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 Anything could happen ㄨ Julian

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Message(#)Anything could happen ㄨ Julian EmptyJeu 16 Juil 2015 - 22:16

Anything could happen
 
I believe very strongly that when it comes to desire, when it comes to attraction, that things are never black and white, things are very much shades of grey.

Ces deux dernières semaines avaient été bonnes, plus que bonnes, Madison ne s'attendait pas à passer à enchaîner autant de belles journées, ce fut une véritable cure de jouvence. L'anxiété et la tristesse qui la rongeaient il y a un mois semblaient être de l'histoire ancienne, enfin pas tout à fait parce qu'elle était toujours face au même dilemme : franchir la ligne rouge avec son client ou non. La jeune femme n'avait jamais été aussi indécise de sa vie, il lui arrivait d'être longue à réfléchir, mais là cela faisait une éternité qu'elle se demandait ce qu'elle allait bien pouvoir faire, le premier rendez-vous qu'elle avait eu avec lui n'arrangeait rien puisqu'il avait dissipé ses doutes : l'attirance était réciproque, l'inverse aurait été plus simple puisqu'elle serait passée à autre chose mais là c'était tout bonnement impossible de le faire. La brunette eue envie d'en discuter avec sa meilleure amie pour lui demander des conseils, mais maintenant que celle-ci était fiancée elle savait qu'elle ne prendrait pas son partie, qu'elle lui déconseillerait d'aller foutre la merde dans un couple qui allait s'engager pour la vie, que cela ne serait pas correct et que cela ne lui ressemblait pas. Madison s'était toujours efforcée d'être une fille bien, de ne pas faire de mal aux gens, de prendre les bonnes décisions mais, en ce qui concernait sa vie sentimentale elle avait la mauvaise habitude d'écouter son cœur avant d'écouter sa tête, chose qui lui avait apporté bien des problèmes. Elle pensait avoir retenu la leçon mais, l'apparition de Julian chamboulait tout, elle était à deux doigts de régresser, enfaite elle commençait déjà à régresser, il suffisait de voir comment elle se préparait pour le comprendre. Contrairement à l'autre jour, elle ne se préoccupait plus d'être trop sexy ou non, de cacher ses jambes, sa poitrine, elle avait choisi une robe qui lui arrivait au dessus des genoux et qui était en forme de bustier en haut avec de fines bretelles, de plus elle était entièrement rouge, couleur favorite de son client. Madison avait une excuse toute trouvée ; elle voulait assortir sa tenue aux semelles de ses Louboutin, une paire qu'elle avait achetée récemment lors de ses vacances à Paris avec Eireen, ces putains de chaussures aux talons vertigineux d'une quinzaine de centimètres lui faisaient mal aux pieds mais elles lui donnaient une allure folle, grâce à elle elle passait du statut de naine d'un mètre cinquante-sept à celui d'une femme fatale de un mètre soixante-douze, ce qui boostait énormément sa confiance en elle. Elle s'était faite une queue de cheval afin de dévoiler ses longues boucles d'oreilles dorées et pendantes qui allaient superbement bien avec la couleur foncée de sa chevelure, son rouge à lèvres était bordeau et ses cils allongés par un mascara des plus noirs. Nathan la regardait avec de grands yeux, il lui demanda pourquoi elle s'était faite aussi belle, elle lui mentit en lui disant qu'elle se rendait à un mariage, mensonge qu'il ne croira qu'à moitié, mais il ne pourra pas insister pour découvrir la vérité puisqu'elle sortit de l'appartement en vitesse.

La jeune femme n'avait pas de temps à perdre puisqu'elle avait donné rendez-vous à Julian dans un endroit assez éloigné, à une heure de route de Brisbane. Elle ouvrit le coffre de sa voiture pour attraper ses chaussures plates de rechange - qui lui servaient uniquement à conduire - qu'elle enfila avant de prendre le volant. Heureusement qu'elle avait pensé à  enregistrer l'adresse sur son GPS parce qu'elle ne se souvenait plus tout à fait du chemin, elle devait passer par de petites routes, ce qui était à la fois désavantageux et avantageux puisqu'elles étaient peu fréquentées elle ne risquait pas d'avoir de bouchons. Cette itinéraire allait peut-être mettre en retard l'avocat, elle espérait qu'elle n'aurait pas trop à l'attendre sinon elle allait devoir l'appeler pour l'aider à trouver son chemin. Madison s'enfonça dans une forêt, dans laquelle se trouvait un grand parking non loin du lieu de rendez-vous, à cinq minutes à pieds. Étant la première arrivée elle pris tout son temps, remit ses louboutins et arrangea ses cheveux. Elle s'arrêta de marcher une fois qu'elle se trouvait à l'entrée d'un grand jardin, dont les plantes étaient taillées en forme de rosaces et agrémentés de fleurs roses et rouges. L'organisatrice d'événementiel regarda au loin afin de pouvoir admirer le château qui se trouvait tout au bout, il s'agissait de la réplique d'un château français du XVIIe siècle, ses murs étaient d'un blanc immaculé et sa toiture était grise. C'était un bâtiment dont l'intérieur avait été réaménagé depuis peu, Madison avait suivi le projet de très près puisqu'elle voulait faire partie des premières personnes à bénéficier de cet endroit qui était unique en son genre, un bout de France en plein Australie ce n'était quand même pas anodin, elle était vraiment fière d'avoir fait cette trouvaille. La brunette était certaine qu'il plairait à ses clients, enfin surtout aux clientes. Qui n'aimerait pas se marier dans un tel endroit ? D'avoir l'impression d'être une vraie princesse ? Elle était convaincue que chaque femme avait encore une part d'enfant en elle, cette envie de vivre un conte de fées au moins pendant une journée. Madison se doutait que cela ne faisait pas partie des fantasmes de Julian, mais au moins il ne pouvait pas lui dire que cet endroit n'était pas original, qu'il était moins intéressant que la plage, il était d'un faste sans égal. Il allait être impossible de conserver cet endroit pour ses clients, mais à défaut de le garder rien que pour elle, elle avait espoir d'y organiser les plus beaux mariages. Maintenant qu'elle était sur le lieu de rendez-vous et qu'il n'allait pas tarder à arriver, elle commençait à appréhender, ce deuxième rendez-vous avait peu de chances d'être comme le premier puisque cette fois-ci ils se retrouveraient seuls, entièrement seuls, personne ne pourra rattraper ses erreurs, la sortir de l'embarras ni lui faire comprendre qu'elle ne se comportait pas de manière adéquate. Tout pouvait arriver, ce qui était à la fois excitant et angoissant.
crackle bones
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Message(#)Anything could happen ㄨ Julian EmptyVen 24 Juil 2015 - 21:47

Anything could happen
Julian Grimes & Madison MacAllister

J'y vais ! A ce soir. criais-je à l'intention de Lauren-Rose, qui se trouve je ne sais où dans la villa, avant de sortir. Aujourd'hui, c'est le jour où Madison et moi avons notre deuxième rendez-vous. Enfin, professionnel. Dehors le temps est absolument magnifique, et puisque l'endroit où nous avons rendez-vous se trouve en dehors de la ville, je ne résiste pas à la tentation de prendre ma moto pour profiter de la balade. J'approche donc de mon bolide et y fixe mon GPS. J'y entre l'adresse que Madison m'a envoyée par SMS, le temps indiqué est d'un peu plus d'une heure. Comme promis, je n'ai pas été voir sur Google Maps à quoi ça correspondait, mais j'ai hâte de le découvrir. J'enfile mon blouson en cuir, mon casque, enfourche ma moto et me mets en route, d'excellente humeur et impatient de la retrouver.

Cela fait trois jours depuis que nous nous sommes vus au restaurant, et la belle brune n'avait littéralement pas quitté mes pensées depuis. Du coup, je venais de passer trois jours particulièrement tranquilles, n'ayant pas la tête à m'engueuler avec ma fiancée. J'étais réellement impatient de retrouver l'anglaise, bien qu'un peu effrayé aussi. Notre dernière entrevue avait été particulièrement intense, et j'avais compris qu'elle n'était pas insensible à mon charme, en plus d'être célibataire. De mon côté, je ne peux pas ignorer qu'elle me fait un effet de malade depuis le premier jour où je l'ai vue, quelque chose qu'aucune femme n'avait été capable de me faire ressentir auparavant. Et c'est bien là le problème, puisque je suis supposé me marier avec Lauren, et que Madison doit simplement organiser notre mariage. Je n'ai jamais imaginé être infidèle à la rousse, même si je ne suis pas heureux avec elle, ma morale m'empêche de lui faire ça. Je dois le supporter, simplement, faire avec. Et pourtant, Madison ébranle de plus en plus ma volonté, et j'ai du mal à me tenir face à elle sans vouloir goûter ses lèvres. Pour aujourd'hui, j'ai encore une fois préparé méticuleusement mes affaires afin de lui plaire, tout en essayant de paraître moins formel que la dernière fois. J'ai laissé mes costumes dans le dressing, et ai enfilé un pantalon chino de couleur bordeaux, avec un polo noir comme haut dont je laisse les boutons ouverts. Ma barbe est parfaitement taillé, et mes cheveux ébouriffés comme souvent. Il faut dire qu'avec une telle crinière bouclée, je n'ai pas vraiment le choix. Je me demande comment elle sera habillée, elle, si elle sera aussi séduisante qu'au restaurant. Je n'en doute pas un seul instant.

Le chemin se passe sans encombre et je profite grandement d'être en moto. Encore une fois, Madison accompagne mes pensées. Quel lieu a-t-elle choisi ? Comment se déroulera notre rendez-vous cette fois ? Au fond de moi, j'ai cette petite appréhension. Nous ne serons plus dans un endroit public, entouré de monde. Arriverais-je à me retenir comme je l'avais fait ? Ce n'est pas sûr. A chaque kilomètre que je fais en direction d'elle, je me sens faiblir. D'un autre côté, je suis incroyablement excité, comme un adolescent flirtant pour la première fois. Je ne devrais pas, je suis bientôt un homme marié. Mais pas encore, pas encore... J'arrive finalement sur un parking où je me gare. Descendant de ma moto, je retire mon casque et m'ébouriffe les cheveux de la main pour retirer l'aspect plat causé par le casque. Je le range dans l'emplacement prévu à cet effet, tout comme mon blouson que je viens de retirer. Je commence à marcher en direction d'un immense jardin très bien décoré, quand je remarque quelqu'un me faire un signe de la main. C'est Madison, elle est déjà là. Je me dirige vers elle tout en la détaillant. Mon cœur s'accélère tout doucement lorsque je la vois. Moi qui espérais qu'elle soit séduisante, elle est tout simplement divine dans cette robe rouge qui épouse parfaitement ses formes. Elle est aussi incroyablement sexy, je ne peux pas le nier. Ses cheveux sont remontés en queue de cheval, je remarque aussi qu'elle porte des Louboutin, elle a très bon goût. Je me trouve à présent en face d'elle, et je lui offre mon plus beau sourire. Bonjour Madison. Vous êtes absolument magnifique aujourd'hui. dis-je en la regardant rapidement une nouvelle fois de la tête aux pieds. J'avoue avoir du mal à m'en remettre, sa tenue n'a rien à voir avec celle de la dernière fois. Cela ne va pas me faciliter la tâche alors que je tente désespérément de ne pas aller plus loin avec elle. Comme au restaurant, je me penche pour lui faire la bise. Enfin, cette fois elle fait ma taille donc je ne me penche pas vraiment. Je suis très heureux de vous revoir. Comment allez-vous ? Je demande, vraiment intéressé de savoir comment elle va. Enfin, je remarque l'immense château derrière elle, au fond des jardins. C'est absolument magnifique. C'est donc ça le lieu dont elle me parlait ? Ouah, c'est impressionnant. fis-je remarquer, le sourire aux lèvres.

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Dernière édition par Julian Grimes le Lun 27 Juil 2015 - 15:35, édité 1 fois
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Message(#)Anything could happen ㄨ Julian EmptyDim 26 Juil 2015 - 21:40

Anything could happen

I believe very strongly that when it comes to desire, when it comes to attraction, that things are never black and white, things are very much shades of grey.

Devoir l'attendre toute seule dans un endroit désert ne l'aidait pas, plus l'heure de rendez-vous approchait et plus Madison était angoissée et il n'y avait personne pour la rassurer, elle voulait se changer les idées en discutant par textos mais, elle ne captait aucun réseau alors elle rangera bien vite son portable dans son sac. Et s'il essayait de l'appeler pour trouver l'endroit ? Elle allait certainement louper son appel, elle espérait fortement qu'il était quelqu'un de débrouillard ou sinon leur rendez-vous tomberait à l'eau et ils auront sûrement du mal à le reporter vu les difficultés qu'elle avait eues pour placer les deux premiers. Elle croisa ses bras, tapa nerveusement du pied pendant quelques minutes avant de lever la tête, elle cru apercevoir une silhouette masculine au loin. Il lui suffisait de s'attarder sur les cheveux de la personne pour être sûre qu'il s'agissait de Julian, il n'y avait que lui pour avoir une touffe de cheveux bouclés aussi ébouriffée mais c'était ce qui faisait son charme, peu d'hommes avaient les cheveux bouclés en Australie. Cette fois-ci il était pile à l'heure, il n'avait pas une seule minute de retard, ce qui était plutôt bizarre vu que lors de leur premier rendez-vous il avait été en retard alors que l'endroit était beaucoup plus proche de chez lui, peut-être qu'il avait décidé d'être irréprochable aujourd'hui ou peut-être qu'il avait juste conscience qu'elle n'aurait pas le temps de tout lui faire visiter s'il n'était pas à l'heure. La brunette le regarda de haut en bas, il pas pris le soin de bien se coiffer mais il s'habillait toujours aussi bien, mais au vu de son milieu social et de son métier c'était normal qu'il ne soit pas négligé, il devait faire attention à son image peut-être même plus qu'elle. Elle eut l'impression de revivre leur première entrevue puisque juste après lui avoir dit bonjour il lui avait encore fait un compliment, cela ne manqua pas de la faire rougir.  

« Bonjour Julian, merci. Vous êtes tout pile à l'heure aujourd'hui, je croyais que la ponctualité ne faisait pas partie de vos qualités ? »
L'organisatrice eut un petit sourire en coin. Lorsqu'il lui fit la bise elle remarqua qu'elle faisait la même taille que lui, chose qui l'étonnait puisqu'elle l'imaginait un peu plus grand que cela, cela devait être à cause du volume de ses cheveux qui donnait l'impression qu'il faisait quelques centimètres de plus, mais puisqu'elle était petite cela ne la dérangeait pas le moins du monde. Il lui disait qu'il était très heureux de la revoir, rien que ça, il fallait croire que leur premier rendez-vous l'avait enchanté. « C'est également un plaisir pour moi de vous revoir. Je vais très bien et vous ? » Son client avait bonne mine, encore meilleure que celle qu'il avait il y a trois jours. « Vous avez l'air en forme en tous cas, vous avez eu  de bonnes nouvelles ces derniers jours ? Ou vous vous êtes juste bien reposé ? » Elle le regarda s'émerveiller avec une certaine satisfaction. « C'est quand même mieux que la plage non ? Dire que cet endroit a été abandonné pendant des années, on a failli le détruire... tout ça à cause d'une stupide histoire de fantômes en plus. » Madison avait entendu bien des choses à propos de cet endroit mais cela ne l'en avait jamais dégouté, elle avait déjà du mal à croire en l'existence de dieu alors elle n'allait pas croire à de quelconques influences surnaturelles. « Vous n'êtes pas superstitieux j'espère ? » L'organisatrice d'événementiel aimait le fait que ce château ait du vécu malgré qu'il n'ait pas plusieurs siècles à son actif, il avait tout de même un sacré charme. « Ne perdons pas de temps allons-y. » Ils échangeront des banalités plus tard, ils avaient plus important à faire.

