Le top départ était lancé par May Paillettes (hahahaha). Sans un regard (tout était dans la connexion mentale), Greg et Sienna quittèrent le parvis de la mairie de Charleville en courant et prenant bien soin d’éviter les escaliers de la mort. Même s’il s’agissait de les descendre désormais, Sienna préférait se tenir loin d’eux tant ils avaient pompé son énergie en force. « Il me semble que Windorah est à cinq heures d’ici. Si on a de la chance on peut tracer et y arriver avant la fin de la journée ou demain. » Oui, elle était drôlement optimiste. Mais c’est cette attitude qu’il fallait avoir. Il ne fallait pas se laisser avoir par la double élimination. Puis, Greg avait drôlement de la chance que Sienna connaisse bien Queensland grâce à son père qui adorait découvrir les coins paumés de la Terre. Cette deuxième semaine était encore plus stressante que la première. Ils avaient certes fini deuxième, ce n’est pas pour autant qu’ils pouvaient se permettre de se reposer sur leurs acquis. La détente et la sérénité du week-end s’était totalement envolée et les revoilà partis pour de nouvelles péripéties. « Faudrait qu’on s’éloigne de tous les binômes, Greg ! S’ils se prennent des vents, nous aussi ! Donc on devrait plutôt se poster dans un endroit opposé comme ça on est sûr que personne nous nique le coup. » Elle était vulgaire parfois elle le savait, mais Greg aussi donc ça passait. Ils s’éloignèrent en vitesse et à l’opposé de les moutons de binômes. Sienna était requinquée, ce week-end a été régénérant. Greg et elle ont bien dormi et n’ont pas fait de galipettes (pourquoi ils en feraient de toute façon ?) Contrairement à Ivy et Martin. Vu le regard de May sur eux, il s’est sans doute passé quelque chose entre le binôme.

@Gregory Morton @May Glitters

On se lance tous les deux dans la course, et je vois Sienna éviter les marches. Elle fait bien, on a vite fait de se casser la gueule, de se fouler une cheville, ou de se fracturer le crâne. Descendre les marches c’est plus facile que les monter, mais Elias et Kieran avaient pris un autre chemin pour venir jusqu’à la mairie, c’est bien qu’il y avait un raccourci, non ?

« Il me semble que Windorah est à cinq heures d’ici. Si on a de la chance on peut tracer et y arriver avant la fin de la journée ou demain. »

Comment ça se fait qu’elle connaissait tous les bleds paumés ? J’en avais jamais entendu parler de Windorah moi. « C’est à l’ouest, au sud, ou au nord ? » que je lui demande. Au fond, je me doute que c'est certainement pas à l’est, puisqu'on y vient. Attends, Sienna m'a dit 5h de voiture ? Comme si quelqu'un allait nous y amener directement... Ca m'étonnerait. Le weekend détente était bien loin désormais, il nous fallait se remettre dans le bain, mais l’annonce de May avait fait augmenter la pression, la course, on y était vite re-rentrés. Sienna me dit qu’il vaudrait mieux trouver un endroit où il n’y a aucun binôme, et j’acquiesce en hochant la tête bien qu’elle ne puisse pas me voir étant donné qu’on court tous les deux comme des dératés. Je vois une petite ruelle, et je lui attrape le bras pour m’y engouffrer. « Viens par là. »

Par chance, nous sommes le seul binôme à être ici, mais est-ce que les voitures passent régulièrement par ici ? Pendant que Sienna lève le pouce, je sors la carte de ma poche pour regarder où se trouve Windorah. Windorah, Windorah, Windorah, où es-tu ? Je trouve enfin la ville, et regarde la route qu’on peut emprunter pour s’y rendre. Cooladie et Quilpie sont les deux plus grosses villes sur le passage, je les retiens, j’espère qu’un automobiliste voudra bien de nous, pas comme les deux derniers jours de la semaine dernière.

@Sienna Hawkes !

