| Anywhere but here. With you. [Kylio] |
| | (#)Sam 1 Aoû 2015 - 12:20 | |
| Il me semble que le temps de quelques minutes une faille c’est crée dans l’espace temps, que nous nous sommes engouffrés dedans sans trop penser aux conséquences ou à ce que cela voudrait dire. Maintenant que je me réveille elle semble bien loin. Je regarde cette femme qui semble déjà me fuir et je sens mon cœur se serrer. Je tente pourtant une approche, plutôt banale – en lui demandant à quoi elle pense. « Rien. » Son ton sec me donne l’impression d’une grande claque dans ma figure et je me repositionne sur mon siège avec un certain malaise. Je sais bien que son esprit doit être occupé par quelque chose qu’elle n’a sans doute pas envie de partager avec moi pour le moment mais j’avais pourtant l’impression quelques minutes auparavant que la barrière avait pété. De toute évidence ça n’allait que dans un sens, ou alors elle le regrettait déjà. Peut-être que moi aussi – que j’avais eu tord de me laisser aller à la confidence – pas parce qu’elle allait me trahir j’avais dépassé ce stade, mais parce qu’elle était… Kyarh. Parce ce que ce qui avait valut pour ma mère valait sans doute pour moi aussi. Elle finirait par fuir et même si je voulais me persuader que ce n’était pas grave, que je savais très bien me contenter de prendre ce qu’il y avait à prendre pour le moment et m’en contenter, je doutais que la réalité soit aussi simple. Le pire étant que, j’ai beau retourner mon esprit dans tous les sens je ne vois aucune fin heureuse possible – pas sans blesser des gens sur le chemin – pas sans nous blesser nous même probablement aussi. Pourtant quand sa main vient trouver la mienne, quand elle me touche il me semble qu’il n’y a que ça. Que tout le reste n’a pas d’importance et je remercie presque le ciel de nous avoir envoyé ces turbulences – celles qui la rapprochent un peu de moi – même si ce n’est qu’un court instant et qu’à nouveau elle met fin au contact entre nous. « Je crois que Caitlyn est plus attachée à moi qu’elle veut bien le dire. » Je sens un frisson me parcourir l’échine dorsale… Pas un de ceux que j’aime – alors que mes mains posées sur les accoudoirs resserrent un peu la pression sur ces derniers… « C’est donc à ma mère que tu penses… » Je ne sais pas si je suis réellement énervé ou si je me cherche de bonnes raisons de l’être. Je lui ai demandé à quoi elle pensait au fond je ne peux pas me plaindre qu’elle me le dise et je rajoute donc… « Je sais qu’elle l’est… » Il me semble que c’est ce que je lui répète depuis que nous nous connaissons, que Caitlyn n’est pas capable de différencier une histoire charnelle du reste. C’est une femme entière et si elle a trompé mon père avec Kyrah il m’a toujours semblé absolument évident que ce n’étais pas rien… Qu’elle voulait plus – que sans jamais le lui dire elle devait projeter bien plus qu’une nuit d’amour avec la jeune femme. « Je suis retournée la voir après la représentation. Elle voulait qu’on discute. J’ai nié pour nous. J’ai pas envie de lui faire de mal. » Je hoche la tête – j’ai nié moi aussi – nié quoi je ne le sais même pas vraiment mais je l’ai fait – continué de prétendre que la seule chose que je ressentais pour Kyrah était une haine profonde que je prenais soin de dissimuler… Evidement c’est aujourd’hui bien loin de la réalité. « T’aurais pas du retourner la voir. » Mon ton est calme et je tente de ne pas laisser paraître mes sentiments. Je ne sais pas si dans cette phrase on peut y voir un fils qui s’inquiète réellement pour sa mère ou alors un homme jaloux. « Est ce que vous avez.. » Je ne finis pas ma phrase parce que non… Je n’ai pas envie de savoir si ma mère l’a à nouveau touché - si elle c’est laissée faire. Rien que l’idée me donne des vertiges et je ne crois pas être prêt à entendre la réponse – surtout pas maintenant. « Tu penses souvent à elle ? » Je sais que je n’aurais pas du poser la question, que la réponse va me faire du mal mais c’est comme si j’en avais besoin. Besoin pour prendre de la distance pour réaliser que je suis entrain de me livrer avec une femme que ma mère a touché – qu’elle a désiré. Je sens ce gout amer revenir dans ma bouche et bouge un peu sur mon siège comme pour instaurer une plus grosse distance entre nous deux – même si au vu de celle qui existe déjà la prochaine étape sera de changer carrément de siège, ou même d’avion. « Pourquoi il a fallu que ça tombe sur toi ? » Mon cœur s’accélère en entendant ces mots. « Je ne sais pas… » Je me demande si les choses auraient pu être simples entre Kyrah et moi… Si la facteur mère a vraiment tant d’impact ou si cette relation est juste comme… Vouée à l’échec de toute façon. « Mais il ne faut pas que Caitlyn l’apprenne… Jamais… » Je sais que c’est déjà mal barré mais tant qu’aucun de nous n’aura vendu la mèche ça ne sera que des hypothèses. « On devrait peut-être juste… Oublier tout ça. On a bien réussi pendant un mois… C’est juste un week-end et après de toute façon c’est fini donc… » Bon dieu les mots me brulent la gorge… Je ne sais même pas ce que je suis entrain de dire. Ce que je veux. Est ce que je veux qu’on profite de ce week-end avant que tout soit fini ou alors qu’on prenne de la distance ? Je ne sais plus – je n’ai pas envie de savoir. Pas envie de parler. C’est quand qu’il atterrit cet avion merde ! |
| | | | (#)Sam 1 Aoû 2015 - 14:33 | |
| Je ne voulais pas être aussi sèche en lui répondant, mais l’image de Caitlyn d’un seul coup en pleine face m’a fait redescendre sur Terre, plombant légèrement le moment tendre que je partageais avec Elio. Je ne peux pas rester sur un simple mot prononcé aussi sèchement, il ne mérite pas ça. Je sais que je suis impulsive et que je peux partir au quart de tour en un quart de seconde, mais là, il n’a rien fait. Alors je tente une explication, même si je sais que c’est une discussion en terrain glissant. « C’est donc à ma mère que tu penses… » Je baisse les yeux, me rendant compte de la chose, effectivement. Dans ses bras, c’est de sa mère que j’ai rêvé. Qu’est-ce qui me prend putain ? C’est quoi mon problème au juste. « Je sais qu’elle l’est… » Je ne peux m’empêcher de soupirer largement. Je préfèrerai tellement qu’elle ne le soit pas. Ce serai bien plus simple, je n’aurai pas toutes ces questions qui me trottent dans la tête. Je ne pouvais pas être pour elle qu’une simple aventure de rien du tout, du bon temps et basta ? Non, il a fallu qu’elle s’attache, que je m’attache, aussi, malgré moi, alors que c’est bien la dernière chose que je voulais. J’avoue finalement à Elio que je suis retournée voir sa mère après la représentation. Il n’était visiblement pas au courant. « T’aurais pas du retourner la voir. » « Je sais. » Mais je me cache bien de lui dire que je n’ai pas pu m’en empêcher. Si Elio n’était pas entré dans ma vie, je crois que je serai encore en train d’entretenir une relation avec sa mère, parce que j’aimais ça. Je serai sans doute tombée encore un peu plus sous son charme. Mais c’est sans compter la présence d’Elio d’un seul coup. Je ne m’y attendais pas, personne ne s’y attendait, c’est arrivé comme ça, comme un cheveu sur la soupe, chamboulant tout sur son passage. « Est ce que vous avez.. » « Non ! » Je lui réponds d’un seul coup comme si il fallait presque que je le crie. Ça a été assez difficile de lui résister, alors je crois que je peux bien le crier haut et fort. Non, nous n’avons pas couché ensemble. Je soupire un peu et détourne le regard, sentant bien que de toute évidence, parler de ça n’est pas une bonne chose. « Tu penses souvent à elle ? » « Non, enfin, pas particulièrement. » Comment lui dire que je pense bien plus souvent à lui qu’à elle. « C’est juste que là j’ai fait un rêve bizarre, et elle était dedans. Tu y étais aussi d’ailleurs. » Je le regarde une nouvelle fois, je ne sais même pas pourquoi je lui dis ça après tout. Finalement, je me fais une réflexion à voix haute. Pourquoi il a fallu que je tombe sous son charme, à lui, alors que j’ai couché avec sa belle-mère pendant des mois, que je connais par coeur son corps et l’odeur de sa peau. Je m’en veux déjà d’avoir ces sentiments pour lui, parce que ça veut dire que je ferai forcément souffrir quelqu’un, quoi qu’il se passe. Et je n’aime pas ça. « Je ne sais pas… » Evidemment qu’il ne sait pas. Personne ne sait. « Mais il ne faut pas que Caitlyn l’apprenne… Jamais… » Je soupire, encore. « Je sais. » Je ne compte pas lui en parler. Si elle l’apprend un jour, ce ne sera pas à cause de moi. Du moins, ce n’est pas dans mes plans. « On devrait peut-être juste… Oublier tout ça. On a bien réussi pendant un mois… C’est juste un week-end et après de toute façon c’est fini donc… » Je le regarde et me rends compte qu’il fuit mon regard. Après ce qu’on vient de partager, là, dans cet avion, il me dit encore qu’après ce week end on reprend nos vies comme si de rien n’ était, comme si tout ça n’était qu’une parenthèse sans importance. Bien sûr. Ce serait si facile si seulement on y arrivait. « Oui. Voilà. Oublier tout ça. » Je n’arrive même pas à construire une phrase entière tellement je suis blessée dans mon fort intérieur. « D’ailleurs, on a qu’à commencer maintenant. Ce serait con qu’on s’attache l’un à l’autre tu crois pas ? » Comme si ça n’était pas déjà fait. Je me lève et lui fais signe de bouger ses jambes pour que je puisse passer. « Je vais aller ranger mes affaire, on devrait pas tarder à atterrir. » Je passe près de lui et m’arrête avant de repartir. « T’as raison. On va faire un effort ce week end et après on reprend nos vies loin l’un de l’autre. » Je n’en ai aucune envie, et je suis intimement persuadée que lui non plus. Mais pourtant, ces mots sortent de ma bouche sans que j’ai la force de les retenir. Je quitte alors l’allée où se trouve le siège d’Elio pour retrouver le mien. La lumière s’allume pour demander au passagers d’attacher leur ceinture, alors que le pilote nous annonce que nous allons commencer à descendre. Je m’assieds et m’attache tout en rangeant mes affaires. Je ne peux pas m’empêcher de penser à Elio, tout ce qu’on vient d’échanger, et qui semble vouloir partir en fumée. J’ai une boule dans la gorge qui ne veut pas partir. Nous atterrissons enfin et je récupère mon sac pour me précipiter à l’extérieur, j’ai besoin d’air. Une fois dehors, je guète la sortie et me retrouve à chercher mon nom sur une affiche, pour trouver le chauffeur qui m’accompagnera jusqu’à l’hôtel. Mais mon coeur s’accélère en voyant mon nom associé à celui d’Elio. Même chauffeur, même hôtel. Ashton se fout vraiment de nos gueules. Elio me rejoint et je lui adresse à peine un regard alors que nous suivons le chauffeur. Je monte dans la voiture, à l’arrière, silencieusement. Je ne sais plus comment me comporter avec lui. |
| | | | (#)Sam 1 Aoû 2015 - 18:15 | |
| Pourquoi est-ce qu’elle est retournée la voire ? Pourquoi j’ai l’impression qu’elle rend les choses plus compliquées à chaque fois que je tente d’oublier combien elles le sont ? « Je sais. » Je crois que c’est ça le pire. L’idée qu’elle soit quand même retournée la voir, alors qu’elle savait parfaitement que ça ne rendrait les choses que plus compliquées… Et j’ai beau tenter de chasser cette idée – la seule qui me vient – c’est qu’elle est allée la voire pour coucher avec elle. Je les revois les deux et je sens mon cœur imploser totalement alors que mon regard et river sur le sol et ma mâchoire tendue. « Non ! » Je m’étonne de ce cri du cœur et relève le regard pour observer Kyrah, sachant pertinemment que je n’ai pas envie d’en savoir plus. Que je ne devrais même pas poser la question ou y penser – mais c’est impossible. Et je ne peux m’empêcher de continuer à parler de ma mère. Est ce qu’elle pense à elle… Souvent… Quand elle est avec moi ? Je trouve ça tellement malsaine que je ne suis pas sûr d’avoir envie d’entendre la réponse et pourtant je l’ai posée – j’ai le besoin de connaître le fond de sa pensé. « Non, enfin, pas particulièrement. » Je retiens un léger soupir de soulagement, mais je suis bien conscient qu’au final ça ne change pas vraiment le problème. « C’est juste que là j’ai fait un rêve bizarre, et elle était dedans. Tu y étais aussi d’ailleurs. » Je hoche une fois de plus là tête mais ne demande pas plus de détails. Je crois que je n’ai pas envie de les connaître, que cette conversation me donne l’impression de pourrir de l’intérieur et que je n’ai plus envie de ça. C’est plus simple de ne pas penser – de me laisser guider par mon attirance et mes sentiments envers Kyrah, de laisser toute la place à ce que nous vivons. Mais évidement c’est faux de croire qu’il n’y a que ça, d’oublier Caitlyn et ce qui pourrait arriver si elle apprenait ce lien étrange qui nous uni, non il ne faut pas – jamais. « Je sais. » De toute évidence Kyrah est sur la même longueur d’onde que moi. Pourtant maintenant que cette idée c’est incrustée dans mon crâne elle ne part plus, je ne peux pas cesser de penser à ma mère à ce qui pourrait arriver et je me sens légèrement paniquer. Quel genre de connerie je suis entrain de faire ? Ca va bien au delà du vase que j’avais cassé quand j’avais 10 ans ou des quelques mensonges que j’ai pu lui raconter à l’adolescence… C’est tellement pire. Il faut qu’on arrête ça… « Oui. Voilà. Oublier tout ça. » Maintenant qu’elle le dit elle je me rend bien compte que c’est impossible, que je n’y arriverais jamais et je sens mes entrailles se serrer tellement fort que j’ai l’impression que tout mon corps va exploser. « D’ailleurs, on a qu’à commencer maintenant. Ce serait con qu’on s’attache l’un à l’autre tu crois pas ? » Je me rends compte au ton de sa voix de la connerie que j’ai dit et à quel point c’était égoïste et naïf de prétendre que parce que je le voulais tout ça allait s’arrêter après ce week-end… Pendant une fraction de seconde et alors qu’elle me demande de retirer mes jambes j’hésite, je pourrais la retenir, tenter de trouver les mots mais je ne fais rien. Comme un lâche je retire mes jambes pour la laisser passer. « Je vais aller ranger mes affaire, on devrait pas tarder à atterrir. » Je n’ai aucune idée de l’heure qu’il peut bien être – ou du temps que nous avons passé dans l’avion et je m’en moque. « T’as raison. On va faire un effort ce week end et après on reprend nos vies loin l’un de l’autre. » Je ne peux pas la regarder dire ces mots, et bien que mon regard soit rivé au sol je ne peux m’empêcher de fermer les yeux, prononçant un presque inaudible « Kyrah… c’est… » Mais il n’y a pas de suite à me phrase, je me perds dans le silence et quand je me retourne elle est déjà partie – je me penche en avant jusqu’à ce que ma tête touche le siège et inspire un grand coup. « Putain ! » Je donne un grand coup dans le siège sentant une haine profonde contre moi même cette fois et me remets dans mon siège sans plus savoir quoi faire… Maintenant qu’elle n’est plus à coté de moi je me sens totalement perdu – je ne sais même plus ce que je fais dans cet avion…
Une fois l’avion au sol je suis comme incapable de décoller de mon siège alors que tout le monde semble se précipiter vers la sortie. « Monsieur ? L’avion a atterris vous pouvez sortir. » « Oui… Oui bien sûr. » L’hôtesse me sort de mes rêveries et j’attrape mon sac pour rejoindre le terminus. Une fois sorti j’aperçois Kyrah accompagné d’un chauffeur qui porte une pancarte à nos deux noms… Super… Vraiment super… Nous nous engouffrons dans le silence le plus total dans la voiture. Chacun sa fenêtre, chacun semblant trouver bien plus captivant le décors extérieur que tout ce qui pourrait manquer de nous obliger à croiser nos regards. Le trajet me semble durer une éternité. « Vous êtes bien silencieux les amoureux. » Je ne reprends même pas le chauffeur, pour une fois je ne m’en sens pas la force… Peut-être même que je m’en fiche. « C’était un long trajet… » Je tente de rester polie mais le cœur n’y est pas vraiment. Ma tête se pose sur la fenêtre alors que je me rends compte de la pesanteur de l’ambiance et décide d’épargner le chauffeur. « Vous avez une bien belle région en tout cas. » « Ce n’est pas moi qui vous direz le contraire ! Et ce que vous regardez là à votre droite c’est un volcan ! » Je hoche la tête tentant de me concentrer sur ce qu’il me raconte. « Il sont éteint par ici je vous rassure. Enfin… Vous savez ce qu’on dit avec les volcans on ne sait jamais. » Très rassurant. La suite de voyage ressemble alors à une visite touristique, ce qui m’apaise un peu. Mon esprit est occupé à autre chose.
