| Anywhere but here. With you. [Kylio] |
| | (#)Mer 5 Aoû 2015 - 19:35 | |
| (C'est la fin... enfin la fin du premier round, on est à l'abris de rien )
Je sens bien qu’il est à deux doigts de craquer, de m’emprisonner pour prendre le dessus et accentuer la cadence. Il se crispe tant l’envie est insoutenable, et je jubile de le voir autant à ma merci. « Le problème c’est que vous me rendez dingue mademoiselle Malikov. » Je ne peux que sourire, encore un peu plus, avant de me mordre la lèvre pour retrouver ma position initiale, mais c’est sans compter l’envie de mon partenaire de m’embrasser avec fougue. Finalement, je reprends ma position assise, lui laissant tout le loisir de laisser son regard se poser sur mon corps, ondulent le plus lentement possible sur le sien. Pour moi aussi c’est très dur, mais je sais que ce ne sera que meilleur plus tard. J’accélère un peu la cadence, et ralentis le rythme quasiment aussi vite. Je suis en train de le rendre dingue, et j’adore ça. Il se relève finalement, exerçant un contact plus profond et meilleur encore. Je ne peux m’empêcher de gémir une fois encore. Ses mains dans le creux de mes reins me font perdre pieds, et mon corps à sa merci reprend de plus belle des mouvements bien plus importants qu’un peu plus tôt. Je ne le lâche pas des yeux, même si j’ai envie de me laisser aller, je me retiens, un maximum, je sens le plaisir grimper en flèche mais une nouvelle fois il me stoppe. « Laisse moi respirer. » Je le regarde prendre un peu sa respiration et je colle mon front contre le sien quelques secondes pour laisser retomber juste un peu la pression, pour que cet instant dure encore et encore. Ma main dans sa nuque, je le caresse doucement, attendant que son souffle se calme un peu. « C’est mon tour de m’amuser maintenant. » Sans que je m’y attende, Elio fait s’inverser la tendance et il nous fait rouler pour se retrouver au dessus de moi. Je remonte doucement mes jambes contre lui, entourant son corps pour lui laisser tout le loisir de faire absolument ce qu’il désire. Je le sens à nouveau entrer en moi et comme à chaque fois, un râle de plaisir s’extirpe de ma bouche sans que je n’ai pu le retenir. Il commence à effectuer des va-et viens absolument parfaits, et sa main vient se faufiler entre nous pour ajouter un peu de piment. Je crois que jamais aucun homme auparavant n’avait pris soin de faire passer mon plaisir au même titre que le sien. J’ai toujours trouvé les hommes bien trop égoïstes, et là, Elio me prouve que je n’étais pas tombée sur les bons. Mon plaisir grimpe en flèche, il sait exactement quoi faire pour me faire chavirer, c’est divin. Mon corps se crispe, une fois encore je sens le plaisir arriver mais juste avant, Elio s’arrête. Ce n’est pas comme si c’était la première fois. Je grogne presque tellement la frustration est horrible à supporter. Il n’est pas question que je me laisse faire, et d’ailleurs, je glisse ma main par dessus la sienne pour faire pression et l’inciter à continuer, avant que je meurs d’envie et de frustration. Et puis il nous fait changer une nouvelle fois de position, je le laisse faire, je veux simplement qu’il nous laisse toucher du bout des doigts ce plaisir que nous attendons tous les deux avec une impatience rare. A nouveau, nos corps ne font qu’un et sa main retrouve le chemin de mon intimité pour ajouter encore du plaisir à tout ce mix de sensations divines. Je tourne la tête pour trouver ses lèvres, et je passe ma main derrière sa nuque comme pour pouvoir le garder contre mes lèvres encore quelques instants, pendant que je sens l’orgasme me saisir. J’étouffe à peine mon dernier gémissement, les yeux fermement clos, le corps entièrement contracté par ce flot de plaisir qui a mis le feu dans mon corps. C’est la première fois qu’un homme me fait atteindre l’orgasme, je pensais presque que c’était de l’utopie pour ces pauvres couples hétéros. Mais en fait, non, il suffit simplement de trouver la personne qui est faite pour vous. Elio laisse retomber sa tête et je sens son souffle dans ma nuque, alors que je viens entrelacer mes doigts avec sa main, encore nichée sur mon ventre. J’ai du mal à reprendre un rythme cardiaque convenable, j’ai l’impression que mon coeur va exploser d’un moment à l’autre, c’est insoutenable. « Whouaaa… » Je ris un peu et le laisse quitter mon corps délicatement pour venir s’allonger sur le dos. Le lit est complètement trempé, mais le petit air frais que cela lui donne, est plutôt agréable. Je me retourne alors pour venir me mettre dans ses bras, pendant qu’il caresse mon épaule, je dessine du bout de mon index les courbes de sa musculature encore mieux dessinée ce soir que jamais. « J’aurais jamais pu m’imaginer ça… » « Je sais pas si je dois prendre ça pour un compliment ! » Je le regarde et nos rires se mêlent un peu, alors que l’atmosphère se calme doucement. Je me rapproche un peu plus de lui encore, remontant ma jambe sur sa sienne et entourant son ventre de mon bras. J’interdis pour le moment à mon cerveau de se remettre en marche, je sais pertinemment que si je le laisse faire, tout un flot de mauvaises idées vont venir me submerger, et pour l’instant, je n’en ai pas envie. D’une petite voix, moitié douce moitié joueuse, je lui demande sans