Madison tourna ses talons et avança tout droit, elle marchait lentement parce qu'elle voulait qu'il prenne le temps de bien observer le jardin et ses détails, peut-être qu'il aimerait changer certaines choses, mais aussi parce qu'il était un peu trop périlleux de marcher rapidement avec les talons qu'elle avait. Malgré sa cadence elle avait pris de l'avance sur lui, il n'était pas au même niveau qu'elle alors elle se retourna et lui demanda : « Les arbustes vous plaisent ? Ou vous aimeriez qu'ils soient taillés autrement ? » Elle n'avait pas l'impression qu'il n'était pas tout à fait à ce qu'il faisait, elle pensait plutôt qu'il était un peu dans la lune, elle ne pensait pas une seule seconde que c'était sa tenue qui devait le déconcentrer. « Julian ? » Il ne lui avait pas répondu alors cela l'inquiétait, elle commençait à penser que le soleil lui tapait peut-être sur la tête. « Si vous trouvez qu'il fait trop lourd on peut rentrer directement à l'intérieur si vous voulez. » Ils n'avaient pas besoin d'être  à l'extérieur pour admirer les jardins, ils pouvaient très bien le faire à l'étage ils auraient même un meilleur point de vue. « Il fait meilleur à l'intérieur, enfin je trouve surtout au rez-de-chaussée. » Dans ses souvenirs la bâtisse était plutôt bien climatisée, mais elle n'y était pas retournée depuis sa rénovation alors cela devait avoir changé certainement en bien. La brunette sortit un éventail blanc & doré de son sac et commença à se ventiler. « Venez profiter de l'air à côté de moi. » Il serait mieux à côté d'elle plutôt que derrière, au moins elle verrait ce qu'il fabriquait. Julian avait déjà suffisamment été derrière elle au restaurant, elle ne voulait pas que cela recommence, cela serait juste encore plus stressant de ne pas voir la tête qu'il faisait, encore plus maintenant qu'ils étaient seuls...


crackle bones


Dernière édition par Madison MacAllister le Mar 28 Juil 2015 - 18:48, édité 1 fois
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Message(#)Anything could happen ㄨ Julian EmptyMar 28 Juil 2015 - 17:08

Anything could happen
Julian Grimes & Madison MacAllister

Lorsque je me gare, mon premier réflexe est de regarder ma montre à mon poignet gauche : pile à l'heure. Je souris, satisfait de ne pas faire attendre la jeune femme, contrairement à la dernière fois. Je range mon casque et mon blouson de cuire dans la moto, et prends mon portable pour voir si Madison m'a appelé par exemple. Rien. Mais en faisant attention, je remarque qu'il n'y a pas de réseau ici. Super. J'espère qu'elle n'a pas essayé de m'appeler... Puisque je me trouve sur un parking, je ne sais pas où elle m'attend. Je décide de suivre le chemin qui mène à d'immenses jardin, c'est sûrement le lieu qu'elle souhaite me faire découvrir. Et mon instinct a vu juste puisque j'aperçois la jeune femme qui me fait signe de la main. Je me dirige vers elle, le pas rapide. Elle est tout simplement à couper le souffle dans cette robe rouge très sexy, je profite de la distance qui nous sépare pour la détailler avec grand plaisir. Lorsque j'arrive à sa hauteur, je ne me prive d'ailleurs pas pour la complimenter. En y réfléchissant, je l'avais déjà fait au restaurant. J'espère qu'elle ne me trouve pas trop redondant. Même si je pense plutôt que c'est toujours agréable de recevoir des compliments, sincères de surcroît. « Bonjour Julian, merci. Vous êtes tout pile à l'heure aujourd'hui, je croyais que la ponctualité ne faisait pas partie de vos qualités ? » Je n'en attendais pas moins de Madison : toujours aussi audacieuse et attentive. C'est vrai, mais j'essaie de m'améliorer. Je souris en coin. Et je suis venu en moto cette fois. J'avoue ne pas faire très attention à ma vitesse quand je roule avec en dehors de la ville. Etant avocat, je ne peux pas prendre le risque d'être arrêté pour excès de vitesse, ou pire provoquer un accident en ville. C'est surtout sur les petites routes que je me laisse aller, comme c'était le cas pour venir ici. Nous nous faisons la bise et je remarque qu'elle porte des talons très hauts, puisqu'elle fait ma taille désormais. Or, et même si je ne suis pas très grand, j'avais remarqué au rendez-vous précédent qu'elle était plus petite que moi. Je lui fais part de ma joie de la retrouver et lui demande comment elle va. « C'est également un plaisir pour moi de vous revoir. Je vais très bien et vous ? Vous avez l'air en forme en tous cas, vous avez eu  de bonnes nouvelles ces derniers jours ? Ou vous vous êtes juste bien reposé ? » Je remarque qu'elle a retenu que je m'étais aussi plaint de l'absence de bonne nouvelle dans ma vie. Je vais bien, merci. Je suis surtout bien reposé. Et je dois avouer que j'étais assez excité de découvrir cet endroit mystère, donc je suis heureux d'enfin y être. confessais-je, le sourire aux lèvres.

Je me tourne alors vers les jardins qui se trouvent devant nous, et remarque enfin - mieux vaut tard que jamais - le château les surplombant. Je ne peux m'empêcher d'exprimer mon émerveillement, c'est grandiose. « C'est quand même mieux que la plage non ? Dire que cet endroit a été abandonné pendant des années, on a failli le détruire... tout ça à cause d'une stupide histoire de fantômes en plus. » Beaucoup mieux. Je confirme. Je reporte mon attention sur l'anglaise lorsqu'elle mentionne une histoire de fantômes. Je hausse des sourcils. Des fantômes ? Elle me demande alors si je ne suis pas superstitieux, ce qui me fait sourire d'amusement. Pas vraiment non. Et puis au moins, ça rend l'endroit encore plus original. J'hausse des épaules avec décontraction. Si petit, j'avais eu peur des fantômes et autres monstres sous le lit - comme la plupart des enfants - ce n'est plus le cas aujourd'hui. Je crois très sommairement au surnaturel et ce genre de chose, sans en avoir peur ou quoique ce soit. Par mesure de précautions, j'éviterai quand même d'en parler à Lauren-Rose. Avec plaisir. répondis-je quand Madison me proposa de commencer la visite. Elle tourne les talons et commence à traverser les jardins, je la suis d'une démarche très lente. Si je prends mon temps, c'est pour bien observer ce qui m'entoure, faire attention aux détails. Je trouve le jardin très bien entretenu, bien taillé, c'est très agréable de le parcourir. Je suis sûr que cela plaira à tout le monde, Lauren comme les invités. Je finis par tourner la tête vers Madison pour lui parler et je remarque alors qu'elle se trouve plusieurs pas devant moi, en train de marcher. Sans le vouloir, mon regard glisse le long de son dos pour se terminer au niveau de son joli derrière, parfaitement mis en valeur dans cette robe. Je ne suis pas du genre à marcher derrière les filles pour les mater, mais là c'est comme une invitation, et je ne peux pas m'empêcher de la regarder. Perdu dans mes pensées et ma contemplations, je ne l'entends pas me parler des arbustes. C'est quand elle m'appelle par mon prénom, en s'arrêtant et se retournant que je reviens à moi. Je relève rapidement les yeux, honteux. J'espère que je ne rougis pas, et surtout qu'elle ne m'a pas vu. Pourtant, je sens la chaleur me monter au visage. Merde. « Si vous trouvez qu'il fait trop lourd on peut rentrer directement à l'intérieur si vous voulez. » Je la remercie intérieurement de me fournir une excuse à la probable rougeur qui habite mon visage. C'est vrai qu'il fait un peu chaud. dis-je en me passant la main dans les cheveux pour dégager les quelques mèches retombant sur mon front et mon visage. Allons-y alors. répondis-je quand elle me parle de la fraîcheur du rez-de-chaussée.

Je me remets à marcher vers la belle brune qui elle reste immobile. Elle sort un éventail et commence à se ventiler. Lorsque j'arrive près d'elle, elle prend la parole. « Venez profiter de l'air à côté de moi. » Je ne puis sûr de comment prendre cette invitation, mais elle me ravit. Avec plaisir. dis-je, tout sourire. Nous reprenons notre marche en direction du château, côte à côté cette fois. Je laisse à nouveau mon regard vagabonder autour de nous. Cet endroit est sublime, le jardin est très bien entretenu. J'imagine qu'elle souhaite avoir mon avis, sans savoir qu'elle me l'avait demandé un peu plus tôt lorsque j'étais dans mes pensées. Je tourne la tête vers Madison, interpellant son regard. Comment avez-vous connu cet endroit ? Et ce château, quel est son histoire ? Je demande, curieux comme je suis. Elle m'avait parlé de fantômes, et j'avais envie d'en savoir plus. Surtout, pourquoi un tel château ici ? De quel architecture s'inspire-t-il ? Est-il australien ? Tant de questions auxquelles, je suis sûr, Madison a les réponses.

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Message(#)Anything could happen ㄨ Julian EmptyMar 28 Juil 2015 - 19:02

Anything could happen

I believe very strongly that when it comes to desire, when it comes to attraction, that things are never black and white, things are very much shades of grey.

Ce n'était jamais désagréable de se faire complimenter, du moins pas quand on n'était pas du genre à virer rouge au moindre petit compliment, avec Julian elle était particulièrement réceptive alors elle se doutait qu'elle devait déjà rougir à l'heure actuelle, mais elle ne pouvait pas se permettre de le vérifier en sortant le petit miroir qu'il y avait dans son sac. Cependant elle allait bientôt pouvoir faire attention à ce à quoi elle ressemblait puisque le château comportait de nombreux miroirs, c'était une petite inspiration du château de Versailles qui allait lui être bien utile. Il lui dit qu'il essayait de s'améliorer avant de lui avouer à demi-mot qu'il ne respectait pas les limitations de vitesse lorsqu'il se trouvait en dehors de la ville, chose qui était particulièrement dangereuse lorsqu'on roulait en moto. « Ce n'est pas bien ça, vous pourriez vous faire faucher à n'importe quel moment. » Avant qu'il n'ait pu se marier avec sa fiancée, avant qu'il n'ait pu se passer quelque chose entre eux. Non il ne fallait pas qu'elle commence à penser ainsi, il fallait qu'elle se reprenne.« Je préfère que vous preniez la voiture et que vous soyez en retard plutôt que de prendre des risques en moto, vraiment. » La jeune femme ne pouvait s'empêcher de penser au pire, elle n'aimait pas savoir que les personnes qui l'intéressaient prenaient des risques inconsidérés. Il devait certainement se croire à l'abris en roulant sur de petites routes où il n'y avait presque personne, mais ici c'est vraiment casse-cou de faire n'importe quoi puisque le réseau passait mal, il était difficile d'appeler les secours. Il lui dit qu'il s'était bien reposé et qu'il était excité à l'idée de voir l'endroit qu'elle lui réservait, ce qui voulait dire qu'il avait tenu sa promesse de ne pas chercher à voir à quoi cela ressemblait. « C'était dur de ne pas aller sur google map pas vrai ? » Dit-elle en affichant un large sourire.  Son client l'acquiesça lorsqu'elle lui dit que c'était tout de même mieux de venir ici plutôt que d'aller à la plage, chose qui lui faisait évidemment plaisir. Il lui disait qu'il n'était pas superstitieux, cela la rassurait, cela serait tout de même bête qu'il refuse de visiter la château uniquement à cause d'une histoire de fantômes. « Tant mieux. On ne va quand même pas se priver de ce genre d'endroit pour ce genre de bêtises. » C'est sans attendre qu'il accepta de commencer la visite, la partie la plus intéressante de la journée allait donc débuter. Madison espérait qu'il fasse vraiment attention aux détails parce qu'il serait embêtant de devoir les changer à la dernière minute, ses fournisseurs étaient débordés alors il ne valait mieux pas qu'il lui complique la tâche en lui disant que c'était bon alors qu'au final cela ne plairait pas à sa fiancée. Il marchait lentement, c'était bon signe puisqu'il ne se pressait pas, il n'avait pas hâte de s'en aller, il devait certainement bien observer le moindre détail. Au bout de quelques minutes elle finira par se dire qu'il était un peu trop long, qu'il devait rêvasser ou tout simplement être affecté par le soleil qui tapait de plus en plus fort. Lorsqu'elle s'arrêta pour lui demander s'il préférait rentrer à l'intérieur elle le fixa, elle semblait avoir raison puisqu'il lui disait qu'il faisait un peu chaud, c'était la première fois qu'elle le voyait rougir. Il avait relevé les yeux juste à temps, elle pas vu qu'il regardait un peu trop bas.  « D'accord on y va. »

Une fois armée de son éventail, elle reprit la marche, cette fois-ci en ayant son client à ses côtés. Il lui donna enfin son avis sur le jardin, il avait peut-être fait attention à sa question finalement.
« Oui les employés font du très bon boulot. » Julian semblait plus concentré que lors du premier rendez-vous, au lieu de lui poser des questions sur elle il en posait sur l'endroit, cela attisait sa curiosité et cela la ravissait surtout qu'elle adorait raconter des histoires. « Je fréquente des antiquaires, un jour je suis tombée sur un joli vase, j'ai demandé d'où il venait et on m'a dit qu'il provenait d'ici. L'antiquaire ne voulait pas vraiment donner l'adresse de l'endroit, mais j'ai fini par lui faire cracher le morceau, je suis tenace. » Elle rit, elle se souvenait parfaitement de ce jour-là, elle avait été plus chiante que jamais pour obtenir ce qu'elle voulait. Elle se lança dans un monologue : « Ce château a été construit dans les années trente, il a été commandé par Stanley Howeiverfield, un australien magnat du pétrole, qui était tombé follement amoureux d'une française nommée Angélique Beaumont, seul problème et non des moindres, celle-ci était fiancée à un influent homme politique australien. Il fit des pieds et des mains pour la séduire, mais il n'y arrivera pas jusqu'au jour où il décida de faire la réplique d'un château français pour sa bien aimée. Très touchée par cette attention qu'elle trouvait folle et fabuleuse à la fois, elle tomba dans ses bras, lui rendra visite en cachette. Angélique n'épousera jamais Stanley mais entretiendra une liaison passionnelle avec lui qui dura de nombreux mois. Quelques jours après son mariage avec son politicien, celui-ci la fera suivre par un détective privé, c'est ainsi que son mari découvrira le pot au rose. Fou de rage, il attendra que sa femme ne parte rejoindre son amant avant d'aller au château, une fois qu'il se retrouva dans la même pièce qu'eux il sortit son pistolet et abattu Stanley d'une balle dans la tête. L'on raconte que juste avant sa mort, il venait d'avoir son plus bel orgasme et que son amante fut entièrement recouverte de sang. Personne ne croyait Angélique lorsqu'elle racontait cette histoire, son époux avait réussi à l'étouffer. Traumatisée par cet événement elle se suicida dans le château, à l'endroit où Stanley est mort. » C'était morbide à la fin, mais elle aimait tout de même cette petite histoire. « C'est pour cela qu'on l'appelle le château Beaumont. Voilà vous savez tout. » Le temps qu'elle raconte toute son histoire ils étaient déjà arrivés à la porte d'entrée, elle fouilla son sac et sortit sa clé.