Quand nous arrivons enfin à l’hôtel je sors le premier de la voiture et retrouve Kyrah. « Je peux prendre ton sac ? » Elle refuse et je me contente de suivre le conducteur qui nous amène jusqu’à la réception et nous annonce. Puis une fois les clefs en poche il disparaît en nous donnant les dernières indications. « Ashton vous retrouvera dans 2 heures dans le hall. » Nous montons ensuite dans notre chambre. Pour la première fois Kyarh et moi prenons un ascenseur ensemble et bien que l’ambiance soit encore plutôt froide je ne peux m’empêcher de ressentir cette électricité dans l’air – encore plus oppressante dans cet ascenseur. Heureusement nous ne sommes pas seuls. Nos chambres sont accolées l’une à l’autre et je soupire presque de soulagement en me rendant compte que Ashton ne nous en a pas mise une pour deux – j’imagine que ça aurait pu être son genre. Je pénètre dans la mienne en silence alors que Kyrah en fait de même et là ma mâchoire semble se décrocher totalement. « C’est un blague. » Je suis seul dans ma chambre mais la phrase est sortie toute seule. La chambre est magnifique, je ne crois jamais avoir mis les pieds dans un hôtel aussi somptueux et grand. Je mets un moment à faire la revue de tout ce qu’il y a à découvrir dans cette immense chambre et pour finir ne peut m’empêcher de sortir pour aller frapper à sa porte. Je tambourine comme un gamin de 5ans et dès que la porte s’ouvre je pénètre dans sa chambre sans demander son avis, oubliant presque notre dernière conversation. « Putain ce mec est fou ! C’est trop fou ! Est ce que t’as vu la vue ? » Je tire sa main pour qu’elle vienne avec moi voire la vue un sourire bien heureux collé sur le visage. « Ces chambres sont trop démentes c’est pas possible ! Ca gagne si bien que ça un photographe ? Je vais changer direct de métier moi ! » Je rigole évidement et me doute bien que Ashton est un privilégier. Je continue à faire le tour de sa chambre observant les différences pour finir par sauter sans aucune gêne sur son lit. « Bon dieu je crois que je pourrais passer ma vie dans ce lit, je vais épouser se lit ! Si je sors de cette chambre un jour c’est pour l’emmener à Vegas et nous faire marier par Elvis » Je ne suis qu’à moitié entrain de rire. Je pense ne jamais m’être couché dans un lit aussi moelleux. « Enfin… » Je tourne un peu pour faire face à Kyrah et faire mine de le tester. « Celui de ma chambre est encore meilleur faudra que tu tests ça ! » Je me rends compte de l’ambiguïté de ma phrase et je m’en moque bien… Mon humeur maussade a de toute évidence vrillée aussi vite qu’elle était arrivée. |
| | | | (#)Dim 2 Aoû 2015 - 0:21 | |
| Je ne sais plus quoi faire, quoi dire. Je ne sais même pas si je dois lui accorder de l’importance ou non. Il avait l’air tellement clair tout à l’heure quand il a dit qu’après ça, tout serait terminé. C’est ce qu’on avait dit la dernière fois aussi, et nous en sommes encore là aujourd’hui, à nous retrouver l’un face à l’autre, l’un avec l’autre. La vie se fout bien de nos gueules quand on y pense. « Vous êtes bien silencieux les amoureux. » Je lève les yeux au ciel tout en ne bougeant pas d’un millimètre, le regard rivé vers l’extérieur. « C’était un long trajet… » Ouais c’est ça, on a qu’à dire ça, c’était un long trajet. Un long trajet semé d’embuches. Je reste pensive tout en écoutant les deux hommes discuter, une discussion des plus banales dans laquelle je n’ai aucune envie de prendre part. Heureusement, nous arrivons à l’hôtel, j’ai envie de me retrouver seule un peu. Ma solitude me manque parfois. Nous descendons de la voiture et je croise le regard d’Elio au moment où il me demande « Je peux prendre ton sac ? » Je secoue la tête et le récupère moi même dans le coffre. « Ça ira merci. ». Mon ton est plutôt neutre, ni froid ni chaleureux, c’est sûrement pire que tout, et j’en suis bien consciente. Le chauffeur nous accompagne jusqu’à la réception, et je suis sans broncher. « Ashton vous retrouvera dans 2 heures dans le hall. » Je hoche la tête et récupère la clé de ma chambre. Une fois dans l’ascenseur, seule avec Elio, je sens l’électricité dans l’air. C’est dingue ça quand même, c’est vraiment plus fort que nous. Même pas besoin de nous regarder, il suffit qu’on soit seuls dans la même pièce pour ressentir cette attirance quasi maladive qui m’obsède. Heureusement, l’ascenseur s’arrête et s’ouvre sur un long couloir qui nous mène à nos chambres. Deux chambres côte à côte. Sans une parole, j’entre dans ma chambre et laisse Elio en faire de même. Assez rapidement, je fais le tour du propriétaire, alors qu’un sourire se niche sur mes lèvres. C’est quand même un truc de fou. La salle de bain est immense, une douche italienne avec des jets massant, une baignoire spa, et une chambre entièrement faite de baies vitrées donnant sur une vue imprenable sur la ville. J’imagine déjà ce que ça pourrait donner en pleine nuit. Et soudain j’entends qu’on frappe à la porte. Le garçon d’étage déjà ? Surprenant. Je ne me pose pas plus de question et m’avance vers la porte sans même regarder par le judas, et je tombe des nues en découvrant le visage de mon voisin de palier. Il entre sans même demander la permission, me coupant l’herbe sous le pied. « Putain ce mec est fou ! C’est trop fou ! Est ce que t’as vu la vue ? » Il récupère ma main et m’emmène avec lui jusqu’à la grande baie vitrée. Une décharge électrique vient parcourir mon corps alors que je me laisse entraîner sans même savoir pourquoi. « Ces chambres sont trop démentes c’est pas possible ! Ca gagne si bien que ça un photographe ? Je vais changer direct de métier moi ! » Il lâche alors ma main et fait le tour de la chambre, sûrement pour voir si c’est la même que la sienne. Son euphorie me fait décrocher un sourire amusé. Je ne vais pas me la jouer coincée juste parce que j’ai décidé qu’après ce week end tout serait terminé. Je croise mes bras contre ma poitrine et le regarde aller et venir comme un enfant de 5 ans. Et puis, il vient s’étaler royalement sur mon lit. « Bon dieu je crois que je pourrais passer ma vie dans ce lit, je vais épouser ce lit ! Si je sors de cette chambre un jour c’est pour l’emmener à Vegas et nous faire marier par Elvis » Je ne peux m’empêcher de rire à cette réflexion complètement nulle, mais qui a eu le mérite de me faire rire. « Enfin… » Il se redresse sur ses avant bras pour me regarder. « Celui de ma chambre est encore meilleur faudra que tu testes ça ! » J’arque un sourcil à son insinuation plus que douteuse. « Ah oui ? Tant que ça ? ». Ça y est, mon instinct joueur vient de prendre le dessus. « Ok… » Et sans plus attendre je me dirige vers lui, lui grimpe quasiment dessus pour fouiller ses poches et lui voler la carte qui ouvre la porte de sa chambre. « Je vais voir ça par moi-même, et s’il s’avère que c’est vrai, je garde ta chambre. Les femmes doivent être mieux servies que les hommes, c’est la loi !» Cette fois, je ne prends pas la peine de l’attendre, je prends la poudre d’escampette et cours en direction de la sortie. Je me précipite pour ouvrir la porte de sa chambre alors que je l’entends rappliquer. Mon coeur s’accélère, l’adrénaline monte, je me sens vivante à nouveau. J’entre enfin dans la chambre mais je n’ai même pas le temps d’atteindre le lit qu’il m’a déjà rattrapée et entourée de ses bras forts. J’essaie de me débattre mais je n’y arrive pas tellement je ris. « Laisse-moi partir espèce de fou ! Je vais appeler la sécurité, crier au viol ! » J’arrive à me défaire de son étreinte - je le soupçonne de l’avoir desserrée volontairement - et cours jusqu’au lit pour me jeter dessus, les jambes et les bras écartés, comme une étoile de mer. Je rebondis et étouffe un éclat de rire dans le coussin. Finalement Elio me rejoint pour me faire comprendre que c’est SON lit. « J’ai même pas testé le mien, je vois pas comment je pourrai comparer ! Mais celui-là me plait bien, je le garde ! » Juste pour le faire chier. Et je ris de nouveau, mais cette nouvelle proximité me rend folle, et je viens me jeter sur lui pour le chatouiller pour le moment, sauf que je me retrouve vite à califourchon sur lui, mes mains sur son torse à chercher un souffle régulier que je n’ai plus depuis bien longtemps en sa présence. Ses mains viennent machinalement se poser sur mes cuisses et j’ancre mon regard dans le sien. « Je voudrais que le week end se passe comme ça. Qu’on en garde un bon souvenir. Pas qu’on finisse sur une dispute… » Il se redresse et je le sens s’approcher plus près, nos souffles se mélangent. Je meurs d’envie de l’embrasser mais je sais que comme d’habitude, tout va encore foirer. Je pose mon index sur ses lèvres, c’est devenu comme un rituel. « Aucun baiser. Interdiction à nos lèvres de se toucher, ni même de se frôler. » Ça va être extrêmement difficile, mais il en va de notre survie. « Reste à savoir si tu en es seulement capable. » Je dis tu, mais j’aurai pu dire on. Sauf que lui adresser cette phrase sonne comme un défi. Un jeu. Pour voir si l’un de nous cèdera avant l’autre. C’est lancé… |
| | | | (#)Dim 2 Aoû 2015 - 1:50 | |
| Je suis euphorique, totalement. Cet endroit me donne l’impression d’avoir atterri dans un rêve éveillé et j’avais le besoin de le partager avec Kyrah. J’avoue ne même pas avoir réfléchi avant de frapper à sa porte et d’entrer pour faire le tourbillon dans sa chambre. Au fond nous venions d’avoir un moment tendu et j’étais peut-être un peu enthousiaste de croire qu’elle avait envie de me voire débouler dans sa chambre et jouer les Speedy Gonzalez avant de sauter sur son lit comme un gamin qui a mangé trop de sucre. Pourtant quand son délicieux rire parvient à mes oreilles je ne peux m’empêcher de laisser un sourire apparaître sur mon visage. Je me sens tellement mieux d’un coup, tellement plus moi. Relevé sur mes coudes je l’observe de son lit avec un sourire amusé attendant qu’elle riposte… Ou peut-être qu’elle me rejoigne. « Ah oui ? Tant que ça ? » « Ouais c’est normal que ça soit le meilleur, c’est le mien. » Je souris amusé alors qu’elle semble devenir plus joueuse, son regard taquin se posant sur moi. « Ok… » Je la vois se diriger vers moi et me sauter presque dessus alors que je rigole comme un imbécile. « Mais tu fais quoi ? » Je sais que ça n’a rien de sexuel, elle tapote mes poches comme si elle était un pickpocket et ça me fait rire de plus belle, jusqu’à ce qu’elle sorte triomphante la clef de ma chambre. « Je vais voir ça par moi-même, et s’il s’avère que c’est vrai, je garde ta chambre. Les femmes doivent être mieux servies que les hommes, c’est la loi ! » Elle détale aussi vite que possible et il me faut quelques secondes pour me défaire de l’onctuosité de son lit. « Hey non ! C’est pas du jeu reviens là ! » Je la course dans le couloir et la rejoins juste après la porte de la chambre entourant mes bras autour de sa taille pour l’empêcher d’avancer plus. « Restes-là toi. » Elle se débat en riant et je ne peux m’empêcher de faire de même. Je me sens tellement bien à cet instant précis, mieux que je ne l’ai été depuis longtemps. Dans cette chambre, ce pays avec cette fille plus rien ne semble compter juste ce jeu stupide de gamin auquel nous sommes entrain de nous adonner. « Laisse-moi partir espèce de fou ! Je vais appeler la sécurité, crier au viol ! » Je finis par la lâcher un peu pour la laisser courir dans le lit et la regarde sauter comme un étoile dessus en riant de plus belle. « T’es trop folle tu le sais ? » Je m’approche en marchant cette fois et reste quelque secondes à côté du lit à la regarder la tête dans les coussins. « Laisses moi une place voleuse de lit ! » Je compte bien garder ma chambre, on ne kidnappe pas mon lit aussi facilement qu’est ce qu’elle croit ? « Alors ton verdict ? » « J’ai même pas testé le mien, je vois pas comment je pourrai comparer ! Mais celui-là me plait bien, je le garde ! » « Aucune chance. Faudra te battre si tu le veux ! » J’ai de la peine à croire que nous sommes tous les deux dans ce lit à rire comme des ânes et que ça me paraisse aussi… Normal. Je ne sens pas de gêne, pour une fois je ne me demande pas ce que je suis entrain de faire ça semble être si fluide et logique… Nous rions… Nous profitons… Puis elle se jettent sur moi - apparemment elle a choisi son combat et ces mains viennent chatouiller les parties les plus sensibles de mon corps. « Non pas les chatouilles c’est de la triche. » J’ai l’impression d’entendre mes neveux et à mon tour je tente de la chatouiller alors que j’éclate de rire plus à cause de la situation que parce que ça me chatouille réellement. Sans comprendre comment elle se retrouve à cheval au dessus de moi. Mon regard s’accroche un sien et je sais que j’ai les yeux qui brillent et un sourire d’idiot collé au visage mais je m’en fiche. Mes mains se posent sur ces cuisses alors qu’elle a elle aussi arrêté de me chatouiller et qu’un léger silence s’installe. « Je voudrais que le week end se passe comme ça. Qu’on en garde un bon souvenir. Pas qu’on finisse sur une dispute… » Je n’ai pas envie de penser à la fin de ce week-end, encore moi à une potentielle discute. Sentant la discussion devenir un peu plus sérieuse je me relève d’abord sur mes avants bras puis totalement, passant ma main dans son dos pour garder un certain équilibre. « Ca serait parfait si ça pouvait être le cas. » Je ne vois pas quoi dire d’autre. Je n’ai aucune envie de me déchirer avec elle, pas quand on peut passer des moments aussi agréables. Déjà l’intensité de son regard et la proximité de son corps font resurgir cette envie d’elle incontrôlable et je regarde ces lèvres avec envie alors que je me rapproche légèrement. Pourtant elle m’arrête de son doigt me laissant un peu sur ma faim. « Aucun baiser. Interdiction à nos lèvres de se toucher, ni même de se frôler. » Je reçois sa remarque un peu étonné ne sachant trop quoi en penser. Elle a sans doute raison, tout ça c’est une source d’ennuies mais je ressens le besoin tellement fort que l’idée de devoir y résister me rend déjà fou. « Reste à savoir si tu en es seulement capable. » Je vois bien qu’elle me lance un défi et directement mon attitude change. « Evidement que je le suis! Peut-être n’es-tu pas aussi irrésistible que tu le penses. » Je dis ça sur le ton léger de la provocation alors que mon regard plonge dans le sien avec intensité et que ma main remonter lentement le long de son dos. Evidement c’est faux, elle l’est et je sais que je suis faible face à son charme mais pour autant je me sens joueur et c’est ce que je fais – Je joue laissant ma main remonter jusqu’à sa nuque de façon sensuelle alors que ma bouche se rapproche de son oreille et que je l’attire un peu plus vers moi pour lui susurrer quelques mots. « Mais toi ? L’es-tu ? » Bon dieu je me sens déjà bien plus excité que je ne le devrais et je retourne d’ailleurs la situation pour me retrouver au dessus d’elle. Un fois dans cette position je lui adresse un petit sourire malicieux avant de me séparer d’elle pour me relever, restant au bord du lit. « Je sais pas toi mais moi je pète le feu ! On devrait aller visiter cet hôtel. Puisque qu’on va rester sage autant voire ce qu’ils peuvent nous proposer de faire. » Massage, sauna, ou épilation douloureuse… Tant que ça peut me faire évacuer un peu cette frustration qui monte déjà en moi je prends. Nous sortons tous deux de la chambre alors que je récupère avec rapidité ma clef puis lui fais un petit clin d’œil. Nous reprenons le même ascenseur que tout à l’heure pour faire le chemin inverse. Cette fois l’ambiance est encore plus chaude à l’intérieur de ce petit espace, nous sommes seuls, chacun de son côté de l’ascenseur les mains en arrière, posées sur le petite barrière qui le décores, nous nous fixons dans les yeux, ce petit sourire coquin collé au visage. Et alors que le combat de regard semble faire rage je la vois descendre légèrement vers ma bouche. « N’y penses même pas Kyrah. » Je lui souris amusé gardant cette même position jusqu’à ce que les portes de l’ascenseur s’ouvrent. J’ai déjà envie de craquer… Ce week-end va être trèèès long je le sens. |
