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 Comme j'ai mal ¤ Wrizzie

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Message(#)Comme j'ai mal ¤ Wrizzie - Page 2 EmptyVen 27 Déc 2019 - 16:53


Voir le doigt d’honneur de Wren avant de voir ses yeux s’ouvrir est presque un réconfort en soi. Ce n’est pas la pire insulte ou injure qui puisse lui faire, ce soir ou les autres fois d’avant. Mais Lizzie ne s’en habitue pas, sûrement jamais parce que ce n’est pas dans ses habitudes au suédois d’être aussi virulent envers elle. On ne récolte que ce que l’on sème et même si la moisson a été hasardeuse, il n’empêche que le résultat a un goût très amer. L’australienne plonge ses mains dans ses poches pour éviter de prendre la sienne entre elles parce qu’il y a encore du sang, toujours du sang, pourquoi encore du sang qui coule ? Elle n’est pas forcément bien à cette vision mais elle l’est encore moins face à ses mots. Encore une fois, Wren la scinde, il la coupe et il la ferait bien bouillir, elle en est persuadée. Lizzie ne va pas lui dire qu’elle est là parce qu’elle a vu la scène sans son de loin et que, évidemment, il fallait qu’elle rapplique. Elle se désole elle-même de continuer à se torturer comme ça alors qu’elle sent les piques qu’il lui balance sans s’essouffler une seule fois. « Ça suffit avec ce disque, il est déjà rayé, Wren. » Lizzie n’aime pas qu’il lui rappelle qu’elle l’a utilisé, parce que dans un sens, c’est une simple vérité mais qui fait terriblement mal. Une réalité qui la fout mal, qui ne la met pas bien dans ses chaussures et qu’elle préfère occulter. Mais Wren est toujours là pour le lui rappeler, que ce soit par sa présence ou par ses mots.

Pour une fois, Lizzie est celle qui le regarde d’en haut, le menton baissé pour observer sa forme allongée, visiblement nullement perturbé par le monde qui va et vient autour d’eux. La jeune femme, elle, en est un peu plus perturbée, ses yeux naviguant vers la population qui sortent et rentrent, parfois en les ignorant, ne les voyant pas ou les pointant du doigt. Doherty & Potter, un populaire et une ancienne starlette, forcément, ça ne passe pas inaperçu. « J’avais juste besoin d’air et il se trouve que t’es en plein milieu du passage. » Elle a vraiment eu besoin d’air, c’est un fait indéniable. Pour reprendre sa respiration, loin du chaos de la grande salle, loin de ces corps qui bougent en symbiose sans qu’elle ne sache vraiment pourquoi ni comment. Lizzie passe ses bras autour d’elle tout en se mordant la joue intérieure. « Mais c’est le couple de l’année que j’vois là ! » Oh bordel, est-ce que la réunion d’anciens élèves ne finira jamais à leur faire comprendre qu’ils sont des anciens élèves et qu’ils ont vécu une vie depuis ? Lizzie ferme les yeux pour ne pas lâcher une bêtise avant de les ouvrir pour poser son regard sur un type et visiblement sa compagne à en juger la jeune femme qui lui tient le bras. « On ne change pas une équipe qui gagne, comme on dit. » Et ça lui fait mal au cœur de prononcer ces mots. Doherty & Potter auraient gagné tellement de choses à être ensemble mais non, il faut qu’on se mette à travers du trajet, exactement comme le suédois décidément vissé au sol. « Il semble pas très bien, Doherty, qu’est-ce qu’il a ? » « T’occupes. Je veille au grain, y a les autres qui doivent t’attendre à l’intérieur. » Un échange de sourire et ils se retrouvent de nouveau seuls. « Je ne me rappelle même plus comment il s’appelle. » Comme à peu près la moitié des gens avec qui elle a parlé durant la soirée. Lizzie tape ses mains l’une contre l’autre, complètement humide par le stress que lui provoque l’état léthargique de Wren. « Tu veux rentrer ? Je peux te raccompagner ou t’appeler un taxi. » Parce qu’il est hors de question qu’elle le laisse tout seul. Ou rentrer à pied. A part accompagné. De préférence avec elle car elle n’a pas confiance aux autres pour veiller à ce qu’il rentre chez lui.

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Message(#)Comme j'ai mal ¤ Wrizzie - Page 2 EmptyVen 27 Déc 2019 - 17:05

Elle ne lui disait pas toute la vérité, bien évidemment. Lizzie n'avait pas envie de remuer le couteau dans la plaie, une fois de plus. Tout avait déjà été dit, de toute manière, puisqu'elle n'était pas prête à se lancer dans une aventure d'envergure avec lui alors que Wren n'était pas en mesure de lui offrir son amitié sans avoir le coeur en charpie. Au final, ils se retrouvaient dans une situation inextricable où aucun d'eux ne pouvait y trouver un quelconque bonheur parce qu'ils se torturaient nécessairement de ne pas pouvoir être ensemble, de ne pas pouvoir laisser libre court à leur passion, celle qui avait défrayé les chroniques quand ils étaient encore au lycée. Tout le monde s'en souvenait bien sûr, et la moindre âme qui passait n'hésitait pas une seule seconde à remettre ces deux là sur la même image parce qu'ils avaient été un couple royal. Si seulement tous ces gens savaient ce qu'ils étaient devenus: un junkie et un accro aux anxiolytiques, tout de suite, ils faisaient beaucoup moins rêver mais ils n'avaient pas totalement tort sur toute la ligne puisque leurs sentiments l'un envers l'autre étaient bel et bien toujours d'actualité. "Je vous rappelle que je suis là et que je vais très, je vous emmerde." Une manière comme une autre de s'adresser à des vieux amis, surtout qu'aucun d'eux ne lui avait adressé la parole, à lui. Il s'intéressait plutôt à Lizzie Potter, la sauveteuse du cadavre qu'il était mais Wren n'avait pas envie qu'elle ait ce rôle là alors il finit par se relever, encore plus difficilement qu'au moment où il était assis dans les toilettes parce qu'il avait avalé peut être un demi litre de punch depuis, en plus d'avoir pété un miroir. Rien n'y faisait, apparemment, il fallait que Wren se complaise dans ses conneries et il s'épousseta doucement en observant Potter, reprenant enfin sa place, là où il pouvait le toiser parce que c'était lui, le grand dadais de l'histoire. "Ah parce que tu veux me raccompagner maintenant? Mais ta soirée est à peine commencée, Potter. Et tu sais, peut être que je comptais pas rentrer chez moi... C'est l'heure où la dope se revend à foison, tu sais bien, t'es venue la dernière fois." Wren n'avait pas dormi chez lui depuis peut être trois ou quatre jours, s'endormant dans des ruelles quelconques, quand il ne se retrouvait pas à pioncer dans un club jusqu'aux aurores, jamais très frais pour sûr. "Et je suis pas sûre que tu veuilles venir avec moi. Si t'es en sevrage sérieux, en tout cas, tu peux pas venir." Il avait tout de même encore envie qu'elle prenne soin d'elle, même si rien n'allait dans leur situation. La santé mentale de Lizzie comptait encore pour lui malgré tout, plus que tout le reste.
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Message(#)Comme j'ai mal ¤ Wrizzie - Page 2 EmptyVen 27 Déc 2019 - 18:16