C'est avec une certaine excitation qu'elle l'ouvrit, elle avait hâte de voir les changements qui avaient été apportés au château pendant sa fermeture. Elle s'avança dans un immense couloir marbré comportant de nombreux miroirs de chaque côté et au bout duquel se trouvait une grande porte vitrée menant au salon.
« Vous allez bientôt découvrir le lieu de réception, à moins que vous ne préférez que la réception ne soit à l'extérieur... mais vu la température qu'il fait maintenant je n'imagine même pas ce que cela va donner en août et je n'ai que de la place fin août. En parlant de ça nous n'avons pas encore fixé de date, vous en voulez une en particulier ? Une marquante ? Peut-être que vous avez rencontré votre fiancée pour la première fois en été ? Ou qu'elle fête bientôt son anniversaire ? Dites-moi tout. » Madison pressentait qu'il y allait encore avoir des soucis au niveau des dates, qu'il allait lui dire qu'il aurait préféré faire cela au début du mois ou au milieu. Cela ne la dérangeait pas particulièrement d'organiser le mariage après août, la météo serait encore clémente, mais peut-être que tous ses invités ne pouvaient pas venir en septembre. « Vous avez une idée du nombre d'invités ? Votre famille est-elle grande ? » Elle ne le savait pas encore, mais elle connaissait déjà sa sœur sauf qu'il n'avait jamais mentionné son prénom et qu'elle ne lui avait pas donné son nom de famille alors elle ne pouvait pas le deviner. L'organisatrice d'événementiel savait qu'elle pouvait voir ce genre de détails plus tard, mais plus tôt elle les voyait et mieux ça serait. Ils arrivèrent devant la porte d'entrée. « Nous y voilà. » Dit-elle en l'ouvrant. Les deux anglais découvrirent une gigantesque salle dans laquelle un magnifique lustre dorée trônait au-dessus d'un épais tapis rouge brodé de fleurs de lys, quelques miroirs étaient parsemés dans les coins de la pièces, entre chacun d'entre eux se trouvaient des tableaux, principalement des portraits d'Angélique et de Stanley. Le salon était très lumineux puisqu'il n'y avait que des baies vitrées dans le fond, ce qui leur permettait d'admirer l'arrière du jardin du château. « Si on se met juste en dessous du lustre l'on peut voir qu'un A & un S y sont gravés à l'intérieur, entremêlés l'un à l'autre. En plus le lustre vient d'Italie. » Un détail qu'elle trouvait romantique, elle tenait à le lui montrer alors elle s'empara de son bras droit pour l'amener juste à côté du tapis. « Juste là. » Dit-elle en pointant les lettres avec son index.  


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Message(#)Anything could happen ㄨ Julian EmptyJeu 30 Juil 2015 - 17:48

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Julian Grimes & Madison MacAllister

Madison et moi nous retrouvons enfin après ces quelques jours de séparation et un immense sentiment de joie s'empare de moi. C'est complètement irrationnel, et pourtant. Nous échangeons les banalités d'usage, et pourtant je ne le prends pas comme quelque chose de chiant à faire. J'aime lui demander comment elle va, parler du temps, et la complimenter surtout. Elle va très certainement finir par se douter quelque chose mais c'est plus fort que moi, je la trouve magnifique. Ma remarque la fait rougir, ce qui me permet d'enfin rencontrer la " femme tomate " dont elle me parlait lorsqu'elle était entartrée. Et je ne m'étais pas trompé : elle est tout aussi jolie, si ce n'est plus. Je me mordille légèrement la lèvre inférieure face à se visage si craquant, mais ne fais aucune remarque pour ne pas la mettre un peu plus mal à l'aise. Je lui explique que mon arrivée à l'heure s'explique par le fait que j'essaye de lutter contre mes mauvaises habitudes - notamment celle d'être toujours en retard - mais aussi - et surtout - parce que je suis venu en moto. Sincère, je lui avoue ne pas faire très attention à ma vitesse lorsque je suis en dehors de la ville, profitant pleinement des petites routes et du paysage. « Ce n'est pas bien ça, vous pourriez vous faire faucher à n'importe quel moment. Je préfère que vous preniez la voiture et que vous soyez en retard plutôt que de prendre des risques en moto, vraiment. » s'inquiète-t-elle, à ma grande surprise. J'aurais pu m'énerver, je le fais souvent lorsque ce sont mes parents ou encore Sean qui tiennent ce discours, mais là, ça me fait plaisir que ce soit Madison qui le tient. Elle s'inquiète donc pour moi. Je devine aisément qu'elle ne se permet pas ce genre de remarque avec tous ses clients. Je ferai un peu plus attention, promis. souriais-je en coin. Mais je conduis très bien, vous savez. Je pourrais vous emmener faire une balade, un de ces jours ? Vous pourrez le constater par vous-même. proposais-je, le plus innocemment du monde. La jeune femme peut tout à fait ne pas aimer ça et refuser, mais ça ne tente rien d'essayer. J'aimerais beaucoup faire un tour de moto avec elle. Vraiment. Je lui avoue ensuite que mon visage rayonnant s'explique par le fait - hormis celui de la revoir - que j'étais très excité à l'idée de découvrir ce mystérieux lieu. Ce qui fait sourire la jeune femme, qui me demande si ce n'était pas trop dur de ne pas aller sur Google Maps. Très dur. J'ai du passer un peu plus de temps à la salle de sport pour éviter de trop y penser. confessais-je avant de rire avec décontraction. Je remarque alors le château au loin, et laisse mon émerveillement s'exprimer. Il a l'air si grand, je n'en reviens pas. Madison en profite pour m'en parler rapidement, évoquant une histoire de fantômes. Je lui explique que cela ne me dérange pas, j'ai passé l'âge d'avoir peur des fantômes, monstres et autres créatures. Je peux remercier Sean, qui me répétait toujours la même phrase avant de dormir pour me rassurer. C'était un peu mon chasseur de fantômes personnel. J'acquiesce silencieusement de la tête quand l'anglaise me dit qu'on n'allait pas se priver pour ce genre de bêtises, elle a parfaitement raison. Nous décidons ensuite de nous mettre en marche, en commençant par visiter les jardins.

Si dans un premier temps je me relève très sérieux et contemple le jardin très consciencieusement, je finis par être distrait par la tenue de Madison et ses formes voluptueuses. La jeune femme me sauve cependant la mise en me proposant de nous presser le pas pour nous rendre à l'intérieur et ainsi échapper au soleil. Ce que j'accepte sans hésitation, car c'est vrai qu'il fait pas mal chaud aujourd'hui. Même si le jardin est absolument magnifique et très agréable à parcourir, je suis curieux de visiter l'intérieur du château et découvrir les surprises qu'il renferme. L'anglaise m'attend pour que nous puissions marcher côte à côte, et nous nous dirigeons vers le château. Je me concentre une nouvelle fois sur ma tâche en observant ce qui nous entoure. Je donne d'ailleurs mon avis à l'organisatrice qui le partage elle-aussi. Finalement, je me tourne vers elle pour lui demander de me parler un peu plus de ce lieu et de comment elle l'a connu. Cela semble la ravir vu le sourire qui s'affiche sur son visage. Je l'écoute alors parler très attentivement. Elle m'apprend tout d'abord qu'elle fréquente des antiquaires, ce que je trouve très intéressant. Je suis déjà rentré quelques fois dans ce genre d'endroit, et c'est vrai que c'est un peu une caverne aux merveilles, il y a toujours quelque chose de génial à dénicher. Elle continue en disant qu'elle avait réussi à tirer les vers du nez du vendeur pour qu'il lui parle de l'endroit. Elle se met alors à rigoler, me permettant de profiter de son rire cristallin. Je l'observe un instant, la trouvant très belle à cet instant, avant de l'accompagner de son rire. Oui, j'ai pu remarquer ça. confirmais-je malicieusement. Au restaurant, la jeune femme avait été attentive à tout, devinant le moindre de mes mensonges et me posant mille questions jusqu'à ce que je sois obligé de lui révéler la vérité ou de botter en touche. Et encore, j'imagine qu'elle avait été sympa avec moi. En affaire, elle devait être un véritable requin. Et ce n'est pas un défaut, bien au contraire. Après cette petite introduction, l'anglaise en vient à me parler du château en lui-même. Je l'écoute me conter l'histoire du château, dans un silence presque religieux, ne l'interrompant à aucun instant. C'est donc un château d'inspiration française, le cadeau d'un homme fou amoureux à sa bien-aimée. L'histoire, comme toutes les belles histoires j'ai l'impression, se termine tragiquement. Les amants ont su profiter de leurs instants ensemble, vivant leur amour passionnément. C'est très beau. dis-je en fixant les yeux de Madison. Je donnerais tellement de chose pour, moi aussi, vivre une belle histoire d'amour, intense, passionnelle, le genre dont on ne se remet pas. Moi qui n'ai jamais été amoureux, qui doit me marier contre mon gré. Ce que je souhaite au fond, c'est trouver la bonne, celle qui me rendra heureux et que je rendrai heureux. Mais ce bonheur me semble impossible, inaccessible. Même si la fin est tragique, Stanley a fait le bon choix : celui de se battre pour celle qu'il aimait. Je ne sais pas trop pourquoi je dis ça, et je préfère détourner les yeux, regardant une dernière fois le jardin alors que Madison s'empare des clés pour ouvrir la porte qui nous fait face.

Je m'engouffre derrière l'anglaise et marche à ses côtés, traversant cet immense couloir rempli de miroirs, de chaque côté. Ça fait beaucoup de miroirs. dis-je en riant. Au fond, c'est un peu gênant de se voir tellement de fois. Nous continuons de marcher, nous approchant d'une énorme porte vitrée. « Vous allez bientôt découvrir le lieu de réception, à moins que vous ne préférez que la réception ne soit à l'extérieur... mais vu la température qu'il fait maintenant je n'imagine même pas ce que cela va donner en août et je n'ai que de la place fin août. En parlant de ça nous n'avons pas encore fixé de date, vous en voulez une en particulier ? Une marquante ? Peut-être que vous avez rencontré votre fiancée pour la première fois en été ? Ou qu'elle fête bientôt son anniversaire ? Dites-moi tout. » La jeune femme reprend ses questions sur mon mariage, en grande professionnelle qu'elle est. A chaque fois ses questions ne mettent à l'aise, me rappelant que je vais me marier, qu'elle n'est là que pour organiser mon mariage, que je connais absolument pas les réponses. Je me passe la main dans les cheveux. On aimerait une date après août si possible, plutôt en septembre. Pour éviter les grosses chaleurs. mentis-je avec aplomb. En fait, Lauren aimerait se marier le plus tôt possible. Mais je lui avais dis que c'était plein, et qu'on ne pourrait pas se marier avant la fin de l'été. Alors septembre-octobre ça me va. Madison me demande alors des informations sur les invités et ma famille. Ce n'est pas encore arrêté, on doit encore en reparler. Ma famille proche n'est pas très grande, je n'ai qu'un frère et un sœur. Mais si on compte toute la famille italienne de ma mère... Je laisse ma phrase en suspend, pour lui faire comprendre que ça peut faire beaucoup. Mais je préfère éviter de ramener tout le monde. Partons sur une trentaine de personnes pour l'instant. En espérant que ce nombre n'augmente pas trop. Mais vu l'importance de ce mariage pour nos parents, j'ai bien peur qu'ils souhaitent inviter le plus de monde possible pour savoir que nos familles s'unissent. Nous arrivons enfin au bout du couloir et Madison se charge d'ouvrir la porte vitrée pour nous permettre d'y entrer. Ouah... lâchais-je en regardant tout autour de moi. C'est une salle, immense, gigantesque même. Le plafond se trouve des mètres au dessus de nous et c'est très impressionnant. Un énorme tapis rouge traverse la pièce, de nombreux tableaux et miroirs ornent les murs, et un imposant lustre doré trône au milieu de la pièce. C'est grandiose, j'en ai le souffle coupé. La belle brune se saisit alors de mon bras et m'emmène en direction du lustre. Elle m'explique que les lettres " A " et " S " y sont gravées à l'intérieur, entremêlées. Nous nous arrêtons sous le lustre et je fixe l'endroit qu'elle me montre du doigt. En effet, les lettres sont bien présentes, magnifiques. Angélique et Stanley semblent partout dans cet endroit, ainsi que leur amour. Je baisse les yeux pour regarder Madison. C'est très romantique. Je me rends alors compte de notre proximité, et de la main de la jeune femme toujours sur mon bras. J'y jette d'ailleurs un œil avant de relever les yeux vers ceux de Madison, troublé. C'est le moment que choisit mon cœur pour s'emballer. Je suis tiraillé, entre mon devoir envers Lauren, et mon envie grandissante d'embrasser la belle anglaise. Je ne sais pas quoi faire, j'hésite, je... Mes yeux se posent sur ses lèvres et je décide d'arrêter de réfléchir. Je ferme les yeux alors que mes lèvres entrent en contact avec les siennes.

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Message(#)Anything could happen ㄨ Julian EmptyJeu 30 Juil 2015 - 20:01

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I believe very strongly that when it comes to desire, when it comes to attraction, that things are never black and white, things are very much shades of grey.

Les trois jours d'attente Madison ne les avait pas senti, après tout ce n'était rien à côté des trois mois passés sans le voir ne serait-ce qu'une seule seconde, elle avait l'impression que leur premier rendez-vous s'était passé la veille. Le destin n'avait pas été avec eux, il n'avait pas décidé que leurs chemins ne se recroisent avant l'été et c'était bien dommage, il n'avait déjà pas voulu qu'ils ne se croisent lorsqu'ils vivaient en Angleterre, il n'était définitivement pas avec eux. Le fait de vivre dans une grande ville n'arrangeait rien, ils ne vivaient pas dans le même quartier, ne fréquentaient pas les mêmes endroits et comme il était d'un milieu aisé il ne devait pas faire ses courses de lui-même, tous ces éléments n'étaient pas en sa faveur. L'organisatrice d'événementiel se demandait où est-ce qu'il pouvait bien travailler, elle était loin de se douter qu'il travaillait dans la même tour qu'elle, quelques étages plus hauts, elle ne s'était jamais vraiment intéressée à ce qu'il y avait dans l'infinity tower, tout ce qui l'intéressait c'était l'étage numéro quatre c'est-à-dire le sien, le reste n'était que superflu. Elle n'en sortait pas souvent, même le midi, surtout maintenant qu'elle était seule elle mangeait presque toujours dans son bureau alors que son client lui devait certainement manger à l'extérieur dans de bons restaurants qui n'avaient rien à voir avec son Starbucks. Juste après l'avoir sermonné sur sa vitesse, elle se rendit compte qu'elle venait de lui parler comme elle parlait à son cousin, ce n'était pas son rôle, contrairement à Nathan ce n'était pas son bébé, elle n'avait pas à lui parler comme ça... cela ne serait pas étonnant qu'il la remette à sa place. Elle appréhendera sa réponse pour rien puisqu'il resta parfaitement calme, il lui fit même la promesse de faire attention. Il lui proposera même de faire une balade avec lui, décidemment il voulait vraiment la voir en dehors de ses heures de travail. Madison tira la grimace, non pas parce que sa proposition ne lui plaisait pas, mais parce qu'elle ne gardait pas un bon souvenir des fois où elle avait monté sur une moto, c'était de la faute de Castiel, ce petit con prenait à malin plaisir à l'effrayer en roulant à une vitesse déraisonnable et en fumant en plus de ça. « Je n'aime pas vraiment la moto à vrai dire. » Après avoir refusé de faire sa connaissance, avoir refusé de rejoindre son club de sport, la voila en train de refuser de monter sur sa moto, il allait finir par croire qu'elle ne voulait pas le voir en dehors des rendez-vous. « Je préfère partir en mer faire un petit tour avec le voilier qu'un ami me prête souvent. » Une balade en bateau c'était moins accessible qu'une balade en moto, mais Madison avait son permis bateau et la possibilité de naviguer sans avoir à dépenser un seul centime, elle pouvait donc le faire avec plus de facilité que les autres, mais peut-être que Julian avait lui aussi son permis, il avait certainement les moyens d'avoir son propre bateau. Lorsqu'il lui dit qu'il eut besoin de passer plus de temps à la salle de sport pour ne pas penser à aller sur google maps elle sourit, il avait l'air drôlement addict à son club, il devait vraiment y avoir un très beau corps derrière ce polo noir, hélas elle ne pouvait pas le voir. « Au moins cela vous a encouragé à vous entretenir encore plus. » Dit-elle en affichant un sourire malicieux. Il n'avait sûrement pas besoin de faire des heures supplémentaires, mais au moins cela lui permettait de garder sa carrure qui lui avait l'air tout simplement parfaite, il n'était pas trop musclé ni fin, il était juste comme il fallait.