| | | | (#)Dim 2 Aoû 2015 - 10:35 | |
| « T’es trop folle tu le sais ? » Je reste dans cette même position, en riant contre son oreiller. Il m’a contaminée, je me sens avoir 5 ans moi aussi. « Laisse moi une place voleuse de lit ! » Je me retourne pour le laisser venir et lui laisser la place qu’il lui faut. Je lui donne mon verdict, mais comme je n’ai même pas eu le temps de tester le mien, je ne peux pas tellement dire lequel est le mieux. Mais j’avoue bien aimer le sien. Alors juste pour le faire chier je lui dis que je vais garder celui là. « Aucune chance. Faudra te battre si tu le veux ! » Je me redresse et le regarde d’un air choqué. Comment ça ? Il ne ferait pas le gentleman et ne me laisserait pas sa chambre même si je lui demandais. Enfoiré. Alors je choisis mon moyen de me battre et me jette sur lui pour le chatouiller. « Non pas les chatouilles c’est de la triche. » Là, on dirait vraiment deux gamins, je ne pense plus à rien qu’à ce moment de bien être intense que je ressens à l’intérieur de moi. Ça ne fait pas trois mois que je connais Elio et j’ai l’impression d’avoir déjà tout vécu avec lui. Mais ce moment fera sûrement partie de mon top 3 des moments en sa compagnie. Nos rires se mêlent le plus naturellement du monde, c’est tellement plaisant. Je me sens mieux que jamais, tout a disparu, plus aucun problème, plus rien. Je me retrouve assise sur lui, mes mains sur son torse, les siennes sur mes cuisses. Comme si tout ça devait finir par arriver. Je lui fais part de mon envie que le week end se passe de cette manière. Fluide, léger, naturel, sans prise de bec. « Ca serait parfait si ça pouvait être le cas. » Je souris doucement et sens mon coeur s’accélérer quand il s’approche de moi, pourtant, je sais que ce n’est pas une bonne idée. D’ailleurs, je ne tarde pas à l’arrêter avant que nos lèvres se retrouvent, et je lui lance un défi, qui en est tout autant un pour moi. « Evidement que je le suis! Peut-être n’es-tu pas aussi irrésistible que tu le penses. » Je plisse les yeux en le regardant, j’ai envie de rétorquer mais je ravale ma réponse. Sa main remonte le long de mon dos, en même temps que ce long frisson qui me parcourt. Je ne quitte pas son regard, et déjà sa main est nichée dans ma nuque, et il vient s’approcher de mon oreille. « Mais toi ? L’es-tu ? » Mon coeur s’emballe, et je ne peux m’empêcher de fermer les yeux alors que mon souffle devient plus court, par l’excitation qu’il fait naître en moi. Ça commence mal. Il nous fait alors nous renverser pour que son corps soit pressé contre le mien. Mon dieu, c’est pas possible de désirer quelqu’un autant que je le désire. Je sens déjà mon bas ventre me brûler par l’envie qu’il fait naître en moi en sentant son corps contre le mien, mais bien vite il se relève, me laissant là, seule avec ma frustration. En même temps, c’est moi qui ai lancé le défi, je n’ai plus qu’à m’en prendre qu’à moi même. « Je sais pas toi mais moi je pète le feu ! On devrait aller visiter cet hôtel. Puisque qu’on va rester sage autant voire ce qu’ils peuvent nous proposer de faire. » Je me redresse sur mes coudes pour le regarder, alors que mon coeur semble se calmer doucement. « T’as raison. On a encore bien une heure et demi à tuer. » Nous quittons alors la chambre et Elio récupère mine de rien la clé de sa chambre, alors que je lui souris. Nous reprenons l’ascenseur et je me pose en face de lui, dos à la paroi, appuyée dessus pour avoir le loisir de le regarder. Il en fait de même et pendant de longues secondes nous nous regardons avec intensité, quand mon regard glisse sur ses lèvres. Il faut dire que l’ascenseur n’aide pas. « N’y penses même pas Kyrah. » Je remonte à son regard et ne peux m’empêcher de lâcher un rire amusé. Il fait chier. Pourquoi il est aussi sexy hein ? C’est pas humain.
Les portes s’ouvrent et nous quittons la petite boîte pour nous diriger dans les couloirs de l’hôtel à la recherche de quelque chose à faire. « J’ai envie de me faire masser ! » Je tourne la tête dans sa direction et je remarque qu’il est excité comme une puce. « Bon ok, je vais te fatiguer avant. » Je prends sa main et l’entraîne dans la salle de sport. Je le pousse sur le tapis de course et me positionne près de lui. « Si tu arrives au dernier niveau sans te casser la gueule, t’auras le droit à ce qu’on aille se faire masser. Sinon je te fous à l’eau doit bien y’avoir une piscine dans le coin ! » Nus avons tous les deux envie de jouer, c’est flagrant. Alors je commence à appuyer sur les boutons pour accélérer le rythme. Il suit en plus ce con. On arrive au plus gros palier et je suis dégoûté de voir que ça a l’air si facile. « Nan mais c’est bon en fait t’es un superhéros tu m’as caché ça ! » J’appuie sur le bouton pour arrêter la machine alors qu’Elio est déjà un peu transpirant ce qui le rend définitivement trop sexy. « Ok, t’as mérité ton massage. » Sans plus tarder, nous nous dirigeons vers l’endroit où se trouve le spa et nous demandons à nous faire masser. Les masseuses nous donnent une serviette et nous indiquent les vestiaires pour nous déshabiller. Putain, on est abonnés aux vestiaires c’est dingue. « Je vais me changer dans la cabine, sinon tu va pas pouvoir tenir ton défi ! » Je lui adresse un sourire malicieux et entre dans une cabine pour pouvoir me déshabiller, je reste juste en culotte, et j’entoure mon buste de cette serviette blanche avant de sortir de la cabine. Mon regard se pose sur le corps d’Elio et une chaleur s’empare de moi, mais j’essaie de faire comme si de rien n’était. « Prêt ? On y va ? » Il hoche la tête et nous partons rejoindre les masseuses. Nous allons être massés l’un près de l’autre sur des tables côte à côte. Je retire la serviette en prenant soin d’être dos à lui pour qu’il ne voit rien, et je m’allonge sur le ventre. Je m’installe confortablement et ne peux m’empêcher de tourner la tête dans sa direction pour le regarder, ce que de toute évidence, il a eu envie de faire avant moi. Je croise son regard et lui souris, avant de fermer les yeux quand la masseuse vient poser ses mains dans mon dos. Voilà. Se détendre et ne plus penser à cette attirance et à ce pari stupide. Nous restons là bien trente minutes, et je réouvre les yeux pour regarder Elio qui semble s’être endormi, du moins, il a les yeux bien fermés. Je fais signe à la masseuse de venir et je lui demande si je peux masser Elio, sans rien lui dire. Elle accepte évidemment, et je descends tout doucement pour ne pas l’alerter, nouant à nouveau ma serviette autour de ma poitrine. Je prends le relais de la masseuse qui s’occupait d’Elio et laisse glisser mes mains sur son dos. Bizarrement, je sens que sa peau frissonne à mon contact. Je regarde la masseuse qui fait un petit sourire l’air de me dire que ça ne faisait pas ça avec elle. Très bien. Ça en devient presque gênant. Et d’ailleurs, une minute plus tard et les deux masseuses ont disparu. Elles sont sérieuses là de me laisser seule avec lui ? Je reste là à le masser encore quelques minutes alors que j’entends quelques petits râles de plaisir s’échapper de ses lèvres, quasi inaudibles, mais suffisamment pour qu’ils me donnent terriblement envie de lui. Je m’approche de son oreille et d’une voix suave et féline, je lui demande « Ce massage vous plait monsieur Harrington ? » Mes mains s’attardent sur sa nuque alors qu’il ouvre les yeux. Je lui souris, plutôt fière de moi. Je sais bien que ça ne va pas arranger les choses, mais à vrai dire, je m’en fous totalement. |
| | | | (#)Dim 2 Aoû 2015 - 12:47 | |
| Quand nous quittons l’ascenseur la première chose qui me passe par la tête est un « ouf une première étape de passer. » J’ai la nette impression que maintenant je vais me dire plus d’une fois ce genre de phrase, mais je suis assez têtu pour avoir envie de ne pas être celui qui craque. Je l’ai déjà souvent été et sans doute qu’à voir la continuité de notre histoire ça semble évident que je ne tiendrais pas le coup mais pourtant je suis déterminé. « J’ai envie de me faire masser ! » Je sautille presque sur place tellement ce cadre me rend joyeux et j’ai donc un peu de mal à m’imaginer me détendre sur une table de massage – d’ailleurs je n’ai même pas besoin de le dire pour qu’elle s’en aperçoive. « Bon ok, je vais te fatiguer avant. » « Quoi ? » Je dois bien l’avouer sa phrase a laissé s’introduire quelques sous entendus en moi – c’est donc un peu étonné que je me retrouve sur un tapis de course. « Si tu arrives au dernier niveau sans te casser la gueule, t’auras le droit à ce qu’on aille se faire masser. Sinon je te fous à l’eau doit bien y’avoir une piscine dans le coin ! » « Facile. » Bon je me la joue un peu mais je me sais assez sportif pour que ça ne soit pas un problème et c’est d’ailleurs ce qui arrive. « Nan mais c’est bon en fait t’es un superhéros tu m’as caché ça ! » Je rigole, attrapant la serviette que l’on nous a donné à l’entrée pour essuyer mon front. « Tu sais bien qu’un superhéros ne révèle jamais son identité. » Je rigole un peu avant de reposer la serviette et la regarder, attendant la suite des événements. « Ok, t’as mérité ton massage. » Je ne suis pas peu fier et nous quittons tous deux la salle de sport pour celle des massages.
Les vestiaires – bon dieu rien que de penser à l’idée que je vais me retrouver avec elle dans un vestiaire je sens une chaleur étrange monter en moi – mais comme à son habitude Kyrah semble me connaître encore mieux que moi et anticipe. « Je vais me changer dans la cabine, sinon tu va pas pouvoir tenir ton défi ! » Je rigole alors qu’elle rentre dans la cabine et ajouter un petit. « Je sais me tenir moi madame, je suis pas un animal. » Ce qui en l’occurrence est plutôt faux… Je n’ai jamais su me tenir avec elle. Je me sépare des mes habits entourant la serviette autour de ma taille en attendant Kyrah. « Prêt ? On y va ? » Je hoche la tête et nous nous dirigeons vers la salle de massage. Evidement je ne peux m’empêcher de regarder Kyrah alors qu’elle est couchée sur le ventre, son dos nu me procurant une chaleur déjà connue dans le bas ventre. C’est fou ce qu’elle est sexy et quand son regard croise le mien nous échangeons un simple sourire avant de nous laisser tout deux emporter par le massage. La masseuse est bonne c’est une certitude, ces mains font leur job et je me laisse papouiller sans rien dire puis après un moment ces mains quittent mon corps, j’imagine que c’es fini et je suis bien trop détendu pour réagir de toute façon. « Monsieur Harrington je passe le relai à ma collègue. » Je marmonne un bref « Mhhmmm » Qui veut dire d’accord, peut importe tant qu’elle est aussi bonne masseuse mais quand les mains de cette nouvelle femme me touchent tout mon corps tressaillit. Je sens une chaleur nouvelle s’emparer de moi, je n’ai pas vu cette femme et me fiche bien de savoir à quoi elle ressemble ces mains sur ma peau me font un bien fou. Elle semble savoir exactement ce qui me fait du bien, son contact doux et ferme à la fois me fait échapper quelques gémissement de plaisir alors que la seule chose qui semble exister est ce contact divin qui me transport. Puis alors que je prie pour qu’il ne s’arrête jamais j’entends un voix connue me susurrer quelques mots à l’oreille. « Ce massage vous plait monsieur Harrington ? » Je relève la tête un peu surpris et à moitié endormi pour voir Kyrah au dessus de moi, tranquillement je me retourne pour lui faire face un léger sourire collé au visage. « C’était un vrai délice. » Je comprends d’un coup beaucoup mieux ces nouvelles sensations que j’ai vécues, ce qui me semble fou puisque je ne savais pas que c’était Kyrah. Je me relève lentement et m’assoie au bord de la table de massage Kyrah debout avec son petit air malicieux, j’attrape alors ces hanches pour l’emmener un peu à moi avec un geste légèrement brusque qui semble lui plaire. « C’est une grosse erreur de la jouer comme ça avec moi mademoiselle, vous risquez de perdre votre paris. » L’atmosphère est électrique entre nous et je me rends alors comte que nous sommes seuls dans la pièce. Il ne faut pourtant pas que je cède déjà à l’appelle de son corps, je me lève alors mes mains quittant son contact et j’attrape la serviette pour la nouer autour de ma taille. « On continue la visite ? Il nous reste une bonne heure. » Il faut que je sorte de là avant de faire une connerie c’est une certitude. « J’espère que tu as pris ton maillot ? » Nous remontons dans nos chambres pour enfiler nos maillots respectif - Cette fois j’opte pour les escaliers. Très vite le mien est mis et je prend la direction de sa chambre pour la retrouver, la porte étant entre ouverte je me faufile à l’intérieur, je suis persuadé qu’elle a fait exprès de la laisser ouverte et cette idée me plait. Je rentre dans sa chambre et la vois finir d’enfiler son maillot de bain, nos regards se croisant dans le miroir avec une intensité immesurable. J’ai l’impression qu’elle ralentie encore un peu plus le mouvement alors qu’elle finit d’attacher son haut et ça a l’effet escompté sur moi… Je me sens totalement envouté. « On ne vous a jamais appris à fermer les portes mademoiselle Malikov » Mais oui Malikov, son nom de famille vient de me revenir comme un boomerang et je me rapproche un peu d’elle attrapant sa serviette pour la lui tendre. « Cache moi ça ! Je suis faible face à tant de peau. » Je lui adresse un petit sourire complice et nous quittons sa chambre pour rejoindre les piscines.
