| (Dylias) Je sais le Ciel ne m'en veut pas d'avoir posé les yeux sur toi |
| | (#)Jeu 22 Oct 2020 - 21:22 | |
| Je sais le Ciel ne m'en veut pas d'avoir posé les yeux sur toi ∞ Dylane & @Elias Sanders ∞
Cette soirée, c'était vraiment du grand n'importe quoi ... Des choses ont été dites d'autres non et Dylane n'est pas mécontente de rentrer chez elle. Ce n'est qu'en arrivant à son domicile qu'elle se rend compte qu'il est déjà près de 6h du matin. Elle n'a pas vu le temps passé et l'alcool est toujours bien présent dans son organisme. Une douche s'impose donc car dormir serait surfait vu qu'elle a rendez-vous vers 8h chez le médecin, celui qui va peut-être s'occuper de son genoux. Au moins, pendant ce laps de temps, elle évitera de penser à Elias. Car depuis ce soir en boîte où il l'a plantée, elle n'a fait que de se poser des questions. Est ce qu'elle lui en veut ? Un peu, beaucoup ... Mais elle a été la première à fuir quand un slow a démarré donc elle est pas beaucoup mieux en soi. Bien que ce qu'il a fait est pire selon elle. Un soupir sort d'entre ses lèvres alors qu'elle entre dans la douche. L'eau chaude lui fait un bien fou. Ses muscles se détendent un peu mais le stress revient vite une fois qu'elle en sort. Son regard se porte sur le réveil de la chambre, elle a plus beaucoup de temps l'ambulancière et enfile vite une tenue lambda. Pas besoin de chichis pour aller voir le médecin. Alors qu'elle est prête, son téléphone sonne. Elle l'attrape et voit le numéro du médecin. De suite, elle décroche et là elle cale la demoiselle. Il vient de lui dire que cela ne sert à rien qu'elle vienne, qu'il a regardé son dossier et il ne souhaite pas l'opérer. Elle rage Dylane, il était une de ses seules chances de récupérer son genoux et de pouvoir danser à nouveau de manière professionnelle. La seule chose sur cette terre qu'elle aime tant, où elle s'envole presque tellement elle se sent bien. Et même s'il lui dit qu'il va en parler à un collègue, elle n'y croit plus la demoiselle. Ca fait trop longtemps qu'elle attend. Elle se dit que tout est foutu et après avoir raccroché, elle sent une colère monter en elle. Alors à la place de se coucher et de récupérer un peu, elle choppe son sac de sport et décide de se rendre à la salle. Ca fait longtemps qu'elle n'y a plus mis les pieds pourtant, elle devrait venir plus souvent vu son métier et le fait qu'elle doive se tenir en forme. Mais Dylane a pas le temps entre ses gardes et ses activités. Mais là, elle en a besoin la brune où elle va craquer et elle a pas envie. Faut que cette colère sorte. Mais est ce que sa colère ne vient que de ce médecin ? Rien n'est moins sûr mais ça elle l'admettra pas, pas de suite du moins. Arrivée à la salle, elle passe aux vestiaires et enfile un short et un petit haut laissant voir son nombril. Une tenue légère adéquate vu qu'elle va sûrement transpirer. Changée, elle revient dans la salle et observe les différents appareils. Mais pas question de faire la conne. Du coup, elle va d'abord faire quelques échauffements et étirements sur un tapis. C'est presque un jeu d'enfant pour elle vu la souplesse que la danse lui a donnée. Et sûrement aussi le fait qu'elle n'a jamais réellement arrêté. Le nombre de fois où elle s'est rendue dans cette salle abandonnée, elle ne les compte plus. Ses muscles étant chauds, elle peut enfin se mettre à quelque chose de plus fort. Il lui faut quelque chose où elle pourra se défouler et ce n'est pas avec les machines de cardio qu'elle pourra le faire donc elle passe à côté sans s'y arrêter. Tout ce qui est musculature, next aussi. Son regard se pose sur un sac de boxe mais elle n'y connaît rien la brune. Un soupir sort d'entre ses lèvres alors qu'elle prend des gants et les regarde pour ensuite secouer la tête. Au moment où elle veut les reposer, une ombre se forme non loin d'elle. Machinalement, elle relève son regard sans avoir lâcher lesdits gants et qu'elle n'est pas sa surprise de voir Sanders. Un long soupir sort d'entre ses lèvres. « Manquait plus que toi » Dit-elle tout en grognant presque même si dans le fond sa présence la dérange beaucoup moins qu'avant. Elle aurait pu mieux l'accueillir mais l'amertume qu'elle a envers lui est toujours présente. Se faire planter après un baiser, c'est le premier qui lui fait le coup et le digère pas trop l'ambulancière. Peut-être qu'elle aurait espérer que ce geste avait voulu dire quelque chose mais vu la fuite qu'il a eu, elle en doute clairement. Donc elle ne lui en parlera pas. Non, elle fera pas la même connerie qu'avec le verre. Donc, ce baiser, elle va devoir faire comme s'il n'avait pas exister, comme s'il ne lui avait pas laissé de traces au coeur et à l'âme ... Si seulement, c'est possible. Belle ironie ... @Azaryaah
Dernière édition par Dylane Bradford le Sam 24 Oct 2020 - 0:00, édité 1 fois |
| | | | (#)Ven 23 Oct 2020 - 23:43 | |
| « je sais le ciel ne m'en veut pas d'avoir posé les yeux sur toi » dylane bradford & elias sanders
Inutile de lui demander comment il se trouve actuellement, comment son cœur survit à ses derniers jours. Il vous répondra que pour être touché, il faut déjà savoir viser, et finalement se convaincra de dire que lui un cœur, il n’en est pas fourni. Mais c’est faux, complètement faux, et elle avance doucement vers ce dernier. Elle gratte, elle tente sans même le savoir. Sans même l’accepter. Et un jour, elle se risquera à le toucher, à l’apprivoiser. C’est encore trop tôt pour passer à autre chose, pour qu’il puisse totalement se laisser aller, et pourtant, Dylane hante parfois ses pensées, surtout quand il se retrouve seul dans son appartement, devant une télévision en bruit de fond sonore. Et quand bien même, il ne l’aurait pas repoussé ce soir-là, qu’aurait-il pu lui apporter aujourd’hui ? Il n’est que rancoeur Elias, il ne se rend pas bien compte de ce que sentiment peut s’avérer être, pour son futur, ce que ça peut lui apporter, parce qu’il n’a jamais essayé. Il n’a jamais essayé de tomber vraiment dans ce panneau, il n’a jamais donné de vraie chance à quiconque. L’amour lui a fermé la porte depuis bien longtemps. L’amour lui a tourné le dos depuis bien longtemps. Et si il prétendra que ça ne le touche pas, que ça n’effleure même pas ses pensées, ni ses envies, c’est entièrement faux. Il est heurté en plein cœur à chaque fois qu’il croise le chemin de l’ambulancière. Comme si sa seule présence ravivait la tempête en lui, comme si il ne s’empêchait pas de penser à elle. Pouvoir de contradiction, d’un côté il a ce besoin de la protéger, de veiller sur elle comme il veille sur Ava et Erin. De la savoir hors d’atteinte, en sécurité, et de l’autre, elle éveille en lui ce désir de la repousser, de mettre un honneur à ne jamais céder, jamais craquer. De toujours provoquer, avec son arrogance quotidienne. La soirée était censé se passer en beauté : il était juste censé rentrer et retrouver son lit, mais à la seconde même où l’autre peau de vache avait ouvert la porte pour lui hurler dessus, il sentait qu’un truc se passé. Qu’il ne retrouverait pas son lit aussi facilement, et en passant par la porte de l’appartement, il a vu rouge quand son regard a croisé l’ambulancière. Il savait pourtant qu’elle n’y était pour rien. Que ce n’était pas son domicile, et qu’elle n’a donc pas elle-même envoyer les invitations, et pourtant, il s’est pas gêné pour lui faire la morale, l’attaquer. Il n’a pas beaucoup dormi alors qu’il se retrouve dans le vestiaire pour se changer, il prend une douche bien fraîche histoire de réveiller son corps. Il va se défouler comme toujours, mais il préfère ça à se saouler la gueule, et c’est tout ce qu’il mérite : foncer pour oublier. Foncer pour passer à autre chose. Tant qu’il laisse cette soirée derrière lui, et par la même occasion l’ambulancière, il ne s’en sortira que gagnant. En sortant de la cabine de douche, il dépose son sac dans le vestiaire, seule la serviette sur ses épaules, torse-nu, avec une bouteille dans une main, il pousse la porte séparant la grande salle. Il s’installe quelques minutes sur le banc de musculation, mais il a les glandes Elias, c’est même pire que ça, et rien qui ne s’efface. Un avis de tempête, vestige de la fête, il se relève et sans même une once d’hésitation, il part en direction du ring et des sacs de boxe. Il a bien vu cette personne de dos mais il n’y fait pas vraiment attention Elias, il a autre chose dans ses pensées, déposant sa bouteille d’eau sur le sol, en relevant sa tête, il constate alors une silhouette qu’il connaît un peu trop désormais. Ca ne le dérange pas en soit ce jeu auprès d’elle, mais ça l’empêche de réellement profiter des joies de l’alcool. « Manquait plus que toi » Elle serre les dents, elle le regarde à peine, il lève les yeux au ciel, c’est tellement pathétique leur présence ici. Encore une fois le destin s’amuse d’eux, ça commence à faire beaucoup. « Faut croire que ça ne t’a pas suffi notre soirée d’hier… » Il la provoque, toujours, un brin arrogant, alors que ses yeux se posent sur elle, et qu’il ajoute. « Je suis ton homme, on va voir ce que tu as là-dedans… » Et dans tous les sens du terme. Il n’est pas prêt à parler de lui, de ce qu’il ressent, de sa réaction puéril et lâche. Il veut noyer le poisson dans l’eau, comme si c’était possible. Il lève les mains vers elle pour lui faire signe d’avancer. « Tu vas pouvoir prendre ta revanche… » Triste ironie qui l’effraie même pas… Il joue avec le feu. |
| | | | (#)Lun 26 Oct 2020 - 16:04 | |
| Je sais le Ciel ne m'en veut pas d'avoir posé les yeux sur toi ∞ Dylane & @Elias Sanders ∞
