| All the things we could have been (Amelyn UA - Chapter #1) |
| ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34324 POINTS : 3130 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
(ua) maxwell #6 (jurassique)
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens
amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Mer 8 Avr - 14:23 | |
| All the things we could have been Raelyn Blackwell & @Amos Taylor - Univers alternatif - 2006, 19 ans
« T’es en retard. » Je n’avais pas répondu et m’était mise au travail. A cette heure-là le bar était habituellement quasiment vide, et les quelques clients présents étaient servis directement au bar, et donc je passai à l’arrière du bar pour faire la plonge de la veille et du midi. Les cuisines éteintes, il faisait presque bon et l’endroit rendait supportable les bouffées de chaleur qui commençaient à m’envahir. Crampes, rythmes cardiaque qui s’emballe, et surtout la fatigue qui commence à s’installer, bienvenue dans la partie deux. Je n’avais qu’une envie, me rouler en boule dans un coin et fondre en larme. « Raelyn ! » Lincoln, mon boss, me dévisageait avec un air mi inquiet, mi énervé. « C’est la troisième fois que je t’appelle … Tu saignes du nez. » J’attrapai le mouchoir qu’il me tendait. Effectivement, je saignais, et pas qu’un peu en plus. « Rentre chez toi pour aujourd’hui. Et ne remets pas les pieds ici si c’est dans cet état. »
J'étais rentrée chez moi, avais dormi tout l'après-midi, et voulant prendre une dose, pour oublier cette journée, la dernière, je me l'étais encore promis une énième fois, je m'étais rendue compte que j'étais à sec. Déambulant dans les rues à la recherche de mon dealer, j’aurais dû le rencontrer. Je l’avais rencontré, en janvier 2005, en m’écroulant contre un mur sur le trottoir. Aaron. Et j’étais tombée amoureuse, sans crier gare, j’avais décroché, grâce à lui, tout ça pour qu’il me soit arraché, deux ans plus tard.
Et si rien de toute ça n’était arrivé ? Et si j’avais claqué la porte de mon appartement quelques minutes trop tard, si nos routes ne s’étaient pas croisées ?
❈❈❈❈
Mes jambes ne me portent plus. Je m’effondre, le dos au mur, prenant ma tête en mes mains et reste là quelques minutes qui me semblent une éternité. Je ne peux plus remettre les pieds au bar, je viens de perdre mon boulot, je le sais, j’en suis parfaitement consciente. Je ne peux plus remettre les pieds là-bas, pas dans cet état, et je ne suis pas prête de commencer à remonter la pente. Quand je retrouve le contrôle de mes jambes et de mes pensées quelques minutes, quelques heures plus tard, je suis toujours seule. Personne n’est venu voir ce qu’il se passait. Personne n’est venu s’arrêter à mon niveau pour voir si je me sentais bien. Pas de chevalier en armure cette fois ci. Cette fois ci je rentre jusqu’à mon appartement, un sachet de poudre fraîchement acheté au fond de la poche, et je consomme jusqu’à oublier comment je m’appelle, et pourquoi je fais ça.
Quelques jours passent, quelques jours pendant lesquels je vis dans une sorte de semi coma conscient. Eveillée, mais bien incapable d’avoir la moindre notion de temps qui passe, incapable de prendre la moindre décision. Ce qui me pousse finalement à reprendre contact avec la réalité, c’est ce sachet de poudre que je termine, et mes finances à sec qui ne me permettent pas de m’aller à nouveau trouver mon dealer. Je suis à bout de forces, mais il faut que je trouve un emploi. Le problème, c'est que qui engagera une jeune femme de dix-neuf ans qui en parait seize ? Je suis trop maigre, je flotte dans son t-shirt blanc devenu trop large, parce que la coke fait maigrir, beaucoup, et que pour cacher les os de mon bassin et mes clavicules apparentes je préfère encore porter ces vêtements trop amples. Une jeune femme avec le regard désespéré, des yeux rougis, et qui renifle beaucoup trop pour être simplement enrhumée. Je sais que je ressemble à une junkie, je sais que j’en suis le parfait stéréotype. Mais ai-je vraiment un autre choix ?
Sauf que visiblement, même celui ci de choix je ne l'ai pas. Je passe la fin de journée à me trainer difficilement de bar en bar, de restaurant en restaurant et à me faire chasser de tous les établissements où je mets les pieds. Je ne sais que faire, rentrer chez moi ? Pour quoi faire, puisque je peux faire ce que j'ai à faire ici, assise sur le banc d'un parc. Il fait presque nuit et les passants sont rares, et ma décision est vite prise. Je m'agenouille, sors un petit sachet plastique de ma poche et étale un rail de poudre blanche sur le bois laminé par le temps du banc. Toujours à genoux je me bouche une narine et me pencher pour inspirer de toutes mes forces. Réalisant que le petit sachet est vide, je lâche quelques jurons avant de me redresser pour me laisser tomber mollement sur l'assise. Je me rends rapidement compte que je n’ai pas la moindre idée d’où je suis et que je suis incapable d'avoir la moindre pensée cohérente, que mes pas qui me portent m’ont trahie, et la paranoïa commence à monter en moi. Il me semble entendre des rires, il me semble distinguer des formes qui me pointent du doigt dans ce parc pourtant désert.
Il ne l'est pas totalement pourtant, une silhouette bien réelle se détache de celles que j'ai rêvée, et un jeune homme brun s'approche de moi. Instinctivement je baisse les yeux et marmonne entre mes dents quelques paroles destinées à le faire fuir. « Le spectacle est fini, tu peux dégager. » La silhouette ne m'obéit pas, et le brun se laisse tomber sur mon banc, en conservant une distance raisonnable. « Je te dit de me laisser tranquille. » Je relève finalement mes yeux de lapin russe dans sa direction.
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Dernière édition par Raelyn Blackwell le Mar 6 Avr - 12:39, édité 5 fois |
| | | | (#)Mer 8 Avr - 19:48 | |
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ALL THE THING WE COULD HAVE BEEN
Habituellement, l’annonce d’une permission est source d’une joie immense pour moi. Libéré de mes obligations militaires, je retrouvais les miens, à commencer par ma femme et ma fille. Un sourire béat ne me quittait dès lors plus, sauf cette fois. Sarah avait souhaité profité d’une semaine de sa semaine de vacances pour emmener la petite voir un peu de pays et je ne m’y étais pas opposé. Je ne le faisais jamais. J’étais souvent absent et j’estimais qu’il serait égoïste de ma part de les écrouer à la maison dans l’espoir que j’obtienne un droit de sortie. Autant dire que celui-ci me laissait particulièrement indifférent. Durant ces trois jours, il me faudrait surtout tuer le temps, si bien que j’acceptai d’accompagner quelques frères d’armes pour une virée à Brisbane. Ça m’avait tout l’air d’être un barathon dont le but premier n’était pas de se saouler mais bien d’alpaguer quelques gamines friandes de l’uniforme. C’est un véritable piège à filles. Nous le savions tous et, ce soir, j’étais le seul à ne pas le porter. Mes filets ne sont pas assez grands pour accueillir une maîtresse. Je compte parmi les fidèles et je me suis ennuyé de leur mascarade. Je ne les juge pas. Ils sont célibataires. L’aurais-je été que je n’aurais peut-être pas fait mieux. En attendant, profondément mal à l’aise, j’ai pris congé sans que nul n’y ait à redire. Comme j’avais un coup dans l’aile, je n’ai pas osé prendre la voiture pour m’inviter chez mon frère. J’ai choisi l’option la plus longue : couvrir les deux kilomètres à pieds. Quoique j’aime marcher, je me suis accordé un raccourci par le parc. A cette heure, il est déserté. On y trouve peut-être quelques dealers ou groupes d’adolescent qui s’isolent pour fumer un joint, autrement, rien susceptible de m’interpeller. Sauf que le destin réserve parfois quelques surprises difficilement classables.
