| | | (#)Jeu 6 Aoû 2020 - 18:04 | |
| J’ai l’air si bête quand je ris, je vois très bien mon reflet dans ce miroir derrière Greg et j’ai pas arrêté de contrôler mon attitude toute la soirée, à me regarder pour savoir si j’étais pas si cruche que ça. J’crois qu’avec un peu de self contrôle, j’ai fini par être pas si mal. Le repas est passé vite, c’était bon, c’était pas forcément copieux comme j’ai l’habitude de manger, mais la qualité était vraiment excellente. Je m’éclipse aux toilettes avant de partir, laissant à Greg tout le plaisir de garder la suite de la soirée en surprise. J’en profite pour me remettre un coup de rouge à lèvre à moitié partie sur le verre de vin rouge et l’autre moitié sur la serviette que j’avais utilisé pour faire la nana propre sur elle. J’rejoins rapidement Greg, comme si mon petit ravalement de façade s’était fait discret. A l’instant même où sa main agrippe ma taille pour me rapprocher de lui, je sens ces bourdonnement me remplir et ce sentiment de bien-être qui m’apaise. J’ai franchement aucun regret à avoir accepté de le retrouver ce soir. J’garde en tête qu’il m’aura fait galérer une fois, j’oublierai pas ça mais là, c’est plus la peine d’y penser. "Je pense que ça va te plaire." J’hausse les épaules, j’ai l’impression qu’on va pas très loin puisqu’on se met à marcher l’un à côté de l’autre et j’ai pas envie de garder mes distances, j’ai l’impression d’avoir fait que ça jusqu’à présent. Du coup, j’ose moi aussi, être contre lui et glisser mon bras derrière ses hanches pour suivre ses pas. C’est marrant, parce que Greg il est pas du tout dans les standards des mecs avec qui j’suis sortie. Déjà, il est plus vieux que moi et en général, on me donne presque le surnom de cougars, la nana qui sort qu’avec des plus jeunes qu’elle, même si c’est un an, deux, six ans… là, c’est l’inverse. Greg, c’est cet ours qui mise plus sur son charme que vraiment son physique. Il est charismatique, il a le regard qui perse, il a ces yeux qui touchent, son air de cocker j’peux rien y faire… J’suis sure qu’il y a quelques années, il était bâti de fou, mais à force de s’faire des resto, à force d’être sur des enquêtes prenantes, il a du faire moins gaffe, franchement, j’m’en fou, j’crois que ca m’plait aussi, un mec juste normal. Les abdos, les pectoraux, à force, c’est juste chiant. Greg me plait tellement, j’en suis moi-même surprise. On y arrive, j’ai l’impression qu’il ralentie le rythme et on s’arrête devant ce bar ambiance aux airs latino, je le regarde et j’ai envie de rire. « Ah ouais ? » il a pas l’air de plaisanter lui. Mon dieu, ce que j’suis curieuse de voir mon partenaire se déhancher sur une salsa tien. Je glisse mes doigts entre les siens et l’attire à l’intérieur. Il veut de la chaleur, il en aura. La musique est entrainante et la piste déjà bien remplie, il y a plus qu’à se glisser quelques parts. Après avoir lâché mon sac au vestiaire, on se retrouve au milieu de tous ces couples qui dansent au rythme entrainé. « Je vous suis monsieur le guide. » je m’agrippe à lui, prête à voir ce qu’il a dans l’ventre. J’étais toute excitée de découvrir cette facette-là de lui.
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| | | | (#)Ven 7 Aoû 2020 - 11:20 | |
| Elle se love contre moi pendant qu'on marche, et c'est donc naturellement que je la fais passer sous mon bras pour lui faire davantage de place, et placer ma main sur son épaule. On dirait vraiment un couple, et je suis vraiment pas sûr que cette image me déplaise, mais pour l'instant je suis bien et j'ai pas envie de me poser de questions. J'ai toujours eu du mal à ouvrir mon cœur, surtout quand il s'agissait d'une potentielle relation, mais Noa m'a montré plus d'une fois qu'elle en valait le détour, et surtout, elle m'a montré qu'elle était pas si facile à effrayer. Pourtant, il y avait de quoi, j'ai pas été très avenant avec elle et elle a quand même répondu présente à l'appel. Soit elle a peu d'amour propre pour elle (ce que je doute), soit elle a vraiment eu un coup de cœur pour moi (ce que je suppose). Alors pourquoi pas lui laisser sa chance après tout, pourquoi vouloir faire compliqué quand on peut faire simple ? On arrive au bar à danse, et la brune tourne sa tête vers moi. J'adore l'expression que je lis dans son regard à ce moment-là : elle n'avait aucune idée que je pouvais danser. "Ça va, sois pas étonnée." que je me contente de dire en la poussant gentiment dans le dos pour qu'elle rentre dans le bar. Elle s'empresse d'accélérer le pas pour voir à quoi elle aura à faire ce soir, en profite pour glisser ses doigts entre les miens pour ne pas perdre le contact, et ce geste m'arrache une nouvelle fois un sourire niais. Putain, c'est trop tôt pour les sourires niais. Je lui confie mes clés et mon portefeuille quand elle me dit vouloir passer aux vestiaires, ne garde qu'un billet sur moi pour qu'on puisse se désaltérer après s'être déhanchés, et me dirige vers la piste pour voir si je ne connais personne ce soir : des nanas ici, j'en avais quand même dragué pas mal. Il faut juste que je m'assure que ce ne soit pas les plus hystériques qui voulaient plus qu'une nuit avec moi, mais apparemment, personne en vue. Pas que je me souvienne en tous cas. La musique qui tambourine contre mes tympans me fait bouger doucement, et le rythme m'entraîne rapidement mais je me contiens : il ne faut pas que Noa voit le cadeau avant de l'avoir déballé. Elle me rejoint d'ailleurs tout sourire, toujours surprise d'être à cet endroit, et je lui tends alors mes mains. « Je vous suis monsieur le guide. » Un petit rire s'échappe, puis le clin d'œil qui appuie mon assurance lui montre que je maîtrise. "T'en as déjà fait ?" Peu importe sa réponse de toute façon, elle sera pas perdue avec moi. Les cours de salsa que j'avais pris à la fac sont restés grâce à la pratique régulière (et un peu de baraguinage je dois avouer), et je me mets