Il faisait souvent lourd en Australie, très lourd, cela n'avait rien à voir avec le climat de l'Angleterre, au début Madison n'y était pas du tout habituée, elle avait échappé aux malaises plusieurs fois, peut-être que Julian ne le supportait pas aussi bien qu'elle, elle ne savait pas depuis combien de temps il était ici et si le climat de New York était plus clément. Le jeune homme avait une chevelure plus épaisse que la sienne, il était donc mieux protégé de l'insolation qu'elle, mais elle préférait prendre des précautions, surtout qu'elle n'avait jamais été formée aux premiers soins, elle ne voulait surtout pas qu'il lui arrive quelque chose et qu'elle ne puisse pas y remédier. Elle essayait de lui faire profiter de la ventilation au maximum, il devait crever avec sa tenue, il était bien plus couvert qu'elle alors il méritait bien qu'elle soit au petit soin, surtout que ça ne lui coutait pas grand-chose de faire quelques mouvements avec son éventail. Lorsqu'elle lui racontait comment elle avait trouvé l'endroit elle ne faisait pas vraiment attention à son regard, elle savait que si elle le regardait droit dans les yeux elle finirait par être déconcentrée, perdre le fil de son récit alors elle préféra se concentrer sur son chemin, surtout qu'elle risquait de se prendre les quelques marches qui se trouvaient devant l'entrée si elle ne faisait pas attention à où elle mettait les pieds. Elle ne dira rien lorsqu'il lui dit qu'il avait pu remarquer qu'elle était tenace, cela l'aurait pousser à faire du hors-sujet. Il écouta très attentivement son histoire, cela voulait dire qu'elle la racontait bien, du moins c'était ce qu'elle s'imaginait si ça se trouve il était juste poli. A la fin de son monologue elle tourna légèrement sa tête afin de le regarder droit dans les yeux, pour voir s'il avait vraiment aimé ou s'il faisait semblant d'avoir aimé. Il avait l'air d'avoir apprécié son histoire puisqu'il lui dit que c'était très beau avant de dire que c'était tragique et que Stanley avait eu raison de se battre pour celle qu'il aimait.
« Quand je raconte ça j'ai vraiment l'impression qu'en réalité Stanley est Gatbsy le magnifique. » C'était un film qu'elle avait adoré, qu'elle avait trouvé à la hauteur du livre. « J'aimerais tellement rencontrer un homme pareil, un battant... » Chuchota t-elle. Même si cette histoire terminait mal elle la faisait rêver, elle n'avait jamais connu d'homme qui s'était autant battu pour conquérir celle qu'il aimait, elle allait finir par croire que ce genre d'homme n'existait que dans la fiction.

Une fois dans le couloir Julian fit une remarque, il trouvait qu'il y avait beaucoup de miroirs, il rigolait mais, peut-être que ce rire cachait quelque chose.
« Vous n'aimez pas votre reflet ? » Il lui semblait pourtant parfaitement bien dans sa peau et dans ses baskets, il n'avait pas du tout l'air d'être complexé, à moins que ça soit sa rougeur qui ne lui déplaise, il trouverait vraisemblablement ça enlaidissant. Madison avait à peine fait attention à ce à quoi elle ressemblait, dès qu'elle avait vu qu'elle était parfaitement blanche elle cessa de se regarder, sa queue de cheval était de toute manière bien en place et son maquillage n'avait pas dégouliné, du moins pas encore, peut-être que la clim du château l'aiderait à le conserver tel qu'il était.  Julian lui expliqua qu'il préférait avoir une date après août pour éviter les grandes chaleurs, tant mieux cela lui fera plus de choix au niveau des dates et cela retardera le moment fatal, celui de l'échange des bagues qui signerait la fin de son dilemme puisqu'elle n'aura plus qu'à se tenir loin de lui. « Le mois de septembre n'est pas très convoité pour les mariages, cela devrait pouvoir se faire sans soucis. » Il ne connaissait pas encore son nombre d'invités, fort heureusement pour lui le château était grand et il comportait de nombreuses chambres. « D'accord, vous avez la possibilité de réserver le château pour la nuit, vous pourriez y héberger vos invités il y a pas mal de chambres et y passer la nuit de noces, les lits à baldaquins de l'étage sont tout simplement superbes même s'ils ne sont pas d'époque, mais au moins ils sont robustes. » Une robustesse qui était bien utile pour les nombreux couples qui passaient leurs nuits à cet endroit. Madison commença à imaginer Julian en train de porter sa femme jusqu'à leur chambre, cette image ne lui plaisant pas du tout elle la chasse le plus rapidement possible en s'attardant sur le lustre du salon. D'ailleurs elle était tellement occupée à lui montrer les initiales qui y étaient gravées qu'elle en oublia totalement la proximité qu'elle avait avec son client. Lorsqu'elle cessa de regarder le plafond elle remarqua qu'il fixait ses lèvres, n'étant pas idiote elle savait très bien ce que ça voulait dire, il allait passer à l'action, la fermeture de ses yeux lui confirma qu'il y passait là maintenant tout de suite. Le rythme cardiaque de la demoiselle s'accéléra brusquement, elle cru que son cœur allait exploser lorsqu'elle sentit ses lèvres se déposer sur les siennes. Madison n'avait pas la moindre envie de le repousser alors que c'était ce qu'elle devrait faire en tant que professionnelle, au lieu de s'éloigner elle commença à entrouvrir la bouche et elle ferma les yeux.  La jeune femme déposa sa main droite sur sa tête, caressa sa chevelure avant de commencer à entremêler sa langue avec la sienne. Elle prenait tout son temps, elle voulait savourer cet instant comme si elle allait mourir dans les minutes à venir, comme si c'était son dernier jour. La brunette l'embrassait tendrement, pendant une minute entière elle s'imaginait qu'ils étaient seuls au monde. Ce n'est que sur la fin de ce baiser qu'elle entendra une voix, une voix masculine, celle de Jamie, elle l'entendait dire d'arrêter tout de suite ce qu'elle faisait, qu'elle allait encore se faire du mal, que ce n'était pas un homme pour elle. Elle fronça des sourcils, retira sa main, recula légèrement afin de mettre fin au baiser et rouvrit les yeux. Madison reprit son rôle d'organisatrice en se mettant dos à lui, elle fit quelques pas et s'arrêta. « Est-ce que vous voyez des choses à modifier dans cette pièce ? » Faire comme si rien ne c'était passé, c'était la meilleure solution.


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Message(#)Anything could happen ㄨ Julian EmptyVen 31 Juil 2015 - 17:35

Anything could happen
Julian Grimes & Madison MacAllister

Quand je propose à Madison d'aller faire un tour en moto à l'occasion, je la vois immédiatement grimacer. Je comprends alors qu'encore une fois, sa réponse sera négative. C'est que la Miss ne me facilite pas la tâche. « Je n'aime pas vraiment la moto à vrai dire. » Je la regarde, suspicieux. J'ai quand même du mal à croire qu'elle me dit la vérité. Je pense plutôt qu'elle maintient sa ligne directrice : on ne doit pas se voir avant la fin de l'été. Le fait-elle par conscience professionnelle ? Après tout, je suis son client. Le fait-elle par moralité ? Elle sait que je suis fiancé. Je ne sais pas. Un brin arrogant, je n'en démords pas. Je peux vous faire aimer. J'essaye de l'obliger à me regarder droit dans les yeux, mais la jeune femme est forte pour éviter habilement de croiser mon regard. Qu'à cela ne tienne. Mais je ne peux pas vous forcer. finis-je par abdiquer. Ce n'est pas grave, je reviendrai à la charge une autre fois. Elle vient de gagner une bataille, mais pas la guerre. Toutefois, je n'ai pas tout perdu. La jeune femme m'apprend qu'elle préfère partir en mer, sur un voilier. Satisfait d'en apprendre plus sur elle, je lui souris. Et sur le mien, ça vous irait aussi ? Je demande, un sourire en coin. Mon permis bateau, je l'ai depuis des années. A force de partir en vacances en Italie notamment. Et l'une des premières choses que j'avais fait en arrivant ici était d'acheter un bateau. Même si au final, je n'ai du en faire que 3-4 fois. Mais je serais ravi d'en faire en compagnie de la charmante brune. « Au moins cela vous a encouragé à vous entretenir encore plus. » me répond-elle quand je lui avoue avoir passé un peu plus de temps à la musculation pour penser à autre chose que ce lieu, et surtout pour faire passer le temps plus vite en attendant notre nouveau rendez-vous. Exactement, je suis gagnant au final. A force de lui parler de cette salle de sport, elle va vraiment finir par penser que je suis le genre de mecs écervelés qui s'y trouvent, à tout le temps se regarder. Et pourtant, ce n'est pas du tout le cas. J'aime juste faire attention à moi, sentir mes muscles travailler, et me sentir bien dans ma peau. Je ne passe pas des heures à me contempler, et je ne passe pas non plus ma vie à me balader torse nu.

Nous entamons la traversée des jardins, en les contemplant mais surtout en nous hâtant d'arriver au château. La chaleur est très élevée en cette après-midi, et nous semblons tous deux souffrir de la lourdeur du climat. Il faut dire que nous venons tous deux d'endroits où le climat est très différent. Car à New-York, s'il fait chaud l'été, il fait plutôt froid le reste de l'année. Et avec Londres enfant, je suis plutôt habitué aux climats froids que chauds. Les premiers temps à Sydney avaient été horribles d'ailleurs. Au fil des ans, je me suis habitué aux températures élevées, un peu. Sur le chemin, j'en profite pour me montrer attentif à ce qui nous entoure mais surtout curieux. Je demande alors à Madison de m'en dire un peu plus, ce qu'elle fait avec brio. Elle me conte une magnifique histoire d'amour, romantique, sincère, passionnelle et - bien sûr - tragique. Je suis littéralement emporté par cette histoire, que l'anglaise raconte divinement bien. Ce n'est pas parce que je suis un homme, que je ne suis pas sensible ou romantique. On ne peut que rêver d'une telle histoire, et être un peu jaloux. Ma vie semble bien morose à côté de la leur. Elle m'explique qu'elle a l'impression que Stanley est Gatsby le magnifique. Je ne rebondis pas sur ce sujet, je n'ai ni lu le livre, ni vu le film, honte à moi. Et pourtant j'en avais très envie, pour DiCaprio et Maguire. Mais bon, je n'ai jamais trouvé le temps de le regarder. « J'aimerais tellement rencontrer un homme pareil, un battant... » L'organisatrice attise fortement ma curiosité avec cette remarque, et je la regarde en coin. Dois-je y voir un message ? Non, je ne pense pas qu'elle me vise directement. Mais je peux toutefois retenir cette information, comme d'une marche à suivre. De toute façon, s'il doit y avoir quelque chose entre elle et moi un jour, ce ne sera qu'après une longue lutte, avec Lauren, avec ma famille. Je chasse rapidement ces pensées alors que nous pénétrons enfin dans le château.

Le premier couloir que nous traversons est immense et possède de nombreux miroirs de part et d'autre. Cela me met un peu mal à l'aise, j'ai l'impression de me voir peu importe où je regarde. Cela surprend la jeune femme qui me demande si je n'aime pas mon reflet. J'hausse des épaules. Je ne suis juste pas assez narcissique pour aimer me voir autant. dis-je une nouvelle fois en riant. Pas de complexe caché, pas de mal-être ou quoi, je ne suis juste pas le genre à passer des heures devant mon reflet. Enfin, sauf pour me coiffer. Mes cheveux, c'est sacré. Même si en l'occurrence, cela me permet de vous contempler. Je continue, un brin charmeur. Après tout si je me vois sur les miroirs, je peux aussi voir Madison. Et cela rend la traversée du couloir beaucoup plus agréable pour moi. Septembre c'est parfait alors. confirmais-je un peu plus loin, alors que nous parlons des invités. Je manque de m'étrangler avec ma salive quand l'anglaise évoque ma nuit de noces et les lits à baldaquins. Je l'observe discrètement mais cela ne semble lui faire ni chaud ni froid. Soit elle se maîtrise à la perfection, soit j'ai mal interprété tous les signes jusqu'à présent et en fait elle n'en a rien à foutre de moi. Je me passe la main dans les cheveux, geste que je fais souvent lorsque je suis gêné, mal à l'aise ou anxieux. D'accord, merci pour l'information. Heureusement nous arrivons devant la porte vitrée ce qui met fin à ce sujet. Encore une fois, Madison l'ouvre et nous pénétrons dans la salle côte à côte.

La salle de réception est immense, magnifique, grandiose. Tout est parfait à mes yeux. Les tapisseries, les tableaux, l'épais tapis, le lustre doré, tout est parfait. Il y règne une atmosphère assez particulière, magique, romantique. Encore ne fois, j'écoute attentivement ce que me raconte Madison, qui semble maîtriser son sujet sur le bout des doigts, et la suis sous le lustre pour observer les initiales des maîtres des lieux. C'est pile à ce moment que tout bascule entre la belle brune et moi. Lorsque je baisse les yeux, je me rends compte à quel point nous sommes proches, c'est la première fois. Mon cœur s'emballe, mon rythme cardiaque s'accélère, je m'imagine déjà en train de lui dévorer les lèvres. Et pourtant je ne le fais pas tout de suite, je lutte, je me retiens. Je ne dois pas céder, je ne dois pas le faire, je dois me contrôler... Toute ma volonté explose lorsque je pose mes yeux sur ses lèvres, bien trop appétissantes à mon goûts. Je fais alors la seule chose qui me semble logique à cet instant : je l'embrasse. Mes yeux se ferment instinctivement, alors que l'anglaise entrouvre les lèvres pour permettre à notre premier baiser de devenir bien plus langoureux. Pendant qu'elle place sa main dans mes cheveux, je dépose les miennes sur ses hanches. Le temps semble s'arrêter autour de nous, et de nombreux sentiments me parcourent alors que nos langues commencent à jouer ensemble. A cet instant, plus rien ne compte, plus rien n'existe, si ce n'est elle et moi. Le baiser se finit malheureusement, bien trop tôt selon moi, et la jeune femme s'écarte de moi assez brusquement. Madison, je... « Est-ce que vous voyez des choses à modifier dans cette pièce ? » me coupe-t-elle. Les sourcils levés, je la regarde sans comprendre ce qu'il se passe, et encore troublé par ce qui vient de se dérouler. Fait-elle vraiment comme si de rien n'était ? Non... commençais-je d'une voix bien trop faible. Je me racle la gorge. Non, tout me semble parfait. je reprends avec bien plus d'assurance. Je tente d'attirer son regard vers moi afin de créer un contact visuel, mais l'anglaise me fuis des yeux. Quelle est la prochaine étape ? je demande, résigné à ne pas parler de ce baiser tout de suite. Après tout, je peux comprendre que cela la trouble bien plus que moi, et qu'elle ait besoin de temps pour remettre de l'ordre dans ses idées.
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Message(#)Anything could happen ㄨ Julian EmptyVen 31 Juil 2015 - 19:39

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I believe very strongly that when it comes to desire, when it comes to attraction, that things are never black and white, things are very much shades of grey.

L'attitude de Julian avait changée, il se faisait plus arrogant en lui disant qu'il pourrait lui faire aimer la moto, un autre type se serait comporté comme ça avec elle aurait trouvé ça lourd, mais quand c'était lui qui ne démordait pas elle trouvait ça mignon, elle le faisait vraiment ramer et dans le fond cela l'amusait, elle se demandait jusqu'à où il était prêt à aller pour la voir en dehors de son travail. « Bon courage alors. » Pour la faire monter sur sa moto il faudrait déjà qu'il la croise à Brisbane, s'il traînait uniquement dans les quartiers les plus luxueux de la ville cela ne risquait pas d'arriver . Il lui disait qu'il ne pouvait pas la forcer, ce à quoi elle répondit immédiatement : « En effet vous ne pouvez pas. » Jouer les indomptables était plutôt plaisant, céder trop facilement aux hommes ce n'était jamais drôle, en même temps ils aimaient bien galérer, la facilité ça les lassait vite fait bien fait, en jouant les inaccessibles elle conservait le même niveau d'intérêt, elle l'augmentait même. Julian lui demanda si elle aimerait bien aller sur son voilier à lui, tiens donc il en avait un, l'inverse aurait été étonnant. « Je ne sais pas. » Ce n'était pas une vraie réponse, mais lui dire oui voudrait dire qu'ils se reverraient avant la fin de l'été et donc avant le fameux mariage. « Peut-être. » Madison ne le regardait pas directement, mais grâce aux miroirs elle voyait qu'il n'était pas satisfait de cette réponse, il voulait avoir un oui, mais elle hésitait, devait-elle lui faire plaisir ? Ou continuer de lui résister ? « En septembre ça pourrait être bien, il y aura moins de monde en mer. En ce moment on est juste envahis par les bateaux de croisières c'est une horreur. » Avec cette nouvelle pirouette elle pensait s'en sortir.  Parler de sa salle de sport ça l'arrangeait, étant donné qu'elle avait déjà refusé d'y aller lors de leur premier rendez-vous il n'allait pas en remettre une couche. « Votre fiancée doit en avoir marre, vous devez passer plus de temps à la salle qu'avec elle. » Elle disait ça alors qu'elle ne savait pas du tout si elle était une femme au foyer ou si elle travaillait en dehors de chez elle, mais au moins cela lui rappelait qu'il était déjà pris, qu'il devait arrêter d'essayer de la voir en dehors de leurs entrevues.

