeux? »
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| | | | (#)Mer 20 Nov 2019 - 23:22 | |
| Roxanne était très absorbée par les croquis, quelle était en train de poser sur le papier. Le dossier était très important pour Roxanne et les clients exigeants, elle ne devait surtout pas se planter au risque de se faire allumer par sa tante rien que d'y penser elle en avait froid dans le dos... Il y a des jours ou rien ne va comme elle aimerait et c’était visiblement la période des journées à s'arracher les cheveux un par un. Roxanne avait eu un grand besoin d'air frais et elle sentait qu'elle allait exploser. Il fallait impérativement que cette enquête avance , mais la police avait visiblement d'autre chat à fouetter que les pauvres états d’âme d'une blondinette orpheline de père et de mère. Elle avait de retour une furieuse envie de faire un nouveau scandale à cet insecte qui ne comprenait rien à rien. Elle devait trouver une solution dès que possible à cette épine qui avait une fâcheuse tendance à se faire rappeler à son bon souvenir. Et se maudit dossier lui tapais sévèrement sur les nerfs, il était sans doute temps d'en parler à sa cousine, elle comprendrais c'est sur. Elle était tellement absorbée par tout cela qu'elle ne vit même pas le jeune homme au skate s'approcher. Si bien que Roxanne sursautât légèrement quand il la salua, elle fit mine de rien et lui répondit : -Bonjour, oh non, je ne reproduis pas le paysage, même si je le trouve magnifique se ne sont que des croquis de travail. Roxanne prit quelques minutes et ajouta : -J'aime beaucoup cet endroit et dessinée ici me permet de me recentrer parfois.C’était la première fois qu'elle le voyait en même temps depuis un certain temps elle venait, mais était plus dans ses pensées qu'a regarder les gens autour d'elle . Elle le regardait sans dire un long moment puis continua ce qu'elle fessait de mieux. . dessiner. |
| | | | (#)Jeu 21 Nov 2019 - 23:11 | |
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Mon intention n'était pas de faire peur à cette femme très concentrée sur son dessin. Je ne fais pas aux gens ce que je n'aimerais pas me faire faire. Mes parents m'ont élevé de cette manière. J'ai été élevé pour écouter les gens, les rassurer et pour toujours être honnête. J'ai eu la chance d'avoir de très bons parents qui m'ont inculqué de très bonnes valeurs, des valeurs que je transmets à mes enfants et qui, je l'espère, les transmettront à leurs enfants un jour s'ils en ont. La vie ne se passe pas toujours comme nous l'avions imaginée, mais je crois qu'elle mérite d'être vécue malgré tout. Il faut toujours essayé de voir le bon côté des choses, essayer de tirer le positif du négatif. J'avoue que je n'ai tiré aucun positif encore du décès de mon épouse, mais peut-être qu'un jour je saurai en tirer quelque chose.
Je regarde cette femme très concentrée. Je croyais qu'elle dessinait le paysage devant elle, mais ce n'est pas le cas. Je ne sais pas ce que cette femme fait comme travail, mais c'est sans aucun doute artistique. Je n'aurais pas cette fibre pour le dessin. Je ne suis pas doué en dessin. C'est à peine si je sais dessiner un soleil. Nous avons tous nos forces et nos faiblesses dans la vie. Pour ma part, le dessin est une faiblesse et je le vis plutôt bien parce que je n'ai jamais voulu être dessinateur de bande-dessinée, tatoueur, peintre ou tout autre métier connexe. TRISTAN : « C'est bien d'avoir un endroit où se ressourcer. » Je lui souris gentiment. TRISTAN : « Je m'appelle Tristan et toi? Enfin seulement si tu veux me le dire. » Peut-être que je la dérange et que je ferais mieux de quitter pour la laisser tranquille. Ce n'est pas dans mon habitude d'aborder les gens, mais cette femme m'intriguait au loin. Je ne l'aborde pas avec une idée derrière la tête, je ne suis pas ce genre d'homme.