à bouger les pieds doucement pour lui montrer les pas et tester ses connaissances. Son regard brille, son sourire illumine son visage, et sur le coup, je me sens le maître du monde. Elle commence petit à prendre confiance, je la fais tourner au rythme du son, je lui sors les meilleurs combinaisons dont je me souvienne et elle finit contre moi pour les dernières notes. Mon regard n'a pas quitté le sien pendant ces 3min30, mais j'avoue avoir baissé les yeux pour regarder ses hanches bouger, et le spectacle ne m'a clairement pas déçu. La deuxième chanson est déjà lancée, et d'un regard j'interroge la brune pour voir si elle est partante. "Ça va ?" que je lui souffle dans l'oreille, prêt à enchaîner pour les prochaines minutes. Sans s'en apercevoir, on s'était un peu éloigné de la foule, et on s'était retrouvés à danser dans un petit coin, certains que personne ne viendrait nous déranger ici ; parce que dans ce genre de bar, on change de partenaire de danse à chaque chanson, mais j'ai aucune envie de la laisser filer avec un autre. |
| | | | (#)Sam 8 Aoû 2020 - 12:28 | |
| Je m’accroche à Greg, sentant mon pouls s’accélérer, je n’aurai pas imaginé un seul instant qu’il pourrait m’emmener dans ce genre d’endroit. Je suis surprise – agréablement – et rien ne me fera jamais regretter d’avoir accepté de le retrouver ce soir. Je sentais d’avance que cette soirée allait me rester en mémoire un moment et je savais que maintenant, on irait jusqu’au bout de la nuit ensemble. Je pourrais rester sur cette piste de danse jusqu’à fermeture, on pourrait avoir besoin de nous pousser vers la sortie tant je serai capable d’être dans une bulle et ne même pas capter que la musique s’arrêterait. "T'en as déjà fait ?" je suis studieuse, je réponds pas un hochement de tête succins. « Vite fait… » j’avais pas pris de cours, j’adorais simplement danser et être sur une piste me donnait le diable au corps. Je pouvais m’adapter à n’importe quel style de musique et je me déhanchais aisément. Le rythme dans la peau, j’assimilais rapidement les pas de danse. La salsa était un enchaînement de pas qui se ressemblait et en tant que femme, il suffisait de se laisser guider pas l’homme. Petit pas à droite, à gauche, devant, derrière, tour sous le bras. Greg commençait doucement, j’imagine qu’il voulait me tester, voir si je pouvais le suivre, voir si je savais réellement danser cette danse latine. Je n’avais pas envie de le décevoir car j’imagine que si nous étions ici ce soir, c’est que réellement, pour lui, c’était important. Il ne m’aurait pas guidé jusqu’à ce bar ambiance pour se tourner en ridicule. "Ça va ?" je vois pas le temps passer, j’ai pas vu cette musique passer, les minutes semblent être des secondes et je redoute déjà l’heure où je devrai le quitter. Je relève les yeux pour ne plus quitter son regard et sans penser que c’était encore possible, je me rapprochais davantage de lui. « Hm. » pourquoi je devenais subitement si timide et introvertie ? Pourquoi m’impressionnait-il de la sorte ? Moi qui le cataloguais comme mec bougon, qui grogne plus qu’il ne sait parler… le voir sous cette autre forme, voir une part de sensibilité chez Greg me rendait molle à mon tour. Un morceau de sucre qui fondait au soleil. Les musiques s’enchaînaient et nos corps se mouvent avec une parfaite harmonie. « Va falloir partager, mon gars. » un homme s’adresse à Gregory alors que la musique prend de nouveau fin. Il tend sa main vers moi et alors que je n’ai aucune envie de la saisir, je reste bien accrocher à mon partenaire de danse idéal. « J’ai pas envie de partager moi. » ouais, parce que ça aussi, ca pouvait m’agacer ,qu’on parle de moi comme si j’étais pas là. « On va boire un verre ? » que je lance à Greg pour nous éloigner de tout parasite qui voudrait nous séparer ce soir. Je me dirige alors vers le bar pour prendre deux shoots. J’ai pas d’argent et j’m’en rends compte après avoir commandé mais il me semble avoir vu Greg retiré deux billets de son porte monnaie avant de me l’avoir donné pour le mettre au vestiaire. Pas vénale, mais j’aurai la possibilité de payer une autre tournée plus tard. « Si tu veux, on peut aussi danser la salsa dans mon salon. » que je viens lui glisser à l’oreille pour m’assurer qu’il m’entende, alors que le barman nous sert nos deux petits shooters de vodka. Et si j’étais déterminée à aller dormir chez lui il y a encore quelques heures, cette fois ci, je lui accordais du répit, puisqu’il avait en quelques sorte dévoiler un peu plus de lui en venant ici ce soir. Et mon appartement n’étais pas si loin. |
| | | | (#)Sam 8 Aoû 2020 - 13:16 | |
| Et même si elle prenait de plus en plus confiance sur la piste de danse, Noa semble tout à coup plus timide quand je lui demande si ça va. J'ai l'impression qu'elle est intimidée, c'est peut-être mon ego qui parle pour moi, mais je suis vraiment pas mécontent de la voir dans tous ses états. Loin des autres, on est un peu moins en lumière, mais j'arrive toujours à saisir qu'elle me bouffe du regard. T'as tout gagné ce soir mon gars. Et si je pensais que personne ne viendrait nous déranger dans ce coin, voilà qu'un gros lourd essaie de me la prendre. Il est pas au courant que c'est pas comme ça qu'on demande ? Il est pas au courant que la proposition passe par un regard, un contact visuel entre les deux personnes qui se mettent consensuellement d'accord pour partager une danse ? C'est pas un objet, c'est une femme, un être humain, il se rend compte de comment il parle ce fils de chien ? Je l'aurais royalement envoyé chier, mais Noa s'empresse de le remettre à sa place. Je laisse couler pour ce soir, me contente de lui jeter un regard noir pour lui dire de dégager ; j'espère qu'il va pas importuner d'autre femmes par contre. « On va boire un verre ? » Mon regard finit de suivre le connard quand je le vois disparaître aux chiottes (l'ego a dû parler pour lui), et se tourne