L’amour ne sera jamais quelque chose de positif. L’amour est souvent compliqué même si nous sommes aux côtés de notre âme-soeur. En amour, il faut faire des sacrifices. En amour, il faut faire attention à l’être aimé. Lorsque les deux parties font leur part, l’amour peut être éternel et la plus belle chose au monde. J’ai connu cet amour parfait. J’ai connu une seule femme dans ma vie et cette femme je l’ai mariée. La mort nous a séparés, mais jamais je ne l’oublierai et j’espère qu’elle est quelque part là-haut fière du père que je suis, fière de nos enfants. Je suis certain qu’elle veille sur nous.
Je ne juge pas Roxanne, mais peut-être qu’elle n’a uniquement pas rencontré un homme pour elle. Il ne faut pas mettre tout le monde dans le même panier. Il faut parfois ouvrir nos horizons et cesser de s’intéresser uniquement à un genre de personne, surtout quand nous savons que ce genre de personne n’est pas compatible avec soi. Je regarde donc Roxanne et elle tente de le faire percevoir l’auréole au-dessus de sa tête puisqu’elle est, à ses dires, un ange. Je plisse les yeux pour tenter de percevoir la chose. TRISTAN : « Oui, oui, je pense voir... » Dis-je en rigolant. TRISTAN : « C’est juste un conseil que je te donne, tu es libre de l’accepter ou non. » Je n’ai pas réponse à tout malheureusement. Je ne fais que parler avec mon cœur lorsqu’on me demande mon avis ou encore lorsqu’on me demande conseil sur divers sujets. TRISTAN : « Il est important de laisser une chance aux gens et de ne pas les juger rapidement. » Dis-je en souriant.
Si on le demande si je suis heureux, qu’est-ce que je réponds à une telle chose? Ce serait une question piège à laquelle je ne saurais pas quoi répondre. J’imagine que je suis heureux, pas heureux de la même manière qu’autrefois mais heureux d’une autre manière. Qu’est-ce qui manquerait à mon bonheur? J’en ai aucune idée. TRISTAN : « Oui, je sais. »
Étant surpris qu’elle veuille déjà refaire de la planche à roulettes elle qui ne voulait plus rien savoir de ça un peu plus tôt, je souris à pleines dents parce que ça me fait plaisir. Ce n’est certainement pas lui qui refusera de partager l’une de ses passions avec quelqu’un qui demande à en connaître davantage.
C’est une fois la note réglée qu’ils sortent tous les deux à l’extérieur et qu’ils se rendent au parc où ils étaient un peu plus tôt lorsqu’ils se sont rencontrés. Elle veut apprendre dès maintenant à faire de la planche à roulettes. Je vais donc essayer de lui montrer les bases. Nous nous installons donc dans un coin tranquille du parc et voilà que je dépose ma planche au sol. TRISTAN : « Tout d’abord, il ne faut pas que tu commences à avoir peur. La peur nous empêche de faire beaucoup de choses dans la vie malheureusement. Pars en tête avec l’idée que tu vas réussir. Le mental y est pour beaucoup de choses. »
Imaginer un crapaud sur une boite d'allumette et bien, c’était ce que ressentait Roxanne depuis qu'elle avait mis les pieds sur le skate de Tristan. Ils étaient arrivés depuis prés de dix minutes dans le parc juste à quelques mètres de l’endroit ou ils s’étaient rencontrés plus tôt dans la journée.
Le jeune homme avait pris le temps de tout lui expliquer tout ce qu'elle devait savoir et il avait essayé de la rassurer un maximum. Mais cela n’empêchait pas la jeune femme d’être complètement flippé. Elle espérait juste que Tristan ne remarque pas à quel point, elle était tendue à cet instant. Malheureusement, elle qui avait souhaiter qu'il ne s’aperçoive de rien ! Le jeune homme avait finalement déposé une main rassurante sur l’épaule de la jeune femme. Puis elle lança après avoir pris une grande inspiration :
-Allez, je me lance ! Alors que Roxanne essayait tant bien que mal d'appliquer les conseils de Tristan et de trouver un certain équilibre. Elle ne vit pas le caillou tout de suite qui s’était lâchement glisser sur le chemin. La jeune femme n'y avait pas prêté attention et cela avait été une grossière erreur de jugement de sa part.
