I believe very strongly that when it comes to desire, when it comes to attraction, that things are never black and white, things are very much shades of grey.
Les questions s'étaient accumulées au fil des mois, n'ayant pas de réponses aux toutes premières questions qu'elle s'était posées d'autres sont venues, ce qui avait crée un véritable chaos dans sa petite tête. Avoir attendu autant de semaines avant de le revoir l'avait empêché de l'analyser plus que ça, de lui décrocher subtilement quelques réponses, elle avait essayé de le faire lors de leur entrevue au restaurant, mais il finissait toujours par esquiver, détourner la conversation, il préférait clairement flirter plutôt que de parler de sa fiancée et de ses désirs. Les hommes qui venaient à son agence seuls, qui devaient s'occuper de tout le mariage tout seuls sans que leurs femmes ne viennent une seule fois c'était vraiment rare, ceux qui le faisaient étaient généralement des hommes très amoureux, voulaient créer la surprise ou alors ils avaient des postes bien moins prenants que ceux de leurs compagnes, mais Julian en tant qu'avocat ne devait pas avoir un emploi du temps léger. La brunette s'était donc mise à penser qu'il devait faire partie de la première catégorie, de ceux qui étaient prêts à tout pour émerveiller leurs fiancées, mais sa manière de la regarder fut suffisante pour la faire douter de ça, il enfonça le clou en cherchant à placer leur rendez-vous le plus tard possible. Des hommes dévisageant des femmes elle en avait vu plein, mais de la manière dont il la regardait elle non, même son ancienne associée lui avait fait une remarque là-dessus. Depuis le début elle avait raison, depuis le début il savait qu'il y avait une possibilité qu'il faute avec elle, mais il a tout de même voulu la choisir elle comme organisatrice, au final c'était dans ses plans depuis toujours avant même qu'elle ne cherche à le chauffer. Enfin si ça se trouve il lui disait juste ça pour qu'elle se sente moins coupable, mais en tous cas ça avait marché, même si elle avait encore peur pour la suite. Il semblait abasourdi par sa question, comme si elle lui paraissait invraisemblable. Julian lui répondit d'un non ferme, sans détour puis il ajouta qu'il ne pourrait jamais le faire, cela sonnait comme une promesse. L'organisatrice d'événementiel était surprise, elle ne pensait pas qu'il ferait une promesse à une personne qu'il connaissait depuis aussi peu de temps, ni qu'il chercherait à se faire pardonner aussi rapidement d'avoir été colérique. Tout ça rendait les choses limpides pour elle, elle n'avait plus besoin d'avoir ses confidences pour avoir la preuve que leur relation était spéciale, il venait de lui en donner une très belle. « Je l'espère. » Il lui sera facile de vérifier si c'était des paroles en l'air ou non, elle n'avait qu'à s'emparer de son téléphone et lui écrire des messages et attendre pour voir s'il allait lui répondre ou non.
Une fois qu'ils furent de nouveau dans le bain, elle attendit quelques minutes avant de le questionner, elle voulait qu'ils profitent un peu, qu'il s'apaise totalement avant de l'interroger. Une fois qu'elle le sentit prêt elle se lança, elle n'y passera pas par quatre chemins en lui demandant directement pourquoi il allait épouser une femme qu'il n'aimait pas, elle lui avait posé cette question en étant quasiment persuadée que la fin était correcte, chose qu'il lui confirma en lui demandant si elle l'avait remarqué. « Même un aveugle l'aurait remarqué. »Cette phrase était un peu forte, mais montrait bien à quel point elle trouvait que cela sautait aux yeux. Julian était curieux, il attendait patiemment d'avoir son raisonnement avant de reprendre la parole. Il la complimenta sur son esprit, ce à quoi elle répondu :« Je sais dans une autre vie j'étais détective privée. » Dit-elle sur le ton de la plaisanterie. Son client détourna les yeux, elle comprit que cela voulait dire qu'il allait tout lui expliquer et que ça ne serait pas très agréable à entendre. Il commença par lui dire qu'il n'aimait pas sa fiancée et qu'il ne l'avait jamais aimé, cela n'avait donc pas été un tel exploit de l'avoir fait cédé, même si d'un autre côté cela l'étonnait, il était avec une femme qui il ne ressentait rien depuis quatre ans et il n'avait jamais été aller voir ailleurs, il devait vraiment tenir à ses principes et elle trouvait ça noble. Elle l'écouta attentivement sans jamais le couper une seule fois. Madison finit par apprendre qu'il s'agissait d'un mariage arrangé, ce qui lui fit faire les gros yeux, pour avoir accepté une telle chose il ne devait pas être du genre rebelle, elle le pensait plus indocile que cela. Lorsqu'il lui apprit qu'il avait accepté ça pour une histoire d'héritage elle fut déçue, cela voulait donc dire qu'il accordait une importance immense à l'argent au confort matériel, qu'il trouvait cela plus important que de finir avec une femme dont il était amoureux. Néanmoins, elle essaya de se mettre dans sa peau, elle ne pouvait pas vraiment savoir ce qu'elle aurait fait à sa place puisqu'elle n'allait pas hériter d'une fortune, d'un empire familial ou d'un réseau exceptionnel, elle ne pouvait pas le comprendre et donc n'était pas apte à le juger objectivement, son avis était faussée par son attachement, son souhait de le voir entièrement disponible pour elle. Madison n'était pas au bout de ses surprises, elle était interloquée de l'entendre dire qu'il voyait sa fiancée comme son ennemie, comment pouvait-il organiser son mariage alors qu'il semblait la haïr ?