finalement vers Noa, se faisant beaucoup plus doux et bienveillant cette fois-ci. Je hoche la tête en souriant, la laisse passer devant moi tout en gardant ses doigts entre les miens, et la laisse commander ce qu'elle souhaite : ce sera deux shots, donc. « Si tu veux, on peut aussi danser la salsa dans mon salon. » Un nouveau sourire étire mes lippes, et je me penche à mon tour vers elle pour m'approcher de son oreille. "C'est une proposition alléchante." Ma main se pose sur le bas de son dos pour la rapprocher doucement de moi. "Je sais pas si je dois accepter ou te faire attendre encore un peu." Je devrais même pas sortir cette phrase parce qu'elle pourrait me porter préjudice après ce silence d'un mois, mais je m'y tente tout de même parce que ça sonne bien sur le coup. Je me recule alors pour prendre mon verre, le lève pour trinquer, et le bois cul sec en gardant toujours mes yeux plongés dans ceux de Noa. "Deux autres s'il vous plaît. J'ordonne au barman de nous resservir, et lui glisse le billet sur le comptoir pour régler. Le deuxième shot avalé, je me rapproche à nouveau de Noa afin que nos visages soient plus proches, et je joue avec cette tension qui nous anime. J'ai terriblement envie de l'embrasser, mais la faire attendre ne peut être que satisfaisant, alors j'approche doucement mes lèvres des siennes sans jamais les toucher, laisse le temps de suspendre pour quelques secondes, et m'éloigne à nouveau en lui tendant la main, la tirant vers la piste de danse. "Dernière danse et on va chez toi après ?" |
| | | | (#)Sam 8 Aoû 2020 - 13:33 | |
| J’avoue avoir tendu le dos me demandant comment Greg aurait réagit face à ce mec qui osait s’interposer entre nous. Et en voyant son regard mitrailleur, je gardais sa main entre mes doigts pour prier que la situation ne dégénère pas. Je prenais les devant en refuser la proposition, ne laissant pas vraiment la possibilité à qui que ce soit de répondre à ma place et de laisser penser que même dans une, deux ou dix danse, je finirai sur cette piste avec quelqu’un d’autre que Greg. C’était peut être présomptueux de ma part de penser qu’il aurait pu s’agacer ou même être jaloux qu’on vienne me demander une danse mais l’idée ne me déplaisait pas… j’avais envie de n’être qu’à lui ce soir et personne d’autre ne viendrait briser ce moment. Au bar, le premier verre chauffe mon œsophage. Je propose d’aller chez moi, de poursuivre cette soirée en duo et sans altercation possible. Et peut être même que je pourrais lui faire voir de quel autre genre de danse j’étais capable. L’idée me faisait déjà languir et sourire. "C'est une proposition alléchante. Je sais pas si je dois accepter ou te faire attendre encore un peu. » il joue, fais pas ton difficile Greg, si t’aime me faire rager, maintenant, je connais tes cartes, je sais ta façon de procéder, je sais que tu finiras par accepter. « J’suis pas pressée… » je mens, si j’suis pressée, j’avais ce besoin de le retrouver lui, ce besoin d’intimité et de moment plus que privilégié. Plus la soirée passait, plus je me rendais compte que ce mois passé sans nouvelle m’avait touché plus que je ne l’aurai pensé et que Gregory Morton m’avait réellement manqué. C’était étrange de l’avouer, parce que notre histoire d’avoir rien de conséquent, elle se résumait à quelques rencontre. Mais ce soir là, au speed dating, alors qu’il s’était installé en face de moi à cette table, j’avais ressentie une connexion qui m’avait fait du bien. C’était direct, sans détour. Pas le temps de redescendre en température que Greg commanda à son tour une seconde tournée. Sourire sur mes lèvres, le ton de la soirée était déjà donné mais là, ca ne faisait que confirmer. Le shoot glissait dans ma gorge à nouveau, une petite grimace se dessinait sur mon visage et je me pinçais les lèvres dès lors que le visage de Greg s’approcha de moi. Je restais stoïque, sans bouger et toujours aussi intimidée. Qu’est ce qu’il attendait pour m’embrasser le con ? "Dernière danse et on va chez toi après ?" eh ! « Minutes ! » il a cru quoi ? Genre, il a l’droit de m’aguicher et d’me laisser en plan sans broncher ? Je tirai alors à nouveau sur sa main pour l’attirer vers moi afin de lui voler ce baiser qu’il s’était permis de ne pas m’offrir. « J’suis du genre enfant gâtée quand j’m’y met… » je souris contre ses lèvres et suis enfin prête pour cette dernière danse avant de rentrer. L’alcool me monte à la tête, que ce soit le champagne ou le vin du restaurant et ces deux shooters pour clôturer le tout, je sens la chaleur s’emparer de moi, bien plus que ce que Greg lui-même pouvait me procurer. « Où est-ce que t’as appris à bouger comme ça ? » que je questionne, curieuse, je me demandais s’il avait appris seul dans sa chambre, s’il s’était inscrit à des cours du soir pour impressionner quelqu’un ou s’il venait ici pour s’exercer et apprendre sur le tas avec les nanas qui voudraient bien s’essayer à ses côtés. |
| | | | (#)Sam 8 Aoû 2020 - 22:36 | |
| J’ai sans doute beaucoup d’alcool qui coule dans mes veines à ce moment, mais je reste persuadé que mon assurance ne vient pas de là, que mon charme est naturel et que Noa y a succombé dès les premiers regards échangés. Et ce soir encore, même après avoir disparu de la circulation pendant plus d’un mois, même après lui avoir sorti des excuses bidons pour qu’elle me pardonne, la voilà tout près de moi à partager ces deux shots de vodka qui finiront sans doute par nous achever. « J’suis pas pressée… » qu’elle me sort quand je lui avoue ne pas savoir si je comptais la laisser languir encore longtemps, alors je continue dans la provocation et m’approche de ses lèvres sans les embrasser. Je m’approche suffisamment pour éveiller l’envie (à moins qu’elle ne soit déjà là ? Ca ne m’étonnerait pas), je place la flamme tout près de la mèche sans jamais rester suffisamment longtemps pour l’enflammer, et j’adore jouer comme ça avec elle.