Résultat, le skate était retourner vers son propriétaire et Roxanne avait atterrie à l'opposer sur les fesses, une mèche de cheveux était tomber devant ses yeux ! La jeune femme souffla sur sa mèche, excédée par la situation dans laquelle elle se trouvait, Roxanne lâcha :
-Tu vois, j'en étais sûr ! Leurs regards se croisèrent et ils éclatèrent de rire. Roxanne se releva avec l'aide de Tristan qui avait accouru. Puis elle lança :
-Bon, ce n'est pas un skate qui aura raison de moi. Je retente ma chance. Quand on tombe de cheval, on dit toujours qu'il faut remonter en selle dans la foulée. On y va ?
Il faut se laisser du temps pour apprendre à faire de la planche à roulettes. Ce n’est pas quelque chose de simple les premières fois. Il faut apprendre à avoir de l’équilibre, il faut apprendre à contrôler la planche avec ses pieds et son corps. Lorsque nous sommes plus vieux, nous sommes toujours plus peureux que lorsque nous sommes jeunes et que nous n’avons peur de rien.
Au parc, Tristan tente de lui expliquer les choses. Il lui explique les bases. Une fois qu’elle aura les bases elle verra à quel point il est simple de rouler en planche à roulettes. Tristan sait qu’elle y arrivera puisqu’elle semble motivée à apprendre. Faire de la planche à roulettes est quelque chose de plaisant. C’est amusant de rouler dans les rues ou sur toutes surfaces plates et lisses. Tristan a très tôt initié ses enfants à ce sport et ils peuvent partir rouler pendant des heures une fois de temps en temps lorsque tout le monde en a envie.
Alors que Roxanne s’élance, elle termine au sol après quelques secondes. Sur le coup, il se demande si elle ne s’est pas faite mal. Après tout, une chute n’est jamais doux. Une chute ça fait mal! Il espère qu’elle n’est aucunement blessé puisqu’il se sentirait coupable. Bref, elle éclate finalement de rire, ce qui fait en sorte que Tristan se met aussi à rire et l’aide à se relever. TRISTAN : « Cette fois je vais te tenir un peu. » Dit-il en se mettant à côté de la planche à roulettes et prenant les mains de Roxanne qui remonte sur l’engin. TRISTAN : « Je te tiens alors n’aies pas peur. Je sais que tu peux y arriver. La persévérance porte toujours fruit à un moment ou l’autre. » C’est ainsi qu’il l’encourage. La vie est tellement compliquée qu’il faut s’encourager de temps en temps. Il ne faut pas être jaloux des autres. Il ne faut pas envier la vie des autres. Il faut se dire qu’il y a des gens qui vivent des choses pires que soi. Il faut apprécier notre vie et se dire qu’il y aura toujours des gens avec une vie plus difficile. La vie n’est pas facile pour personne. Tout le monde, à un moment ou l’autre, passera une dure période. Parfois la vie est injuste parce que le mal s’acharne plus sur une personne qu’une autre mal bon nous n’y pouvons rien. Dieu met sur notre route des obstacles parce qu’il sait que nous sommes capables de les surpasser. Ne baissons jamais les bras, retroussons nos manches et battons nous. Il n’y a rien qui rend plus fier que de se relever lorsque nous tombons.
Alors que Roxanne était à terre et essayait de se relever, Tristan avait accouru pour l' aider et vérifier que tout allait bien. Elle voyait à ce moment la, le coter secouriste du jeune homme qui d'un coup était devenue très pro face à cette petite chute sans gravité.