« Je... je ne m'attendais pas à ça. » Cela faisait beaucoup d'informations à encaisser. Elle ne lui dira pas tout ce qu'elle pensait avant d'être confortablement installée sur lui. « Je t'avoue que je ne comprends pas, je ne comprends pas comment tu peux te laisser dicter ta vie comme cela. Tes parents sont moyenâgeux, ils font passer les miens pour des gens contemporains, ouverts. Ma mère ne me l'a pas explicitement dit, mais elle aimerait beaucoup que je finisse avec le fils d'une amie à elle, mais elle n'a jamais cherché à me forcer, elle m'a laissé faire mes propres choix même s'ils n'ont pas toujours été bons... ou même jamais été bons enfaite. » Madison savait que si celle qui l'avait mise au monde la laissait choisir librement c'était parce qu'elle voyait qu'elle prenait de ' bons partis ', elle se souvenait de la réaction quand elle avait donné le nom de famille de Castiel, elle avait l'impression de lui avoir dit qu'elle allait épouser le prince d'Angleterre, enfaite dans le fond elle valait à peine mieux que les parents de Julian. « C'est de ses erreurs que l'on apprend, que l'on tire ses leçons et grâce à elle je l'ai bien compris. » L'organisatrice d'événementiel marqua une pause. « Mais je suppose que tu as quand même profité de ta jeunesse vu qu'on ne t'a pas ' réservé ' à ta fiancée dès ta plus tendre enfance... j'en suis même sûre tu as dû t'entrainer sur bon nombre de femmes pour devenir un aussi bon amant. »Rien que d'y penser cela la rendait jalouse, même si au final cela avait été bénéfique puisque ça lui avait donné pas mal d'expérience.« Peu importe maintenant tu ne t'entraîneras que sur moi, je serais ton cobaye. Tu as encore beaucoup de choses à apprendre sur mon corps... et moi encore pas mal à apprendre du tien. »Elle eut un petit sourire en coin, elle croisa encore une peu plus ses jambes. « J'aime être avec toi moi aussi. »Madison avait été à la limite de lui faire un suçon, mais elle se souvint de leur situation juste à temps. Elle se contenta d'ajouter un baiser de plus à leur compteur qui allait très certainement exploser d'ici la fin de la journée. « Après tout ce que tu viens de me dire je peux comprendre que je sois une bouffée d'air frais dans ta vie. » Lorsqu'elle sentit sa main caresser sa tête elle ferma les yeux. Une fois qu'il sortit sa main de ses cheveux elle l'attrapa et la coinça entre ses deux mains, elle frotta ses paumes contre sa main avant de l'amener jusqu'à sa bouche, elle déposa un baiser dessus. « Tu sais que ne pas pouvoir t'embrasser partout va être une grande source de frustration pour moi ? Toi tu par contre tu vas pouvoir m'embrasser où tu le voudras ce n'est pas juuste... » Elle lâcha sa main et fit la moue.
L'heure des révélations est arrivée, déjà. En y réfléchissant, je n'ai vu Madison que trois fois. La première fois à son agence, il y a trois jours au restaurant, et aujourd'hui. Et pourtant, je me sens en confiance avec elle, complet. J'ai l'impression que nous allons à une vitesse folle, et d'un autre côté trop lentement. Notre relation est spéciale - et même unique, je peux déjà le dire. Je ne veux pas tout gâcher en lui faisant des cachotteries, on la laissant dans le flou. Elle a le droit de savoir ce qu'il se passe dans ma vie, pour comprendre ce qu'il y a entre nous. Je lui dois bien ça, pour tout le bien qu'elle me procure depuis le jour où elle est entrée dans ma vie. Je m'assois dans l'eau et attends que l'anglaise vienne se mettre près de moi. Lorsque c'est faut, je lui propose de me demander ce qu'elle veut, je lui promets d'y répondre sincèrement. Je vois bien que cela lui fait plaisir, il doit se poser tant de questions. Elle me laisses quelques instants pour m'y faire avant d'attaquer, ne passant pas par quatre chemins. Ses questions sont directes, ciblées, et pertinemment justes. Je suis assez étonné qu'elle ait su me mettre à jour si rapidement. Ce que je ne manque pas de lui faire remarquer. « Même un aveugle l'aurait remarqué. » Sa remarque me fait réfléchir. Si je cache aussi mal mon jeu qu'elle ne le dit, Lauren va très vite comprendre qu'il se passe quelque chose, surtout si un jour elle me voit avec Madison. Je vais devoir travailler dessus, pour ne pas éveiller de soupçons. Et puis, qu'en est-il des autres ? Mes amis, ma famille, mes collègues ? Ont-il aussi compris que je ne souhaite pas épouser Lauren ? Pire, que je ne l'aime pas ? Si c'est le cas, c'est affreusement gênant. J'espère que personne ne fera de remarque à la rousse, ou sa colère sera terrible. L'organisatrice continue de me question, exposant son raisonnement en entier. Et il tient la route. Je ne peux m'empêcher de penser qu'elle y a mûrement réfléchi, signe qu'elle essayait de savoir si j'étais accessible ou pas. Preuve qu'elle s'intéressait à moi, elle aussi. Je souris quand elle me dit qu'elle a été détective privée dans une autre vie, ça ne m'étonnerait même pas tant je trouve son esprit brillant. Maintenant qu'elle a terminé, c'est à moi de jouer. Je prends une grande inspiration, fixe un point au fond de l'eau pour pouvoir me concentrer pleinement sur ce que je vais dire, et commence à parler.