« Minutes ! »
Elle me tire vers elle alors que j’allais en direction de la piste danse, et elle dépose brièvement ses lèvres sur les miennes. Trop brièvement à mon goût d’ailleurs, mais sa vengeance est compréhensible. « J’suis du genre enfant gâtée quand j’m’y met… » Nos lèvres sont toujours en contact, et je la sens sourire avant qu’elle ne me pousse en arrière pour me laisser faire ce que j’étais censé faire : l’amener sur la piste. Je capitule, tête baissée tout en riant, et la place cette fois-ci tout près de moi, son bassin collé au mien, ma main droite descendue au plus bas sur ses reins, à la limite de ses fesses. Je recommence alors à bouger au rythme de la musique, ma joue est collée au haut de son crâne. « Où est-ce que t’as appris à bouger comme ça ? » Je ris, elle est vraiment étonnée de me voir si doué ou… ? « Je vais pas te dévoiler tous mes secrets en une seule soirée non plus. » Je tourne autour du pot comme je sais bien faire, je sais que ça l’agace, et par conséquent, ça m’amuse. Je la sens bouger plus sensuellement contre moi, et je sens évidemment l’envie monter. J’abandonne son dos un moment pour dégager ses cheveux de sa nuque, laissant ainsi son parfum s’échapper un peu plus à mon plus grand bonheur, et je place mes lèvres près de son oreille tout en laissant glisser mes doigts le long de sa colonne pour les placer en bas de son dos, et la rapproche un peu plus de moi. « J’ai envie de toi. » que je lui susurre, le sourire aux lèvres, avant de l’éloigner brusquement de moi pour la faire tourner : ça me laisse le temps de voir l’expression sur son visage après cette révélation, et je vois bien que je ne suis pas le seul à apprécier ce moment. |
| | | | (#)Dim 9 Aoû 2020 - 2:09 | |
| J’étais curieuse, il y avait bien une raison pour que Greg se mette à faire de la danse, j’avais envie d’avoir les réponses à mes questions, j’avais envie d’en savoir davantage à propos de lui. J’étais pas du genre à garder pour moi mes questions, si je m’interrogeais à propos de quelques chose, je demandais. « Je vais pas te dévoiler tous mes secrets en une seule soirée non plus. » y a une part de frustration en moi de nouveau. On dirait qu’avec Greg, tout est mystère, rien ne doit être dévoila. Il a peur de quoi ? Que j’lui dise que j’suis complètement amoureuse de lui à la fin de cette soirée et que j’sois ce genre de nana complètement folle incapable de se passer de son mec deux secondes ? Il a peur que j’me la joue trop hystérique et que j’vienne le chercher à la sortie de son taf tous les soirs, faisant remarquer à tout l’monde que j’étais Noa Jacobs, la meuf du lieutenant ? Pourquoi il me disait rien sur lui… Ma frustration se laissant sans doute voir, puisque mon visage s’était un peu plus fermé. Je continuais cependant à danser avec lui, appréciant le moment, mais je m’interrogeais vraiment sur le sens de cette relation, si c’en était une. J’vais me dire qu’en attendant, j’ai qu’à profiter de sa présence et de ses dons de danseur, parce que même sa façon de glisser ses mains sur mon corps, c’est juste parfait et dès que des parcelles de notre peau son en contact, j’ai un frisson qui me parcours. Comme lorsqu’il passe sa main dans ma nuque, relevant mes cheveux. Je sens mon corps tout entier qui tombe sur son charme à nouveau. Je penche légèrement ma nuque sur le côté lorsqu’il approche ses lèvres de moi, quoi qu’il souhaite faire, j’étais à sa disposition, qu’il fasse ce que bon lui semble… bon me semblerait tout autant. « J’ai envie de toi. » je ferme les yeux un instant, ressentant ma libido faire un bon dans mon corps tout entier. Il commençait réellement à me rendre impatiente et alors que je tourne sous son bras, mes yeux ne le quittent pas. J’avais pas besoin de lui répondre par des mots, parce qu’à mon avis, il pouvait déjà lire dans mon regard que c’était amplement réciproque. Je m’approche à nouveau de lui, apposant ma poitrine à son torse, ma jambe qui glisse contre sa cuisse. « On avait dit une danse… c’est fini non ? » arrête un peu de te faire désirer Greg, t’aime trop ça, faire le résistant, mais là, j’avais les arguments pour te faire craquer rapidement. Ma jambe qui glisse encore un peu plus, mon bassin qui se rapprochait du sien. Il était obligé de capituler là… J’lui laisse plus l’choix, j’me détache totalement de lui, faisant un pas en arrière et sans le vouloir, j’entre en contact avec ce même gars qui voulait danser avec moi avant qu’on aille prendre deux shooters chacun. « Alors, tu veux finalement danser avec moi, c’est ça ? » mais, serieusement ? Je me tourne vers Greg, prête à lui écraser le pied pour qu’il me laisse passer sans que j’ai besoin d’insister. Mon regard ne lui disait qu’une chose : maintenant, on y va ! « J’voudrais juste quitter la piste de danse ! » mais il avait pas l’air décidé à se bouger l’autre. Utiliser les grands moyens, j’avais pas le choix que d’enfoncer mon talon sur la pointe de sa chaussure pour lui faire comprendre qu’il avait plutôt pas intérêt d’insister. « Espèce de tarrée ! » qu’il lâche, visiblement blessé au pied. J’allais au vestiaire, espérant que Greg me suive et ne réagisse pas une seconde à cette provocation qui me rendait presque fière.
