« je sais le ciel ne m'en veut pas d'avoir posé les yeux sur toi »    dylane bradford & elias sanders

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Il ne sait plus rien à cet instant. Il ne sait pas ce qu’il attend de cette entrevue, elle aurait dû partir, quitter ce lieu depuis bien avant. Elle aurait dû fuir comme lui, l’a fait autrefois. Il ne veut pas s’attacher, il ne veut plus s’attacher. Il ne veut plus souffrir et pourtant, il lui donne cette chance, son regard prouve que peu à peu il dépose les armes. Lui qui se pensait insubmersible, lui qui se pensait hors d’atteinte, sa radio est brouillée, et son cœur fond comme neige devant son regard attendrie. Devant ses paroles, ses mots qui lui font du bien, autant que du mal. C’est un mal nécessaire à ce qui paraît, pas si l’amour lui tourne encore une fois le dos. Pas si l’amour le fuit, pas si l’amour s’éteint à nouveau. Si son corps se crispe, son cerveau lui indique de quitter ce lieu, que si elle ne peut pas partir, lui le peut encore. Que rien n’est trop tard, qu’il n’a pas à revivre ça, une énième. Ses tourments, ses travers, cette torture quand elle saura qui elle a en face de lui. Parce que toutes, finissent par partir. Alors pourquoi pas elle ?! Parce qu’il sait comment ça se finit, parce qu’il sait que ça fait mal. Que ça fait souffrir. Mais l’ambulancière demeure toujours assise à côté de lui, devant lui, son regard happé par celui d’Elias, demandeur. Il ne saurait la repousser, la rejeter parce qu’il comprend, lentement, qu’il a besoin d’elle, dans sa vie. Que ce jeu entre eux n’était qu’une illusion pour échapper à son destin, et que désormais rien ne pourra totalement le mettre au travers. Rien… Vraiment ? Il en ignore les conséquences de ses actes, de ses paroles. Il en ignore encore si elle est réellement de confiance pour lui avouer avoir tué de sang-froid un homme. Il était dans l’ordre de ses fonctions, oui mais ça n’excuse pas tout. Surtout pas son mensonge avec la Suédoise, qui hante encore son esprit, parfois. Quand il se retrouve seul, devant son verre de wisky. Quand il se retrouve à en vouloir à la terre entière à cause d’une connerie, cette même connerie qui le fait repousser quiconque qui enfreint un peu trop sa ligne de limite. Mais après cet aveu, elle reste à ses côtés, il s’attendait peut-être à ce qu’elle se relève, silencieuse et qu’elle quitte l’endroit, sans plus d’explications. Il aurait compris, il aurait ragé, mais comprit. Que ce n’était pas elle, que ce n’était pas la bonne, et aurait poursuivie dans ses travers, parce qu’il n’y a que ça qui le maintien en vie. « Je ne sais pas quoi te dire… Il relève son regard sur elle, fronçant les sourcils, attendait-il qu’elle dise quelque chose ? Qu’elle pense à quelque chose ? Bien sûr que non… C'était dans l'ordre de tes fonctions ? » Il soupire un peu plus fortement, prenant sans doute son courage, maintenant qu’il en avait parlé de lui-même, il ne pouvait plus échapper à ses questions, même si elles sont durs à entendre, difficiles d’en faire une croix autant que d’y repenser, « est-ce la seule chose qui t’inquiète ? » Est-ce qu’on lui pardonner cette jalousie maladive ? Ce côté jouissif quand il a découvert le visage de sa victime alors qu’il avait à mainte reprise, prévenue Freya des mauvaises fréquentations de son petit ami actuel ? N’y avait-il pas dans le fond ce mépris pour lui, parce qu’il parvenait à la toucher, à l’aimer comme lui, n’avait jamais réussi à l’aimer de la meilleure des manières ? « Oui ça l’était… » Etais-ce rassurant ? Sa voix ne dénote pourtant aucune amertume, encore moins une assurance qu’on lui connait, habituellement. Mais elle est là, cette réponse à sa question, et c’est là, l’essentiel. Sa main qui glisse dans la sienne, celle de Dylane qui caresse sa joue, il penche sa tête pour chercher ce contact en fermant les yeux. « Alors je ne partirai pas » C’est doux, c’est attentionné, c’est tout ce qu’il n’a jamais connu, et qui saurait le faire fuir. Elle le ressent, qu’il pourrait partir, s’enfuir d’une seconde à l’autre, en guise de réponse et en rouvrant les yeux, il avance légèrement ses lèvres pour l’embrasser. C’était la seule réponse qu’il pouvait lui faire part, qu’il acceptait de lui donner. « tu ne partiras pas cette fois ? » Et si il doute de sa réponse, elle effleure de nouveau ses lèvres en y déposant un nouveau baiser, avant de souffler contre sa bouche, « je le supporterais pas une deuxième fois » Sa main vient glisser dans la chevelure de l’ambulancière, pour la rapprocher vers lui, pour ne plus accepter cette distance d’autrefois, « pas cette fois. » Qu’il murmure sans même réaliser ce qu’il est en train de dire, mais il le pense. Au plus profond de lui, il le pense, plus que jamais. « Plus jamais… » Leur front l’un sur l’autre, une promesse, qu’il ne tiendra peut-être pas, mais il veut y croire, il a besoin d’y croire alors que ses lèvres heurtent de nouveau celle de la Bradford.