Une fois débarrassé de nos serviettes je ne peux m’empêcher de regarder le corps de Kyrah. Cette fille est parfaite, les courbes de son corps me rendent fou rien qu’à les regarder et son maillot les épouses à merveille. Plutôt échancré je la soupçonne de l’avoir choisi exprès pour rendre mon jeu plus difficile encore. Cet hôtel semble être un réel nirvana, il y a de tout. Bain à remous, piscine chauffant, piscine extérieure avec même quelques toboggans, des jets massants un peu partout je ne sais même pas par où commencer. « On va voir la vue ? » Je l’entraine dehors ou la piscine surplombant un peu la ville nous donnes une vue imprenable sur l’océan. « C’est le paradis ici… » Nous restons quelques secondes à contempler ce paysage sans dire un mot puis sans la prévenir je passe une de mes mains sous ces jambes, l’autre dans son dos et la soulève du sol pour la porter dans mes bras alors qu’elle rigole se demandant sans doute ce que je fais. « On a pas de temps à perdre. Ce que tu as fait dans la salle de massage c’est carrément déloyale et donc… Tu dois être punie pour ça. » Je me rapproche de la piscine avec Kyrah dans les bras et arrivé au bord, je la jette à l’eau comme un sac à patate. Puis je la rejoins sautant à ces côtés en riant. J’ai à peine le temps d’émerger que Kyrah me saute dessus pour me couler et commence alors une bataille sans fin. Nous nous déplaçons un peu vers un endroit où nous avons juste pied – j’ai l’avantage d’être un peu plus grand mais Kyrah est un vrai tigresse et plus d’une fois elle prend le dessus sur moi. Nos corps se mêlent l’un à l’autre sans complexe, l’huile des massages encore présente rendant nos prises moins sûres et le jeu encore plus amusant. Puis après quelques minutes à rire je déclare forfait alors qu’elle a sa main sur ma tête. « C’est bon ! T’as gagné ! Je vais finir par boire toute l’eau de la piscine si ça continue. » J’attrape ces jambes et les amène à moi pour qu’elle les resserre au niveau de mes hanches. Mes mains se déposent sous ces fesses comme lors de nos séances photos et un silence s’installe entre nous, seuls nos regards semblent communiquer alors que je la promène un peu dans l’eau. « Tu es magnifique. » Je ne peux m’empêcher de le lui dire alors qu’elle me regarde ce petit sourire au coin des lèvres. C’est con, je l’ai vu apprêtée plus d’une fois et c’est là, dans l’eau avec son maquillage tout défait que je lui fais cette constatation. Je sais que même si la tentation est grande ni elle ni moi n’avons envie d’y succomber maintenant, pourtant nous le pourrions. Nous sommes si proches, le moment et si bien choisi mais… L’instant reste en suspend. |
| | | | (#)Dim 2 Aoû 2015 - 22:54 | |
| Je commence à le connaître, à nous connaître. Alors je préfère prendre les devants et vais me changer dans une cabine pour éviter les problèmes. Je l’entends rire. « Je sais me tenir moi madame, je suis pas un animal. » J’éclate de rire en l’entendant. « Bah voyons ! ». Quand on est seuls tous les deux, on est des animaux. C’est plus fort que nous. Je sors de la cabine et ne peux m’empêcher de laisser traîner mon regard sur lui. Nous prenons le temps de nous faire masser quand soudain j’ai l’envie de poser ses mains sur lui. Au bout de plusieurs dizaines de minutes, je viens glisser quelques mots à son oreille et je le regarde ouvrir les yeux, un petit sourire naissant au moment où il découvre que j’étais celle qui le massait depuis un petit moment. « C’était un vrai délice. » J’arque un sourcil, satisfaite de ma petite surprise. Je le regarde se redresser et s’asseoir sur la table. Il m’attrape par les hanches et m’attire à lui trop rapidement pour que j’ai le temps de réagir, et déjà un petit son sort de ma bouche au moment où mon corps vient se plaquer contre le sien, avec fougue. Mes mains se plaquent sur son torse et je le dévore des yeux avec une ardeur qui me sied si bien. « C’est une grosse erreur de la jouer comme ça avec moi mademoiselle, vous risquez de perdre votre pari. » Mon regard glisse sur ses lèvres et je mords la mienne pour m’empêcher de faire une bêtise. Mais heureusement, il descend de la table, quittant le contact encore nous. Je respire. Je prends de l’air, parce que lorsque mon corps est contre le sien, je perds tout contrôle sur mes fonctions vitales. « On continue la visite ? Il nous reste une bonne heure. » Je hoche la tête et le suis sans broncher. « J’espère que tu as pris ton maillot ? » « J’avais tout prévu tu crois quoi ? » Nous remontons à nos chambres et volontairement je laisse la porte entre ouverte, sachant pertinemment qu’il l’a franchira une fois qu’il sera prêt. D’ailleurs, je ne tarde pas à l’entendre arriver. Heureusement, j’avais déjà enfilé le bas de mon maillot, et je me dépêche à au moins poser le haut sur ma poitrine. Je le vois apparaître dans le miroir en face de moi et nos regards se croisent alors que je prends le temps d’attacher lentement le haut de mon maillot, sous son regard. « On ne vous a jamais appris à fermer les portes mademoiselle Malikov ». Je souris un peu et accroche son regard à travers le miroir avant de lui répondre. « Si… mais j’espérais la visite de quelqu’un… » Je vois son sourire, et de manière taquine, j’ajoute rapidement. « Vous avez sûrement dû le faire fuir en vous introduisant ici comme un bandit. » Je plisse les yeux et ris un peu avant qu’il ne me tende une serviette. « Cache moi ça ! Je suis faible face à tant de peau. » Je me retourne face à lui et m’approche un peu de lui de manière féline, mon regard planté dans le sien, et j’attrape la serviette de ses mains avant de la nouer sensuellement autour de ma poitrine. « Très bien. ». Sans plus tarder, nous rejoignons l’endroit où se trouvent les piscines. Cet hôtel est vraiment immense.
Je retire ma serviette et la pose là où il reste de la place, et marche tout en regardant autour de moi pour voir ce qui nous est proposé. Le regard d’Elio sur moi me démange, me fait tressaillir. « On va voir la vue ? » Elio passe près de moi et me fais un signe de tête pour que je le suive à l’extérieur. La vue est vraiment divine. « C’est le paradis ici… » Je reste silencieuse quelques secondes et il me surprend en venant me porter comme une princesse, sauf que là, je ne me sens pas comme une princesse. Je le sens mal. Je m’agrippe à lui, entourant son cou de mes mains. « Qu’est-ce que tu fais ? » « On a pas de temps à perdre. Ce que tu as fait dans la salle de massage c’est carrément déloyale et donc… Tu dois être punie pour ça. » « Quoi ? Mais non attends imagine je sais pas na… » Pas le temps de finir, je me sens couler au fonde la piscine où il vient de me jeter comme une vulgaire merde. Il ne perd rien pour attendre. « Tu vas voir… » Il me rejoint et je me jette sur lui pour lui faire boire la tasse. Je l’arrose, me sens comme une gamine. Il y a bien longtemps que je ne m’étais pas sentie aussi légère. J’éclate de rire, je ne pense plus à rien, qu’à cet instant de partage et de complicité. Je ris tellement que j’en ai mal au ventre, mais dieu que ça fait du bien. « C’est bon ! T’as gagné ! Je vais finir par boire toute l’eau de la piscine si ça continue. » Il lève les mains en l’air alors que j’étais prête à le couler une nouvelle fois. Je ris de nouveau et retire mes mains. « Tu fais pas le poids, t’es un superhéros en carton ! » Je le regarde avec un sourire triomphant sur le visage. Assez rapidement, il m’attrape et vient entourer mes jambes autour de lui alors que mon corps se plaque au sien comme s’il avait été créé pour ça. Mon coeur s’accélère et mes bras viennent entourer son cou, je suis accrochée à lui comme un petit koala. Ses mains touchent mes fesses et un frisson vient me parcourir. J’ancre mon regard dans le sien et reste silencieuse quelques minutes alors qu’il marche dans l’eau pour nous promener. « Tu es magnifique. ». Mon coeur s’emballe un peu plus, comme si c’était possible. « Tu n’es pas mal non plus… » Une de mes mains vient glisser dans ses cheveux et je continue de le regarder sans rien dire. Le moment serait parfait pour perdre notre défi, mais il y a toujours cette part de fierté qui fait que je voudrais que ce soit lui qui craque en premier. Alors je n’en fais rien. Je lâche son regard un quart de seconde pour regarder l’heure. « Oh putain ! On doit être dans le hall dans 5 minutes ! » Je desserre mes jambes et plaque un baiser au coin de ses lèvres. « Magne tes fesses beau brun… ou on va se faire lyncher. » Je nage jusqu’au bord et marche rapidement jusqu’à ma serviette que je récupère très vite. Nous remontons dans nos chambres et je me change à vitesse grand V. Lorsque je sors de ma chambre, je suis encore en soutien-gorge en train de glisser mon t-shirt sur ma peau. Elio est déjà prêt. « Vite ! » Je prends sa main et nous descendons par les escaliers en courant presque. Une fois dans le couloir en bas, celui qui nous mènera au hall, j’arrête Elio en plaquant ma main sur son torse. « Attends. » Je le regarde avec cette lueur joueuse dans le regard. « Je te laisse une nouvelle chance de me montrer tes talents de superhéros » je passe derrière lui, prends appui sur ses épaules et avec une impulsion je saute sur son dos, alors qu’il vient retenir mes jambes en me bloquant au niveau des genoux. Je ris avant de dire « Si on est à l’heure grâce à toi t’auras le droit à un bain de minuit en bonne compagnie ! » Il court jusqu’au hall et s’arrête net après être passé devant Ashton. Oops. Je descends rapidement du dos d’Elio et me racle un peu la gorge comme une gamine prise en flagrant délit de connerie, je lui adresse un sourire complice et regarde finalement Ahston. « Je vois qu’on s’amuse bien. » Je laisse échapper un petit rire amusé. « Oui, c’est l’effet grand hôtel avec plein d’activités c’est… » Ok, ça sert à rien. Il nous regarde tous les deux, nos cheveux sont mouillés, on est habillés n’importe comment. « Moi qui pensais avoir droit à un savon de vous avoir fait venir ici tous les deux... je vois que les choses ont bien changé ! On y va ? » Je hoche la tête et le suis, toujours en adressant à Elio quelques regards et sourires en coin. Nous montons dans la voiture, le même chauffeur que tout à l’heure. Ashton monte devant et Elio et moi à l’arrière. « On va faire les photos sur la plage, au coucher du soleil, faudra aller vite et être efficaces. C’est pour ça que je vous ai appelés vous deux. J’ai bien fait visiblement.. J’aurai dû vous prendre une chambre pour deux ? » « Non non ! » Je réponds rapidement comme pour me persuader que c’est mieux ainsi. « Les photos, on les fait en solo comme c’était prévu ? » « Oui. A moins que vous acceptiez d’en faire quelques unes en duo. Je ne comptais pas vous le demander mais vu comme ça a l’air d’aller mieux que la dernière fois entre vous… » Je regarde Elio et souris un peu avant de détourner les yeux pour regarder à l’extérieur. « C’est une pub pour quoi ? » « Un parfum. Une fragrance masculine et une autre féminine. » Oh, je vois le genre. Un truc bien sensuel comme il aime quoi. Je ne sais pas si je me sentirai de refaire ce genre de photos avec Elio, et en même temps, je ne me vois pas dire non et refuser une nouvelle occasion de sentir son corps contre le mien. Je tourne la tête vers Elio qui regarde à l’extérieur et je tends la main pour la poser sur son bras, pour qu’il m’accorde son attention. Au moment où j’accroche son regard, je lui fais un signe comme pour lui demander ce qu’il en pense. C’est fou, on a même pas besoin de mots pour se comprendre. |
| | | | (#)Lun 3 Aoû 2015 - 1:08 | |
| Nous bataillons encore plus férocement que deux gamins et le peu de fois ou je sors la tête de l’eau pour respirer je peux apercevoir le maitre nageur nous regarder avec des yeux noirs sans parler du vieux couple – d’allemand probablement – qui nous regarde outré en déblatérant tout leur charabia allemand. Je finis donc par mettre fin à notre bataille. « Tu fais pas le poids, t’es un superhéros en carton ! » Je rigole en l’attirant vers moi pour un moment plus tendre. Mon regard se perd dans le sien et je ressens cette envie si forte de l’embrasser que je me demande comment je peux résister. Peut-être que j’y arriver parce que je suis bien – parce que le moment est trop simple et beau pour que je me risque à le gacher. Je tente de prendre ce que j’ai – de ne pas être trop gourmand. « Tu n’es pas mal non plus… » « Ouais je sais… » Je dis ça avec un faux ton arrogant, et je lui arrache un léger sourire ce qui est la meilleure des victoires. Sa main se glisse dans mes cheveux et un frisson de désir me parcourt. Je sais que je pourrais craquer, que j’en suis tellement proche. Son corps presque nu, collé contre le mien, il suffirait de quelques centimètres pour sceller nos lèvres, pas grand chose, je peux même sentir son souffle sur le mien. « Oh putain ! On doit être dans le hall dans 5 minutes ! » A la réflexion de Kyrah je sens une vague d’adrénaline me saisir et alors que je tourne la tête pour regarder l’heure moi aussi elle vient déposer un baiser au coin de mes lèvres qui me laisse quelques secondes sans voix le temps qu’elle file vers le bord du bassin. « Hey ! C’était presque les lèvres ! » Je croise son regard amusé quand elle se retourne vers moi. « Magne tes fesses beau brun… ou on va se faire lyncher. » Alors à mon tour je file vers ma serviette pour monter dans ma chambre en vitesse. Il me faut à peine quelques secondes pour me débarrasser de mon maillot et enfiler un pantalon plus ou moins convenable et une chemise que j’attache n’importe comment, laissant la moitié dans le pantalon l’autre dehors et ressors au plus vite… J’attends Kyrah devant sa porte et quand elle sort je la regarde finir de s’habiller en vitesse ouvrant un peu plus grand les yeux avec un sourire entre l’amusement et le désir. Mais ce n’est pas le moment de me laisser emporter par ce genre d’idée. « Vite ! » Sa main attrape là mienne et je la suis en courant dans les escaliers amusé par cette situation un peu cocasse. Une fois en bas des escaliers elle me stoppe pourtant. « Attends. » Je la regarde un peu étonné me demandant si elle a vu quelqu’un à éviter dans le couloir. Mais surtout qui pourrions nous devoir éviter à des kilomètres de chez nous. Personne ne vient se perdre à Auckland. « Je te laisse une nouvelle chance de me montrer tes talents de superhéros » J’ai à peine le temps de comprendre qu’elle m’a déjà sauté sur le dos. « Si on est à l’heure grâce à toi t’auras le droit à un bain de minuit en bonne compagnie ! » J’attrape ces jambes fermement pour me préparer à la course. « Toi il y a pas à dire, tu sais comment parler aux hommes. » Puis je commence à courir, tellement vite et droit que je dépasse presque Ashton qui nous regarde arriver comme on le fait avec deux gamins pour qui on a une tendre affection. Je crois qu’il nous aime bien. « Je vois qu’on s’amuse bien. » Alors que Kyrah prend la peine de lui trouver une explication je lui tapote l’épaule avec un regard malicieux et quand elle se tourne vers moi je lui indique la montre murale qui indique l’heure toute pile. « J’ai gagné ! » Je chuchote entre mes dents comme un gamin avant de reporter mon attention sur le photographe qui parle de je ne sais quoi… « ...je vois que les choses ont bien changé ! On y va ? » De toute évidence c’est de nous qu’il parlait. Nous le suivons jusqu’à la voiture pour retrouver le même chauffeur. « On va faire les photos sur la plage, au coucher du soleil, faudra aller vite et être efficaces. C’est pour ça que je vous ai appelés vous deux. J’ai bien fait visiblement.. J’aurai dû vous prendre une chambre pour deux ? » « Non non ! » Je ne rajoute rien à sa réponse. Petit à petit il me semble que l’agitation enfantine qui me possédait s’évapore un peu et je me calme. « Les photos, on les fait en solo comme c’était prévu ? » « Oui. A moins que vous acceptiez d’en faire quelques unes en duo. Je ne comptais pas vous le demander mais vu comme ça a l’air d’aller mieux que la dernière fois entre vous… » Evidement mon regard cherche directement celui de Kyrah comme si j’avais besoin qu’elle me confirme que les choses vont mieux. C’est idiot, ça devrait être une évidence absolue après les dernières minutes que nous avons vécues mais entre elle et moi rien ne semble jamais acquis. C’est comme si nous ne pouvions nous empêcher de faire un pas en avant pour mieux reculer juste après. D’ailleurs mon regard retourne se perdre dans les paysages merveilleux qui nous entourent. Depuis que j’ai la garde des jumeaux c’est mon premier voyage… Je crois que j’avais oublié à quel point j’aimais ça. « C’est une pub pour quoi ? » « Un parfum. Une fragrance masculine et une autre féminine. » Le regard toujours dehors je me demande ce qu’il faut répondre. Evidement ça ne pouvait pas être un pub pour une sauce à la tomate ou un truc beaucoup plus soft non il fallait que ce soit un parfum. Evidement, j’en meurs d’envie mais je sais que ce n’est pas raisonnable. Je sais aussi que je devrais sans doute dire non puisqu’on nous laisse le choix – que je joue un jeu qui devient de plus en plus dangereux chaque minute mais quand la main de Kyrah touche mon bras je n’ai plus qu’une seule certitude.. J’adore ce jeu… Et plus que tout la partenaire avec laquelle je joue. « On peut faire un test… Qu’est ce qu’on a à perdre ? » Sans doute bien plus que ce que je ne veux croire mais le sourire rassurant de Kyrah me fait tout oublier.
