| (Amelyn #18) ► NEVER FADE AWAY |
| ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34325 POINTS : 3130 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
(ua) maxwell #6 (jurassique)
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens
amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Ven 26 Juin - 8:18 | |
| Never fade away Raelyn Blackwell & @Amos Taylor
Si habituellement ce genre de provocations sont souvent l’amorce de jeux moins sage aujourd’hui il n’en est rien. Cela ne veut pas dire que je n’ai été tentée lorsqu’une fois enfermés dans la voiture il a incliné les sièges et a passé son bras autour de mon épaule. Nous sommes au milieu de nulle part, aucun autre véhicule n’est apparu dans mon rétroviseur sur des kilomètres alors que je conduisais et en temps normal le fait d’être coincée dans un 4x4 à l’abri des regards aurait suffit à échauffer nos esprit. Pourtant je n’agis pas, je vers un peu d’eau froide sur les braises de mes pensées les plus érotiques et je me contente de sa main dans ma mienne et de cette dernière qui, par moments, se perd sur sa cuisse.
Il sait quand je suis troublée on contrariée mon amant. Je chercherais à lui lui dissimuler qu’il arriverait tout de même à le deviner, il est l’un des rares à assez me côtoyer pour parvenir à deviner quand je fais semblant, et là je n’essaye même pas. Je n’essaie pas parce que je ne les trouves pas répréhensibles mes appréhensions à l’idée qu’il transforme notre sanctuaire en salle de jeux pour inconnus, il ne sont pas dangereux comme le sont parfois mes accès de jalousie ou de possessivité brutaux. Si j’hésite, si je peine à formuler mes craintes et le pourquoi de ce sentiment désagréable d’être envahis dans notre intimité, je ne suis pas énervée, je ne joue pas et je ne reproche rien non plus. « Ben, parce que c’est discret et que c’est tout ce qui m’est venu en fait. » Bien sûr, le bateau est un endroit discret en soi et, une fois en pleine mer, il devient impossible de nous trouver. Bien sûr que tous sentiments mis de côté c’est un excellent choix pour qui cherche à se mettre à l’abri des regards. Mais dans ce cas notre chambre à coucher aussi et il ne me viendrait pas à l’esprit d’en détourner l’usage. Je ne lui reproche pas d’y avoir pensé ni de l’avoir proposé. Au delà du fait qu’il s’agit de son bateau, je me dis qu’il voit certainement les choses d’un autre oeil, il aime la mer et il aime son prochain bien plus que je ne le ferai jamais, pourtant, il s'obstine à comprendre ce qui me chagrine. Il ne craint pas les autres comme je les crains moi. Il ne les voit pas comme une menace parce qu’il a toujours vécu plus entouré que moi et je ne peux le lui reprocher. « Non, mais dis-moi. » Je n’ai pas envie de contrarier ses plans pour une crainte ridicule. Ils partiront après la partie et l’endroit redeviendra à nous en l’espace d’un claquement de doigt. Je sais que ma possessivité grondera pendant tout le temps où il seront là, mais je peux l’apprivoiser. « Ouais. Enfin, le loft, c’est chez toi. Mais, le bateau, j’y ai passé plus de temps avec toi que sans toi. Tu étais là quand il m’a tapé dans l’œil. Tu m’as aidé à le décorer. » Bien sûr que j’ai fait tout ça, et lorsque j’ai dit c’est chez toi, ma phrase n’avait pas les couleurs d’un reproche, que ce soit assumé ou sous entendu. J’ai à coeur de ne pas le contrarier parce qu’au fond, même si je m’y sens chez moi, je n’ai pas mon mot à dire sur la façon dont il utilise l’endroit : je détesterais qu’il en fasse de même pour le loft. « C’est pas une façon de parler quand je dis que tu y es chez toi. » Mes doigts caressent sa cuisse alors que je me replace pour m’installer un peu mieux sur mon siège. « Je sais... » Je m’y sens chez moi malgré l’absence de ce luxe ostentatoire dans lequel je vis. Je m’y sens chez moi même si je préfère pourtant la terre ferme. « On peut faire ça ailleurs si tu préfères. » Avant que je n’ai le temps de répondre il s’avance sur mon ressenti, parce qu’il l’a deviné. « Et tu préfères. Parce que c’est rassurant de savoir qu’on peut décrocher grâce à lui. Ça l’est pour moi, en tout cas. » Je plonge mes yeux dans les siens et hoche la tête doucement. « C’est juste que... » Je n’ai pas envie de sonner comme une romantique ou une écervelée. Je ne suis pas du genre à faire revêtir un aspect affectif aux lieux ou aux objets et je suis, habituellement et sans conteste, la plus terre à terre de nous deux. « C’est juste que c’est à nous. » C’est à nous. Je souffle ma phrase dans un murmure tant elle revêt les couleurs de la confidence et de l’aveu.