La pression était atroce ! Greg avait tant bien que mal tenté de rassurer Sienna par de petits gestes mais rien y faisait. Elle qui aimait l’adrénaline finissait par la détester car elle tourmentait son petit coeur proche de l’infarctus. « C’est à l’ouest, au sud, ou au nord ? » Quoi ? C’est pas le moment de poser des questions compliquées comme ça. Elle courait à en avoir les poumons en feu et elle était incapable de sortir un mot de sa bouche sans s’essouffler. Ils s’éloignèrent des binômes. Enfin, Sienna estimait que c’était la meilleure solution pour l’instant. L’amas de duos vers le rond point non loin du parvis de la mairie pouvait influencer la gentillesse des conducteurs et porter préjudice à Greg et Sienna. Elle avait oublié à quel point son sac à dos était lourd et encombrant. Le temps d’un week-end, elle s’était bien trop vite habituée au confort et à la tranquillité. Le début de l’aventure était tel un coup de fouet dans le dos la réveillant brutalement de ces deux jours de farniente. « Viens par là. » Greg lui attrapa le bras pour la tirer dans une ruelle loin des duos. Ça sonne louche dit comme ça.  « On est loin d’eux désormais, on a peut-être plus de chance de trouver une voiture… » Estimait-elle avec crainte. C’était la première fois depuis une semaine qu’elle était craintive. C’était une étrange sensation qui la dérangeait. Elle ne voulait pas perdre, elle ne voulait pas qu’ils perdent. Ils avaient leur place dans cette aventure. Ils en étaient capable. Dans le pire des cas, elle perdrait avec dignité aux côtés de Greg. Pouces levés, ils patientaient au bord de la rue. Attendant qu’une voiture veuille bien les prendre. Mais noir c’est noir, il n’y as plus d’espoir. Cette rue était bien peu fréquentée. « On doit bouger, vers une artère un peu plus fréquentée. » Dit-elle, cette fois-ci sa main enserrant son bras. Ils se dirigèrent instinctivement vers une rue avec un peu plus de passage. Encore le pouce levé.

@Gregory Morton  

S’il n’y avait aucun binôme dans cette rue, c’est peut-être parce qu’il n’y a aucune voiture qui passe. La stratégie est bonne, mais la stratégie ne fait pas tout. Il faut de la chance du destin aussi, et dernièrement, de la chance, on n’en a pas eu beaucoup. Je savais que mes baskets me serviraient, mais à ce stade, elles vont s’épuiser en deux semaines. On en avait bouffé des kilomètres à pied, on avait chopé des ampoules qui venaient à peine de se remettre de la marche intensive que j’avais faite subir à Sienna. Mais on n’avait pas eu le choix, il fallait avancer, et on avait bien fait. Mieux valait avancer que d’attendre une voiture qui n’arriverait jamais. Mais cette fois, on n’a pas le choix, cette fois, la consigne est claire : on doit faire du stop pour s’y rendre, et on n’a le droit à aucun autre moyen. Alors on tend le pouce, on tend le pouce pendant quelques minutes, mais très vite, on s’impatiente. Certains ont déjà réussi à choper une voiture pour partir de Charleville, pour partir de cette ville aussi vite qu’il le peuvent alors qu’on avait tout fait pour y arriver, il n’y a que quelques jours encore.

« On doit bouger, vers une artère un peu plus fréquentée. »

Elle me prend le bras (pour une fois que c’est pas moi qui lui empoigne le bras pour l’amener là où je veux, ça sonne bizarre dit comme ça) et me tire vers une ruelle avec plus de passage. Les pouces tendus en l’air, je prie pour qu’un automobiliste s’arrête. J’ai pas fait de pancartes, pas parce que j’y ai pas pensé, mais parce que je sais pas où on va aller. Autant aller là où le chauffeur peut nous amener, autant ne pas mettre de contraintes.