J'essaye d'être le plus sincère possible, et de lui en dire un maximum. Bien sûr, j'évite de mentionner quelques trucs, d'entrer trop dans les détails. Je ne vais pas lui conter l'histoire de ma vie, le but étant juste qu'elle comprenne la situation qu'est la mienne. Je parle donc de ma relation tumultueuse avec Lauren-Rose, le fait qu'elle est devenue au fil du temps plus une ennemie que ma future femme. J'avoue vouloir repousser le mariage, ne pas l'aimer. Je lui explique comment j'en suis arrivé là : un mariage arrangé. J'imagine que ça doit sembler irréel pour Madison, venu d'un autre temps. Mais c'est bien le cas. Elle doit aussi se demander pourquoi je me laisse faire. Je n'ai pas le choix. La famille, c'est ce qu'il y a de plus important au monde, c'est ce qui reste quand tous tes amis te tournent le dos. Je ne peux pas m'éloigner de Sean, Meaghan, ni briser le cœur de ma mère, elle ne le supporterait pas... Et puis mon père depuis tout petit nous a bien fait comprendre qu'on devait lui obéir pour rester dans la famille, et mine de rien avec le temps cela porte ses fruits. J'ai été le plus rebelle dans ma jeunesse, mais en ce moment j'ai l'impression d'être le plus soumis. Enfin, il y a l'héritage... C'est triste à dire mais je ne veux pas abandonner mon train de vie, perdre tout ce qui m'est acquis, perdre mon compte en banque, ma villa et tout ce qui me revient. J'ai été élevé comme ça, je veux le rester. Et ma mère aussi, c'est pourquoi elle a arrangé ce mariage avec mon père. Pour que je ne manque de rien, jamais. Et de toute façon, pourquoi refuser ? Je n'ai jamais rencontré quelqu'un qui m'avait donné envie de quitter Lauren pour elle, je n'ai jamais été amoureux, et je pensais ne jamais l'être. Alors Lauren ou une autre, qu'importe. Si ça peut faire plaisir à ma famille... Maintenant, plusieurs années plus tard, je me rends compte à quel point c'est difficile quand même, et à quel point je rêve d'autre chose de beaucoup mieux. A la fin de mon monologue, le silence s'empare de nous. Mais j'ai l'impression qu'un poids me quitte, je me sens comme libéré. Je relève les yeux vers l'anglaise qui semble marquer le coup, elle ne s'attendait pas à une telle histoire. Je ne peux pas lui en vouloir, j'ai du mal à y croire moi-même.
La brune m'enjambe pour revenir s'asseoir sur moi. La position est aussi plus intime pour parler, et autant en profiter d'être comme ça pendant qu'on le peut. une fois installée, elle me livre sa réaction. « Je t'avoue que je ne comprends pas, je ne comprends pas comment tu peux te laisser dicter ta vie comme cela. Tes parents sont moyenâgeux, ils font passer les miens pour des gens contemporains, ouverts. Ma mère ne me l'a pas explicitement dit, mais elle aimerait beaucoup que je finisse avec le fils d'une amie à elle, mais elle n'a jamais cherché à me forcer, elle m'a laissé faire mes propres choix même s'ils n'ont pas toujours été bons... ou même jamais été bons enfaite. » Je me doutais bien qu'elle ne comprendrait pas que j'accepte se mariage, mais je ne souhaite pas entrer plus dans les détails pour l'instant. Elle ne comprendrait pas encore l'importance de ma famille, et surtout le pouvoir qu'ils exercent autour d'eux. Ni tout ce que j'ai fait plus jeune. D'un côté, accepter ce mariage me permet de me rattraper de mes erreurs passées. C'est une façon de me racheter auprès de ma mère surtout. Puis j'apprends que Madison elle non plus n'a pas la famille idéale, même si elle semble moins expéditive et surtout extrémiste que la mienne. Jamais été bons ? Ce sont tes choix, ils font de toi ce que tu es aujourd'hui, et ce que tu seras plus tard. Peu importe les erreurs que tu as commises, le choix que tu faits toi-même reste un bon choix. Je lui souris, j'ai l'impression que Madison a un lourd passé qu'elle porte comme un fardeau. On ne peut pas faire que des mauvais choix dans sa vie, c'est impossible. Aujourd'hui elle dirige sa propre agence, habite loin de chez elle, c'est plutôt un signe de réussite. Et puis tu as fait le choix de me demander de t'emmener en haut, je trouve qu'il est plutôt bon... dis-je le sourire en coin, pour détendre un peu l'ambiance. « Mais je suppose que tu as quand même profité de ta jeunesse vu qu'on ne t'a pas ' réservé ' à ta fiancée dès ta plus tendre enfance... j'en suis même sûre tu as dû t'entrainer sur bon nombre de femmes pour devenir un aussi bon amant. » Serait-ce de la jalousie que je lis dans son regard ? Je viens replacer une mèche de cheveux derrière son oreille. Je peux en dire autant de toi, tu sais ? Oh oui, elle m'avait épaté un peu plus tôt. Je sais bien qu'elle n'a pas appris tout ça dans les livres non plus, et cette pensée le rend à mon tour jaloux. Ce qui est très puéril, elle a eu une vie avant moi, et moi avant elle. Tu recommences à me tenter... et je ne compte pas essayer de te résister cette fois. Je me laisse aller sous ses baisers, sous ses caresses. Parcourant moi-même la surface de son corps du bout des doigts, légèrement. Je ne pense pas si elle est sincère, ou du moins si elle a conscience de ce qu'elle dit. Si cela doit se reproduire, elle sera officiellement ma maîtresse et notre relation sera différente, il faudra se cacher, prévoir les choses, vivre dans l'interdit... Mais je ne veux pas y penser, pas maintenant. Pour l'instant, je veux profiter de l'innocence de cette après-midi, de son aspect irréel. Et je ne vais pas m'en priver... Je me jette aussitôt à son cou pour le suçoter jusqu'à ce qu'une légère marque apparaisse. Tu es à moi. dis-je en venant presser mes lèvres contre les siennes.