Je sais le Ciel ne m'en veut pas d'avoir posé les yeux sur toi

∞ Dylane & @Elias Sanders ∞

En lui faisant de telles révélations, il s'ouvre mais qu'attend-il réellement ?! Qu'elle parte, qu'elle le fuit car ce n'est pas banal tout ça. C'est même effrayant de penser qu'il a pu tuer un gars et si elle comprend bien le petit ami de sa meilleure amie. Elle devrait avoir peur l'ambulancière, quitter cette pièce sans se retourner et pourtant elle n'en fait pas. Son regard est posé sur lui et elle ne le change pas. Il a pris bien trop d'importance dans son coeur, dans sa vie pour qu'elle puisse tourner les talons à la moindre difficulté. S'il voulait la tester et bien il a réussi. A vrai dire, rien de qu'il pourrait dire de négatif sur lui ne la ferait bouger car elle voit au delà de ça, au delà de ce qu'il veut bien dire. Il n'est pas un saint et alors ?! Qui l'est dans ce monde, personne et elle le sait mieux que quiconque. Peut-être sans qu'il ne s'en aperçoive, il lui montré tout autre chose que ce qu'il dit actuellement. Un coeur enfuit quelque part sous les couches qu'il a mis et empilé au fur et à mesure des années. Ayant fait pareil, elle ne peut que comprendre bien que les siennes sont occupées de s'effacer à son contact et cela sans qu'elle ne puisse rien y faire. Elle l'a dans la peau, c'est foutu maintenant ... Alors oui, la seule question qui lui vient à l'esprit est le fait qu'il ait été dans dans ses fonctions ou pas car mine de rien cela fait toute la différence. Bien sur, elle ne connaît pas l'histoire en entier et ne la connaîtra peut-être jamais. Qu'il en soit ainsi, elle n'a pas besoin de tout savoir et lui non plus. Pas pour le moment du moins. « est-ce la seule chose qui t’inquiète ? » Elle hausse les épaules avec nonchalance. «  Franchement ... oui » Car si cela était le cas, ce meurtre était justifié et elle n'a pas besoin d'en savoir plus et pas l'envie non plus. Pourtant la curiosité est présente mais pas assez sur le moment pour poser mille et une questions, un jour elle reviendra dessus, quand le moment sera plus opportun. Et puis, elle a envie de lui faire comprendre que son passé n'est pas un frein, qu'il ne la fera pas prendre ses jambes à son cou. Celle qui devait lui pardonner était cette meilleure amie et non elle. Cette fille qu'elle croisera peut-être un jour. Du moins c'est ce qu'elle se dit sans savoir qu'elle a filé loin de Brisbane et ne reviendra jamais, sans savoir que tout était plus que ce qu'il ne dit actuellement. Si elle le savait, c'est certain qu'elle aurait réagit autrement, qu'elle se serait peut-être rétracté. Être dans un triangle amoureux, elle aurait pas voulu la brune et elle aurait sans doute laisser sa place le coeur en miette. « Oui ça l’était… » Elle hoche la tête sans rien dire de plus. Il n'y a rien à épiloguer de toute façon. Et elle peut entendre dans le son de sa voix qu'il n'est pas comme d'habitude et que cet aveu lui a coûté. Alors elle le remercie en n'en rajoutant pas une couche. C'est le moins qu'elle puisse faire. Et elle le rassure en disant qu'elle ne partira pas car elle en a pas envie, car elle veut être à ses côtés, elle le veut ... Lui. Une marque de tendresse vient se poser sur ses lèvres et même si ce moment, elle l'apprécie bien plus qu'elle ne le montre ou le dit. Elle a ce besoin d'être rassurée, qu'il lui dise que cette fois-ci, il ne partira pas la laissant là sans qu'elle ne comprenne sans pour autant rompre le contact, sans s'éloigner de lui. Ses gestes se veulent doux, tendre et c'est tout ce qu'elle attendait de lui, rien de plus, rien de moins. Sa main glissant de sa joue vers son cou. « pas cette fois. » Elle a envie d'y croire, de lui faire confiance, de mettre toutes ses appréhensions de côté. « Plus jamais… » Leurs lèvres se retrouvent à nouveau et elle lâche prise l'ambulancière, elle répond à ce baiser comme elle n'avait pas encore osé le faire avant. Montrant par ce geste les sentiments qu'elle a envers le flic, qu'elle n'a pas voulu assumer avant aujourd'hui. Ses doigts qui glissent sur son torse nu délicatement sans même s'en rendre compte tellement le naturel prend place car elle ne se bat plus contre elle-même. Elle a perdu Dylane et s'il lui demande, elle l'admettra mais d'elle-même, peut-être pas encore, du moins pas en mots. «  Je te fais confiance alors » Dit-elle entre deux baisers ne voulant pas rester loin de lui plus qu'une infime poignée de secondes. Malgré tout, faut se rendre à l'évidence que ce lieu n'est pas opportun à une effusion de sentiments comme ils s'y adonnent et donc elle se fait violence pour quitter ses lèvres. Sa main posée à plat sur son torse, elle se mord la lèvre. « Je vais aller me changer ... On se retrouve après ? » Un appel à continuer mais pas là à la vue de tous. Son corps se détache de celui du brun alors qu'elle se lève à regret. Elle disparaît alors vers les vestiaires non sans le regarder jusqu'au dernier moment. Arrivée devant son casier, elle l'ouvre alors qu'un sourire en coin est présent au coin de ses lèvres. Elle sait pas dans quoi elle s'embarque mais tant pis, elle y est et ne compte pas faire marche arrière. Faudrait de bonnes raisons pour qu'elle s'en aille et actuellement, elle n'en a pas. Sa main vient chercher un essuie qu'elle pose sur le banc derrière elle hésitant à prendre une douche ici ou chez elle. Ici ce sera rapide donc c'est sûrement la meilleure solution. Bien qu'elle ne sait pas si le flic va vouloir rester avec elle encore un moment où s'il a des choses à faire ... Elle le saura certainement assez vite.  

@Azaryaah

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Il pourrait encore continuer des heures, dire tout haut ce qu’il pense tout bas, mais parce qu’il n’a pas appris à se confier et qu’il ne pourra pas davantage, il préfèrera se taire. Il préfèrera faire comme si de rien n’était. Elias ne veut plus penser à ça, il a besoin de passer à autre chose, de tourner la page, de croire que désormais la vie va lui sourire. Il ne sait pas si il le mérite, si il peut espérer quelque chose de mieux, quelque part sur terre. Mais si il y a quelqu’un qui peut lui donner cette chance d’y croire, c’est bien l’ambulancière. Il voudrait faire table rase de ce passé, de ses actes, qui lui ont portés préjudice par le passé. Qui n’ont jamais été en sa faveur, la raison pour laquelle il est tombé dans l’alcool, jamais à outrance mais suffisamment pour avoir besoin de s’y rendre le soir, après son boulot, et se mettre suffisamment mal qu’il ne s’en souvenait guère le lendemain. Combien de fois as t’il prit sa voiture pour faire le tour de Brisbane après ? Au commande de sa voiture, combien de fois il s’est considéré au-dessus de tout et des lois ? Elle se tient devant lui, immobile, le regard sans vraiment vouloir le poser sur la Bradford. Elias soupire parfois devrait tourner sa langue dans sa poche au lieu de parler. Il ne sait pas vraiment ce qu’il recherchait, mais ça ne semble pas vraiment avoir l’effet escompté. « Franchement ... oui » Elle se contente de dire sous son silence, en haussant les épaules, visiblement pas perturbée par toute ses révélations. Ca le laisse perplexe Elias, mais il compte vite rebondir sur autre chose, préférant reprendre contenance, préférant passer à autre chose. « Je te fais confiance alors. » Qu’elle souffle doucement contre son visage, contre ses lèvres sans vraiment se détacher de son emprise. Ca lui fait du bien Elias, même si lui, n’a jamais été au bout de ses relations, qu’il n’a jamais été du genre à offrir de chance réelle aux femmes. Jouant considérablement avec ses dernières, ou les jetant comme des malpropres sans y trouve de gêne, les sentiments et les bonnes manières, il n’a jamais su réellement faire. Il a fermé son cœur depuis bien longtemps, et n’avait jamais envisagé jusque-là, de s’ouvrir à quiconque depuis le départ de la Suédoise. Il ne saurait pas dire pourquoi maintenant, pourquoi avec Dylane plus qu’une autre, ça semble naturel. Sa main contre son torse, il avait presque oublié où ils se trouvaient. A passer la soirée de la veille à se chercher du regard, en se détestant de faire éprouver ses sentiments à l’autre, de chercher à rendre l’autre jaloux. « Je vais aller me changer ... On se retrouve après ? » Et elle ne le laisse pas se relever en même temps qu’elle, qu’elle se dirige rapidement en direction de la sortie en le fixant, un sourire sur ses lèvres, il n’a même pas le temps de répondre, et finit par se relever avant de déposer les gants de boxe sur le banc et de récupérer ses quelques affaires et sa bouteille d’eau. Le flic se dirige doucement en direction de la sortie, avant lui-même d’aller récupérer son sac à dos dans le vestiaire des hommes. Un œil qui glisse dans le hall, et il se faufile jusque dans celui d’en face, celui d’en face. Il cherche du regard l’ambulancière mais visiblement elle a déjà dû rentrer dans une des douches, par chance une seule porte de fermée, il frappe et la porte s’ouvre timidement alors qu’elle passe son visage à l’extérieur comme pour savoir qui pouvait la déranger. La serviette sur une épaule, la bandoulière de son sac de l’autre côté, il se faufile dans la douche un peu étroite pour deux avant de relever son regard sur elle, « J’ai pas bien assimilé le ‘On se retrouve après’ » Dit-il avec une moue quasi quotidienne, pour autant son sourire qui ne s’efface pas. Bien sûr qu’il avait très bien compris, elle arque un sourcil alors il reprend, tentant de paraître le plus crédible possible, pour un flic ça la fout mal… « Ils sont en train de nettoyer les douches d’en face… » Mais il y a assez de place pour deux, il n’en doute pas une seconde, qu’il se fera tout petit. Du haut de son mètre quatre-vingt, c’est certain même. « Et j'ai pas mal d'atout… » Qu'il dit avec sa nonchalence habituelle, jouant au chat et la souri, comme toujours. Alors qu'il se rapproche d'elle, pour se pencher légèrement sur elle, et sa main effleure à peine le pommeau pour faire couler l'eau sur eux alors qu'il a encore gardé son short.