Si Dylane se trouve à la salle de sport, c'est pour évacuer cette colère qui est en elle. Celle colère qu'elle met sur le dos de ce coup de fil du médecin alors qu'il n'est pas le seul responsable. Loin de là même. Si elle devait dire la vérité la de suite, elle se rendrait vite compte que la réelle raison est tout autre et concerne ce flic. Cet Elias qu'elle n'arrive pas à chasser de ses pensées, qui la tourmente bien plus qu'elle ne le veut. Et ça la fait rager tout ça. Elle arrive toujours pas à comprendre pourquoi il l'a plantée là dans ce club après que leurs lèvres se soient touchées. Et le pire la dedans ?! Ce putain de baiser, elle l'a aimé et il ne l'a pas laissé indemne. Alors oui, elle est en colère. Et encore, elle ne compte pas la soirée du soir précédent où cela serait encore pire. Non donc elle chasse tout ça de ses pensées pour se concentrer sur le médecin et le fait qu'il ne veuille pas encore l'opérer, qu'il souhaite l'avis d'un confrère avant de passer à l'acte. C'est pourtant pas compliqué de dire oui ou non. Elle déteste ça être entre deux feux et ne pas savoir vers quoi se tourner. Est ce qu'elle doit faire une croix sur la danse de manière définitive ou reste-t-il un léger espoir ?! Encore une fois elle pense à la danse mais cette question vaut aussi pour ce flic. A croire que tout la ramène à lui quoiqu'elle fasse. Et c'est encore plus réel quand elle s'aperçoit qu'il se trouve dans cette même salle. Les gants entre ses mains, gangs qu'elle allait reposer, il lui fait face et elle ne peut s'empêcher de râler et de lui montrer en une seule phrase et cela en lui jetant à peine un regard. Mais suffisant pour qu'elle puisse voir qu'il ne porte pas de t-shirt et qu'il est bien bâti, chose qu'elle ne lui dira pas ou ne montrera pas. Non, il est déjà bien trop imbu de lui-même pour qu'elle ne lui fasse l'honneur d'un compliment de la sorte. Elle se mord l'intérieur de la joue s'interdisant de regarder en sa direction mais son corps ne respecte pas ses pensées et elle se tourne vers lui. Son regard se pose alors sur lui qui ne manque pas de l'attaquer comme à son habitude avec cet air arrogant, sûr de lui. « Faut croire que ça ne t’a pas suffi notre soirée d’hier… » Jouer, elle en a pas envie l'ambulancière. Non, pas aujourd'hui, pas avec cette colère qui l'envahit encore plus depuis qu'il a fait acte de présence. « Si j'avais su que c'était chez toi et que tu serais là, je ne serais pas venue » Et c'était la vérité. Elle avait d'ailleurs failli faire demi-tour avant que son regard ne croise celui d'Erin, une amie qu'elle connaît depuis quelques temps mais pas assez que pour savoir le lien qui les unissait. A force, elle pense que le destin se joue d'elle à toujours les mettre sur le chemin alors que clairement, c'est pas ce que le flic veut et il lui a montré en mettant les voiles l'autre soir. « Je suis ton homme, on va voir ce que tu as là-dedans… » Elle hausse un sourcil et se rend compte que les gants sont toujours entre ses mains. C'est bien sa veine vu qu'elle n'y connaît rien dans ce sport. Elle pourrait lui dire mais sa fierté bien ancrée l'empêche de le faire alors qu'il va assez vite le remarquer. Il est loin d'être stupide et ça, elle l'a remarqué. Au moins, une chose qu'elle a pu apercevoir de lui car il a beau jouer au con, ce n'est pas pareil de l'être réellement. Bien que si, il a été con l'autre soir mais ce n'est pas le même registre encore. « Qui te dit que j'ai envie que tu sois mon homme ? » Dit-elle en roulant des yeux alors qu'elle enfile comme elle peut le premier gant et a bien du mal avec le deuxième. Enfin enfilé, elle relève les yeux vers lui et son regard montre bien qu'elle n'est pas d'humeur et qu'il ne devrait pas jouer avec elle, pas aujourd'hui ... Mais s'il y tient, tant pis pour lui. « Tu vas pouvoir prendre ta revanche… » Un rire froid sort d'entre ses lèvres. « Ma revanche et sur quoi ? Je suis censée avoir été touchée par quelque chose venant de toi ? » Elle s'avance et tente un coup contre lui tout en disant ça vu qu'il ne lui laisse pas le choix d'être son homme comme il a aimé le dire. S'il croit qu'elle va mentionner ce baiser, il se trompe. Elle n'en dira rien, elle ne lui fera pas cette faveur. Jouer les indifférentes, voilà ce qu'elle va faire Dylane et pas qu'un peu. Elle s'est faite avoir par lui et s'est montré vulnérable, une fois pas deux ... Du moins, c'est ce qu'elle veut mais on a pas toujours ce qu'on veut dans la vie et elle devrait le savoir l'ambulancière depuis qu'elle le connaît et que rien ne va comme elle le voudrait. Si c'était le cas, elle s'en foutrait de lui et pourtant ... C'est le contraire et c'est bien là tout le problème. @Azaryaah |
| | | | (#)Mer 28 Oct 2020 - 13:29 | |
| « je sais le ciel ne m'en veut pas d'avoir posé les yeux sur toi » dylane bradford & elias sanders
Il lui en faudra plus pour lâcher prise, abandonner. Il lui en faudra plus pour être effrayé par ce sentiment, elle ne tentera pas l’esquive. Pas cette fois, elle est prise au piège. A son propre piège alors qu’elle semble déjà saoulée par cette situation, elle lève les yeux au ciel en le voyant approcher, probablement aurait-elle voulu quelqu’un d’autre, voir autre chose que sa tronche. Rester avec quiconque tant que ça mentionne pas le flic, mais il devine à sa réaction qu’elle n’est pas aussi indifférente qu’elle aimerait être et ça le satisfait déjà pas mal. Il se retrouve devant elle après cette soirée, ce baiser, ce rapprochement. Après cette danse. Il voudrait que rien n’est d’importance, il voudrait tout pouvoir oublier en fermant les yeux. Qu’elle n’est jamais existé, la Bradford, jamais croisé sa route. Mais cette fierté est là, coincée entre sa gorge, coincée avec ses agissements qui la laisse parfois insatisfaite. Il n’est pas aussi docile qu’elle le voudrait. Elle fixe ses gants et il arrive même à entendre son long soupire, c’est donc juste l’effet qui lui fait ? Ou a-t-elle encore cette rancœur coincée comme toutes ses autres ? Toutes ses autres qui n’ont aucune importance dans sa vie, qui ne sont qu’un passage vulgaire et sans intérêt. Il s’était promis zéro attachement depuis que la Suédoise l’avait quitté et avait quitté le territoire Australien. Il s’était juré de ne plus retombé dans le même panneau, et l’ambulancière qui débarque dans sa vie comme un boomerang, un voyage sans retour. « Si j'avais su que c'était chez toi et que tu serais là, je ne serais pas venue » Il ne doute pas une seconde que si elle l’avait vu plus tôt, elle aurait fait demi-tour, elle serait partie, loin de lui. Il ne peut s’empêcher de détruire tout ce qui se passe autour de lui. Elle est en colère et pourrait l’être aussi, après lui. De s’être fait prendre à son propre piège, de l’avoir embrassé alors qu’il n’était pas prêt. Que ce n’était qu’un mensonge d’y croire, un putain de mensonge qu’elle allait un jour lui reprocher – et qu’elle lui rejette même la pierre à l’instant présent. Il se poserait moins de questions, si il savait qu’il n’allait pas s’attacher à elle, qu’elle serait une relation juste éphémère, sans attache. Parce qu’il a toujours eu du mal avec ses sentiments Elias, mais Dylane est là, et force et de constater qu’il n’est pas aussi indifférent qu’il voudrait le prétendre. « Mais t’étais là… » Il murmure à voix basse, avec cette voix satisfaite, et son regard qui la dévisage. Un souffle, un de trop parmi tous les autres. Une constatation comme il pourrait en faire des dizaines, parce que ça lui suffit à Elias, sa présence, ce jeu, cet interdit… « Qui te dit que j'ai envie que tu sois mon homme ? » Elle le dévisage un instant et il repose ses yeux sur elle, puis sur ses gants qu’elle a bien du mal à mettre. Mais il n’allait pas l’aider, pas cette fois. Il a juste envie de la provoquer, de voir jusqu’où elle irait. De voir jusqu’où elle serait prête à aller pour lui, pour ses paroles. « Oh je vois… Je n’ai pas cette intention, tu es assez grande pour décider par toi-même… » Il n’allait pas la supplier, pas l’implorer, c’était déjà un grand pas, qu’il prétende être un homme de quelqu’un, même si ce n’est que pour le jeu, que le temps de quelques instants. Alors il n’allait pas en faire de trop, jamais… « Ma revanche et sur quoi ? Je suis censée avoir été touchée par quelque chose venant de toi ? » Elle demande, titille du regard son adversaire qui reste de marbre, remettant en cause cette scène sans jamais vouloir l’admettre. Il rentre dans son jeu, ne lui laissant pas le choix que d’admettre sa perte, jamais il ne prétendra exister de baiser entre eux, pas de sa propre bouche, poussé dans un retranchement pourtant inutile à ce stade du jeu. « A toi de me le dire… » Qu’il souffle en s’approchant d’elle, d’un pas en avant. Il provoque cette lueur dans son regard, il s’amuse d’elle comme toujours, et alors qu’elle frappe de son poing sur son torse, il demande, presque rieur, « c’est tout ce que tu as dans le ventre Bradford ? » Lui qui pensait qu’elle avait cette hargne en elle, qui pensait qu’une tempête tumultueuse s’agite sous sa peau quand ses yeux se posent sur lui. « Je suis déçu… » Il conclut, gardant pourtant ce sourire en coin, provocateur dans l’âme, il ne devrait pas jouer, il sait où ça mène, et en garde encore des séquelles de sa précédente tempête… Mais il faut croire que le flic aime se faire du mal, aime paraître fort alors qu’il n’en est pas toujours ainsi… |
| | | | (#)Mer 28 Oct 2020 - 22:53 | |
| Je sais le Ciel ne m'en veut pas d'avoir posé les yeux sur toi ∞ Dylane & @Elias Sanders ∞
Faut qu'à chaque fois qu'ils se voient, ce ne soit pas voulu. A croire que le destin a envie de jouer avec eux, avec leurs nerfs. S'ils voulaient se voir ils le sauraient non ? Mais peut-être que sans ce destin, ils n'en seraient pas là aujourd'hui aussi bien concernant le bon comme le mauvais. Bien qu'actuellement, l'ambulancière a plus les nerfs qu'autre chose. Elle veut pas penser à lui, elle veut pas s'en faire pour lui, elle veut pas penser à ce baiser, ... Et c'est là tout le contraire qu'il se passe. Elle va finir par penser que plus elle le repousse, plus elle s'éloigne et plus ça les rapproche. Dylane sait pas du tout ce qu'il pense et ça l'effraye, l'énerve autant que ça lui donne envie de creuser, allez chercher la logique. Il n'y en pas entre eux. Tout est toujours une épreuve et le voir là devant elle en est une nouvelle. Si seulement, il était clair mais il ne sera pas, non jamais, elle s'en doute. Toujours à souffler le chaud et le froid. Et là à faire comme si rien ne s'était passé entre eux, bien qu'elle en fasse de même mais pour des raisons valables. S'il ne l'avait pas lâchement abandonné sur ce piste de danse, elle serait peut-être pas aussi amère . Et dans le fond, sa présence lui procure cette sensation de bien être qu'elle refuse de ressentir. « Mais t’étais là… » Elle grince des dents la brune et le regarde. « Malheureusement » Ou pas ... Car même si elle ne le dira pas, elle était pas mécontente de le revoir et dans des conditions où il ne pouvait pas jouer, pas trop du moins vu que sa sœur était là, que des personnes de sa connaissance étaient présentes. Comme quoi, le flic a plusieurs facettes. Mais ouais si elle avait su, elle aurait fait volte-face trouvant une excuse bidon pour expliquer sa non-présence. Et maintenant, elle craint bien qu'elle va avoir Erin sur le dos. Rien que d'y penser, elle blêmit