J’ignore quelle fut ma motivation à laisser traîner mes oreilles du côté de cette bande de jeunes qui moquaient de loin l’une de leur paire assise sur un banc. Je ne saurais pas non plus expliquer à quelle impulsion j’ai répondu à la détailler comme si j’en avais le droit. En revanche, je ne suis pas resté indifférent à cette silhouette décharnée qui flotte à l’intérieur de vêtements trop larges pour elle. Une vague d’émotions m’a aussitôt envahi, une sorte de compassion toute bienveillante à laquelle j’étais régulièrement sujet depuis la naissance de Sofia. On raconte que la paternité change les hommes. J’étais de ceux-là. La preuve, j’ai avancé dans sa direction pour deux raisons distinctes. La première, c’est que je la sentais menacée par ces individus qui la raillent avec mépris. Je les ai imaginés coupable d’un futur drame. Elle avait l’allure de la victime idéale. La seconde, plus personnelle, découlait directement de l’image que me renverrait mon inaction. Qui peut se confronter à une détresse palpable à plus de 300 mètres et tracer sa route sans se retourner ? Qui ? Si ce n’est un être sans cœur ? Un monstre dénué d’empathie ? Elle a l’air si jeune, cette jeune fille. Elle a l’air prisonnière d’une spirale infernale, d’appartenir à un monde où la drogue est maître puisqu’il ne s’agit pas d’un autre mal. Elle ne s’est pas gênée pour se poudrer le nez au vu et au su de tous. Elle n’a pas non plus dissimulé son désarroi alors qu’elle s’est avachie contre le dossier du banc. Quant à moi, je néglige la pudeur et la discrétion à la dévisager comme quelqu’un qui n’aurait jamais rien vu auparavant. Dès lors, je décide d’approcher sans avoir l’air d’y toucher. J’avance et je m’assois à côté d’elle comme si j’étais le bienvenu ou qu’elle m’y aurait invitée d’elle-même. Je ne réponds tandis qu’elle m’aborde avec mauvaise humeur. Je ne fais pas non plus pivoter mon corps dans sa direction. Les mains sur les cuisses, les jambes croisées, je penche la tête pour observer le ciel qui tombe peu à peu sur cette ville. Je fais mine de ne pas l’avoir remarquée, ce qui est un mensonge dont nous sommes tous deux conscients. « Et c’est ce que je fais… je te laisse tranquille. Je ne te regarde même pas. » me suis-je défendu en jetant, pour la première fois, un regard net dans sa direction. « Je ne te regardais pas jusque là. » Je lui adresse un sourire dans l’espoir qu’elle saisisse que je n’ai rien d’une menace. Elle est méfiante cependant. Ça se lit dans ses grands yeux de gamine insolente. Ça se devine à sa posture qui prétend qu’elle est prête à s’enfuir si son corps lui répondait encore, si son énergie n’était pas gaspillée par ce qu’elle consomme. « C’était quoi ? Dans le sachet… » Celui qu’elle tient fermement entre ses doigts, qu’elle maltraite et qu’elle triture, et que je pointe du bout de mon menton. « C’était quoi dedans ? Parce que ça l’ai de fonctionner du tonnerre. »
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| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34324 POINTS : 3130 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
(ua) maxwell #6 (jurassique)
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Jeu 9 Avr - 20:49 | |
| All the things we could have been Raelyn Blackwell & @Amos Taylor - Univers alternatif - 2006, 19 ans
J’ai mal. Mon corps entier me brûle, et l’euphorie ne vient pas, pas comme d’habitude. Au contraire, j’ai l’impression que mon propre sang me brûle à chaque veine qu’il traverse. Mes mains s'accrochent sur le bas de mon t-shirt, le serrant entre mes doigts, le tirant vers le bas par légers à-coups, comme pour me protéger du regard du monde alors que je suis dans un état lamentable. Je ne veux pas être vue comme ça. Je n’arrive pas à savoir si les bruits, les rires que j’entends sont bien réels ou s’il ne s’agit que d’illusions, que du fruit de mon imagination, mais dans mon accès de paranoïa j’ai la sensation que tous les regards sont tournés dans ma direction, que tout le monde me pointe du doigt, alors que pour une fois, et cela ne me ressemble pas, j’aurais préféré passer inaperçue. Alors je tire sur mon t-shirt qui, déjà bien trop grand, n’a pas besoin de ça et j’enroule mes doigts dans les plis. Je renifle, et je tente de lutter contre les sensations désagréables qui me renversent. Que se passe-t-il ? J’en ai trop pris ? Non, ce n’est pas ça. Pas assez. Je n’en ai pas pris assez. C’est la certitude qui m’habite alors que mes doigts cherchent le petit sac en plastique pour étaler un nouveau rail de poudre blanche. Sauf qu’il est vide. Pourquoi est-il vide ? Comment est-ce possible alors que je j’ai l’impression de l’avoir acheté la veille ? L’avant-veille ? Ce matin ? Je n’en sais rien, je perds toute notion du temps. Désemparée je me laisse tomber contre le banc et m’entoure de mes bras. Je les croise sous ma poitrine et mes ongles sales déjà rougis viennent gratter ma peau, la griffer alors que je tente de réfléchir à une solution qui ne vient pas. Je tape du pied, de toute la jambe en reniflant. Mes doigts glissent dans la poche de mon jean à la recherche d’un billet que je ne trouve pas. Je l’ai déjà dépensé ? Pour le sachet déjà vide ?
L’homme qui s’approche de moi, je lui jette quelques coups d’œil en coin. Je prétends ne lui accorder aucune attention, mais le rythme que frappe mon pied sur le sol s’intensifie à chaque pas qu’il fait, et alors qu’il s’assoit sur le banc je porte mes ongles à mes lèvres pour les ronger. Un goût de fer m’emplit la bouche, et je ne comprends pas qu’elle vient de mes ongles qui ont trop griffé ma peau. Sèche et sauvage, comme un animal blessé, j’aboie. Je suis volontairement désagréable pour qu’il me laisse tranquille, qu’il s’éloigne et me laisse affronter mes démons seule. Sa présence m’oppresse, parce que je n’aime pas les regards sur moi lorsque je suis dans mes pires états. Je préfère me droguer chez moi, à l’abri des regards mais je n’ai pas su résister à l’appel impérieux de la cocaïne, comme souvent. Mon appartement m’a semblé trop loin, si loin… Il fixe le ciel, comme s’il ne m’avait pas remarquée, et je laisse un rire jaune et bref m’échapper, sans même trop le vouloir. « Et c’est ce que je fais… je te laisse tranquille. Je ne te regarde même pas. » Alors que je le regardais à peine, je braque mes yeux dans les siens. Mes yeux délavé mais rougis par quelques veines éclatées dans les siens, doux, mais sans trace de pitié. Je n’aime pas la pitié. Mes yeux ils disent « à d’autres » alors qu’un nouveau rire nerveux me soulève la poitrine. « Je ne te regardais pas jusque-là. » Ça aussi c’est un mensonge. « C’était quoi ? Dans le sachet… » Mes doigts se referment sur le sachet que je froisse entre mes doigts, enfonçant mes ongles dans ma paume. « C’était quoi dedans ? Parce que ça l’ai de fonctionner du tonnerre. » « Je croyais que tu regardais pas. »
Ma réponse fuse, sarcastique et insolente à outrance. J’enfonce le sachet dans la poche de mon short en jean, avant d’à nouveau accrocher mes mains à mon t-shirt et de le triturer, agitée par une profonde nervosité. « C’était de la farine. Non, de de la barbe à papa. Non, de la poudre de crin de licorne ! » Je n’ai plus d’innocence à insuffler dans ma réponse, juste de l’irrévérence teintée d’arrogance. Un peu de détresse aussi, mais bien cachée. « Ça marche du tonnerre, merci de t’inquiéter. » Je relève mes yeux vers lui avant. « Pourquoi t’en veux ? » Non, il a pas le physique de l’emploi. Un horrible doute s’empare de moi. « Je veux pas d’ennuis. » Un flic ? C’est ça qu’il est ? Je baisse à nouveau mes yeux vers le sol.
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| | | | (#)Ven 10 Avr - 18:49 | |
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ALL THE THING WE COULD HAVE BEEN
Comme la majorité des toxicomanes, elle ne se rend pas compte que tout, dans son attitude, en appelle à la commisération ou au danger. N’importe qui aurait pu s’asseoir à ma place sur ce banc et prendre en pitié sa silhouette décharnée, son regard fuyant, ses mains qui tirent sur son t-shirt trop grand et ses doigts qui en triturent le tissu avec l’espoir vain de cacher sa nervosité. Ma présence la met mal à l’aise. Il ne serait pas idiot de penser que je la dérange d’envahir ainsi son territoire sans avoir au préalable réclamé audience. Sauf que, sans vantardise aucune, je considère qu’elle a de la chance d’être tombé sur moi. Je ne suis ni un futur assaillant ni un ennemi potentiel. Je ne ressens à son égard aucune forme de pitié. J’ai aperçu au loin un signal de détresse et, en bon militaire, je l’ai suivi. C’est d’une simplicité enfantine. En revanche, lui arracher quelques mots dénués d’agressivité s’avère la tâche la plus complexe de la soirée. Son addiction n’a pas encore altéré sa cohérence. Elle n’est pas confuse non plus. Son esprit est alerte. Elle est dans l’expectative et, consciente que le fond de ma poche ne renferme pas son Graal, elle me confronte à mes contradictions. « Je t’ai vue faire, ça ne veut pas dire que je t’ai regardée, même si maintenant, je le fais. » Et plus que peu. Ses pupilles dilatées sont braquées sur moi et je détaille ses traits tirés, ses joues creuses et sa mâchoire contractée. Les muscles de ses bras sont bandés par la douleur. Elle en manque. Je ne suis ni médecin ni un grand spécialiste de la drogue, mais ça ne fait aucun pour moi aucun doute. A contrario, elle n’aurait pas l’air aussi désemparée que la pochette en plastique reposant sur ses genoux soient désespérément vide, trop à son goût. Je pourrais douter. Son humour est intact. Il est insolent et incisif, mais il prête à rire. Elle s’autorise quelques rires dénantis d’allégresse et quelque peu railleur qui étirent mes lèvres d’un sourire. Il est bienveillant, clément et surtout patient. Il lui chuchote qu’elle n’a rien à craindre pour sa fierté – elle en a dispose encore – ou pour sa sécurité, bien que je compte la balader. Il n’est pas question que je quitte ce banc sans être certain qu’elle a trouvé refuge dans son appartement ou dans l’un de ces centres qui accueillent les sans-abris. Elle n’a pas l’allure d’une SDF, mais ça ne veut pas dire charrette. « Sans vouloir t’offenser, ton crin de licorne était périmé. Il n’a pas l’air très efficace. » ai-je rétorqué avec conviction. Le propos contraste avec la grimace. Elle, elle prétend qui, quitte à se droguer, autant le faire bien. « Je veux quoi ? De ça ? » J’ai désigné son bien de l’index. « Pourquoi tu en as ? » Dans les faits, je n’attends d’autres réponses qu’un hochement de tête par la négative. Lui resterait-il un peu de cocaïne qu’elle serait déjà lignée et reniflée. Elle n’en a plus, raison pour laquelle elle a l’air égaré. Je soupçonne même qu’elle n’a pas de quoi s’offrir un gramme. A défaut, elle ne patienterait pas sur un banc à sonder le vide ou le ciel en quête d’une solution miracle. Elle aurait fuit également. Elles se seraient traînées de toutes ses faibles forces dès lors que son imagination lui souffle qu’elle doit se méfier. Je suis trop propret pour m’en foutre dans les narines. C’est l’allusion derrière son aveu. Elle ne veut pas d’ennuis. Très bien ! Je ne lui en ferai pas. Elle n’a pas besoin de moi pour s’en créer visiblement. Je n’œuvre que pour son bien, qu’elle ou non dans ma main tendue d’ailleurs. « Je ne suis pas là pour t’en faire. » Honnête, j’aurais précisé que je lui en avais peut-être évité. Sauf que la reconnaissance ressemblerait à un faux-départ. Je me suis donc abstenu. « Pourquoi tu te sens obligée de le préciser ? J’ai l’air de quoi ? D’un mac ? D’un flic en civil ? » lui ai-je demandé, histoire d’amorcer une conversation banale. « Je suis sérieux. J’ai l’air dangereux ? » Alors que je l’ai abordée en douceur ? Adossé contre le banc, les jambes croisées, je veille à respecter une distance protocolaire entre deux étrangers, mais je ne la quitte pas du regard. Je suis certain qu’il sera bientôt trop lourd pour elle et qu’elle relèvera la tête. Tout du moins, je l’espère. Je ne peux pas la forcer à me suivre. Je ne saurais où la ramener. Ouvrir le dialogue, c’est tout ce que j’ai à lui offrir pour le moment.