I believe very strongly that when it comes to desire, when it comes to attraction, that things are never black and white, things are very much shades of grey.
L'être humain n'est jamais content de ce qu'il a, il demande toujours plus ou convoite ce qu'il n'a pas, ce qui appartient aux autres, il se plaint sans cesse, il n'arrive jamais à être complètement heureux. C'était le cas de Madison, elle n'était pas trop mal née par rapport à d'autres, après tout elle n'était pas orpheline, même si sa famille n'était pas super riche elle n'était pas particulièrement pauvre non plus, elle n'avait jamais eu à vivre dans un taudis, avait pu être scolarisée dans une très bonne école, physiquement elle avait été plutôt gâtée, même si elle trouvait qu'elle avait peu de formes et qu'elle était petite, les hommes qu'elle désirait vraiment elle les avait eus, même quand cela semblait mal barré. Certes elle avait été quelque peu harcelée lors de sa scolarité parce qu'elle ne se fondait pas totalement dans le moule, n'était pas une copie conforme des autres filles, mais elle avait eu la chance de croiser la route de Jamie, un homme qui fut le meilleur des anges gardiens et qui veillait encore sur elle à l'heure d'aujourd'hui. Elle avait trouvé un domaine qui la branchait vraiment et pas à pas elle avait monté les échelons, maintenant elle était à la tête de sa propre entreprise, qui était petite mais qui était promu à un bel avenir. Malgré tout elle n'arrivait pas à se dire qu'elle était totalement heureuse, que sa vie avait été réussie dans son ensemble, sa réussite professionnelle ne lui suffisait pas, il lui manquait encore quelque chose pour se sentir complète : l'amour. C'était un domaine dans lequel elle se trouvait particulièrement nulle parce qu'elle choisissait toujours mal les personnes avec qui elle se mettait, elles finissaient toujours par la blesser d'une manière ou d'une autre, même en approchant de la trentaine cela ne changeait pas, elle continuait encore de choisir des personnes capables de lui faire du mal, la preuve avec son client. Il n'avait pas voulu la blesser volontairement, il avait juste été froissé par sa question, mais une fois qu'ils quitteront le château cela allait s'empirer, quoiqu'il arrive qu'il le veuille ou non il la fera souffrir, tant qu'il n'annulera pas son mariage il malmènera son petit cœur. L'organisatrice d'événementiel avait besoin de comprendre pourquoi il allait passer la bague au doigt d'une femme qu'il n'aimait pas, c'était chose faite à présent puisqu'il avait déballé tout son sac. Au début ce fut difficile, mais en fin de compte elle avait l'impression que cela lui avait été bénéfique de se livrer, d'avoir une oreille attentive à ses problèmes, peut-être que personne ne le croyait lorsqu'il disait que celle qu'il allait épouser n'était pas gentille, elle elle avait envie de le croire.