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| | | | (#)Dim 9 Aoû 2020 - 11:03 | |
| Je prends note de la toute petite moue de déception qui se trace sur son visage quand je détourne la question, et me promets de lui répondre la prochaine fois pour éviter qu'elle ne se braque complètement. En attendant, je la rapproche pour danser complètement collé à elle, et en profite pour lui glisser quelques mots à l'oreille. L'effet est immédiat, je vois dans son regard le désir qui l'anime, mais nous ne sommes pas seuls. Elle s'en fout, elle se plaque contre moi après avoir tourné sur elle même, et remonte sa sa jambe le long de ma cuisse. Putain, j'ai une bosse qui va bien se voir quand on va sortir de là. Je l'ai bien cherchée en même temps, et de toute façon, elle doit déjà sentir que j'en ai envie. « On avait dit une danse… c’est fini non ? » C'est à son tour de me chercher, et un grand sourire se trace sur mon visage tandis que mon regard s'est assombri. Elle remonte davantage sa jambe et colle encore plus son bassin, c'est relativement explicite. J'ai pas le temps de répondre quoi que ce soit qu'elle s'éloigne de moi, elle est joueuse Noa, mais elle va pas faire la maligne dans quelques minutes quand je retarderai son orgasme. Et dans son mouvement de recul, elle rentre dans le même connard de tout à l'heure. J'entends pas bien ce qu'il lui dit, mais je sais déjà que j'apprécierai pas. Le regard que Noa me lance veut tout dire, et si elle m'avait déjà convaincu de partir juste après cette danse, je comprends qu'elle insiste pour partir maintenant. J'acquiesce d'un hochement de tête, jette un coup d'œil par dessus son épaule pour regarder le mec qui a toujours pas bougé de sa place et qui en profite apparemment pour mater le cul de Noa. Mais il est sérieux ? Elle a dit non. Il a pas peur ? Il devrait. Le visage du connard se crispe un instant, et je crois lire sur ses lèvres qu'il insulte quelqu'un en se tenant le pied. Je pense que Noa y est pour quelque chose, mais elle est déjà partie en direction des vestiaires. Je lui emboîte le pas, profite pour m'arrêter au niveau du salaud pour le prendre par le col. Il fait presque ma taille, mais il rivalise pas avec ma carrure. "Tu veux pas fourrer ta bite non plus ? Quand on te dit non, c'est non." Je me rapproche davantage de son visage, mon front est presque collé au sien. "La prochaine fois, c'est pas ton pied qui sera écrasé, mais bien ta bite. C'est compris ?" Mais le gars veut jouer aux gros bras, le gars veut faire le bonhomme et il tente de me repousser en arrière, en vain. "Mais lâche-moi putain, j'ai rien fait, elle a collé son cul à moi j'ai pris ça pour une invitation." Le coup de boule qui part est pas contrôlé, mais il me fait un bien fou. Un coup de genou dans le bide m'aurait aussi bien satisfait, mais je sens le regard des autres se tourner vers nous, et je le lâche alors. "J'espère pour ta mère ou pour ta sœur qu'elles ont pas connu des putains de connards comme toi, parce que je serai pas étonné que t'en aies violé plus d'une." que je lâche finalement au creux de son oreille, dégoûté par ce genre de comportement. Je supporte pas qu'on manque de respect à une fille comme ça (lol), et mon sang ne fait qu'un tour quand je me retrouve face à ce genre de mecs. J'aurais pu continuer plus loin, mais la main qui m'aggripe le bras m'en empêche, et quand je me retourne, c'est Noa que je vois. "Viens, on se barre de là." que je lui dis en lui prenant la main pour l'amener dehors. L'air frais me fait un peu de bien, je sens pas encore la douleur sur mon front mais je suppose qu'elle ne tardera pas à arriver une fois l'adrénaline et l'alcool descendus. J'espère ne pas avoir effrayé Noa avec mon comportement, et j'espère sincèrement que ce n'est pas la violence des flics qui l'avait tout de suite repoussée lors de la soirée du speed-dating quand je lui avais annoncé mon métier, parce que je perds de nombreux points rien qu'avec ce coup de boule sinon. "Je voulais pas agir violemment mais j'ai pas supporté son comportement." J'essaie de me justifier quand même on sait jamais. "Des mecs comme ça qui se croient tout permis avec les femmes, ça me rend fou. Surtout quand ils voient que la femme en question n'est pas disponible et pas du tout intéressée." que j'ajoute, ça se voyait pourtant que Noa n'avait d'yeux que pour moi, non ? "Tu... Tu veux toujours qu'on aille chez toi ?" J'ai un peu niqué l'ambiance, mais j'espère que ca ne la fera pas fuir. |
| | | | (#)Dim 9 Aoû 2020 - 11:39 | |
| J’me retourne pas parce qu’il en vaut pas la peine, je suis déjà au vestiaire et je récupère mon sac et ma veste, m’assure que tout y est, mes papiers, mon téléphone, mon argent et surtout le porte feuille de Greg. Une fois validé, je retourne un peu en arrière en voyant que Greg n’était toujours pas derrière moi. Je sais pas ce qu’il s’est passé mais j’vois juste qu’il est encore au niveau de cet autre homme qui se tien le front comme s’il avait mal. Il est à moitié plié et je grimace, j’crain le pire. Greg semble être très énervé. Je m’approche, glisse ma main vers la sienne pour le tirer vers moi. Ce mec en vaut pas la peine, on a plus qu’à sortir d’ici. C’est pas lui qui viendra gâcher ma soirée, de mon côté, c’était déjà oublié. Même si ca m’agace toujours autant, même si ca m’énerve toujours autant, là, j’ai pas de temps à perdre. On est enfin dehors et Greg a une belle marque rouge sur le front, je m’approche de lui et passe mon pouce dessus, c’est chaud. « Tu t’es pas loupé. » ça gonfle pas pour autant mais il risque d’avoir une belle marque demain au réveil. "Je voulais pas agir violemment mais j'ai pas supporté son comportement." Je secoue la tête, j’ai rien vu de ce qu’il s’était passé mais j’imagine a peu prêt la scène, et j’lui en veux pas. « Tant que tu fini entier, y a pas d’soucis. » pas besoin d’appeler le service de sécurité, pas besoin d’appeler les pompiers : pas de vague. "Des mecs comme ça qui se croient tout permis avec les femmes, ça me rend fou. Surtout quand ils voient que la femme en question n'est pas disponible et pas du tout intéressée." Ca m’fait sourire, Greg le grand défenseur de ses dames. Aurait-il une âme féministe ou alors c’est simplement le fait qu’on se soit un peu trop approché de moi ? Moi qui passait la soirée avec lui. J’me demande s’il aurait agit ainsi pour une autre femme en détresse, n’importe laquelle de ces nanas dans ce bar. « Pas disponible ? » que je lâche, amusée et provocatrice. « Tu... Tu veux toujours qu'on aille chez toi ? » S’il savait à quel point j’avais encore plus envie qu’on aille chez moi. « Aller, on traine pas. » autrement dit, la réponse était oui. On en avait pas pour long à pied, on arriverait rapidement. Je marchais à ses côtés et regardais son front, un peu inquiète quand même. Je manquerai pas d’y mettre un peu d’alcool en rentrant. « J’espère que tes projets ont pas changé… » que je viens lui glisser en m’approchant un peu plus de lui. Avec cette histoire, j’espère qu’il avait pas perdu de vue le but ultime de cette soirée. Des retrouvailles en bonne et du forme.