Quand nous arrivons sur la plage le soleil commence déjà à descendre et tout s’active très vite pour nous laisser le temps de poser. Kyrah commence la première. Comme d’habitude elle est habillée de façon à mettre son corps en valeur, tout ces gestes semblent tellement sensuels, tellement naturels que je ne peux décoller une seconde mon regard d’elle, Il me semble qu’Ashton a à peine besoin de lui dire quelques mots pour qu’elle comprenne ce qu’il faut faire. Très vite c’est donc à mon tour, je tente d’en faire de même mais je sens bien que mes mouvements sont un peu moins fluides et qu’il me faut plus de temps pour me mettre dedans. Puis alors que je commence à me demander ce qui cloche chez moi, mon regard se pose sur Kyrah, et la façon dont elle me regard semble changer quelque chose. Je me sens de suite beaucoup plus sûr de moi. « Très bien, c’est parfait comme ça Elio ! Si vous êtes toujours d’accord on va passer aux photos de couple avant que le soleil ne disparaisse. » J’échange un regard avec Kyrah et hoche la tête sentant une certaine nervosité monter en moi. « Commençons pas des poses que vous connaissez déjà, je sais que vous avez le truc je vous laisse gérer. » Etonnement je me sens d’abord un peu gêné. Puis dès que mon corps touche celui de Kyrah cette tension électrique semble m’animer à nouveau. Je me souviens de ce défi qu’elle m’a lancé et la seule idée que j’ai en tête est alors de la faire céder. Je voudrais qu’elle ne puisse pas me résister et je pense que ça commence ici, par ce contact que nous sommes obligé d’instaurer. Très vite mes mains glissent sur son corps, faisant quelques arrêts pour qu’Ashton puisse immortaliser ce moment. Elle se colle à moi et déjà je me sens chauffer, mon souffle se fait plus court, ma main glisse sur son ventre remontant entre ses seins pour aller saisir son visage que je penche un peu sur le côté alors que mes lèvres se rapprochent des siennes. Je souffle un léger vent dans son cou et vois sa peau frissonner. « J’ai le droit à ça non ? » Je la cherche un peu, je veux allumer son désir comme elle fait brûler le mien. « C’est parfait, maintenant je voudrais un peu plus de tendresse. Regardez l’objectif, rapprochez vous encore un peu. Faut que ça soit un mélange parfait avec la sensualité. » J’ai de la peine à croire que l’on puisse être encore plus proche et pourtant c’est le cas. Son corps vient se plaquer intégralement contre le mien, je sens la courbure de ses seins contre mon buste et sa main qui caresse ma peau presque nue. Nos regards se croisent, s’embrassent, je sais que pour ça nous n’avons pas besoin de nos lèvres c’est tout mon corps qui s’empare d’elle. J’attrape alors ces hanches pour la faire se tourner dos à moi alors que mes mains profitent de cette nouvelle position pour explorer à nouveau son corps et que mon regard ne quitte pas le sien. Puis alors que le feu semble bruler entre nous je lui offre un léger sourire, et le sien se dessine aussi. Nous rions tous les deux et Kyrah passée à ma droite vient même poser son front sur mon épaule. « C’est adorable. » Moi qui croyais qu’Asthon avait arrêté de nous photographier je me mettais le doigt dans l’œil et j’ai l’étrange sensation qu’il vient de nous voler un instant de complicité qui n’appartenait qu’à nous. « On en fait quelques une au bord de l’eau, dans le sable et on aura fini. » Très vite nous nous installons tous deux couchés dans le sable, la sensualité de ce moment est absolument magique et je me laisse totalement envouter par son corps proche du mien. Je me place au dessus d’elle, son chemisier blanc mouillé par l’océan laisse deviner sa poitrine et je passe ma main dans ces cheveux alors que mon corps épouse la forme du sien. « Quelques dernières photos avec Kyrah au dessus et je vous laisse tranquille. » Je la laisse prendre position au dessus de moi alors que je suis assis, mes mains trouvent ces hanches puis l’une se pose sur ces fesses alors que l'autre vient se placer à mis hauteur dans son dos. Les siennes viennent encadrer mon visage et je me sens tressaillir alors qu’elle rapproche ces lèvres des miennes restant en suspend à quelques centimètres à peine. Son regard chatouillant mon excitation. J’ai l’impression qu’elle va le faire, qu’elle va briser cette fine distance et je le veux tellement fort… Mais non elle ne fait rien me laissant avec ma frustration une fois de plus. « Parfait les loulous je pense que j’ai ce qu’il me faut et même plus. » Je me laisse retomber sur le sable en souriant. « Enfin ! Tu commençais à devenir lourde. » Je la taquine un peu évidement parce qu’elle est encore sur moi, mais mon petit sourire en dit long sur ce que je pense vraiment. |
| | | | (#)Lun 3 Aoû 2015 - 14:22 | |
| « Toi il y a pas à dire, tu sais comment parler aux hommes. » Je sais, c’est pas la première fois qu’on me le dit. Mais c’est une réflexion que je garde pour moi. Je garde mon corps bien plaqué à son dos pendant qu’il court comme un dingue, ce qui me fait éclater de rire. En arrivant devant Ahston, j’ai l’impression d’être vraiment une gamine. Elio me tape sur l’épaule et me montre la grande horloge. « J’ai gagné ! » dit-il en chuchotant. Je me retiens au maximum de sourire même si mes lèvre se fendent légèrement, alors que je garde mon attention sur Ashton. Très vite, nous entrons dans la voiture et le photographe nous demande si nous sommes prêts à poser tous les deux une nouvelle fois. « On peut faire un test… Qu’est ce qu’on a à perdre ? » Je lui souris tendrement et hoche la tête doucement avant de détourner les yeux. Nous arrivons assez vite sur le lieu de tournage, tout le monde est déjà installé, les assistants sont en place, en gros on n’attendait plus que nous. Elio et moi sommes séparés quelques instants, le temps qu’on se change, et bizarrement, je sens comme un manque, sa présence sûrement. Je sors et porte un maillot de bain deux pièces et une petite tunique blanche presque transparente dont les boutons sont à moitié défaits. Je suis la première à passer devant l’objectif du photographe et je suis assez à l’aise, je me concentre sur ce qu’il me demande. Parfois, je regarde Elio mais j’essaie de ne pas rester concentrée sur lui sinon je ne suis plus du tout attentive à Ashton. Assez rapidement, c’est le tour d’Elio. Je lui laisse ma place et reste dans les parages, pas loin derrière le photographe. Mon regard n’arrive pas à se décrocher de lui, c’est tout bonnement impossible. Son regard croise le mien et si c’est comme si ça le décoinçait. « Très bien, c’est parfait comme ça Elio ! Si vous êtes toujours d’accord on va passer aux photos de couple avant que le soleil ne disparaisse. » Je ne cherche pas à comprendre et viens retrouver Elio sur la plage. « Commençons pas des poses que vous connaissez déjà, je sais que vous avez le truc je vous laisse gérer. » Je déglutis un peu, les choses ont bien changé entre nous mais ce petit truc qu’on a en plus est loin d’avoir disparu. Je m’approche de lui, plantant mon regard dans le sien, presque un peu mal à l’aise. Ses mains retrouvent mon corps et je frissonne à ce contact. Mon souffle devient plus court, mon coeur s’accélère, tous ces symptômes qui n’arrivent que lorsque je suis proche de lui. Sa main vient glisser sur mon ventre, passant entre mes seins pour venir se nicher dans ma nuque avant que ses lèvres ne s’approchent de mon cou. Je ferme les yeux, les lèvres entre-ouvertes alors que je frissonne à nouveau quand il souffle dans mon cou. « J’ai le droit à ça non ? » Je me mords la lèvre inférieure mais ne réponds rien, j’en suis incapable. Je meurs de désir à cet instant précis. « C’est parfait, maintenant je voudrais un peu plus de tendresse. Regardez l’objectif, rapprochez vous encore un peu. Faut que ça soit un mélange parfait avec la sensualité. » Je reprends connaissance, réouvre les yeux et essaie de calmer mon coeur qui cogne si fort dans ma cage thoracique que je suis sûre qu’Elio peut le sentir maintenant que nos corps sont vraiment collés l’un à l’autre. Je retire ma tunique et viens glisser à mon tour mes mains sur sa peau, caressant son torse, sa nuque. D’un coup il me fait me retourner dos à lui. Mon ventre se soulève à une allure folle sous ma respiration. Je tourne la tête pour le regarder, nos lèvres ne sont plus qu’à quelques micro centimètres, la tentation est grande, d’autant que ses mains sur mon ventre me donnent terriblement envie de lui. Je vois son sourire et je ne peux m’empêcher de sourire à mon tour. Je sens que nos esprits sont connectés tous les deux à ce défi qui nous démange. Je ris un peu et il se joint à moi dans un moment de complicité que nous seuls avons le secret. « C’est adorable. » Je redescends sur Terre, me rendant compte que non, nous n’étions pas seuls au monde. C’est fou cette impression de me retrouver avec lui comme si nous étions dans une bulle. « On en fait quelques une au bord de l’eau, dans le sable et on aura fini. » Je hoche la tête et me détache d’Elio pour me rapproche du bord de l’eau. Nous nous allongeons tous les deux et il se positionne au dessus de moi. Sentir le poids de son corps sur le mien fait grimper mon désir. Je suis totalement envoûtée par ce moment d’une singularité rare. J’entends à peine les cliquetis de l’appareil photo, je suis absorbée par son regard. « Quelques dernières photos avec Kyrah au dessus et je vous laisse tranquille. » Je m’exécute. Mes cheveux mouillés, ma peau partiellement recouverte de grains de sable, je m’assieds sur lui, mes genoux trouvant la plage, alors que je me rapproche un peu pour que mon corps épouse le sien. Ses mains dans mon dos me provoquent de nouveaux frissons, c’est viscéral. Je me rapproche un peu de lui, laissant nos souffles se mêler, nos lèvres encore à quelques millimètres, je meurs d’envie de rompre notre pari, mais avant que mes lèvres n’aient trouvé les siennes, j’entends la voix d’Ashton. « Parfait les loulous je pense que j’ai ce qu’il me faut et même plus. » Elio se laisse tomber en arrière et je reste là assise sur lui, mes mains sur son torse. « Enfin ! Tu commençais à devenir lourde. » Je ris un peu et place mes mains au niveau de ses côtes pour le chatouiller un peu « Hé ! J’te permets pas ! » Je le regarde se dandiner et je ris de plus belle. Le temps semble s’être arrêté. Finalement, je me lève de son corps et viens m’asseoir près de lui pour finir de regarder le soleil se coucher. Je ramène mes jambes un peu contre moi et garde les yeux rivés vers l’horizon. C’est comme si ce week end était un rêve éveillé, quelque chose en dehors du temps. Une fois le soleil couché, l’heure bleue vient pointer le bout de son nez. Je tourne la tête vers Elio qui semble lui aussi subjugué par la beauté de cet endroit. « Bon, vu que t’as gagné le défi tout à l’heure, il va falloir que je te trouve une bonne compagnie pour ton bain de minuit ! » Evidemment, je n’ai pas dit que ce serait avec moi qu’il le prendrait, ce bain. Surtout qu’on sait très bien l’un comme l’autre qu’un bain de minuit, c’est nu. Enfin, c’est ce que veut la coutume. « Je meurs de faim, on va manger un bout ? » je me lève et il me tend la main pour que je l’aide à se relever, ce que je fais. Nous rentrons dans nos petites cabines pour nous changer et partons rapidement pour aller nous chercher un endroit où manger tranquillement. Notre avion est à 15 heures demain, on a encore de quoi profiter un peu.