intérieurement ne sachant pas ce qu'elle va lui dire. La franchise serait le mieux mais si elle sait pas elle-même ce qu'elle ressent comme faire ? Du moins, elle le sait mais les mots ne sortent pas, pas encore. Et le voilà qui joue aux hommes, aux vrais en voulant être le sien pendant le temps de cet entraînement. Qu'est ce qu'elle doit comprendre dans cette phrase ?! Sûrement rien de bon avec lui. Alors elle répond avec froideur, ce froid qu'il a laissé entre eux ce soir là. « Oh je vois… Je n’ai pas cette intention, tu es assez grande pour décider par toi-même… » si seulement c'était vrai. Mais non, elle décide de rien en ce qui le concerne, son putain de cœur le fait pour elle et ça même si elle donne pas son accord. Elle roule des yeux pour seule réponse alors qu'elle enfile les gants, non sans difficulté. Cela fait, elle s'avance vers lui au même moment qu'il fait un pas. « A toi de me le dire… » Ho que non, elle ne dira rien, elle ne lui fera pas cet honneur. Ce serait montrer que l'acte qu'il a eu envers elle était important, l'a touchée, l'a rendue vulnérable. « J'ai rien à dire » Faux car elle en a des choses à dire la brune. Elle lance son poing sans grande envergure pour le moment. « c’est tout ce que tu as dans le ventre Bradford ? » Ses yeux se posent dans les siens. » Tu tiens vraiment à ce que je me défoule toi ? » Dit-elle tout en lançant à nouveau un coup plus fort que le précédent mais pas encore assez puissant. Non, la rage sort progressivement. « Je suis déçu… » Un sourire ironique se pose sur les lèvres de la brune. » Déçu ? Toi ? Et moi donc « Merde ! Elle se mord la lèvre d'avoir dit ça et frappe de plus belle. La colère monte et elle frappe encore et encore contre son torse. « Tu veux vraiment savoir ce que j'ai dans le ventre hein ? » Elle tape encore la brune et sans retenues, elle sait plus s'arrêter. « J'ai de la haine Sanders, de la haine bien plus ancrée qu'on ne peut le penser. » Elle tape et tape sans s'arrêter son regard n'étant posée que sur ses poings ne voulant pas rencontrer le sien. » J'aurais pas assez de cette putain de vie pour toute la sortir alors que tu sois déçu, je m'en fous tu vois. Comme je m'en fous de ce que tu peux penser » Elle est essoufflée la demoiselle mais ne s'arrête pas pour autant, trop bien lancée. « Car t'es qu'un con, t'entends un con ! « Et pourtant, elle s'était promise de ne pas le mentionner. Promesse qui s'est déjà effacée bien qu'elle ne prononcera pas les mots qu'il attends. » Tout comme ce médecin qui est pas foutu de prendre une décision, toute comme mon frère qui a préféré périr dans sa voiture, tout comme ... « Elle se tait ne continuant pas sa phrase qui allait faire référence à son ex, celui qui s'est joué d'elle car ce serait comme avouer qu'elle ressent quelque chose pour lui. Et ça elle peut pas, non ... C'est juste impensable actuellement et encore plus avec le comportement qu'il a envers elle. A croire qu'elle n'est qu'un jeu, un passe-temps qu'il attrape dés que leurs regards s'accrochent ... Ho, elle joue aussi Bradford mais peut-être de moins en moins et c'est ça qui la tue, qui la rend si amère ... Car qu'elle le veuille ou non, là encore il a réussi à la rendre vulnérable, à faire sortir des mots qu'elle voulait taire ... Il a ce truc que personne d'autre n'a jamais eu et elle en a autant peur qu'elle le veut encore et encore. @Azaryaah |
| | | | (#)Ven 30 Oct 2020 - 8:40 | |
| « je sais le ciel ne m'en veut pas d'avoir posé les yeux sur toi » dylane bradford & elias sanders
Il ne la déteste même pas Elias, il trouve toujours quelque chose pour renvoyer la balle un peu plus loin, comme si il n’a jamais été apte à recevoir le peu qu’on accepte de lui donner. Comme si il n’avait confiance finalement qu’en lui-même. Mais le jeu du chat et de la souri, ça lui convient, ça le pousse au contraire à continuer ses provocations, se heurtant à un mur, souvent. Elias soupire devant Dylane qui hésite, penserait-elle à partir ? A le quitter là ? C’est un sentiment de frustration qui l’envahit, un sentiment qu’il ne souhaite pas ressentir, pas pour elle. Pas pour ses femmes. Ses sens s’éveillent au fur et à mesure qu’elle lui échange un regard, une parole, un sourire. Mais le feu ça brûle, et ils s’en rendront bien vite compte… « Malheureusement… » Il hausse les épaules, ne comprenant pas très bien le sens de sa phrase, serait-elle triste d’être là devant lui ? En colère ? Sérieusement c’était plutôt à lui de l’être non ? Cette fête organisée surprise alors qu’il ne rêvait que d’une chose : se retrouver seul dans son plumard après une bonne douche bien chaude et dormir comme un bébé ! « Pourquoi ? Pourquoi t’es énervée Bradford ? Je devrais l’être davantage… » Pas spécialement après elle-même si c’était contre elle, qui s’était emporté ce soir-là, en premier. Il reprend, « Tu connais Erin ? Ava ? » Il n’en savait rien avant de croiser Dylane chez lui, et forcément c’était l’une ou l’autre qui l’avait invitée. « J'ai rien à dire… » Il arque un sourcil. Rien à dire vraiment ? « Comme tu veux ! » Il crache, amer, mais en réalité il ne lâche jamais sa proie Elias, c’est son métier et cette passion coulant dans ses veines qui le fait réagir ainsi. Elle a forcément quelque chose, peut-être (sans doute) contre lui. Et il allait lui donner les moyens de parler, d’extérioriser. Ca fonctionnait plutôt bien avec lui. Quand il a besoin de se défouler c’est dans le sport qui se réfugie, dans la boxe ou autre chose qui le dépense ainsi. Parfois même dans ses courses illégales ! « J’ai une autre idée… » Qu’il lui balance, un sourire en coin, elle pourrait s’attendre au pire mais il la provoque du regard, voulant qu’elle frappe, qu’elle tape. Il fanfaronne quand il sous-entend qu’elle le caresse tout juste avec ses poings. « Tu tiens vraiment à ce que je me défoule toi ? » Il sourit Elias, sans réellement le dire à haute voix, son regard est espiègle et il en redemande. Il sait qu’elle va finir par parler, combien de fois il s’était fait prendre à son propre piège. « Déçu ? Toi ? Et moi donc. Tu veux vraiment savoir ce que j'ai dans le ventre hein ? » Elle lui redonne un coup, il recule d’un pas devant le coup, Dylane semble orgueilleuse à présent, lui ressemblant sur bien des points alors qu’il fait un signe de la tête, préférant se taire. C’est pas un grand bavard de nature encore moins quelqu’un qui se confie mais inconsciemment qu’elle s’ouvre à elle, ça lui fait du bien, qu’elle lui laisse voir ce côté attachant et si fragile. « J'ai de la haine Sanders, de la haine bien plus ancrée qu'on ne peut le penser. » Il voit bien qu’à son regard elle est décidé, il en sortira sûrement avec quelques hématomes, mais repartira plus gagnant que jamais, plus vivant aussi. Elle tape, elle tape, si bien qu’il se cramponne au sol, pour éviter de reculer sous les coups, évitant parfois les coups. « J'aurais pas assez de cette putain de vie pour toute la sortir alors que tu sois déçu, je m'en fous tu vois. Comme je m'en fous de ce que tu peux penser. Car t'es qu'un con, t'entends un con ! » Et ce n’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd, mentionne t’elle ce baiser ? Celui-là même qu’il voudrait effacer, oublié ? Parce qu’Elias ne va sans doute rien lui apporter de bon dans sa vie. C’est certain. « Tout comme ce médecin qui est pas foutu de prendre une décision, toute comme mon frère qui a préféré périr dans sa voiture, tout comme ... » Il fronce les sourcils, « comme quoi ?! » Qu’elle le dise… Il place ses mains contre ses gants, pour les tenir quelques instants, avant de la regarder droit dans les yeux, « qu’est-ce qui ce passe ? » Pourquoi le médecin ne veut pas prendre de décision, pourquoi elle émet qu’Elias fait partie de ses problèmes ? On a tous une part d’ombre et Sanders ne fait pas bande à part… |
| | | | (#)Ven 30 Oct 2020 - 16:05 | |
| Je sais le Ciel ne m'en veut pas d'avoir posé les yeux sur toi ∞ Dylane & @Elias Sanders ∞
Qu'est ce qu'il attend réellement d'elle ? Elle en sait rien et ne cherche même plus à le savoir. Bien qu'elle ne l'ait jamais cherché. Peut-être qu'elle devrait avant de s'enfoncer encore plus, avant de réellement se brûler. Bien que la brûlure soit déjà présente. C'est comme s'il gravait son coeur au fer chaud un peu plus à chaque fois qu'ils se voient. Comme s'il laisse une empreinte indélébile de plus en plus présente. Elle a beau le repousser, lui montrer qu'elle veut pas de lui, rien à faire, il est là. Va-t-elle réellement perdre à ce jeu qu'elle a lancé ? Le premier qui tombe amoureux a perdu n'est-ce-pas ?! Et elle penche vers la perte Dylane sans même s'en rendre compte, sans voir le véritable état dans lequel il la mets. « Pourquoi ? Pourquoi t’es énervée Bradford ? Je devrais l’être davantage… » Elle hausse un sourcil à cette phrase. Ils ne parlent pas de la même chose faut croire. Elle voulait juste ne pas être là en sa compagnie hier. Non, elle voulait pas passer la soirée avec lui et ressasser ce qu'il s'était passé quelques jours plus tôt. « D'avantage ? Car pour une fois les gens ont décidé d'outre-passer les lois que tu imposes ? » Un sourire taquin se pose sur ses lèvres. Elle applaudit Erin d'avoir fait ça, d'avoir braver l'autorité de son frère. « Tu connais Erin ? Ava ? » La question à laquelle elle aurait du s'attendre, qui lui fait hausser les épaules. » Erin est une pote » Et malheureusement pour elle, elle savait pas qu'il était son frère et maintenant qu'elle le sait, ça donne une nuance encore plus étrange à tout cela. Elle ne souhaite pas en dire plus l'ambulancière. Se confier à lui et pourquoi donc ? Qu'il lui rit au visage pour ces petits problèmes sans importance ? Car elle sais comme il est. Elle se souvient encore de ce premier soir où il s'était presque moqué de la mort de son frère. « Comme tu veux ! » Pas de réplique de sa part. Elle n'a rien à dire d'autres hésitant même à partir de son champ de vision, d'aller se défouler dans un autre coin de la salle. « J’ai une autre idée… » Seulement, elle est retenue par cette curiosité et son regard se pose sur lui. « Je t'écoute » Alors qu'elle sent la colère monter en elle et qu'elle n'en peux plus. Faut que ça sorte, alors elle prend volontiers la perche qu'il lui tend en commençant à taper. C'était là, le but juste se défouler, juste taper. Mais les mots sortent en même temps et elle se livre sans le vouloir. Sa raison lui dit de se taire, qu'il n'en aura rien à faire de ses états d'âme car pour lui ce serait juste une