Savoir cacher, tapis dans l’ombre, c’est quelque chose que Lizzie a appris dès qu’elle a commencé à tourner pour la caméra. Sa mère ayant été l’instrument principal de son éducation, stricte et tenace, elle a tout fait pour que son unique progéniture puisse faire en sorte de montrer au monde entier à quel point tout va bien. Amener des problèmes et des histoires dramatiques, des pétages de plomb et des scandales, c’est bien trop simple, ce n’est pas comme ça qu’on la prendra au sérieux. A huit ans à peine, Lizzie a été forgée et construite pour cela, elle qui avant avait les yeux tendres et déjà timides. Une timidité remplacée par une confiance qui pourtant peut s’effilocher à la moindre inconnue, à la moindre perturbation. Mais ce masque, elle réussit à le garder sous contrôle parce qu’elle est douée pour ça. Et c’est exactement ce qu’elle montre aux invités, un faux sourire sincère, une parole pour ne pas les inquiéter car Wren gît encore sur le sol. La preuve est qu’il fait honneur de sa voix et tout ça pour bien faire comprendre qu’il les emmerde. Lizzie secoue la tête, dépitée, parce que c’est quelque chose qu’elle n’aime pas être confrontée. Elle n’arrivera jamais à s’y faire et elle n’a pas les reins assez solides présentement pour pouvoir supporter tout ça.

Alors pourquoi elle reste et pourquoi elle lui propose de le raccompagner ?

Lizzie l’observe se relever et elle se retient d’aller près de lui. Pour l’aider, pour passer un bras à sa taille, pour faire attention à ce qu’il ne chancèle pas, et sa main qui goutte toujours. La jeune femme garde ses bras pour elle et Wren reprend sa position de force, même s’il a le regard bien trop vitreux pour ça. Il la titille, il prononce encore avec amertume ce qu’il pense et Lizzie ne peut même pas le contredire. Ses yeux vrillent un moment sur ses lèvres avant de remonter sur ses pupilles dilatées alors qu’il lui affirme qu’elle ne peut pas venir. Parce qu’elle est en plein sevrage. Elle manque le rapport. « Pourquoi ? Tu n’aimerais pas que Sainte Potter se fourvoie dès les premiers jours ? » Lizzie a les yeux bourrés d’innocence parce qu’après tout ce qu’il lui a balancé, c’est presque naturel pour elle de penser ça. Qu’il veuille qu’elle se fusille les ailes en pleine ascension. Même si ce n’est pas ce qu’elle fera. Parce qu’elle a toujours cette fichue promesse à tenir.

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Message(#)Comme j'ai mal ¤ Wrizzie - Page 2 EmptyVen 27 Déc 2019 - 18:27

Il s'était relevé, on se demandait encore comment vu l'état pitoyable dans lequel il s'était mis. Ses yeux étaient toujours vitreux, sa main saignait encore et toute la drogue du monde ne suffisait pas encore à annihiler totalement la douleur ressentie. Pire, à chaque seconde qui passait, Wren avait la sensation de retrouver un contact chancelant avec la réalité et ce n'était pas ce qu'il voulait, loin de là même. Le suédois préférait amplement se tirer une balle dans le pied plutôt que de prendre conscience du jour et de l'heure qu'on était. Il n'aimait pas la sensation, il ne voulait pas se trouver là et ouvrir les yeux sur le bordel qu'il avait fichu, une fois encore, devant Lizzie de surcroît. Après tout, il n'était pas censé lui tendre le bâton pour se faire battre et c'était exactement ce qu'il faisait ce soir-là parce que la brune avait tout vu. Elle l'avait vu se mettre une seringue dans le bras, se faire tabasser par les vigiles du lycée et jeter dehors, elle avait absolument toutes les armes pour continuer à le détruire sans ménagement. A quel moment allais-tu arrêter d'être con, Doherty? Il avait beau se poser la question, Wren ne connaissait pas la réponse, mais il était debout alors il supposait que c'était un premier pas, jusqu'au prochain carnage en tout cas parce qu'il y en aurait forcément un. Il lançait déjà l'idée en l'air d'aller trouver son coin de paradis, comme il l'appelait, sauf qu'après avoir réfléchi deux secondes, il réalisait que Potter était avec lui et qu'elle essayait d'ailler mieux, très mauvaise idée, Doherty. "Exactement. Si t'essayes vraiment de te soigner, faut pas que tu foutes tout ça en l'air pour une connerie. T'as ta vie à relancer, Potter. Du coup, je sais pas ce qu'on fait... A part rester là. Ça peut valoir le coup si tu vas me chercher un punch, t'as encore le droit de rentrer, toi." Comme si elle allait participer plus avant à toute cette mascarade. "Qu'est-ce qui t'a fait arrêter les anxio d'ailleurs? Non, parce que la dernière fois que je t'ai vu, c'était pas trop ça." Pourquoi lui posait-il des questions? Wren voulait déguerpir, surtout pas s'accrocher à elle à nouveau parce qu'il allait en souffrir, comme à l'accoutumée.
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Message(#)Comme j'ai mal ¤ Wrizzie - Page 2 EmptyVen 27 Déc 2019 - 19:06


Ne pas regarder sa main qui saigne, un autre sentiment de déjà-vu qui lui crève le cœur. Lizzie ne peut pas voir là qu’une simple coupure non, il faut qu’elle voit plus loin que ça. Wren n’en fait rien, Wren s’en fout, Wren fait comme si rien n’était. C’est un fait indéniable que rien ne va, aussi bien pour elle que pour lui, mais il continue à vouloir jouer celui qui s’en fout de tout. Et pourtant, ce n’est pas le cas sinon, il ne réagirait pas comme ça. Lizzie a encore sa place quelque part, elle le sait mais elle ne le dira pas. Elle prendrait le risque de le braquer encore plus et de le perdre définitivement. Alors elle préfère garder son menton levé et affronter ses yeux, tout en disant le contraire de ce qu’elle pense. Parce que Wren ne veut pas vraiment qu’elle se flingue en pleine ascension, elle en est persuadée. Il lui a répété plusieurs fois qu’il ne veut que son bien, tout comme elle veut avec lui. C’est naturel de vouloir le bien de l’autre alors pourquoi leurs actions respectives continuent à les déchirer de la sorte, à les séparer plus qu’il ne le faudrait ? Pourquoi Wren s’entête à ne pas vouloir lui offrir le luxe de son amitié, pourquoi c’est trop compliqué pour lui de simplement la laisser dans sa vie juste un petit peu ? Même si les mois passés sont la preuve qu’une amitié entre eux peut vite tombée dans autre chose. Parce qu’ils sont ce lien, cette alchimie indéniable et ça se sent quand ils se regardent. Deux idiots incapables de se contenter et d’accepter ce que l’autre offre, peut-être par fierté, peut-être par peur. Mais cet amour qu’elle a eu creux du cœur quand elle a les yeux levés vers lui la crève toujours un peu plus car c’est un état bien trop compliqué pour elle à comprendre, et encore plus à accepter. « Ma vie relancée aura aucun sens si tu continues à te laisser mourir peu à peu. » A petits feux. Mais ce n’est pas la chose à lui dire, balayer tout le vocabulaire des flammes et - bon dieu qu’il y en a énormément. Sa voix est presque basse, comme une pensée qu’elle a dite et qu’elle regrette instantanément. Ce n’est pas bon de lui sortir des trucs comme ça. La situation actuelle ne s’y prête pas, elle ne devrait pas. Mais la vérité est là, Lizzie ne peut pas se laisser abattre par la perspective qu’il se foute en l’air plus qu’il ne le fait déjà. Elle ne pourrait pas y survivre elle non plus.