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| | | | (#)Lun 2 Déc 2019 - 22:37 | |
| -Et moi, Roxanne. Elle avait retrouvé le sourire enfin un léger sourire. Tristan avait l'air d’être quelqu'un de bien et puis cela l'intriguait un peu. Pourquoi l'avait-il abordée ? Son travail sur les genoux, elle lui demanda : -Vous avez besoin de quelque chose ? Elle était restée courtoise et agréable du Roxanne dans toute sa splendeur. Toujours sympa avec tout le monde sans exception puis elle ajouta : -Ou alors j'ai un truc de collé sur le visage ? Elle rougissait de honte tout en essayant d’attraper un petit miroir qui se cachait quelque part dans son sac. Et qui, bien sûr, était resté à l'appartement, évidemment. Elle trouvait qu'il avait un style particulier avec son skate et puis il était plutôt joli garçon. Non, Roxanne ne le draguait pas. Elle était célibataire et fière de l’être. Pas de mec pour lui dire quoi faire, qui voir, ou comment s'habiller. Elle était libre et comptait bien le rester un moment et elle ajouta : -C'est ça hein, j'ai vraiment un truc sur le visage ? Soyer sympa dite le moi!Tristan ne disait rien, il restait là, à la regarder sans un mot, et cela, là mettait un peu mal à l'aise. Roxanne se demandait ce qu'il pouvait bien avoir dans la tête à cet instant même , le silence s'était une nouvelle fois installé entre les deux jeunes gens. Roxanne avait fini par faire cesser ce silence en lançant la conversation sur son skate et elle ajouta : -Il est chouette votre skate ! Il y a longtemps, que vous pratiquez ? Je ne c'est pas comment vous arrivez à tenir là-dessus, je n'oserai jamais monter dessus sans me vautrer comme une crêpe en moins de deux secondes. Décidément, Roxanne n’était vraiment pas douée pour lancer les conversations depuis quelque temps.. |
| | | | (#)Mar 3 Déc 2019 - 23:06 | |
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Je ne peux pas forcer cette femme à me dire son nom si elle n'en a pas envie. Je lui demande parce que ça m'intrigue un petit peu. Je ne lui demande pas son numéro de téléphone, juste son prénom pour pouvoir l'appeler par celui-ci. Je n'ai jamais été du genre à aborder des gens, mais je ne sais pas pourquoi j'en ressens le besoin face à cette femme qui m'est vraiment intrigante. Elle m'intrigue et pourtant je ne sais pas vraiment quoi lui dire à ce moment présent. Je ne fais que la regarder, ce qui provoque un certain malaise et avec raison. Elle doit penser que je suis un fou, un obsédé qui lui veut du mal alors que je n'ai jamais fait de mal à qui que ce soit dans la vie. Je crois être l'homme le plus pacifique au monde. Je veux que tout le monde soit gentil, mais malheureusement je sais que le monde n'est pas gentil et ne le sera jamais. Le monde est rempli de violence et cette violence ne cesse d'augmenter malheureusement. La vie est dure et difficile... cela dit, il ne faut pas baisser les bras, il faut se battre constamment. TRISTAN : « Non non, désolé. Vous n'avez rien, j'étais un peu dans la lune. » Dis-je pour la rassurer un minimum.