crise de petite fille pourrie gâtée alors qu'elle est loin de ce cliché. Faut pas croire, elle a eu son lot de souffrance la brune et c'est pas fini car la vie ne fait pas de cadeaux, non jamais ... Malgré elle, elle continue de frapper, de le traiter de con sans pourtant autant mentionner ce baiser bien que cela soit presque pareil. Elle le compare à ces gens qui l'ont souffrir et qui le font encore pour certains, comme lui. « comme quoi ?! » Ses mains se posent sur les gants pour la stopper alors que ses yeux se posent dans les siens. Son souffle est court, elle se mord la lèvre. « Comme ... lui » Dit-elle alors sans en rajouter. Car oui, il est comme lui à la nuance qu'à l'époque, elle n'a pas su qu'il jouait, qu'il se jouait d'elle alors qu'Elias il s'en vante haut et fort. Pourquoi est ce qu'elle reste alors ? Sûrement car une partie d'elle a envie de croire que ce n'est pas juste ça. Qu'il y a quelque chose en dessous et qu'il veut juste cacher sa vraie nature. Au fond, ils se ressemblent la dedans et elle garde alors cet espoir comme une gamine qui croit encore aux comtes de fées. Pathétique Dylane vraiment. Son coeur est pris au piège et elle n'arrive pas à y échapper, à le repousser une bonne fois pour toute. A faire taire son palpitant qui s'emballe dés qu'ils sont en contact, dés que son regard est posé sur lui. « qu’est-ce qui ce passe ? » Ses bras se baissent et se retrouvent le long de son corps alors qu'elle secoue la tête négativement. « Rien qui peut t'intéresser et qui ne t'intéressera jamais. » Cela ne le concerne pas, il s'agit d'elle et son genoux, rien de plus et quant à lui. Il devrait le savoir, il n'est pas stupide le flic mais s'il s'attend à ce qu'elle dise clairement que le fait d'avoir goûter à ses lèvres l'a perturbée, que son départ l'a heurtée alors il peut encore attendre. « Je veux plus rien de toi Sanders » Ajoute-t-elle tout en enlevant ces maudits gants et les jetant sur le banc à côté d'eux. Banc sur lequel elle va s'asseoir pour reprendre son souffle la fatigue de la veille étant encore bien ancrée dans son corps. Non, c'est pas le jour pour qu'il la confronte car elle est pas au top de sa forme autant mentalement que physiquement et qu'elle risquerait à force de dire des choses qu'elle regrettait dés la seconde après. @Azaryaah |
| | | | (#)Dim 1 Nov 2020 - 0:18 | |
| « je sais le ciel ne m'en veut pas d'avoir posé les yeux sur toi » dylane bradford & elias sanders
Son regard qui heurte l’Australienne, son corps qui pivote au gré des pulsions de la jeune femme, qui tente en vain de le repousser. Sans jamais l’avouer, elle aimerait qu’il ne soit pas là, il le ressent. Elle aurait sans doute tant espérer qu’il l’écoute plus, et qu’il s’en aille si elle le lui demandait. Mais elle ne l’a jamais fait, parce qu’elle sait, combien il suffit de dire rouge pour qu’il prétende noir, même si il voit rouge en face de lui. Il est sa propre contradiction et ils arrivent au bout du tunnel, et si on pourrait considérer qu’ils vont droit vers la lumière, rien n’est vraiment si sûr avec Sanders. Rien n’est aussi simple, avec lui dans les parages. Elle voudra sans doute le haïr, le détester, elle voudra sans doute qu’il ne demeure qu’un lointain souvenir. Mais la vérité est là, indéniable et devant leurs yeux, il ne peut s’empêcher de le constater avec amertume. Quand elle commence à frapper, il se demande ce qu’elle peut bien penser, imaginer. Ses coups sont fragiles, ça ne tient qu’à un fil, à rien du tout alors qu’il tente de la booster, de contrôler son énervement. Mais il ne fait qu’empirer les choses entre eux. Il se donne le droit de lui dicter ses émotions sous l’impulsion de cette rencontre mais, réellement, qu’attend t’il d’elle ? Il n’en sait rien le flic, tout comme il ne sait pas par quel miracle il se retrouve face à elle, à la provoquer alors qu’il aurait été plus judicieux de faire demi-tour, de l’éviter. De lui épargner cette rencontre après celle la veille. Une jalousie, puis ce côté impuissant qui demeure en lui. En eux. Alors qu’un, fait un pas en avant, l’autre en fait deux en arrière. « D'avantage ? Car pour une fois les gens ont décidé d'outre-passer les lois que tu imposes ? » Il la toise de son regard, arquant un sourcil, restant immobile devant une ambulancière qui s’amuse de lui, à le provoquer, à le titiller. Il est pourtant le maître en la matière mais à force de l’observer, de payer pour lui, elle a fini par apprendre comment le toucher, le heurter. Il hausse les épaules. « Elles sont sous ma protection… » Qu’il dit, avec froideur, si elle avait envie de jouer, c’était pas avec Erin ni Ava. Il ne la laissera pas faire ! « Elles sont encore jeunes, puis tu sais rien… » Elle sait pas la souffrance de cette famille pour se reconstruire, cette haine envers la gente masculine, cette méfiance devenue innée pour eux, pour lui. Elle ne sait pas le sacrifice pour qu’il devienne flic alors que tout le poussait à être de l’autre côté, les bagarres, les insultes. Elle ignore tout, mais Erin a été témoin de ses pires démons, il a juré les protéger, veiller sur elles, coûte que coûte. Même si ce rôle est parfois agaçant, parfois pesant. Même si parfois, elles en ont marre et qu’Erin aimerait sans doute l’avoir moins sur le dos. « Erin est une pote » Elle le sort de ses pensées, et il ne peut rien faire de plus, elle ne voudra de toute évidence pas lui dire plus. Il ne le mérite peut-être pas. Elle n’est pas un danger pour Erin, Dylane. « Je suppose que tu n’en diras pas plus ? » Et pourtant, il aurait des questions à lui poser, il connaît assez Erin pour deviner que si elle venait à savoir pour eux, elle ferait tout pour les réunir ; d’une manière comme d’une autre. Mettant son grain de sel partout où elle pourrait. Mais les yeux rivés sur Elias, il la provoque de plus belle, et elle tape de nouveau, avec un peu plus de puissance que précédemment. Mais moins bien que plus tard. Plus de hargne, elle ne parvient pas à s’arrêter, elle débite au fur et à mesure que ses poings le cogne. Heurte ce corps inerte, qui recule aux différents à-coups. Et ça doit la libérer, il le sait mieux qui quiconque combien c’est quelque chose dont on ne peut plus se passer. Cette rage qu’on intériorise qu’on parvient enfin à libérer. Même pendant des années après. Surtout des années après. « Comme ... lui » A bout de souffle, elle ne le regarde même plus, chassant son visage et ses paroles, elle ne veut plus rien savoir de tout cela, et se renferme, comme lui le ferait à sa place. Il reste muet, solitaire et renfermé à présent, alors qu’il la regarde, impuissant à s’autodétruire. Se haïr et détester son entourage par la même occasion. « Rien qui peut t'intéresser et qui ne t'intéressera jamais. » Qui ne l’intéressera jamais ? « Tu sembles déjà me connaître à ce point ? » C’est ironique mais il relève sa faculté à considérer le flic d’une certaine façon sans vouloir émettre une seconde que derrière cette carapace, il y a peut-être davantage à creuser. Piqué dans cet égo, il ne la contredira pas, pas cette fois, pas après tout ça, « il y a pourtant pleins de choses qui m’intéresse… » Aucune ne lui plaira sans doute mais elle a le droit de savoir, il a le mérite de vouloir le lui en faire part. « Je veux plus rien de toi Sanders » Ses mots qui font écho dans ses oreilles, cette voix qui disparaît peu à peu jusqu’à n’en laisser aucune trace, rien qui puisse le faire vibrer. Et ce corps devenus las avec les coups qui devient à présent plus rebelle, plus entreprenant alors qu’elle disparaît pour s’asseoir sur le premier banc, le regard perdu. « Tu sais rien Dylane… » Et elle se permet de le repousser, de lui faire la morale. De vouloir avoir le dernier mot comme si tout était si simple. Il parle comme si elle était juste à côté de lui, il ignore si elle pouvait l’entendre tant il lui tournait le dos, les gants déjà dans sa main qu’il tape un premier coup dans le sac devant lui, puis un second et un troisième. Cette rage qui s’extériorise, est-ce la meilleure des manières pour la retrouver, comme lors de ce soir-là ? Il n’en sait rien mais ne parvient pas à effacer son visage de sa mémoire, à passer à autre chose alors que sa vie est déjà bien si misérable pour ne pas vouloir en rajouter une couche. Il y a son visage qui revient, ses mots. Sa haine comme elle l’a dit en tapant sur son torse. Le traiter de con en tapant contre son torse. Tout ça et rien d’autre… « Cette carapace, heureusement elle est là ! » Le sac qui ne sait plus tenir en place, qui sursaute à chaque coup, sans que le flic ne parvienne totalement à se contrôler. « Elle a été cette victime avant que tu le sois, avant que tu le sois. » Son corps qui s’effondre sous le dernier coup alors qu’il est déjà en sueur et qu’il n’a qu’une envie d’hurler en pleine salle, tant cette douleur est bien plus profonde qu’il n’y paraît. Cette rancœur qui ne l’a jamais vraiment quitté. |
| | | | (#)Dim 1 Nov 2020 - 1:59 | |
| Je sais le Ciel ne m'en veut pas d'avoir posé les yeux sur toi ∞ Dylane & @Elias Sanders ∞