L'organisatrice d'événementiel n'avait pas beaucoup l'occasion de raconter des histoires, en général elle amenait ses clients dans des lieux plutôt communs, sans vécus, parce que c'était ce qu'ils lui demandaient, mais là comme Julian n'avait pas l'air d'être fixé sur quelque chose elle en avait profité pour pouvoir choisir ce château. En l'amenant ici non seulement elle l'impressionnait, mais en plus ils avaient la tranquillité, s'ils avaient été à la plage cela aurait été totalement différent, elle ne pouvait pas réserver un tel endroit, pour cela il fallait débourser une certaine fortune et elle n'avait pas le compte en banque d'un Qatari, alors que là elle avait juste à demander au propriétaire de lui laisser l'endroit quelques heures et c'était bon. Elle fut étonnée qu'il ne dise rien qu'elle compara Stanley à Gatbsy, d'habitude il était toujours prompt à lui répondre quelque chose, elle en conclue qu'il ne connaissait pas cette œuvre ou qu'il ne l'aimait pas, mais comment pouvait-on détester un tel chef d'œuvre  ? Madison ne pu s'empêcher de lui poser une question :
« Vous ne connaissez pas Gatsby ? Vous n'aimez pas lire ou aller au cinéma ? » Peu de personnes prenaient le temps de lire, mais la majorité des gens allaient tout de même au cinéma ou à défaut d'y aller il regardait des films à la télévision ou sur leur ordinateur. S'il lui répondait qu'il n'aimait ni l'autre ni l'autre elle allait penser qu'il n'avait de yeux que pour le sport et cela lui ferait perdre beaucoup de points, mais comme il était avocat elle le pensait un minimum cultivé à moins qu'il ne soit juste un pistonné parmi tant d'autres, un fils à papa, ce qui lui rappellerait juste tous ces gens qu'elle détestait à l'école, cela lui ferait perdre toute attractivité.  

La présence des miroirs du couloir semblait déranger Julian, elle avait donc cherché à savoir pourquoi, si c'était parce qu'il n'aimait pas son reflet, ce à quoi il répondu qu'il n'était pas narcissique pour aimer se voir autant, essayait-il d'éviter qu'elle ne le voit comme un sportif passant tout son temps à admirer ses pecs et à les embrasser ?
« Tant mieux parce que le narcissisme c'est un vilain défaut. » C'était bien de s'aimer soi-même, mais pas trop quand même, même si elle pouvait tout à fait comprendre pourquoi son client s'aimait, il n'avait aucune raison de se détester. Lorsqu'il lui dit que les miroirs lui permettaient de la contempler elle ne rougira pas, pour une fois elle réussissait à contrôler ses joues et ce n'était pas plus mal, à moins qu'elle ne commence juste à devenir insensible à ses compliments, à force d'en recevoir ils avaient de moins en moins de valeurs. « Oh je suis sûre que votre fiancée est bien agréable à contempler que moi » Madison n'avait jamais cessé de se demander à quoi elle ressemblait, était-elle blonde ? Était-elle grande ? Était-elle voluptueuse ? Avait-elle des yeux encore plus bleus que les siens ? Les traits plus fins ? Autant de questions auxquelles elle n'aura pas de réponses avant le mariage, à moins qu'il ne décide d'inventer sa fiancée lors des derniers préparatifs, chose qui lui semblait peu probable vu qu'il adorait flirter avec elle en toute liberté. L'organisatrice d'événementiel aurait très bien pu faire des recherches puisqu'elle avait son prénom ainsi que son nom de famille, mais elle s'était retenue de le faire, non seulement parce que ce n'était pas correct de fouiller dans la vie privée de ses clients, mais aussi parce qu'elle avait peur de tomber sur une déesse et de complexer jusqu'à la fin de ses jours. Il lui dit que le mois de septembre lui convenait, puis il la remercia de lui avoir parlé de la possibilité de réserver le château pour la nuit, mais cela n'avait pas l'air de l'emballer plus que cela. Julian passait sa main dans ses cheveux, si ses  cours sur le body language étaient corrects cela voulait dire qu'il était inquiet. « Tout se passera bien. » Dit-elle avec la plus douce des voix.

Madison ne savait pas si c'était le cadre ou l'ambiance de l'endroit, voir le soleil qui lui avait trop tapé sur la tête, mais elle ne comprenait pas ce qui lui prenait de vouloir l'embrasser à cet instant précis. Avait-il prit le fait qu'elle lui attrape le bras comme une invitation ? Un feu vert ? Elle n'avait pas pensé qu'un contact aussi simple et innocent aurait pu lui donner une telle envie. Lorsqu'il déposa ses lèvres sur les siennes elle débrancha son cerveau, elle n'écoutait plus que son cœur, un cœur qui lui hurlait de profiter de ce moment, d'accepter ce baiser qu'il lui apportait sur un plateau d'argent. En plus de ça elle pouvait enfin passer sa main dans ses cheveux, depuis le temps qu'elle voulait la toucher sa crinière, elle n'était pas déçue de pouvoir le faire, ils étaient doux, ce qui prouvait qu'il ne les négligeait pas au profit de ses muscles. L'organisatrice le laissa déposa ses mains sur ses hanches sans broncher, il avait le droit après tout, ce n'était rien par rapport à ce qu'il se passait plus haut, c'était même plutôt chaste en comparaison. La brunette n'avait pas fait preuve d'une grande patience, elle n'avait même pas eu envie de jouer avec ses lèvres, elle avait préféré passer directement à l'action en laissant leurs langues se toucher et leurs salives se mélanger et elle ne le regrettait pas le moins du monde, elle découvrait enfin de quelle manière il embrassait et elle en était satisfaite, il s'adaptait très bien à son rythme et ne s'enfonçait pas trop loin, il ne brulait pas les étapes. Cependant, son cerveau finira par se rebrancher tout seul, elle retrouva la raison en décidant de s'éloigner de lui, en séparant leurs lèvres, si elle ne l'avait pas fait cela aurait très certainement durer plus longtemps. Julian voulait dire quelque chose, mais elle le coupa immédiatement, ce qui le décontenança. C'était logique qu'il veuille parler de ce qu'il venait de se passer, ce n'était pas anodin, mais elle elle préférait éviter, continuer leur visite avant que cela n'aille trop loin, ils avaient déjà dépassé la ligne rouge.
« Nous pouvons passer directement à l'étage, les autres pièces du rez-de-chaussée ne sont pas toutes intéressantes. » La jeune femme voulait gagner du temps ou plutôt raccourcir leur rendez-vous, intérieurement elle était chamboulée parce ce qu'elle venait de vivre, mais extérieurement elle faisait tout pour que cela ne se voit pas, elle essayait d'avoir un visage le plus neutre possible. Maintenant qu'elle avait l'impression d'avoir une poker face, elle se retourna pour lui faire face.  Elle pouvait faire tout ce qu'elle pouvait pour avoir l'air insensible, mais il y avait bien une chose qu'elle ne pouvait pas contrôler, son regard, rien qu'en le fixant l'on pouvait voir qu'elle était troublée.  


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Message(#)Anything could happen ㄨ Julian EmptyLun 3 Aoû 2015 - 17:05

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Au fur et à mesure que nous discutons, je me débride et deviens un peu plus moi-même. Ce côté arrogant, je l'ai au fond de moi. Même s'il m'arrive de l'être quand je suis sérieux, généralement lorsque je n'ai pas quelque chose que j'estime devoir me revenir, je le fais surtout ressortir pour plaisanter. Dans le cas présent, c'est pour taquiner Madison et lui faire comprendre que je ne lâcherai pas l'affaire. Elle montera sur ma moto, oh oui. Elle me souhaite bon courage et je souris, sur un air de défi. Je ne peux pas savoir le passif qu'a la jeune femme avec ce genre d'engin, mais je lui ferai tout oublier. Je ne suis comme personne d'autre, elle finira par le comprendre. La jeune femme continue de jouer son petit rôle de femme forte, insoumise, et cela ne me laisse pas indifférent. Je lui trouve beaucoup de charme quand elle fait ça, je n'imagine pas qu'on puisse lui dicter ce qu'elle doit faire. Encore une fois, je ne prends pas la parole pour lui répondre, me contentant de la regarder d'un air joueur. Je peux d'ailleurs voir qu'elle aimer tout autant jouer que moi, elle a beaucoup de répartie. Puis, je lui proposer d'aller faire un tour sur mon bateau, puisque l'anglaise semble plus apprécier ce moyen de transport. Bien entendu, elle laisse planer le doute. Le contraire m'aurait étonné, elle ne répond positivement à aucune de mes propositions depuis le début. Et pourtant, je sens que sur ce point il y a plus de chances qu'elle cède. Elle me laisse d'ailleurs une petite ouverture, en septembre. Je préfère aller en mer quand il fait beau, mais en septembre ça devrait aller. De toute façon, je suis prêt à attendre le temps qu'il faudra avec elle. Et maintenant qu'elle semble d'accord, je ne vais pas faire le difficile en refusant. Septembre c'est très bien quand j'y réfléchis, il fera encore beau et elle a raison : nous serons plus tranquilles. L'organisatrice me lance une dernière pique concernant mon goût pour la musculation, et celle-ci me touche plus que prévu puisqu'elle parle aussi de Lauren. A cet instant précis, j'ai envie de tout lui balancer à la figure, de tout lui avouer. Ma relation particulière avec Lauren, l'ombre de nos familles, ma situation de couple avec elle, mais réelles envies... Mais je me retiens, je ne peux pas. Et ça ne servira à rien, hormis la faire fuir loin de moi. Je me contente d'hausser des épaules, désinvolte, sans toutefois confirmer ou contredire ses propos. Je suis las de parlé de Lauren et surtout de mentir, autant éluder le sujet dorénavant. Enfin pas tout le temps pour ne pas paraître grossier ou impoli envers Madison.

Face à mon silence concernant la comparaison qu'elle venait de faire entre Stanley et Gatsby, l'anglaise me questionne. J'en étais sûr, elle ne pouvait pas ne pas le remarquer, elle est bien trop attentive. J'avais espéré passer entre les mailles du filet, il semblerait que ce ne soit pas possible. J'en ai entendu parler mais je ne l'ai pas lu. Et même si j'avais très envie de le voir, je n'ai malheureusement pas eu le temps. lui expliquais-je. Et puis depuis, de nombreux autres films sont sortis et je n'ai plus pensé à le regarder. J'adore regarder des films, et encore plus aller au cinéma. Mais avec mon travail, je n'ai pas toujours le temps de regarder tout ce dont j'ai envie. Cela vaut surtout pour les films à la maison. Pour le cinéma, cela fait des mois que je n'y suis pas allé. Il faut dire qu'y aller seul ce n'est pas génial, et ce n'est pas forcément avec Lauren que j'ai envie d'y aller... Et pourtant, j'adore être dans une salle de cinéma, un paquet de pop-corn sur les genoux. Et je lis beaucoup moins maintenant que durant mes études. dis-je avec beaucoup de nostalgie. Plus jeune, c'était un plaisir de lire. Mais aujourd'hui, le nez plongé dans mes codes pour résoudre mes affaires, je préfère regarder un bon film pour me changer les esprits, aller à la salle, sortir ou encore jouer aux jeux vidéos. Lire, c'est malheureusement devenu une sorte de charge avec le temps. Et vous ? finis-je par demander, curieux de connaître les préférences de la jeune femme.

Nous parcourons ensuite ce couloir qui semble sans fin, mais qui est surtout parsemé de miroirs. Ce qui lui donne quelque chose d'assez unique, et il semble encore plus grand. Sur le ton de la plaisanterie, je dis à Madison que ça fait un peu beaucoup et que je ne suis pas du genre à passer des heures à me regarder. Cette réponse semble lui convenir puisqu'elle me confirme que le narcissisme est un vilain défaut. Je ne peux que confirmer. Ce que je fais d'un simple signe de la tête d'ailleurs, n'ayant rien à rajouter. Nous faisons quelques pas silencieusement et je décide de complimenter une nouvelle fois la belle brune. Seulement, le compliment semble cette fois tomber à l'eau puisqu'elle ne me répond pas et ne rougit pas. Peut-être dois-je me montrer un peu plus subtil à l'avenir, ou tout simplement arrêter de lui faire comprendre qu'elle me plaît, elle doit le savoir maintenant. En retour, Madison se contente de prétendre que Lauren doit être bien plus jolie qu'elle à côté. Je reste silencieux quelques secondes avant de répondre. Vous êtes... différentes. déclarais-je simplement. Tellement différentes. Même si je sais bien que Madison me plaît plus, je ne peux pas enlever au fait que Lauren est une très jolie femme. C'est juste que Madison je peux la choisir, ce qui n'a pas été le cas pour Lauren. Finalement, nous évoquons la possibilité de louer le château pour une nuit, et l'anglaise me parle des lits à baldaquins pour Lauren et moi. Gêné, je coupe rapidement court au sujet. Elle doit interpréter cela comme si j'étais anxieux puisqu'elle me confirme que tout se passera bien. Je souris pour la remercier et nous arrivons enfin au bout du couloir.

Le baiser que Madison et moi partageons est tout simplement parfait pour un premier baiser. Le cadre est romantique à souhait, nous sommes tranquilles, seuls, et la jeune femme est magnifique. Le baiser ne reste pas chaste très longtemps puisque l'anglaise l'approfondit très rapidement, ce qui le rend tout de suite bien plus sensuel et langoureux. Je peux alors profiter de ses délicieuses lèvres, et de sa langue qu'elle manie avec une grande dextérité. A bout de souffle, nous nous séparons. Si le baiser était parfait, ce qui se passe ensuite l'est beaucoup moins. L'anglaise semble se rappeler quelque chose et établit une nouvelle distance entre elle et moi, comme si elle refusait d'admettre ce qu'il vient de se passer. Et pourtant, moi je ne risque pas de l'oublier. Je décide de ne pas la brusquer et de suivre ce qu'elle fait en n'en parlant pas. « Nous pouvons passer directement à l'étage, les autres pièces du rez-de-chaussée ne sont pas toutes intéressantes. » me répond-elle quand je le demande ce que nous faisons maintenant. Intérieurement, je ne peux m'empêcher de penser qu'elle souhaite mettre fin à notre rendez-vous précocement, car je suis sûr qu'elle comptait me faire visiter toutes les pièces du rez-de-chaussée. Même si je n'ai aucun moyen de le prouver. D'accord. me contentais-je de répondre, déçu. Alors qu'elle m'évitait depuis la fin du baiser, la jeune femme se tourne enfin vers moi pour me regarder dans les yeux. Si son visage ne laisse rien paraître, ce n'est pas le cas de son regard. Je peux lire dans ses yeux comme dans un livre ouvert, tant ils reflètent ses sentiments. Et je peux lire qu'elle est très confuse à cet instant. Partagé entre l'envie de l'embrasser une nouvelle fois pour briser ses réticences mais aussi prendre le risque de m'en prendre une, ou alors aborder le sujet frontalement, je prends une toute autre décision : je détourne le regard et commence à me diriger vers ce qui me semble être le chemin pour accéder à l'étage. Ne perdons pas plus de temps. Mon ton est un peu plus dur que je ne l'aurais voulu. En fait, c'est surtout à moi que j'en veux, de me sentir si attiré par elle et incapable de lui résister. Je me sens faible, désarçonné, confus. Madison reviens bien vite près de moi pour reprendre le contrôle de la visite et surtout m'emmener là où elle le souhaite. Et il y a quoi à l'étage ? Je demande pour meubler et éviter que nous tombons dans un silence gênant, alors que nous montons des escaliers.