Une fois fini de manger, nous sortons du petit restaurant au bord de la plage. La lune éclaire l’eau et c’est juste sublime. « Tu veux bien qu’on aille marcher un peu ? » Il ne peut rien me refuser, surtout avec ce regard que je lui offre. Alors très vite nous nous retrouvons pieds nus sur le sable, à écouter les vagues dans un grand silence apaisant. Je ne sais pas pourquoi, mais cet instant semble comme magique, et sans réfléchir, je viens prendre sa main, mêlant mes doigts aux siens comme le plus parfait des petits couples. Finalement, je m’arrête et viens me mettre face à lui, puis me rapproche, entourant son cou de mes bras, alors qu’il vient mettre les siens dans mon dos. « Pourquoi il faut qu’on soit loin de chez nous pour que tout semble si facile ? » Ma main vient caresser sa joue, et je sens que c’est le moment de briser notre pari. Je m’approche de lui, doucement, fermant les yeux, mais un bruit vient m’arrêter dans mon élan. C’est la montre d’Elio qui sonne. Je viens récupérer son bras et regarde l’heure, minuit. « Merde. Il est minuit et je t’ai pas trouvé quelqu’un pour ton bain… » Je me mords la lèvre en essayant de cacher mon sourire malicieux. « Je vais devoir me dévouer… ». Mon instinct joueur a repris le dessus, et je m’éloigne de lui pour courir un peu plus loin. Je profite qu’il soit assez loin pour me déshabiller, et une fois nue, toujours dos à lui, je cours dans l’eau pour plonger d’un seul coup. « A toi maintenant ! ». |
| | | | (#)Mar 4 Aoû 2015 - 23:43 | |
| Je crois que je ne réalise pas – tout ça – ce pays, ces photos, cette complicité et ce magnifique couché de soleil c’est comme si tout ça était impossible. J’imagine bien que ça finira par s'arrêter, qu’il faudra retourner à la vie réelle mais je tente de ne pas y penser, chassant cette idée pour profiter de la beauté du paysage. « Bon, vu que t’as gagné le défi tout à l’heure, il va falloir que je te trouve une bonne compagnie pour ton bain de minuit ! » Je souris amusé, rentrant dans son jeu. « Oui ou plusieurs, je suis pas contre les trucs en bande tu sais. » Je rigole légèrement – parce que je n’imagine cette soirée qu’avec elle et que nous le savons tous les deux. « Je meurs de faim, on va manger un bout ? » Nous allons rapidement nous changer et j’en profite pour passe un coup de fil aux jumeaux pour leur souhaiter une bonne nuit. Ce retour dans la réalité me semble un peu brutal mais dès que je retrouve Kyrah il me semble que tout disparaît – il n’y a plus que nous et ce charmant petit restaurant, cette complicité naissante et je passe juste un bon moment. J’ai d’ailleurs presque de la peine à sortir du restaurant tellement l’idée que notre soirée s’arrête là m’angoisse mais une fois de plus Kyrah semble connectée avec moi. « Tu veux bien qu’on aille marcher un peu ? » « Avec plaisir. » Nous atterrissons machinalement sur la plage, le cadre est magnifique et l’instant semble se suspendre quand sa main vient trouver la mienne. Je frissonne légèrement mais au final ce contact me semble tellement vitale que je le trouve presque normal et je ressers machinalement mes doigts autours des siens un sourire aux lèvres avant qu’elle ne se place face à moi. La luminosité de la lune me permet de percevoir son regard tendre alors que je la serre un peu plus contre mon corps et que nous nous regardons avec sincérité. « Pourquoi il faut qu’on soit loin de chez nous pour que tout semble si facile ? » Un léger sourire se dessine sur mon visage mais je pense qu’il est le mélange entre un certain plaisir que ce moment existe et une tristesse de savoir qu’il risque de n’être qu’une douce parenthèse. « Ici nous sommes seuls au monde. » Je pense que c’est ce qui nous fait le plus défaut, le monde, tous ces gens qui nous entourent qui rendent les choses compliquées et nous donnent des raisons de nous faire du mal… Ensemble sur cette plage il n’y a que le bon à retenir. Et déjà sa main vient caresser tendrement ma joue alors que je sens que le moment et trop vrai pour que nous y échappions, son regard planté dans le mien elle se rapproche lentement… Assez lentement pour que le bruit de ma montre nous coupe une fois de plus. « C’est pas vrai… » Je grogne entre mes dents, je commence à en avoir marre… Mais Kyrah me change vite les idées, attrapant ma montre pour regarder l’heure. « Merde. Il est minuit et je t’ai pas trouvé quelqu’un pour ton bain… » Moi qui avais totalement oublié ce bain de minuit je sens une certaine euphorie monter en moi alors qu’elle en reparle. « Je vais devoir me dévouer… » « Mince moi qui croyais que j’allais être en bonne compagnie. » Je la taquine un peu et avec le regard joueur qu’elle me lance je sais que nous sommes sur la même longueur d’onde. Pourtant pas une seconde je n’imagine qu’elle ne va se déshabiller si facilement pour plonger dans l’océan sans me préparer à ça. Je n’ai évidement pas perdu une miette de la scène et la regarde rentrer dans l’eau avec un sourire un peu idiot collé au visage. « A toi maintenant ! » Il ne me faut pas longtemps pour me défaire des mes habits et la rejoindre. La nudité n’a jamais été un problème pour moi, et pourtant face à Kyrah je me sens comme un ado qui imagine une femme nue pour la première fois. Après avoir plongé je ressors de l’eau à quelques trois mètres de Kyrah mais reste dans le fond, ma tête sortant uniquement je me rapproche très lentement d’elle. « Tu sais que… J’ai entendu dire qu’il y avait des requins par ici. Tout pleins de petits requins prêtent à te manger. » Après ma phrase je disparais sous l’eau pour ne sortir qu’une fois devant elle et lui sauter dessus pour faire mine d’être un requin qui attaque. « Attaque du requin mangeur. » Bon dieu je me sens tellement bête mais nous rions tous les deux et pas une seconde je ne fais attention au fait que nous sommes nus comme des verres, nos corps si proches l’un de l’autre. Puis alors que je me sépare un peu d’elle, Kyrah me jette de l’eau dessus, j’en fais de même et commence une bataille d’eau aussi enfantine que marrante. J’entends son rire raisonner dans la nuit et il me semble que cet instant est indéfinissable. Je finis pourtant par lui foncer dessus pour capturer son corps nu l’attrapant par la taille et passant derrière de façon à l’empêcher de me lancer de l’eau. Puis alors que les rires se calment, une tendresse naturelle s’installe à nouveau entre nous deux. Mes mains restent sur son ventre et je l’emmène dans une partie légèrement plus profonde. Son dos est collé à mon torse et sa tête repose à la naissance de mon épaule alors que le silence s’installe. « Tu sais je me faisais une réflexion… Si je me souviens bien tu as dit que nos LEVRES ne devaient pas se toucher. Non ? » Elle hoche la tête se tournant légèrement pour me voir, ayant sans doute deviné où je voulais en venir. « Donc ça j’ai le droit ? » Je dépose un tendre baiser sur le haut de son épaule. Puis je reviens à ma place en attendant une réponse et vais ensuite en dépose un autre sur l’épaule adverse. « Et ça aussi ? » Puis sentant le moment devenir plus coquin, je me rapproche un peu mon visage de son cou, laissant mon souffle chaud l’envahir tandis qu’il me semble la voir légèrement tendre le cou vers moi. J’y dépose alors un nouveau baiser brulant, m’éternisant un peu avant de remonter vers son oreille pour lui susurrer quelques mots. « Ca aussi j’ai le droit ? » Je la provoque un peu évidement et alors qu’elle se retourne pour me faire face je lui adresse un petit sourire amusé. « Je demande juste, pour être sûr. » Puis je me rapproche encore un peu d’elle, nos corps nus sont à quelques centimètres à peine mais ils ne se touchent pas. L’un de mes mains remontant le long de son bras jusqu’à sa clavicule, qu’après avoir touchée sensuellement je vais embrasser à son tour. Mon visage remontant avec lenteur jusqu’au sien alors qu’entre deux baisers je continue à lui demander la permission. Arrivé vers les lèvres je dévie légèrement pour me diriger vers son oreille, puis après avoir posé un baiser à l’arrière je reviens vers la bouche faisant bien attention de ne jamais toucher ces lèvres. Puis alors que je m’en rapproche dangereusement je me défais un peu d’elle. La tentation est tellement forte mais je n’ai pas envie d’y céder et je me retiens difficilement. « En faite… Seules les lèvres me sont interdites. » Et pourtant je les désire plus que tout – cette simple constatation me rend totalement fou alors que mes mains viennent glisser dans son dos pour la rapprocher un peu de moi. Cette fois nos corps nus sont en contact et toute ma peau en frissonne alors que nos regards ce mélange avec ce feu brulant. « AIE ! » Je me défais d’elle aussi vite que je le peux me tenant la fesse comme un imbécile. « Putain ! » Elle me regarde sans trop comprendre et je commence à rire comme un gamin. « Y’a un truc qui m’a mordu la fesse ! » Je ne me moque pas d’elle, quelque chose vient vraiment de me mordre la fesse et si je rigole je commence à avoir un peu peur. « On sort de là ? » Je le formule en question mais je suis déjà entrain de commencer à nager vers le bord. « Rigole pas toi ! Ca fait mal ! » Effectivement la fesse me brule et je me demande bien qu’elle genre d’animal peut avoir des idées aussi saugrenues. |
| | | | (#)Mer 5 Aoû 2015 - 10:36 | |
| « Oui ou plusieurs, je suis pas contre les trucs en bande tu sais. » Je le regarde d’un air faussement choqué, parce que je me doute bien qu’il plaisante, peut-être pas au fond. Autant je suis plutôt dévergondée sur le plan sexuel, les plans à plusieurs, ce n’est pas tellement quelque chose qui m’excite. Au contraire même. Après, on ne connaît pas les deux bouts de sa vie. Mais quand même. Assez vite, nous nous retrouvons sur la plage à marcher côte à côte, après avoir partagé un bon repas. Tout semble si simple, juste lui et moi, sur cette plage quasiment déserte, le bruit des vagues, sa main dans la mienne, le clair de lune. J’ai l’impression d’être sur un petit nuage. Tout me semble si futile à présent, il n’y a plus que ce moment qui compte. J’ai envie de passer ma vie ici avec lui, sans me soucier du reste du monde. Juste lui et moi, sans prises de tête. Et alors que je m’apprête à l’embrasser, à rompre notre pari tenu depuis le début de la journée, la montre d’Elio sonne comme pour nous rappeler à l’ordre, comme minuit sonne pour Cendrillon. « C’est pas vrai… » Je me pince la lèvre inférieure, frustrée que ce moment n’ait pas eu lieu. Mais après tout, ce n’est pas comme si je ne l’avais jamais embrassé depuis qu’on se connaît. Ce n’est pas comme si je n’avais pas le goût de ses lèvres ancré dans mon cerveau. Je finis par lui dire que je vais me dévouer pour prendre ce bain avec lui. En même temps, je ne comptais le laisser aller nu dans l’eau avec quelqu’un d’autre que moi. « Mince moi qui croyais que j’allais être en bonne compagnie. » Je le frappe sur l’épaule, ce qui le fait rire, et je cours plus loin, me déshabillant pour rejoindre l’eau fraiche. Maintenant, c’est à lui de me rejoindre. Je suis assez loin dans l’eau, mais je le regarde se deshabiller. Je n’en perds pas une miette. Tout est assez flou, la lune met quelques ombres sur son corps, je peux deviner ses abdominaux, mon regard descend un peu plus bas et je souris comme une conne. Je ne l’ai jamais vu nu, mais je sais pourtant déjà qu’il est loin d’être mal foutu, de partout. Il plonge finalement pour me rejoindre et sort sa tête de l’eau à quelques mètres de moi. « Tu sais que… J’ai entendu dire qu’il y avait des requins par ici. Tout pleins de petits requins prêts à te manger. » Je ris un peu et le regarde disparaitre avant de sentir ses mains me chatouiller et sa tête sortir très près de moi. « Attaque du requin mangeur. » J’éclate de rire cette fois, je me sens tellement légère, tout semble disparaitre dans ma tête il n’y a plus que cet instant avec lui. Je ne pense même pas que je suis nue, qu’il l’est tout autant. Je prends quand même soin de garder mon corps dans l’eau, ne laissant sortir que mes épaules de temps en temps, sans pour autant dévoiler ma poitrine. Commence une bataille d’eau dans de grands éclats de rire. Je me sens comme une enfant, légère comme une plume. Je voudrais garder son rire ancré en moi pour toujours, pour me rappeler dans les moments les plus sombres, qu’il existe quelque chose pour me faire retrouver le sourire. Et soudain, Elio vient se rapprocher de moi, capturant mon corps pour m’empêcher de bouger. Je sens sa peau contre la mienne, dans mon dos. Son anatomie plaquée contre moi, je perds pieds. Et doucement, je calme mes rires et mon excitation. Mon souffle se calme doucement et je viens poser ma tête sur son épaule alors que ses mains sont posées sur mon ventre. Je viens poser les miennes par dessus. « Tu sais je me faisais une réflexion… Si je me souviens bien tu as dit que nos LEVRES ne devaient pas se toucher. Non ? » « Oui, c’est ce que j’ai dit. » Je me doute bien d’où il veut en venir, mais je le laisse faire. « Donc ça j’ai le droit ? » Il dépose un baiser sur mon épaule et je ris un peu. « Oui. » Il fait le tour de ma tête et dépose un nouveau baiser sur mon autre épaule, alors qu’un large sourire est figé sur mes lèvres. « Et ça aussi ? » « Je crois oui. » Je frissonne à chacun de ses baisers, comme si ses lèvres étaient faites pour venir goûter ma peau. Finalement, il vient frôler mon cou et je ferme les yeux, penchant un peu la tête pour lui laisser tout le loisir de faire ce qu’il voudra. Je m’offre à lui, sans réfléchir. Son baiser m’électrise complètement, et d’ailleurs alors que ses lèvres s’éternisent sur ma peau, je me mords la lèvre inférieure et mes ongles se plantent dans ses avant-bras encore plaqués contre mon ventre. « Ca aussi j’ai le droit ? » Je suis déjà à bout de souffle. Il me rend complètement folle. Une chaleur a envahit mon corps et d’un coup je me retourne pour le regarder, alors qu’il arbore un petit sourire de canaille qui me fait complètement fondre. « Je demande juste, pour être sûr. » Je plisse un peu les yeux « Tu te joues de moi ! », et je souris un peu alors que nos corps se rapprochent doucement. Sa main glisse sur mon corps, me faisant frissoner, et il continue ses baiser sur toutes les parcelles de mon corps qui sont à sa portée, hormis mes lèvres. Je ne dis rien, je le laisse faire, je suis à lui. Il se rapproche dangereusement de mes lèvres et je sens son souffle les caresser. Je crois que je ne vais pas tenir plus longtemps. « En fait… Seules les lèvres me sont interdites. » Je réouvre les yeux pour le regarder, et c’est ce moment que nous choisissons pour que nos corps se trouvent, nus. Je me sens tressaillir. Mon regard épouse le sien, brûlant. Ma main remonte le long de son buste, caressant sa musculature pour remonter jusqu’à son épaule, sa nuque. Je vais craquer. Il est certain que je vais craquer. Mais c’est sans compter la vie qui nous met à nouveau à l’épreuve. « AIE ! » Il s’écarte d’un seul coup, et surprise, je le regarde essayant de comprendre. « Putain ! » Il commence à rire et je fronce un peu les sourcils, ne comprenant pas bien, mais malgré tout un petit sourire au coin des lèvres parce qu’il m’amuse. « Y’a un truc qui m’a mordu la fesse ! » Cette fois j’éclate de rire, et de bon coeur. « Tu te fous de ma gueule ! » « On sort de là ? » Visiblement, ça n’est pas une blague, il détale presque comme une furie en nageant jusqu’au bord de l’eau. Je n’arrive pas à m’arrêter de rire. « Rigole pas toi ! Ca fait mal ! ». Nous finissons par sortir de l’eau et j’enfile rapidement ma jupe et mon t-shirt, avant de remettre mon boxer. Lorsque je relève les yeux, Elio est quasiment habillé lui aussi. « Viens on rentre, on va regarder ça de plus près. » Heureusement, nous ne sommes pas loin de l’hôtel.