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| | | | (#)Dim 9 Aoû 2020 - 14:43 | |
| Elle passe affectueusement son pouce sur mon front à l'endroit où j'ai cogné l'autre con, et quand je la regarde, j'ai pas vraiment l'impression qu'elle m'en veuille. C'est déjà ça. J'essaie de justifier mon comportement, d'expliquer la raison pour laquelle j'avais perdu mon sang froid, mais c'est pas comme si elle était effrayée de moi, alors ça me rassure un peu. « Tant que tu fini entier, y a pas d’soucis. » Elle m'arrache un sourire, mais j'ai toujours un peu de mal à redescendre, le mec m'a vraiment mis sur les nerfs. Alors je continue mes explications, un peu maladroitement peut-être quand j'affirme que Noa n'étais pas libre, après tout, elle aurait pu vouloir tester d'autres danseurs ce soir, mais ça n'avait pas l'air d'être le cas vu la façon dont elle se collait à moi pendant tout le long. « Pas disponible ? » Elle me provoque, de son sourire espiègle et ses yeux malicieux. "Je sais pas, t'étais disponible ce soir ?" Je lui retourne la question, sachant pertinemment qu'elle n'avait d'yeux que pour moi. "J'ai peut-être mal interprété après, je sais pas hein." Elle sait que je mens, mais j'essaie de garder mon air sérieux, les mains levées en l'air. Je lui demande alors si elle est toujours partante pour terminer la soirée chez elle, et je comprends qu'elle n'a pas changé d'avis, loin de là. Elle est mignonne à tourner les yeux vers moi de temps en temps, pour regarder si j'ai pas une bosse qui a poussé sur mon front, et quand elle réduit la distance entre nous, j'e profite pour passer mon bras sur ses épaules. « J’espère que tes projets ont pas changé… » Je ricane. Est-ce que mes plans ont changé ? Absolument pas. "J'ai hâte de voir si tu danses aussi bien toute seule chez toi que dans le bar à salsa." que je lui dis pour la provoquer, mon regard plongé dans le sien.
On arrive en bas de chez elle en moins de dix minutes, et je profite des quelques secondes dans l'ascenseur pour la bouffer du regard. Elle est si belle Noa, je suis vraiment content d'avoir passé cette soirée avec elle, et qu'elle se soit bien déroulée surtout. Alexis est bien loin dans mes pensées, je n'y reviens pas une seule fois ce soir, non, ce soir, c'est Noa qui a toute mon attention. Je me rapproche doucement d'elle, pose mes mains sur ses hanches, et plaque mon bassin contre le sien afin de la bloquer contre la vitre de l'ascenseur. Je cherche ses lèvres de ma langue, et finis par l'embrasser fougueusement, juste avant que le 'ding de l'ascenseur ne nous interrompe. Je me place alors sur le côté pour la laisser passer en premier, un sourire narquois sur mes lippes. J'ai hâte qu'on arrive dans son appartement. |
| | | | (#)Dim 9 Aoû 2020 - 15:14 | |
| "Je sais pas, t'étais disponible ce soir ?" bien sur que non mais j’hausses les épaules, pour laisser planer un doute qui n’en était pas un, juste taquine, juste coquine. On avait tous les deux la réponse, on savait tous les deux que ce soir, c’était que lui et moi. "J'ai peut-être mal interprété après, je sais pas hein." Le baiser que j’allais lui offrir allait apporter un indice supplémentaire avant de venir glisser au creux de son oreille. « Je sais pas non plus… » peut être que ça allait me jouer des tours de faire la fausse ambiguïté, mais c’était un jeu que j’aimais et un jeu auquel il avait l’air de marcher aussi. "J'ai hâte de voir si tu danses aussi bien toute seule chez toi que dans le bar à salsa." J’ai bien envie de lui dire que j’sais encore mieux danser toute seule dans mon salon, mais j’me contente d’un sourire qui veut juste traduire mes pensées. Il a plus qu’à patienter pour voir le résultat. Mais ce soir, j’suis bien décider à faire comprendre à Greg qu’il a perdu déjà beaucoup de temps à m’avoir fait attendre durant un mois, qu’il aurait pu profiter de tout ça et bien plus encore depuis quelques semaines déjà. On avait du temps à rattraper, lui et moi. La tension monte, j’le sens à chaque seconde qui nous rapproche de chez moi, j’le sens encore plus dans l’ascenseur quand on dirait qu’il a pas envie d’attendre d’être à l’intérieur. On est pas dans un film Greg, alors contente toi de faire monter la température, ca marche fort, mais dès lors que les portes de l’ascenseur s’ouvrent, je me dérobe et sors les clés de l’appartement pour m’y faufiler. Je retire mes chaussures en deux secondes et me retourne sur Greg pour l’attirer vers moi. Tout contre moi, cette fois, plus personne pour nous censurer… « Est-ce que t’as encore un peu de patience ? » que je glisse entre mes lèvres alors qu’elles sont collées aux siennes. Attrapant une de ses mains pour la glisser sous le top qui m’habillait. « Le deal c’était une danse d’abord… » mes lèvres qui peuvent pas s’empêcher de gouter aux siennes, ma langue qui glisse et qui danse elle aussi. « j’vais mettre la musique… » mon dieu c’que c’est dur de reculer, j’attends encore un peu, avec ses mains qui jouent elles aussi. C’est pas de la salsa que j’allais danser cette fois. Je l’attire vers moi, l’attire vers le canapé sans que mes lippes ne quittent les siennes. « installe toi. » je lui glisse à l’oreille, me dérobant enfin. Je sortais mon téléphone du sac pour aller trouver une musique d’ambiance sur spotify. Le jazz, c’est toujours très sexy et ca n’allait qu’alourdir l’ambiance, j’veux juste que Greg se souvienne qu’il fallait m’laisser filer comme ça. J’y connais rien en musique Jazzy et alors j’tape juste sexy music sur youtube et j’lance sur l’enceinte le premier son que j’trouve et direct, ca m’plait. Je souris, me pince les lèvres et retourne me poser juste devant Greg qui attend patiemment – ou pas, j’sais pas ce qu’il se passe dans sa tête et dans son corps. – « on regarde et on touche qu’avec les yeux… » et mon petit numéro de charme peut commencer…
petite musique d'ambiance |
| | | | (#)Dim 9 Aoû 2020 - 23:24 | |