Je sais le Ciel ne m'en veut pas d'avoir posé les yeux sur toi

∞ Dylane & @Elias Sanders ∞

Dans le fond, Dylane se pose plus de questions que c'est ce qu'elle ne laisse paraître. Il a tué ce gars, le copain de sa meilleure amie. Et même si cela était dans l'ordre de ses fonctions, elle sent bien qu'autre chose se trame derrère cette histoire. Pourtant, elle ne demande rien se contentant de dire que rien d'autres ne la tracasse. Sûrement car elle a un peu peur d'entendre le reste et qu'elle ne veut pas gâcher ce moment. Tout se sait toujours. Faut pas forcer le destin, un jour le sujet reviendra et le reste viendra à elle. A présent, elle veut juste être présente pour lui car elle le sent différent, vulnérable en quelques sortes même si elle ne dira rien de ça, ne souhaitant pas mettre à mal ce rapprochement. Tout ce qui compte pour elle, c'est lui en cet instant. La peur qu'il prenne la fuite est omniprésente, alors même s'il a fait un pas vers l'ambulancière en déposant ses lèvres contre les siennes, elle a besoin d'être rassurée. Juste un peu. Et quand il prononce ces mots, une sorte de soulagement s'empare d'elle. Ne prenant rien pour acquis avec le flic, elle sait que tout peut vriller à un moment donné mais elle efface ça de ses pensées. Car si elle ne le fait pas, c'est elle qui risque de partir par peur d'être blessée à nouveau, prenant les devants avant que cela n'arrive. Même si elle aime ce moment privilégié avec lui, elle se rend compte que l'endroit n'est pas opportun. Du coup, elle se détache malgré elle lui disant qu'ils se rejoindront à la sortie. Pas d'arrières pensées dans ses paroles, elle espère juste qu'il sera là une fois qu'elle sera changée et en tenue plus correct que cette tenue de sport. Et aussi son corps rafraîchit bien que les traits fatigués de la soirée d'hier ne pourront pas s'envoler avec une douche. Sans lâcher son regard, elle quitte peu à peu la pièce principale pour se retrouver dans les vestiaires. Elle s'empare du nécessaire hésitant pour enfin se diriger vers les douches. Elle entre dans une cabine et dépose son sac avec ses vêtements propres. L'essuie prend place sur le clou servant à cet effet et elle enlève son haut suivi de son bas pour se retrouver en sous-vêtement. Elle n'a pas le temps de faire autre chose qu'un frappement de fait entendre à la porte. C'est assez inhabituel qu'on vienne frapper à une douche déjà occupée et c'est donc avec sûreté qu'elle ouvre la porte ne laissant entrevoir sur son visage vu que cela pouvait être n'importe qui et qu'elle n'a pas spécialement envie de se montrer en petites tenues à quiconque. Mais c'est Elias qui se trouve là. Son regard est interrogateur alors qu'elle ne dit rien. « J’ai pas bien assimilé le ‘On se retrouve après’ » La brune ne peut s'empêcher de rouler des yeux. Il n'est pas du tout crédible mais est ce que cela la dérange réellement ?! Non et pour preuve, elle ne lui dit pas de partir quand, sans demander son reste, il entre dans la cabine de douche. « Ils sont en train de nettoyer les douches d’en face… » Faux et elle ne le sait que trop bien, ils ne font pas ça pendant les heures d'ouverture. «  Je vois ... Et il n'y avait que ma douche de libre, c'est ça ? » Dit-elle avec taquinerie pour ensuite se rendre compte de sa tenue et rougir légèrement. Dylane montre peut-être une certaine assurance mais là d'un coup, c'est comme si elle s'était envolée. Elle aurait presque voulu attraper sa serviette pour se couvrir alors que le but premier était de prendre une douche. « Et j'ai pas mal d'atout… » Ses yeux parcourt le visage du flic pour ensuite se poser sur son torse et remontrer vers son visage. «  Je ne peux pas réellement nier cet aspect » Ho que non, elle ne pouvait pas et le fait qu'elle se mordille la lèvre montre bien qu'elle est tout à faire d'accord avec lui. Sans qu'elle ne s'en rende compte l'eau commence à couler sur eux alors qu'ils sont toujours propriétaire de certaines parties de tissus. Voir le flic sous cet angle la fait déglutir plus difficilement et pourtant, elle ne peut pas détacher son regard du sien même si celui vogue de temps à autre sur ses abdos bien dessinés. Hésitante, elle pose une main sur ce même torse sentant son coeur marteler plus fort dans sa poitrine. «  Tu sais qu'on peut pas être à deux ... » Souffle-t-elle à demi-mots tout en se reculant pour atteindre le mur de la douche et l'attirer vers elle d'un naturel déconcertant, ne se rendant même pas compte de ce qu'elle fait et pourtant, elle le fait et cela sans aucun regret. Jamais, ils n'ont été aussi proches qu'en ce moment ... Et ça lui plaît à l'ambulancière et elle ne démontrera pas le contraire. Une fois le brun plus proche, elle se hisse sur la pointe des pieds et vient effleurer ses lèvres sans les embrasser. « Faudrait pas qu'on te voit ici .. » Elle joue et son sourire en coin la trahit mais elle s'en fout royalement voulant juste profiter de l'instant présent et cela même s'il était sous une douche improvisée.  