Elle sauve la situation en parlant de ma planche à roulettes. Je sais que je n'ai absolument pas le look d'un homme qui fait de la planche à roulettes. Lorsque les gens autour de moi l'apprennent ils restent bien surpris. C'est la preuve qu'il ne faut jamais se fier aux apparences. J'ai toujours aimé la planche à roulettes malgré mon côté intellectuel, mon côté un peu "ennuyeux" comme mes soeurs me l'ont souvent dit dans le passé. TRISTAN : « Depuis que je suis jeune, donc depuis vingt-cinq ans peut-être. Les premières fois ne sont pas faciles, mais on s'y fait. L'équilibre vient en pratiquant. Tu veux essayer? Je vais te tenir, promis. » Dis-je avec mon plus beau sourire. TRISTAN : « Tu peux me tutoyer même si j'ai des cheveux gris. Je ne suis pas si vieux c'est uniquement la vie difficile qui m'a donné des cheveux gris rapidement. »
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| | | | (#)Ven 6 Déc 2019 - 1:11 | |
| Roxanne avait souri à sa remarque puis elle ajouta : -Ah, ouf. J'ai cru que j'avais quelque chose de coller sur le visage. Elle pouffa de rire puis la conversation s’enchaîna doucement comme si de rien n’était. Et pour tant, elle se demandait quand même ce qui l'avait poussée à accoster la jeune femme. Tant pis la demoiselle verrait ce détail plus tard, vivre le moment présent était sa nouvelle devise. Devise qu'elle avait décidée cinq minutes auparavant. Tristan lui avait révélé que cela fessait vingt-cinq ans qu'il pratiquait le skate ou planche à roulettes pour les incultes. Elle n'aurait jamais cru qu'il en fessait depuis autant de temps. Pourtant, il n'avait pas l'air si vieux, malgré ce que Tristan pouvait laisser entendre. Puis elle ajouta : -Non, enfin oui. Je veux bien essayer, mais surtout ne me lâche pas. Je ne te garantis pas qu'il n'y aura pas de casse. Elle se mettait enfin à sa hauteur et le suivit sur le sentier du parc. Roxanne mit ses pieds sur la planche et perdit un peu l'équilibre. Tristan ne mit pas longtemps pour la soutenir et ainsi éviter une chute qui était de toute évidence programmée par le destin lui-même. -Ne me lâche pas s'il te plaît, ne me lâche pas. Roxanne n’était vraiment pas à l'aise sur le skate du jeune homme. Elle préféra descendre de cet engin démoniaque puis ajouta : -C’était chouette, mais ta planche ne m'aime pas, c'est sûr. Vas-y montre moi comment tu t'en sors maintenant.Elle regardait Tristan en pleine démonstration de ses talents. Quand il revint vers la jeune femme, elle lui demanda : -De ton talent , pour cette chose en as-tu fait ton métier ? |
| | | | (#)Dim 8 Déc 2019 - 1:20 | |
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Je suis content que cette femme accepte d'essayer la planche à roulettes. Elle aurait très bien pu me repousser, mais non elle semble bien vouloir essayer. Peut-être qu'elle s'ennuie toute seule ici alors elle est heureuse de pouvoir échanger et passer un peu de temps avec quelqu'un. J'aime pouvoir passer du temps parfois avec des adultes parce que je suis seul avec quatre enfants à la maison. TRISTAN : « Tu ne tomberas pas, je te le promets sur la tête de mes enfants. » La planche à roulettes est, pour moi, une passion. Il est bien d'avoir des passions dans la vie. J'espère que mes enfants auront toujours des passions. La passion est essentielle à la vie saine. Enfin, il ne faut pas non plus que notre passion devienne une obsession sinon nous avons un gros problème. Je tiens donc Roxanne en souriant et je vois bien qu'elle ne se sent pas trop à l'aise et en équilibre. C'est toujours comme ça les premières fois, nous ne sommes pas solides sur nos jambes.