Madison se livra un peu à son tour, pas autant que lui mais suffisamment pour qu'il comprenne qu'elle avait la sensation de n'avoir fait que de mauvais choix. Il lui dit que c'était grâce à ses choix qu'elle était la personne qu'elle était aujourd'hui et il n'avait pas tort, après tout elle ne détestait pas la personne qu'elle était, même si elle n'était pas fière de tenter un homme qu'il allait se marier, personne n'est parfait, tôt ou tard tout le monde fait des erreurs dans sa vie. « Non à cause de mes bêtises je me suis mise dans de sales situations, avec de meilleurs choix j'aurais peut-être pu abréger mes souffrances plus rapidement... et les faire disparaître entièrement, ce qui n'est pas le cas pour l'une d'entre elle. » L'organisatrice d'événementiel voyait dans son regard qu'il se demandait de quoi elle pouvait bien parler, mais elle n'était pas encore prête à lui délivrer tous ses secrets, lui-même devait en garder quelques uns. Julian lui dit qu'elle avait fait un bon choix en lui demandant de l'amener là-haut, ce qui la fit rire légèrement.« C'est vrai tous mes choix ne sont pas à jeter. » Elle sourit lorsqu'elle remarqua qu'il replaçait une de ses mèches derrière son oreille. « En plus tu sais que j'ai des idées pour remédier à notre situation ? On pourrait partir avec ton voilier, s'arranger pour le couler quelque part où on pourrait le retrouver comme ça tu passeras pour un homme mort et on pourra vivre juste tous les deux sur une île déserte. » L'avocat lui dit qu'il pouvait en dire tout autant qu'elle, elle tenu à le corriger :« Ah non tu ne peux pas ! Moi j'ai été raisonnable mes amants se comptent sur les doigts de la main... toi par contre pour les compter tu dois sûrement avoir besoin de tes deux mains... ou peut-être même de faire une liste de la taille de ton bras tout entier. » Madison prit un air grave sur la fin de la phrase, ce qu'elle disait ne lui plaisait pas du tout. Elle se changea les idées en envisageant de s'en prendre à son cou pour au final s'en prendre à ses lèvres. « Oui je suis une vilaine tentatrice. » Elle cessa de faire la moue lorsqu'il se jeta sur son cou, elle laissa un petit cri s'échapper. « C'est ça marque ton territoire... J'ai bien envie d'un petit entraînement aquatique, cela tombe bien si tu ne comptes pas résister, j'ai envie de faire l'amour dans l'eau. » L'organisatrice d'événementiel s'approcha de son oreille pour lui mordiller le lobe.
(C'est reparti pour un deuxième touur )
crackle bones
Dernière édition par Madison MacAllister le Ven 14 Aoû 2015 - 13:31, édité 1 fois
Depuis que je me suis livré à Madison, que je lui ai expliqué un peu plus en détails ce qu'il se passe dans ma relation avec Lauren et pourquoi je m'autorise à lui céder, j'ai l'impression qu'on me retire un poids des épaules. Que ça fait du bien de ne plus devoir mentir, éviter le sujet, regarder ailleurs. Je peux parler librement à la jeune femme désormais, je sais qu'elle ne s'enfuira pas en courant. J'ai l'impression que cela lui a fait du bien aussi, qu'elle se sent moins coupable. Après tout, ce n'est pas comme si elle brisait un couple qui vivait l'amour parfait depuis dix ans. Non, bien au contraire... Mais au moins, elle me permet de vivre, de me sentir bien. Avec elle, je suis apaisé, heureux. J'ai l'impression que mes soucis ne sont que des mauvaises souvenirs. Mon honnêteté lui permet elle aussi, de m'en dire un peu plus sur sa famille et son passé. « Non à cause de mes bêtises je me suis mise dans de sales situations, avec de meilleurs choix j'aurais peut-être pu abréger mes souffrances plus rapidement... et les faire disparaître entièrement, ce qui n'est pas le cas pour l'une d'entre elle. » Interloqué, je fronce des sourcils. De quoi peut-elle bien parler ? J'imagine que, tout comme moi, elle garde quelques secrets au plus profond d'elle. Ce n'est pas facile d'avouer ses plus grandes erreurs, encore moins à une personne qu'on ne connaît à peine. Car si un lien indescriptible semble s'établir peu à peu entre nous, il ne faut pas se voiler la face : nous ne savons pas grand chose l'un de l'autre. Nous avons brûlé plusieurs étapes cette après-midi, en cédant l'un à l'autre aussi facilement. Mais il faut dire que la situation est assez particulière, puisque je vais bientôt me marier. Ce n'est pas comme si nous avions le temps d'apprendre à nous connaître, ni même de tomber amoureux. Non, il s'agit d'une attirance foudroyante, d'un désir brûlant. Pour céder aux plaisirs charnels, nous n'avons pas besoin de nous connaître par cœur. Je ne sais même pas si un jour notre relation sera différente que ce qu'elle est à cet instant, si des sentiments nouveaux apparaîtrons entre nous. Je n'en ai aucune idée. Pour l'instant, je préfère profiter du moment présent, profiter d'être avec une fille qui m'attire plus qu'aucune autre n'a sur le faire dans ma vie. Concernant ce qu'elle vient de me dire, je ne préfère pas lui en demander davantage, c'est déjà bien assez. Je viens juste déposer un baiser sur son front, réconfortant. « En plus tu sais que j'ai des idées pour remédier à notre situation ? On pourrait partir avec ton voilier, s'arranger pour le couler quelque part où on pourrait le retrouver comme ça tu passeras pour un homme mort et on pourra vivre juste tous les deux sur une île déserte. » J'éclate de rire en écoutant sa folle idée de vivre sur une île déserte, c'est que la brune a l'imagination fertile ! C'est même plutôt intéressant, si on oublie le fait qu'on ne verra plus nos amis, nos familles et qu'on vivra dans une pauvreté absolue, en plus d'être coupés du monde bien évidemment. J'apprécie l'effort, mais dans l'idéal, j'aimerais qu'on reste parmi les vivants. J'embrasse doucement son épaule. « Ah non tu ne peux pas ! Moi j'ai été raisonnable mes amants se comptent sur les doigts de la main... toi par contre pour les compter tu dois sûrement avoir besoin de tes deux mains... ou peut-être même de faire une liste de la taille de ton bras tout entier. » Un amant c'est déjà beaucoup trop, après ça ne change plus grand chose... dis-je de façon assez possessive. L'imaginer dans les bras d'un autre, ou alors faire ce qu'elle m'a fait un peu plus tôt à un autre, me rebute. Mais à notre âge, nous ne pouvons pas attendre à ce que chacun soit vierge. Et puis, notre ébat précédent aurait été beaucoup moins bon si nous étions des novices. Tu as peut-être autant pratiqué avec tes quelques amants que moi avec les miennes, qu'est-ce que j'en sais ? je demande narquoisement. Et qu'est-ce qui te faire dire que j'ai connu autant de femmes ? j'ajoute curieusement. Je ne lui ai jamais dit avoir connu beaucoup de femmes, et elle ne m'a connu qu'avec Lauren. Je pourrais très bien n'avoir connu que Lauren dans ma vie... ce qui n'est pas le cas. Il est vrai que je me suis pas mal amusé durant mon adolescence, et encore le mot est faible. Oh oui, très vilaine... Le regard que je lui lance ne laisse aucun doute quand à ce que j'ai derrière la tête. Je me jette à son cou, lui faisant le suçon qu'elle rêve de me faire. Je regarde mon oeuvre, plutôt fier. Tes désirs sont des ordres. murmurais-je quand elle m'annonce vouloir passer à l'entraînement aquatique et me faire l'amour tout de suite. J'enroule mon bras autour de sa taille pour la serrer un peu plus contre moi, et ferme les yeux en sentant sa bouche autour de mon lobe. J'ai déjà hâte de passer à la suite.