@Azaryaah

 « je sais le ciel ne m'en veut pas d'avoir posé les yeux sur toi »    dylane bradford & elias sanders

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Elias n’a pas besoin d’en dire plus, il n’est pas celui qui se confie le mieux, et c’était déjà un grand pas en avant, bien qu’il ignore totalement le but sur lequel il voulait se reposer. Assis sur le sol, il prolonge son regard sur elle, comme si il pourrait trouver un jour les réponses à ses questions, dans son regard. Mais il ignore bien que seulement lui possède les réponses, et la clef de tout ça. Il ne cherche pas à réparer le tout, encore moins son cœur, mais il la ressent cette attraction entre eux. Depuis le premier jour sans doute, bien qu’il cherchait à se prouver le contraire, à ne pas montrer ses possibles sentiments pour elle, il préfère éviter d’imaginer ce qu’il serait advenu de sa vie si il n’avait pas croisé son chemin lors d’une course. Bien qu’il ne lui a jamais rien dit, malgré les confidences de l’ambulancière sur son frère tué lors d’une course illégale. Il ne sait rien de cette douleur qui assomme les autres quant à la perte d’un être cher sur ses combats illégaux. Il ne comprendrait pas, de toute façon, bien trop aveuglé par ses propres choix, depuis bien des années. Il prétendra connaître les risques, et vivre avec. Mais, les connaît-il réellement ? Sait-il l’enfer pour les survivants, alors que lui-même n’a jamais perdu quiconque lors de ce genre de festivité ? « Je vois ... Et il n'y avait que ma douche de libre, c'est ça ? » Il joue une mine anodine, neutre, impartiale, alors qu’il relève les yeux sur elle, refermant la porte derrière lui. « Toutes ne sont pas compatibles avec moi… » Sauf celle-ci, qu’il s’amuse à sous-entendre en la regardant taquin, et espiègle. Elle le lorgne une fois de plus, se contentant d’hocher la tête. Il sait bien l’effet qu’il lui fait, et qui est réciproque, lui qui jamais ne pensait pouvoir s’attacher à quiconque, il baisse peu à peu son armure face à elle, elle détruit peu à peu ce mur qu’il a mis des années à construire. On le lui aurait dit il y a quelques années, il aurait sans aucun doute rigolé au nez de la personne en levant les yeux au ciel. Mais l’évidence est devant lui. Alors qu’il n’a qu’une hâte, profiter de cette douche avec elle, oublier tout ça, tous ses aveux, comme si le fait d’avoir l’eau sur lui pouvait le blanchir à jamais. « Je ne peux pas réellement nier cet aspect » Ca le fait sourire, une part de lui ne peut nier qu’il se sent à présent bien, qu’il se sent bien en sa présence, et dans ce jeu qu’ils ne les quittent en réalité jamais, et quand elle se mordille la lèvre, et que l’eau coule sur elle, il se reçoit quelques gouttes mais rien de méchant, il pose rapidement sa serviette sur les affaires de Dylane, le seul souci de ses douches c’est que niveau rangement pour deux on y repassera… « Alors ne cherche plus à nier… » Qu’il dit en reportant son attention sur elle, « tu sais qu'on peut pas être à deux ... » Qu’elle ajoute à voix basse, avant de l’attirer jusqu’à elle alors que son dos est collé contre le mur . Sait-elle qu’elle ne peut plus fuir à présent, qu’elle est prise au piège à son bout vouloir en plus ? Il avance légèrement ses lèvres à ses oreilles avant de chuchoter à son tour, « personne n’est obligé de le savoir… » Personne à part eux, évidemment. Personne à part leur conscience, et qu’elle soit tranquille, il est en paix avec cette dernière. « Faudrait pas qu'on te voit ici .. » Qu’elle avoue, se hissant presque à sa hauteur pour effleurer ses lèvres, elle peut ressentir son souffle chaud contre sa peau alors que ses deux mains s’appuient de part et d’autre autour d’elle, et d’u regard espiègle, il la laisse faire, observant bien si elle allait craquer pour ce baiser passionnel, dont il ne doute pas en avoir l’aspect, ou si elle allait le glisser lentement dans une pente de désir avant de sombrer littéralement dans un jeu, où aucun d’eux ne voudra réellement céder le premier. Plongeant son regard dans le sien, il ne bouge plus, il l’effleure lentement de ses lèvres pour remonter à nouveau jusqu’à son oreille, avant de poursuivre, à voix basse, que seule elle est en mesure d’entendre, « je crois que t’es prise au piège… » Avant de repartir de son oreille, tout en profitant de cet effleurement pour revenir à ses lèvres, sans jamais les toucher réellement, il parvient néanmoins à déposer un léger baiser au coin de ses lèvres et finalement opter pour un changement de zone alors qu’il descend peu à peu jusqu’à son cou, y déposant plusieurs baisers, tandis qu’elle met légèrement sa tête en arrière. Le jeu ne fait que commencer…