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Message(#)Anything could happen ㄨ Julian EmptyLun 3 Aoû 2015 - 18:58

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La jeune femme avait beau refusé encore et encore il revenait toujours à la charge tôt ou tard, il n'y avait nul doute qu'il aimait le challenge ou sinon il aurait déjà abandonné la partie. Le petit jeu auquel ils jouaient lui plaisait, parce qu'il était innocent et donnait un peu de piquant à leurs rendez-vous, l'un comme l'autre savait que l'attirance était réciproque, mais aucun des deux n'allait trop loin, ne faisait de propositions indécentes et personne n'était trop tactile. Leurs entrevues seraient bien tristes sans cela, beaucoup trop professionnelles, mornes alors la situation lui convenait très bien comme elle était.  « Vous allez devoir me réserver pas mal de jours sur votre calendrier si ça continue, il n'y aura plus que mon nom à côté des dates. » Et ça c'était loin d'être déplaisant, bien au contraire. Elle sentit que sa dernière pique n'avait pas été aussi bien prise que les précédentes, certainement parce qu'elle avait mentionné sa fiancée. Madison profita du fait qu'elle ait de l'avance sur lui, qu'elle ne voit pas son visage de face pour se mordiller la lèvre inférieure, son comportement lui rappela ce que Jamie lui avait dit à son sujet, qu'il n'était pas très excité à l'idée de se marier. La jeune femme ne pouvait pas lui demander de confirmation, cela aurait été complètement inapproprié alors elle se contenta de se taire.

Son client lui donna des explications sur le fait qu'il n'ait pas trop réagit à sa comparaison, il lui dit qu'il avait pas eut le temps d'aller voir le film au cinéma ni de lire le livre. Elle oubliait souvent que le métier d'avocat était extrêmement prenant, même si une de ses amies avait étudié le droit elle faisait toujours comme s'ils avaient le temps de tout suivre, ce qui n'était absolument pas le cas.
« C'est vrai qu'avec un travail comme le votre vous ne devez pas avoir beaucoup de temps pour les loisirs. Une amie à moi a étudié le droit et elle devait consacrer un sacré nombre d'heures à ses révisions, je n'imagine même pas ce que cela doit être une fois que l'on est en poste. Parfois vous devez même vous déplacez non ? Ou tous vos clients se trouvent à Brisbane ?  » Vu la grande ville dans laquelle il vivait il ne devait pas avoir besoin d'aller bien loin pour se trouver des clients, c'était même plutôt eux qui devaient venir à lui, tout comme dans son métier à elle. « Ce n'est pas trop dur de devoir défendre la veuve et l'orphelin ? C'est un beau métier, mais on doit se poser des questions quand on est l'exerce, est-ce que je défends des personnes innocentes, les victimes ou est-ce que je défends les bourreaux... » Ça c'est le genre de questions qu'elle se serait posée si elle avait été avocate, mais peut-être que lui ne se prenait pas autant la tête. Elle lorsqu'elle organisait des mariages elle ne se questionnait pas trop, ne se demandait pas si les couples étaient vraiment amoureux ou pas ou s'ils faisaient ça par intérêts, ça devait être la même chose pour lui. Il lui avait retourné sa question, chose qu'il faisait à chaque fois, ne manquant jamais une occasion de grappiller des informations qui ne concernaient pas son travail. « J'adore aller au cinéma et me gaver de pop-corn, mais je ne vais pas très souvent, les films ne sont pas toujours très intéressants... pour ce qui est de la lecture ça prend plus de temps alors c'est encore pire, mais j'essaye tout de même de lire un ou deux livres par an minimum. »

La fin du couloir était proche, ils n'avaient pratiquement pas cessés de parler depuis qu'ils s'étaient retrouvés, à croire que ni l'un ni l'autre n'appréciait le silence. Il avait encore cherché à la complimenter, mais maintenant qu'elle avait bien comprit qu'elle était à son goût cela ne lui faisait plus trop d'effet, elle ne rougissait plus, la femme tomate avait disparu, elle laissait toute la place à la femme au visage pâle sans la moindre couleur. Lorsqu'elle lui dit que sa fiancée devait être bien plus belle qu'elle, il resta silencieux, il mit un peu plus de temps qu'à son habitude pour lui répondre, tout ça pour lui dire qu'elles étaient différentes. « Je n'en doute pas. Aurais-je le loisir de la rencontrer avant le jour J ? » Une pointe d'hypocrisie s'était glissée dans ses paroles, elle savait très bien que la rencontrer ne serait pas un bonheur mais un supplice, surtout en sa présence puisqu'ils s'échangeraient certainement des regards dégoulinant de niaiserie que seuls les gens éperdument amoureux s'échangeaient, avec des petits mots doux en prime. Néanmoins, il serait tout de même bon de le savoir histoire qu'elle puisse se préparer mentalement parlant et aussi pour qu'elle évite de se faire trop belle, cela risquerait d'éveiller des soupçons. Le dérapage qui venait d'avoir lieu elle en avait rêvé, elle l'avait désiré, mais maintenant qu'elle l'avait eu elle ne savait plus quoi penser, comme elle l'avait imaginé il embrassait bien, son baiser avait été un véritable délice, sauf qu'elle ne savait pas ce qu'il y avait derrière. Qu'attendait-il d'elle ? Comptait-il se séparer de sa fiancée, prendre de l'avance ou est-ce qu'il voulait juste avoir une petite aventure avant de s'engager pour de bon ? Ne pouvant pas lire dans ses pensées et pensant que la seconde option était la plus probable, elle préféra faire comme si de rien était, l'empêcher de faire le moindre commentaire sur ce qui venait de se passer. Il était d'accord à l'idée de ne visiter que le rez-de-chaussée, cela lui enlevait une épine du pied. Lorsqu'il lui dit qu'ils ne devraient pas perdre plus de temps elle se sentit mal à l'aise, pensait-il vraiment que le reste de leur rendez-vous avait été une perte de temps ? Regrettait-il de la voir maintenant qu'il s'était emparé de ses lèvres et qu'elle avait fait comme si de rien était ? Elle était prête à mettre sa main à couper que c'était la réplique d'un homme blessé, touché dans son amour propre. Madison resta silencieuse, parfaitement muette, elle s'avança tout droit vers l'escalier. Juste avant qu'ils ne commencent à monter, il lui demanda ce qu'il y avait à l'étage. « Vous verrez bien une fois arrivé en haut. » L'organisatrice d'événementiel n'avait pas la moindre envie de lui faire une description de ce qu'il allait voir, même pas une courte.

Ils n'en étaient qu'au début de l'escalier et heureusement parce que quelque chose vint se glisser sous un talon de la jeune femme, lui faisant perdre son équilibre. N'étant pas assez proche de la rambarde pour s'en emparer, elle eut le réflexe de s'accrocher à Julian, ce qui était une mauvaise idée puisqu'elle l'entraîna dans sa chute. Son client atterrit sur le sol et lui servira d'amortisseur puisqu'elle atterrit sur lui. Ses cheveux ensevelissaient totalement le visage du beau brun, elle les retira avant de lui dire :
« Je suis vraiment... désolée... » Leurs visages étaient de nouveau proches, elle ne pu s'empêcher de le détailler longuement au lieu de se relever. Elle le dévisageait sans la moindre discrétion, elle admirait tous les traits qui formaient sa magnifique frimousse, elle n'arrivait pas à lui trouver la moindre imperfection. Comment pouvait-elle rester de marbre face à ça ? « Et merde ! » La brunette ne réfléchit plus une seule seconde, elle se jeta immédiatement sur sa bouche. Elle déposa ses deux mains aux extrémités de son visage et coinça sa lèvre inférieure entre ses lèvres. Une fois qu'il ouvrit ses lèvres, elle commença à jouer avec le bout de sa langue, à la frôler sans jamais s'enfoncer. Cette fois-ci elle prit un peu plus de temps avant de tout rendre langoureux, elle voulait que ce baiser dure bien plus longtemps que le premier et ce fut le cas. L'organisatrice décidera encore du moment propice pour le terminer, elle lâcha son visage et ne lui fera pas le même coup que l'autre fois, elle en avait beaucoup trop sur le cœur pour se retenir alors elle décida d'être sincère en le regardant droit dans les yeux. « Je te désire tellement depuis la première fois que je t'ai vu. Je sais que les enjeux sont importants mais... » Elle était faible, elle avait craqué alors autant lui dire toute la vérité. « ... mais bordel c'est toi que je veux et personne d'autre. » Madison s'empara d'une de ses boucles afin de l'enrouler autour de son index. « Si seulement tu pouvais être à moi, ne serait-ce qu'une pauvre journée... je serais heureuse. » Avant d'être à nouveau malheureuse une fois qu'il devra retourner dans les bras de sa fiancée.  


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Message(#)Anything could happen ㄨ Julian EmptyMar 4 Aoû 2015 - 13:02

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Julian Grimes & Madison MacAllister

« Vous allez devoir me réserver pas mal de jours sur votre calendrier si ça continue, il n'y aura plus que mon nom à côté des dates. » Je souris mais ne dis rien. Je ne peux pas lui avouer comme ça, de but en blanc, que cette perspective m'enchante bien plus que mon propre mariage. Non, ce serait fou, insensé. Je continue donc de sourire, simplement. La discussion avance en même temps que nous à travers ce jardin si grand, et si beau. Une chose en amenant une autre, nous parlons de choses personnelles : nos goûts en matière de cinéma et lecture. A croire que c'est trop difficile pour nous de nous contenter d'un rendez-vous strictement professionnel, nous finissons toujours par dériver. Et cela me va, puisque c'est ce que je recherche. Mais Madison, qui semble mettre un point d'honneur à ne pas trop se dévoiler, finit toujours pas me poser des questions personnelles et par se dévoiler elle-aussi. Comme si elle était partagée parce qu'elle disait et parce qu'elle désirait réellement. Elle m'apprend qu'elle a, parmi ses connaissances, une amie qui suit des études juridiques. Je suis loin de m'imaginer qu'il puisse s'agir d'Eireen, une jeune femme qui avait été stagiaire dans mon cabinet peu de temps après mon arrivée à Brisbane. Je suis un peu nostalgique des mes années d'étude, même si elles ne remontent pas à si loin que ça. Tout était différent à cette époque, tout. C'est plus difficile, oui. Lors de nos études, on nous apporte tout sur un plateau, on nous apprend les textes connus, les jurisprudences connues, ce genre de chose. Une fois en poste, c'est à nous de nous maintenir à jour, tout le temps. On doit faire nos propres recherches, vérifier s'il ne s'est pas passé quelque chose d'extrêmement important. Parfois des décisions remettent en cause tout ce qu'on a appris, et c'est à nous d'y faire attention. Il n'y a pas de repos. Je me rends compte que je parle un peu trop de ce sujet, que je me laisse facilement emporter sur ce sujet. J'ai beau ne pas être pleinement épanoui dans ce que je fais, cela reste mon travail et je sais de quoi je parle. Je n'ai pas vraiment besoin de me déplacer, les clients viennent ici quand ils ont besoin de nous. finis-je pour répondre à sa seconde question. L'anglaise me pose alors la question, celle qui intéresse tant de monde quand j'évoque mon métier. Bien entendu, il s'agit de la moralité de tout ça. Je me suis spécialisé dans le droit des affaires justement pour éviter tout ça, je m'occupe principalement d'entreprises. Bien sûr, là aussi je tombe parfois sur des pourris, mais ça reste bien loin des criminels qu'on peut rencontrer en faisant du pénal. lui appris-je simplement. Le pire que je peux rencontrer, ce sont ceux qui profitent de leurs salariés ou du système, qui détournent des fonds, qui s'enrichissent sur le dos des travailleurs. Bien sûr c'est difficile aussi, quand un con fait perdre leur emploi à des dizaines, voir des centaines, de personnes qui ont une famille à nourrir. Mais cela reste moins difficile que ceux qui défendent des violeurs, pédophiles, meurtriers. Je me suis posé les mêmes questions de Madison, et j'ai choisi le droit des affaires par lâcheté, pour ne pas avoir affaire à ces situations.

Après un sujet si barbant, pour elle j'imagine, nous en revenons à quelque chose de plus léger : les livres, les films, le cinéma. La brune avait été surprise que je ne parle pas de Gatsby. Et pour cause : je ne l'ai ni lu, ni vu. Alors que de son côté, elle semble adorer cette histoire. Comme à chaque fois, je lui retourne la question. Par politesse, mais aussi - et surtout - pour en apprendre plus sur elle. « J'adore aller au cinéma et me gaver de pop-corn, mais je ne vais pas très souvent, les films ne sont pas toujours très intéressants... pour ce qui est de la lecture ça prend plus de temps alors c'est encore pire, mais j'essaye tout de même de lire un ou deux livres par an minimum. » En entendant qu'elle adore aller au cinéma et manger du pop-corn, je souris pour moi-même, satisfait de ce nouveau point commun. Bien sûr, les personnes qui aiment faire ça ne sont pas rares, mais c'est toujours plaisant. Bien sûr, l'envie de lui faire une proposition plus ou moins habile d'aller un jour au cinéma ensemble se fait sentir. Mais pour une fois, je me retiens et m'abstiens. Je lui ai déjà proposé assez de chose, elle l'a déjà souligné plus tôt dans la conversation. De toute façon, nous arrivons déjà dans un grand couloir dont le nombre de miroirs me surprend, ce que je fais remarquer et on change de sujet. Nous ne cessons pas une fois de parler, rebondissant encore et encore sur les propos de l'autre. Cela me vient naturellement avec Madison, j'ai envie d'en apprendre toujours plus sur elle. Sa remarque sur Lauren me surprend un peu et je prends le temps de réfléchir à ce que je vais dire avant de déclarer qu'elles sont différentes. Ce n'est pas parce que ma relation avec ma fiancée est compliquée que je vais m'amuser à la dénigrer pour le plaisir, ce n'est pas mon genre. « Je n'en doute pas. Aurais-je le loisir de la rencontrer avant le jour J ? » Je la regarde curieusement, pourquoi souhaite-t-elle rencontrer Lauren ? A moins qu'elle ne dise cela que par courtoisie. Je ne sais pas. Je ne pense pas. répondis-je simplement, en souriant poliment. Maintenant que Lauren a laissé le mariage entre mes mains, je préfère éviter de l'impliquer. Elle pourrait accélérer drastiquement les choses en plus. Et puis, je n'ai absolument pas envie qu'elle et Madison se rencontrent. Il ne le faut pas, jamais. Je suis sûr que Lauren ne manquerait pas de nous observer et de me faire une scène à la maison, et elle n'aurait pas tord cette fois. Évitons de nous mettre dans ce genre de situation, ça vaut mieux pour tout le monde. Vraiment.