Le destin n’était clairement pas avec eux pour ce début de semaine. Mais il ne fallait pas se décourager pour autant. Tout allait trop vite pour elle, elle ne savait plus où donner de la tête. Est-ce que des binômes étaient aussi en galère qu’eux ? Est-ce que certains avaient rapidement trouvé une voiture ? Sienna se posait mille questions en même temps et si Greg entendait ce qu’il se passait dans sa tête, il la tuerait sûrement pour qu’elle arrête de se torturait ainsi. Pourquoi cette épreuve était plus stressante que les autres ? Ils étaient deuxième du classement, ils pouvaient le faire non ? C’était peut-être la chute libre dans ce dit classement qui l’effrayait. Elle n’avait pas envie de voir ses résultats à la baisse, au contraire. Mais le principal était de rester dans cette aventure le plus longtemps possible et de survivre à cette semaine qui s’annonçait plus stressante que mouvementée. En effet, deux binômes allaient être éliminés jeudi et dimanche, et clairement elle ne voulait faire partie de ceux-là. Deux binômes out merde ! Elle mourait de stress. Le bras musclé de Greg dans sa main (sa main était minuscule comparée à avant-bras), et elle marchait d’un pas déterminé. Avant de se poster dans une rue plus vivante pouce levé, nerfs à vif mais elle souriait quand même afin d’être quand même attirante aux yeux des automobilistes. « Greg, j’arrive plus à respirer tellement je stresse. » Une voiture s’arrêta, leur demanda vers quelle destination ils voulaient aller. Raté. Le conducteur va à Morven, rien à avoir avec Windorah. C’était à son tour d’être impatiente. Elle n’arriverait pas à la contenir comme la semaine dernière pour soulager Greg. Ce dernier allait devoir la canaliser si il ne voulait pas avoir affaire avec une tornade aux yeux verts.

@Gregory Morton

Cette ruelle est bien plus fréquentée, et je relâche un tout petit peu la pression. Un tout petit peu parce que je suis clairement pas serein, et je sens la main de Sienna s’agripper à mes (gros et musclés) bras. « Greg, j’arrive plus à respirer tellement je stresse. » Un bref regard dans sa direction pour lui montrer que moi aussi, je suis pas très à l’aise avec l’idée de potentiellement perdre, mais ce que je lui dis est encourageant. « Allez Sienna, on peut le faire, je te le promets. Allez, la prochaine voiture est pour nous. » A quel moment j’étais devenu l’optimiste ?

Une voiture s’arrête.

Putain, ça marche d’être optimiste ! Enfin, ça marchait jusqu’à ce que le conducteur nous dise qu’il va à Morven, bordel, c’est à l’opposé. Je vais peut-être redevenir celui qui grogne et râle, ça avait plutôt bien marché les premiers jours. « Putain, mais c’est pas possible. On va pas bouger à chaque fois de place non plus, c’est comme ça qu’on risque de rater une bagnole. » Et voilà, je me remets à râler, peut-être que le destin me préfère grognon et casse couille.

Une autre voiture s’arrête.
Mais ? C’est que ça marche vraiment d’être chiant ?

« Bonjour monsieur, nous participons à Race of Australia, et nous allons en direction de Windorah, est-ce que c’est sur votre route ? »  
« Grimpez donc, je peux vous rapprocher, je vais à Cooladdi. »

Cooladdi ? C’est une ville que j’avais repérée. Tout sourire, je balance nos sacs dans le coffre sans faire attention aux grosses cordes et aux bidons d’essence qu’il transporte (laisse ton côté flic pour un temps, veux-tu ?) et monte dans sa bagnole. J’espère que c’est pas un tueur, parce que là, on va pas y parvenir à Windorah.