Je dépose mon pied sur la planche pour laisser Roxanne descendre en toute sécurité. Je la regarde en souriant. Elle ne s'est pas vraiment donné la chance, mais je respecte ça. Après tout, nous ne pouvons pas forcer les gens à aimer ou essayer quelque chose s'ils n'en ont pas envie. TRISTAN : « Il faut apprendre à les apprivoiser. » Je souris de nouveau et j'embarque sur ma planche pour lui montrer ce dont je suis capable. Elle me l'a demandé alors je vais lui montrer sans pour autant en faire trop. Mon but n'est certainement pas de l'impressionner. Je fais donc quelques petites choses avant de revenir à ses côtés, ma planche à la main. TRISTAN : « Non, absolument pas. Je suis ambulancier. » Je n'aurais pas pu faire un métier de ce sport parce que je ne suis pas né pour être un sportif. J'aime regarder la sport à la télévision, mais en faire est une toute autre histoire. TRISTAN : « Je peux dire que je "sauve" des vies d'une certaine manière. J'ai besoin de me sentir utile à la société. »
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| | | | (#)Lun 6 Jan 2020 - 13:12 | |
| -Merci Tristan. Ta rapidité d'esprit m'a évité de me sentir plus ridicule. Il lui avait promis et ce fut chose faite puis elle continua : -Tes enfants ! Tu as des enfants ? Roxanne avait été surprise par cette révélation et en même temps elle n’était pas vraiment étonnée. Tristan était plutôt beau garçon et plus d'une avait dû tomber dans ces filets. Il avait un petit truc de différent des autres garçons, Roxanne ne savait pas quoi exactement, mais un petit quelque chose qui montrait que d’être père lui allait comme un gant. Et elle ajouta : -Tu as combien d'enfants ? Elle l'imaginait père de deux chérubins pas plus. Tristan trouva en plus le moyen de lui révéler son métier... Ambulancier. -Comment fais-tu pour gérer ta vie de famille avec ce genre de métier.... Ambulancier cela doit être assez prenant comme métier, non ? Cela doit être gratifiant de pouvoir aider les gens. Et la mère de tes enfants doit certainement être très fière d’être avec quelqu'un comme toi. Roxanne avait une sale impression tout d'un coup, c’était étrange, mais n'y fit pas plus attention que ça. Puis elle ajouta : -Et bien pour ma part, je suis architecte d’intérieur. J'essaye d'apporter un peu de couleur dans la vie des gens. Je travaille en étroite collaboration avec ma tante. Je n'ai pas d'enfants, mais une cousine ce n'est pas vraiment pareil, mais elle est comme une sœur pour moi.-J’aimerai en savoir plus sur toi, tes enfants, ton métier. On pourrait peut-être aller boire un café ou toute autre boisson chaude qui te conviendra. Si bien sûr, tu as le temps. Je ne voudrais pas te mettre en retard si tu boss aujourd'hui . Qu'en dis-tu ?
Dernière édition par Roxanne Tremblay le Mar 21 Jan 2020 - 23:30, édité 1 fois |
| | | | (#)Dim 12 Jan 2020 - 0:28 | |
| [justify] Lorsque je promets quelque chose je le fais. Je ne promets pas quelque chose que je ne saurais faire. J’ai promis à Roxanne qu’elle ne tomberait pas et c’est ce que je fais, je la retiens et je l’aide à descendre de la planche. Tristan a des enfants bien que ça puisse surprendre cette femme en ce moment. TRISTAN : « Oui, j’ai des enfants, quatre pour être plus précis. » Quatre enfants avec la même femme, quatre enfants qui étaient tous prévus. Mes enfants ne sont pas arrivés en surprise, ils étaient voulu dès le début. Je voulais une grande famille et je l’ai eue bien qu’à la base nous voulions cinq enfants... mais bon la vie a fait en sorte que ce cinquième enfant ne viendrait pas. Au final c’est peut-être mieux ainsi puisque gérer quatre enfants tout seul ce n’est pas facile. Tout aurait été plus simple si ma femme était encore là.
Être ambulancier c’est un beaucoup de travail puisque les gens malades ne cessent pas d’être malades. Nous aurons toujours d’ambulancier pour transporter les gens malades vers l’hôpital, pour prodiguer les premiers soins. Je n’ai pas le temps de m’ennuyer avec ce métier, mes journées sont toujours occupées. TRISTAN : « Ce n’est pas toujours évident de gérer la famille et le travail mais mes patrons sont très compréhensifs. » Je ne passe pas de commentaire lorsqu’elle parle de la mère de mes enfants. J’espère qu’elle est fière de moi là où elle se trouve là-haut.