Je ne sais pas si c'est la main de Madison sur son bras, le lieu, le cadre, le romantisme qui imprégnait les murs, notre proximité, mais une chose est sûre : nous nous embrassons. C'est un vrai délice, mais aussi un supplice. La fin du baiser offre la possibilité à mes sentiments confus de revenir à la surface et de me tirailler un peu plus. Que vient-il de se passer ? Lauren... Je pense à elle rapidement. Je m'en veux. Pas d'avoir embrassé Madison, justement, je m'en veux de n'éprouver aucun regret. Si c'est possible, je souhaite à nouveau l'embrasser, encore et encore. Et cela me fait peur, moi qui pensais avoir des valeurs, des convictions, me voilà prêt à les balayer pour les magnifiques yeux de l'anglaise. Mais mon questionnement prend fin rapidement, Madison passant à autre chose à la vitesse de l'éclair. Je me dis que c'est tant mieux, au moins je ne ferai plus d'erreur. Et pourtant, cela me crève le cœur. Maintenant que j'ai goûté à la douceur de ses lèvres, je ne veux plus m'en passer, je ne peux plus. Malheureusement, il semble que la jeune femme ne partage pas mon avis. Elle n'a jamais été aussi froide et distante avec moi, et je dois avouer que cela a des répercussions sur mon comportement. Blessé, je préfère l'éviter et avancer. Maintenant qu'elle m'a bien fait comprendre qu'elle regrettait, hors de question que je lui saute à nouveau dessus. Toutefois, cette nouvelle situation entre nous, et surtout ce silence, me pèsent. Je lui demande ce qui m'attend à l'étage, pour meubler. Sa réponse ne tarde pas. « Vous verrez bien une fois arrivé en haut. » Son professionnalisme semble avoir disparu à partir du moment où nous avons franchi la ligne. Je me mords la lèvre inférieure en laissant l'anglaise passer devant moi et commencer à monter les marches. Je ne sais pas quoi répondre, je n'ai pas envie de lui lancer une réplique cinglante comme c'est le cas avec Lauren. Je préfère rester silencieux et avancer derrière elle.

Nous n'avons monter que quelques marches quand je vois Madison basculer en arrière. Mon réflexe est de vouloir la rattraper, mais c'est inutile étant donné que son réflexe est de s'agripper à la première chose sous sa main : moi. En une fraction de seconde, je me retrouve au sol, allongé sur le dos, l'anglaise allongée sur moi. J'ai le souffle coupé sous le choc mais heureusement nous n'étions pas très haut et je vais rapidement mieux. Madison retire ses cheveux de mon visage tout en s'excusant. Ce n'est rien... déglutis-je difficilement en remarquant une nouvelle fois la proximité entre nos visages. Cette fois c'est même pire puisque nos corps sont littéralement collés l'un contre l'autre. J'essaye d'abord de regarder ailleurs, mais je sens le regard insistant de l'anglaise sur moi. Je finis par céder et ne me prive pas à mon tour de la détailler sans aucune gêne, c'est peut-être la dernière fois que j'en ai l'occasion. Et là, tout bascule à nouveau. J'entends le brune jurer avant qu'elle ne se jette sur mes lèvres, comme en manque. Ses mains se placent sur mon visage alors qu'elle commence par jouer avec ma lèvre inférieure, avant que je n’entrouvre les lèvres pour lui permettre de jouer avec ma langue. Pendant ce temps-là, j'enroule mon bras droit autour de sa taille pour maintenir Madison contre moi. Ma main gauche parcourt son dos et vient se poser délicatement dans sa nuque, j'enfonce mes doigts dans sa chevelure noir de jais, maintenant relâchée à cause de la chute. Nous nous amusons bien plus longtemps avant de céder réellement l'un à l'autre dans un baiser passionné. Je comprends alors à quel point Madison, tout comme moi, luttait contre ce qu'elle désirait réellement. Lorsque le baiser prend fin, elle ne s'écarte pas de moi, mais au contraire plonge son regard dans le mien. « Je te désire tellement depuis la première fois que je t'ai vu. Je sais que les enjeux sont importants mais... » Le temps semble suspendu au bout de ses lèvres, alors que je me délecte de l'entendre parler sincèrement pour la première fois. Je passe ma langue sur mes lèvres, impatient d'entendre la suite. « ... mais bordel c'est toi que je veux et personne d'autre. » poursuit-elle à mon grand plaisir. La brune s'empare d'une de mes mèches pour l'enrouler autour de son doigt, et je trouve ce geste incroyablement craquant. « Si seulement tu pouvais être à moi, ne serait-ce qu'une pauvre journée... je serais heureuse. » J'ai l'impression que mon cœur va exploser de joie dans ma poitrine, tant je suis ravi par les paroles de la belle brune. Je ressens exactement la même chose, cette envie qu'elle soit mienne, cette envie que le monde s'arrête autour de nous... Je veux tout lui avouer sur Lauren, lui dire que je ne l'aime pas et que je peux tout lâcher pour elle, je veux le faire, mais... Ce n'est pas possible, c'est utopique et au fond je le sais bien. Je ne peux rien de proposer de durable à la jeune femme, malgré moi. Je tente désespérément d'éloigner ce sentiment fataliste loin de moi, pour l'instant. Madison je... tu... Je tente de trouver mes mots mais n'y arrive pas. Ils sont comme bloqués. Je fais alors la seule chose que je pense utile : je l'embrasse. Dans ce baiser, j'essaye de lui faire comprendre mes sentiments confus, l'effet de dingue qu'elle me fait mais aussi ma situation qui me bloque. J'essaye de lui dire ce que je n'arrive pas à faire avec les mots. Je finis par lâcher ses lèvres pour la regarder. Je ne suis pas bon pour toi Madison... Je la regarde, le plus sérieusement du monde. Je vais la faire souffrir, j'en suis sûr et certain. Comment pourrait-ce en être autrement ? Je vais bientôt me marier. Et elle va aussi me faire du mal, elle va sûrement me faire vivre quelque chose qui - je sais - je ne vivrai plus ensuite. Mais je te veux si fort, je ne pense qu'à toi, je deviens fou... finis-je par murmurer en toute sincérité.

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Message(#)Anything could happen ㄨ Julian EmptyMar 4 Aoû 2015 - 18:40

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I believe very strongly that when it comes to desire, when it comes to attraction, that things are never black and white, things are very much shades of grey.

Julian ne lui répondait pas, mais il lui suffisait de regarder son visage pour savoir ce qu'il pensait, son grand sourire elle le prenait comme un oui. Évidemment elle était contente qu'il soit enthousiaste à l'idée de la revoir, même si elle savait qu'il ne se passerait rien de spécial entre eux, savoir qu'elle avait la possibilité de le revoir après son mariage était déjà bien puisque cela voudrait dire qu'elle ne sortirait pas de sa vie et que si un jour tout basculait, qu'il quittait celle avec qui il vivait elle serait là, prête à se jeter sur lui avant que d'autres femmes ne le fassent à sa place. Ils avaient encore dérivé sur leurs vies personnelles, mais ce n'était pas grave, il n'y avait personne pour les reprendre et cela n'avait rien de malsain, ils faisaient juste un peu connaissance et elle ne voyait pas de mal à ça, de toute manière qu'elle le veuille ou non ils finissaient toujours par parler d'autre chose que du mariage alors il fallait qu'elle s'y fasse, elle n'allait pas lui dire qu'ils devraient arrêter d'être hors sujet, qu'ils feraient mieux d'avoir de grands blancs. De toute manière l'organisatrice n'aimait pas les blancs, si ce n'était pas lui qui les comblait ça serait elle qui le ferait, quitte à devoir parler d'elle-même alors qu'à la base elle voulait éviter qu'ils ne deviennent trop familiers. Madison l'écoutait attentivement, il parlait encore plus que d'habitude maintenant qu'il était lancé sur son travail, mais cela ne lui déplaisait pas, elle aimait bien en savoir un peu plus sur le travail des autres. « Au moins dans votre travail ça bouge, on ne s'ennuie pas et puis ça vous pousse à suivre l'actualité, à ne pas rester dans votre bulle. » Elle elle était un peu dans sa bulle, elle n'avait souvent besoin de se mettre à jour constamment, elle avait juste à connaître les quelques nouveautés en matière de décoration et de nourriture, ce qui était loin d'être aussi important que de connaître les lois et leurs modifications. Il lui apprit qu'il était spécialisé dans les affaires, qu'il s'occupait principalement des entreprises. « D'accord vous avez choisi la facilité alors, mais le plus important c'est que vous soyez passionné par votre métier et ça l'air d'être le cas. » La brunette tirait une conclusion comme ça, mais peut-être qu'elle se trompait totalement et qu'il allait la reprendre, ce qui en soit ne serait pas très grave, elle ne lisait pas dans les pensées après tout elle ne pouvait pas savoir s'il aimait vraiment être avocat ou non.

A cause d'elle leur conversation avait dérivé sur le cinéma, maintenant qu'elle lui avait apprit qu'elle adorait y aller elle était étonnée qu'il n'essaye pas de l'inviter pour y aller un de ces jours, il avait peut-être enfin comprit qu'elle essayait de ne pas le revoir en dehors des rendez-professionnels, du moins pas avant qu'il ne soit marié pour qu'elle s'empêche de faire quoique ce soit qu'elle pourrait regretter. Elle ne savait pas ce qu'il lui prenait, mais pour une fois c'était elle qui lui fit une proposition.
« Peut-être que je pourrais vous faire découvrir Gatsby un jour,  je l'ai en DVD... je pourrais vous le ramener pour le prochain rendez-vous comme ça je vous le prêterais, si ça vous tente. » Madison aurait pu lui proposer qu'ils regardent le DVD ensemble chez elle, mais ça aurait été beaucoup trop ambigu alors elle se contenta de lui proposer de le lui prêter.  Lorsqu'elle repensait à la réponse qu'il lui avait donné elle trouvait cela logique qu'il lui dise juste qu'elles étaient différentes, il n'allait quand même pas prendre le risque de la vexer en affirmant ses propos, ni prendre le risque d'avoir l'air d'avoir des idées derrières la tête en lui disant que ce n'était pas sa fiancée qu'il trouvait plus belle. Julian lui dit qu'il ne pensait pas qu'elle la rencontrerait avant le jour J, tant mieux. « Vous allez devoir me supporter tout seul jusqu'à la fin alors. » Dit-elle en affichant un sourire un peu coquin. Elle ne s'imaginait pas difficile à supporter, vu comment il souriait tout le temps il ne devait pas trouver sa compagnie désagréable sinon il ne lui aurait jamais proposé de faire connaissance en dehors du travail. L'ambiance avait changé du tout au tout, elle était passée de joyeuse, enfantine à pesante, il lui avait suffit d'avoir déposé ses lèvres sur les siennes pour mettre le chaos dans son esprit. Elle savait pertinemment qu'elle lui plaisait, après tout ce qu'il lui avait dit c'était évident, mais elle ne se serait jamais imaginée qu'il puisse franchir le pas, pas alors qu'il était encore engagé. Madison n'aura pas la force de le repousser et encore moins l'envie, elle saisit l'occasion de goûter à ses lèvres et à plus encore puisqu'elle ne se contentera pas d'un smack. S'il était incapable de se contenir, de rester fidèle à sa fiancée alors c'était à elle de mettre des barrières entre eux,  de stopper tout ça au lieu d'envenimer la situation. La brunette s'était éloignée de lui, avait arrêté de le regarder l'espace de quelques minutes pour remettre les choses en ordre dans sa tête, elle essaya de se montrer insensible, chose qui avait fait l'effet escompté puisqu'il n'essayera pas de l'embrasser de nouveau et ne fera pas le moindre commentaire. Elle détestait être froide et distante avec les gens en général, encore plus avec ses clients, mais là elle n'avait pas le choix, il fallait qu'il comprenne que cela ne devait pas se reproduire et c'était le seul moyen qui lui semblait efficace. Lorsqu'il chercha à briser le silence en lui demandant ce qu'il y avait en haut elle se montrera désagréable en lui disant qu'il verrait bien par lui-même, ce à quoi il ne répondra pas.

Ils restèrent muets tous les deux jusqu'au moment où elle s'effondra. L'élastique qui maintenait ses cheveux tomba, laissant toute sa chevelure tombée sur le visage de son client, en plus de lui faire mal en l'ayant fait tomber elle l'empêchait de voir, elle ne pouvait pas faire grand-chose pour son dos alors elle se contenta de l'unique chose qu'elle pouvait faire : libérer son visage. La brunette finira par en avoir définitivement marre de se retenir, de se brider, ce qu'elle exprima avec un juron avant de s'approprier les lèvres de Julian. Il enroula son bras autour de sa taille et parcourra son dos avec sa main avant de remonter jusqu'à sa nuque, ce qui la fit instantanément frissonner.  Son client enfonça ses doigts dans sa chevelure, ce qui l'encouragea à faire de même, elle lâcha son visage pour passer ses mains dans ses cheveux, elle en profita pour lui masser légèrement la tête. Elle cessa de l'embrasser et de le toucher pour lui dire enfin ce qu'elle ressentait en son égard. Il l'écouta sans l'interrompre, mais une fois qu'elle eut fini de parler il ne lui donnera pas de vraies réponses, il bredouilla quelques mots avant de l'embrasser. Un baiser qui était bien mieux que tout un blabla inutile, elle avait l'impression qu'il y mettait tout ce qu'il avait, toute sa fougue. Julian lâcha ses lèvres et lui dit qu'il n'était pas bon pour elle, chose qu'elle ne voulait pas entendre alors elle ferma les yeux.
« Je sais, je sais, je sais... » Elle rouvrit les yeux. « C'est pour cela que j'ai joué la comédie, que j'ai essayé de te repousser, que j'ai essayé de ne pas avoir à te revoir en dehors des rendez-vous professionnels parce que je savais qu'une fois que tu serais marié je n'aurais plus la moindre envie de te toucher mais... » Madison continua de jouer avec sa boucle. « J'en ai marre de jouer la comédie, je n'en peux plus Julian. » Lorsqu'il lui chuchota qu'il la voulait, qu'il ne pensait qu'à elle, qu'il était fou elle se mit à rougir très fortement, encore plus que toutes les autres fois. « J'ai essayé de te sortir de mes pensées, vraiment, avant même que nous ayons notre premier rendez-vous, j'ai embrassé un autre homme. »  Dit-elle en faisant référence à Charlie. « Mais même quand je l'embrassais tu étais toujours dans un coin de ma tête. » Elle lâcha sa mèche de cheveux. « C'est la première fois qu'un de mes clients me fait autant d'effet. Tous les mois je vois des gens se marier, nager dans le bonheur et moi comme une conne j'attends patiemment un prince charmant qui ne viendra jamais. Mais peut-être que si mon prince charmant ne vient pas c'est parce qu'il est avec la mauvaise princesse. » Qu'est-ce qu'il la rendait niaise ce Julian. « J'ai toujours pensé aux autres avant de penser à moi-même, cela commence à me fatiguer, pour une fois j'ai envie d'être égoïste, soyons égoïstes tous les deux. » Elle déposa sa main sur son cou avant de la laisser glisser jusqu'aux quelques boutons qui fermaient son polo. Madison lui lança un regard provocateur avant de déboutonner son haut. « Juste pour aujourd'hui, oublions le mariage, nous reprendrons notre ennuyeux train-train demain... » L'organisatrice d'événementiel enleva sa main pour pouvoir passer par en bas, elle la glissa en dessous de son polo et commença à lui caresser le bas de son torse. En même temps qu'elle le caressait elle plongeait son regard dans le sien, il était à deux doigts de craquer, elle le sentait... Elle se rapprocha de son oreille et lui susurra : « Emmène-moi là-haut tu ne le regretteras pas Julian. »



Dernière édition par Madison MacAllister le Mer 5 Aoû 2015 - 13:11, édité 5 fois
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Message(#)Anything could happen ㄨ Julian EmptyMer 5 Aoû 2015 - 0:49

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Quand je commence à parler de mon travail, je me rends compte que je pourrais en parler encore et encore. Peut-être pas pendant des heures, mais presque. Et cela me surprend. J'ai toujours cru faire ce métier parce que il m'était destiné, je devais faire comme mon père et comme Meaghan. Et même si ça ne se passe pas très bien depuis que j'ai commencé à travailler à New-York, je comprends que ce n'est pas tant la faute du métier mais plutôt de mes collaborateurs. Au final, j'ai plutôt l'impression d'aimer ce que je fais, contrairement à ce que je pense. L'organisatrice me conforte un peu dans cette idée en relevant plusieurs points positifs, notamment le fait que ce ne soit pas répétitif ni barbant. C'est vrai que ce doit être différent de son métier à elle, où elle doit souvent faire la même chose, recevoir les mêmes demandes, proposer les mêmes choses, endroits, décorations. Je lui avoue ensuite que j'ai préféré me spécialiser dans le droit des affaires, pour m'occuper des entreprises et ainsi éviter toutes les questions d'éthique et de moralité qui pourraient se poser dans d'autres branches du droit. Elle semble comprendre ce choix. Après tout, il n'y a pas de honte à avoir, tout le monde n'a pas les épaules pour supporter des affaires qui peuvent être difficiles, de viol, de pédophilie, de meurtre. Pourtant, je suis sûr que j'aurais pu le faire. Ce n'est pas tant que je ne me sentais pas capable de le supporter, c'est plutôt que j'avais peur de ne pas me contrôler face à l'un de ces individus. Alors autant ne pas me fourrer dans ce genre de situation et faire autre chose, tout simplement. Quant à sa remarque concernant ma passion pour le métier d'avocat, je préfère ne pas y répondre, me posant moi-même la question à cet instant. Si je donne l'impression d'être épanoui, c'est déjà bien.