I believe very strongly that when it comes to desire, when it comes to attraction, that things are never black and white, things are very much shades of grey.
Plus Madison passait de temps avec Julian et plus elle avait l'impression qu'il était la personne qu'elle attendait de trouver, le fait qu'il ne soit pas du tout heureux dans son couple le lui confirmait, elle avait peut-être une chance de l'avoir rien que pour elle, mais elle allait très certainement devoir se battre pour l'avoir. Si son client se mariait fin septembre cela lui laissait à peu près trois mois pour tenter sa chance, pour essayer de gagner une grande place dans son cœur, chose qui ne sera pas sûrement pas aussi aisée que d'occuper ses pensées, certaines personnes avaient beaucoup de mal à tomber amoureuses, elles avaient besoin de temps, énormément de temps et elle elle n'en avait que peu. La jeune femme elle-même avait du mal à développer des sentiments très forts, cela ne lui était arrivé qu'avec Castiel et ensuite... plus rien, elle s'attachait un peu et puis c'est tout, elle n'arrivait plus à aimer à la folie, son premier amour lui avait plus que brisé le cœur, il l'avait réduit en milles morceaux, la plupart d'entre eux n'étaient pas recollés. Choisir de fréquenter un homme allant se marier prochainement était très risqué, cela allait peut-être juste transformer les morceaux en miettes, en poussière, mais au plus profond d'elle-même elle avait envie de tenter le coup, d'avoir de l'espoir, de positiver. Depuis qu'ils avaient cessés de s'éviter elle le trouvait adorable, si sincère, il lui avait déposé un baiser sur son front comme s'il savait déjà que ça serait la meilleure manière de la réconforter. Il éclata littéralement de rire lorsqu'elle lui proposa une idée pour se sortir de sa situation. « Mais on pourrait juste vivre d'amour et d'eau fraiche, on éviterait la pollution, on ne mangerait que des choses non modifiées, on pourrait même sympathiser avec des singes ça ne te fait pas rêver tout ça ? »Elle ricana.« Non monsieur doit être bien trop attaché à son confort, à sa villa, à ses montres et voitures de luxe ou que sais-je encore... »Madison s'imaginait qu'il devait avoir un sacré train de vie grâce à sa famille et à la richesse de sa belle famille, un train de vie digne d'un footballeur mais peut-être qu'elle se faisait des idées, qu'il n'était pas aussi riche que cela. Julian lui disait qu'un amant c'était déjà beaucoup trop, c'est qu'il devait être sacrément possessif cet avocat. « Mais c'est ta faute ! C'est toi qui a quitté l'Angleterre trop tôt, j'ai été scolarisée dans une école de gosses de riches si ça se trouve tu aurais pu être mon premier, mais non t'as tout gâché en partant... tu ne peux t'en prendre qu'à toi-même. »Elle lui tira la langue. Il insinua qu'elle avait peut-être plus pratique avec ses quelques amants que lui avec ses conquêtes. « Je ne crois pas non... déjà je n'ai jamais eu de relation aussi longue que la tienne, ma plus longue n'a même pas fait la moitié de la durée de la tienne. »L'informa t-elle. « Tu es un charmeur, c'est obligé que tu te sois bien amusé dans ta jeunesse. J'ai du mal à t'imaginer en tant qu'adolescent nul en drague n'ayant rien d'autre que sa main droite pour... »Elle marqua une courte pause.« Enfaite je ne veux même pas connaître nombre de femmes avec qui tu as couché, je suis mieux dans l'ignorance. »Il y avait déjà un bon côté au fait qu'il ait été fidèle à sa fiancée pendant quatre ans, cela voulait dire qu'il n'avait pas d'amantes qui trainaient à Brisbane ni dans le reste de l'Australie, qu'elles devaient toutes se trouver en Angleterre ou aux États-Unis et c'était tant mieux. De toute manière Madison était déterminée à leur faire de l'ombre, à toutes les éclipser pour qu'il ne veuille plus que d'un corps : du sien. D'ailleurs elle avait bien envie de remettre le couvert, lui aussi puisqu'il lui dit que ses désirs étaient des ordres, ce qui la fit sourire.