Quand il lui pose la question, Lizzie gratte son oreille tout en regardant par-dessus l’épaule du suédois. « J’ai eu un déclic alors j’ai demandé de l’aide à un ami. » Dans un élan de courage, elle pose son regard sur lui. « Si j’ai provoqué ta chute, t’as été mon salut, Wren. » Elle ne peut pas le dire plus clairement. « Je t’ai dit que j’irai mieux et que je te laisserai pas pourrir. Je compte bien tenir ça. Et tant pis si c’est dur… Tu vaux largement tous les sacrifices du monde. » Lizzie pourrait se donner une gifle ou trois. Elle n’a bu que deux verres, elle ne peut pas blâmer l’alcool, la drogue, son état, des médicaments pour son état. Pour ses mots qu’elle prononce sans réfléchir, juste parce qu’elle est perdue dans ses yeux qui l’appellent comme un chant de sirène. C’est l’effet qu’il provoque et qu’elle est incapable de maitriser. Même s’il ne sera pas apte à accueillir ses propos, elle en est certaine.

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Message(#)Comme j'ai mal ¤ Wrizzie - Page 2 EmptyVen 27 Déc 2019 - 20:24

Wren n'avait pas spécialement prévu de paraître plus serein soudainement, non, il ne l'avait pas anticipé parce qu'il était surtout question de se protéger de l'impact que pouvait avoir Lizzie sur lui, pas se laisser emporter de nouveau dans cette tornade. Pourtant, lorsqu'il avait entendu la belle brune le questionner sur les raisons de ce revirement de situation concernant cette aventure proposée jusqu'à la ruelle du deal, Doherty n'avait pas pu mentir, pas à ce sujet là. Il en avait bien trop bavé en voyant Lizzie dans un état infernal à cause de ces petites pilules, hors de question qu'elle y retourne à cause de lui. Il pourrait peut être se pardonner toutes ses autres conneries avec le temps mais, si elle faisait celle-ci, le suédois savait qu'il n'arriverait plus jamais à en revenir. Il pouvait brûler des maisons ou des forêts, s'injecter de l'héroïne dans les artères mais il n'était pas question une seule seconde qu'il entraîne Potter dans l'addiction à nouveau. Il ne connaissait que trop bien les effets indésirables de tout cela pour accepter qu'elle tombe si bas, encore moins avec lui. Alors, ses paroles semblaient moins véhémentes soudainement et le danger était de plus en plus proche de sa carcasse. Wren se risquait même à la regarder dans les yeux, ce qu'il évitait à tout prix depuis le début de la soirée car il savait qu'il était bien plus difficile de lui résister en la toisant ainsi. Wren était sûrement un des types les plus cons de la soirée mais il avait au moins ce mérite là, de ne jamais risquer la vie de la personne qu'il aimait. Il préférait largement se sacrifier pour la laisser respirer tranquillement et là était le pire certainement parce que c'était exactement ce que Lizzie avait fait avec lui. Il réalisait sûrement à ce moment là qu'elle fut la portée du geste de Potter en le rejetant. Le protéger de la vermine qu'elle avait encore au fond du coeur, loin d'être prête à se considérer autrement que comme un cadavre sans coeur, pas prête à aimer pour un sou, non. Doherty la regardait et il ne savait pas quoi répondre à l'intensité de ses mots parce que Lizzie était bel et bien là et qu'il n'avait pas su se protéger décemment d'elle. "Dis pas ça, Lizzie. Tu sais que c'est faux. Je vaux aucun sacrifice. Pense à la Potter d'il y a douze ans, elle est d'accord avec moi, elle. Demande lui et tu verras. Guéris pas pour moi, mais pour toi parce que là, c'est trop tard pour le suédois." Pourquoi lui souriait-il encore dans ce cas? Il n'aurait pas dû sentir son coeur se réchauffer à ce pont: il fallait arrêter cela, tout de suite, à tout prix. "Fais pas dans la charité, t'as pas besoin de ça. Continue comme t'as commencé et oublie que j'existe, c'est mieux pour toi." Il ne bougeait pas néanmoins et c'était ce qui le tuait plus que jamais, Wren n'était jamais capable de le faire de son côté. L'oublier, il avait essayé avec ses drogues mais aucun résultat probant. Il n'y en aurait jamais, de toute manière.
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Message(#)Comme j'ai mal ¤ Wrizzie - Page 2 EmptyVen 27 Déc 2019 - 21:27


Lizzie s’est sûrement perdue en chemin, elle a laissé un bout de son âme le jour où elle a posé ses valises à Brisbane. La pression avec sa mère, la tension d’une carrière qui ne décolle pas, la perspective d’échouer qui la bloque littéralement et qui la fait stagner, la frustration. De ne pas pouvoir partir, parce qu’au final l’argent finit toujours par s’épuiser quand on ne vit que sur des ressources gagnées en étant gamine. Pleurer des ambitions ratées, des tests échoués, des déceptions cinglantes. Tout ça l’a plongé dans une spirale sans fin sans qu’elle s’en rende véritablement compte. Un cachet par-ci, un autre par-là, et encore un autre au milieu car les muscles se détendent, les nerfs aussi. Le cannabis aide aussi mais sur une autre mesure, une autre échelle. Elle ne prend pas ses joints pour se détendre, pas vraiment. C’est d’abord une façon de s’échapper du quotidien. Un petit joint quand elle est perdue quelque part, une manière de planer un peu au milieu de tout ça. Mais les cachets sont devenus obsédants, surtout depuis son agression. Le corps qui flanche toutes les deux heures et un flacon d’un mois qui tient une semaine. Wren lui a fait la remarque et il a fallu d’une gifle au figuré dans la figure pour se rendre compte que les cachets n’apaisaient rien mais brouillaient les pistes. Que ce n’est qu’une illusion, que le sentiment de bien-être n’est pas là puisque quelques heures après, la roue recommençait. Et c’est sûrement ce qui arrive à Wren. Lizzie le sait, elle a fréquenté son monde pendant un moment. Même si c’était moins fois que l’héroïne, même s’ils ne se piquaient pas. Mais elle n’ignore pas ce que c’est comme sensation, d’euphorie, la retombée, le manque, l’envie, la prise. A l’époque, pouvoir se perdre en lui avait largement suffit pour combler ce manque pénible qui pouvait naître dans le creux de ses entrailles et grâce à Wren, elle n’a pas eu le temps de devenir accro. Aux drogues, non, mais à lui, terriblement. Alors le suédois s’apaisant de la sorte, aussi surprenant qu’inattendu, ça la trouble, Lizzie.