Une fois qu'elle était de nouveau sur ces deux jambes idem de toute évidence, Roxanne frotta un peu les vêtements plein de poussière elle regarda Tristan et elle lui dit :
-Un peu ? Ha nan, tu vas me tenir beaucoup ça, je peux te l'assurer. Elle prit une grande inspiration puis Roxanne posa un pied puis deux sur la bête à roulette. Elle faillit perdre l’équilibre à plusieurs reprise et la jeune femme par réflexe serra un peu.. peut-être trop la main de Tristan autant dire qu'elle lui broya la main littéralement. Puis elle ajouta avec un léger sourire crispé :
-Désolé...... pour ta main ! Puis elle continua :
-Tu sais que tu en as vraiment de bonne toi, avec tes « n'aies pas peur ». Sérieux, comment veux tu que je n'ai pas peur avec la gamelle que je viens de me prendre. Tu n'aurais pas fait l’école du rire par hasard ? Remarquant qu'elle l'avait peut-être vexé, elle ajouta en lui souriant :
-Excuse-moi, je ne voulais pas te faire de peine. Ma nervosité à légèrement prit le dessus. Pardon ! La jeune femme, se sentait mal à l'aise et s’agrippant aux mains du jeune homme tel une araignée à sa toile. Roxanne essayait de trouver son équilibre ce qui s’avérait bien plus compliquer qu'elle ne l'aurai penser. C'est au bout d'un certains nombres de tentatives qu'elle y arriva enfin. Une fois stabiliser, elle ajouta penaude :
Tristan ne veut pas que Roxanne se fasse mal parce qu'il se sentirait beaucoup trop coupable si elle devait se blesser après une chute en planche à roulettes. C'est donc rapidement qu'il s'est précipité vers elle lorsqu'elle est tombée et qu'il s'est bien assuré qu'elle n'ait rien de brisé. Elle semble bien allez, ce qui est une bonne chose. Comme on dit, plus de peur que de mal. Il est rassuré et lui sourit. C'est en bonne personne motivée qu'elle monte de nouveau sur la planche et Tristan la tient comme il faut pour éviter qu'elle tombe de nouveau. Après tout, peut-être que la prochaine chute pourrait être fatale. Il ne faut rien prendre pour acquis dans la vie. Il faut toujours faire attention et, surtout, ne jamais se dire que ça arrive uniquement aux autres. Personne n'est à l'abri d'un accident puisqu'un accident est si vite arrivé. Il suffit d'une fraction de seconde pour que notre vie bascule à tout jamais... Il en sais quelque chose avec la mort de sa femme et avec son métier où il est souvent allé sur lieux d'accidents terribles qui se sont produits dans l'espace de quelques secondes.
Roxanne serre très fort la main de Triste et effectivement ce n'est pas très doux. Elle est petite mais elle a beaucoup de force dans les mains cette femme. Elle s'en rend bien compte d'ailleurs et s'excuse. Il lui sourit parce que ce n'est pas si terrible non plus. Tristan a connu des choses bien pires au courant de sa vie. Elle n'a pas à se sentir mal pour une telle chose. TRISTAN : « L'école de l'humour? Non, je suis très loin d'avoir un talent en humour. Il m'arrive parfois de rigoler mais je ne suis pas trop le genre à blaguer sans cesse. » Il sourit pour la rassurer. TRISTAN : « Tu ne m'as pas fait mal ne t'en fais pas avec ça. » Il en faut bien plus à Tristan pour avoir de la peine. Il a tellement vécu de choses difficiles qu'aujourd'hui il est sans doute plus fort qu'il pourrait le penser. Il ne faut jamais sous-estimer sa force mentale. TRISTAN : « Oui, je te tiens, je te le promets. » C'est ainsi qu'ils "font" de la planche à roulettes un bon moment en rigolant ensemble.
Cela faisait un moment déjà qu'ils étaient en train de faire de la planche, le temps était passer si vite. Le jeune homme tenait toujours fermement Roxanne qui avait toujours autant peur de tomber. Tristan lui expliquant encore et encore toutes les astuces , mais rien n'y faissait . Elle avait réellement le trouillomètre à zéro.
Ce n'est qu'au bout de beaucoup d'explication et de patience qu'elle arriva enfin à trouver son équilibre et tenir plus de deux minutes sans tomber. À plusieurs reprises, elle avait perdu l’équilibre, mais Tristan avait été là pour empêcher que cela ne se produise. Le beau ténébreux lui avait fait effectuer des exercices simple pour travailler l’équilibre de la jeune femme, même un enfant de dix ans aurait été plus dégourdie que Roxanne. Elle était régulièrement en galère entre les « Tristan help » et les « Tristan, je suis encore tombée « ou bien « Tien moi bien s'il te plaît ». Le pauvre garçon ne savait plus à quel saint se vouer et Roxanne aurait tellement compris qu'il l'envoie bouler. Elle le regarda puis dit :
-Oh, j'ai compris. En fait, c'est vraiment très simple, tu avais raison. Elle descendit de la planche, lâcha la main de son professeur puis l'embrassa sur la joue. D'un geste, elle passa sa main dans ces cheveux de façon à ne pas ressembler à une sauvageonne. Puis elle ajouta :
-Maintenant que tu m'as fait découvrir ton passe-temps . À mon tour ! Ça te dit ?
Le jeune homme, prit son bien le plus précieux et ils s’éloignèrent non loin de là. Ils s’installèrent confortablement contre un des arbres qui était un peu plus loin puis elle sortie quelques croquis du dernier projet en cours tout en lui expliquant ce que s’était.