« Allez Sienna, on peut le faire, je te le promets. Allez, la prochaine voiture est pour nous. » Il posa son regard sur elle, tentant de la rassurer alors que lui aussi, il est inquiet. Il fait un effort pour elle, et elle apprécie. Parce que même si elle sait que lui aussi est en stress optimal, elle a juste besoin d’entendre ce genre de choses. Il avait raison, le devin. Une voiture s’arrête devant eux et le coeur de Sienna se remplit d’un espoir. Comme la lumière au bout du tunnel. Mais c’est un flop. « Putain, mais c’est pas possible. On va pas bouger à chaque fois de place non plus, c’est comme ça qu’on risque de rater une bagnole. » Le revoilà de nouveau négatif, et Sienna ne comptait pas lui demander de prendre ça avec le sourire, comme elle avait su si bien le faire la semaine dernière. Elle n’avait pas assez d’optimisme en elle pour le rebooster. Il redevint tout bougon et c’était peut-être plus en leur faveur car une nouvelle voiture s’arrêta et l’automobiliste baissa la vitre. Oh non, maintenant il va vouloir être chiant h24 car apparemment ça n’apporte que de bonnes choses. Pour leur binôme oui, mais pour les nerfs de Sienna non. « Grimpez donc, je peux vous rapprocher, je vais à Cooladdi. » Jésus Marie Joseph, pensa-t-elle, c’te non-croyante. Enfin, enfin ! Elle en levait presque les bras aux yeux. « Merci, merci, merci ! » Elle le remerciait mille fois. Ils étaient enfin dans une voiture qui allait les rapprocher et leur faire gagner du temps. Greg le gentleman mit les sacs dans le coffre et ils embarquèrent pour Cooladdi. « Oh Greg, on est enfin dans une voiture. Mais je veux pas que tu penses que c’est grâce à ton côté d’ours. Tu vas plus t’en détacher après. »

Mon côté casse couille nous avait trouvé une voiture, c’est certain, c’est pas moi qui le dis, les faits le prouvent d’eux-mêmes. On grimpe dans la voiture en remerciant le mec alors qu’on n’est même pas encore arrivé, et j’affiche un sourire victorieux sur ma face. « Oh Greg, on est enfin dans une voiture. Mais je veux pas que tu penses que c’est grâce à ton côté d’ours. Tu vas plus t’en détacher après. » Je la regarde, un sourcil relevé, évidemment que c’est grâce à mon côté ours. « Crois ce que tu veux, moi je vois ce que je vois : on a eu une voiture après que j’aie râlé. Les faits sont là Sienna, tu ne peux rien nier. » J’en profite pour aller loin, toujours plus loin, c’est notre victoire, c’est ma victoire, elle ne peut pas dire grand-chose.

« Alors comme ça vous faîtes ROA ? »
« Oui, vous connaissez ? »
« Rapidement, oui, il m’est arrivé de regarder. »

Evidemment qu’il connaît, qui ne connaît pas cette émission ? C’est la seule téléréalité qui ne soit pas débile, où on ne voit pas les gens faire du buzz en se chiant dessus dans le salon pour rapporter de l’audience.

« Comment vous vous appelez ? Vous avez quel âge ? Vous faîtes quoi dans la vie ? Ca fait combien de temps que vous êtes sur la route ? »

Il en pose des questions, il est vraiment louche. Et en plus, il a des cordes et des bidons d’essence dans son coffre, qu’est-ce qu’il fait avec ça ? Après, un tueur en série, ça pose pas des questions comme ça tout de suite, c’est beaucoup plus intelligent. Mais, et si on était tombé sur un psychopathe fou ? « On a commencé l’aventure depuis une semaine déjà. » C’est tout ce que je me contente de lui répondre, j’ai aucune envie qu’il en sache plus sur nous.

Il a dû se vexer qu’on ne réponde à rien, parce que le trajet d’une heure se passe dans le silence le plus total par la suite. J’ai quand même peur qu’il nous fasse un coup de merde, mais à mon grand étonnement, il nous dépose bien à Cooladdi, et sans faire de chichi. On le remercie sans trop s’attarder, et nous voilà de nouveau avec nos pouces en l’air pour chercher une autre voiture qui nous amènera à Windorah. On a encore le temps, il est à peine midi.