L’entendre se descendre (encore une fois) plus bas que terre, ça lui foudroie (encore une fois) le cœur.
« La Potter d’y a douze ans comprend mieux pourquoi tu as voulu l’éloigner. Tu t’es vu comme un monstre, comme quelqu’un de nocif et t’as juste voulu me protéger. M’épargner tout ça. La Potter d’y a douze ans essaie encore d’assimiler ce changement de vérité mais son cœur reste le mien et il bat toujours aussi fort. » Juste sois patient et survis pour moi. S’il te plait. « Là, c’est moi qui me recule parce que ce que tu veux, ce que tu mérites, j’en suis pas encore capable. » Puis elle eut un léger rire sans chaleur tout en secouant brièvement la tête. « Tu crois vraiment que je peux t’oublier, Wren ? Ça ne fonctionnera jamais, ça. » Elle ignore ce qu’il serait le mieux pour elle-même mais ce qu’elle pense être le mieux pour lui, égoïstement, c’est elle. Mais c’est elle qui l’a foutu comme ça, il le lui a dit, elle l’a compris. Alors non, Lizzie ne s’approchera pas et elle ne prendra pas dans ses bras. « C’est pas de la charité. C’est de l’affection. » Amicale, amoureuse, un peu de tout mélangé sans prononcer le mot avec un grand A. L’autre mot qui pourrait rendre les choses plus dramatiques - ou plus concrètes - qu’elles ne le sont déjà.
Lizzie n’est de toute façon pas prête à le reformuler de toute façon.

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Message(#)Comme j'ai mal ¤ Wrizzie - Page 2 EmptyVen 27 Déc 2019 - 21:48

Est-ce qu'il avait la force ne serait-ce que de détourner les yeux désormais? Rien n'était moins sûr puisque Wren s'était laissé avoir comme un novice alors qu'il savait, pourtant, que Lizzie Potter était la femme la plus dangereuse qui fut pour lui. Les années passaient mais la réalité ne changeait pas d'un iota: peu importe où il se rendait, il y avait toujours une pensée qui était réservée à sa brune et uniquement elle. Il s'était souvent demandé où elle était, ce qu'elle faisait, avec qui, si elle avait fini par trouver son chemin et son indépendance loin de sa mère. Doherty avait vite compris que rien n'était simple pour elle lorsqu'elle avait dix sept ans, après avoir passé le plus clair de son temps devant une caméra alors qu'elle n'était qu'une gamine. Lizzie n'avait pas eu un développement affectif commun et c'était peut être ce qui avait attiré le suédois en premier lieu parce qu'elle n'avait pas le même code de conduite que les autres. Potter était différente et cela la rendait bien plus belle à ses yeux et le nordique n'était plus en mesure de lui nier parce qu'il avait enfin fini par lui dire ce qu'il ressentait pour elle, près de treize ans en retard, mais c'était l'intention qui comptait, pas forcément le résultat. Tant mieux d'ailleurs, puisque la belle actrice avait vite fui face à l'étendue des sentiments de Doherty et cela, il avait bien du mal à s'en remettre, ce qui rajoutait à son flagrant désespoir ces dernières semaines. Le pauvre Wren ne faisait qu'aller toujours plus loin dans le vice, dans son amour maladif pour la drogue et toutes les substances qui flingueraient la moindre de ses pensées, au final pour quoi? Pas grand chose. Il aimait encore Lizzie, aujourd'hui plus qu'hier et sûrement moins que demain parce qu'elle restait à ses côtés, qu'elle lui parlait et qu'il sentait bien qu'il ne résistait à rien du tout. "Il devrait pas, Lizzie. Il devrait pas. Et ce que je mérite, c'est justement ça, que tu te recules. Regarde moi et dis moi que t'as pas pitié de moi, là. Je le sais, Potter, je le sais parce que tu prends le bon chemin mais moi, j'en suis plus capable, j'ai jamais été patient et j'ai jamais été le mec idéal, t'en as conscience depuis le début. Peut être que c'est pour ça que tu fuis aussi parce que tu sais que je te ferai souffrir... Tout le temps, d'une manière ou d'une autre." Comme elle devait être peinée à ce moment là de le trouver dans cet état, des gouttes de sang perlant le gravier sous leurs pieds, des gens continuant d'entrer et sortir du gymnase en lançant un sourire dans leur direction. Tout le monde savait que c'était inévitable, que le couple se retrouverait un moment donné et les deux idiots leur refusaient ce cadeau le plus longtemps possible. "Je veux pas d'affection. J'en veux plus parce que ça fait trop mal, l'affection, et ça mène à rien d'heureux. Regarde nous, franchement. Tu m'oublies pas, je t'oublie pas et voilà ce qu'il en est. Super, non?" A se détester sur un parvis de lycée, se balancer des horreurs, s'aimer et se fuir, rien de sain en somme. "Je suis désolé que t'aies eu à voir ça mais t'es pas responsable, d'accord? C'est moi, c'est juste moi." Il avait pris la décision d'enfoncer l'aiguille à nouveau, de boire la bouteille d'alcool en entier et de fumer toutes les cigarettes de son paquet en moins de quinze minutes. Tout cela, c'était ses choix et il devait continuer à survivre malgré eux, maintenant.
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Message(#)Comme j'ai mal ¤ Wrizzie - Page 2 EmptyVen 27 Déc 2019 - 22:30


« J’ai jamais demandé à ce que tu sois idéal. Juste toi me suffit. » Comme tu as suffi il y a treize ans pour que je ne puisse jamais me remettre de toi. Comme tu suffiras encore pour les jours à venir, mon ancre pour voguer en pleine tempête, la raison ultime pour laquelle je compte bien redresser la barre et aller vers un horizon plus ensoleillé. Oui, peut-être que Lizzie devrait chercher à aller mieux pour elle-même avant toute chose. Cela aurait été plus sain, plus logique, plus honnête envers tout le monde. Mais non parce que Lizzie ne fonctionne pas comme ça. Elle met toujours les autres avant elle, elle n’est pas égoïste, même si on peut penser le contraire vu ses actions passées. Et Wren, mon dieu, Wren est toujours passé avant tous les autres. Même avant ses amies, certainement avant sa mère. Il possède tout d’elle et se détruire, c’est la détruire en même temps un peu. Mais ça, elle ne peut pas lui dire. Cela entrainerait une spirale encore complètement sordide et elle a bien trop peur de comment elle peut le retrouver plus tard. Lizzie qui a déjà vu le voile de la mort passé à travers les yeux de Wren, elle ne peut pas laisser de nouveau ça le faire sombrer. Elle l’a déjà assez amoché comme ça. « J’y peux rien et tous les médicaments du monde n’apaisent pas ce genre de battements. » Et elle continue à s’enfoncer. Dans ses yeux, dans le miroir de son âme, dans sa contemplation.