| L'enchaînement après l'ascenseur se fait très rapidement, et elle se retrouve collée à moi, les chaussures déjà retirées, ses mains guidant les miennes pour que je redecouvre un peu plus sa peau. Mes doigts se frayent un chemin jusqu'à sa poitrine, et je me fais violence pour ne pas lui retirer ses fringues là tout de suite. Nos lèvres sont scellées par tous ces baisers fougueux, se détachent à peine lorsque Noa chuchote quelques mots, et reprennent de plus belle leur passion la seconde qui suit. Je secoue doucement la tête de droite à gauche quand elle me demande si j'ai encore de la patience, et lâche un profond soupir quand elle me rappelle à l'ordre : la danse promise avant tout. "j'vais mettre la musique..." qu'elle me dit avant de s'éloigner de moi, et c'est un grand vide que je ressens. Son odeur flotte toujours dans l'air, le goût de ses baisers est toujours marqué sur mes lèvres, et je me contente de ça en attendant qu'elle m'attire à nouveau vers elle en direction du canapé. J'enlève avec précipitation mes chaussures, et me retrouve assis, prêt à la regarder se déhancher pour moi, rien que pour moi. Elle me fait attendre alors que je m'étais promis d'être celui qu'elle supplierait, et j'ai beaucoup de mal à me contenir.
Elle commence à se déshabiller doucement, suivant le rythme de la musique, et je ne suis clairement pas déçu du spectacle qui s'offre à moi. Elle a sorti le grand jeu ce soir, rien que de voir sa lingerie, ça aurait pu me suffire pour me satisfaire les prochains jours en solo ; et si c'était moi qui devais me faire pardonner, je crois comprendre qu'elle ne pense plus vraiment à ce long mois pendant lequel je me suis tu. Je la bouffe du regard pendant tout son show, et j'ai qu'une envie, c'est qu'elle me donne l'autorisation de parcourir chaque parcelle de son corps de ma bouche. Je n'attends pas bien longtemps, elle cède à mes suppliques silencieuses en quelques minutes, et nos corps nus se retrouvent après tout ce temps pendant plusieurs heures, son canapé, son lit et sa douche étant tous témoins de notre passion. On finit par s'échouer sur son lit, sa tête s'étant posée sur mon épaule pendant que je lui caresse le bas du dos. Je suis épuisé, mais j'ai vraiment l'impression d'être au meilleur de moi-même. Ça faisait des années que je n'avais pas partagé cette passion avec une femme, que je n'avais pas donné autant de tendresse à une seule personne, et que je m'étais autant laissé aller.
Je me redresse un peu pour l'embrasser sur le front, et le regard qu'elle me lance me fait fondre. Je ris doucement, et me place finalement sur le côté afin d'avoir plus d'espace pour l'embrasser. "T'es belle." que je me surprends à dire alors que je remets une mèche derrière son oreille. Habituellement, j'aurais pas partagé ce moment post-orgasme, j'aurais pas pris le temps de la câliner, et je serais déjà en train de me rhabiller. Mais là, j'ai pas vraiment envie de quitter son lit. Greg, tu peux pas faire exception à la règle. Oui, mais en même temps, tu l'as un peu suppliée pour qu'elle te donne une deuxième chance, tu peux pas te barrer comme ça après avoir tirer ton coup. Je pense que je vais rester la nuit (enfin, de ce qu'il reste), et que je m'éclipserai au petit matin, pas de petit déjeuner partagé, ouais, c'est un bon compromis ça. Alors je laisse retomber ma tête sur l'oreiller, mon regard toujours plongé dans le sien, mon pouce aressant doucement sa joue désormais. |
| | | | (#)Dim 9 Aoû 2020 - 23:43 | |
| J’crois que mon show l’a rendu fou, à voir comment il a pas su attendre une seconde quand j’lui ai fais comprendre que j’avais terminé. A voir comme il a fait tomber le plateau qui se trouvait sur ma table basse quand j’me suis retrouvée totalement nue devant lui. A voir comme il a su trouver le chemin du plaisir et me surprendre encore plus que notre dernière soirée passée ensemble. Il s’est montré à la fois entreprenant et doux et parfois juste ce qu’il faut d’un peu de tension pour me faire comprendre qu’il aimait avoir le dessus. Y a pas d’malaise avec ça, j’suis pas contre un peu d’soumission quand il le fallait, mais il pouvait être sûre que la prochaine fois, j’allais lui montrer que moi aussi, j’aimais mener la danse. Il m’avait transporté jusqu’à ma chambre, réussi à me faire décoller les pieds du sol pour monter ces quelques escaliers et poursuivre en toute intimité dans mon lit. J’avais un peu peur que Jane rentre à l’improviste même si techniquement, c’était pas prévu et qu’elle était chez sa mère pour quelques jours, mais on sait jamais c’qu’il peut arriver. Et me faire surprise sur le canapé avec Greg qui donne tout, à poil avec moi, j’avais pas envie de ça. Allongée à côté de lui, je l’écoute respirer, reprendre son souffle. Mon oreille est collée à son torse et j’entends raisonner son cœur. Mes doigts glisse sur son ventre, se promène entre son nombril et son bassin, font des va et vient alors qu’il y a plus un bruit dans la pièce, reprenant nos esprits, reprenant mes esprits. Je me décale un peu et il me regarde, qu’est ce qu’il a à me regarder comme ça ? Je souris, bêtement et profite du baiser qu’il m’offre à nouveau. "T'es belle." Deux mots qui suffisent à me faire ressentir ces palpitations et ce bourdonnement qu’il sait me procurer depuis que j’l’ai vu à ma table au speed dating. « J’t’ai tapé dans l’œil. » que je dis amusée, m’approchant à nouveau de lui, déposant mes lèvres sur les siennes, tendre baiser. « Tu restes ? » cette fois, t’allais pas partir maintenant Greg ? Pas comme l’autre fois ? J’ai pas envie d’lui laisser l’choix, j’ai pas envie que là, il s’en aille. Je passe mon bras autour de lui, comme pour signal qu’il a pas intérêt d’partir. « Tu m’as jamais dis quelle note j’avais eu, au speed dating. » flatte moi encore un peu plus tiens… J'me souviens encore parfaitement de ce que je lui avais attribué. Tant pour les critères physique qu'au niveau de son humour et de ses centres d’intérêt.