Nous montons à notre étage, complètement trempés. Nous n’avons pas pu nous essuyer en sortant de l’eau, et d’ailleurs, mon t-shirt commence à me glacer le sang. « Je vais juste me changer je suis congelée. J’arrive pour voir ta blessure de guerre, ok ? » Il hoche la tête et nous entrons chacun dans notre chambre. Je me change assez rapidement, enfilant un petit short court en coton et simplement un débardeur sans prendre le temps de mettre un soutien-gorge en dessous. J’entre dans la chambre d’Elio puisqu’il avait laissé la porte ouverte. « Bonsoir, ici votre infirmière personnelle ! » Je souris un peu et le rejoins dans la salle de bain, où il est en boxer en train d’essayer désespérément de se contorsionner pour voir sa blessure. J’ai d’un seul coup un gros coup de chaud. Il est vraiment bien foutu ce con. Qu’est-ce qu’il est beau… J’arrive derrière lui et attrape ses deux bras pour le maintenir en place. « Bouge pas, je vais regarder. » Ma main glisse doucement de sa taille jusqu’à l’élastique de son boxer que je fais descendre doucement. Heureusement, la morsure est plutôt sur le haut de sa fesse, je n’ai pas besoin de le déshabiller complètement. Une main à sa taille pour garder le contact, mon index de l’autre main vient toucher la brûlure. « C’est une méduse. Je me suis fait mordre par une méduse y’a 3 ans et ça faisait exactement ça. Il faut juste mettre de la crème hydratante régulièrement. Mais c’est rien du tout. » Je remonte son boxer pour le remettre en place alors qu’il se retourne pour me remercier. « En tout cas je peux lui dire merci, comme ça j’ai pu toucher tes fesses ! » Je ris doucement et me rapproche de lui. Mes mains viennent caresser son torse, mon index dessine le contour de ses muscles alors que mes yeux sont rivés dessus, et je finis par me coller réellement à lui avant de plonger mon regard brûlant dans le sien. « Je crois que je vais aller me coucher. Je suis crevée. Si jamais tu as de la fièvre dans la nuit, ça peut arriver. » Ma main vient caresser sa nuque et je glisse jusqu’à son visage, caressant ses lèvres du bout de mes doigts. « On aura réussi toute une journée, je suis plutôt fière de nous ! » Je souris un peu et prends finalement de la distance avec lui. Je ne sais pas vraiment ce qui me retient de lui sauter dessus, mais je me fais violence, pour moi, pour lui, pour nous, parce que je sais que ce n’est pas bien. Je fais quelques pas en arrière gardant le contact visuel avec lui, avant de me retourner pour quitter sa chambre, le coeur battant. Je rejoins ma chambre et à cet instant précis, je regrette de ne rien avoir fait. Pourquoi faire passer la fierté avant tout. Pourquoi réfréner mes envies avec autant d’ardeur. Je viens m’asseoir sur mon lit et passe mes mains nerveusement dans mes cheveux. J’essaie de me calmer, me canaliser, me forcer à croire que j’ai bien fait. Mais il me hante, l’idée même qu’il est juste là à côté, ça me rend dingue. J’arrive à tenir quelques poignées de minutes, sans doute dix, un peu plus un peu moins. Et je finis par quitter ma chambre, le souffle court de savoir ce que je vais faire. Je frappe à sa porte, les yeux rivés sur le sol, essayant de calmer mon coeur, mon corps, mon souffle. Lorsqu’il ouvre, je plonge mon regard dans le sien, brûlant. Je n’ai rien besoin de dire. J’entre à toute allure, pousse la porte pour la faire claquer, et je me jette sur lui sans attendre. Je pose mes mains sur ses épaules, prends impulsion sur le sol et lui saute dessus entourant mes jambes autour de son buste. Mes lèvres viennent fondre sur les siennes avec avidité, comme si ma vie en dépendait. Ma langue retrouve la sienne et ce baiser échanger, rempli d’envie, de chaleur, de désir, d’excitation, n’est sûrement que le premier d’une longue lignée. Je veux être sienne, je veux sentir son corps sur moi, contre moi, en moi. |
| | | | (#)Mer 5 Aoû 2015 - 16:16 | |
| C'est plus du tout, du tout pour les enfants Je ne suis pas contre l’idée de rentrer à l’hôtel, ma fesse me pique et le désir qui nait en moi me laisse deviner le pire si je continue à toucher le corps nu de Kyrah. Le vent frais sur nos vêtements mouillés me fait moi aussi frissonné et je ne suis pas mécontent d’arriver enfin à l’hôtel pour m’en débarrasser. « Je vais juste me changer je suis congelée. J’arrive pour voir ta blessure de guerre, ok ? » Je lui souris amusé alors que je rentre dans ma chambre me défaisant des mes habits que je laisse trainer par terre avant de foncer dans la salle de bain pour tenter de voir cette fameuse morsure. J’ai beau me contorsionner, rien à faire, il me semble voir une rougeur mais je ne suis pas assez souple pour en dire plus. « Bonsoir, ici votre infirmière personnelle ! » Heureusement Kyrah fait son apparition dans la chambre, son petit short lui va à merveille et je ne peux m’empêcher de la désirer encore plus alors qu’elle me bloque les bras pour venir tirer sur mon boxer et observer ma fesse comme si c’était normal. « Bouge pas, je vais regarder. » Quand sa main touche l’endroit douloureux je sursaute légèrement. « Doucement ! » Moi douillet ? Non pas du tout. « C’est une méduse. Je me suis fait mordre par une méduse y’a 3 ans et ça faisait exactement ça. Il faut juste mettre de la crème hydratante régulièrement. Mais c’est rien du tout. » Je n’ose pas lui demander de le faire et pourtant c’est tentant. « T’es sûr ? C’est pas dangereux ces trucs ? Puis merde à minuit elles peuvent pas dormir ces satanées méduses ? Comme tout le monde ! » Tout le monde sauf nous de toute évidence. « Faut pas que tu me fasses pipi dessus au moins ? » je rigole un peu parce que comme tout le monde j’ai déjà entendu cette vielle recette de grand mère. « Merci quand même. » Cette fois je me retourne vers elle pour lui faire face. « En tout cas je peux lui dire merci, comme ça j’ai pu toucher tes fesses ! » Déjà ces mains me touchent, je me sens respirer à nouveau quand nos corps se resserrent bien que mes mains restent bien sagement sur ces hanches. « Je crois que je vais aller me coucher. Je suis crevée. » « Ca serait plus sage. » J’ai beau le dire je n’ai qu’une envie, la capturer dans mon lit pour l’empêcher de me fuir. « Si jamais tu as de la fièvre dans la nuit, ça peut arriver. » Je me moque bien de la fièvre, je n’ai envie que d’elle, je ne pense qu’à elle et sa main qui caresse mon visage avec douceur me faisant comprendre qu’elle va s’en aller. « On aura réussi toute une journée, je suis plutôt fière de nous ! » Je lui souris tristement. Je voudrais pouvoir la retenir, trouver les mots pour qu’elle reste mais je sais que ça serait une erreur. Qu’on risque de tout gâcher – de se faire du mal. Alors je la laisse partir…
Je reste dans cette même position ce qui me semble être une éternité. Je crois que j’attends qu’elle me revienne, que je ne peux pas croire qu’elle est vraiment retournée dans sa chambre et pourtant je dois m’y résoudre. Je finis par retourner dans la chambre pour enfiler un T-shirt puis je prends la direction de la salle de bain, je devrais sans doute me doucher mais cette sensation dans mon ventre me donne l’impression que je vais vomir, j’ai besoin d’elle pour me sentir bien et tout ce que je suis capable de faire c’est poser mes mains sur le lavabo et la tête en bas tenter de respirer comme il faut. Je manque d’air je me sens mal.. Puis j’entends frapper à ma porte. Mon cœur s’accélère d’un coup, je ne peux pas croire que c’est elle, je ne sais plus quoi faire – je sais qu’il ne faudrait pas répondre mais déjà mes pas me dirigent vers la porte à une allure folle et quand je l’ouvre mon regard se perd dans celui brûlant de Kyrah. Il n’y a pas de mots – nous n’en avons pas besoin pour savoir que le défi est fini… Le contact de sa peau contre la mienne m’enivre déjà alors qu’elle vient s’emparer de mes lèvres, je laisse sortir un léger gémissement tandis que mes mains se glissent sous ses fesses et que je donne un coup dans la porte pour la fermer. Nos langues jouent ensemble, nos baisers brûlants me laissant sans voix, je ne peux plus me séparer d’elle, je plaque son corps contre la porte fermée laissant mes lèvres descendre le long de son cou. La pression que j’exerce avec mon bassin l’aidant à tenir dans cette position mes mains attrapent son T-shirt pour le lui ôter et déjà ma bouche repart à l’assaut de la sienne alors que mes mains vont découvrir son corps nu, je les laisse toucher ces seins remonter jusqu’à son cou puis l’une d’elle va se nicher derrière sa nuque. Il ne faut pas plus de temps à Kyrah pour m’ôter mon T-shirt et le contact de sa peau brûlante me rend fou de désir. Un désir qui se fait déjà ressentir dans mon entre jambes, ce dernier durcissant à vu d’œil contre Kyrah. Je lâche alors un peu la pression, les jambes de Kyrah en faisant de même pour retrouver le contact avec le sol, mon désir est tellement grand qu’il semble sur le point de me faire vriller la tête – je ne sais même pas comment je peux encore attendre. Ma main glisse sur son ventre descendant lentement pour se frayer un chemin sous son short et trouver la chaleur de son entre jambes. Ses soupires dans mon oreille me poussant à continuer à la toucher alors que mes lèvres vont s’emparer à nouveau des siennes dans un baiser passionné, mon corps faisant pression contre le sien et l’empêchant presque de bouger. Puis ma main quitte son intimité pour venir saisir le bord de son short alors que mes baisers descendent le long de son corps nu pour arriver jusqu’à son nombril. Je suis maintenant à genoux devant elle, mes lèvres embrassant avec fougue son ventre tandis ce que je n’ai plus d’autre choix que celui de baisser son short pour aller plus loin. Une fois ce dernier en bas je me relève, mon regard plongeant dans celui de Kyrah, ni elle ni moi ne semblons vouloir que nos lèvres ne se touchent à nouveau – notre regardant faisant l’affaire. Sans lui demander son avis, je lève une de ces jambes pour qu’elle remonter sur moi, et je colle désespérément mon corps au sien. Seul le tissu de mon boxer nous sépare encore et je peux sentir l’effet que je lui fais avec certitude cette fois. Son regard transperçant le mien je ne peux plus attendre et d’une main je descends mon boxer pour enlever toutes les barrières et aller me nicher profondément au creux d’elle. J’ai de la peine a réaliser je pense – nos regards toujours crochés l’un à l’autre, nos souffles comme en suspend – j’attrape ces mains pour les remonter à la hauteur de sa tête alors que nous emmêlons nos doigts et que j’ose à peine bouger. J’ai l’impression de m’être enfin uni à elle complètement, je sens sa chaleur intérieure son envie de plus et mon visage s’empare du sien alors que mes mains redescendent pour tenir son corps et entamer des vas et vient. Sa respiration se mêle à la mienne, parfois entrecoupée de légers gémissements qui me font deviner qu’elle en tire autant de plaisir que moi. Plus rien de semble exister sauf ce moment – cette unions qu’il me semble désirer depuis toujours. Contre ce mur je suis à elle – totalement je lui appartiens comme j’ai l’impression qu’elle m’appartient et je sais que je n’ai jamais vécu ça, pas aussi fort pas aussi intense – il n’y a plus qu’elle. Mes vas et vient un peu plus rapides me donnent déjà envie de venir mais je baisse la cadence, m’enfonçant plus profondément encore en elle pour lui laisser sentir mon besoin de son corps puis je m’immobilise – toujours en elle – pour lui faire face. Ces yeux brulants de désir semblent en demander plus alors que ma main glisse une nouvelle fois entre ces jambes pour continuer à lui donner du plaisir. Puis je me sépare un peu d’elle nous laissant sans doute tous les deux sur notre faim – mais j’ai envie que ça continue, j’ai besoin de faire durer ce plaisir intense qu’elle fait naitre en moi. Je me défais alors d’elle mes mains remontant le long de son corps pour aller saisir son visage et je l’emmène à moi pour l’embrasser. « J’allais prendre une douche.. Tu m’accompagnes ? » Je sais qu’elle ne pourra pas me le refuser et j’attrape sa main pour l’entrainer vers la salle de bain. Une fois dans cette dernière j’allume l’eau et nous nous glissons tout les deux sous le jet, nos corps retrouvant très vite leur proximité et nos lèvres se cherchant sans oser se toucher. Je finis pourtant par attraper sa lèvre inférieure entre mes dents, la mordillant légèrement alors que d’une main je trouve le savon. Ce dernier en main, j’attrape les hanche de Kyrah pour l’obliger à me tourner le dos, me collant une dernière fois à elle je l’embrasse tendrement avant de me retirer pour faire courir la savon sur son corps, puis une fois la dose suffisante je m’en débarrasse pour utiliser mes mains, les faisant parcourir son corps en entier… J’ai autant envie d’elle à cet instant que de garder ce désir intact, et je veux qu’elle patiente encore un peu, alors que je découvre chaque parcelle de son corps une nouvelle fois, prenant le temps de la toucher avec douceur pour faire monter encore d’un cran le désir. |
| | | | (#)Mer 5 Aoû 2015 - 17:23 | |
| (Oust oust ! Là c'est que pour les grands... et encore ! )