Lizzie ferme les yeux un moment parce qu’il pointe là où ça fait mal. Il appuie sur des vieilles blessures et elle secoue la tête, furieusement et avec force parce qu’elle n’a pas besoin qu’il le lui rappelle, elle sait. « Arrête de dire ça, je n’ai pas besoin que tu le dises. Je lutte contre ça parce que les choses sont différentes et que je ne veux pas rester bloquée avec mes regrets et mes peurs d’adolescentes. Alors oui, j’ai peur de souffrir. Parce que j’ai souffert pendant treize ans et que c’est long d’avoir le cœur mis en vrac pendant autant de temps. Mais ta vérité, la vraie, chamboule tout, Wren. Et je ne peux pas rester à t’en vouloir alors que tu as juste voulu… Me protéger. Et pourtant, tu m’en veux exactement pour les mêmes raisons qui me poussent à te fuir pour l’instant. Tu peux comprendre que je veux être digne de toi mais que je le suis pas encore ? » Et elle ne peut pas s’empêcher de passer une main sur sa joue et dans ses cheveux, le caressant doucement. « Même si ça fait mal pour l’instant, un jour ça s’apaisera. Que ce soit avec moi ou… Avec quelqu’un d’autre. » Lizzie tressaille légèrement à ses propres mots parce que l’idée de voir Wren avec une autre la rend carrément malade. Mais elle tente de ravaler sa fierté, son égoïsme et sa possessivité parce que c’est de sa faute s’ils ne tentent pas une aventure plus forte. « C’est toi, oui, si tu veux. » Mais elle n’y croit pas un rond. Il doit dire ça pour la rassurer quelque part. Et même si ça ne fonctionne pas, ça reste honorable de sa part. D’être comme ça même défoncé, même soûl, même le cœur brisé. Lizzie glisse sa main vers la sienne, meurtrie de verre et recouverte de fines traces de sang. « Il faut nettoyer ça, Wren, tu peux pas rester comme ça. »
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Message(#)Comme j'ai mal ¤ Wrizzie - Page 2 EmptyVen 27 Déc 2019 - 23:00

Tout était si doux à nouveau, même si Wren peinait encore à y croire, pas après tout ce qu'ils avaient pu se faire mutuellement. Ils avaient tant cherché à se blesser, à gagner l'ascendant sur l'état d'âme de l'autre, juste pour justifier leur état respectif. Au bout du compte, est-ce que tout ce tapage en valait la peine? Pas vraiment, mais Doherty savait pertinemment, néanmoins, qu'il était nécessaire pour qu'ils puissent avancer tous les deux dans la bonne direction. Cela ne voulait pas dire qu'ils allaient tout arranger d'un revers de la main maintenant qu'ils communiquaient plus calmement mais c'était tout de même un sacré pas en avant dans leur gestion respective de la colère qu'ils entretenaient bien malgré eux. Le suédois avait toujours bien eu du mal à s'en défaire et ce n'était clairement pas de la faute de Potter si la rage était intimement liée à sa petite personne. C'était le lot quotidien d'un gamin qu'on avait essayé d'abattre de toutes les manières possibles parce qu'on ne pouvait pas dire que son géniteur avait été tendre avec lui. Wren avait réussi à s'extirper de cette douloureuse situation depuis que celui-ci se retrouvait enfin derrière les barreaux mais la colère, elle, était forcément restée parce qu'on ne réparait pas toute une vie en un clin d'oeil. Tout comme on ne réparait pas treize ans d'absence de la même façon mais cela, c'était de la faute de Doherty, pas de Lizzie. "Je sais pas si c'est honorable ou juste totalement masochiste de ta part." Il eut un petit rire cela dit parce qu'il n'avait plus que cela, ces quelques réactions là pour prouver à l'actrice qu'il était encore vivant et pas totalement perdu, pour l'éternité. "Les médicaments ne guérissent pas de tous les maux, non." Pas ceux de l'amour en tout cas et ils étaient tous deux en première ligne en la matière. Ils s'aimaient encore bien trop fortement pour que leur situation ne retrouve un semblant de normalité dans les jours à venir et il était probable que ce moment n'était qu'une pause au milieu de la tempête car Wren ne pourrait pas échapper au manque, pas comme la brune avait réussi à le faire avant lui. "Le problème, Lizzie, c'est qu'au moment où tu te sentiras digne de moi, ce sera moi qui le serai plus vis à vis de toi. On s'en sort quand et comment de ça?" Il entendait tout ce qu'elle lui disait mais tout était si compliqué et encore si douloureux. Wren avait le coeur bien trop fragile pour supporter une telle conversation alors il baissa les yeux, se reculant un tout petit peu pour ne pas que le contact de Lizzie ne lui devienne trop familier. Non, il fallait de la distance et il s'en excusa d'un regard profond, elle allait comprendre, c'était certain. "Peut être." Rien d'autre alors que Lizzie finit par observer la plaie au creux de sa paume et Wren sentait que l'énergie le quittait peu à peu, ce qui semblait logique après autant de rebondissements en une seule et unique soirée. "J'ai pas vraiment de désinfectant ni de trousse à pharmacie sur moi là et je crois que si je rentre encore là dedans, on me pète le nez... Mais c'est pas très grave, c'est que du verre." Qui lui faisait mal, soit dit en passant mais pour le bien de son ego, le visage de Wren n'en montra rien du tout.
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Message(#)Comme j'ai mal ¤ Wrizzie - Page 2 EmptyVen 27 Déc 2019 - 23:54