« Où ? Une proposition ? » Il change ses plans, il me donne voix au chapitre sans penser à se plaindre et je songe que nous sommes beaux, et que je ne me suis pas trompée en m’ouvrant à lui. Je réfléchis un instant sans le quitter des yeux. « Ça peut être n’importe où si la discrétion est leur seul critère. » Qu’ont-ils à cacher ces gens ? « J’ai mes entrées au Stamford Plaza et au Westin. Quand je dois rencontrer un client important c’est dans l’une de leurs salles de réception que je le fais. Un sur la terrasse. » J’ai assez fréquenté les spa et piscine en toit terrasse des ces deux luxueux complexes hôteliers pour savoir à qui glisser un billet pour ne pas être dérangée et être traitée comme une reine. Je connais Saül Williams sans lui avoir jamais adressé un mot : il fréquente les salles de jeu du Club et si je ne suis qu’une joueuse de cartes moyenne les gens sont ma spécialité. Le luxe lui plaît et les deux endroits lui siéront. Certainement un peu moins à mon amant qui aime les choses plus simple, et c’est pourquoi je lui laisse une porte de sortie. « Mais ça peut être n’importe où, c’est comme tu veux. » Je ne veux pas qu’il pense que je tente de prendre les choses en main quand la seule chose qui m’importe c’est qu’il me veuille à ses côtés pour cette soirée. « Tu le connais bien, Williams ? » Je l’ai assez observé pour m’en faire une solide idée, comme sur la plupart des gens sur lesquels je pose mon regard. Il me semble à l’opposé de mon amant sur bien des points.
« Oui ! Elle l’a formulé comme ça. Elle dit que tout sera prêt et… qu’elle ne sera pas là. » Bien sûr qu’elle sera là. « Et c’est ce qu’elle va faire, oui. » Je sais qu’il n’est pas naïf mais face à ceux dont ils ont été si proches beaucoup le devienne, et je suis soulagée que ce ne soit pas son cas. « Et elle peut Je m'en tape. Mais, tu vas venir avec moi. » Je penche la tête sur le côté et l’observe en silence. Il n’a pas posé de question mais je sais qu’il n’est pas en train de me contraindre à faire quelque chose qui me déplairait. Il prend les devants et, s’il vivrait mal un rejet, j’en suis persuadée, il ne chercherait pas à me forcer la main. « J’ai pensé tout ce que j’ai exprimé en regret. Mais, j’aurais voulu que tu restes à l’hôpital. J’ai compris pourquoi tu étais partie. Mais, à mon sens, ce n’était pas sa place d’être là, mais la tienne et il faut qu'elle l'entende. » Alors que je pense à ce que cela implique je serre sa main à l’intérieur de la mienne et vient déposer un baiser sur ses doigts. Je n’ai pas besoin de réfléchir aux conséquences, à l’effet que cela aura sur lui de me voir dans il lieu où il a vécu plus de deux décennies, où il a vu sa fille grandir et où il a partagé une intimité d’un autre ordre avec une autre femme, il l’a épousée, je n’ai pas besoin de réfléchir à tout ça pour lui donner une réponse. Parce que je sais comment je me sentirais s’il y allait sans moi. Je sais que j’aurais peur, je sais que je nourrirais l’envie de la blesser elle et je sais que mon esprit malade de possessivité me les présenterait heureux, enlacés et réconciliés. « Je viendrais. » Il n’a pas posé de question, mais ma réponse a les couleurs de l’évidence.