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| | | | (#)Lun 10 Aoû 2020 - 14:32 | |
| Cette proximité est nouvelle, je crois que j'ai jamais accepté de rester larver dans un lit avec une femme nue dedans, et encore moins de laisser mes doigts se balader sur sa peau nue pendant qu'elle me regarde avec amour (oui oui, avec amour). Et alors que je la complimente (ça aussi c'est très nouveau), elle s'amuse à jouer de ça.
"j't'ai tapé dans l'œil." J't'ai tapé dans l'fond que j'ai envie de lui dire, mais je me contente d'un "Ah bon ?"
Elle sait qu'elle m'a charmée dès le premier regard, c'est pas difficile à voir quand je suis intéressé par quelqu'un en même temps. Et comme je m'y attendais, elle me demande si je reste dormir. J'avais déjà pris ma décision, mais elle compte apparemment me retenir lorsqu'elle passe son bras autour de moi. Je lui réponds alors d'un hochement de tête, puis l'embrasse pour la faire taire. Ses lèvres toujours contre les miennes, elle ramène le sujet du speed-dating sur le tapis. C'est drôle, on en avait jamais parlé depuis... Depuis le speed-dating en fait. Je souris, m'éloigne de son visage pour qu'elle me voit bien jouer des sourcils pendant que je fais durer le suspense. "Pourquoi tu as envie de savoir ça ?" Sa curiosité m'amuse, elle doit se douter que je lui ai mis le maximum, non ? "Je t'ai mis le minimum." que je lui murmure, le rire coincé dans la gorge, avant que ma langue ne s'aventure sur son lobe, que mes baisers redescendent dans son cou et que je me rapproche davantage d'elle. Je pensais être épuisé mais apparemment, j'en ai encore envie. "Mais après cette soirée, tu mérites au moins la moyenne." que je finis par lui dire, toujours plus amusé alors qu'elle prend son air faussement outrée. |
| | | | (#)Lun 10 Aoû 2020 - 17:14 | |
| « Ah bon ? » « Ouais, tu m’diras, c’est vrai que t’as préféré aller boire un verre avec Elias qu’avec moi en sortant… » je fais la fausse vexée. En réalité, si j’avais été déçue, je ne lui en avait pas voulu puisqu’il s’était engagé et que de mon côté, j’avais pas eu l’attitude exemplaire envers lui. Revenue la queue entre les jambes, j’avais avalé ma fierté et mis de côtés mes problèmes, pour lui courir après et lui demander son numéro. Pour le moment, j’ignore si c’est la meilleure décision de ma vie, mais je crois que j’allais pas le regretter… j’en sais rien, en fait. "Pourquoi tu as envie de savoir ça ?" « J’suis curieuse. » et bon, ca pourrait aussi flatter mon égo, j’pourrais flatter l’sien en retour. "Je t'ai mis le minimum." Pauvre type ! J’m’accorde une tape sur son torse. J’me demande pourquoi j’essaie d’aller à la recherche de compliment avec lui, plutôt j’posais de question et plus il cherchait la provocation. Bien que son attitude dise tout le contraire et que ça suffisait à m'laisser totalement charger à nouveau. "Mais après cette soirée, tu mérites au moins la moyenne." Et une nouvelle tape gratuite au passage. « On est sur la même longueur d’onde alors. » est-ce que j’étais crédible ? Absolument pas. « J’vais aller m’griller une clope. » parce que une clope après une partie de sexe aussi bonne que celle-là, ça allait juste donner une note encore plus bonne à cette soirée. J’sors alors du lit, me trémoussant devant lui, dénudée, j’allais dans la coiffeuse à droit de la chambre pour sortir un paquet de cigarette tout juste ouvert. « Tu viens ? » j’avais la chance d’avoir une petite terrasse privée qui donnait uniquement sur ma chambre et surtout, il n’y avait aucun vis-à-vis. Etre à poil sur mon balcon ne me posait aucun problème. Lieutenant Greg pouvait m’y rejoindre s’il le souhaitait. Il faisait tout juste bon et la petite brise me donnait des frissons. J’avais laissé la porte fenêtre ouverte derrière moi. Fumer à poil, j’crois que c’était une belle sensation que j’aimais m’offrir de temps en temps. « T’as peur qu’on t’observe ? » que je lui lance alors qu’il avait l’air frileux à l’idée de me rejoindre. « y a personne pour nous voir, et j’ai pas l’impression qu’un voisin aie trouvé un moyen de me guetter à travers mes brise vue. »
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