L'avoir devant elle, c'est une torture mentale. La brune ne sait pas si elle avait envie de le fuir ou bien d'attraper sa main et ne plus la lâcher de peur qu'il prenne encore la fuite. Mais que ce soit l'un ou l'autre, elle ne le dira pas car elle sait que si elle souffle le chaud il soufflera le froid et vice versa. Elle ne prétendra pas le connaître car il cache bien trop de choses mais cet aspect de lui, elle l'a compris malgré elle. Mais oui, elle aimerait juste savoir où ça va les mener tout ça, qu'est ce qu'il va en ressortir ?! Pour le moment, tout est tellement flou qu'elle a l'impression d'être sur un bateau qui tangue au milieu d'une tempête. Et la tempête, c'est eux. Alors qu'elle veut éviter la confrontation, il la pousse encore et toujours. Et elle saute les deux pieds dedans comme si elle ne connaissait pas la chanson. Les coups sont présents, bien que peu forts car c'est pas sa tasse de thé à l'ambulancière que de se laisser aller de la sorte, de dire ce qu'elle a sur le coeur de cette façon. Le flic la pousse encore et encore et des mots sortent. Certains qu'elle regrette l'instant d'après, d'autres pas. Qu'est ce qu'il cherche à lui faire dire ? Sûrement quelque chose qui ne sortira pas. Car même dans cet état, elle reste à peu près lucide et apte à faire attention, peut-être pas à tout malheureusement. Il est frustré par cette soirée, cette stupide soirée où elle n'aurait pas du mettre les pieds de toute évidence vu que cela n'a fait qu'aggraver les choses entre eux, qui étaient déjà tendues depuis ce fameux soir qu'elle tente d'oublier en vain. « Elles sont sous ma protection… (...) Elles sont encore jeunes, puis tu sais rien… » Comment pourrait-elle savoir alors qu'il ne dit jamais rien, qu'il est renfermé qu'une huître. « Normal, tu dis rien » Lâche-t-elle mais sans répondre à sa froideur. Elle a plus la force d'être froide, impassible. Et pourtant, elle devrait non ?! Erin, elle la connaît oui et elle ne peut le nier vu sa présence et lui avoue donc qu'elles sont potes et ça depuis et bien elle ne sait plus tellement le temps passe vite. « Je suppose que tu n’en diras pas plus ? » Un long soupir sort d'entre ses lèvres. « Te dire quoi ? Qu'on se voit de temps en temps en sortie ou encore faire les magasins. Qu'elle est mon amie ... Mais qu'on est pas proche au point de tout se raconter si ça peut te rassurer » Non car autrement, elle aurait su qu'il était son frère. Ho, elle le mentionne de temps en temps mais sans plus, sans que Dylane n'ait jamais cherché à savoir qui il était. Chose qu'elle regrette actuellement mais le passé est le passé. Et elle connaît assez Erin pour savoir qu'elle leur tombera dessus tôt ou tard pour en apprendre plus. Tout ça ne lui suffit pas au flic, il la mets à bout. Si bien qu'elle le traite de con, qu'elle le compare à ces personnes qui lui font du mal, lui ont fait du mal bien ce que cela ne soit pas totalement justifié car il est différent et au fond d'elle, elle le sait Dylane mais elle voudrait qu'il lui montre. Elle lui demande pas de s'ouvrir totalement, non car même elle ne le fait pas, mais juste un peu pour comprendre, pour arrêter de se torturer le crâne et le coeur. Alors quand il essaye de savoir ce qu'elle a, elle peut pas répondre ou plutôt ne veut pas et cesse les coups détournant son regard. « Tu sembles déjà me connaître à ce point ?» Si seulement elle pouvait prétendre à cela, elle ne serait pas dans cet état actuellement. Non, elle serait différente l'ambulancière mais il ne lui laisse pas le choix. Il décide pour elle ce qui est bien ou pas sans qu'elle ait son mot à dire. « il y a pourtant pleins de choses qui m’intéresse… » Que doit-elle comprendre par là ?! C'est ambigu comme phrase comme d'habitude en soi. « Peut-être que justement j'attends que tu m'en parles ... » Souffle-t-elle tout en s'asseyant sur ce banc où elle vient de jeter les gants. Une porte ouverte qu'elle lui tend sans savoir s'il la prendra mais au moins elle essaye. Mais elle se reprend vite changeant de discours. Et elle se maudit elle-même de ne pas avoir le cran de laisser cette phrase, de la détruire à peine prononcée. Son regard qui se pose sur lui alors que les gants sont enfilés sur ses mains et qu'il commence à taper dans ce sac comme si sa vie en dépendait. « Tu sais rien Dylane… » Non elle ne sait rien. Le contredire serait totalement con alors elle l'observe tout en se mordant l'intérieur de la joue pour ne pas laisser le flot de paroles qui la submerge prendre place. Trop tard, elle craque. « Tu n'en sais pas plus ... Tu sais pas comment je te vois ... Tu sais pas comment tu peux m'énerver et non pas car t'as ce caractère de merde mais parce qu'en ta présence, je me sens vulnérable ... Parce que j'arrive pas à oublier le goût que tu as laissé sur mes lèvres ... « Et bam elle se tait la brune fermant les yeux et s'en voulant d'avoir trahi cette promesse qu'elle s'était faite. Elle vient de se livrer à lui sans l'avoir voulu, sans l'avoir contrôlé. Il la rend dingue dans tous les sens du terme. « Oublie ça « Ajoute-t-elle après quelque secondes de silence ne voulant pas être prise pour la gamine qui pleure après son prince car c'est pas son genre. Jamais, elle se mettra à genoux pour avoir de l'attention de sa part. Elle ferait sans doute mieux de partir tant qu'il en est encore temps. Sa raison parle mais son coeur n'est pas en accord. Malgré tout, elle se lève et alors qu'elle allait faire un pas, ses yeux se posent sur lui qui donne un dernier coup dans ce sac de boxe. « Cette carapace, heureusement elle est là ! » Cette phrase l'accroche et elle ne peut faire que penser aux mots de Mia qui lui disait que justement, étant flic, il devait être doué pour cacher ses émotions et là, il venait de l'avouer d'une certaine façon. « Elle a été cette victime avant que tu le sois, avant que tu le sois. » Victime ? Dylane ne comprend pas de qui il parle mais elle peut voir qu'il est mal, qu'il est ... différent. Se pinçant les lèvres, elle le regarde et ose un pas en sa direction et puis un deuxième pour finir par se planter devant lui. Ses mains se posent sur ses avant-bras avec une douceur qu'elle n'avait pas encore eu à son égard, bien trop effrayée par ces rapprochements. « Qui Elias ? » Demande-t-elle tout en posant ses iris bleus dans les siens et ne comptant pas fuir cette fois et ne comptant pas le laisse partir non plus, du moins pas sans se battre. Non, elle ne commettra pas deux fois la même erreur la brune ... @Azaryaah |
| | | | (#)Dim 1 Nov 2020 - 22:58 | |
| « je sais le ciel ne m'en veut pas d'avoir posé les yeux sur toi » dylane bradford & elias sanders
Il ne parvient pas à lâcher prise, à faire en sorte de s’en sortir indemne, il a l’impression de n’être qu’un pantin qu’on dirige au gré du vent, sans qu’il n’est son mot à dire. Il n’a jamais été l’homme le plus courageux du monde quand il s’agit de dire réellement ce qu’il ressent, il n’a jamais été le genre honnête et sincère avec ses sentiments. La peur d’être confronté à un trou béant, à un refus l’empêche totalement de paraître plus sympathique, et il joue avec cette carapace bien trop souvent, parce qu’elle lui permet de se protéger des autres. Mais il aimerait être capable de plus, croire en sa bonne étoile. Croire qu’une étoile pourrait l’attendre un jour, même si il prétendra le contraire, même si il cherchera à prouver par A + B que c’est qu’un mensonge, que ça n’existe pas dans son monde. Qu’il mérite bien mieux, bien plus mais l’espoir s’est envolé le jour où elle a tourné les talons et où elle a quitté leur monde. La Suédoise est ancrée en lui, bien plus qu’un aimant, et si il aimerait s’en détacher, tout le rattrape, tout le raccroche à elle. Par commencer cette hantise de l’inconnu, de l’étranger. Cette solitude dont il a fini par s’habituer, par l’aimer. Ce pouvoir de considérer qu’on a que ce qu’on mérite et que si le monde s’écroule sous ses pieds, c’est qu’il le mérite. Purement et simplement. Il l’a aimé comme il n’aura jamais aimé personne, et comme il n’aimera certainement jamais, parce qu’on ne vit qu’une fois ce genre d’amour, et pourtant… Elle l’obsède, il pense plus à elle, qu’à une autre, - et la Suédoise comprise. Et ce qu’il ressent pour l’ambulancière lui échappe, il vacille totalement dans un autre monde à son contact. Ils auront évolués au fil des semaines, des mois, et elle est devenue l’essentiel de son jeu, il s’accapare ses instants comme si il ne pourrait pas survivre sans elle. Mais la rejette, aussi durement. Il est perdu dans cette réalité qui lui rappelle pourquoi il est là, et comment il s’est laissé piéger tout simplement à son propre piège. Elle lui a dit que le premier qui s’accroche de trop, qui tombe amoureux a perdu, et il commençait à sombrer ? Et si il commençait à s’accrocher à ce rocher ? Et si elle devenait l’essence même de ce fruit défendu ? Il venait de lui cracher son venin parce qu’il lui est plus simple ainsi de se défendre, de se protéger de ce sentiment qui l’envahit, et qui l’effraie. Dont il réfute toute existence, « normal, tu dis rien » Elle crache sans pudeur à son encontre, remettant cette faute sur lui, si bien qu’il n’en trouvera pas de protestation possible. Il connait ses torts, il connaît ses problèmes avec la gente féminine, et Dylane ne lui apprendra rien. Il ne compte pourtant pas changer, s’améliorer. Il n’a jamais été autrement, et si bien qu’il est capable de se remettre en question, de faire des efforts, autant l’avouer, n’est pas dans son arc. Elle le regarde, impassible, sans même prendre la peine de poursuivre, de dire peut-être ce qu’elle a réellement dans son cœur. « Tu veux savoir quoi ? » Qu’il laisse sortir de ses lèvres, sans une once de mépris dans sa voix, en quoi se justifier lui permettrait de savoir, de comprendre ? Il a toujours travaillé sur ce mystère qui l’entoure, envoûtant les autres autour de lui. « Te dire quoi ? Qu'on se voit de temps en temps en sortie ou encore faire les magasins. Qu'elle est mon amie ... Mais qu'on est pas proche au point de tout se raconter si ça peut te rassurer. » Les voilà à parler de Erin, il ignorait entièrement qu’elle connaissait sa sœur, il ignorait même qu’elles étés amies. Est-ce que ça le dérange ? Il n’en sait rien, de toute façon, autant Erin que Dylane, il suffit de dire noir, pour qu’elles prétendent bleu. Ca ne servirait à rien de protester, puis qu’aurait-il à prouver ? Il voulait le bonheur de sa sœur, probablement celle de la Bradford même si il n’’était pas prêt de l’avouer, pas dans cet état, pas dans ce lieu. Pas comme ça, encore moins après tout ça… Il reste distant, silencieux… Perdu. Il aimerait lui montrer plus de chose, lui prouver davantage mais il n’en a plus les moyens. Plus l’envie. « Peut-être que justement j'attends que tu m'en parles ... » Elle hausse les épaules, alors que son regard le fixe un moment, il reste immobile, avant de s’abaisser et de prendre les premiers gants à terre. Pourquoi ? Qu’est-ce qui se passe à présent ? Même lui l’ignore. Mais son sang bouillonne, sa colère s’extirpe de son corps au fur et à mesure qu’il voit rouge et qu’il frappe dans ce ballon face à lui, comme si il se déchargeait sur lui. Comme si il n’y avait plus que lui à présent dans le complexe sportif. Comme si elle n’était plus là, où qu’elle ne pourrait pas être effrayée par cette image. Elle a dû en voir des biens pires, sans aucun doute. Des moins dociles. Elle a dû en voir de toute les couleurs avec son métier, il n’en doute pas une seconde… « Tu n'en sais pas plus ... Tu sais pas comment je te vois ... Tu sais pas comment tu peux m'énerver et non pas car t'as ce caractère de merde mais parce qu'en ta présence, je me sens vulnérable ... Parce que j'arrive pas à oublier le goût que tu as laissé sur mes lèvres ... Il l’écoute, mais en réalité il est si loin. Si loin de cette réalité, si loin de s’imaginer qu’elle ressent peut-être un sentiment de jalousie quand