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| | | | (#)Mar 28 Juil - 16:56 | |
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NEVER FADE AWAY
J’ai cru qu’elle protesterait à l’idée de rencontrer des gens que nous ne connaissons ni d’Adam ni d’Eve. J’ai envisagé qu’elle rechignerait sous prétexte qu’ils pourraient représenter une menace potentielle pour notre couple puisque je tends moi-même à le penser. Or, ce n’est pas l’idée de nous sociabiliser qui la tend, Raelyn : c’est que je gâte le bateau en y mêlant les jeux d’argent, la corruption peut-être. Elle réfute la possibilité que je macule ce terrain vierge de toute décadence alors que nous y partageons des moments simples et tendres. Ces murs sont le témoin de notre amour naissant – si tant est qu’il n’ait pas quitté l’état de poupon – et n’a-t-elle pas raison finalement ? N’est-ce pas l’altérer que d’y inviter les Hommes et leur vice ? N’a-t-il pas assez avec les nôtres ? Convaincu, j’acquiesce et je tente de la rassurer sur sa légitimité par rapport au catamaran. Elle a son mot à dire sur la question. Au contraire, j’aurais soumis ma décision à son abnégation quand j’ai pourtant fait tout l’inverse. Dans le fond, je suis touché qu’elle y tienne, à notre havre de paix. Je suis même ébranlé qu’elle tienne à mon précieux bien comme s’il lui appartenait réellement et j’ai resserré mon bras autour de son épaule de ma faible force d’homme diminué. « Va pour l’un ou l’autre dans ce cas.» lui ai-je suggéré en pleine confiance en ces talents de négociatrice ou d’organisatrice. Nul doute qu’elle s’en sortira bien que moi qui, en pis-aller, et sans réfléchir, n’ai songé qu’à ma résidence secondaire comme casino. Improvisé. « Si ça t’ennuie pas de t’en charger, tu m’ôterais une épine du pied d’ailleurs.» Parce que je n’ai pas la patience pour une telle mise en place et je n’y ai pas les entrées non plus. Rae et moi n’évoluons pas tout à fait dans le même monde. J’appartiens au Club, mais en apparence seulement. Je n’y suis pas chez moi et je n’ai pas non plus l’impression, en foulant son sol, que j’y retrouve le foyer familial. Quant au confort de son loft, son luxe outrageant, il est à des kilomètres de ce que j’ai connu et de ce dont j’ai besoin d’ailleurs. L’argent appelant l’argent, je ne suis pas surpris qu’elle embrasse sur la joue les responsables d’établissement les plus huppés de Brisbane et, dans ces conditions, c’est avec plaisir que je lui cède la main si elle en ressentait l’envie. «Et concernant Saül, disons que j’en sais assez sur lui pour rencontrer l’une de ses amies, mais pas assez pour savoir s’il couche avec cette dite amie. » Et, dans l’absolu, je m’en moque éperdument. J’exemplifie une réalité : je ne compte pas parmi les amis étroits de William. «Mais, il m’a laissé sous-entendre qu’il aimerait que je bosse pour lui. Ou en tout cas, si ce n’était pas une vraie proposition, c’était assez flatteur pour que j’ai envie d’y croire. » ai-je glissé, sourire aux lèvres, sourire que j’efface d’un baiser sur sa tempe. Je puise dans cette délicatesse du courage pour aborder le sujet Sarah et, plus particulièrement, mon divorce à venir. J’ai été convié à récupérer mes affaires – quoique ça ne soit pas le bon verbe : je le lui ai imposé – et, manquant de foi en sa bonne composition – je ne conçois pas de me déplacer sur Kilcoy sans ma complice. Alors, je demande à mi-mot. Je ne me lance pas, je propose en hypothèse, comme si c’était décidé au préalable, mais sur le ton de l’hésitation. Je m’assure en la dévisageant que je ne risque pas d’entendre un refus parce que mon orgueil n’y survivrait pas. Aussi, ai-je soupiré de soulagement, le cœur plus léger. Je n’avais pas envie d’affronter ce rendez-vous sans elle à cause des conséquences sur mon moral et sur mon couple. Elle s’inquiéterait de me savoir sur les terres de mon enfance, celle où j’ai consommé mon mariage et je veux nous en préserver. Je veux nous préserver de cette angoisse quand notre querelle au sujet de mon mariage est encore si fraîche. Ce qui m’effraierait, c’est de mettre Raelyn dans la position de l’arbitre ou, pis encore, de la coupable livrée en pâtures aux lions. Une chose est certaine, c’est que ça ne se passera pas pour le mieux et, en définitive, soit cette expérience nous rapprochera, soit elle nous éloignera. Devrais-je parié qu’allongé à ses côtés dans le 4x4 de location, j’opte pour la première option, sans que je ne sois forcé de peser le pour et le contre pour m’en persuadé. Apaisé, j’accueille le dépanneur avec le sourire, quoique je ne me prive pas de lui souligner que… c’est de la faute de la voiture, du loueur, pas de la conductrice.
Sujet clôturé
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