« Mais on pourrait juste vivre d'amour et d'eau fraiche, on éviterait la pollution, on ne mangerait que des choses non modifiées, on pourrait même sympathiser avec des singes ça ne te fait pas rêver tout ça ? Madison n'en démord pas : elle veut partir vivre sur une île déserte avec moi. Mon sourire ne quitte pas mes lèvres, je profite de cet instant de pure innocence en sa compagnie. Ou alors tomber sur une île vraiment déserte, sans eau potable, sans nourriture, et infestée d'animaux dangereux. Je pense qu'il est préférable de rester parmi la civilisation encore un peu. « Non monsieur doit être bien trop attaché à son confort, à sa villa, à ses montres et voitures de luxe ou que sais-je encore... » Je prends un air choqué et trempe ma main dans l'eau pour lui en envoyer un peu au visage. Et toi, bien sûr, tu te passerais sans problème de ton maquillage ? de tes chaussures ? de ton fer à lisser ? Laisse-moi rire ! Mes mains viennent saisir ses hanches pour les presser doucement afin de lui provoquer un léger sursaut. Ca lui apprendra, à me faire passer pour un homme matérialiste. Même si au fond, elle n'a pas tord. Je n'ai pas envie de me priver de ma villa, mes montres, ma voiture & ma moto, mes costumes, etc. Je ne sais comment, nous en arrivons à parler de nos conquêtes et expériences sexuelles passées. Si elle m'accuse d'avoir eu de nombreuses femmes dans ma vie, je lui explique qu'elle aussi en a déjà eu au moins un, et qu'il est déjà de trop. Moi, jaloux ? Pff, n'importe quoi. Peut-être un peu... « Mais c'est ta faute ! C'est toi qui a quitté l'Angleterre trop tôt, j'ai été scolarisée dans une école de gosses de riches si ça se trouve tu aurais pu être mon premier, mais non t'as tout gâché en partant... tu ne peux t'en prendre qu'à toi-même. » Elle me tire la langue et je fais mine de m'approcher pour la mordre. J'irai me plaindre auprès de mes parents alors. Je n'avais jamais regretté d'avoir quitté Londres, mais peut-être que Madison est un peu en train de me faire voir les choses différemment.... Qu'aurait été ma vie si j'étais resté ? Si mes parents n'avaient pas rencontrés ceux de Lauren, si j'avais rencontré Madison au lycée ? J'aurais pu être son premier oui, et son dernier. Malheureusement, on ne le saura jamais. Et je n'ai pas été son premier. Pour le dernier, par contre, ça peut s'arranger... « Je ne crois pas non... déjà je n'ai jamais eu de relation aussi longue que la tienne, ma plus longue n'a même pas fait la moitié de la durée de la tienne. » J'hausse des sourcils sous la surprise. Elle n'a jamais eu de relation de plus de deux ans ? J'imaginais l'anglaise un peu fleur bleue, du genre à rester un éternité avec ses compagnons... peut-être n'a-t-elle jamais trouvé le bon. Je préfère penser ça que de me dire qu'elle a, elle aussi, bien profité de sa jeunesse. Mais ça ne correspond pas à son caractère, non. Elle a du être déçu en amour, c'est le plus plausible. Je décide de ne pas lui poser davantage de question sur ce point, elle m'en a assez dit pour que j'évite de creuser. Du moins, pour l'instant. « Tu es un charmeur, c'est obligé que tu te sois bien amusé dans ta jeunesse. J'ai du mal à t'imaginer en tant qu'adolescent nul en drague n'ayant rien d'autre que sa main droite pour... » Un sourire en coin se dessine sur mon visage. Tant pour ce qu'elle dit que pour la fin de sa phrase. Alors tu me vois comme un charmeur hein ? je fais juste remarquer, sans dire si elle a raison ou tord. Ce ne serait pas drôle sinon. « Enfaite je ne veux même pas connaître nombre de femmes avec qui tu as couché, je suis mieux dans l'ignorance. » Je me mets à rire aux dernières paroles de la jeune femme, me délectant de la voir si jalouse. Ce ne sont pas les femmes du passé qui comptent, mais celle qu'il y a juste en face de moi. dis-je en souriant, peut-être un brin charmeur. Madison semble partager mon avis, puisqu'elle me fait savoir qu'elle souhaite à présent me faire l'amour dans ce bain. Et c'est une chose que je ne peux pas lui refuser, bien au contraire.
I believe very strongly that when it comes to desire, when it comes to attraction, that things are never black and white, things are very much shades of grey.