elle le voit avec une autre, tout comme lui d’ailleurs. Quand d’autres lui portent une attention auquel il n’est pas foutu de lui apporter. Oublie ça… » Le regard rivé sur ce sac qui ne lui a rien fait, il ne la voit même pas se lever, il ne l’entend même pas partir. A quoi la retenir quand il n’est pas capable d’offrir une réelle attention à l’autre, et pourtant… « Ca ne mérite pourtant pas que tu y penses… » Il serre ses poings, sous cette froideur, sous cette carapace qui commence à craqueler à plusieurs endroits, à se fendre en deux, parce que bientôt elle sera au sol. « J’aimerai te dire, que je l’ai oublié, que ça me rend pas fou de te voir loin de moi, mais… » Parce qu’il y aura toujours ce mais qui contrebalance. Toujours ce mais qui l’empêche d’être heureux, et de vivre comme bon lui semble. Il tape, une dernière fois, un dernier coup. Il tape parce que ça lui fait du bien et parce qu’il ne trouve rien d’autre à faire, et à dire. Et s’effondre sur le sol. « Qui Elias ? » Et elle s’avance vers lui, il ne la regarde pas, il ne voit pas qu’elle fait un pas en avant, puis un second, un troisième jusqu’à être là, si proche de lui. Jusqu’à être à quelques centimètres de lui. « Je n’ai pas su la protéger… » Il n’avait que cinq ans, cinq ans quand son père a frappé pour la dernière fois leur mère. Erin était né depuis peu. Elle était encore un bébé, et lui, aurait pu être celui qui l’aurait protégé, à côté de cela, il avait tout vu, témoin de la scène. « Ma mère… » Qu’il chuchote à voix basse, sa voix sombre, un passé dont il ne parle jamais, qu’il cache soigneusement, la raison de son combat dans ce milieu, l’unique façon de le faire payer à ses hommes. Il fuit son regard, il fuit ses yeux, il n’est pas vraiment à l’aise avec tout ça, Elias. |
| | | | (#)Lun 2 Nov 2020 - 3:14 | |
| Je sais le Ciel ne m'en veut pas d'avoir posé les yeux sur toi ∞ Dylane & @Elias Sanders ∞
Elle s'était promise de ne plus s'attacher, de rester cette fille qui s'amuse, qui ne prend pas les relations au sérieux. Oui, c'est comme ça qu'elle voyait sa vie depuis cet homme, depuis qu'elle avait eu mal. Avant lui, elle ne savait pas que l'amour pouvait faire souffrir, gamine qu'elle était. Et pourtant, dés qu'il est là, tout tombe à l'eau. Il a le don de réveiller en elle ce coeur qu'elle pensait réservé à sa famille, ses proches et non au flic. A chaque fois qu'elle croise son regard, son palpitant lui rappelle l'importance qu'il commence à avoir à ses yeux. Elle a essayé de le combattre, de l'apprivoiser, ho pas le flic mais bel et bien cette émotion qu'elle ne contrôle en rien. Et aujourd'hui ne manque pas à la règle. Alors pour palier à ça, elle se montre froide, elle résiste tant bien que mal. A part que le peu de force qu'il lui reste, elle les mets dans ces coups qu'elle lui donne, elle craque à moitié devant lui crachant sa colère, et même celle qui ne le concerne pas. Du haut de ses 23 ans, elle peut dire en avoir vécu des choses, peut-être trop mais elle ne se plaint pas. Car c'est pas son genre, rester debout, c'est tout ce qui compte. Elle a été bâtie de sorte qu'elle doit combattre les tempêtes et pourtant celle qui rugit actuellement, elle s'y laisserait bien emporter. Peu à peu, il devient sa faiblesse. Ce jeu paraissait anodin au début et pourtant, il a pris une ampleur telle qu'elle ne contrôle plus rien. Mais a-t-elle seulement eu le contrôle à un moment donné ?! Sûrement pas mais ça elle ne l'admettra pas. Ce serait comme avoué que depuis le début, il gagne. A moins qu'ils soient tous les deux perdants ... Lui aussi a changé, elle le ressent mais elle arrive pas à dire dans quel sens. Le bon ? Le mauvais ? Car il ne la laisse pas entrer, faire un pas vers lui sans prendre la fuite juste après. C'est épuisant et pourtant elle n'a pas dit son dernier mot bien que cela peut le paraître. Elle doit juste reprendre son souffle avant de mieux batailler. Certains lui diraient de laisser tomber, qu'il n'en vaut pas la peine mais elle ne pense pas ça l'ambulancière. Elle sait qu'elle doit continuer le combat coûte que coûte et peu importe si elle se blesse en chemin, s'il la blesse ... Elle se relèvera et continuera jusqu'à épuisement total. Elle lui reproche de ne rien dire alors qu'au fond, elle fait pas mieux à certains moments. La seule fois où elle a parlé, c'est dans un cadre différent, celui de son boulot ... Mais elle l'a fait avec lui alors qu'elle aurait pu choisir n'importe quel flic dans ce commissariat. C'était lui qu'elle voulait et pas un autre, sans réellement savoir pourquoi à ce moment-là. « Tu veux savoir quoi ? » Elle aurait envie de dire tout mais elle ne le fait pas car c'est trop tôt et elle ne veut pas gâcher cette porte qu'il entrouvre doucement. « Ce que tu voudras bien me dire » Elle lui laisse le choix de dévoiler ce qu'il a envie, essayant de ne pas le brusquer alors que la conversation vire sur l'amitié qu'elle détient avec la soeur du flic. Si seulement, elle avait fait le lien mais non impossible. Les filles ne se confient pas tout et donc le sujet est passé outre sans qu'elles ne s'en rendent compte l'une ou l'autre. Lui avouer la sorte d'amitié qu'elles ont ne lui pose aucun problème. Dylane n'a rien à cacher en ce qui concerne cet aspect de sa vie. Erin est son amie et le restera peu importe où le vent la mènera que ce soit vers Elias ou à l'opposé. Loin d'elle, l'envie de la mêler à ça bien que la blonde risque de s'en mêler de son plein gré. En une dernière tentative, elle essaye de savoir ce qui peut l'intéresser, ce qui le prend aux tripes mais il reste là comme ancré dans le sol sans souffler un mot. Son corps ne bouge que pour attraper ces gants traînant au sol. Las de cette discussion à sens unique, la brune, dans un moment de faiblesse lui avoue des choses qu'elle n'aurait pas pensé être capable de dire en sa présence. Elle se livre à lui alors qu'il ne semble pas l'écouter, que cela ne semble rien lui faire ... Elle est à nouveau heurté en plein coeur et préfère se préparer à partir lui disant d'oublier ce qu'il n'a sûrement pas écouté. Pourtant, elle est stoppée dans son élan par sa voix, elle ne bouge plus se pinçant les lèvres en l'écoutant. « Ca ne mérite pourtant pas que tu y penses… » Un soupir sort d'entre ses lèvres alors qu'elle ne sait pas quoi dire à cela. Ce n'est pas comme si elle décidait de penser ou non. « J’aimerai te dire, que je l’ai oublié, que ça me rend pas fou de te voir loin de moi, mais… » Sa gorge se serre à ces paroles. Il a l'air d'admettre de se trouver dans une situation similaire à la sienne et même s'il le dit à sa façon, donc pas clairement, elle lit entre les lignes et bizarre cela réchauffe un peu ce coeur qui s'était refroidit depuis ce soir là ... Depuis ce baiser qu'elle ne peut s'empêcher de ressasser dés qu'elle a un moment de libre, dés qu'elle n'est plus en mouvement. « Ce serait plus simple, c'est ça ? » Ose-t-elle dire pour le voir frapper une dernière fois dans se cas alors que son corps s'écroule sur le sol. Aller vers lui est presque un automatisme, comme si elle avait besoin de voir qu'il va bien, de le protéger alors qu'il refuse ce genre de chose mais elle s'en fout Dylane, elle serait là avec lui, près de lui, qu'il le veuille ou non. Placée devant lui, ses mains posées sur ses avant-bras, elle ose demander de qui il parle sans forcer la chose, avec une voix douce qu'il comprenne qu'elle n'est pas l'ennemi ici. « Je n’ai pas su la protéger… » Elle le regarde avec incompréhension attendant qu'il en dise plus. « Ma mère… » Tout s'explique donc. Elle ne dira pas connaître ce passage de sa vie, elle a déjà entendue sa soeur le mentionner une fois qu'elle avait trop bu mais elle n'en sait pas plus. Un père parti mais ça a l'air tellement plus que ça ... Ses mains remontent vers son visage et se pose de part et d'autre de celui-ci et le relevant pour qu'il la regarde. « Ce n'est pas ta faute Elias. Rien de tout ça ne l'est » Elle ne lui en demandera pas plus comprenant que ce sujet est épineux mais elle sait pertinemment qu'il n'a rien à voir dans les malheurs que ses parents ont eu. Aucun enfant n'est coupable. « Tu as fait de ton mieux » Encore une fois, elle le dit car elle se doute que s'il est aussi protecteur envers sa soeur et sa cousine qu'il a du l'être envers sa mère. Une de ses mains lâche sa joue pour aller attraper la bouteille d'eau qu'il a laissé sur le sol et lui tendre. » Tiens ça te fera du bien » Le voir de cette façon lui fait mal, pas qu'elle ait de la pitié pour lui non, et il ne voudrait pas de toute façon. Mal de la façon dont on a mal de voir une personne à qui on tient être dans cet état. Car oui elle tient à lui et elle lui montre là ... Sans fuir, sans faire un pas en arrière bien qu'elle ait peur que lui fasse juste après. @Azaryaah |
| | | | (#)Lun 2 Nov 2020 - 15:48 | |
| « je sais le ciel ne m'en veut pas d'avoir posé les yeux sur toi » dylane bradford & elias sanders