L’expression dit ‘le calme avant la tempête’ mais qu’est-ce qu’on dit une fois la tempête terminée ? Ce n’est pas franchement important mais c’est le ressenti qu’a Lizzie à ce moment-là. Une petite fierté d’avoir réussi à trouver un apaisement dans cet univers brumeux qu’est leur relation, où l’un et l’autre se retrouvent confronter à des envies et des volontés qui ne coïncident pas, qui ne vont pas (encore) de pair. Chacun a sa propre vision de la chose et même avec tout l’amour du monde, c’est bien à cause de cela qu’ils restent sur plat bande plus sûres, à distance, se protéger eux-mêmes en même temps que de protéger l’autre. Et de se détruire en même temps. « Il y a peut-être un mélange des deux. » Un sacrifice qu’elle est prête à faire. Lizzie maintient qu’elle ne compte pas couper court, que tant que le destin le mettrait sur le trajet de la douce brune, hors de question pour cette dernière de l’ignorer. Elle ne pourra tout simplement pas. Détourner les yeux quand il est dans son champ de vision, même si ça peut la torturer, même si elle s’en mord encore les doigts, même si ça provoque un raz-de-marée d’émotions qu’elle n’est pas prête à maitriser, ça aussi, ça la rassure et lui prouve qu’elle est toujours vivante. La jeune femme est bien placée pour savoir que les médicaments ne peuvent tout résoudre mais « Pas plus que la drogue. » Un point important, un détail crucial alors que Wren porte encore les stigmates de sa piqûre dans le bras. C’est léger mais elle le voit, comme un gros néon, la bisquant furieusement parce que le suédois le préfère lui à elle. Il a choisi d’être ami avec ces poisons plutôt qu’avec elle. Même si Potter a bien conscience qu’ils sont plus fidèles et moins exigeants qu’elle. Qu’ils demandent une simple fidélité et un peu d’amour, juste assez pour venir s’étaler dans son corps et se prélasser dans ses veines.
« On trouvera. Je n’ai pas de boule de cristal pour connaitre le quand et le comment mais on y arrivera. Parce que je peux être une vraie plaie et que je veux enfin faire quelque chose de bien. T’as été là pour moi, je serai là pour toi. Appelle ça comme tu veux, mais ce n’est pas de la pitié, ni de la charité, Wren. » Lizzie sera courageuse et elle sera enfin capable de supporter et d’encaisser le futur. Plus sereinement, sans ses démons, sans ses doutes, sans ses craintes qui lui pourrissent pour l’instant l’existence et qui la font reculer plus qu’avancer. Même si la jeune femme a peur de là où Wren peut plonger en attendant. Est-ce qu’il pourra essayer de naviguer à flot même s’il n’est pas patient ? Ou est-ce qu’il compte continuer à s’auto détruire, ne serait-ce que pour lui prouver à quel point il a été blessé et qu’elle n’a pas intérêt à l’abandonner une seconde fois ?

« Ce n’est toujours que du verre, n’est-ce pas. Allez, suis-moi. Ils ne feront rien si t’es accompagné. Mais tiens-toi un carreau cinq minutes, s’il te plait, okay ? » Pour moi. Pour sa main. Lizzie l’attrape par le bras et se dirige vers l’entrée du bâtiment. Des menaces, des tensions, des promesses plus tard, la jeune femme l’entraine vers l’infirmerie. « Tu connais la procédure, direction le lit et tu te laisses faire. » Lizzie fouille dans les placards et les tiroirs pour mettre la main sur une pince, des lingettes désinfectantes et des pansements. « Il faut que tu perdes cette habitude de briser des miroirs. Ça apporte la mauvaise fortune. » dit-elle en s’installant sur le tabouret roulant avant sa pince pour retirer les morceaux de verre. « N’empêche, combien de fois je suis venue te récupérer ici ? Je crois que tu passais plus de temps à l’infirmerie qu’en cours. Je finissais par penser que t’en pinçais pour l’infirmière. » Avec dégoût et jalousie mais inutile de le dire. Avant même qu’ils se mettent ensemble, de toute façon, elle était déjà méfiante de toutes celles qui s’approchaient de lui. Des pulsions qui savaient déjà ce qui en retournaient bien avant son propre cœur, il faut croire.
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Message(#)Comme j'ai mal ¤ Wrizzie - Page 2 EmptySam 28 Déc 2019 - 13:02

Non, aucune substance chimique ne pouvait aider à la guérison d'un coeur mais Wren avait beau le savoir, cela ne voulait pas dire pour autant qu'il était prêt à utiliser des techniques alternatives. Il avait toujours choisi la facilité dans ce genre d'instants de doutes, en proie à tous ses démons, il glissait toujours vers les abysses et pour l'y cueillir, il n'y avait toujours eu que la drogue. Partout. Tout le temps. Il savait que c'était ridicule, que quelque part, il valait bien plus qu'une dose d'héroïne ou un rail de cocaïne mais les mauvaises habitudes étaient dures à vaincre, quoiqu'on en dise. Alors, il souriait à Lizzie, espérant qu'elle comprendrait qu'il avait conscience de la réalité des faits, que ce qu'il faisait n'avait aucun but réel, juste une envie d'en finir qui s'accrochait à ses entrailles. Avait-il réellement envie de mourir, néanmoins? Quand il la regardait d'un air si doux, il y avait de quoi s'interroger parce que Doherty était bien incapable d'abandonner une telle femme. Il pouvait lui faire mille adieux, faire preuve d'une fausse méchanceté envers elle car il était blessé dans les tréfonds de sa fierté, cela ne cachait pas la plus belle des vérités: jamais il n'était en mesure de lui faire du mal de manière consciente. Wren agissait toujours par protection parce qu'elle l'avait sauvé de lui même des dizaines de fois par le passé et il ne désirait pas qu'elle subisse les dommages collatéraux de sa descente aux enfers. Au fond, c'était idiot, bien sûr que cela l'était mais avait-il d'autres choix que d'essayer de la préserver à tout prix? Lizzie était encore fragile, son sevrage en cours ne lui permettait sûrement pas de supporter la vision d'un Doherty qui avait abandonné la bataille. Il suffisait d'être patient dans ce cas, d'attendre que les événements leur deviennent plus favorables, le géant suédois se contentant de suivre Potter à l'intérieur du bâtiment après moult négociations avec la sécurité. Pour une fois, Doherty n'essaya pas de jouer aux cons en usant de son ironie légendaire pour faire chier les personnes qu'il avait osés frapper quelques minutes auparavant. L'actrice usa de son charisme et l'entraîna finalement vers l'infirmerie, Wren restant silencieux sur tout le reste du chemin, s'autorisant à sourire uniquement lorsqu'elle commença à prendre son rôle de sauveuse très au sérieux. "So bossy, Potter." Est-ce que cela lui déplaisait? Pas vraiment alors qu'il s'allongeait, observant enfin l'état de sa main et ce n'était pas joli à voir, la brune avait du boulot pour les minutes à venir. Il la regarda revenir vers lui avec tout son équipement fin prêt pour s'occuper de ce drame d'importance. "Ah ouais, t'as peut être pas tort, ça aiderait sûrement mon karma d'arrêter ça." Il n'y croyait qu'à moitié puisque sa famille entière était poursuivie par le diable et cela ne datait pas de la veille ou de quelques miroirs brisés malencontreusement. Wren fronça quelque peu les sourcils en sentant la pince retirer les quelques éclats de la matière enfoncés dans sa paume mais il cacha toute réaction plus importante, se contenant de croiser le regard de la jolie brune. "Suis-je en train de sentir une pointe de jalousie, mademoiselle Potter? C'est vrai que madame Rosenfeld, soixante quatre ans était d'un sexy, il y avait de quoi se sentir menacée, oui." Il eut un léger rire, ouvrant sa paume plus avant pour qu'elle puisse atteindre les plus petits bouts de verre qui martyrisaient sa peau. "Et peut être que c'était un stratagème de ma part pour que tu viennes et qu'on le fasse derrière les rideaux là bas, tu sais pas ça, hein?" Il faisait un clin d'oeil et voilà que les réminiscences du passé le tapaient de plein fouet. Ils étaient si bien ensemble, si heureux. "On était bien quand même... Et regarde, on parle encore de nous treize piges après, on est les William et Kate de cet établissement, Potter." Sans l'argent qui allait avec, clairement et sans les titres. L'amour, par contre, devait être bien plus fort mais toujours terré, bien sûr.
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Message(#)Comme j'ai mal ¤ Wrizzie - Page 2 EmptySam 28 Déc 2019 - 14:37