Alors que je pensais mettre fin au sujet du cinéma en ne lui faisant pas de proposition, c'est Madison qui reste dessus. Elle me propose même de me ramener le DVD de Gatsby le Magnifique à notre prochaine entrevue, que je puisse refaire mon retard. Sa proposition me surprend un peu, même si au final elle n'est pas indécente. J'aurais apprécié qu'elle me propose de le voir avec elle, qu'elle ait envie de me le faire découvrir. C'est très gentil, merci. la remerciais-je. J'ai quand même l'impression que son intention n'était pas de seulement me prêter le DVD, mais plutôt de me proposer de le voir avec elle. Mais la jeune femme s'est vite repris, retrouvant son professionnalisme qui la caractérise tant. Nous continuons notre avancée, quittant les jardins pour l'intérieur du château. Nous nous dirigeons vers la salle de réception, et Madison me questionne sur les invités puis sur Lauren. Je lui avoue que je n'ai pas l'intention de lui présenter la fiancée avant le jour J. « Vous allez devoir me supporter tout seul jusqu'à la fin alors. » Je ne peux m'empêcher de sourire en coin en l'entendant. Ce sera plus facile qu'elle ne l'imagine, tant sa compagnie m'est agréable. Ne la regardant pas à cet instant, je n'ai pas le loisir de remarquer son sourire coquin. Lorsque je relève la tête vers elle, il a disparu. Je pense que j'y arriverai. dis-je avec beaucoup d'amusement.

***

Ce qui suit entre Madison et moi peut se résumer en un ascenseur émotionnel très intense. Tout monte très haut lorsque nous nous embrassons pour la première fois, mais la chute n'en est que plus violente quand l'anglaise se sépare de moi et fait comme si de rien n'était. Non c'est pire, elle fait comme si elle regrettait. C'est la douche froide. Les minutes suivantes sont très dures, je n'ai qu'une envie c'est de lui gueuler dessus pour qu'elle cesse d'être désagréable, indifférente. Si elle est troublée, que dire de moi ? Je suis celui qui va se marier, c'est moi qui ai fauté. Nous prenons l'escalier, et là encore une fois tout bascule. En un battement de cil, nous sommes au sol, Madison allongée sur moi. Une seconde plus tard, nos lèvres se dévorent une nouvelle fois. Le baiser dure plus longtemps, est plus passionnel. Lorsqu'il se termine, j'ai peur que ce soit la dernière fois, que ce soit une sorte d'adieu. Peut-être que Madison va se relever, partir et décider de ne plus s'occuper de mon mariage. Elle a le droit, je suppose. Mais il n'en est rien. La brune ne se relève pas et reste allongée sur moi, son regard plongé dans le mien. Au contraire, au lieu de fuir, elle m'ouvre son cœur, me dévoile ses pensées les plus sincères. Je prends conscience de l'effet que je lui fais, et du dilemme que je représente pour elle. Je suis pris, je suis son client, et pourtant je suis ce qu'elle désire. Le dilemme est le même pour moi. Je suis pris, je suis son client, et pourtant c'est elle que je désire. Plus que tout, plus que je n'en ai encore conscience.

Sincère, je lui réponds que je ne suis pas bon pour elle. Je ne veux pas lui mentir, me jouer d'elle. Elle doit le savoir, je lui ferai plus de mal que de bien, malheureusement. Résignée, elle me répond qu'elle le sait parfaitement. « C'est pour cela que j'ai joué la comédie, que j'ai essayé de te repousser, que j'ai essayé de ne pas avoir à te revoir en dehors des rendez-vous professionnels parce que je savais qu'une fois que tu serais marié je n'aurais plus la moindre envie de te toucher mais... » J'avais donc bien compris son petit manège, elle me repoussait pour ne pas céder. Ou du moins, elle essayait. C'est pour cela qu'elle souhaitait attendre la fin de l'été, elle attendait surtout mon mariage. Pendant qu'elle joue avec mes cheveux, je continue de lui caresser le dos distraitement, profitant de pouvoir encore le faire. Elle m'avoue que sa limite est atteinte, qu'elle ne veut plus jouer la comédie. Je reprends la parole, lui confessant qu'elle me hante littéralement, que je ne peux plus la sortir de ma tête. Elle me suit partout. Cela a le don de la faire rougir comme jamais, et de me faire sourire bêtement. Ce que j'aime la voir dans cet état. « J'ai essayé de te sortir de mes pensées, vraiment, avant même que nous ayons notre premier rendez-vous, j'ai embrassé un autre homme. » J'apprécie son honnêteté, même si cela me dérange de savoir qu'elle a essayé avec quelqu'un d'autre. Je ne sais pas de qui il s'agit, mais je sais que je ne l'aime pas. Il a eu la chance de goûter ses lèvres avant moi, c'est impardonnable. Mais je n'en veux pas à Madison, ce serait puérile. Et puis, une femme si belle qu'elle, ne peut qu'avoir du succès auprès des hommes. Je sais bien que je ne suis pas le premier qu'elle embrasse. Mais j'aimerais être le dernier. L'anglaise poursuit ses explications, m'expliquant qu'elle pensait à moi en embrassant un autre. Je ne laisse rien paraître mais cette révélation me remplit de fierté et gonfle mon égo. Je suis le premier client pour qui elle ressent ça apparemment. Elle ose même insinuer que je ne serais pas avec la bonne femme en étant avec Lauren. Sur ce point, je ne peux pas la contredire. Son audace me surprend, et je n'ai encore rien vu.

« J'ai toujours pensé aux autres avant de penser à moi-même, cela commence à me fatiguer, pour une fois j'ai envie d'être égoïste, soyons égoïstes tous les deux. » Je la regarde, fronçant légèrement des sourcils. Je ne vois pas vraiment où elle veut en venir. Ou plutôt, je n'ose pas comprendre où elle veut en venir. Car cela me fait peur. Elle me tente, je le sais. Elle cède et veut me faire céder avec elle. C'est un jeu dangereux, très dangereux. Peut-être même trop. Sa main glisse sur mon cou alors qu'elle déboutonne les boutons de mon polo. Je lui attrape délicatement la main pour l'arrêter dans son mouvement. Madison, on ne peut pas... déglutis-je difficilement. Je ne suis pas sûr de pouvoir tenir longtemps seul, j'ai besoin qu'elle m'aide. « Juste pour aujourd'hui, oublions le mariage, nous reprendrons notre ennuyeux train-train demain... » Ses paroles trouvent écho en moi, je relâche sa main. Elle ne profite pour la passer sous mon haut et caresser mes abdos. Je frissonne à son contact. Je perds pied. Je dois résister, je dois penser à Lauren, je dois... « Emmène-moi là-haut tu ne le regretteras pas Julian. » me susurre-t-elle à l'oreille. S'en est trop, je craque, ma volonté se brise. Au diable le mariage, au diable mes valeurs, au diable ma famille. Il n'y a que Madison qui compte à cet instant, et je la désire plus que tout. Comme pour lui donner mon accord, je l'embrasse rageusement.

Nous nous relevons en continuant de nous embrasser, nos lèvres ne se séparant que rarement pour reprendre notre souffle. Je soulève l'anglaise et elle enroule ses jambes autour de ma taille, ses bras autour de mon cou. Je commence à monter les escaliers en la portant, mettant à profit le résultat de mes nombreuses heures passées dans la salle de sport. Rapidement, nous arrivons à l'étage. A tâtons, j'ouvre la première porte que je trouve. La chance semble est de notre côté, il s'agit d'une chambre avec un lit à baldaquin, comme elle m'en avait parlé. Je plaque la brune contre le mur qui se trouve a proximité, dévorant son cou, affamé. Puis je me dirige vers le lit et la laisse tomber sur le dos. Je la déshabille du regard avant de retirer mon haut pour me retrouver torse nu devant elle. Sans plus attendre, je viens reprendre possession de ses lèvres.

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Message(#)Anything could happen ㄨ Julian EmptyMer 5 Aoû 2015 - 12:47

Anything could happen

I believe very strongly that when it comes to desire, when it comes to attraction, that things are never black and white, things are very much shades of grey.

La variété ce n'est pas ce qui devait manquer au métier de Julian, même s'il devait en avoir moins qu'un avocat généraliste, enfaite elle ne savait même pas si les avocats pouvaient être généralistes ou s'ils étaient obligés de se spécialiser dans quelque chose. Madison n'avait jamais fréquenté de personnes de sa profession de près ou de loin, ce qui était normal puisqu'en Angleterre seules les personnes ayant les moyens de s'offrir des études de droit pouvaient l'exercer, elle n'en avait pas connu beaucoup de personnes qui en avaient les moyens, enfin lorsqu'elle était scolarisée dans son école privée il devait très certainement y avoir des personnes souhaitant faire ce métier et pouvant se payer les études, mais étant donné qu'elles ne parlaient pas à ces personnes la personne n'avait pu avoir plus d'informations que cela sur ce travail. Aujourd'hui c'était différent, elle était un peu plus entourée d'avocats, mais comme ils trouvaient que c'était barbant de parler de leurs tâches ils ne lui en parlaient jamais ou presque, seul Julian en parla un peu plus que les autres. Il ne lui confirmera pas qu'il était passionné par son métier, cela voulait sûrement dire qu'il en avait marre d'en parler. L'entrée dans le château mit fin à leur discussion sur le cinéma, juste avant de mettre un pied dans le couloir il lui dit qu'il pensait qu'il arriverait à la supporter, alors qu'il aurait très bien pu saisir cette réplique pour la taquiner en lui faisant croire qu'il n'était pas sûr d'y arriver. Peut-être qu'il n'avait tout simplement pas envie de se montrer espiègle avec elle, qu'il pensait qu'elle le prendrait mal ou peut-être qu'il préférait tout simplement être sincère, dire les choses de but en blanc.



Lorsque Madison était arrivée au château elle était stressée, elle pensait que tout et n'importe quoi pouvait arriver, elle ne pensait pas avoir raison à ce point puisque Julian l'embrassera de manière soudaine. Dans le fond la jeune femme avait toujours su qu'elle serait assez forte pour ne pas fauter, que s'il devait commencer à se passer quelque chose entre eux ça serait de son initiative à lui, ce qui arriva une fois qu'ils se retrouvèrent en dessous du lustre. Elle avait essayé de se persuader qu'il aimait vraiment sa femme, qu'il ne commettrait jamais d'impairs, mais elle savait que ce n'était pas le cas, que son histoire n'était pas aussi simple que celles de ses précédents clients, elle l'avait ressentit. Lorsqu'il parlait de sa fiancée il n'avait pas d'étoiles dans les yeux, lorsqu'elle lui demandait ses goûts il n'avait pas l'air certain de les connaître, ces deux éléments étaient suffisants pour qu'elle comprenne qu'il n'en était pas amoureux ou du moins qu'il ne l'était plus à présent. Cela faisait quatre ans qu'il était avec et elle ne portait toujours pas son nom, il y avait fort à parier que c'était lui qui repoussait sans cesse le mariage, que si c'était lui qui était chargé de s'en occuper c'était parce qu'elle voulait qu'il s'implique, que cela lui donne envie de l'épouser. La passion qu'il mettait dans ce premier baiser avait éclaircit les choses, il n'était pas heureux dans son couple, à moins qu'il ne cherche juste à se distraire avant d'être définitivement engagé. Avait-elle envie de n'être qu'une simple distraction ? Une passade ? Elle essayait de se convaincre que non, elle ne le voulait pas, c'est pour cela qu'elle se ferma totalement, qu'elle devint déplaisante. Elle voyait bien qu'il ne comprenait pas ce revirement de situation pourquoi avoir partagé ce baiser avec lui si c'est pour devenir aussi froide juste après ? Madison ne comptait pas lui donner d'explications et elle espérait qu'il ne lui en demande pas.

Au final l'escalier en avait décidé autrement ou plutôt la chose qui se trouvait sur la marche et qui l'avait fait trébuché en avait décidé autrement, à cause d'elle elle trébucha et elle l'entraîna avant de se retrouver littéralement collée à lui. La jeune femme ne savait pas si cette situation était pire que celle que celle qui s'était déroulée quelques minutes auparavant, jusqu'à ce qu'elle se mette à observer son visage. Le regarder fixement lui avait rappelé tout ce qu'elle avait ressentit la première fois qu'elle l'avait vu à son agence, l'air béat qu'elle avait pris juste avant qu'il ne lui parle pour la première fois. Entendre sa voix l'avait tout bonnement achevé, non seulement parce qu'elle la trouvait craquante mais aussi parce qu'il lui apprit bien vite que s'il avait besoin de ses services c'était pour organiser son mariage, pas celui d'un autre, d'un frère ou d'un quelque patron.  A ce moment-là elle avait juste eu envie de cogner sa tête contre son bureau et de crier que la vie était injuste, trop injuste. Au lieu de ça elle détourna sa tête l'espace de quelques secondes pour rechercher le regard de son associée, elle le trouva rapidement mais avant qu'elle ne puisse lui faire comprendre qu'elle était dans une sale situation, Julian lui annonça qu'il voulait travailler avec elle et non avec la blondinette, avec ses quelques mots il avait annoncé sa peine, sa condamnation : travailler avec un client auquel elle ne pourrait toucher. Attendre trois mois avant de le revoir n'arrangera pas les choses, au contraire elle cogita, beaucoup, énormément, un peu trop, sans jamais se décider réellement sur ce qu'elle devait faire. Se retrouver à nouveau aussi proche de son visage lui fut fatal, elle céda à ses pulsions. Julian ne se montrait pas aussi bavard qu'elle, elle elle arrivait à trouver les mots, décrire ce qu'elle ressentait, mais lui cela n'avait pas l'air d'être son fort. Il ne réagira même pas lorsqu'elle lui dit qu'elle avait embrassé un autre homme avant de le revoir, il essayait de se montrer insensible, mais il lui suffisait d'observer son regard pour comprendre que cela ne lui plaisait pas, cette once de jalousie qu'elle ressentait était plaisante, cela prouvait qu'il ne voulait pas qu'elle soit dans les bras d'un autre. Lorsqu'elle insinua qu'il n'était peut-être pas avec la bonne femme il n'infirmera pas ses dires, elle prit son absence de réponse comme un oui. Elle lui demanda d'être égoïste avec elle ce qui lui fit froncer avec les sourcils, elle pensait qu'il avait bien compris ce que cela voulait dire, ce qu'elle sous-entendait par là. Une fois qu'elle avait fini de déboutonner son polo il lui attrapa la main pour l'empêcher d'aller plus loin. Sa résistance elle la prenait comme un défi, un défi qu'elle était sûre de remporter. Il lui suffit d'utiliser les bons mots pour qu'il lâche sa main, elle en profita aussitôt pour aller caresser le bas de son torse. Julian n'était pas insensible à ce contact, cela se voyait. L'organisatrice d'événementiel décida de faire sauter la dernière barrière qu'il y avait entre eux en lui susurrant des mots, en lui faisant la promesse qu'il ne regrettera pas de l'amener là-haut. Comme prévu il lui céda, il s'empara de ses lèvres avec rage lui donnant entière satisfaction.


( Attention disparitiion  Anything could happen ㄨ Julian 2910106959 )


crackle bones
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