Avec Ivy on s'est comprit sans un mot, avec seulement un regard. Rapide, simple, efficace. Voilà comment nous étions connecté et comment je compte rester connecté à elle tout au long de cette étape. Nous passeront, bien évidement, par des prises de tête qui seront inévitable, nous nous engueulerons et nous n'aurons sans doute aucun scrupule à le faire devant les caméras, mais maintenant je sais que nous sommes capable de nous entendre en silence et de nous comprendre avec les yeux. Je commence à capter ses signes, elle commence à capter les miens. Ce week-end m'a sincèrement ouvert les yeux sur la personne qu'est Ivy en réalité et qui se cache derrière une carapace bien trop indestructible. Mais le plus important la dedans c'est bel et bien le fait que je sais que je peux lui faire confiance et que cette confiance est 100% mutuelle.

Alors, lorsque May nous donne le feu vert, nous nous élançons en sprint vers la route. Comme les autres binômes, nous essayons d'être les plus rapides ou les plus devant ou les plus derrière, bref nous cherchons un endroit stratégique qui pourra nous donner tous les avantages du monde.

 « On se sépare» soufflais-je à Ivy en ralentissant légèrement,  «Chacun reste dans le champs de vision de l'autre et hurle dès qu'il a trouvé une voiture qui va vers Windorah » je m'approche d'elle et je fixe mon regard sur Ivy et attend de capter le sien  « Ok ?» demandais-je. A son hochement de tête, je lui offre un sourire et lui adresse un clin d’œil encourageant puis me sépare d'elle et cours vers du côté opposé pour essayer de chopper la première voiture qui passe.

@Ivy Waterhouse

on est prêt. Vraiment. On a pas beaucoup dormi avec Martin, et pourtant, je suis en forme. Peut-être que ça ne va pas durer, alors autant qu'il profite toute cette bonne humeur. Je vais être cordiale, ça va être bien pour lui comme pour moi si lui aussi a décidé de ne pas m'emmerder. Je croise les doigts pour qu'on tienne plus de 5 minutes. Mis on se regarde et on sourit. C'est ça un vrai binôme ? Il nous aura fallu une semaine et un week-end plutôt tumultueux pour en arriver là. Pourvu que ça dure au moins le premier jour. Qu'on prenne le plus d'avance possible sur les autres. On a fini premier une fois,je refuse qu'on ne le soit pas à chaque étape. 


On est en osmose pour ce début d'étape et j'en suis ravie. Je ne me concentre sur personne d'autre. Il est le seul en qui je dois avoir confiance. On se l'est dit il y a quelques heures seulement, quand on faisait tout sauf dormir. Il part en courant et je le suis. Je ne veux pas qu'il se blesse ou qu'on ait de problème de santé sur le chemin. Les autres binômes courent eux aussi. C'est à celui qui aura la première voiture. Je suis concentrée, je ne rechigne pas à faire du stop cette fois. "Ok" un regard et je n'aurais presque pas eu besoin de parler. C'est bizarre non ? que notre dynamique ait changé aussi vite, j'en ai presque le tournis. Mais on a pas le temps de réfléchir à comment s'est arrivé ou pourquoi. L'esprit de compétition reprend le dessus. Je hoche la tête et garde Martin dans mon champs de vision. Une voiture s'arrête devant moi et je me penche vers la fenêtre pour discuter et demander où on peut nous emmener. 

 

Action réussie : la conductrice est italienne et Ivy discute avec elle en italien tout le long du trajet. 

Mitigée : ils parlent anglais et les emmène à 2h plus loin. 

Échec : la voiture ne les prend pas.

Allez la chance est avec nous, la chance est avec nous, la chance est avec nous. Voilà ce que je me répète inlassablement, encore et encore, comme un mantra, une façon de rester positif et de ne pas me laisser abattre par les refus que j'essuis les uns après les autres. Je soupire quand les voitures partent, souris quand elles arrivent, me montre aimable, joyeux et souriant, les supplies et me mettrait presque à genoux pour qu'on nous prenne, Ivy et Moi. Il faut qu'on réussisse à partir d'ici le plus vite possible, avant les autres. Même si ce n'est que pour vingt ou trente minutes, quelques kilomètres qui nous éloignerons de Charleville et nous rapprocheront de Windorah. C'est tout ce que je demande.