Elle ne le voit pas, mais il est à terre, son genou flanche sur le sol alors que l’autre tente de rester encore debout. Il est au plus mal, et si il tente de paraître encore sans blessure, son cœur est fendu en deux, ses pensées heurtent avec frénésie sa tempe et il aurait bien besoin de reprendre une certaine contenance. Au pied du mur, il semble être projeté dans ce qu’il craignait le plus, et si il avait prétendu être suffisamment robuste pour garder les pieds sur terre, il n’en fit pas autant. Il n’est plus le même Sanders depuis qu’elle a déboulé dans sa vie, comme une tempête, elle emporte tout avec elle, y compris le flic. Surtout le flic. Il est abîmé, éteint. Mais encore bien vivant et sous cette carapace, il tente tant bien que mal de survivre auprès d’elle, parce qu’il n’y a plus que ça, à présent qui pourrait le raccrocher. Le tenir loin de ses excès à outrance, comme si avec un mot, une parole, un geste, elle saurait panser ses blessures. Elle saurait faire rebattre ce cœur inerte, ce cœur mort après la tempête Suédoise. Il ne peut s’en empêcher, de penser que l’ambulancière a toute les cartes en mains, mais refoule le moment où ça deviendra limpide. Pourtant, il entend cette voix, il sait combien la vie à deux serait moins fade et sans saveur. Il sait tout le bien qu’elle pourrait lui apporter juste avec sa présence et voit déjà Ava et Erin le pousser à franchir le cap, le pousser dans les abymes de son âme. Elle est présente dans son monde et fait tout vacillé à sa façon, pas la meilleure pour lui, mais il a sans doute besoin d’elle, besoin de ses paroles rassurantes et de ce jeu. D’être cet homme intouchable, juste une fois, juste une dernière fois avant de craquer. Avant de rompre cette chaîne qu’il s’est enchaîné tout seul, sans l’aide de personne. Trop de blessure, bien trop ancrée en lui, qu’il n’a jamais oublié, qu’il n’a jamais réussi à se débarrasser. Et elle, elle est là, elle s’offre à lui sans qu’il n’accepte cette sentence, pourtant inévitable. Il ressent ce besoin de la protéger, coûte que coûte du monde extérieur, du mal qu’il saurait lui faire. Mais elle est son monde, et tout tourne à présent autour d’eux, alors qu’il soupire légèrement. Il n’y a qu’à voir la place qu’elle prend dans son monde à présent et quil ne saurait jamais reprendre, désormais. « Ce que tu voudras bien me dire. » Il relève son regard sur elle. Il ouvre la bouche mais aucun son n’en sort. Comment lui dire, comment lui dire que la seule chose qui le perfore, qui le fait vaciller dans un monde sans scrupule est le même monde qui a tué son frère ? Comment lui dire que toute sa vie se résume aux courses illégales, à cette putain d’adrénaline et que si une fois cette adrénaline en lui, plus rien d’autre n’existe autour de lui. Plus de famille, plus de travail, plus de Suédoise. Ca a été douloureux pour Freya de s’apercevoir qu’il préférait ses courses à tout le reste et ça le sera tout autant pour l’ambulancière. Une part sombre du flic qu’il cache soigneusement, et cette agitation en lui qui lui implore de ne rien demander de plus, de ne pas lui dire. Surtout de tout faire pour le lui cacher, mentir pour survivre. Mentir pour ce jardin secret qu’elle ne comprendrait pas, pas plus qu’aucune autre personne. « Je ne suis pas aussi bon que tu crois… » Qu’il lâche finalement sans même une once de mépris dans sa voix, une indifférence la plus totale alors qu’elle le regarde, elle attend d’en savoir plus et il se mord la lèvre, avant de reprendre, cette fois de manière plus bas, « c’est moi qui l’est tué, et si c’était à refaire je le referai… » Il la regarde, elle ne comprendra certainement pas de quoi il parle, de sa meilleure amie ou de son ancienne meilleure amie dont il s’est entiché malgré leur amitié, malgré qu’ils n’ont jamais étés fait pour être ensembles, mais il a mis presque vingt ans avant de s’en rendre compte. Il a tué son petit ami de l’époque, et n’a jamais réussi à l’avouer à Freya, pire encore, il lui avait juré n’y être pour rien, alors qu’il avait appuyé sur la gâchette. Et quand elle l’a appris, tout leur monde s’est écroulé pour ne jamais se relever. Il est perdu, Elias, perdu parce qu’elle n’aurait jamais dû prendre cette place l’ambulancière. Jamais, elle n’aurait dû marquer son empreinte sur sa peau, y laisser ce goût de trop peu. Jamais, il n’aurait dû accrocher son regard, il ne comprend rien et elle bouscule tout, tout ce à quoi il s’est raccroché… Il ignore ce qu’il est en train d’avouer, cette porte qu’il laisse entrouverte, alors qu’il se donne pas le droit de s’enticher d’une autre, d’en faire son monde quand il a perdu tout espoir. « Ce serait plus simple, c'est ça ? » Il n’en sait rien, parce qu’il y a trop d’obstacles, trop d’incompréhensions, il ne cherche plus à maîtriser la situation qui lui échappe entièrement… « Ce n'est pas ta faute Elias. Rien de tout ça ne l'est… » Elle s’approche de lui, et se retrouve, juste à côté de lui. Sa voix n’est que douceur, mais douleur. Sa voix n’est que rassurant, mais crainte. Ses mains si douces remontant le long de son visage pour s’arrêter sur ce dernier et le tenir fermement pour pas qu’il fuit ce moment, pour pas qu’il la fuit elle. « Tu as fait de ton mieux. » Il fronce les sourcils, il n’est pas d’accord, elle comptait sur lui, et si après ça, c’est lui qui est devenu l’homme de la famille, il regrette de ne pas avoir su la protéger bien plus tôt et d’avoir laissé ses autres hommes lui faire du mal. « Tiens ça te fera du bien… » Qu’elle avoue, en se penchant sur le côté pour récupérer une bouteille d’eau, il ne prend pas la peine de boire une seule gorgée de l’eau, mais d’un signe de tête, l’a remercie. Rien de cela suffira. « Tu n’as pas à voir ça… » Qu’il conclut, amer et acide, de lui en avoir trop dit, trop montré, cette fragilité en lui il n’en veut pas. « Pars… Va t’en… Laisse-moi ! » Ses mots lui font mal et il a l’impression qu’une épée se plante dans son corps, pour le toucher, lui qui vibre quand elle rentre en contact avec lui. Ce cœur est déjà touché, et il doit tout faire pour le sauver, le défendre même si cette torture est odieuse, et qu’il a mal. Mal de lui faire subir ça, mal parce qu’elle a été toujours été là, pour lui. |
| | | | (#)Lun 2 Nov 2020 - 17:33 | |
| Je sais le Ciel ne m'en veut pas d'avoir posé les yeux sur toi ∞ Dylane & @Elias Sanders ∞
Si elle s'attendait à ce que cette matinée tourne de la sorte, pas du tout. C'est un autre Elias qu'elle a devant elle et ça l'intrigue la brune. Il lui donne encore plus envie de creuser, de voir qui se cache derrière ce masque, cette carapace loin d'imaginer qu'elle est sur le point de se briser et qu'elle en est la responsable. Pour elle, il craque du à la pression, à la colère qu'il ressent et rien d'autre. Pourquoi en serait-il autrement ?! Et pourtant. Le regard qu'elle a su sur lui n'est pas différent pour autant, ou juste un peu dans le sens où elle peut voir qu'il n'est pas si intouchable qu'il n'y paraît. Cela lui fait du bien de voir cet aspect de lui mais dans l'autre sens, elle a peur qu'il fuit encore. Qu'il la laisse en plan à nouveau et elle ne veut pas que cela se produise. Tout ce qu'elle souhaite, c'est de lui tendre la main. Une main qu'il ne prendra certainement pas, qu'il rejettera car il a toujours dit qu'il ne voulait pas être aidé et ça dés leur première rencontre. Alors elle y va doucement l'ambulancière, pas à pas sans en demander trop, sans demander l'impossible. Si seulement, elle savait ce qui l'a rendu comme ça ou plutôt qui, elle pourrait comprendre. Cependant, elle ne peut pas exiger de lui quelque chose qu'elle-même cache. Car de son côté, ce n'est pas plus glorieux. Il y a eu ce type à qui elle a donné son cœur, naïve qu'elle était. Elle a cru en ses belles paroles, en ses mensonges pour se retrouver sur le bas côté de la route comme un chien qu'on ne veut plus. Et depuis ce jour, elle n'a plus voulu ressentir ça. Mais Élias est arrivé et a tout chamboulé. Son cœur est pris entre ses griffes, des griffes acérées qu'elle ne peut briser, qu'elle n'a pas envie de casser. Alors que tout a commencé par un jeu, d'apparence innocent, mais il n'en était rien. Ils ont été pris à leur propre piège tous les deux sans le voir venir. Il est peut-être temps d'arrêter de jouer, de faire face à la réalité mais sont-ils prêts à ça ?! Rien n'est moins sur. Prêt ou pas, cela n'a plus vraiment d'importance actuellement car les jeux sont fait et qu'ils ont perdu. Dylane, du moins, s'avoue avoir perdu, elle le sait et au fond elle le savait bien avant de dire cette phrase dans la boîte de nuit. Alors quand il lui donne l'occasion d'en savoir plus sur lui, elle ne tente pas de poser plein de questions. Elle veut lui montrer qu'elle ne l'attache pas, qu'elle ne souhaite pas en faire son quatre heure. Non, ce qu'elle veut de lui est bien différent. « Je ne suis pas aussi bon que tu crois… » Un léger soupir, ses lèvres qui forment une moue. Personne n'est totalement bon ou mauvais et ça elle le sait depuis longtemps maintenant. « Personne n'est blanc ou noir, il y a toujours des nuances » Que ce soit lui ou elle ou n'importe qui sur cette terre. Mais il a l'air de penser qu'il est mauvais et ça, elle ne veut pas l'entendre car elle n'y croit pas. Si c'était le cas, il ne serait pas ce flic qui l'a aidée, qui l'a protégée, qui a été présent. « c’est moi qui l’est tué, et si c’était à refaire je le referai… » Une grande incompréhension envahit la brune quand il balance ça. Elle a du mal à comprendre ce qu'il veut dire et hésite avant de poser la question, de peur de la réponse sûrement. « Qui ? Qui est ce que tu as tué ? » Parlait-il d'un cas par rapport à son métier ou bien d'un truc personnel ou était-ce plus imagé ?! Trop de questions auxquelles elle n'a pas encore les réponses et auxquelles elle n'en aura peut-être jamais. Tout part en vrille dans cette salle de sport. Dylane balance ce qu'elle a sur le coeur le regrettant la seconde d'après car c'était pas une façon de faire. Elle aurait voulu lui dire tout ça autrement, de façon plus subtile mais étant à bout de nerf, de force, elle lâche tout comme si cela allait la soulager alors que pas du tout. Quand il émets le fait que cela est pareil, elle reste interdite et essaye de comprendre pourquoi il voudrait que cela en soi autrement. Mais encore une fois, il se braque et ne réponds pas. C'en est trop pour la demoiselle qui veut quitter les lieux mais se stoppe quand elle le voit flancher. L'abandonner n'est pas une option, alors elle s'approche de lui essayant de le rassurer autant avec des mots qu'avec de petits gestes anodins mais sincères. Seulement, elle sait que le flic ne restera pas là dessus, elle commence à le connaître un peu et là, il vient de lâcher une trop grosse bombe, une trop grosse partie de son mal être, de lui que pour rester dessus. « Tu n’as pas à voir ça… » Et voilà le couperet tombe mais elle ne répond pas, restant là, ne bougeant pas. « Pars… Va t’en… Laisse-moi ! » Ses mots sont durs, amères ... Ils font mal. Si cela avait été dit il y a encore quelques temps, elle aurait pris la porte de sortie qu'il lui offre mais pas aujourd'hui, plus maintenant. Elle n'a plus envie de fuir devant lui. Ses yeux se ferment quelque seconde le temps d'absorber le mal, le temps d'avaler tout ça. « Non » Dit-elle d'une voix assurée pour qu'il comprenne que cette fois-ci, elle ne le laissera pas tomber, qu'elle ne partira pas et ça peu importe les difficultés ou encore les bâtons qu'il se met tout seul dans les roues. « Je ne partirais pas Elias » Souffle-t-elle alors que sa main toujours posée sur sa joue caresse celle-ci avec une certaine forme de tendresse. « Tu peux hurler, rager, me repousser autant que tu veux ... C'est fini, je ne vais plus fuir alors si « Elle déglutit difficilement pour ensuite reprendre. « Si tu veux sincèrement, réellement que je parte, tu devras me mettre dehors toi-même ou partir de toi-même. » Bien que s'il part, elle y verra la sentence, et ne lui courra pas après. Non pas que l'envie ne sera pas présente, mais si c'est son choix, elle devra le respecter aussi douloureux soit-il. @Azaryaah |