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| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34324 POINTS : 3130 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
(ua) maxwell #6 (jurassique)
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Sam 11 Avr - 10:24 | |
| All the things we could have been Raelyn Blackwell & @Amos Taylor - Univers alternatif - 2006, 19 ans
Je sais reconnaître les symptômes d’une surdose, j’ai trop consommé pour que ce ne soit pas le cas, mais dans mon état actuel j’ai simplement l’impression qu’il m’en faut plus. L’accoutumance que j’ai développée à cette drogue a entraîné chez moi une tolérance à ses effets euphoriques, et pour les atteindre j’ai depuis plusieurs mois besoin d'augmenter toujours plus les doses. Sauf que mon corps dit stop, il est fatigué, il n’en peut plus, et les crises de panique, la paranoïa et l’agitation qui me renverse actuellement ne sont pas les symptômes d’un manque, mais bien d’une dose trop importante de drogue dans mon organisme. C’est toi qui me pointe, c’est rire que j’entends, sont-ils dans ma tête ? Le jeune homme qui s’assoit à côté de moi n’est-il pas le fruit de mes hallucinations ? Mes doigts tremblent, mon cœur bat la chamade et je suis prise de vertiges incontrôlables. « Je t’ai vue faire, ça ne veut pas dire que je t’ai regardée, même si maintenant, je le fais. » Je noue mes mains moites dans mon t-shirt, sans relever mon visage dans sa direction. Que fait-il ici ? Sa voix est douce, il ne semble pas me vouloir du mal, je suis quoi, sa B.A. du jour ? Je n’ai pas besoin d’aide, je n’ai pas besoin que l’on s’apitoie sur mon sort et je serai parfaitement en état de rentrer de chez moi une fois que j’aurai trouvé une solution pour reprendre une dose, j’en suis intimement convaincue.
Je secoue la tête, je n’y avec insolence, et finalement je relève les yeux dans sa direction. Si je refuse de répondre à sa questions par autre chose que de l’ironie, par autre chose que des conneries, mes yeux qui trahissent mon état. Le blanc qui prend une teinte rosée, ma pupille qui couvre pratiquement tout mon iris, difficile après avoir croisé ce regard de ne pas comprendre la cause de mon agitation. Impossible si l’on prend le temps de relever les quelques reniflements discrets que je n’arrive pas à contrôler. « Sans vouloir t’offenser, ton crin de licorne était périmé. Il n’a pas l’air très efficace. » Et qu’est-ce que ça peut bien lui foutre à lui ? « Qu’est-ce que t’y connais toi en crin de licorne ? » Je renifle une fois de plus, essuie du revers de la main les larmes qui ont coulé, étalant mon mascara sur ma joue au passage, et de l’autre main je viens sécher les quelques gouttes de sang qui ont perlé au coin de ma narine gauche, celle que j’utilise pour renifler mon poison. « Je veux quoi ? De ça ? » Hébété, je suis du regard ce que me montre son doigt. « Pourquoi tu en as ? » Instantanément mes doigts se referment autour du sachet et le serrent le plus fort possible. Non je n’en ai pas, et dans mon accès de panique j’ai peur qu’il tente pourtant de m’en dérober. Alors sans répondre, j’enfonce le sachet dans ma poche et baisse à nouveau mes yeux vers mes chaussures. J’ai envie de m’enfuir, de partir en courant, mais j’ai la sensation que mes jambes sont nouées dans le sol. « Je ne suis pas là pour t’en faire. Pourquoi tu te sens obligée de le préciser ? J’ai l’air de quoi ? D’un mac ? D’un flic en civil ? » Un flic, en bonne junkie j’ai pensé à un flic. Mes cuisses tremblent, mes pieds tapent frénétiquement contre le sol, et mon langage corporel donne la sensation que je suis prête à partir en courant à chaque instant. Je croise mes bras sous ma poitrine, renifle et essuie mon nez à nouveau sans tourner mon regard dans sa direction. « Je suis sérieux. J’ai l’air dangereux ? » Je jette un coup d’œil dans sa direction, sans oser planter mes pupilles dans les siennes. Non, je suis bien obligée d’admettre qu’il n’a pas l’air dangereux. Pourtant, ma paranoïa latente me pousse à me méfier de lui malgré tout. « T’es quoi alors si t’es pas un flic ? Un pervers qui prend son pied en observant des pauvres filles comme moi se repoudrer ? » Je gratte à nouveau un peu plus fort mes avant-bras. « Si tu veux vraiment m’aider file moi cent dollars, je te promets que je glisserais un mot en ta faveur au patron tout là-haut. Tu pourras même raconter à ta femme, tes collègues et à ton église que t'as été un bon samaritain. » Je lève le menton vers le ciel pour appuyer mes paroles. Le patron en question, il y a effectivement pas mal de chances que je le rencontre avant lui. Avec cette somme, je pourrais m’acheter un peu plus d’un gramme de tenir quelques jours. Quelques jours avant quoi ? J’ai été licenciée ma prochaine paye ne tombera pas.
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| | | | (#)Sam 11 Avr - 19:47 | |
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ALL THE THING WE COULD HAVE BEEN
Je n’ai pas l’intention de lui servir le discours du mec aguerri. Les effets de son crin de licorne me sont entièrement étrangers. En revanche, je peux affirmer qu’il ne lui fait pas que du bien. Plus que sa nervosité – elle aurait pu se justifier de bien des façons – son regard injecté de sang, sa maigreur et ses cernes qui entourent ses yeux dont la couleur est rendue indéfinissable, soulignent malgré elle qu’elle se fout en l’air. Elle se gâche, la gamine. Elle crache sur ses rêves et sur ses ambitions à s’abîmer la santé pour quelques minutes d’un bonheur visiblement éphémère. Son état atteste qu’il est grand temps qu’elle arrête. À ce stade, je n’en suis pas encore à me demander si je l’accompagnerai tout au long d’un éventuel sevrage. Je ne serai pas celui qui la conduira devant les portes d’un centre non plus. Elle n’attend l’aide de personne, cette jeune fille. Quant à moi, je n’ai pas ce qu’il faut en abnégation pour lui insuffler pareil désir. Je n’ai que ma bienveillance en stock et, en définitive, c’est déjà ça. C’est bien assez pour deviner, grâce à cette simple question – tu en as ? – que ses poches sont vides ou qu’elle refusera de partager ce qui lui reste. La détaillant, sans animosité et sans trace de ce voyeurisme insultant, je statue en faveur de la première option. Elle m’a pris pour son ennemi. Aurait-elle de quoi satisfaire son addiction qu’elle aurait déjà tenté de fuir. L’aurais-je suivie ? « Pas de flic et pas de pervers. » ai-je attesté, opinant du chef et me redressant quelque peu pour accrocher ses pupilles. Il lui mange les iris et j’en eus un pincement au cœur. Toute cette agressivité, ses provocations, ses insultes à peine dissimulées, elles ne sont qu’une stratégie maladroite dont elle use pour préserver ce qu’il lui resterait de fierté. Elle est fragile évidemment. Elle se qualifie de pauvre fille et je grimace. J’ai envie de lui dire : “ De toi à moi, il y a plus excitant qu’une gamine qui s’envoie de la coke dans les narines, tu ne crois pas ? “ et d’ajouter que “Si ma mère et ma femme aiment confier leur problème à ce Dieu qui, de mon point de vue, est trop souvent injuste, je ne suis un bon samaritain ni une grenouille de bénitier.“ Pourtant, je ne pipe mot. Je la dévisage tandis qu’elle s’égare dans sa contemplation, mais je ne rétorque rien, rien qui serait sujet à interprétation, rien qui suggère que je me défende. Se justifier, c’est le lot des coupables et je n’ai rien de comparable à ceux-là. « T’y crois ? Au grand patron ? » me suis-je néanmoins intéressé pour mieux installer un silence prompt à la réflexion, la sienne, mais la mienne également.
Toutes les réponses à mes précédentes questions se tiennent là, juste devant moi et grâce à chacune d’entre elle, je tangue vers mon objectif. J’estime donc avoir une carte à jouer : l’argent. « J’ai, très exactement…» J’ai sorti de ma veste mon portefeuille et j’ai compté mes billets. « 150 dollars. » Sans doute s’imagine-t-elle être tombée sur un pigeon qui se laissera plumer sous prétexte qu’elle est mignonne malgré son teint blafard. Elle ferait erreur, mais à nouveau, j’y trouve avantage et je poursuis : « 50 dollars pour aller manger un morceau et 100 pour ce que tu veux, ça t’irait ? » Et déjà je range mes effets, me redresse et me lève. « On mange d’abord. Ensuite, je t’accompagne. » J’ai épousseté mon jeans et j’ai allumé une cigarette au mépris des avertissements de Sarah. « Alors ? Qu’est-ce que tu attends ? Tu viens ? » Peut-être n’aurait-elle pas l’estomac pour avaler quoi que ce soit et, ça non plus, ce n’est pas un problème. J’achèterai ce dont elle croit avoir besoin, mais je ne lui confierai pas. La cocaïne sera la carotte tendue devant l’âne pour le faire avancer. Elle sera mon moyen de pression et, qu’importe qu’elle me déteste… elle n’a pas hésité à me réclamer de la thune. Dieu seul sait ce qu’elle serait prête à vendre pour un rail. « Et bien alors ? Qu’est-ce que tu attends ? Tu en veux plus ? » l’ai-je secouée verbalement, gentiment, un sourire encourageant rehaussant mes traits. « On peut manger après si c’est ça qui t’embête. Ce n’est pas un problème. » Il n’en reste pas moins qu’il s’agit de ma condition, la seule sur l’instant. Les autres suivront…Elle aussi peut-être, car j’avance et, dans ma tête, commence un décompte : moins de dix secondes pour qu’elle m’emboîte le pas… vingt peut-être… C’est quitte ou double cependant.