« Crois ce que tu veux, moi je vois ce que je vois : on a eu une voiture après que j’aie râlé. Les faits sont là Sienna, tu ne peux rien nier. » Nianianiania. Espèce de vieux mec. Un sourire en coin, elle secoua la tête avant de la poser sur la vitre. Elle avait besoin de se détendre de tout le stress qui l’avait oppressé. Regarder le paysage l’aidera à apaiser son anxiété. Apparemment, le conducteur connaissait l’émission. C’était peut-être pour ça qu’il avait accepté de les prendre par solidarité et plaisir de voir l’émission. « Comment vous vous appelez ? Vous avez quel âge ? Vous faîtes quoi dans la vie ? Ca fait combien de temps que vous êtes sur la route ? » Elle jeta un regard sceptique à Greg et posa sa sur la sienne comme si ça pouvait la protéger d’une potentielle attaque d’un psychopathe à la voiture noire. Bon s’il lui arrivait quelque chose, Greg était là. Puis le conducteur n’était peut-être pas un fou pervers. Faut arrêter de se faire des frayeurs. Sienna se contenta de rester silencieuse alors que Greg répondit pour eux. Il répondit correctement d’ailleurs sans entrer dans les détails, et sans se présenter non plus elle n’avait pas envie qu’il en sache plus sur leurs vies. Une attitude qui a refroidi le conducteur car le silence était présent tout au long du trajet. Arrivés à Cooladdi, ils ne perdirent pas de temps pour reprendre le stop. Mais ils devraient peut-être s’avancer un peu plus dans la ville pour être sûrs d’avoir une voiture car l’endroit où ils étaient postés pour faire leur stop n’était pas très stratégique. « Je sais tu vas me tuer mais on va bouger encore un peu, ici il n’y a pas de voitures. Viens. » Elle le prit par le bras (ce qui devient une drôle d’habitude).

Avant l’émission, je me disais que c’était plutôt safe de faire du stop, surtout pour un grand mec comme moi, avec un statut de lieutenant : c’est pas dit qu’on me prenne dans sa voiture, mais si quelqu’un le fait, j’ai pas grand-chose à risquer. On n’avait jamais eu d’emmerde dans les bagnoles dans lesquelles on était montées, mais ce chauffeur-là, celui qui nous a amené à Cooladdi, il avait l’air louche. J’ai pas réussi à me défaire de l’image que j’ai vu en ouvrant son coffre, et si Sienna était montée toute seule avec lui, est-ce qu’il se serait passé quelque chose ? FOCUS GREG. C’est pas le moment de se poser des questions existentielles : le mec nous a rien fait, il paraissait un peu (beaucoup quand même) louche, mais on est toujours en vie, et on est bien à Cooladdi comme il nous l’avait promis. Seulement, il nous a déposé à un endroit où il n’y a vraiment, mais alors vraiment aucun chat en vue. « Je sais tu vas me tuer mais on va bouger encore un peu, ici il n’y a pas de voitures. Viens. » Elle prend des pincettes, comme si elle avait peur que je réagisse mal. Allons, je suis quand même pas si terrible, si ? Peut-être que si, en fin de compte. « Si je voulais te tuer, je t’aurais laissée dans la voiture avec celui qui nous a pris en stop. » que je lui rétorque, amusé de la voir délicate avec ses mots. Elle me prend par le bras, et on marche une bonne grosse dizaine de minutes avant de s’arrêter sur le bord d’une route qui nous semble bien. J’entends mon ventre gargouiller, normal, il est midi passé. Hier, à cette heure-ci, j’étais déjà repu. Il va falloir attendre encore un peu avant que je puisse me détendre à nouveau… J'ai pas pu ramasser de pancartes avant d'arriver dans ce bled paumé, dommage, cette fois-ci, j'aurais écrit Quilpie dessus.