Mais rien à faire je ne suis pas plus chanceux qu'Ivy qui, elle aussi semble essuyer refus sur refus. Je l'observe du coin de l'oeil, croise les doigts et espère qu'elle ne craquera pas sous la pression et qu'elle continuera à se démener sans abandonné comme elle l'a si souvent fait pendant la dernière semaine. La voiture suivante ralentis, le conducteur fait un pouce en l'air et je suis bien tenter de lui faire un gros fuck, mais me retiens à temps et fait des grands signes à la prochaine voiture qui, au lieu de ralentir, met un grand coup d'accélérateur. Je grogne, jure et prend une profonde inspiration pour essayer de calmer un peu le jeu. Ne pas craquer, ne pas craquer. Je n'ai jamais réussi à faire quoique que ce soit sous la pression et le stress, alors autant dire qu'il faut que je me calme illico presto. Je souffle doucement, ferme les yeux et compte jusqu'à dix, laissant passer les secondes autant que les voitures. Et lorsque je rouvre les paupières, c'est avec un nouvel élan de motivation que mon regard se pose à nouveau sur la route.

Je commence à m'énerver et personne n'est là pour me calmer. Les gens s'arrêtent et repartent, on dirait qu'ils le font exprès. Je fais l'effort de sourire, je ne crie pas, hessaur de ne pas m'énerver mais ça commence à être compliqué. Ce n'est pas du stresse, juste de la rage. Je m'énerve bien trop facilement, et là, il n'y a personne pour faire de l'humour et calmer la tension qui se place juste sur mes épaules. J'étais détendue en partant, je le suis bien moins maintenant. On est tous au même endroit. Je respire, j'essaie de me calmer. Sinon je vais finir par sauter sur une voiture et menacer les passagers de mort. Alors j'attends, mon pouce est en l'air et je prie pour que quelqu'un me reconnaisse finalement. Ca nous a servi pendant la première semaine. Je fais en sorte qu'on voit bien mon visage, pitié faite que ça marche. Je crois que même un type un peu louche j'accepterais de monter dans sa voiture juste pour qu'on avance de quelques kilomètres. 


Je regarde les voitures, je vois Martin qui s'énerve un peu plus loin. J'espère qu'on va réussir à rester calme et j'essaie de capter son regard pour le rassurer au maximum. Mes yeux lui disent de tenir bon, on ne craquera pas sous la pression, je nous l'interdit. Il a intérêt à tenir le coup sinon c'est moi qui vais lui hurler dessus pour qu'il se calme. Nouveau passage, je souris et je discute. J'use de tous mes charmes mais ce n'est pas suffisant. Le type part dans la direction opposée. J'inspire par le nez, je me retiens de faire un croche patte à une concurrente qui passe un peu trop près. Plus la pression monte, moins j'ai de pitié. Je serais capable de tout tant que ce n'est pas complètement contre les règles. 

 

Réussie :une voiture les prend. 

Mitigée :une voiture les prend mais le conducteur est vraiment bizarre. 

Échec :ils changent de coin ensemble et miraculeusement une voiture s'arrête

Plus les minutes passent, moins les voitures s'arrêtent et plus je sens que mes nerfs sont mis à très rudes épreuves. J'use pourtant de mes charmes, de mon sourire, mon humour et tout le reste pour essayer de convaincre les différents conducteurs et conductrices, mais rien n'y fait. Personne ne s'arrête ou du moins personne qui ne souhaite nous prendre tous les deux. Après un ennième échec, je me recule, prend plusieurs profondes inspirations puis retire mon sac à dos de mes épaules et le dépose au sol pour sortir la carte. Je l'étudie brièvement et rapidement, observe le chemin, suppose qu'on a plus ou moins 4h jusqu'à Windorah et fini par me redresser.