Un panel d’émotions bien trop variées et intenses en si peu de temps, Lizzie pourrait en défaillir si elle n’avait pas cette mission importante d’ôter tous les morceaux de verre venant ternir la peau du suédois. Elle est méticuleuse dans son processus, elle ne veut pas lui faire mal - elle en a sûrement déjà assez fait de ce côté-là. Elle se mord la lèvre comme à chaque fois qu’elle se concentre mais ça ne retient pas le doux sourire qui s’affiche à la réflexion de Wren. Pourtant, elle ne l’a jamais vraiment été, pas avec lui, à part pour le ramener doucement vers un meilleur chemin. Il avait trainé dans ses affaires louches, elle le savait et pourtant, elle voulait être son ancre vers lequel il pouvait se raccrocher et compter quand il se sentait défaillir. Altruiste, empathique, généreuse, Lizzie l’a toujours été. Wren a été sa première relation et elle lui a tellement donné, absolument tout ce qu’une adolescente de son âge à l’époque pouvait lui offrir. Son innocence et son manque d’expérience n’ont jamais été un frein, bien au contraire. Elle l’a toujours laissé tenir les rennes parce qu’il devait forcément savoir mieux qu’elle comment tout ça fonctionnait. Forcer de constater que Lizzie n’a jamais perdu ce regard sur lui, cette petite lumière qui brille seulement quand il apparait dans son champ de vision. Et c’est sûrement pour cela que tout ça lui fait peur. Comme le suédois l’a noté, elle a peur de souffrir de nouveau. Plus grand est l’âge, plus grand est le problème. Treize ans après, la jeune Potter ne peut pas prétendre que tout est éteint, que les vannes sont coupées. Bien au contraire.
Caresser sa main de ses doigts pour le forcer à rester stable, il y a bien trop de tendresse dans ce simple geste. Pourtant innocent, pourtant banal. Même si Lizzie campe sur ses positions et qu’elle veut croire qu’ils peuvent être amis avant autre chose, elle a conscience que la frontière est fine, presque inexistante. C’est pour ça qu’elle a besoin de le repousser gentiment parce que Wren n’aurait qu’un geste de trop à faire et elle reviendrait dans ses filets sans aucun retour en arrière possible.

Et dans son état actuel, Lizzie ne peut pas.
Elle veut être entière pour lui et pas en souffrance constante, pouvant lui faire croire qu’il ne suffit pas. C’est peut-être le ressenti qu’il a actuellement alors que c’est complètement faux, qu’au contraire, il vient de la sauver. Mais il ne le réalise pas vraiment parce qu’il n’a pas la même vision des choses et visiblement, ce qu’il a pris et bu altèrent son jugement déjà bien amoché d’elle.

Alors le répit dans l’infirmerie est plus que bénéfique, les yeux bruns de Lizzie sillonnant entre la main et le visage de Wren, lâchant même un nouveau sourire mêlé à un bref rire. « Il n’y a pas d’âge pour être attirant. » Puis elle coince son regard concentré sur la paume. « Cela peut paraitre surprenant car je le cachais bien mais j’étais jalouse de toutes celles qui t’approchaient. Soixante quatre ans ou cinq ans, même combat. » La jeune femme maintient à ne pas lever la tête parce que franchement, elle ignore pourquoi elle se met à parler de ça. Parce que c’est toujours présent, certainement, et que ça lui trouble la vue pendant deux secondes et demi avant qu’elle coince sa langue entre ses lèvres pour le dernier morceau. « Tous tes stratagèmes fonctionnaient. Et tu le savais. T’en profitais bien. » Elle s’interrompt un moment en se redressant tout en souriant. « Okay, j'en profitais aussi. » Parce que franchement, c’était fun, c’était léger, c’était nouveau et c’était grisant. Wren aurait pu l’amener absolument où il aurait voulu qu’elle l’aurait suivi les yeux fermés.
« William et Kate… J’ai l’impression d’entendre ma mère. » Qui se pâme toujours autant devant la famille royale britannique, ça en devient ridicule. La jolie brune passe une lingette sur chaque plaie pour arrêter le saignement, surtout celle du milieu qui ne semble pas vouloir s’arrêter. « Il faut dire qu’on ne peut pas nous oublier. Une ancienne starlette et un géant populaire, c’est plutôt inédit. T’imagines si j’avais continué ma carrière ? On se serait jamais fréquentés. Peut-être que ça aurait été mieux. » Deux mondes qui n’auraient peut-être jamais pu se rencontrer ni se fréquenter dans un autre univers. Bon dieu que Lizzie ne veut pas connaitre un univers où Wren n’aurait jamais été sur sa route. Même avec toute la souffrance du monde, ce n’est pas envisageable pour elle de ne pas l’avoir dans sa vie.
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Message(#)Comme j'ai mal ¤ Wrizzie - Page 2 EmptySam 28 Déc 2019 - 14:52