| | | | (#)Ven 6 Nov 2020 - 23:19 | |
| « je sais le ciel ne m'en veut pas d'avoir posé les yeux sur toi » dylane bradford & elias sanders
Elias déteste être en danger, être sous-pression, il n’est pas fait pour les pardons, pour espérer qu’un retour banale se fera sans heurt. Elle fait vaciller son cœur, elle le renvoie à une réalité qu’il n’est pas prêt à faire face, mais dans le fond, il aimerait l’être. Il donnerait tout pour l’être. Tout pour qu’elle soit son essentiel, alors même qu’il s’est juré ne plus s’accrocher à quiconque, ne plus être tourmenté. Mais la réalité qui lui frappe directement, ne le laisse pas aussi indifférent qu’il voudrait le montrer. Qu’il voudrait lui montrer. Et si elle se heurte à un mur infranchissable, à une carapace intransigeante, il a bien besoin d’elle et de ses mots. Il a bien besoin de sa présence aussi. Mais il ignore dans quoi il plonge tête baissée, et les conséquences de ses paroles. Ils ne savent rien l’un de l’autre, et ça pourrait la faire fuir, autant que lui il pourrait fuir aussi. Parce que c’est dans ses veines de prendre ses jambes à son cou et de partir. Loin, très loin sans y trouver un quelconque retour possible. Attendait-elle l’inverse de sa part ? Il n’en sait rien. Des mots qui le dépassent alors qu’il lui offre cette instabilité qui ne lui est pas fréquent comme si tous ses souvenirs remontent peu à peu, et qu’il cherche à la faire fuir. Comme si après ça, elle ne voudra plus jamais le regarder, ou lui parler. Comme si inconsciemment il veut mettre un terme à cette image qu’elle a de lui. Serait-il si bête pour rompre ainsi ce lien aussi incompréhensible entre eux ? Est-il capable du pire comme du meilleur à ce stade ? Elle a cette moue sur son visage, elle ne comprend sûrement pas où il veut en venir, et pourquoi il agit, ainsi. « Personne n'est blanc ou noir, il y a toujours des nuances » Il le sait mieux que personne, il le sait mais ça ne l’empêche pas de peindre un portrait en noir de lui-même, parce qu’il n’a jamais pu réellement compter sur les autres. Parce qu’il est plus facile pour lui de se faire passer pour le méchant que d’accepter cette main tendue vers lui. Peu importe qu’il la mérite ou pas, peu importe que son âme ne soit pas aussi noir, et que réside en lui, une part plus clair, un côté ensoleillé. Elle n’en saura rien… Il hausse les épaules sans rien répondre, et à cette question, faibli davantage. « Qui ? Qui est ce que tu as tué ? » Il fronce les sourcils, lui dire en réalité ne lui ferait pas davantage mal, c’est surtout penser à ce mal qu’il a fait autour de lui. A Freya, suite à cette mort. « Le petit copain de… » Il s’arrête, reposant les yeux sur Dylane, était-il en train sérieusement de faire part de cette histoire ? Il semblerait que oui. Serait-elle capable de l’aider, à surmonter cette disparition soudaine, alors que même, elle ne connaît pas son existence. C’est complètement grotesque, et pourtant il se rend compte que plus le temps passe, plus son image s’atténue, disparaît. Un jour peut-être en serait-il totalement insensible. « De ma meilleure amie. » Que représentait la Suédoise pour lui ? A l’époque ? Et au jour d’aujourd’hui, il n’a jamais accepté l’aimer, tout ce qu’il pouvait prétendre c’est cette amitié. Elle allait croire qu’il avait juste pris plaisir à le tuer, sans y trouver de remord, et c’était un peu le cas, même si la raison est différente. Cet homme sortait d’une bijouterie, qu’il venait de cambrioler, il a tiré dans le tas comme il aurait pu le laisser fuir. Mais le flic le lui interdisait, et si à cet instant, il avait su que c’était son petit copain de l’époque ? Il aurait sans doute encore mois hésité à tirer… Pour autant elle a morflé. « Non ! Je ne partirais pas Elias. » Il relève son visage alors qu’elle est si proche de lui, elle effleure sa peau, pour tenter en vain de le rassurer. « Tu peux hurler, rager, me repousser autant que tu veux ... C'est fini, je ne vais plus fuir alors si… Alors si quoi ? Il la regarde avec attention. Si tu veux sincèrement, réellement que je parte, tu devras me mettre dehors toi-même ou partir de toi-même. » C’est pourtant pas ce qu’il désire, partir. Il ne veut pas la laisser, là. Il ne veut rien que s’achève à présent qu’elle sait. Qu’elle sait le mal qu’il a fait, autrefois. Peut-il changer ? Il n’en sait rien. « Je ne veux pas que tu partes… » Qu’il souffle, c’est pas prémédité, tout ça. Il ne sait pas pourquoi il ose, pourquoi il la fixe, et pourquoi tout semble si clair cette fois. Pourquoi ni comment ses lèvres se retrouvent contre celles de l’ambulancière et ce que ça lui procure. Il ne comprend pas pourquoi il ne parvient plus à lutter, pourquoi elle l’a attiré vers elle. Mais ce baiser est désireux de recommencer, et de ne plus se défaire alors qu’il l’attire à lui. Alors qu’il prend le risque qu’elle le repousse, et qu’elle s’en aille. Pour de bon cette fois. |
| | | | (#)Dim 8 Nov 2020 - 21:25 | |
| Je sais le Ciel ne m'en veut pas d'avoir posé les yeux sur toi ∞ Dylane & @Elias Sanders ∞
A cet instant précis, Dylane est prise entre deux feux. Voir Elias se confier est quelque chose de spécial. Quelque chose à quoi elle ne s'attendait pas du tout. Et bien qu'elle ait envie de savoir qui se cache derrière cette carapace qu'elle a essayé de creuser à petits coups, elle a aussi cette peur en elle qui la torture. Cette peur qu'après ces mots, il fuit encore, il la plante comme la dernière fois. Et autant, elle lui en a voulu et lui en veut encore, elle est encore présente là devant lui, sûrement car son coeur est bien plus accroché à lui qu'elle ne l'avait prévu. Autant s'il part encore sans se retourner, elle n'est pas certaine ne de le supporter. Alors oui, elle l'écoute, elle essaye de comprendre mais non sans appréhensions. C'était bien beau ce jeu au début mais là il n'est plus question de ça. Des sentiments sont venus envenimés le tout et elle ne peut plus les nier, faire comme si tout lui était égal car ce serait mentir. Et autant, elle arrive à le faire avec facilité, avec les gens dont elle se fout, avec lui elle ne peut pas ou plutôt ne peut plus. La preuve en est, il arrive à la faire parler, à la mettre hors d'elle et en même temps là réchauffer son coeur qu'elle avait gelé depuis tant de temps. Il est ce poison qu'il s'est infiltré dans ses veines et dont elle ne tient pas à avoir l'antidote. Par contre, l'entendre si pessimiste envers lui-même la touche et elle se rend compte, à moins de se tromper, qu'il a bien plus souffert qu'il ne veut le dire. Ho, elle aimerait lui tendre une main et l'attraper pour ne plus la lâcher mais faudrait-il encore qu'il l'accepte, qu'il veuille la laisser entrer dans la bulle qu'il a formé autour de lui. La sienne est déjà éventrée et doucement, il y pénètre sans qu'elle ne puisse le contrer car elle a arrêté de se battre devant l'inévitable. A quoi bon nier ce que son coeur hurle depuis trop longtemps déjà ?! Et même si elle ne comprend pas encore tout ce qu'elle peut ressentir pour lui, elle peut dire avec certitude que ce n'est pas de l'amitié car son palpitant s'emballe bien trop en sa présence, que le goût de ses lèvres est encore bien trop présent dans sa mémoire, que ses pensées vont vers lui et rien que lui ... Alors oui, elle se rend à l'évidence qui était là bien avant qu'elle ne la laisse s'emparer d'elle. Le regard sur lui, elle est perdue Dylane, elle ne comprend pas de quoi il parle quand il dit avoir tuer quelqu'un. « Le petit copain de… » Ses lèvres se pincent alors qu'elle retient son souffle en attente du reste. Plein de pensées viennent se loger dans sa boîte crânienne. Et s'il parlait d'une ancienne conquête ou d'une actuelle ?! Rien que d'y penser, elle sent son coeur se tordre dans sa poitrine. La jalousie est présente et elle ne peut la réfuter. Alors elle ne dit rien, le regardant juste.« De ma meilleure amie. » Une sorte de soulagement s'empare d'elle même si elle n'est pas légitime. « Je ne sais pas quoi te dire « Le juger ? Elle pourrait en effet et bien entendu qu'elle se pose des questions. Mais elle ne le voit pas en meurtrier, elle ne peut pas avoir cette image de lui. « C'était dans l'ordre de tes fonctions ? » Demande-t-elle sûrement pour se rassurer un peu. Bien que malgré ces aveux, rien ne change dans ce qu'elle ressent. Car tout le monde a un passé et qu'elle ne peut émettre un jugement sans savoir l'histoire. Et s'il en parle, c'est que cet acte devait être justifié non ?! Ce qu'elle redoutait arrive, il veut qu'elle parte, il lui demande qu'elle s'en aille. Mais elle ne veut pas l'ambulancière. Alors, elle prend les dernières forces qu'elle a et refuse tout en restant près de lui, face à lui. Tant pis s'il part lui, au moins, elle aura été clair sur ses intentions. Du moins, le plus clair qu'elle peut l'être dans ces circonstances. « Je ne veux pas que tu partes… » Sa main toujours posée sur sa joue, elle relève son regard et le pose dans le sien. Elle ne comprend plus trop l'ambulancière. « Alors je ne partirai pas » Souffle-t-elle sentant son souffle se couper vu le regard qu'il pose sur elle. Les lèvres du flic viennent rencontrer les siennes sans qu'elle ne s'y attende, sans qu'elle ne l'ait vu venir. Un frisson parcourt son corps alors qu'elle ne peut s'empêcher de répondre à ce baiser. Son corps se laisse faire quand il la rapproche de lui. Sa main glisse dans sa nuque qu'elle caresse du bout des doigts. Ce moment paraît presque surréaliste et elle ne veut pas en perdre une seconde. Malgré tout ses lèvres se détachent doucement des siennes alors que le bleu de ses pupilles se noient dans les siennes. « Tu ne partiras pas cette fois ? » Là est sa peur. Elle ne demande pas des promesses, des mots d'amour, non ... Juste qu'il ne fuit pas à nouveau. Où ça les mènera, elle n'en sait rien du tout mais elle veut tenter le coup, voir ce que ce rapprochement peut signifier ... Ses lèvres frôlent les siennes alors que ses paupières se ferment. » Je le supporterais pas une deuxième fois » Avoue-t-elle comme pour lui faire comprendre que ça l'a touchée ce soir-là et bien plus encore. Elle a perdu Dylane ... Et même si elle ne le dis pas, elle essaye de lui faire comprendre doucement, tout doucement. @Azaryaah |
| | | | | | | | (Dylias) Je sais le Ciel ne m'en veut pas d'avoir posé les yeux sur toi |
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