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| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34324 POINTS : 3130 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
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maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
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| All the things we could have been Raelyn Blackwell & @Amos Taylor - Univers alternatif - 2006, 19 ans
il faut être à mes yeux sacrément désœuvré pour venir s’asseoir sur un banc à côté d’une fille comme moi et entamer la conversation avec elle. Je suis lucide sur ce que je suis, ce que je représente pour la majorité des individus bien-pensants de la ville, et sur le fait qu’il n’y a pas une multitude de raisons qui peuvent pousser quelqu’un à s’approcher de moi. La pitié, la malveillance, ou l’envie de faire respecter la loi. La première, je ne veux pas l’inspirer, je n’ai pas envie que l’on se penche sur moi en me plaignant et en m’imaginant victime de ma propre histoire. La seconde me fait peur, comme la troisième à vrai dire et c’est pour ça que je me tiens en retrait le plus au bout possible de ma moitié de banc. Pour ça également que je ne croise pas son regard, peut-être cela sera-t-il et me laissera-t-il tranquille ? « Pas de flic et pas de pervers. » Un boy-scout alors ? L’envie de bien faire et de venir en aide aux gens comme moi, les miséreux parce que c’est certainement ce que je suis à ses yeux, je l’associe à l’apitoiement sans être capable de faire la différence. « T’y crois ? Au grand patron ? » un verre sarcastique c’est chape de la barrière de mes lèvres sans que je n’arrive à le retenir. « Ouais, bien sûr ouais. Autant qu’au Père Noël, aux leprechauns, et monstre du Loch Ness. » Et un fourre tout de croyances populaires, un. Non, Je ne suis pas pieuse, je ne l’ai jamais été et ne le serais certainement jamais.
Quand il sort son portefeuille, mes yeux que j’ai volontairement tenus éloignés se braquent sur lui. Il se braquent sur lui et je m’en veux, mais ma volonté a perdu contre la cupidité induite par la consommation de drogue. « J’ai, très exactement… » Je tente de décrocher mes yeux de ses mains qui comptent les billets, mais je compte presque avec lui, tendant le cou pour mieux voir le contenu de la petite pochette en cuir. Mes cuisses tremblent de plus belle. « 150 dollars. » Il se fout de moi ? C’est bien trop facile et cela réveille le peu de méfiance dont je sois capable dans l’état dans lequel je suis. « 50 dollars pour aller manger un morceau et 100 pour ce que tu veux, ça t’irait ? » Cent dollars c’est énorme. C’est plus d’un gramme, c’est quinze petits rails que je vois déjà s’étaler sous mes yeux. « On mange d’abord. Ensuite, je t’accompagne. Alors ? Qu’est-ce que tu attends ? Tu viens ? » Il m’accompagne ? Mes sourcils se froncent et je me recule contre mon dossier, un air soupçonneux sur le visage. « Ouais c’est ça. Et je dois faire quoi pour les avoir ces cent cinquante dollars ? » Ils sont nombreux à me l’avoir proposé, des dealeurs à la sauvette que je tentais de supplier de faire crédit. Ils ont craché sur mon intégrité, m’ont fait toutes les propositions possibles et imaginables avant de rire comme des cons en mimant ce qu’ils voulaient me faire. A chaque fois je suis repartie en courant, les maudissant et pleurant de rage. « Y’a erreur. Je suis pas une pute. »
Mais il me contredit. Il maintient que ce n’est pas ce qu’il cherche et si tous mes signaux de danger s’allument, mais le manque les éteint un à un. Je l’observe allumer sa cigarette et se lever, les yeux ronds comme des billes et la respiration saccadée. Je lutte, je lutte contre moi même pour me lever et partir dans la direction opposée, mais cette foutue merde de cocaïne me fait faire des foutues conneries. Mon pied tape frénétiquement par terre. « Et bien alors ? Qu’est-ce que tu attends ? Tu en veux plus ? » Il a un sourire gentil, je peux lui faire confiance non ? Mais quel intérêt aurait ce type à me filer autant de thunes ? Aucun, aucun j’en suis persuadée. Qu’est ce qu’il y gagne, lui ? « On peut manger après si c’est ça qui t’embête. Ce n’est pas un problème. » Il fait demi tour et moi je porte mes mains à mes lèvres. J’ai plus d’ongles à ronger depuis longtemps alors je ronge ma peau, je me fais saigner un peu parfois. Et finalement, mue par une force qui m’est étrangère, je me lève comme si j’étais montée sur ressorts. J’hésite une fois debout, mais il se retourne. « Je… Je veux les cent dollars avant. » Et s’il me les filait pas ? Il me les filera pas. « Ou que tu m’accompagne pour les dépenser eux en premier. » Je veux ma drogue, je la veux avant, tant pis si ça veut dire aller manger dans un fast food avec ce type et ses fantasmes étranges après. Je n’ai pas de voiture et j’ai trop marché pour venir jusqu’ici, je suis à bout de force.
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| | | | (#)Dim 12 Avr - 22:15 | |
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Un bon point pour elle. Se serait-elle encombrée d’une vénération pour un Dieu absent que la prochaine conversation autour de son addiction ou de son état actuel s’en serait fortement compliquée. Les fervents croyants ont cette manie de ne rien assumer et de s’en remettre entièrement au divin et moi, ça m’agace. Je ne suis jamais prêt à débattre de ce qu’IL existe ou non. Je n’ai pas davantage emballé à l’idée d’entendre cette jeune femme se défendre de ses choix en accusant le Divin. Ce n’était certainement pas Lui qui lui avait collé sous le nez son premier rail. Sans doute était-elle tombée sur le mauvais gars ou la pote délurée qui consomme régulièrement sans avoir l’air d’en souffrir. Dans ces conditions, c’est grisant jusqu’à ce que la cocaïne dispose de son hôte entièrement, jusqu’à ce qu’il ne soit plus que sa marionnette. « Moi non plus » ai-je donc répliqué sur le ton de la confidence. Elle l’intéressait bien moins que ce que j’avais potentiellement à lui offrir évidemment. L’argent l’animait. Sans lui, elle ne pourra pas troquer son sachet vide pour un rempli, voire plusieurs étant donné le liquide que renferme mon portefeuille. Il l’anime tant que j’aurais juré que nos lèvres silencieuses en comptaient les billets de concert. Je serais à peine surpris qu’en perte totale de maîtrise, elle s’imagine me l’arracher des mains et s’enfuir en courant. D’autres à sa place aurait tenté le coup. Pas elle visiblement. Une brève œillade me confirme qu’elle est loin de fomenter un plan foireux pour me voler. Je dirais plutôt qu’elle s’inquiète de la contrepartie que je pourrais amener à lui réclamer. Combien, avant moi, ne lui ont pas proposé des monts et des merveilles pour ensuite exiger qu’elle tombe à genoux et à leur pied au détriment de sa vertu ? L’avait-elle déjà fait ? S’est-elle prostituée pour deux grammes, un ou bien moins ? « Je te l’ai dit. Te remplumer un peu, faire un vrai repas. » Je n’ai pas mangé et je soupçonnais que se nourrir sortait du cadre de ses priorités. « Je ne cherche pas de la compagnie, si c’est ça qui t’inquiète. Et, encore moins de ce genre-là. J’ai tout ce qu’il faut chez moi. » ai-je conclu pour mieux couper court à la conversation. Tergiverser n’a plus grand intérêt. L’invitation est lancée et elle la saisira. Aussi, ai-je quitté mon assise pour retrouver le sentier qui mène vers la sortie du parc.
J’avance d’un pas lent, mais décidé, soucieux de la laisser choisir si son banc lui est plus agréable que mon offre. Je me suis retourné, j’ai insisté, une fois, pour la forme, pour la convaincre que ce n’était ni une mauvaise blague ni un piège. Je lui ai également souri et, si la grimace s’est effacée si tôt le dos tourné, elle s’étendit plus largement alors qu’elle me héla. « Oui. Si tu veux. On peut procéder dans cet ordre. On va chercher ce qu’il faut en premier lieu et ensuite, on va manger un bout. C’est identique pour moi. » lui ai-je assuré, satisfait qu’elle ait mordu à l’hameçon. J’ai dit que je dépenserais cent dollars pour acheter de la cocaïne. Je n’aimais jamais dit que je la lui remettrais en main propre. « Combien on peut avoir avec une somme pareille ? » me suis-je enquis sans avoir honte de la question. Je ne suis pas un toxicomane. Je n’ai pas prétendu l’être. La preuve, elle m’a pris pour un policier. Alors qu’elle trottine à côté de moi, je ralentis la cadence autant pour son confort que parce que j’ignore par où aller. C’est elle qui va me servir de guide. Moi, je me contente de meubler le silence pour la mettre un peu plus en confiance. Je comprends qu’elle n’en nourrisse à mon égard. Je ne suis qu’un inconnu dont elle ne sait rien. Elle a déduit que j’étais marié – l’alliance sans doute –, m’a soupçonné prisonnier d’une Eglise – ce qui plus faux que vrai, mais totalement idiot -, et m’a appréhendé comme un pauvre type en mal d’affection qui cherche à combler son ennui avec une prostituée. J’aurais beau lui dire mon prénom, mon âge, mon métier et lui confier mes intentions ou ma situation familiale que rien ne suffirait à la convaincre que je ne représente pas un danger pour elle. Son intuition prévaudra sur mes mots ou des présentations. A quoi bon l’assommer d’un discours pour me défendre de ses accusations ? Elle est libre de se forger sa propre opinion et advienne que pourra ou que devra. « Ça te permettrait de tenir combien de jours ? » J’en avais trois à disposition, trois pour jouer au jeu de la distribution parcimonieuse puisqu’il n’est pas question qu’elle reparte avec son trésor entre les doigts et qu’elle en claque par ma faute. Nul doute qu’elle détesterait l’idée. Derrière ce masque de désespoir, son insolence trahit un cruel besoin d’indépendance. Quelle ironie dès lors qu’elle est aliénée à une substance insidieuse et illicite. « Alors ? Par où on va ? Et pas de traquenard. On joue franc-jeu. Je compte sur toi. » Quoique, moi aussi, je me méfie. Quoi de plus naturel.