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∞ Dylane & @Elias Sanders ∞

Si Dylane savait réellement ce qu'il fait, en dehors de son métier de flic, elle serait sûrement pas la même. Ses sentiments seraient toujours présents car elle ne les contrôle pas. Mais elle aurait fui, c'est certain. Par peur d'encore voir un être cher mettre sa vie en jeu, jouer avec le feu de cette façon. Elle pourrait pas supporter de perdre une autre personne présente dans son coeur à cause de courses ou toute autre chose illégale. Elle y a déjà laissé des plumes dans le passé. Un passé qu'elle veut proscrit, dont elle ne veut plus entendre parler. Sauf quand c'est pour chercher la vérité. Mais à force de la chercher, elle finira par découvrir ce que fait Elias et elle n'est pas prête à ça. Pas maintenant, ni jamais. Saurait-elle passer outre ? Rien n'est moins certain. Alors, c'est sûrement mieux que là, elle ne sache rien et que cela continue ainsi pendant encore un moment voire pour toujours bien que cela soit impossible car tout se sait un jour ou l'autre. Il vient de s'inviter dans sa cabine de douche, elle le toise du regard sans pour autant lui dire de partir car elle en a juste pas envie et que sa présence ne la dérange pas. « Toutes ne sont pas compatibles avec moi… » Un sourire se pose sur le coin de ses lèvres sans que son regard ne lâche le sien. Il est d'humour joueuse et bien elle le sera aussi. Ils savent tout deux qu'une fois lancer, ils n'arrêtent plus. C'est leur truc à eux. Et c'est peut-être ça qui fait leur force autant que leur faiblesse. Ses yeux posés sur lui, elle ne peut réfuter qu'il est attirant mais ça elle le savait déjà avant. Alors oui, elle avoue la brune et sans en avoir honte. « Alors ne cherche plus à nier… » Un léger rire sort d'entre ses lèvres alors qu'elle penche son visage sur le côté tout en le cherchant, en se mordillant cette lèvre à n'en plus finir. «  Je n'ai jamais nié ça «  Et c'est vrai. Autant, elle a pu nier ressentir quelque chose pour lui que l'attraction, elle aurait bien eu du mal. Rien que ce premier soir, elle lui avait trouvé un charme alors que l'obscurité de la nuit était présente. Mais l'eau ruisselant sur lui fait que l'attirance est encore plus présente. Mais ne voulant pas être acquise, il faut qu'elle lance la perche insinuant qu'ils ne peuvent pas être à deux bien qu'elle n'ait pas pour objectif qu'il parte. Et elle le montre en l'attirant vers tout en lui disant cela. « personne n’est obligé de le savoir… » En effet et ce n'est pas elle qui ira le répéter soyons logique. Se hissant sur la pointe des pieds et effleurant le bout de ses lèvres avec les siennes, elle va vers son oreille lui insufflant une autre petite pique alors que les mains du flic se pose sur sa peau ce qui a le don de lui octroyer un frisson. Le jeu est lancé et elle risque de ne pas gagner haut la main la brune et elle assumera totalement. Il a l'air doué et bien plus que d'habitude. Son palpitant bat plus vite dés qu'elle sent la chaleur de son souffle se poser sur elle attendant qu'il prenne possession de ses lèvres mais il n'en fait rien. « je crois que t’es prise au piège… » Sa langue glisse sur ses propres lèvres à ces mots alors que son regard se veut taquin. « Peut-être que c'est voulu » Affirme-t-elle alors qu'elle sent des baisers se poser dans son cou qu'elle lui offre sans résistance. Elle est faible Dylane et en réalité, elle l'a toujours été avec lui sans lui montrer, sans vouloir qu'il le voit. Mais ici, elle peut se le permettre. C'est une toute autre situation. Le bout de ses doigts vient frôler son torse musclé espérant faire naître en lui un certain désir, déjà omniprésent entre eux mais jamais encore assouvi. Sentant que sa peau ne cesse de frissonner, elle se bouge légèrement ne lui laissant plus l'accès à son cou car s'il continue elle vacillera trop vite et ce n'est pas ce qu'elle veut la brune. Faire durer le plaisir est beaucoup plus intéressant. Et puis il n'est pas le seul à vouloir jouer. Une main vient se glisser à sa nuque et elle attire lentement son visage vers le sien mais détourne ses lèvres juste à temps pour ne faire que frôler les siennes préférant aller lui mordiller le cou et le lobe de son oreille lentement mais sûrement. «  T'es certain de vouloir rester dans cette douche «  Murmure-t-elle tout en continuant son geste passant de mordillement à baiser par intermittence. Il a voulu jouer, elle ne fait que suivre le mouvement après tout ...  

@Azaryaah

 « je sais le ciel ne m'en veut pas d'avoir posé les yeux sur toi »    dylane bradford & elias sanders

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Il y a cette réalité qui le frappe de plein fouet, lui qui voulait croire qu’il allait encore jouer, une toute dernière fois, avant qu’elle ne l’attire. Parce que c’était un jeu au début, qui d’ailleurs ne l’avait pas tellement fait rire, lorsqu’elle l’avait retrouvé sur le sol, blessé. Elle avait pensé bon en s’approchant de lui, en voulant le secourir, avant qu’il ne la rejette. Elle et ses principes. Elle et son courage. Et pourtant, à peu près à cet instant, elle l’avait marqué au fer rouge, si bien qu’il avait résisté, longtemps. Des minutes, des heures pour la retrouver devant chez lui avec son portable en main. Elle avait observé la pièce dans laquelle il vivait, et elle avait eu gain de cause en soignant sa blessure. Et depuis, depuis il n’avait jamais cessé de penser doucement sans jamais l’avouer, à elle. A cette ambulancière alors que son corps se voulait sans vie, depuis que la Suédoise l’avait planté ici-bas. Est-ce que si il avait rencontré avant l’ambulancière, les choses auraient étés autrement ? Probablement oui, mais rien ne heurte à cet instant ses pensées, parce qu’il le sait le flic, qu’on rencontre les bonnes personnes au bon moment, à ceux qui sont propice, et ça l’a été pour eux. Plus que de raison, même si ce n’était qu’un jeu, entre eux. Elle l’avait elle-même instauré quand elle lui a signifié que le premier qui tombe amoureux a perdu. Et si il a relevé le défi sans même se soucier des conséquences, il savait qu’au fond, il tomberait dans le piège. Parce qu’il ne s’est jamais foutu de cette nana, jamais la prétention de se croire au-dessus d’elle, ni de cette complicité qui commençait à s’installer malgré eux. Il aurait aimé pourtant ne pas être jaloux de ses hommes qui ont portés un regard, une parole. Il aurait voulu que ça ne lui fasse rien quand il a arrêté son bourreau, mais son poing dans la figure a montré toute cette vulnérabilité qu’il ne voulait pas montrer aux yeux de tous. Cette impulsion soudaine, vive qui le tiraille de part en part. Comme si il pouvait à présent maitriser son propre sort alors que sa vie n’est plus ainsi depuis des semaines, depuis des mois maintenant. « Je n'ai jamais nié ça » Les mains appuyés sur ce mur, l’eau qui dégouline peu à peu sur lui, il se fiche éperdument que ses vêtements, que son short soit détrempé de cette manière, tant que le piège se referme sur eux, il était prêt à affronter. A tout affronter pour elle – ou presque. Parce qu’il cache encore bien des choses, le flic, reproduisant inlassablement les mêmes erreurs qu’avec la Suédoise, et ce n’était pas faute de ne pas avoir souffert par le passé. Mais il n’y pouvait rien, il avait besoin d’elle, et il la perdrait à l’instant même, où elle découvrirait le tout. De quel genre il était, de quel genre de passion il s’adonne sans une once de difficulté. De quel genre il ne s’entichait que rarement, et que pour parcourir, percer son mystère il en fallait, des tonnes. Mais ce jeu, il ne s’en lassait pas, jamais. Alors que ses yeux se voulaient mystérieux, taquin, parfois provoquant. « Ne cesse jamais… » Quoi par exemple ? Tout, tout ce qui a fait qu’il a craqué pour elle, plus que pour une autre. Tout ce qui a fait que son cœur a vacillé dans son entier pour elle, et dans ce jeu qui ne s’épuise jamais. Comme si ils étaient en perpétuel découverte l’un de l’autre, comme si c’était bien plus fort qu’eux. « Peut-être que c'est voulu » Ce sourire qui se dessine au coin de ses lèvres, il a envie de la repousser dans ses retranchements, qu’elle lâche le morceau avant lui, qu’elle succombe la première, et il est généralement doué pour cela, le flic. Il a cette habitude de finir dans un lit avec des inconnues, mais la différence c’est qu’il n’attend jamais rien de ses filles, et il ignore totalement ce qu’il attend de l’ambulancière mais elle fait battre son cœur, elle fait naitre en lui un sentiment qu’il pensait éteint, mort. Et son corps qui revit sous ses caresses quand elle pose avec attirance ses mains sur son torse. Quand elle tente de le faire craquer, qu’elle ruse pour lui faire entendre raison. « Tu es kamikaze alors, fonçant tête baissée dans le mur… » Qu’il s’amuse à lui faire entendre en embrassant son cou, lentement, avec une profonde attention pour la voir vaciller, et si elle penche la tête, elle se redresse totalement, « t'es certain de vouloir rester dans cette douche » Ses baisers dans le cou et ses mordillements font l’effet d’une bombe à retardement, alors que la main du flic descend doucement, passant furtivement sur le tissu du maillot de bain qu’elle porte pour s’arrêter un instant à hauteur de son ventre, effleurant, alors qu’il se rapproche d’elle, se collant presque à son corps, et sans même la faire arrêter ses baisers dans son cou, « tu veux que je m’en aille ? » Qu’il demande alors, la provoquant, de nouveau, « je t’ai pas encore tout donné… » Qu’il chuchote au creux de son oreille, promettant bien plus, parce qu’il a toujours su donner plus, le flic. Parce qu’il a cette arrogance, cette provocation en lui. Parce qu’elle commence à le rendre avide de plus, homme passionné, alors que jouant de son regard, sa main vient heurter la première bretelle de son haut, qui tombe sur le côté tandis qu’il relève ses yeux dans les siens, n’y trouvant même pas de regret dans son geste, un sourire taquin.

Je sais le Ciel ne m'en veut pas d'avoir posé les yeux sur toi

∞ Dylane & @Elias Sanders ∞

Tomber sous le charme du flic, c'était pas dans ses objectifs. Dylane, elle voulait pas retomber dans ce piège qu'on appelle l'amour. Car ça termine toujours mal, car ça fait souffrir, car elle a peur ... Peur des sentiments qu'elle ressent en ce moment-même. Plus le temps avance et plus ils grandissent sans qu'elle ne puisse les contrôler, sans qu'elle ne puisse les arrêter. Pourtant, elle a essayé de mettre un terme à tout ça mais la vie en a voulu autrement. Remettant à chaque fois le flic sur son chemin, dans son viseur. Faut qu'elle se rende à l'évidence que c'est foutu, c'est trop tard et qu'elle a perdu à ce jeu, à cette phrase lâchée ce soir-là. Elle sait pas ce qui se passera par la suite, s'il sera l'exception qui confirme la règle ou bien celui qui lui montrera que c'est possible. Le peu d'espoir qui vit en elle a envie d'y croire, de se dire que cette fois-ci, ce sera différent. Mais la partie de son être qui est pessimiste lui dit de se méfier et pourtant, à l'instant présent, elle ne l'écoute en rien. Pour une fois, elle la met au placard et elle tente le tout pour le tout. Mais une fois, pas deux. A la moindre fuite de la part du flic, elle ira pas le rechercher, elle ira pas lui courir après. Elle n'est pas partie aujourd'hui même à sa demande mais la prochaine fois elle réagira pas de la même manière, sentiments ou pas. Car autant elle aime jouer avec lui, autant elle veut pas être le jouet, le pantin de ses envies. Et il ne sera pas le sien, car elle est pas comme ça Dylane. Elle aime ce jeu entre eux tant qu'il reste à part égal, que chacun y trouve son compte. Comme là sous cette douche, à se chercher, à attendre que l'autre craque en premier. A moins qu'ils craquent en même temps, qu'ils se retrouvent piéger tous les deux dans cette attirance, dans cette montée d'adrénaline. Le regard sur lui, l'eau qui coule sur sa peau, elle n'a aucune envie de bouger. Et même si elle le voulait, son corps ne serait pas en accord avec elle. La raison mise sur le côté, elle se mord la lèvre, signe non pas d'une nervosité cette fois-ci mais bel et bien d'une envie qu'il lui procure. « Ne cesse jamais… » Le bleu de ses yeux percent le sien alors que cette phrase résonne dans sa tête presque comme une douce mélodie. «  Ne me donne pas de raison de le faire » Souffle-t-elle car elle n'a pas envie que cela s'arrête mais elle n'est pas la seule à décider, à faire en sorte que cela puisse prendre un bon sens. Elle serait prête à beaucoup pour le flic mais pas tout. Non, il y a des choses qu'elle ne pourrait pas supporter, ou difficilement. Seulement, là, elle ne veut pas y penser car ça n'a pas lieu d'être. Son passé est ce qu'il est et elle ne veut regarder que le présent et peut-être l'avenir. Elle s'est piégée toute seule en se reculant contre ce mur. Seulement, elle le savait et le voulait. Sans en avoir conscience totalement, elle se donne à lui en ce moment-même. Elle lui donne son corps sous cette douche mais aussi son coeur sans qu'elle ait besoin de le signifier tellement c'est clair. « Tu es kamikaze alors, fonçant tête baissée dans le mur… » Les yeux fermés, elle profite de la douceur qu'il lui donne, une douceur qu'elle ne lui connaissait pas mais qu'elle a envie de goûter encore et encore. » Je ne le suis qu'avec toi ... Heureusement » Avoue-t-elle dans un murmure. Dire ces mots là n'est pas le plus aisé pour l'ambulancière qui n'a pas l'habitude de dévoiler ce qu'elle ressent, du moins pas par des mots clairs. Les sous-entendus sont ce qu'elle peut offrir de mieux à l'heure actuelle et elle sait qu'il les comprend. Il est pas con Elias, il ne l'a jamais été et force est de constater qu'il commence à la connaître. Ne souhaitant pas lui donner trop vite raison, elle se redresse et vient à son tour attaquer le lobe de son oreille et son cou. Sa peur a une saveur particulière, elle ne sait pas dire laquelle mais elle peut dire qu'elle l'apprécie plus que de raison. Il peut sentir se ventre se rentrer à ses caresses et alors l'effet qu'il est occupé de lui faire. « tu veux que je m’en aille ? » Un sourire en coin se pose sur son visage alors que ses lèvres se décollent de son cou pour le regarder. «  Non «  Dit-elle clairement alors qu'il vient lui chuchoter. « je t’ai pas encore tout donné… » Est ce qu'elle est prête à recevoir ce qu'il a à lui donner, elle n'en sait rien et elle s'en fout royalement. «  Montre moi alors » Souffle-t-elle alors qu'elle sent sa bretelle tombée le long de son bras sans que cela ne la choque, sans qu'elle n'ait l'envie de la remettre en place. Une main toujours placée sur son torse et l'autre se glissant dans sa nuque, c'est le souffle court qu'elle approche ses lèvres des siennes et qu'elle avoue dans un murmure à peine audible. » J'ai perdu ... » Pour ensuite poser ses lèvres sur les siennes sans aucune envie de les lâcher, voulant ce baiser aussi doux qu'envieux et lui montrant à quel point le désir brûle en elle ... Mais avoue-t-elle avoir perdu pour le baiser ou pour une chose bien plus importante. A lui de savoir lire entre les lignes que la brune veut bien lui laisser. 

@Azaryaah

 « je sais le ciel ne m'en veut pas d'avoir posé les yeux sur toi »    dylane bradford & elias sanders

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Il ne sait pas bien ce qui se passe, et encore moins comment ils se sont retrouvés dans cette douche après tout ce qu’ils ont vécus, après tout ce qui s’est passé entre eux, ses dernières semaines. Rencontré au détour d’une ruelle, où il s’est blessé lors d’une course illégale, où sa voiture l’a lâché en pleine course alors que des voitures de flics les poursuivaient, il a réussi à trouver la faille pour s’en sortir, en se cachant dans une ruelle déserte, et à se fondre dans la masse. Lui aussi, prétendait vouloir démanteler ce petit groupe de junkies, qui met en péril la vie d’autrui, sans que ses collègues se soucient qui les côtoie certains soirs… A cette époque-là, presque tous les soirs d’ailleurs, depuis qu’elle l’a quittée, depuis qu’elle est partie – une façon pour lui de jouer avec le danger, de se punir de son comportement, de se convaincre que c’est mieux comme ça. Et l’ambulancière est apparue au coin de la rue, à terre, sa cheville mal en point, elle s’est retrouvée face à un mur. Avec le temps, elle a compris qu’Elias s'est toujours débrouiller seul, sans jamais témoigner d’aide à quiconque. Que ce serait lui reprendre le minimum de dignité qui lui reste et quelle foutu fierté ! Elle est trop importante, elle prend trop de place, mais il se fiche bien de savoir ce qu’on pense de lui, ou si on le trouve trop arrogant. Il convoite néanmoins ce moment sans pour autant savoir dire ce qui s’est passé, encore moins quel est l’élément déclencheur. Peu importe que ça ne dure qu’une nuit, qu’un mois, ou pour toujours. Peu importe si il en laisse des plumes, si Erin devra recoller les morceaux, si il devra morfler quand elle s’apercevra de la vérité et qu’elle le jettera, le cœur en miette, ou plus fort que jamais. Peu importe tout ça, il ne veut pas y penser, juste profiter de ce qu’elle peut lui offrir à l’instant, et de ce que lui, peut lui laisser aussi. Ses empruntes sur son corps, son souffle chaud perdu sur cette parcelle. Il veut être ce qu’il n’a jamais été pour quiconque, aussi difficile à admettre, tomber pour cette femme, tomber parce qu’il aime se détruire, parce qu’il aime être au plus bas. « Ne me donne pas de raison de le faire… » Il rend bien le change le flic quand ses yeux se posent sur les siens, et qu’un sourire apparaît au coin de ses lèvres. Il voudrait lui appartenir, et qu’elle lui appartienne, juste pour ses prochaines heures, juste pour un temps, juste parce qu’il commence à ressentir quelque chose pour elle. Juste parce que ça semble être évident à ses yeux, suffisamment pour qu’il ne trouve plus le moyen de fuir, de partir, de la repousser. C’est toujours le même problème avec lui, mais sans connaître la raison, il a besoin d’y croire… Juste une dernière fois, avant d’y renoncer… A tout jamais… « Je vous tout faire… » Je te le promets, des mots qui restent néanmoins bloqué, au travers de sa gorge, qu’il n’ose pas vraiment faire part car ce ne serait que mensonge, alors qu’il veut y croire, il a besoin d’y croire. Elle recule d’un pas, d’un autre, en l’attirant avec elle, alors qu’elle est stoppée par le mur derrière lui, un sourire s’échappe de ses lèvres, tandis que son regard ne se lasse jamais d’observer silencieusement sa silhouette, et tous ce qui la rend irrésistible. Sa main qui effleure sa joue, son souffle court, « je ne le suis qu'avec toi ... Heureusement, » des mots qu’elle peine à sortir, mais qu’il entend, alors que ses lèvres se perdent dans son cou, un court instant, profitant de la chaleur de son corps pour se rapprocher d’elle, pour l’effleurer de son corps sans jamais vouloir ralentir, ou s’arrêter. « J’en ai de la chance… » Qu’il souffle contre sa peau entre deux baisers, et quand elle finit par se redresser pour à son tour l’embrasser, le lobe de son oreille puis son cou, il serait mentir qu’il ne profite pas de cette scène, elle lui fait ressentir ce qu’il n’était probablement jamais prêt à ressentir pour quelqu’un d’autre que la Suédoise. Une part d’elle disparaît et dans le fond, il espérait qu’elle puisse disparaître à tout jamais, qu’il puisse réellement être heureux avec une autre personne, alors qu’il a passé ses derniers mois, à se convaincre ne mériter aucune autre attention. Si ce n’est celle que pouvait lui offrir un verre de whisky, une inconnue dans un lit de chambre d’hôtel, ou ses courses illégales. Dylane Bradford est bien mieux que les trois réunies, et si il est pas capable de l’avouer à voix haute, il commence à le ressentir, dans son cœur. « Non ! Qu’elle avoue, bien déterminée alors qu’il s’amuse à lui donner des sensations en effleurant du bout des doigts son ventre, qu’il s’amuse à constater les dégâts sur son corps, et qu’il aime ça, montre moi alors… » Et sa main vient heurter la première bretelle alors qu’un sourire taquin se dessine sur ses lèvres, puis la seconde, et son haut tombe au sol sous cette pluie filante chaude, qui tambourine sur leurs deux corps inertes qu’ils convoitent en secret, alors qu’elle vient à lui choper la nuque pour l’attirer à elle. «  J'ai perdu ... » Et elle plaque ses lèvres contre les siennes, c’est langoureux, passionné, il savoure chaque seconde de ce baiser comme si il l’avait attendu, et désiré. Comme si à l’extérieur, le sol pouvait s’écrouler, qu’il resterait là, en sa compagnie, alors qu’il se colle davantage à son corps, ils sont désormais à part égal, ils ne leurs reste plus que le bas. C’est ardent ce qu’il ressent à présent, brûlant, et éphémère. Peu importe si ça ne dure que quelques instants, il est complètement capté par ses lèvres, qu’il heurte sans rien rompre, ses yeux fermés, alors qu’il souffle entre deux, « je suis fou de toi… » Ca semble être tellement prévisible quand on le connaît, quand on sait qu’il vit que avec cette passion en lui, que quand la tempête s’abat sur lui. Il attrape les deux mains de l’ambulancière pour les lui relever au-dessus de leur tête appuyé sur ce mur, les maintenant fermement d’une de ses mains. Tandis que son autre main remonte le long de sa cuisse intérieur, sans lâcher ses lèvres, remontant jusqu’au dernier tissu qui lui reste, non sans lui procurer l’envie de continuer.

Je sais le Ciel ne m'en veut pas d'avoir posé les yeux sur toi

∞ Dylane & @Elias Sanders ∞

Cela devait être une intervention comme une autre. Prendre en charge le patient, le soigner, l'amener à l'hôpital si besoin et repartir. Une intervention comme elles se passent toutes mais ça c'était avant de tomber sur ce flic. Un type ne voulant pas se faire soigner. Elle aurait pu hausser les épaules et partir mais non, elle est entrée dans ce jeu   ce soir-là. Et cela a recommencé à chaque fois qu'ils se sont vus comme si ce n'était jamais assez, comme si aucun d'eux ne voulait lâcher l'affaire. Tout en jouant et se brûlant de plus en plus, ils se sont quelque peu apprivoisés. Ils ont encore beaucoup à apprendre sur l'un et sur l'autre mais ce qu'elle sait pour le moment a été suffisant pour qu'elle sombre, pour son coeur palpite pour lui. Pour qu'il la rende vulnérable. Pour que son regard sur lui soit différent des autres. Sans que cela ne soit prémédité, elle est tombée pour lui, elle a laissé son coeur chuté. Peut-être qu'un jour elle le regrettera car ça fera mal et alors elle le maudira d'avoir réussi à fissurer cette carapace qu'elle avait mis du temps à construire. Mais en ce moment présent, elle pense pas à ça. Non, elle pense à lui juste à lui et ce qu'il lui procure comme sentiments, comme envie ... Elle est prête à se laisser aller dans ses bras, à lui donner ce qu'elle a sans le reprendre. Mais non sans lui dire qu'il ne doit pas lui donner une raison de le faire. Car même si ça le fera descendre de haut, elle sera prête à tourner le dos si le flic fait quelque chose qui va à l'encontre de tout ce qu'ils ont mis du temps à avouer. A moins qu'elle réussisse à passer outre, tout dépendant la chose. Dylane a un caractère bien à elle et peut être rancunière comme pas du tout. C'est au cas par cas, elle n'a pas de règle précise. Et dans le cas du flic encore moins car il est devenu sa faiblesse. Une faiblesse qu'elle aime entretenir et elle s'en rend compte, elle n'est pas aveugle. « Je vous tout faire… » Elle a envie de le croire sur parole, elle veut lui laisser le bénéfice du doute. Mettre de côtés ses aprioris et s'autoriser à se dévoiler un peu plus comme elle ne l'a pas encore fait, avec personne. Car non, ce mec qui l'a fait souffrir ne compte pas et elle s'en rend compte maintenant. Elle pensait ressentir des choses pour lui mais ce n'est rien à côté de ce qu'Elias lui fait ressentir. Calée contre ce mur, elle ne peut s'empêcher de le regarder et d'avoir un sourire suspendu à ses lèvres admettant tant bien que mal que c'est juste lui. Car avec aucun autre, elle n'a envie de vivre ce moment. C'est lui et lui seul qui baigne dans l'océan de son coeur. « J’en ai de la chance… » Les yeux fermés, elle profite de la chaleur de ses lèvres dans son cou qu'elle lui offre sur un plateau. Seulement, elle se rétracte pour s'adonner au plaisir de lui rendre la pareille. Ses lèvres se baladent sur son lobe d'oreille qu'elle mordille de temps à autre descendant par moment sur sa peau mouillée. « Profites-en alors » Ose-t-elle dire sans retenue. Se dévoilant un peu plus face à lui, face à ce flic qu'elle a dans la peau, face à ce corps qui l'attire tant. Qu'il parte, elle ne le veut pas et elle le dit à voix haute sans vaciller, sûre d'elle. Car à l'instant présent, elle sait ce qu'elle veut et c'est lui. Elle le veut dans tous les sens du terme et cela peut se voir quand les mains du flic glissent sur son ventre qu'elle contracte de suite. Elle n'est pas du tout insensible la brune et se fait violence pour ne pas craquer. Seulement quand elle sent une première bretelle se défaire suivie de la deuxième pour perdre son haut, elle ne peut plus résister et plaque ses lèvres sur les siennes non sans avouer à voix basse qu'elle a perdu. Néanmoins, elle ne précise pas sur quoi. A Elias de deviner si elle ne parle que du baiser ou bien plus. Même si cela est aussi translucide que de l'eau. Le corps du flic se rapproche du sien sans que leurs lèvres ne de quittent. Son souffle se veut plus court. La baiser s'intensifie au rythme de son coeur qui palpite de plus en plus dans sa poitrine alors que ses mains caressent cette peau qu'elle veut tant, qu'elle ne veut que pour elle mais pas juste maintenant, pas juste quelques heures mais bien au delà de ça. « je suis fou de toi… » Qu'il lui souffle entre deux baisers. Ces mots la percutent en plein coeur et elle le sent s'emballer dans sa poitrine. Tandis qu'elle lui répond en voulant le baiser plus sensuel, plus avide d'envie. Si bien que quand il lui attrape les mains pour les places contre ce mur au dessus de leur tête, elle n'émets aucune résistance. Dylane se donne à lui. Comme dans un consentement tacite, elle lui appartient pour les prochains instants. Les mains du flic se veulent baladeuses et dangereuses ce qui a le don de lui échapper un râle contre ses lèvres alors qu'un sourire s'en suit. Bloquée par ses mains, elle ne peut plus l'atteindre de ses doigts et est à sa complète merci. Une situation qu'elle n'aurait pas imaginé possible et pourtant, cela se passe bel et bien. « A quel point ? » Elle le cherche encore car elle veut le trouver tout en connaissance de cause remettant son corps entre ses mains et laissant gagner la partie sans aucune honte. Sa jambe gauche monte doucement contre la sienne. Seule manière physique qu'elle a de lui montré, actuellement, son désir qui se veut de plus en plus violent. Jamais, elle n'a désiré un homme comme elle le désire actuellement. Et même si elle pourrait se mettre en tête que ce n'est pas que l'attrait du moment, elle sait pertinemment que c'est tout autre. Qu'Elias a gagné et ça depuis longtemps mais a-t-elle perdu pour autant ?! Rien n'est moins sûr.

@Azaryaah