Epaulant mon sac à dos, je délaisse ma place et cours rejoindre ma coéquipière  « Ivy» hélais-je la jeune femme avant de m'immobiliser à côté d'elle  « Tu leur demande quoi aux voiture ? Parce que je pense que leur demander d'aller directement à Windorah peut en rebuter plus d'un» assumais-je en haussant les épaules  «Essaie plutôt de trouver une voiture qui emmène un bout de chemin, genre vers Cooladdi ou, mieux encore, Quilpied. Tu vois ? » je désigne les deux villes puis regarde Ivy et prend une profonde inspiration  «On va y arriver, hein ? » j'hoche vivement la tête  «On n'a pas d'autre choix que d'y arriver » et si on perd, on fait quoi ? Je préfère ne pas y penser et décide de rester sur le fait de penser positif.

Je commence à fatiguer. Deja, ça commençait trop bien. Je soupire bruyamment et j'ai envie de m'asseoir sur le bord de la route jusqu'à ce que quelqu'un décide de s'arrêter miraculeusement devant moi pour m'emmener au bon endroit. Je le faisais semaine 1, parce que Martin prenait le relais. Mais là il le fait d'un côté et je dois le faire de l'autre, c'est ce qu'on a convenu. Alors je serre les dents encore quelques minutes. 


Je vais pas tenir, je vais vraiment tuer quelqu'un et pour une fois ce n'est pas martin dans mon viseur. Lui je le cherche des yeux et je le vois qui arrive en courant vers moi. Il n'a pas de voiture et je grogne. "Les gens font chier." Et l'idée d'avoir un chauffeur redevient de plus en plus attrayante. J'aurais eu 1 appel à passer et on aurait été au bon endroit 5 semaines en avance. Mais ce n'est apparemment pas le jeu et a cet instant je trouve ça dommage. Foutu stop et australiens à la con qui font pas le kilomètres qu'on a besoin de faire. "Je connais pas les villes entre !" Il aurait pu me passer le mémo plus tôt non ? Donc oui je rage aussi un peu contre Martin. "Tu crois que d'autres sont déjà partis ?" Oui je commence à m'inquiéter aussi alors que mon sac a dos se pose sur mes épaules. "Faut rester calme" et je me remets à réfléchir et à regarder autour de moi. "là-bas une route." Autant tenter. Alors je m'avance vers la voiture qui arrive et on monte enfin dans une voiture. Je ne parle pas, je regarde Martin. "Tu crois que ça va aller ?" Depuis quand j'ai autant de doutes ? C'est peut-être pour une heure, juste pour le début de cette première semaine et après ça ira mieux. J'espère que lui aussi n'est pas trop essoufflé. On doit tenir le coup jusqu'à la fin. 

 

Win :le chauffeur est cool

Mitigée: il est muet et tente de communiquer avec des gestes. 

Échec : il est bizarre, demande à Ivy de passer devant, et lance des regards étranges.

Alors oui j'aurais pu et j'aurais du y penser plus tôt. J'aurais dû le savoir que demander à des gens de faire la route directe jusqu'à la ville que nous devons rejoindre pourrait en effrayer plus d'un. Mais hey, mieux vaut tard que jamais hein ! C'est donc, avec un nouvel élan de motivation et une nouvelle idée, que je fini par retourner auprès d'Ivy pour lui exposer ma nouvelle stratégie : celle de rejoindre une des petites villes qui se trouvent entre notre position et le but de notre destination que nous devons rejoindre avec jeudi.

Ivy ne semble pas être très enchanté -sans doute n'a-t-elle pas supporter que je tarde tant à venir avec une solution- mais je ne dis rien et continue les explications. Au final, Ivy réfléchit à son tour et nous finissons par changer de route. Et c'est là, qu'enfin nous trouvons le carrosse qui nous ammènera loin des autres.