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| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34324 POINTS : 3130 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
(ua) maxwell #6 (jurassique)
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Lun 13 Avr - 10:48 | |
| All the things we could have been Raelyn Blackwell & @Amos Taylor - Univers alternatif - 2006, 19 ans
Le tout puissant n’a jamais vraiment été à la mode dans ma famille. Ma mère avait clairement d’autres chats à fouetter que d’aller à l’église le dimanche, encore moins le temps de nous donner une éducation religieuse, et mon père est parti trop tôt pour que je sache s’il croyait en quoi que ce soit. Certainement pas cela dit, vu les quelques fois où ma ma mère nous a donné quelques informations à son sujet. Je n’ai pas grandi dans la foi donc, et je ne l’ai pas plus trouvé plus tard, au détour d’un chemin. Liam non plus cela dit, à moins qu’il ait une une illumination depuis mon départ, donc on ne peut même pas mettre ça sur le compte de mon tout petit côté rebelle. « Moi non plus. » Rebelle, mon interlocuteur ne le semble pas plus. Il ne croit pas, je ne crois pas, super, un point commun, ça me fait une belle jambe. Il se penche légèrement, me sourit comme s’il me confiait un secret, et moi je reste de marbre. Je ne suis pas une enfant que l’on attendri si facilement, et dans l’état dans lequel je suis il n’y a pas grand chose qui puisse réellement capter mon attention.
Sauf les billets qu’il feuillette et dont je perds le compte. Ce n’est pas l’argent en soi qui retient mon attention, qui me coupe la respiration et qui interrompt quelques secondes mon pied qui tapait jusqu’ici sans s’arrêter contre le sol. Ce n’est pas l’argent après lequel je cours, mais l’argent me permet de m’acheter mon poison, et je n’en ai plus. De l’un ou de l’autre. Seulement j’ai trop vu d’hommes qui pensent pouvoir profiter de mes travers pour m’avilir le temps d’une gâterie ou pour m’emmener à l’hôtel sans que je n'émette la moindre protestation. Il veut quoi au juste ? C’est quoi son deal ? Cent cinquante dollars, pour m’emmener à dîner et que me mette à genoux juste après ? Ou l’inverse, préfère-t-il peut-être commencer par ça, ici sur ce banc. « Je te l’ai dit. Te remplumer un peu, faire un vrai repas. Je ne cherche pas de la compagnie, si c’est ça qui t’inquiète. Et, encore moins de ce genre-là. J’ai tout ce qu’il faut chez moi. » Méfiante, je noue à nouveau mes mains dans mon t-shirt et c’est douloureux, c’est douloureux que d’envisager de lui dire non et de le laisser partir avec ce qu’il me fait miroiter. Je suis consciente de ne pas forcément en avoir la force, surtout quand il me détrompe et que j’ai envie d’y croire, pas par foi en l’humanité, pas par crédulité, mais parce que je veux que ça soit vrai, j’ai besoin de cet argent.
Il se lève et je tombe dans le piège. Je perds facilement la lutte contre le peu de prudence et de volonté qui me laisse, je m’abandonne à mes démons. Je ne perds pas l’objectif de vue, on a trop tenté de me rouler pour que je ne lui demande pas ma drogue avant. « Oui. Si tu veux. On peut procéder dans cet ordre. On va chercher ce qu’il faut en premier lieu et ensuite, on va manger un bout. C’est identique pour moi. » Je m’approche de lui prudemment, les mains dans mes poches et un regard farouche. Vraiment ? Si facilement ? Je continue à penser qu’il me tend un piège, mais c’est le manque qui me pousse dans le dos et me permet d’avancer. « Combien on peut avoir avec une somme pareille ? » Que cherche-t-il à faire ? A me faire la conversation et à gagner ma confiance ? Pourquoi faire ? Le temps de quitter le parc, ou est-ce là la condition qu’il pose ? Et, encore moins de ce genre-là, c’est ce qu’il a dit. Se sent-il seul dans son mariage ? Cherche-t-il simplement un peu de compagnie, pas de chaleur humaine mais quelqu’un avec qui avoir une discussion ? Je me fous que ça soit bizarre, si c’est ça et qu’il me file cent cinquante euros, alors on peut l’avoir cette discussion. « Un peu moins de deux grammes. Ou deux mauvais. » Parfois, quand je suis vraiment trop en manque, la qualité n’a plus la moindre importance. « Ça te permettrait de tenir combien de jours ? » Je baisse les yeux au sol. « Ça dépend. » Ça dépend de ma faiblesse, ça dépend de l’appel de la drogue. Je ne relève pas les yeux dans sa direction. « Deux jours. Trois, quatre parfois. » Mais de plus en plus rarement, si j’étais honnête je serai obligée de l’admettre. La vérité c’est qu’il y a bien longtemps que j’ai arrêté de compter. Les pochons sont vides avant que je ne le réalise, et tout mon argent passe dans le poison. « Je peux avoir une cigarette ? » Elle calmera mes nerfs, pas aussi efficacement qu’une nouvelle dose, mais elle le fera. On arrive à l’entrée du parc et le brun ralenti, pour se retourner vers moi. « Alors ? Par où on va ? Et pas de traquenard. On joue franc-jeu. Je compte sur toi. » J’ai trop besoin de son argent pour tenter de le rouler. Je n’ai plus assez de lucidité pour voir autre chose que ça. « Mon dealeur campe souvent sur Mead Lane, c’est juste à côté du Prohibition, la boite de nuit. » Une impasse qui donne sur un garage entouré de deux terrains vagues. « C’est à moins d’un kilomètre d’ici. » J’hésite, et m’arrêter finalement. Mes jambes tremblent et je sais qu’elles ne me porteront pas jusque là bas. Je sais que je suis trop épuisée pour m’y rendre à pied. Et putain, j’ai honte. « T’as une voiture ? » Je me mords la lèvre et baisse les yeux, enfouissant un peu plus mes mains dans mes poches.
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| | | | (#)Lun 13 Avr - 22:42 | |
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ALL THE THING WE COULD HAVE BEEN
Sa méfiance est naturelle. Elle est presque rassurante finalement. Elle sous-entend qu’elle n’est pas complètement perdue, la gamine. La cocaïne ne l’a pas dévorée tout entière : elle n’a pas encore la pleine maîtrise sur son discernement. Ça m’arrange autant que ça ne m’embête, car l’idée induit l’espoir qu’elle puisse s’en sortir, mais que la tâche ne sera pas aisée. Évidemment, je ne suis pas naïf. Je me doute que je n’arriverai pas à la détourner de son précieux poison en quelques heures. Le chemin serait long et, dans les faits, je n’étais pas certain d’avoir le temps et l’énergie de l’accompagner tout au long de ce périple. J’ai une famille, une petite fille que je regrette souvent de ne pas voir grandir. L’armée éloigne les gens qui s’aiment. La vie de militaire est un sacerdoce. Avais-je quoi que ce soit à consacrer à la demoiselle qui, nerveuse et en proie aux doutes, évalue mon niveau de dangerosité ? La question se pose-t-elle déjà ? Tandis que je me lève et que je retrouve le sentier, elle n’a pas encore décidé s’il convenait de succomber à l'inespéré de remplir ses poches d’un sachet de drogue ou si renoncer lui sera plus salutaire et profitable. À ce stade, il y a peu de chance qu’elle attrape ma main tendue pour sortir enfin la tête de l’eau. Je la soupçonne même d’être satisfaite de son sort tant qu’elle détient de quoi s’empoisonner. Moi, ce que je lui prévois, c’est une mort assurée si elle ne saisit pas cette occasion de s’en sortir. Je lui prédis une descente aux enfers particulièrement lente et un atterrissage létal. Dans ces conditions, difficile de rebrousser chemin maintenant que j’ai tourné la manivelle de ma bienveillance. Elle a quelque chose qui me touche, cette gosse. Quoi ? Je l’ignore encore. Je présume donc que c’est lié à ma paternité, à cette évidence que nul n’est à l’abri d’une mauvaise rencontre et que j’aimerais qu’en cas de pépin, le sort dépose sur la route de Sofia quelqu’un qui saura l’aider mieux que moi si elle s’égarait. C’est ça ! Cette inconnue s’est égarée quelque part entre ses rêves et sa naïveté, car si la vie semble lui avoir enfoncé à coup de pioche dans le crâne le plus triste de ses enseignements – vivre, c’est tomber -, il faut être crédule pour croire dur comme fer aux mensonges vendus par de telles substances. Et je dois l’être moi-même un peu d’imaginer qu’elle ne négociera pas les billets glissés dans mon portefeuille. Elle les a convoités et, à présent, elle ne répond plus qu’à une seule obsession : les dépenser, non pas pour moi ou pour se nourrir, mais au profit de son addiction. Qu’à cela ne tienne, on procédera dans l’ordre qu’elle le souhaite. J’ai une idée précise de la manière dont la fin de soirée se déroulera. J’ai la tête dure, bien plus dure que la sienne ramollie par le venin. Qu’est-ce que ce soupçon d’abnégation tant qu’elle répond à mes questions ?