Il pouvait prétendre tout ce qu'il voudrait, il n'empêchait que sa rencontre avec Lizzie avait absolument tout changé dans sa vie. A partir de là, Wren avait calmé son côté coureur de jupons et s'il y était revenu depuis, c'était simplement pour oublier la petite brune qui occupait toutes les parties de son coeur. Il n'avait jamais pu retrouver son petit côté manipulateur d'antan à partir du moment où elle était arrivée au beau milieu de son paysage et Wren n'avait jamais pu se remettre d'elle, de manière générale. Alors, elle s'était ajoutée à la longue liste de ses petits traumatismes: de ceux plus familiaux, puis professionnels, voilà qu'arrivaient les traumatismes amoureux. Il avait décidé de ne plus se lancer dans de vraies aventures de ce type d'ailleurs et s'il avait presque dérapé quelques mois auparavant, Wren avait constaté que c'était la meilleure décision qu'il ait pu prendre... Pour aucun résultat au final puisque son chemin avait de nouveau croisé celui de Potter. A partir de là, plus rien n'était possible et sa capacité de résistance était tombée à zéro, ni plus ni moins. Pendant des semaines, il avait essayé de la reconquérir, sans forcément se douter que l'affaire allait partir vers quelque chose de bien plus profond qu'une simple partie de jambes en l'air pour lui. C'était pourtant évident vu la manière dont il la regardait, concentrée comme jamais à retirer le moindre éclat de verre qui se frayait un chemin sous sa peau. Elle était jolie, elle l'était toujours et Wren dût détourner les yeux pour ne pas partir dans ses fantasmes, là, tout de suite. "Cinq ans, aussi? Bon sang, tu me voyais autant comme un gérontophile que comme un pédophile en fait. C'est plus de la jalousie à ce stade, Potter, wow." Il fit semblait d'être outré, même si en fait, il était plus flatté qu'autre chose qu'elle se sente aussi menacée par n'importe quelle femme qui l'approchait de trop près. Il en avait refoulé tellement lorsqu'il était avec elle mais cela, Lizzie n'en avait jamais vraiment su quelque chose parce que Wren était discret et qu'il ne tenait pas spécialement à ce qu'elle comprenne qu'il était fou d'elle. "Si tout le monde en profitait, l y avait aucun problème, non?" Ils étaient les deux starlettes du coin, ceux qui créaient des milliers de jaloux autour d'eux et Wren en avait parfaitement conscience, déjà, à ce moment là. "Je sais même pas à quoi ils ressemblent en vrai alors je dois pas être comme ta mère." Vu que Wren ne regardait jamais la télévision, bien trop préoccupé à s'injecter des drogues à tout va, pas le temps pour les mariages royaux et autres ragots sans intérêt à ses yeux. "Et t'aurais été heureuse en étant la poupée de ta mère? Moi, je crois qu'on a été heureux tous les deux... Même si ça a créé des belles merdes plus tard, je pense que tu regrettes rien. J'ai tort?" Leur rencontre avait permis à Lizzie de se libérer de l'emprise de sa génitrice sur sa carrière et son image. Wren l'avait vu pester contre elle tellement de fois parce qu'elle n'avait le droit de rien faire. "Après, ça t'empêche pas de reprendre ta carrière maintenant. T'as plus aucun obstacle: ni ta mère, ni notre histoire..." Il avait mal au coeur de lancer cette idée, masochiste ce Doherty.
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Message(#)Comme j'ai mal ¤ Wrizzie - Page 2 EmptySam 28 Déc 2019 - 19:46


La tension est palpable, même si elle est calmée, apaisée par le bruit du verre dans le récipient. Lizzie n’aime pas cette tension entre eux, elle n’aime pas avoir la sensation de marcher sur une corde sensible, ce genre de pirouette où elle sait qu’un rien peut faire basculer la conversation d’un état ou de l’autre. Elle veut seulement être là, près de lui, se rassurer qu’elle puisse l’amener à la raison et un peu plus sur terre. Quand il est venu à sa porte en proie de ses démons les plus douloureux, Lizzie a été l’exemple même de celle qui n’a pas réussi à être là pour lui. Qu’elle n’a pas été suffisamment forte pour le porter et qu’au final, la scène a été plus à propos d’elle que de lui. Elle ne peut blâmer l’alcool, ni aucune autre substance mis à part son cœur latent mais fou furieux de le sentir aussi proche. Les souvenirs viennent et partent, mais sont toujours incrustés et ils n’auraient vraiment pas dû parce qu’ils n’étaient vraiment pas dans leurs meilleurs états. Lizzie s’en veut parce que c’est cet évènement qui a tout chamboulé, qui absolument tout remis en question. Même s’ils ne savaient pas trop dans quelle catégorie où se placer jusqu’à présent, cela leur a peut-être permis de voir qu’ils ne sont pas (encore) dans la bonne direction, pas sur la même route. Lizzie se réconforte en se disant que c’est bien mieux qu’ils finissent par s’en rendre compte avant que les choses n’empirent, s’accentuent et qu’ils s’enfoncent dans un gouffre qui ne les auraient pas satisfaits ni l’un ni l’autre.

« Disons quand même que les plus grandes menaces restaient celles de l’école, si ça peut te rassurer. J’ai toujours connu ton côté coureur de jupons. » Ce qui a rendu son mensonge pour la rupture encore plus brutal, encore plus amer. C’est parce qu’elle savait ça, qu’on lui avait vanté ici et là son joli palmarès. Alors le croire quand il lui a balancé qu’il l’avait trompé plusieurs fois pendant leurs mois passés ensembles, il n’a pas fallu très longtemps pour la jolie Potter de s’en convaincre. Même si au final, elle aurait dû avoir plus confiance en lui. Mais il venait de lui briser le cœur et elle était aveuglée, par la colère, par la tristesse, par la trahison. Qu’est-ce qu’elle aurait pu faire s’il ne voulait pas d’elle, à part subir une énième humiliation ? « Aucun problème à part quand je te récupérais avec un œil salement amoché. » Ou une main brisée dans un miroir. Quelques années après, mais toujours le même combat. Le récupérer, tenter de le remettre sur pied, le réparer. Seulement à l’époque, Lizzie pouvait l’embrasser, elle pouvait inonder ses blessures par son affection trop débordante, son amour passionné. Là, elle ne peut se contenter que de lui sourire tout regardant la lingette s’imbiber du liquide rouge.
« Être la poupée de ma mère, non. Mais continuer ma carrière ne m’aurait pas déplu. J’aimais bien ce que je faisais, c’était drôle, c’était fun, c’était comme une famille. » Quand on côtoie pendant sept ans le même entourage six jours sur sept, ils finissent par devenir presque plus importants que votre propre famille. Elizabeth fixe ses yeux dans les siens, les épaules voûtées par les paroles de Wren. « On aurait été heureux si tu n’avais pas rompu. Et je l’ai déjà dit, je ne regrette que la fin. Jamais le reste. Même si tu peux croire le contraire en ce moment parce que je te tiens à distance. Mais je referai tout pareil. Ou presque. Parce que dans l’autre version, je t’aurai empêché de me briser le cœur. » Aussi simple que cela. Pas vraiment un reproche, sa voix étant bien trop posée et douce pour penser que cela puisse braquer le suédois. Une simple vérité. Un scénario qu’elle a déjà pensé, réfléchi intensément parce que cette scène lui est revenue tellement de fois, a provoqué tellement de larmes. Elle secoue la tête tout en s’assurant que le sang ne coule pas avant d’attraper les pansements. « Tu n’aurais pas été un obstacle pour ma carrière, Wren. J’y arrive très bien toute seule. Je suis mon propre obstacle. » Elle reste les yeux rivés sur son entreprise avant d’embrasser le creux de sa paume. « Notre histoire n’a pas besoin de s’arrêter, tu sais. Elle peut continuer, juste pas comme tu le voudrais. Pourquoi tout ne peut pas être plus simple entre nous, Wren ? On a été amis, on peut l’être encore. » Bien sûr, Potter, si ça te plait de te bercer de douces illusions. Est-ce qu’on a le cœur qui bat aussi fort et intensément avec l’envie incroyable de l’embrasser, de le garder contre elle avec un ami ?
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