Julian avait l'art de transformer un rêve en cauchemar en transformant l'île déserte paradisiaque en une terre sauvage pleine de dangers. « Tu ne te sens pas capable de me défendre face à de vilaines bébêtes ? A me retirer du venin si je me fais mordre ? Tu n'es pas très courageux dis donc, dommage on ne pourra pas jouer à Tarzan et à Jane alors... » Le taquina-t-elle. Son client fit mine d'être choqué par ses propos avant de l'éclabousser. Il saisit soudainement ses hanches ce qui eut effet de la faire sursauter. « N'essaye pas de me faire passer pour plus superficielle que je ne le suis vilain. »La jeune femme l'éclaboussa à son tour en visant sa barbe. Lorsqu'il essaya de lui faire croire qu'il allait lui mordre la langue elle recula. Il lui dit qu'il devrait aller se plaindre à ses parents, ce à quoi elle répondu : « Tu devrais même porter plainte contre eux pour outrage au destin. » Madison n'avait pas fait dans la demi-mesure, mais elle le faisait exprès pour dramatiser les choses. Ça ne servait à rien de se border de ' et si ', ils ne pourrait jamais rien changer à leurs situations, mais elle ne pouvait s'empêcher de se dire que c'était vachement dommage qu'il ait quitter son pays d'origine aussitôt, s'il était resté en Angleterre peut-être que ses parents n'auraient pas réussi à lui trouver de promise ou alors une qui aurait finalement refusé de l'épouser au dernier moment. Oui elle rêvait, un peu trop même. Lorsqu'elle lui dit qu'elle n'avait jamais réussi à avoir des relations de deux ans voir plus, il haussa des sourcils, il n'avait pas l'air de croire que c'était possible, qu'elle n'ait jamais su retenir un homme très longtemps, mais elle aurait peut-être pu avoir de longues relations s'ils ne l'avaient pas tous finis par la décevoir d'une manière ou d'une autre. Il ne la questionnera pas là-dessus et il faisait bien de ne pas le faire, cela aurait plombé l'ambiance plutôt qu'autre chose, il avait sûrement tiré ses propres conclusions de lui-même en voyant juste ou totalement à côté, chose qu'elle ne pouvait pas savoir puisqu'il garda ses pensées pour lui. Elle par contre ne se gênait pas pour lui dire comment elle l'imaginait, comment il avait pu être dans son passé et cela avait l'air de l'amuser, il ne confirmera pas ses dires. « Tout à fait. »Il finit par lui sortir de belles paroles en lui disant que les femmes du passé ne comptaient pas, que seule elle comptait, c'était qu'il savait faire du beau baratin le petit. « Encore heureux oui. » Après ces dernières paroles elle le fit changer de position pour pouvoir commencer les festivités.
Je suis véritablement à sa merci, soumis à son bon vouloir. Elle me rend dingue, de plus en plus. J'atteins une nouvelle fois le septième ciel, le paradis. Pendant que Madison se met à côté de moi, je tente de reprendre mon souffle, difficilement. Je me passe un peu d'eau sur le visage, pour me rafraîchir, et tourne la tête vers elle quand elle prend la parole. « Le temps passe et on n'a même pas l'heure, il faut qu'on fasse attention... je dois aller chercher mon cousin à 19h30, il faut que je m'en aille à 18h00. » Je jette un coup d’œil dans la pièce : en effet, il n'y a pas d'horloge. Un soupire franchit mes lèvres. Tu as raison... je lui lance un regard, triste. Retournons dans la chambre. Nous nous rinçons rapidement, en profitant pour échanger de nombreux baisers, les derniers de la journée. Une fois essuyés, nous retournons dans la chambre où se trouve toutes nos affaires. Nous nous habillons en vitesse, et j'attrape ma montre pour remarquer qu'il est 17h37. Madison avait vu juste, mais nous pouvons encore un peu rester ensemble. Nous décidons de nous allonger une dizaine de minutes dans le lit. La jeune femme dépose sa tête sur mon torse et je passe ma main dans ses cheveux, la caressant tendrement. Les minutes passent rapidement pendant que nous ne parlons pas vraiment, comme si nous attendons le verdict de notre sentence. Finalement nous nous levons et partons, traversant le château ainsi que les jardins. Sur le parking, l'ambiance est plutôt lourde, comme si chacun voulait dire quelque chose mais qu'il se retenait. J'attrape les mains de l'anglaise, plonge mon regard dans le sien. Ce n'est pas un adieu, hein ? je la regarde craintivement. Bien sûr que ce n'est pas un adieu, elle doit préparer mon mariage. Mais ce n'est pas de ça que je parle, elle le sait bien. Va-t-on se recevoir ? Va-t-on essayer quelque chose ? Elle hoche la tête, mais il y a quelque chose dans ses yeux... et dans es miens aussi. Quand elle baisse la tête, je viens attraper son menton pour le lui relever et qu'elle me regarde. A bientôt, Madison... Je me penche vers elle pour l'embrasser, tendrement, délicatement. Le baiser a une saveur particulière, comme si chacun de nous essaye de le graver en lui, de le rendre inoubliable. Je ne sais pas s'il est porteur de promesses ou signe d'adieu, mais il signifie quelque chose c'est certain. Finalement, nous nous séparons, chacun rentrant de son côté. Elle en voiture, moi en moto. L'anglaise ne quitte pas mes pensées, et j'ai l'impression que seulement cinq minutes se sont écoulées quand je me gare devant chez moi. Elle me manque, déjà. Je repense à cette après-midi, je ne regrette rien. Jusqu'à ce que j'ouvre la porte, et croise le regard de ma fiancée. Je me fige, Lauren me fixe. J'ai l'impression que mes fautes sont écrites partout sur moi, en caractères gras. Je détourne les yeux et file à la douche. Pour retirer l'odeur de Madison, pour retirer le goût du pêché.