Bien sûr, alors qu’elle chemine à mes côtés, elle ressemble toujours à un animal sauvage qui refuse de se laisser apprivoiser. Mais, je respecte. Je ne la dévisage plus. J’avance au hasard sur le sentier de ce parc de Brisbane en attendant quelque indication sur l’itinéraire et des informations utiles pour mener à bien mon objectif anti-noyade. « Et toi ? Qu’est-ce que tu préfères ? » Entre un gramme d’un produit efficace et deux d’un frelaté ? La qualité prévaut-elle toujours sur la quantité ? « Ce sera trois jours dans ce cas. » ai-je poursuivi en déposant les premières pierres de mon édifice. « Je t’en achète, mais ça doit tenir trois jours. Chiche ? » Et une fois encore, je n’assure en rien qu’elle gérera elle-même sa consommation : il n’en sera rien et je n’ai pas envie de lui mentir. En revanche, je serai généreux en cigarettes. Je fume. Ce serait hypocrite que de la blâmer. Dès lors, je pioche dans mon paquet, je lui tends sa dose de nicotine et mon briquet et je remarque aussitôt de ce qu’elle est fébrile. Ses membres tremblent de toute part. Or, il fait bon à Brisbane. La brise est légère. « Tout va bien ? » Ses yeux baissés sur ses chaussures traduisent à la perfection son sentiment de honte. Souhaiterait-elle le cacher que sa fierté ne tient plus debout. Son insolence s’est envolée avec ses dernières forces. Nous avons parcouru moins de 300 mètres et elle est déjà en bout de course. Je n’insiste pas davantage néanmoins. Inutile de l’accabler. Nous n’y gagnerions rien. « Va pour le Prohibition. Tu vois le bar là-bas ? » J’ai pointé celui que j’avais quitté plus tôt et où j’ai abandonné ma voiture pour retrouver Chad à pied. J’estimais avoir trop bu pour conduire. J’ai sorti la carte de la prudence. Je réalise à présent qu’elle n’avait rien à voir avec le fruit du hasard. « Je suis garé juste là. » J’ai évité de lui demander si la destination ne lui semblait pas trop insurmontable, mais j’ai ralenti le pas avec prévenance. « Pas trop loin donc. Et, on y sera vite. » Autant sur le parking que devant la boîte de nuit. Sur le trajet, je l’ai surveillé du coin de l’œil de peur qu’elle défaille, mais elle s’est montrée vaillante. Elle est portée par la drogue, mais j’en déduis tout de même qu’elle a en elle plus de caractère et de volonté que son cerveau malade ne se l’imagine. À l’intérieur de l’habitacle, je lui ai tendu une bouteille d’eau encore fermée. J’ai gardé le silence également. Je n’ai ouvert la bouche dès lors que nous sommes arrivés devant l’impasse qu’elle m’a indiquée. « Voilà. Nous y sommes. 100 dollars de coke. C’est le deal. » Je paie, je prends, mais elle le découvrirait sur place. « On y va ? » l’ai-je incitée en coupant le moteur. |
| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34324 POINTS : 3130 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
(ua) maxwell #6 (jurassique)
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Mar 14 Avr - 8:11 | |
| All the things we could have been Raelyn Blackwell & @Amos Taylor - Univers alternatif - 2006, 19 ans
Je ne compte plus combien de dépense dans la poudre blanche depuis des semaines, des mois. J’ai commencé à consommer il y a presque un an, rapidement après être arrivée dans le coin. Je l’ai fait parce que Carter me l’a vendu comme un échappatoire, qu’il m’a fait briller les yeux et j’ai continué parce que je me sentais libre et que mes soucis me semblaient bien plus loin à chaque inhalation. L’accoutumance s’est installée lentement et sûrement, ce qui me tenait alors plusieurs semaines n’en tient même plus une, et je suis arrivée à un stade où toute ma paye y passe, je paye mon maigre loyer et je vole parfois lorsque je n’ai plus de quoi me nourrir. La qualité de ce que je consomme n’a plus la moindre importance lorsque j’achète dans un état de manque, et la drogue frelatée contribue un peu plus à abîmer ma santé. Je saigne du nez, souvent et depuis plusieurs semaines. Je saigne du nez là, si bien que je renifle et m’essuie plusieurs fois avec mon t-shirt le long du trajet jusqu’à l’entrée du parc. « Et toi ? Qu’est-ce que tu préfères ? » J’ai commencé à répondre honnêtement, pourquoi m’arrêter maintenant ? La réponse il la connaît, c’est la même qu’à sa question précédente. « Ça dépend. » Je déglutis et je prends soin de garder les yeux droits devant moi. « Ce que je préfère a plus vraiment la moindre importance, la plupart du temps. » C’est ce que je peux m’offrir qui décide de ce que j’empoche. « Ce sera trois jours dans ce cas. » Trois jours. Dans ma tête je compte déjà à quand cela nous amène, mais je me dis aussi que de toute façon il ne sera pas là pour contrôler la vitesse à laquelle je consomme ce qu’il m’aura acheté. « Je t’en achète, mais ça doit tenir trois jours. Chiche ? » Il n’en saura rien, et je ne compte pas le contrarier, c’est trop important qu’il me pense honnête, qu’il croit en ma sincérité, je ne veux pas prendre le risque de repartir bredouille et m’accroche à sa promesse comme à un carotte tendue loin devant. « Oui, comme tu veux. » Je hausse les épaules, assez indifférente. Ce sera ce que j’ai envie que ce soit. De toute façon. Il va disparaître après ce soir quand il aura eu ce qu’il veut, quoi que ce soit. J’attrape la cigarette qu’il me tend en veillant à ne pas effleurer ses doigts, et l’allume fébrilement. Je tire rapidement une première latte et ferme les yeux alors que je recrache ma fumée à la nuit. « Tout va bien ? » Brusquement je tourne les yeux dans sa direction, avant de tirer frénétiquement sur ma cigarette. « Bien sûr que tout va bien. » Je me refuse à crier à l’aide et à montrer mes faiblesses plus qu’il ne les entrevoit déjà. « Va pour le Prohibition. Tu vois le bar là-bas ? » Comme une idiote, comme un gentil petit mouton je suis son doigt du regard. « Je suis garé juste là. » Je déglutis en évaluant la distance. Je peux le faire, je sais que je peux le faire, ce sont mes jambes qui disent le contraire. « Pas trop loin donc. Et, on y sera vite. » Je m’accroche à ça pendant tout le reste du trajet. Je m’y accroche et alors que je parviens à la voiture je en nage, j’ai besoin d'essuyer mon front avec ma manche courte, et je suis essoufflée comme si j’avais couru un semi marathon. Mais je me suis accrochée, et je ne me suis pas plainte.
Dans la voiture je bois quelques grosse gorgée de la bouteille d’eau qu’il me tend, baissant petit à petit ma garde. Je me demande si je ne l’ai pas trop fait alors qu’il se gare en face de l’impasse. « Voilà. Nous y sommes. 100 dollars de coke. C’est le deal. On y va ? » Je suis prise d’une appréhension dont je ne détermine pas la cause. Ma paranoïa revient en fanfare et d’un coup, je me sens prise au piège. « Qu’est ce que t’as à gagner dans tout ça toi ? » Il a forcément quelque chose. Et alors que je l’ai amené jusqu’à mon dealeur, je suis prise d’un horrible sentiment. « Promets moi que t’es pas un flic. Promets moi que tu m’as pas demandé de t’emmener ici juste pour les arrêter. » Mon dealeur et tous ceux qui pourraient être ici. Moi dans le lot. Je sais que s’il est un flic il me mentira sans vergogne, mais mon manque me poussera à accepter une simplement promesse comme gage de son honnêteté.
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| | | | (#)Mar 14 Avr - 12:51 | |
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ALL THE THING WE COULD HAVE BEEN
Au moins est-elle honnête, ai-je songé tandis qu’elle avoue que la qualité du produit n’a plus la moindre importance pour elle. Elle ne consomme plus de manière festive – si tant est qu’elle l’ait déjà fait – mais par nécessité à présent. Seule compte la quantité pour se rapprocher de cet état de plénitude qu’induit la cocaïne lors des premières prises, quand le corps n’est pas encore habitué, lorsque c’est amusant de se sentir maître du monde et rassurant d’avoir l’impression que rien ne pourra jamais nous arrêter. Je ne suis pas né de la dernière pluie. J’ai essayé, comme n'importe qui. La différence entre elle et moi, c’est que j’ai appréhendé la substance telle une araignée tissant sa toile lentement, précisément, avec la patience d’un flic en filature, jusqu’à ce que tomber dans son piège soit inévitable. Empêtré dans les fils de soie, il n’est plus possible de s’en sortir à moins d’être secouru et de l’accepter malgré la fierté. Elle en a encore, cette inconnue. Elle ne prétend pas admettre que ses jambes lui font mal et que l’énergie lui manque pour rejoindre son dealer à pied. J’aurais juré que les quelques mètres jusqu’à ma voiture lui furent aussi pénibles que de gravir l’Everest. Tout comme j’aurais mis ma main à couper qu’elle me prenait pour un con. Je ne l’ai pas défiée de tenir trois jours avec ce que j’achèterais. Je n’ai pas non plus besoin de sa parole qui ne vaut plus grand-chose finalement. Les toxicomanes, pour une dose, voleraient et vendraient père et mère. Je l’ai simplement avertie, si bien qu’un sourire entendu s’est dessiné sur mes lèvres qu’elle n’ait pas saisi la nuance. C’est mieux comme ça. Je ne voudrais pas qu’elle me file entre les doigts, pas maintenant. Je n’ai ni ses nom et prénom ni son adresse. Fuirait-elle que je la perdrais et, avec elle, l’espoir de la retrouver. Or, la garder sous bonne garde en va de sa sécurité et de ma confiance. Je l’ai imaginée en manque, mais je commence doucement à douter qu’elle ne soit pas plus proche de l’overdose que du contraire.