Installé dans ladite voiture, le chauffeur semblant fort sympas, Ivy me demande si d'autre candidats sont déjà parti.  «Je n'en ai absolument aucune idée » dis-je en secouant la tête  « Mais au moins on s'éloigne déjà et ça c'est une très bonne chose. Merci beaucoup !» lançais-je au chauffeur qui m'offre un large sourire  «Moi c'est Sam » qu'il annonce  «Mon épouse est tellement fan de l'émission, elle m'en aurait voulut si je ne vous avais pas prit avec moi » ajoute-t-il en rigolant  « Du coup je dois vous emmener où ?»  « Le must du must serait Windorah, mais si on pouvait déjà atteindre Cooladdi ou Quilpied ce serait merveilleux !» lançais-je, mon engouement étant revenu.

Martin revient vers moi, on change complètement de plan. Peut-être qu’on se portera chance en équipe. Peut-être qu’à deux on fonctionnera mieux. Il faut absolument tout tenter, on a pas le choix. Je souffle, il doit voir que j’ai du mal à redescendre et que je suis toujours aussi énervée. Foutue route, foutue voiture. Même si je sais que même après cette aventure il est peu probable que je prenne des gens en stop, je me demande pourquoi personne n’est prêt à nous accepter nous. On est plutôt pas mal, on a rien de louche. Les gens sont juste épuisants. J’aurais pu me jeter sur plusieurs mais apparemment c’est de l’anti-jeu. Blablabla, on peut même pas tricher tranquille dans cette putain d’émission. “Ouais, j’espère qu’on sera seul, je veux pas croiser d’autres duos…” C’est très peu probable, on passe tous par les mêmes villes. Il y a juste deux duos que j’aimerais vraiment ne pas croiser, mais je me tais. “Je crois que je commence un peu à fatiguer.” Je ris, les nuits ont été bien trop courtes ce week-end. Soit je discutais, soit j’étais occupée avec Martin, toujours très occupée.

Je laisse Martin parler au chauffeur. Il a déjà analysé la route mais je lui tends la carte au cas où, je commence vraiment vraiment à fatiguer. Je regarde par la fenêtre après avoir souris au chauffeur. “J’ai jamais mis un pied dans ces villes.” Bien trop éloigné, pas assez touristique. Il y en a des tas des raisons, vraiment des dizaines. Alors j’écoute les deux parler et je somnole quelques minutes. La fatigue m’a vraiment très rapidement rattrapé. “Une ville où on peut dormir quelque part ! Il faut qu’il y ait des maisons !” Je regarde Martin, un demi-sourire aux lèvres. Je ne veux pas dormir à la belle étoile, ou dans une tente. Je l’ai déjà dit plusieurs fois.

Moi qui pensais qu'en nous séparons nous aurions deux fois plus de chance de trouver une voiture, je me rends bien rapidement compte que c'est en équipe que nous sommes imbattable. C'est comme ça que nous avons réussi à survivre la semaine dernière, non ? En étant ensemble, toujours, coûte que coûte, quite à nous taper sur les nerfs. Mais ces crises de nerfs et ces prises de tête ont finies par payer ! Notre compte en banque s'est un peu renflouer et même si nous ne partons avec aucun avantage, nous pouvons au moins nous dire que nous avons gagné la première étape et avoir cette fierté là qui ne nous quittera pas. Sauf si on perd cette étape là, celle que nous commençons avec stress et pression. Mais que dis-je!Perdre n'est pas une option. D'ailleurs, ce mot ne figure même pas dans mon vocabulaire ni dans celui d'Ivy.