Architecte est un très beau métier. Ça explique pourquoi cette femme a ce talent en dessin. Il faut avoir du talent pour œuvrer dans ce milieu. Du talent et de la passion parce que ça ne doit pas être évident au début de faire son nom dans le milieu des architectes. Il faut sans doute travailler fort pour savoir faire sa place. TRISTAN : « C’est un beau métier. » Dis-je en souriant. TRISTAN : « Je ne travaille pas aujourd’hui et mes enfants sont chez leurs grands-parents pour la fin de semaine alors j’ai quelques heures devant moi si tu veux. » |
| | | | (#)Mar 21 Jan 2020 - 23:30 | |
| Roxanne avait osé lancer l'invitation. Elle fessait rarement ce genre de chose, elle était plutôt du genre à attendre que l'autre fassent le premier pas. Cette fois-ci, elle ne pouvait pas faire marche arrière sans passer pour une imbécile et ce même s'il ne s'agissait que d'une invitation pour boire un verre. Puis elle lança : -Ok, je récupère mes affaires et on y va ! La jeune femme se dépêcha de tout récupérer, Dossier de croquis, crayons et autre babiole. Une fois que cela fut fait, elle rejoignit Tristan qui l'attendait non loin de là. Ils quittèrent le parc en discutant enfin Roxanne discutait et Tristan essayais de suivre la vague de question : -Fille ou Garçon, Jumeau, Triplée ? Alors dit moi. Il faut absolument que tu me racontes comment tu es tombé dans le chaudron ambulancier. Qu'est-ce qui t'a décidé à faire ce genre de métier ?Ils avaient avancé jusqu'au café qui se trouvait à quelques mètres du parc. Ils s’installèrent et commandèrent chacun leurs boissons chaudes à l’arrivée du serveur. Roxanne attendait des réponses à ces questions, mais Tristan tardais un peu à lui répondre. Peut-être avait-elle été trop curieuse, mais cela ne l’empêcha pas de le relancer gentillement : -Alors dit moi. Je suis trop curieuse, c'est ça. Désoler, c'est vrai, j'avoue parfois, je suis vraiment trop curieuse. Le silence était retombé, le serveur en avait profité pour apporter leur commande au même moment, Roxanne le remercia puis touilla doucement son chocolat chaud d’où échappait une délicieuse odeur sucrer. Elle souriait, ne disait rien, mais souriait. Roxanne avait l'impression qu'il était un peu timide et elle trouvais cela touchant. Elle se demandait quel genre de père, il était, certainement un père aimant et tendre, un père qui pourrait décrocher la lune ou déplacer des montagnes pour ces petits bouts de choux. |
| | | | (#)Ven 31 Jan 2020 - 23:29 | |
| Ce sera un plaisir pour moi d’aller boire un petit quelque chose avec cette femme. Je ne suis pas du genre à parler aux inconnus et encore moins d’aller prendre un verre avec eux, mais je ne sais pas cette femme dégage quelque chose d’unique. Ça ne peut pas me faire de tort d’être en compagnie d’une personne adulte pour discuter de tout et de rien.
J’attends la dame qui vient finalement vers moi quelques instants plus tard. Nous marchons en direction du café qui se trouve à quelques mètres d’où nous sommes. En chemin, elle me pose deux questions qui me font réfléchir. En fait, c’est sa deuxième question qui me fait réfléchir. Je ne réponds pas tout de suite et nous rentrons au café.
Prenant place à une table, le serveur arrive et prendre notre commande. Le serveur quitte et Roxanne s’excuse pour sa curiosité. Elle n’a pas à s’excuser puisqu’il va lui répondre. Il cherche uniquement les bons mots pour lui donner une réponse convenable au sujet de son métier. TRISTAN : « Non non, ce n’est pas grave. J’ai trois garçon et une fille qui ont entre onze et cinq ans. » Mes enfants grandissent trop vite à mon goût puisqu’il me semble que c’est hier qu’ils étaient petits. Il faut profiter de la vie parce que celle-ci peut rapidement être détruite et j’en sais quelque chose. TRISTAN : « Tu sais, j’ai grandi dans une famille croyante où l’entraide était très importante. Je me devais de faire un métier qui vient en aide aux gens qui "souffrent". Aider son prochain est très important pour moi. » Dis-je en prenant une gorgée de ma boisson.