Durant le trajet en voiture, je n’ai pas prononcé un mot supplémentaire. La prudence est de mise. Je n’ai pas envie de la braquer dès lors qu’elle est plus concentrée sur son but que sur la raison de ma présence à ses côtés. Elle ne s’en est souciée qu’une fois arrivées devant l’impasse où se terrain son assassin. Elle s’est agitée d’ailleurs et, peu doué avec les mots, je me suis demandé comment je parviendrais à la rassurer si elle quittait le véhicule sans crier gare pour filer à l’anglaise. Assurément, j’aurais tôt fait de la rattraper, mais dans quelles conditions ? Hurlerait-elle au scandale ? M’accuserait-elle devant la foule pressée aux abords de la boîte de nuit d’être un prédateur sexuel ? Quelques bons apôtres viendraient-ils à sa rescousse ? La société est égoïste, mais je ne l’exclus pas. « Ce que j’y gagne ? » ai-je répété histoire de ne pas me précipiter, de peser le poids du verbe. En toute honnêteté, je n’étais pas certain de mes motivations. Or, si ma voix trahit le moindre doute, elle s’effacera et se méfiera à nouveau. Elle le fait déjà. Fébrile, elle me ressort le couplet du flic qui, après avoir remonté le filon jusqu’à son dealer, les mettra tous sous écrous. J’ai secoué la tête, conscient qu’une promesse ne vaut pas grand-chose. Elle la réclame, certes, sauf qu’elle ne la convaincra qu’en partie. « Ok. Si j’étais un flic, je serais armé, non ? » J’ai levé les bras et je l’ai invité à m’observer attentivement. « J’ai l’air de cacher une arme ? Est-ce que tu as l’impression que j’ai des menottes planquées quelque part ? » J’ai appuyé le propos en vidant mes poches sur mes genoux, en ce compris toutes celles de mon jeans après m’être légèrement relevé. Je n’ai rien gardé dans les mains hormis mon portefeuille. « Personne n’a jamais arrêté qui que ce soit avec des bonbons à la menthe. » C’était, à peu de choses près, tout ce que je possédais sur l’heure. « Maintenant, ouvre la boîte à gants. Vas-y. » À l’intérieur, pas de revolver, juste les papiers de mon véhicule et les documents de ma permission si, d’aventures, j’étais arrêté. Autant dire que je prends autant de risque qu’elle a traîné dans le coin. « À ce stade, je n’ai aucune envie qu’un flic nous tombe dessus. Je serais dans de sales draps, tout comme toi. » J’aurais à me justifier et qui croirait que je revisite la parabole du bon Samaritain ? « Ce qui j’y gagne, c’est mieux dormir la nuit. Qu’est-ce que tu aurais fait si je ne m’étais pas assis à côté de toi ? Tu te serais endormie là ? Avec le risque d’être agressée ? » Par ceux qui ont attiré mon attention sur elle ? « Mais, tu peux renoncer si tu n’as pas confiance. Je te ramène chez toi et je disparais… Tu ne seras pas plus avancée, mais c’est à toi de voir. » Je n’ai aucune décision à prendre à sa place : je ne suis ni son frère, ni son père et encore moins son ami.
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| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34324 POINTS : 3130 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
(ua) maxwell #6 (jurassique)
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Mar 14 Avr - 16:19 | |
| All the things we could have been Raelyn Blackwell & @Amos Taylor - Univers alternatif - 2006, 19 ans
Alors qu’il arrête la voiture au niveau de l’impasse - il n’a pas menti et m’a bien emmenée à l’endroit indiqué, je suis prise d’un affreux doute. Et s’il se servait de moi ? Si son but n’était pas simplement d’attraper un plus gros poisson ? Je me fiche bien du destin de tous les ratés qui trainent dans le coin mais j’ai besoin de mon dealeur, et je ne veux pas être embarquée avec lui. Je lui jette quelques oeillades méfiantes, en cherchant à évaluer s’il a l’air d’être le genre d’homme signe de confiance. Je suis obligée d’admettre qu’avec son sourire de type sympathique, ses cheveux coupés ras, son visage propre et rasé et ses yeux d’un bleu rare on lui donnerait le bon sans confession. Sauf que n’est ce pas de ceux là qu’on est censé se méfier d’autant plus ? Ceux qui donnent l’impression d’être des fils de bonne famille et d’être bien sous tous rapports ? La vérité c’est que je ne suis pas calibrée pour comprendre ce type d’actes sincèrement désintéressés. Je n’ai pas ça en moi et à sa place, j’aurais certainement changé de trottoir et continué ma route plutôt que de tendre ma main à un chaton errant, et probablement galeux. « Ce que j’y gagne ? » Je hoche la tête, le visage sévère malgré la douleur qui le déforme. Oui, ce qu’il y gagne puisque, je n’en démords pas, il y a forcément quelque chose. « Ok. Si j’étais un flic, je serais armé, non ? » Indécise et méfiante, je l’observe de la tête aux pieds. J’ai envie de lui croire, cela m’arrangerait qu’il soit en train de dire la vérité mais je ne sais pas sur quel pied danser. C’est si frustrant que j’ai envie d’en pleurer de rage, entre deux tremblements, entre deux spasmes. « J’ai l’air de cacher une arme ? Est-ce que tu as l’impression que j’ai des menottes planquées quelque part ? Personne n’a jamais arrêté qui que ce soit avec des bonbons à la menthe. » Effrayée, j’ai un mouvement de recul alors qu’il vide ses poches. Farouche et campant sur ma fierté, je reste impassible quand il se risque à tenter une blague. Ma mince poitrine se soulève à une vitesse effrénée sous mon t-shirt, et j’ai la sensation d'étouffer. Je me ronge les ongles en l’observant, replongeant à nouveau dans cette lutte sans merci entre mon manque qui me souffle de l’écouter et mes craintes, ma défiance à son égard. « Maintenant, ouvre la boîte à gants. Vas-y. » J’hésite un instant, et tend mes bras tremblants vers le réceptacle sans le quitter du coin de l’oeil au cas où il s’agirait d’un piège. J’y trouve les papiers de la voiture, à son nom que j’apprends sur l’instant, et une attestation de permission. Un militaire ? Je note les informations dans un coin de mon esprit malade, avant de refermer la boîte à gant maladroitement. « À ce stade, je n’ai aucune envie qu’un flic nous tombe dessus. Je serais dans de sales draps, tout comme toi. Ce qui j’y gagne, c’est mieux dormir la nuit. Qu’est-ce que tu aurais fait si je ne m’étais pas assis à côté de toi ? Tu te serais endormie là ? Avec le risque d’être agressée ? » Mieux dormir la nuit ? On revient donc sur la théorie du scout qui cherche simplement à faire sa bonne action de la journée, et c’est tombé sur moi ? S’il avait eu son quota de choses pour l’aider à mieux dormir la nuit serait-il passé devant moi sans même s’arrêter ? « Qu’est-ce que ça peut bien te foutre que je me fasse agresser ? » Je lutte pour appréhender le principe de bontée désintéressée, et ça se voit. « Me dit pas que ça t’aurais tracassé plus de quelques minutes une fois remonté dans ta caisse, quand t’aurais retrouvé la petite femme qui t’attend tranquillement chez toi. » Je hausse les épaules. « Tu me connais pas. » Et surtout il n’est en rien responsable de moi. « Mais, tu peux renoncer si tu n’as pas confiance. Je te ramène chez toi et je disparais… Tu ne seras pas plus avancée, mais c’est à toi de voir. » J’hésite un moment, je parais même sur le point de fondre en larme un instant et finalement je hoche la tête avant de descendre de la voiture et de claquer ma portière. Je montre le petit garage du bout du doigt. « Il se met là dedans généralement. Les propriétaires de l’établissement lui laissent les clés la nuit. » Je m’engage dans l’impasse avant de frapper doucement. Je donne mon nom, précise pour éviter tout malentendu que je suis accompagnée. Le dealeur me laisse entrer mes la transaction se fait rapidement. L’argent passe de la main d’Amos à la sienne et la minute d’après nous quittons déjà l’impasse en direction de la voiture. Moi je tends la mains dans sa direction, pour y récupérer mon dû.