Ainsi, l'espoir ne nous quitte pas et une voiture nous prends enfin. Roulant sur l'AE direction Windorah, je fais un peu ami ami avec Sam, le jeune chauffeur qui nous demande où il doit nous déposer et je lui laisse le choix. Et Ivy de surenchérir qu'il doit absolument y avoir des maisons où nous pourrions éventuellement dormir. Je laisse échapper un rire amusé alors que j'échange un coup d'oeil avec ma binôme  « T'as pas envie de dormir dans une école abandonné ? Je pensais que l'expérience t'avais tellement plus que t'avais envie de la réitérer !» je secoue doucement la tête, amusé avant de reporter mon attention sur Sam  « Non vraiment, peu importe la ville, tant que tu nous éloignes le plus possible de Charleville ça nous conviendra déjà»

Spoiler:

Ca m’étonne encore que l’ambiance soit aussi légère entre nous deux. Je soupire, la tension s’en va un peu de mes épaules, on a trouvé une voiture, on va pouvoir s’éloigner. Je m’endors presque, c’est horrible. Moi qui pensais pouvoir tenir toute une journée, c’est donc pas la meilleure des idées de faire presque une nuit blanche le jour d’avant le départ. Je saurai m’en souvenir pour le week-end prochain (ou pas). Je me cale correctement dans cette voiture. Mon regard fait des allers-retour entre Martin et le conducteur. Il est jeune, et assez sympathique alors je reste calme, je souris aussi et prie pour que la voiture aille le plus loin possible. On se sait jamais ce qu’il peut nous tomber dessus sur la route. On l’a appris pendant la première semaine, il ne faut jamais être trop confiant. Mais j’ai confiance en nous et en notre duo.

Ils parlent, et je m’incruste un peu dans la conversation. Je dis à Martin que je suis vraiment fatiguée, je pourrais certainement profiter des quelques heures de route pour piquer un somme. Mais je continue d’écouter, et finalement, je ne perds pas une miette de la conversation. “Ah ah ah.” Je lève les yeux au ciel avant de lui sourire. “Je préfère les vrais lits, même les hôtels ça me va.” Cette aventure ne me changera pas totalement. J’aime toujours autant ma vie de luxe. C’est tellement bien, et sans prise de tête. “Vraiment ?” Je fronce mes sourcils en me tournant vers Martin. Je ne veux pas dormir dans un endroit bizarre, surtout si on est que deux. Ce serait bien trop flippant. J’espère qu’il n’est pas vraiment sérieux, pitié faite qu’il ne soit pas sérieux. “Pas de tente hein !” Lui, je suis sûre que ça ne le dérangerait pas. On est bien différent sur certains points.

Je vois bien qu'Ivy semble fatiguée, j'ai presque l'impression qu'elle doit luter pour rester réveillée. C'est pour ça que, lorsque j'engage la conversation avec Sam, je fais en sorte de l'inclure elle aussi, espérant qu'elle restera réveillé. Même si, en soit, rien ne l'empêcherait de somnoler un peu en vrai. Je pense que quelque part, de façon totalement égoïste, je donnerais beaucoup pour dormir moi aussi et que du coup je ne supporterais pas qu'elle ferme les yeux elle-même. Bref, peu importe.

Je donne quelques indications à Sam qui promet de nous déposer le plus loins possible, sa destination finale n'étant, malheureusement, pas Windorah car il devra bifurqué un peu avant pour rejoindre un autre village. J'accepte sans broncher puis reporte mon attention sur Ivy, lui demandant si elle n'a vraiment pas envie de passer à nouveau une nuit dans une école. L'ironie dans son rire m'arrache, à moi, un rire bien franc, presque moqueur alors qu'elle me répond que non, qu'elle refuse même la tente.  «Oh, mince. Pourtant la tente ça rapproche. T'sais, intimité et tout ça » que je souffle dans un murmure, agrémentant le tout d'un clin d'oeil...

...Avant que la voiture ne fasse un bruit d'enfer pour finir par s'arrêter sur le bord de la route.  «C'est pas vrai ... » soufflais-je  «ça va Sam ? »  «Oui, oui, elle le fait souvent, t'inquiète pas. Je vais trifouillé un peu dans le moteur et ça ira déjà » et il sort de la voiture. Je regarde Ivy et, sans un mot, nous décidons, nous aussi de sortir histoire de faire du stop pour mettre toutes les chances de notre côté.

Spoiler: