| (birdie) je meurs à chaque instant, la vie ne dure qu'un temps... |
| | (#)Dim 8 Nov 2020 - 23:17 | |
| « je meurs à chaque instant, la vie ne dure qu'un temps... » birdie cadburry & elias sanders
Sanders retombe dans ses travers, il retombe peu à peu dans ses courses la nuit tombée, comme si il y avait deux facettes de lui. Celle du jour est bien plus docile, moins irritante, celle qu’on souhaite revoir sans qu’il ne donne de signe énonciateur. Il attise le mystère derrière ses mots souvent qui pèsent dans la balance. Il aime attirer, qu’on le convoite en secret, sans jamais le lui faire part, parce qu’il s’enfuit, il n’est pas du genre à s’attacher, le jour comme la nuit. En ange, ou en diable. Et puis il y a cet autre lui, celui qu’on peut apercevoir derrière sa bagnole, au détour d’une ruelle, ce visage qui brûle de désir pour la gagne. Qui ne tolère pas qu’on lui passe devant, encore moins qu’on fasse de lui un pantin. A peine a-t’il terminé avec l’émission Race of Australia, qu’il est déjà en train de se confronter au plus grand, au meilleur. Sans aucune distinction, comme si il devait redoubler d’effort pour se prouver qu’il mérite plus, et mieux. La raison pour laquelle, il arpente les rues, à la recherche de ses cris, de cette frayeur qui l’alimente depuis tant d’années. Cette putain d’adrénaline qui le fait autant souffrir que ce qui le rend plus vivant. Il n’hésite pas une seconde en reprenant son véhicule, capuche sur la tête, ce qui lui permet de rester dans l’anonymat la plus totale. Ses mains qui serrent le volant alors qu’il se place côte à côte d’une voiture, il ne sait même pas qui il y a à côté de lui. Ca peut-être un habitué, un plus âgé, ou un novice. Il espère juste que c’est un mec qui lui donnera du fil à retordre. Qu’il ne le laissera pas gagner, aussi facilement ce combat. Il espère être dans la difficulté, mais par-dessus tout remporter cette course qui est la sienne. Et à personne d’autres… « J’espère que t’as pas peur de perdre… » Cette voix qui s’adresse à l’autre conducteur de voiture, il ne tourne pas le regard mais la vitre de sa voiture flamboyante rouge s’ouvre et il la referme quand il sent que le départ est tout proche. D’ailleurs, une nana s’approche d’eux, et fait un signe à Sanders, qui lui répond par des appels de phare. Elle fait un signe à l’autre véhicule et quand les deux sont prêts, et que les deux mains de la femme rejoignent son corps, Elias ne réfléchit plus et son pied appuie sur l’accélérateur. Sa voiture qui part en trombe. Sans une once de gêne, que du mépris dans ses actes. Pour oublier… Tout oublier…
@birdie cadburry
Dernière édition par Elias Sanders le Mer 11 Nov 2020 - 11:48, édité 1 fois |
| | | | (#)Dim 8 Nov 2020 - 23:52 | |
| {outfit} Savoir comment elle a atterri là est juste une conséquence d’un cumul de fréquentations douteuses, peu recommandables mais toujours remplies de bons conseils et porteurs d’aventures qui se promettent toujours incroyables. Un enchainement d’un pote qui connait quelqu’un qui a un cousin dont le frère répare la voiture du copain de sa sœur et qui participe à des courses de gros calibres. Rien avoir avec son van canari, donc. La promesse de sensations fortes, d’adrénaline mélangée à l’ecstasy et tout ça, sans rien prendre. Cela tombe bien, Birdie n’a jamais eu besoin de ce genre de trucs. Juste de temps en temps un petit champignon pour lui ouvrir les chakras, son troisième œil, sa voix spirituelle. Mais pour un évènement comme ça, Birdie ne veut pas en perdre une miette. Ce n’est pas son premier rodéo ; elle est même assez jolie pour qu’on la foute avec le drapeau du départ. Mais la différence avec ce soir, c’est que ses partenaires avaient décrété qu’elle allait aller derrière le volant. Ils l’ont testé, lancé un défi quelques mois auparavant et il parait que pour une gonzesse, elle s’en sort foutrement bien. Birdie avait tendu ses doigts face à leur misogyne persistante. Et elle avait refait un tour, un parcours plus grand, et putain qu’elle avait adoré. Le cuir sous ses mains, le moteur qui fait de la musique à chaque accélération, l’impression de planer au lieu de rouler, une vraie gamine. Elle a toujours aimé la vitesse mais les sensations sont multipliées. Euphoriques, grisants. Sûrement encore meilleurs que la poudre blanche que certains pensent être de meilleur effet. Peut–être même meilleur que le sexe lui–même.
Alors quand on l’a invité à venir à une course, la Cadburn n’a pas hésité deux fois. Et c’est encore mieux quand elle se retrouve les fesses sur le siège conducteur, seule avec la bécane brillante de l’ami de son copain qui lui fait assez confiance pour la lui confier. Le temps d’une course, d’une nuit, d’un moment. Birdie est toute excitée, elle a les mains qui tapotent le volant, ses chaussures qui tapotent les pédales, faisant vrombir la voiture qui se réveille doucement sous elle. Ses cheveux tressés sur le côté pour l’occasion afin de ne pas être gênée, elle y a accroché des petits papillons pour l’aider à s’envoler plus loin que ses adversaires. Ses prunelles bleues observent la (jolie) femme qui a été choisi pour abaisser ses jolis bras, non sans que cette dernière lui fasse visiblement un léger clin d’œil – par séduction ou pour la solidarité féminine ? Birdie mènera peut–être son enquête plus tard mais pour le moment, seuls les drapeaux qui s’abaissent comptent. La Cadburn s’élance en trombe en faisant éclater une bulle de son chewing-gum, un rire sortant de sa gorge.
C’est foutrement grisant. Elle ne fait à peine attention à son concurrent. Birdie profite juste de la symbiose avec la machine. Les épaules détendues, les yeux bleutées derrière ses grandes lunettes aux aguets de la route devant elle, le premier virage qui lui permet de prendre une légère avance. Elle tape des mains sur le volant et s’élance de plus belle devant la ligne droite devant eux. Confiance, concentration, mais sans oublier le plaisir aussi.
Dernière édition par Birdie Cadburry le Mer 11 Nov 2020 - 11:10, édité 2 fois |
| | | | (#)Lun 9 Nov 2020 - 8:36 | |
| « je meurs à chaque instant, la vie ne dure qu'un temps... » birdie cadburry & elias sanders
Il en voudrait plus Sanders, il ne se contente jamais de ce qu’il possède, convoitant ce que l’autre mûrit depuis des années. Qu’importe les efforts que ça lui demandera, qu’importe tout ce qu’il prétendra, son regard est désireux de tout obtenir sans la moindre difficulté. Et pourtant, il aspire à plus, il nargue, avec cette arrogance si bien dessinée, cette fierté mal placé, son regard cherche un point d’ancrage. Il recherche cette excitation que seule les courses lui donnera, comme si il pouvait tout oublier, tout fuir juste pour ressentir cette chose grandir en lui. Le cœur battant, remerciant encore d’être dans ce monde juste pour vivre ce moment si parfait qui anime tout son corps en entier. Il n’y a rien de mieux pour lui que ce monde de la nuit qui vit et revit sous ses yeux. Régit par cette règle d’or, de rester secret, dans les profondeurs. Comme si ça lui était encore possible, et il s’en sort à merveille, si bien que personne ici ne doute de lui et de ce flic qu’il est, le jour. Personne, ici ne pourrait mettre cette hypothèse en avant, ses doutes en parole, parce que le jeu est bien tissé, si bien qu’un jour il finira par tomber. Et pour les fois où il revient à ses esprit, il se rend compte de ce danger perpétuel, de cet enfer qu’il ne parvient pas à quitter comme si elle était sa drogue, son unique drogue qu’il se délecte à chaque seconde, de profiter. La foule qui hurle, crie, s’agite devant ses pupilles bien décidées à la remporter, à la décrocher cette victoire. Toujours malmené sa bagnole pour la pousser jusqu’à épuisement, jusqu’à l’affrontement. Avide de ce sentiment il repousse toujours la barre plus haute, déçu de pas être allé jusqu’au bout dans ROA, en colère encore et toujours, après lui de n’avoir réussir ! Sa tête qui s’appuie sur le dossier, prêt à déambuler dans les rues de Brisbane, dans son quartier, son putain de quartier qui l’a vu naître, grandir et qui le verra crever, c’est plus que possible. Mais qu’importe, on dira qu’il a vécu une belle vie, que c’était sa destinée, qu’en faisant des courses, ça ne pouvait pas être différemment… On voudra pas lui chercher des excuses, on préfèrera croire que c’était son seul désir. De grandir ou de périr. Il n’imagine pas qu’à côté de lui demeure une simple nana, la pire de toute sans doute. Il ne cherche même pas à deviner les formes de ce conducteur, il veut rester concentrer pour n’en faire qu’une bouchée. C’est d’ailleurs quand on lui indique le départ, qui s’élance et n’en demeure pas plus surpris que l’autre conducteur qu’on lui passe devant. C’est impossible, il gueule dans sa voiture, le regard bien ancré sur la route, le cœur qui tente d’exploser dans sa cage thoracique, alors qu’il compte bien rattraper son retard dans ce virage en le prenant sur l’intérieur, et espère que la ligne droite lui permettra de le doubler…
- Spoiler:
WIN : Elias parvient à reprendre l'avantage dans la ligne droite. Il jubile ! SO CLOSE : Il parvient à rattraper son adversaire, mais celui-ci n'entend pas se laisser faire aussi facilement, il se maintient à une bonne vitesse pour pas qu'on le double, ça énerve Sanders. FAIL : Sanders ne parvient pas à le doubler, la voiture de devant se place en systématique devant celle du flic, qui de colère n'a qu'une envie, lui rentrer dedans !
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| | | ÂGE : des milliers d'années, mais je suis bien conservé. STATUT : marié au hasard. MÉTIER : occupé à pimenter vos vies, et à vous rendre fous (a). LOGEMENT : je vis constamment avec vous, dans vos têtes, dans vos esprits, et j'interviens de partout, dans vos relations, dans vos joies, vos peines. POSTS : 31460 POINTS : 350 TW IN RP : nc PETIT PLUS : personne ne sera épargné, c'est promis les chéris. AVATAR : je suis tout le monde. CRÉDITS : harley (avatar), in-love-with-movies (gif) DC : nc PSEUDO : le destin. INSCRIT LE : 15/12/2014 | (#)Lun 9 Nov 2020 - 8:36 | |
| Le membre ' Elias Sanders' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
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| | | | (#)Mer 11 Nov 2020 - 11:09 | |
| {outfit} Birdie a déjà connu la course avec elle–même dans les rues de Brisbane. Il parait qu’elle est un petit danger public, qu’il ne faut pas la laisser conduire et pourtant, là voilà derrière un bolide qui dépasse largement son petit van canari. Cadburry ne comprend pas qu’on puisse douter d’elle ; n’a–t–elle justement pas prouvé à quel point elle sait manier le volant ? Elle est peut–être une femme mais elle penserait que les esprits commenceraient à s’ouvrir. La preuve, on lui a gentiment prêté les clés d’une voiture chérie par un de ces types aux muscles roulants. Bien sûr, Birdie ne sera jamais la dernière pour fantasmer sur les courbes féminines – elle a ses faiblesses – mais l’idée que ses paires ne sont présentes que pour jouer des potiches, cela est révoltant en soi. Alors Cadburry compte bien porter leurs voix, à ces filles que l’on présente incompétentes pour ce genre d’activité nocturne.
Son adversaire essaie de la dépasser mais il arrive tout juste à se mettre à sa hauteur. Birdie en rit, elle s’amuse à zigzaguer joyeusement contre sa tôle, sans jamais le toucher, parce qu’elle sait ce qu’elle fait. Même si les apparences sont trompeuses, même si elle donne toujours l’impression du contraire. Ses doigts ancrés sur le volant, elle lâche une nouvelle bulle de gum tout en accélérant. C’est épatant de voir la carcasse presque voler alors que le compteur est si élevé. Le goût du risque est là, l’adrénaline va de paire et c’est absolument exaltant.
Naturellement, son adversaire cherche à la doubler mais Birdie maintient le cap. Elle n’accélère pas de nouveau mais appuyer sur le frein ou ralentir n’est pas une option. Elle compte bien franchir la ligne d’arrivée la première, hurler la victoire dès son premier circuit et engloutir tous les honneurs qu’elle recevra forcément. La ligne droite, la dernière, est devant eux, belle, longue, où tout peut arriver. La Cadburn regrette presque de pas avoir pensé à mettre de la musique, la sensation n’aurait été que plus belle.
- Spoiler:
WIN : Birdie accélère dans les derniers mètres, prend un avantage, la victoire à porter de main. SO CLOSE : Une lumière la prend par surprise, la perturbant quelques secondes, faisant naviguer sa voiture sur les côtés sur quelques mètres. Son adversaire réussit à la rattraper mais elle reprend vite le contrôle pour ne pas lui laisser l'avantage. FAIL : Sans comprendre comment ni pourquoi, son adversaire réussit à lui passer devant et lui couper la route. Birdie accélère un peu plus, lui collant au derrière, bien décidée à ne pas lâcher le morceau.
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| | | ÂGE : des milliers d'années, mais je suis bien conservé. STATUT : marié au hasard. MÉTIER : occupé à pimenter vos vies, et à vous rendre fous (a). LOGEMENT : je vis constamment avec vous, dans vos têtes, dans vos esprits, et j'interviens de partout, dans vos relations, dans vos joies, vos peines. POSTS : 31460 POINTS : 350 TW IN RP : nc PETIT PLUS : personne ne sera épargné, c'est promis les chéris. AVATAR : je suis tout le monde. CRÉDITS : harley (avatar), in-love-with-movies (gif) DC : nc PSEUDO : le destin. INSCRIT LE : 15/12/2014 | (#)Mer 11 Nov 2020 - 11:09 | |
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| | | | (#)Mer 11 Nov 2020 - 17:22 | |
| « je meurs à chaque instant, la vie ne dure qu'un temps... » birdie cadburry & elias sanders
Il n’imagine pas perdre Elias, il ignore réellement jusqu’où ça le mènera tout ça, encore moins si il a bien fait de venir jusqu’ici. Il y a des jours sans, et des jours avec et au vu du déroulement de la course, il ne parvient pas à prendre les devants. A doubler ce foutu véhicule, il aimerait bien connaître le conducteur, juste pour lui foutre son poing en pleine figure. Il est fou de rage, il rage, il peste, et si c’était juste intérieurement, désormais c’est en hurlant et tapant sur le volant. Parfois dans la vie il arrive un miracle, un accident, un pneu qui crève ou une voiture qui déboule devant eux et qui fait retourner la course différemment. Il a déjà failli se tuer à plusieurs reprises, blessés d’autres personnes dans le passé. Des feux rouge qui grille sans une once de gêne, ou encore un piéton qui se permet de traverser sans deviner que des voitures sont lancés à plus de deux cent kilomètres heures en plein boulevard australien. Il a même vu une fois un type qui avait failli filer un coup de pied à une des voitures, en l’espoir de la toucher, sans se doute que ça lui couperait la jambe sur le champ si il y parvenait. Et puis surtout tout dépend à qui il le fait, parce que certains sont drogués, d’autres armés dans leur bolide. C’est pas toujours folichon ce qui se passe lors de ses soirées, c’est bien la raison pour laquelle il ne reste jamais bien longtemps. Mais cette voiture lui créer bien des ennuis, et il n’a déjà qu’une hâte, que cette course se finisse qu’il règle ça différemment. L’art et la manière à la Sanders. C’est assez exaltant comme course et il s’y prend assez bien, suffisamment pour pester davantage quand elle accélère un peu plus et qu’elle finit par lui dépasser d’une voiture facile. Le regard rivé devant lui, les pieds bien accrochés à la pédale, le flic compte bien prendre sa revanche, si il perd !
- Spoiler:
WIN : Il enclenche sa bouteille de NOS en appuyant sur le bouton, la voiture accélère à vitesse grand V, plus rien ne peut le retenir, il se sent propulser, et son sourire s'affiche sur ses lèvres. SO CLOSE : Il parvient un peu à rattraper son retard mais ne parvient toujours pas à la doubler, alors qu'ils ne sont qu'à deux mètres tout juste de la ligne. FAIL : Sanders ne parvient pas à trouver le truc pour la dépasser, il rage, hors de question de supporter le conducteur et sa joie, il serre déjà les poings autour du volant et n'a envie que d'en faire une bouchée !
Dernière édition par Elias Sanders le Mer 11 Nov 2020 - 17:24, édité 1 fois |
| | | ÂGE : des milliers d'années, mais je suis bien conservé. STATUT : marié au hasard. MÉTIER : occupé à pimenter vos vies, et à vous rendre fous (a). LOGEMENT : je vis constamment avec vous, dans vos têtes, dans vos esprits, et j'interviens de partout, dans vos relations, dans vos joies, vos peines. POSTS : 31460 POINTS : 350 TW IN RP : nc PETIT PLUS : personne ne sera épargné, c'est promis les chéris. AVATAR : je suis tout le monde. CRÉDITS : harley (avatar), in-love-with-movies (gif) DC : nc PSEUDO : le destin. INSCRIT LE : 15/12/2014 | (#)Mer 11 Nov 2020 - 17:22 | |
| Le membre ' Elias Sanders' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
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| | | | (#)Mer 11 Nov 2020 - 18:25 | |
| {outfit} Les rues défilent tellement rapidement qu’il n’y a pas le temps de s’arrêter sur la beauté des paysages. Ce n’est jamais ce qui est souhaité de toute façon. A part si on apprécie les images floues mais colorées, celles qui laissent des filaments dorées, jaunes et oranges en contraste avec la nuit bleutée de Brisbane. Birdie aime la beauté mais là, c’est la beauté de la vitesse, la communion avec la voiture qu’elle savoure. Un petit bonheur qui est fugace, qui peut l’amener bien trop loin, dans des trajets sinueux où elle ne pourrait pas en ressortir – indemne ou tout court. Un mauvais braquage de volant, la vision qui est perturbée pendant une micro–seconde, à cette vitesse, tout est synonyme de danger. Même un éternument peut provoquer l’apocalypse. Pourtant, Birdie garde son tempérament enjoué, son comportement gamine qui mâche son chewing gum en faisant des bulles et riant pour elle–même à chaque accélération. Son adversaire a l’air de ramer, il ne parvient pas à la doubler, à peine à venir la frôler. L’absence presque de danger la met en confiance, peut–être un peu trop mais est–ce qu’elle ne pourrait pas compter sur la chance du débutant pour que le sort lui soit favorable au moins cette fois–ci ? Peut–être que la prochaine fois, elle aura un concurrent à la hauteur son talent. Elle veut croire qu’elle est douée et que l’autre est nul, un mélange qui la ravie pour cette fois–ci mais qui risque de vite l’ennuyer si c’est toujours comme ça.
Un coup d’œil au rétroviseur, Birdie voit que son adversaire s’est rapproché. Elle sourit à son image avant que ses yeux se fixent sur la ligne d’arrivée qui est là, à leur portée, si proche et pourtant encore si loin. Le pied qui accélère une dernière fois, Cadburry espérant peut–être que d’avoir mis une croix (de pacotille) autour de son cou l’aidera à avoir le ciel et ses habitants de son côté au moins pour ce soir.
- Spoiler:
WIN : Birdie franchit la ligne la première. SO CLOSE : Ils la franchissent ensemble, grande confusion pour savoir qui a gagné. FAIL : Son adversaire a réussi à trouver la parade et à franchir la ligne avant elle.
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| | | ÂGE : des milliers d'années, mais je suis bien conservé. STATUT : marié au hasard. MÉTIER : occupé à pimenter vos vies, et à vous rendre fous (a). LOGEMENT : je vis constamment avec vous, dans vos têtes, dans vos esprits, et j'interviens de partout, dans vos relations, dans vos joies, vos peines. POSTS : 31460 POINTS : 350 TW IN RP : nc PETIT PLUS : personne ne sera épargné, c'est promis les chéris. AVATAR : je suis tout le monde. CRÉDITS : harley (avatar), in-love-with-movies (gif) DC : nc PSEUDO : le destin. INSCRIT LE : 15/12/2014 | (#)Mer 11 Nov 2020 - 18:25 | |
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| | | | (#)Dim 15 Nov 2020 - 23:06 | |
| « je meurs à chaque instant, la vie ne dure qu'un temps... » birdie cadburry & elias sanders
Il ne se contente jamais de participer si il sait que la défaite est là, droit devant lui. Il serait du genre mauvais perdant, mauvais joueur, et il se fiche bien de savoir ce qui est acceptable ou pas, tant qu’il remporte la victoire haut la main, c’est tout ce qui l’importe. Alors quand il doit participer à une course, c’est rarement gratuitement. Il n’est pas pour faire de la configuration, et d’ailleurs n’est pas du genre à perdre son temps à trinquer avec les autres bières. Le loup solitaire ne traîne que rarement aux after, préférant alors fuir ses instants qui ne lui apportent rien, parce qu’il est pas sociable, parce qu’il est pas du genre à se forcer inutilement. Les mains qui resserrent son volant, le regard rivé droit devant lui, il n’a qu’une hâte, passer le premier cette ligne d’arrivée, qu’il aperçoit désormais. Dérangé, tiraillé par cette courbe luxueuse qui lui barre la route, alors qu’il ressent cette frustration de ne pas être en première ligne pour le moment. Parce qu’il y croit, parce qu’il se considère comme gagnant, et ce même, si la voiture de devant ne lui facilite pas la tâche. Il a déjà vu de nombreuses courses, où le perdant n’était pas celui qu’on pensait, alors avec ses années derrière lui, il ne peut pas perdre. Peu importe qui est derrière ce volant, un habitué, ou un chanceux de première classe. Il essaye de doubler par la gauche, mais son aspiration est tel, que la voiture de devant se replace à nouveau devant lui, l’empêchant alors de doubler, d’accélérer. Il maudit le bolide, autant que ce piètre conducteur, et il n’a désormais qu’une hâte : lui foutre son poing dans la figure. Parce que si il n’est pas capable de régler ça derrière un volant, il le sera face à face ! Il est arrogant Elias, imbus de lui-même, suffisamment pour créer une altercation juste à cause d’une défaite. Et c’est pourquoi, il tente désespérément de lui passer devant, de repasser premier devant cette ligne droite qui s’offre à eux, ralentie par cette foutue voiture, il râle, il peste contre la personne sans jamais se douter que se cache une sale tête blonde qui s’amuse à le fixer dans le rétroviseur. Il allait lui faire manger le moindre centimètre carré qui s’offriront à eux, lorsque les moteurs seront au repos. Il allait la faire descendre aux enfers pendant ce laps de temps, et s’en amusera, autant qu’elle, à cet instant. L’air dans ses poumons ne parvient pas à l’aider à prendre l’avantage, et il tape violement contre son volant, lorsqu’il voit son désir, lorsqu’il sent que son ardeur soudaine s’envole en éclat. Il brûle de désir, une ambition loupée, son intention est mauvaise quand il passe par la gauche de ce bolide qui commence à ralentir, alors qu’il lui fait une queue de poisson. Le flic sort de son véhicule, en tapant fermement sur le capot, le regard rivé sur ses vitres teintées, dont il ne parvient pourtant à discerner la silhouette féminine. Et si il n’avait pas été si macho, si prétentieux, peut-être aurait-il pu en en rire ou la féliciter… Ivre de cette course, il contourne le véhicule pour ouvrir la portière et sortir la personne par ses vêtements, s’agrippant fermement, avec excès et colère avant de froncer les sourcils. « C’est quoi cette connerie ? » C’est quoi ce délire ? Il ne comprend pas, et tourne le visage en direction du siège conducteur en l’espoir d’y trouver un mec, « Il est où ton mec ?! » Qu’il crache son venin, parce que perdre lui était déjà difficile, alors contre une femme, il serait capable de murir un ego bien trop fort, et de gueuler à la tricherie ! |
| | | | (#)Mer 18 Nov 2020 - 18:46 | |
| Elle l’a fait. Ses pneus ont été les premiers à passer la ligne blanche et ce sont pour elle et sa victoire que les autres acclament et applaudissent. La moitié de la foule doit être déjà éméchée, une partie doit en avoir rien à faire de la course mais tant qu’ils ont l’air ravi pour elle, Birdie se sent pousser des ailes malgré tout. Elle tape sur son volant comme on taperait sur un tambour, l’adrénaline reluisante dans ses veines, le sourire conquis et conquérante d’un parcours qu’elle juge brillamment mené. La Cadburn s’apprête à sortir pour savourer son moment de gloire qu’on vient lui ouvrir la porte pour la sortir brutalement, martyrisant sa pauvre chemise rosâtre qui n’a rien demandé à personne. « C’est quoi cette connerie ? » Le visage près d’elle lui est familier mais il est bien trop déformé par la colère, pissant la rage et l’excès. « Il est où ton mec ?! » Birdie lui prend la mâchoire entre ses doigts pour diriger le visage de l’homme enragé vers elle. « Je suis mon mec et ma meuf à la fois. » Y en a qui rigolent de sa phrase, Birdie lâchant un sourire de coin amusé parce qu’elle sent les yeux braqués sur eux – lui rugissant et elle brillante. Tout ce qu’elle apprécie. Faire son numéro. Epater la galerie. Montrer qu’elle vaut bien plus. La jolie blonde le lâche mais ne s’éloigne pas pour autant, bien au contraire. « Tu comptes te calmer ? Ou je dois le faire ? » Cadburry s’amuse à faire monter deux doigts le long du torse du jeune homme, comme des jambes qui se dirigent jusqu’à son cou, avant de relever la tête vers. « Mauvais perdant on est… Officier ? » Cette dernière phrase est plus basse, adressée seulement aux oreilles du flic qu’elle a déjà rencontré une ou deux fois. Elle n’est pas sûre que la foule sache ce qu’il fait dans la vie, mais elle est sûre qu’il n’aimerait pas que cette information s’ébruite si ce n’est pas déjà fait. Ses doigts arrivent sur l’épaule du jeune homme, sa main s’aplatissant dessus pour la masser doucement. « Faut se détendre les nerfs, c’est juste une course. C’est perdre qui te rend fou ou perdre face à une femme ? Pourtant, je suis sûre qu’on peut trouver un terrain d’entente où tout le monde sera gagnant. » Elle insiste sur le dernier mot en haussant les sourcils, les yeux pétillants. Voilà que des malins dans la foule se mettent à siffler, un qui crie même ‘y a des motels pour ça !’ et Birdie a un léger rire. « On peut continuer à faire le show en privé si ça te branche. » En tout cas, l’officier en civil énervé n’en reste pas moins appétissant. L’obscurité de l’endroit, coupée par des halos de lumière ici et là, accentue un peu plus le côté séduisant du flic. S’il veut la plaquer contre le mur, Birdie n’y voit aucun inconvénient si elle réussit à y trouver son compte aussi.
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| | | | (#)Lun 23 Nov 2020 - 22:05 | |
| « je meurs à chaque instant, la vie ne dure qu'un temps... » birdie cadburry & elias sanders
A partir de la seconde même où elle a franchi la ligne rouge, la limite à ne jamais franchir avant lui, elle a réveillé en lui ce mauvais côté, impur, fait de mauvais augure. A partir du moment, où elle a cru bon vouloir lui passer devant, être celle qui repart gagnant, elle a engendré de lui la pire des sentences. Il est odieux dans son regard, mécontent de son destin, et même la foule autour d’eux ne le freinera jamais. Parce qu’il en est de son égo, de cette fierté, parce que c’est ce qu’il fait de lui un être instable, et détestable. Et ça lui convient bien trop pour changer, et s’améliorer. Il n’en vaut pas la peine, le flic. Et qu’elle continue de le flatter, de l’envier du regard, il aime ça, dans le fond. « Je suis mon mec et ma meuf à la fois. » Si la foule rigole, lui reste implacable, intouchable. Elle ne l’aura pas sans heurt, pas aussi rapidement. Pas après lui avoir volé la vedette. « Ne joue pas à la maligne avec moi, tu n’en seras que perdante ! » Rien qui ne l’attire plus qu’une silhouette féminine, féline et son regard qui ne déroge pas à la règle, quand elle s’adresse à lui, provoquant ce jeu dans lequel il serait bien bête de tomber. Mais il est peut-être idiot le flic. « Tu comptes te calmer ? Ou je dois le faire ? » Elle lui lâche la mâchoire, qu’elle tenait dans sa main, avant de faire remonter son doigt sur le long de son torse, elle a ce sourire victorieux, au coin des lèvres, « mauvais perdant on est… Officier ? » Il arque un sourcil, quand elle vient frôler de ses lèvres ses oreilles, et il finit par faire froncer les sourcils, son regard lui demande de se taire, de se la fermer ! « C’est pas comme ça que tu m’auras dans ton plumard ! » Qu’il avoue, détaché de cette situation, pour autant pas si détaché que ça quand on sait quel genre d’information elle a entre ses mains. Pourquoi il a dû participer à ROA ? Pourquoi le seul taudis qu’il a trouvé, c’est chez cette folle ?! « Faut se détendre les nerfs, c’est juste une course. C’est perdre qui te rend fou ou perdre face à une femme ? Pourtant, je suis sûre qu’on peut trouver un terrain d’entente où tout le monde sera gagnant. » Il arque un sourcil, baiser avec elle ? Jamais ! Non pas qu’il soit pas facile quand il n’y a aucun enjeu, mais elle venait de gagner la course, et elle lui payera de la plus forte manière qui existe. « On peut continuer à faire le show en privé si ça te branche.» Il sentait que le jeu se resserrait sur lui, qu’elle en savait sans doute trop, et en même temps c’est son truc de coucher avec la première venue non ? De faire n’importe quoi de sa vie sans prendre les conséquences de ses actes ? Il ne sera plus là pour constater les dégâts qu’il aura causé, ni cette envie de meurtre qu’elle pourrait avoir sur lui, quand elle se rendra compte qu’il n’est même pas allé chercher les petits beignets du matin. Toutes lui en veulent, mais il n’a encore trouvé personne pour l’attacher, à leur cœur. Encore personne pour qui il serait prêt à relever tous les défis, déplacer des montagnes. C’est pas pour lui tout ça. « J’crois pas que tu tiendras la cadence… » Pas avec un flic saoulé, d’avoir perdu contre cette meuf. Pourtant, il l’empoigne par le bras avant de grimper dans sa bagnole. Et de quitter cette foule, ce brouhaha, ce monde qui n’est pas vraiment le sien. Elle est là, assise dans son véhicule, à côté de lui, et quand il s’arrête au détour d’une ruelle sans issue, dans le calme le plus total entouré que de bureaux, et donc vide à cette heure-ci, Sanders tourne la tête vers elle, « de quel show privé tu m’parlais ? » Il fait l’innocent, mais il n’est pas si innocent que ça, et sa fougue ne lui montrera rien de bon. |
| | | | (#)Mer 25 Nov 2020 - 14:27 | |
| Il a la rage qui est consommée par cette passion débordante qui lui paraissait sienne il y a quelques minutes auparavant. A croire que tout le monde possède des envies, cette adrénaline de quelque chose ; tout le monde, sauf elle. Elle qui n'a soif que de vie, que d'extrémité, que de sentir son cœur se soulever, son sang battre à tout rompre. Elle s'en fiche si elle doit aller dans un monde virtuel ou dans celui de la course, pour le peu qu'elle puisse se sentir vivante. Rien n'est pire que la mort, la détresse, la tristesse. Un empire d'ennui qu'elle a vu sous les traits d'un ami proche récemment et qui lui fout encore plus de frissons d'effroi. Une vie sans saveur n'est pas une vie vécue. Au final, quand elle voit le gouffre dans les yeux de Malachi ou la colère brûlante dans ceux bleutés d’Elias, Birdie se dit que ce n'est pas une si mauvaise chose de n'avoir aucune accroche spécifique. Les gens en devenaient aussi fous que des camés en manque et Birdie tient à son indépendance plus que tout au monde. Les ailes seraient brûlées le jour où on les enfermerait sous une cloche - une hypothèse au conditionnelle qui n’est pas dénuée de sens et que peut se transformer en réalité aussi rapidement qu’un souffle dans l’air frais d’une Sibérie hivernale. Surveiller ses arrières fait partie de son quotidien, même si pour l’instant, la menace est minime. Birdie se retrouve plus souvent à avoir des problèmes pour des délits mineurs - parce qu’elle est enquiquinante comme ça. Et son concurrent malheureux en face d’elle ne dira sûrement pas le contraire. « Ne joue pas à la maligne avec moi, tu n’en seras que perdante ! » La preuve, il réplique, il grogne, il mordrait presque mais Birdie en rit ; ils se sont vus peu de fois mais à chaque fois, c’est une danse entre eux à celui qui craquera en premier. « J’ai déjà joué et gagné la première fois, qu’est-ce qui te dit que je ne gagnerai pas de nouveau ? » Son air malicieux, les mains jointes derrière elle, ses grands yeux bleus le regardent avec l’acte le plus innocent qu’elle puisse posséder dans son panel de grande actrice. L’ambition n’est pas un trait qu’elle connaît mais s’amuser à foutre son partenaire au sol lui procure l’élan nécessaire pour montrer tout l’étendu d’une dessein dont elle seule projette la finalité. Enfin, même si le mauvais perdant sera sûrement au courant assez rapidement si Birdie continue à garder ses yeux charmants et charmeurs comme elle le fait actuellement. Le physique, il n’y a que cela qu’elle comprend pour calmer les ardeurs d’autrui. « C’est pas comme ça que tu m’auras dans ton plumard ! » La Cadburn penche la tête de l’autre côté, claquant sa langue et secouant la tête. « Qui parle d’un lit ? Tu vois un lit, ici ? Je n’invite pas n’importe qui dans le mien. Pourquoi tu penses tout de suite au lit ? J’ai juste parlé se calmer. » Jeune ingénue qui ne semble pas maligne, mais qui est maligne. Elle joue sur les mots tout en continuant à enlacer et délacer ses jambes, ses doigts, ses mains entre eux. Birdie n’invite pas ses conquêtes chez elle. Sa chambre est son refuge, son espace, son espace intime. Que de rares privilégiés peuvent y accéder. Statut que, même si Elias est séduisant, son joli flic est loin d’avoir atteint.
« J’crois pas que tu tiendras la cadence… » Pas le temps de réagir, elle est embarquée - cela rappellerait presque des souvenirs mais elle se trouve devant, cette fois. Et sans menottes (cela serait assez intéressant dans ce contexte). « De quel show privé tu m’parlais ? » Il les a isolé, de lui-même, de sa propre initiative. Birdie est presque déçue que l’endroit soit si peu éclairé ; elle arrange ça en allumant la lumière sur le toit de la voiture. Luminosité qui suffit à illuminer le sourire qu’elle porte alors que son corps est tourné vers son partenaire et que sa tête repose contre le dossier de son siège. « Tu as mis à l’épreuve ma cadence, il me semble. Y a qu’un moyen de le savoir. Même si j’ai prouvé le contraire. Puisque j’ai gagné. » Elle s’amuse de nouveau à le provoquer en lui rappelant qu’il est le perdant dans l’histoire, qu’elle a eu la main mise sur lui, sur son territoire, sur son monde. Que la sous-estimer est une grossière erreur. Celui qui avait le pouvoir lors de leur première rencontre est actuellement à sa merci, en plus de celle de son agitation. Mon dieu qu’il doit s’ennuyer à mourir si rien que la perte d’une course le fout dans des états pareils.
Elle se rapproche, ses genoux au milieu des sièges, frôlant le frein à main et la boite de vitesse. Birdie se redresse pour aller placer ses doigts contre son cou, comme pour faire état des lieux de son pouls. « Par contre, toi, vu ton rythme actuel, tu risquerais de me clamser entre les mains. Tu tiendras la cadence ? » Ses lèvres proches des siennes, son souffle contre le sien, son sourire de coin toujours présent et les yeux pétillants d’une envie non dissimulée. Birdie ne joue plus la comédie, elle ne fait jamais les choses à moitié. Ce n’est pas aujourd’hui que cela va commencer.
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| | | | (#)Ven 27 Nov 2020 - 23:24 | |
| « je meurs à chaque instant, la vie ne dure qu'un temps... » birdie cadburry & elias sanders
Jamais, il n’acceptera de dépendre de quelqu’un, ou de quelque chose, la liberté a toujours été enfouie au plus profond de lui, la raison pour laquelle, il a su très vite prendre son indépendance. Et bien qu’il n’a jamais vécu dans le luxe, et dans la gloire, il a toujours su vivre au-dessus de la moyenne, ne jamais se reposer sur ses lauriers, sans doute bien aidé par ses courses illégales. Son point faible, et ce qui le mènera à sa perte, il en a conscience mais refusera qu’on lui foute le nez dans la merde. Il se croira au-dessus de tout, des lois et du reste. Il se pensera plus fort que tout parce qu’il n’y a que paraître qui lui importe, rien d’autre n’a plus d’importance. Mais la défaite il n’a pas appris, et il a cette rage, inépuisable. Cette rage qui le tourmente, il aimerait faire autrement mais c’est plus fort que lui, et quand elle le cherche, qu’elle lui renvoi en pleine figure son gain, ça l’énerve davantage. « J’ai déjà joué et gagné la première fois, qu’est-ce qui te dit que je ne gagnerai pas de nouveau ? » Il ricane si fort que tout le monde autour d’eux se demande bien ce que cela pourrait signifier. Ce rire fait froid dans le dos mais pas dans le sien, « un coup de poker ! » Il n’hésite pas une seconde, ne laissant absolument pas le doute planer quant à son éventuel gain. Pour lui, elle avait eu de la chance mais la chance ne vient rarement deux fois d’affilés ! « Qui parle d’un lit ? Tu vois un lit, ici ? Je n’invite pas n’importe qui dans le mien. Pourquoi tu penses tout de suite au lit ? J’ai juste parlé se calmer. » Elle fait l’innocente comme si ça suffisait. Comme si il pourrait la croire un seul instant et comme si sa réponse semblait évidente, il l’attire vers lui, vers cette voiture. Il ne la regarde à peine, avant de faire ronfler le moteur. « Tu as mis à l’épreuve ma cadence, il me semble. Y a qu’un moyen de le savoir. Même si j’ai prouvé le contraire. Puisque j’ai gagné. » Elle parle trop, beaucoup trop et il n’a pas besoin de ça le flic. Rien besoin de lui prouver. Alors que sa voiture s’arrête, elle le lorgne, un sourire en coin, mais fallait pas croire qu’il soit satisfait d’être là. Il voulait juste assouvir un besoin, une évidence sans même se douter un seul instant que ce ne serait pas l’idée du siècle. Il est aveuglé par ce désir de prendre une revanche, et ceci lui paraît équitable. Mais Birdie n’en a pas dit son dernier mot, et elle peut contempler son visage impassible et indifférent, presque ironique maintenant qu’elle a allumé la lumière au-dessus de leur tête. « Par contre, toi, vu ton rythme actuel, tu risquerais de me clamser entre les mains. Tu tiendras la cadence ? » Elle allume la brèche. Et Elias voit rouge, si bien qu’il repousse violement sa main pour se relever et passer au-dessus d’elle sur le siège passager. Il n’y a ni douceur, ni calme quand ses lèvres heurtent celle de la Cadburry. C’est même violent, et bestiale, cette façon qu’il a d’agir, alors que la tête de la jeune femme se laisse tomber contre le dossier où elle est assise, Elias pose ses deux mains de part et d’autre du siège pour la bloquer, lui mordillant la lèvre sans aucun tact. « On parie quoi ? » Il est énervé, et son arrogance parle davantage pour lui, alors qu’il glisse ses mains sous son tee-shirt pour effleurer du bout des doigts le dessous de la Birdie. |
| | | | | | | | (birdie) je meurs à chaque instant, la vie ne dure qu'un temps... |
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