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| | | | (#)Mar 14 Avr - 23:00 | |
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ALL THE THING WE COULD HAVE BEEN
Évidemment, ma tentative pour désalourdir l’ambiance n’en retire pas l’effet escompté. Or, je ne m’en offusque pas. Mes poches vidées sur mes cuisses, mais tout occupé à la détailler, je perçois toute sa détresse, cette tension dans son corps gracile tantôt lié à la peur d’être trompée par ma bienveillance et par son besoin de cocaïne. Pourtant, je n’abandonne pas. Je l’invite à fouiller ma boîte à gants, à de poser les yeux et les mains où ça lui chante. Mon identité n’est pas secrète. Je ne suis pas un flic en couverture. Quant à mon métier, il appuiera mon désir de lui venir en aide. Elle ne le saisira peut-être pas tout de suite, mais j’ai signé pour défendre le pays et ses habitants. Je me suis engagé à prendre soin de la sécurité de tout un chacun. Je ne sévis pas au nom de la loi, je travaille pour la bannière australienne. Est-ce dès lors si étonnant que son sort m’ait importé ce soir ? Que je n’aurais pu tracer ma route en la sachant en danger ? Que j’ai craint pour son intégrité et que j’ai préféré agir plutôt que me taire ? Moi, ça ne me semble pas si fou, peut-être parce que j’ai foi ne l’humanité. Bien entendu, je n'ignore pas que les âmes généreuses sont rares, que les monstres les supplantent en nombre. Je devine également sans trop de difficulté qu’elle a probablement fréquenté les pires racailles et de brigands. Sauf que je ne peux pas contrarier ma nature sous prétexte qu’elle a été abîmée par le destin et par ses choix. Je lui tends la main comme je l’ai fait pour Olivia lorsqu’elle a rejoint les rangs de l’armée. Elle en a bavé, la petite. Elle a essuyé les remarques salaces et les insultes machistes et, si leur cas n’est pas réellement comparable, mon geste induit un point commun néanmoins : il est gratuit. « Pourquoi est-ce que c’est si difficile pour toi d’imaginer qu’on n’est pas tous des salauds égoïstes ? » J’aimerais lui raconter que j’ai une petite fille avec une femme extraordinaire, que et que ces actes généreux m’anoblissent jusqu’à me permettre de les serrer dans mes bras sans qu’il me colle au cœur ce sentiment d’être l’imparfait, de ne pas les mériter. Je me l’interdis cependant. Elle fera sans ce genre de confessions, car elle m’est étrangère, la jeune fille ; elle en sait déjà bien assez sur moi. « Et toi non plus… » ai-je remarqué avec douceur. Elle ne m’agace pas. Elle ne me crispe pas non plus. Je fais preuve d’une abnégation sans précédent parce qu’elle est nécessaire pour installer un semblant de confiance entre elle et moi. Un soupçon, je n’ai pas besoin de plus dès lors que je lui soumets à un dilemne cornélien : descendre de voiture avec moi ou rentrer chez elle.
Tandis qu’elle quitte l’habitacle de mon véhicule, vraisemblablement décidée, j’ai rempli mes poches avec, aux lèvres, un mince sourire. Malgré ses réticences, mon piège sain se refermait lentement sur elle et, si je déteste la manipuler, j’en éprouve une réelle satisfaction. J’avancerais presque détendu vers la porte de garage où elle s’est traînée. Elle m’a annoncé afin de nous éviter des ennuis et, intérieurement je l’ai remerciée, saluant sa prudence. La suite est banale à pleurer : un signe de la tête, un billet en échange d’un pochon et des adieux silencieux. Je n’ai pas dit un mot. Mon rôle, c’était de régler la note, pas de mener la négociation en lieu et place de la toxicomane. Alors que nous rebroussions chemin, j’ai fait mine d’ignorer sa main tendue vers moi. Je lui ai même menti en lui expliquant simplement qu’elle l’aurait : « Dans la voiture», là où nul ne pourrait nous surprendre. Je ne suis pas dealer et il y a trop de monde qui pourrait le penser. Or, je n’ai pas envie qu’on me confonde avec ces types cupides qui, pour gagner leur tartine, vendent la mort dans des ruelles. Je me souviens avoir douté de l’avoir réellement convaincue. Et, pourtant, elle m’a suivi jusqu’à mon véhicule. Elle a grimpé à l’intérieur et j’aurais juré que ces traits étaient déjà moins tirés, comme s’il réagissait à l’anticipation. A nouveau, elle a réclamé son dû en ouvrant sa paume dans ma direction et moi, j’ai fait tourné la clé dans mon démarreur. « J’ai dit que je t’en achèterais, pas que je te la donnerais. J’ai dit aussi que ça devait tenir trois jours. J’ai respecté ma promesse, maintenant c’est à ton tour, et je vais t’y aider. Tu n’as pas l’air d’être une menteuse. » Ou, plus exactement, pas avant de renifler cette merde. « Même ça. » Sur ce que tu as de bien ? Ce qu’il te reste en combativité ? « Même ça, tu vas lui laisser ? » ai-je demandé sans jugement et prêt à assumer les conséquences de mon subterfuge, prêt à ce qu’elle me fusille du regard, à récolter ses foudres.
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| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34324 POINTS : 3130 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
(ua) maxwell #6 (jurassique)
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens
amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Mer 15 Avr - 8:53 | |
| All the things we could have been Raelyn Blackwell & @Amos Taylor - Univers alternatif - 2006, 19 ans
Dans la voiture, je n’ai pas honte de dire que je lui chercher un motif inavouable. Un dessein malsain ou une duperie qui le pousserait à agir de la sorte avec moi, parce qu’avant lui personne ne l’a fait. Carter m’offre des doses, vole de la bouffe pour moi mais je sais que ce n’est pas réellement gratuit, pas comme ce que ce type est en train de faire. Il le fait parce qu’il se sent seul, parce que ma compagnie lui donne l’impression d’être moins con, d’être un peu moins paumé, il le fait parce qu’il nourrit pour mois une affection qui dépasse celle que je nourris pour lui, une obsession qui a presque quelque chose de malsaine. « Pourquoi est-ce que c’est si difficile pour toi d’imaginer qu’on n’est pas tous des salauds égoïstes ? » J’ai pas parlé de salauds. J’ai parlé d’égoïsme et d’intérêt. Je soutiens son regard, une moue boudeuse presque enfantine sur les lèvres et je ne réponds pas. Je suis trop concentrée sur ses yeux, j’y cherche un signe, quelque chose qui me prouvera qu’il n’est qu’un honnête type. « Et toi non plus… » Je laisse échapper un rire bref et sec. « Si, surtout moi. » Je vois pas ce qui le pousse à dire ça. S’imagine-t-il que j’ai besoin d’un boost de confiance en moi ? Je ne suis plus lucide sur tout un tas de chose, mais je sais celle que je suis, et l’altruisme n’est pas une notion qui me va comme un gant. « Tu me connais même pas. » Il m’a rencontrée il y a quelques minutes et quoi, il veut me convaincre que je suis une bonne personne ? J’ai pas besoin de lui pour ça. « Je suis égoïste. » Je l’aurais laissé, si j’avais été à sa place, je l’aurais laissé sur son banc, sans penser à revenir en arrière, sans que cela ne m’empêche de dormir.
L’échange est triste de simplicité. Il prend lieu et place dans le petit bureau d’un garage sale. Le dealeur connait mon prénom, il me salue par celui ci et je jette un regard en coin au brun qui l’apprend, avant de me demander si je veux la même chose que d’habitude. Je hoche la tête, avant de lui demander de m’en donner pour les cents dollars promis par Amos, la drogue passe de main en main et mes yeux à moi se rallume à la vue des deux petits pochons. Mon coeur bat plus vite à présent qu’il aperçoit l’objet de ses désirs, et dès que nous quittons le garage, après que le dealeur m’ait hélée pour me rappeler que je lui devais cinquante dollars et que j’ai enfoui honteusement mes mains dans mes poches, j’en sors une pour la tendre en direction du jeune homme. « Dans la voiture. » Je fronce les sourcils mais je ne dis rien, j’accélère au contraire le pas pour l’atteindre plus vite la voiture. Mon sang pulse dans mes veines, je le sens jusqu’au bout de mes doigts, sur la peau griffée de mes bras, contre mes tempes. J’ai mal, beaucoup trop mal et mon coeur bat beaucoup trop vite. Mon corps n’a pas besoin d’une dose de plus, il la supporterait même difficilement, mais mon cerveau malade cherche à le convaincre qu’au contraire, il n’a besoin que de ça pour aller mieux. Dès que je me laisse tomber sur le siège je tourne à nouveau mon regard dans le sien. « J’ai dit que je t’en achèterais, pas que je te la donnerais. J’ai dit aussi que ça devait tenir trois jours. J’ai respecté ma promesse, maintenant c’est à ton tour, et je vais t’y aider. Tu n’as pas l’air d’être une menteuse. » Ma respiration s’emballe et j’ai du mal à intégrer et comprendre l’information. J’entrouvre la bouche pour respirer mieux, la gorge déjà serrée alors que mon coeur bat la chamade dans ma poitrine, comme s’il voulait en sortir, et qu’il me fait mal. J’ai de plus en plus de mal à maîtriser les tremblements de mon corps et mes reniflement. Je ne comprends pas, pendant quelques secondes je ne comprends pas. Il m’a emmenée ici pour quoi, me narguer garder ma drogue ? M’en priver sous mes yeux par sadisme ? La vider dans le caniveau. « Même ça. » Mes yeux glissent des siens à ses mains qui tiennent le pochon. « Même ça, tu vas lui laisser ? » Ses mots ne m’atteignent pas, et je sens ma colère monter en même temps que ma détresse, celle physique, de plus en plus douloureuse, et cette mentale, plus pernicieuse. « Donne le moi... » Je relève mes yeux rougis vers les siens. « Dis pas n’importe quoi. Donne le moi... » Mes grands yeux dénotent d’une avidité que je ne peux dissimuler. Je mets quelques secondes à comprendre, quelques secondes à réaliser qu’il s’est foutu de moi, qu’il m’a fait miroiter ce qu’il ne comptait pas me donner. Je l’ai suivi aveuglément, comme un âne suit sa carotte et il s’est foutu de moi. La réaction de mon corps et immédiate. Les battements de mon cœur s’accélèrent encore et ma respiration avec, sèche, bruyante alors que je reste quelques secondes encore assise à le dévisager. « Tu m’as menti ? » A vrai dire il m’a laissé penser ce que je voulais entendre, mais la douleur et le manquent m’aveuglent complètement. Je répète, plus fort cette fois, hurlant à pleins poumons. « TU M’AS MENTI ? » Je prends ma tête entre mes mains, griffant presque mon cuir chevelu, agrippant mes doigts dans mes cheveux longs tentant de contenir les sanglots de rage et de douleur qui me secouent. Alors que je répète à nouveau ma phrase comme une litanie, c’est cette fois ci sur un ton beaucoup plus plaintif. Je relève des yeux larmoyant vers lui finalement. « Qu’est ce que je dois faire pour que tu me le donne ? Dis le moi... » Ma lèvre tremble et les sanglots m’agitent encore, sans que je ne parvienne à les calmer.
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| | | | | | | | All the things we could have been (Amelyn UA - Chapter #1) |
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