Mon cerveau se déconnecte au moment où il ouvre la porte. Au moment où mon regard accroche le sien, où je comprends que c’est trop tard pour faire demi tour, et que de toute manière, je n’en ai aucune envie. Je me jette sur lui comme une furie, comme s’il était ma seule source de vie, d’air, de bonheur, comme si je me raccrochais à lui pour arriver enfin à vivre enfin. Heureusement, il ne me repousse pas, j’aurai pu tout attendre de lui, tout même l’inverse de ce que j’imagine. Ça a souvent été le cas. Mais là, c’est bien plus fort que n’importe quel mot qui existe dans les dictionnaire. Rien n’a d’égal à ce que nous nous apprêtons à vivre. Tout s’enchaîne à vitesse grand V, je connais Elio depuis quelques mois à peine, et nous aurions eu mille fois l’occasion d’en arriver là, à nous livrer l’un à l’autre, mais aucune fois n’aurait été un meilleur moment que celui-ci. Combien de fois je l’ai désiré, voulu, appelé, aguiché, pour pouvoir enfin le posséder, et aujourd’hui, je me rends compte qu’il me possède, bien plus intensément que je n’aurai pensé appartenir à quelqu’un un jour. Nos baisers brûlants me donnent affreusement chaud et je ne rêve que du moment où il va finir par me déshabiller pour que je respire enfin. Tout ce surplus de fringue m’irrite, je ne veux m’habiller plus que de lui. Lui et son corps parfait, lui et ses baisers à faire damner un saint, lui et son souffle qui me caresse, lui. Ses mains retrouvent le chemin de mes fesses comme plusieurs fois avant ce soir, et un grognement à la fois suave et bestial s’échappe de mes lèvre au moment où il me plaque vigoureusement contre la porte. Ses baisers viennent s’emparer de mon cou et je penche la tête pour le laisser faire alors que je me mords la lèvre si fort que je sens mon coeur battre à l’intérieur. Mes mains glissent dans sa nuque, dans ses cheveux, mon souffle est si court que je me demande comment je ne frôle pas déjà l’hyperventilation. Ses mains attrape mon t-shirt et je me cambre pour le laisser me le retirer sans broncher. Ses mains viennent alors caresser ma peau nue, mon corps brûlant, mes seins réagissent déjà à son contact alors que je resserre un peu mes jambes autour de lui pour le sentir plus pressant, pour sentir son excitation me titiller. A mon tour de lui retirer son t-shirt et retrouver la chaleur de son corps, peau à peau, je frissonne, je brûle d’envie et de désir, je me sens comme un volcan en pleine irruption. Mon souffle se fait plus bruyant, me faisant désormais tourner la tête. Il me laisse toucher Terre mais je l’atire vite à moi, impossible de me séparer de son corps. Cette fois, sa main glisse sur mon ventre, le faisant se contracter à son passage, et très vite il glisse sous mon short. Là, il peut sentir à quel point je meurs d’envie de lui. Au moment où ses doigts entrent en contact avec cette partie intime de mon anatomie, je ne peux réfréner un petit gémissement. Ses lèvres reviennent prendre d’assaut les miennes et je le laisse faire, j’ai presque l’impression que je vais faire l’amour avec un homme pour la première fois. Tous mes sens sont décuplés, c’est inouï. Il arrête ses caresses intimes et ses baisers descendent le long de mon corps. Je ferme les yeux et penche la tête en arrière, essayant tant bien que mal de calmer ma respiration. Mes mains glissées dans ses cheveux, j’accompagne son visage qui descend et descend encore, finissant par faire glisser mon short le long de mes jambes. Je tire son visage vers moi pour qu’il remonte à mon niveau, je meurs déjà de ne plus avoir ce contact visuel. Dans ce nouvel échange de regard, nous comprenons la même chose, le jeu revient, pas de baiser pour l’instant. Elio m’incite à reprendre ma position d’un peu plus tôt, mes jambes enroulées autour de lui. Je m’exécute sans rien dire, alors que de là, je peux sentir clairement son excitation, à travers le tissus de son boxer. C’est intenable. Je me crispe contre lui et commence quelques ondulations de mon bassins, pour lui faire comprendre que je ne peux attendre plus longtemps, sinon je vais devenir folle, si je ne le suis pas déjà. Mon regard est brûlant, je le supplie presque du regard, de là je ne peux pas faire grand chose. Et, halleluia, il finit par retirer son boxer et sans attendre plus d’une seconde, je le sens entrer en moi comme si nos corps étaient faits pour ça, pour se retrouver, s’emboîter. Je n’ai jamais ressenti ça avant. Ma tête tombe en arrière cognant contre la porte et je laisse échapper un gémissement bien plus prononcé que le premier. Je récupère finalement son regard, m’accrochant à lui comme à une bouée de sauvetage. Il n’a pas bougé, pas d’un milimètre, pourtant je meurs d’envie de sentir ses mouvements m’emplir de plaisir, mais je ne dis rien, je garde ma frustration passagère et le laisse bloquer mes mains au dessus de ma tête. J’enroule mes doigts avec les siens et notre duel de regards n’en finit pas. C’est comme une attraction, le wagon monte monte monte jusqu’à n’en plus finir, et une fois en haut, il s’arrête net, pour regarder ce qui nous attend, cette dose d’adrénaline et de plaisir intense. L’excitation nous chatouille les entrailles, on a peur, mais on n’attend qu’une chose, c’est de plonger dans cette abîme qui nous conduira jusqu’à la délivrance. Et enfin, la délivrance. Les lèvres d’Elio fondent sur les miennes, desquelles je me délecte comme si c’était la première fois, et enfin, enfin je sens son corps effectuer des mouvements de bassin, emplissant mon corps d’une chaleur indéfinissable. Clairement, je n’ai jamais, jamais ressenti ça de toute ma vie. Nos souffles saccadés se mêlent l’un à l’autre, je m’agrippe fermement au cou d’Elio pour pouvoir plus aisément onduler mon corps contre le sien, donnant une touche de plus au plaisir qui nous inonde. Ma voix se fait entendre. Jusqu’à présent, je dois dire qu’avec les hommes, j’avais plutôt fait semblant. Mes cris n’avaient jamais été véritables. J’avais pris du plaisir, une fois ou deux, mais rien de bien transcendant, à l’inverse de toutes ces nuits d’amour avec des femmes. Mais là, il est en train d’inverser la tendance. Nos corps glissent, claquent l’un contre l’autre, je ne pense plus à rien, je m’évade, me laisse aller, lui offre mon corps, mon âme, et bien malgré moi, mon coeur sur un plateau d’argent. Et sans que je m’y attende, il s’immobilise alors que j’allais atteindre l’orgasme. « Nan… » Un mot… un souffle. Je réouvre les yeux pour le regarder. « Tu peux pas faire ça… » C’est un réel supplice. Il fait glisser sa main entre nous pour me caresser quelques secondes mais très vite, il me fait redescendre et je me sens… clairement en manque. J’ai presque envie de hurler, de l’engueuler, le frapper, il peut pas me faire un truc pareil. Et s’il décidait d’un coup que je ne lui suffisais pas, que je ne lui apporte pas ce qu’il attendait, et qu’il me renvoyait dans ma chambre. D’un coup, je fais face à mes peurs, mes angoisses, en l’espace d’une seconde ou deux seulement, juste par le manque de son corps. Mais heureusement, il vient m’embrasser et toutes ces pensées s’évaporent avec son baiser. « J’allais prendre une douche.. Tu m’accompagnes ? » Un sourire naît sur mes lèvres et une lueur coquine se joint à celle pendue dans le regard d’Elio. Il m’attire avec lui dans la salle de bain et nous entrons dans la douche, sous l’eau brûlante, comme si nos corps ne suffisaient pas en terme de chaleur. Il vient mordiller ma lèvre et mon désir revient au galop. Je me colle à lui alors que ma main vient s’attarder sur sa virilité encore tendue. Mais il ne me laisse pas faire, me faisant pivoter d’un seul coup pour que je me retrouve dos à lui. Je tourne la tête, cherchant ses lèvres que je trouve assez rapidement et heureusement. J’ai l’impression qu’il a besoin de garder le contrôle, alors que jusqu’à présent, j’ai plutôt été celle qui menait la danse, soufflait le chaud et le froid. Mais ce soir j’ai juste envie de le laisser faire, parce que je me sens simplement sienne. Le savon glisse sur mon corps me faisant frissonner, et les mains d’Elio le remplacent, faisant de ce moment quelque chose de très agréable, mais je n’arrive pas à me défaire ce mon envie irrépressible de le sentir à nouveau en moi. Je penche ma tête en arrière, les yeux fermés, appréciant mine de rien ce moment, ses caresses. Au bout de quelques minutes je me retourne pour lui faire face et prends à mon tour le savon. « Tu ne pensais pas y échapper… » J’arque un sourcil et fais glisser le savon partout, évitant soigneusement l’endroit convoité. Mes mains glissent alors sur son corps, j’échange avec lui quelques regards, quelques sourires, alors que j’apprends par coeur les formes de son corps si parfait. Et puis finalement, ma main vient caresser sa virilité, faisant monter encore plus le désir, chez lui comme chez moi. J’entends son souffle se racourcir. Je ne vais pas lui laisser le plaisir d’arriver à l’apothéose sans moi, alors je lâche mon emprise sur lui, remontant ma main le long de son corps pour venir attraper le bas de son visage entre mon pouce et mon majeur. Avec mes dents, j’attrape sa lèvre inférieure et la mordille un peu, avant de me hisser sur la pointe des pieds pour venir murmurer quelques mots à son oreille. « Et si on allait tremper ton beau lit douillet ? » Par tremper, je parle de nos corps ruisselants de l’eau de la douche, qu’on soit bien clairs. J’essore à peine mes cheveux, attrape sa main, le laissant à peine le temps d’éteindre l’eau, et je l’attire avec moi vers le lit. Je l’y pousse en riant de le voir rebondir. Mon regard brûlant court sur son corps tout entier que je désire intensément, et je viens le rejoindre, à califourchon sur lui sans attendre pour faire qu’à nouveau nos corps se retrouvent plus intimement. Dieu que c’est bon. Mes jambes de part et d’autre de son corps, en position assise, mes mains sur son ventre, je commence de lents mouvements de basse, très lents, presque horrible tellement la frustration est grande, et d’ailleurs, je sens les doigts d’Elio s’enfoncer sur mes cuisses. Un peu à moi de mener la danse, même si ça ne dure pas très longtemps. Je me penche pour que mon corps encore ruisselant vienne épouser le sien avant de murmurer contre ses lèvres d’une voix terriblement sensuelle « Il y a un problème monsieur Harrington ? » Mon bassin continuant d’onduler le plus doucement possible. |
| | | | (#)Mer 5 Aoû 2015 - 18:56 | |
| (Toujours pas on passe son chemin ) J’aime cette sensation de contrôle, j’aime toucher son corps et la voir à ma merci, en attente de chacun de mes mouvements, le manque se lisant sur chaque parcelle de son corps. Je fais durer cet instant, plus longtemps que je ne l’avais prévu, le temps pour moi de reprendre un peu mes esprits – ou du moins d’essayer. Mais très vite le vent tourne, je sais que c’est à son tour de me faire sien et je la laisse faire, me savonner, toucher toutes les parties de mon corps jouer avec mes nerfs en évitant soigneusement mon intimité encore dressée entre nous. Ces sourires coquins me donnent envie de la prendre ici, sans aucune retenue mais je me retiens la laissant me caresser jusqu’à atteindre enfin mon entre jambe. Je ne peux retenir un léger grognement quand sa main rentre en contact avec mon excitation, quand elle me caresse me laissant au bord de l’explosion. J’ai de la peine à retrouver mon souffle j’en veux plus – encore. Mais je ne dis rien de ma frustration je la laisse me posséder, attraper mon visage entre ces doigts fins pour me mordiller la lèvre, faisant monter une nouvelle vague de chaleur en moi alors que je gémis de plaisir. « Et si on allait tremper ton beau lit douillet ? » A nouveau mon regard se pose dans le sien, un peu plus coquin. « Le meilleur des lits. » Dire qu’il y a quelques heures encore nous nous battions pour savoir qui l’aurait alors qu’il semble si logique de le partager. J’ai à peine le temps d’éteindre l’eau que nous sommes déjà dehors de la salle de bain et qu’elle me pousse dans le lit, couché j’ai une vue parfaite sur son magnifique corps et je l’observe avec envie avant qu’elle ne vienne se placer au dessus de moi. Déjà nous nous unissons à nouveau, mes mains se glissent sur ces cuisses alors qu’elle entame des vas et vient d’un lenteur insoutenable, je sens l’excitation venir et partir et le besoin qu’elle se fasse plus présente, d’ailleurs mes mains agrippent déjà ses cuisses avec fermenté pour l’y inciter mais elle semble avoir prévue autre chose. « Il y a un problème monsieur Harrington ? » Sa voix suave ne fait que d’accentuer mon envie de plus, je sens mon corps se crisper sous la lenteur des ces mouvements. « Le problème c’est que vous me rendez dingue mademoiselle Malikov. » Je n’ai jamais été un grand parleur mais avec elle les choses semblent se faire naturellement, elle va pour se relever mais je lui attrape la nuque pour sceller nos lèvres avant qu’elle ne retrouver sa position d’origine. Je la laisse s’amuser avec moi, accélérer un peu pour ne faire que ralentir de plus belle droit derrière, son manège me rend fou et elle le sait. Je finis d’ailleurs par relever mon buste, alors que je suis toujours en elle, mes mains se glissant dans son dos, ma virilité rentrant encore un peu plus profond et me faisant légèrement soupirer de plaisir avant que mes mains ne descendent sur ces reins pour y exercer une pression encore plus forte et me perdre au plus profond d’elle. Ces ondulations se font alors plus rapides comme si elle avait compris le message, mes mains sur ces reins l’y aidant, nos regards l’un dans l’autre avec cet érotisme latent. Elle sait ce qu’il faut faire pour me donner du plaisir et il me semble que jamais je n’ai ressenti de pareilles sensations avec une autre femme, mes yeux se ferment pour contrôler cette excitation – ce désir insoutenable et je finis par attraper ces hanches pour l’empêcher de continuer à onduler sur moi car je sais que je ne pourrais plus tenir. « Laisse moi respirer. » Je suis à bout de souffle, toutes ces émotions me coupent littéralement la respiration – comme si j’avais oublié comment inhaler de l’air. Aurevoir le grand sportif en moi. « C’est mon tour de m’amuser maintenant. » D’un geste légèrement brusque je retourne la situation pour me retrouver au dessus d’elle – mon corps complètement couché sur le sien je ne me retiens qu’avec les coudes et d’un geste lent je fais remonter mon bassin pour m’introduire en elle. Puis alors que je commence des vas et viens l’une de mes mains se glisse vers son entre jambes pour la caresser, j’ai envie de jouer avec elle, de la sentir dépendante de moi. Je continue mes vas et viens alors que ma main caresse son intimité avec vigueur et dès que je sens son corps se crisper je ralentis le mouvement la laissant sur sa faim. Je perçois sa frustration et cette dernière m’excite encore plus. Comprenant mon jeu au bout d’un moment elle glisse sa main au dessus de la mienne pour me forcer à continuer. Mes coups de bassins se font alors un peu plus lents, je remonte doucement ces jambes et finis par la faire basculer de côté alors que je vais me coucher derrière elle, ma main trouvant d’abord son sein pour finir par descendre à nouveau entre ces jambes. J’avais tellement envie de ce contact, tellement besoin. Je me sens pourtant arriver au bout de mes forces, mon bassin continuant à donner l’impulsion pour faire des vas et viens en tentant de retenir ce désir ardent de me laisser aller en elle. Ma main qui n’est pas occupé allant attraper doucement son visage, tournant sa tête vers moi pour l’embrasser alors quand je sens son corps se contracter à nouveau, cette fois je ne m’arrête pas la laissant venir et moi avec. Je gémis à peine quand j’atteins le nirvana mais mon souffle se fait saccadé et mon corps se contracte en même temps que le sien, je ne crois jamais avoir atteint l’orgasme en même temps qu’une femme et cette simple constatation me persuade que nous étions fait pour nous trouver. Une fois l’orgasme atteint je suis incapable de bouger, je reste en elle, cherchant mon souffle alors que ma tête va se nicher dans sa nuque. Je ne sais pas quoi dire… Je crois qu’il n’y a rien à dire. « Whouaaa… » C’est le seul mot qui peut sortir… Quand mon souffle semble se stabiliser je finis par me retirer me couchant sur le dos pour regarder le plafond non s’en l’attirer vers moi. « J’aurais jamais pu m’imaginer ça… » Ce que nous venons de vivre me transporte complètement, je ne sais plus si j’ai sommeil ou si j’ai envie de sortir faire la fête, je me sens complètement vidé de toute capacité de réfléchir. Je voudrais dire quelque chose de censé, quelque chose qui n’aurait aucun risque de briser ce moment magique mais il n’y a rien à dire, je me contente de caresser tendrement son épaule alors qu’une pensant stupide semble s’introduire en moi… Que va-t-il advenir de nous maintenant ? |
| | | | | | | | Anywhere but here. With you. [Kylio] |
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