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| | | | (#)Lun 24 Fév 2020 - 22:18 | |
| Les cafés avaient été servis avec rapidité et efficacité. La jeune femme restait silencieuse ne sachant pas trop comment continuer la conversation qu'elle avait malgré tout débuté par sa curiosité maladive. Légèrement mal à l'aise, elle lança : -Oh, ce sont de jeunes enfants ! Cela ne doit pas être facile tous les jours avec ton métier. La jeune femme remarqua qu'il n'avait pas mentionné de compagne. L'avait-il fait intentionnellement, Roxanne ne savait pas trop ce qu'elle devait en penser. Il ne voulait peut-être tout simplement ne pas en parler et elle respectait ça. Elle bue une gorgée de son café, qui était encore légèrement chaud et ajouta : -Je n'ai pas d'enfant. Ce n'est pas parce que j'en ai pas envie, mais je n'ai toujours pas trouvé chaussure à mon pied. Parfois, je me demande même si je ne serais pas un peu chiante sur mes critères pour trouver l'homme idéal. Après avoir laissé une nouvelle fois la conversation retomber un peu comme un soufflet, Roxanne ajouta : -Je vois, je comprends ce que tu peux ressentir. Avec ma cousine, on est un peu pareil. On s'aide énormément l'une et l'autre. Que ce soit à la maison ou dans le travail, on a toujours besoin de l'avis de l'autre enfin surtout moi, j'ai toujours besoin de son avis. C'est aussi important pour nous. Peut-être parce que nous avons vécu l'une et l'autre, une situation difficile similaire avec nos familles respectives. Ce n'est pas facile tous les jours, car même si on a des ressemblances, nous avons un caractère très différent.Roxanne se mit à regarder au loin tout en touillant le peu de café qui lui restait, elle était devenue soudainement pensive presque absente. |
| | | | (#)Sam 29 Fév 2020 - 21:20 | |
| Les enfants de Tristan sont jeunes et c’est normal puisque Tristan n’est pas vieux non plus. Ses enfants ont tous été élevés de la même manière, mais ils sont tous les quatre différents, ils ont tous leur caractère et leurs intérêts. Il aime ses quatre enfants et pour rien au monde il ne les échangerait. L’amour qu’un père porte à ses enfants est plus fort que tout. Ce n’est pas facile à tous les jours, mais il s’en sort parce qu’il a la force et le courage. Il veut offrir le meilleur pour ses enfants. TRISTAN : « Non effectivement, mais je trouve toujours des solutions. » Dit-il en souriant.
Tristan n’a pas évoqué sa femme parce que celle-ci est tragiquement décédée il y a quelques années. Il n’aime pas trop en parler puisque c’est difficile pour lui. C’est certain que son deuil est fait, mais ça lui fait un petit pincement au cœur quand même. Après tout, il n’oubliera jamais sa femme, la mère de ses quatre enfants. Il tente d’ailleurs de parler d’elle à ses enfants pour qu’ils apprennent à la connaître et qu’ils aient des souvenirs d’elle. TRISTAN : « Je ne sais pas, c’est quoi que tu recherches chez un homme? Je pourrai te dire si vraiment tu es difficile ou non. » Demande-t-il en souriant.
Aider les gens à toujours été important pour Tristan. Tristan est né pour aider son prochain. Il veut aider ces personnes qui n’ont pas nécessairement de chance dans la vie. La vie peut être tellement injuste. Pourquoi certaines personnes vivent dans la misère alors que d’autres vivent dans la richesse? Pourquoi certaines personnes sont malades alors que d’autres sont en pleine santé? Tant de questions malheureusement sans réponse. Ça ne sert à rien de chercher des réponses parce que nous n’en aurons jamais malheureusement. Il faut juste l’accepter et essayer de faire en sorte d’aider ces personnes qui peuvent vivre des moments difficiles. TRISTAN : « Nous avons tous notre propre caractère. L’important est de se serrer les coudes et de s’entraider. » Il regarde Roxanne qui elle regarde au loin, elle semble un peu perdue dans ses pensées. TRISTAN : « Ça va? Tu sembles rendue très loin dans tes pensées. »
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| | | | | | | | Soleil et ciel bleu || ROXANNE TREMBLAY |
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