Tristan est ravi de pouvoir aider Roxanne. C’est toujours plaisant d’aider les gens autour de soit, de partager notre passion avec quelqu’un. Tristan vient de rencontrer Roxanne et étrangement il a l’impression qu’il la connaît depuis longtemps. Il y a des gens comme ça avec lesquels le courant passe. Bref, Tristan et Roxanne rigolent et profitent de ce moment unique. Tristan est un homme patient alors ce n’est pas un problème pour lui que Roxanne ait des questions et qu’elle lui dit les mêmes choses en boucle. Étant père monoparental de quatre enfants, il n’a pas le choix d’être patient.
Le temps passe et finalement Roxanne comprend de plus en plus, elle prend de la confiance. C’est toujours plus facile lorsque nous sommes des enfants parce que les enfants n’ont peur de rien. Les enfants ne connaissent pas toujours le danger, les enfants s’adaptent facilement aux différentes situations. En grandissant, nous sommes plus peureux. Tristan est beaucoup plus craintif maintenant qu’il est grand et qu’il connaît les dangers. Avec son travail, il a vu des tonnes de situations difficiles, des tonnes d’accidents insolites.
TRISTAN : « Comme dans tout, la technique s’apprend avec le temps et la confiance se gagne. Cela dit, c’est toujours préférable d’être craintif puisque ça nous pousse à être plus prudent. » Tristan ne s’attendait pas à ce qu’elle l’embrasse sur la joue. Ça fait des années qu’une femme n’a pas déposé ses lèvres sur sa joue. Il lui sourit et prend sa planche dans sa main. TRISTAN : « Je te suis. » Dit-il en la suivant alors qu’elle l’emmène au pied d’un arbre où ils s’installent tous les deux. Tristan pose son regard sur ce que lui montre Roxanne. TRISTAN : « Wow, c’est beau. J’aimerais bien avoir le quart de ton talent. C’est à peine si je sais dessiner un soleil. »
Alors que Tristan lui avoua qu'il ne savait pas dessiner, Roxanne ne put s’empêcher de sourire à cette nouvelle information puis elle lança :
-Ho, quand même. Je suis certaine que tu exagères. Tout le monde sait dessiner un soleil, c'est enfantin Tristan. Elle lui tendit papier et crayon et ajouta :
-Allez montre moi tes talents artistiques ! Après plusieurs minutes, il montra son œuvre à la jeune femme qui avait souri en voyant le résultat. Elle lui dit :
-Ah, oui, effectivement, ce n'est pas terrible. Ce n'est pas grave l'important, c'est d'essayer n'est ce pas ! Un long silence, c’était installer, elle regarda Tristan qui avait le regard perdu dans le vague. Il semblait pensif. Roxanne prit alors son carnet à croquis discrètement puis commença silencieusement à dessiner cet homme qui l'avait toucher par son investissement aussi bien professionnelle que personnel. Il était seul, mais savait gérer ces deux partie qui faisait de lui quelqu'un de bien, la jolie blonde ignorait si elle serait capable de gérer aussi bien que lui un emploi prenant et une vie de famille. D'une main sûre, Roxanne posa chacun de ces traits sur la feuille qu'elle tenait fermement. Elle était des plus concentre sur sa tache Roxanne ne vit pas tout de suite qu'il s’était retourné vers elle puis elle dit :
-Pourquoi tu as bougé, stop, tu te figes et surtout ne bouge plus. Tristan piqué par la curiosité tenta tout de même une approche furtive pour voir ce qu'elle pouvait bien manigancer. Puis elle lança :
-Hou, mais tu es infernal. Stop, tu ne t'approches pas et tu a interdiction formelle de bouger même un cils, sinon je deviens violente. Elle se mit à rire puis ajouta :
-Je ne le serrais pas si tu arrêtes de jouer au curieux en plus, j'ai bientôt fini. Tu peux encore patienter cinq petite minute. Au bout du temps impartie qu'elle lui avait imposé et dans un grand tadam elle lui montra son œuvre et le lui tendit en ajoutant :
-Tien, je te l'offre et puis tu auras un souvenir de cette journée. Le jeune homme en profita pour lancer une invitation à dîner, alors qu'elle s’apprêtait à répondre son téléphone sonna, elle ne pouvait pas éternellement repousser le moment fatidique ou le travail allait la rattraper. C’était l'une de ses clientes qui avait un besoin urgent de la voir, elle raccrocha et ajouta :
-Je dois filer. Elle prit ces affaires, embrassa sur la joue le jeune homme et s’éloigna puis s’apercevant de son oublie, elle se retourna et ajouta :