réfléchir. « Tu crois qu’à cette heure-ci le spa est encore ouvert ? » Je me redresse un peu pour le regarder et lui sourire. « J’ai pas envie de dormir, et j’me ferai bien un bain à remous, pas toi ? » Je suis insomniaque. Il ne le sait pas, mais il finira ben par le comprendre. Je me lève d’un seul coup, comme une pile électrique, quittant à regret son corps, et je me dirige jusqu’au bureau sur lequel je m’assieds avant de croiser mes jambes sensuellement, sans quitter Elio du regard, qui s’es déjà redressé sur ses coudes pour me regarder. « Bonsoir, j’appelle simplement pour savoir si les bains à remous sont aussi ouverts la nuit ? Oh ? Très bien, je vous remercie. » Je raccroche le combiné et quitte déjà le bureau pour m’approcher d’Elio, telle une panthère. Je viens sauter sur le lit, debout au dessus de lui, le laissant regarder mon corps qui le surplombe. « Le spa, la salle de sport et les piscines sont ouvertes toute la nuit. » Je me laisse tomber à genoux au dessus de lui et m’avance doucement de ses lèvres sans pour autant les toucher. C’est contre celles-ci que je murmure quelques mots. « Mais je peux y aller seule si tu es trop fatigué et que tu veux dormir… » Je ne l’embrasse pas, volontairement, et me relève pour quitter le lit. « Je vais mettre mon maillot, si quand je sors t’es pas là, j’irai seule. » Je ne lui adresse pas de dernier regard, et vais chercher et enfiler mon short et mon t-shirt. Je ne peux m’empêcher avant de fermer la porte de le regarder, au cas où il préfèrerait ne pas poursuivre cette soirée. |
| | | | (#)Jeu 6 Aoû 2015 - 0:02 | |
| J’aime ce moment post-amour, je crois que je l’ai toujours aimé sans vraiment savoir pourquoi, peut-être parce qu’il est souvent plus sincère que l’acte en soit, et que quand je ne veux pas qu’il existe ça en dit long sur la relation que j’ai avec mon ou ma partenaire. Aujourd’hui il existe, ce moment de flottement où l’on prend le temps de réaliser… Je sais bien que dans notre cas il ne faut pas trop – qu’il est mieux pour nous deux de ne pas tenter de sortir de cette bulle protectrice, celle qui semble nous empêcher de réaliser que nous venons de faire une belle connerie. Surtout ne pas penser à ma mère – au futur ou plutôt à ce que nous ne pourrons sans doute jamais nous offrir l’un à l’autre. Non je refoule toutes ces idées alors que Kyrah laisse ces doigts courirent sur mon torse. « Je sais pas si je dois prendre ça pour un compliment ! » Je rigole légèrement mais je n’ajoute rien. Je crois que j’ai peur d’en dire plus, de formuler à haute voix cette sensation étrange qui me prend – celle que tout est si différent avec elle. Que je me sens comme un homme qui fait l’amour à une femme pour la première fois de sa vie. Sa jambe remonte le long de la mienne alors qu’elle se colle un peu plus à mon corps et j’ai l’impression que rien ne peut m’arriver – que je suis protégé de tout. « Tu crois qu’à cette heure-ci le spa est encore ouvert ? » J’ouvre les yeux en entendant la voix de Kyrah un léger sourire amusé sur les lèvres. « T’es sérieuse ? » De toute évidence elle ne compte pas me laisser de répit. « J’ai pas envie de dormir, et j’me ferai bien un bain à remous, pas toi ? » « Je doute que ça soit ouvert. » Je crois que je voudrais qu’on reste encore un peu – que j’ai l’impression qu’elle tente de fuir ce moment mais je la laisse faire – parce que c’est peut-être mieux comme ça. Parce que moi non plus je ne suis pas prêt a y faire face alors un bain à remous… pourquoi pas ? Elle se lève alors pour attraper le téléphone et je l’observe relevé sur mes coudes un sourire amusé au visage. « Bonsoir, j’appelle simplement pour savoir si les bains à remous sont aussi ouverts la nuit ? Oh ? Très bien, je vous remercie. » Elle remonte sur le lit, me laissant la vue de son corps nu en entier et je ne me gêne pas pour l’observer avant qu’elle ne se penche sur moi. « Le spa, la salle de sport et les piscines sont ouvertes toute la nuit. » [/color]Je ne sais pas quel type d’hôtel fait ce genre de chose mais clairement le genre que j’apprécie. Kyrah se laisse cette fois tomber, son corps au dessus du mien, se déplaçant comme un vrai tigresse pour se rapprocher des mes lèvres qui déjà en redemandent. « Mais je peux y aller seule si tu es trop fatigué et que tu veux dormir… » Je n’ai pas le temps de lui répondre que déjà elle a sauté du lit pour se diriger vers la porte. « Je vais mettre mon maillot, si quand je sors t’es pas là, j’irai seule. » Je la regarde sortir amusé puis lorsque la porte claque je me laisse tomber lourdement sur le lit. J’ai encore de la peine à me remettre du flot d’émotion que je viens de vivre mais je ne me sens pas fatigué. Je finis donc par me relever pour enfiler un maillot et aller attendre Kyrah dans le couloir. Une jaquette sur mon torse pour ne pas me promener à moitié à poil dans l’hôtel. Quand elle sort de sa chambre je vois un sourire se dessiner sur son visage en me voyant. « T’as de la chance, je suis pas quelqu’un de facilement fatigable. Il t’en faudra plus pour m’user. » Faut dire que ces derniers temps j’ai pris l’habitude de ne pas dormir plus de 4h par nuit et dès que je suis réveillé le rythme avec les jumeaux est plutôt effréné. Heureusement je n’ai jamais eu besoin de beaucoup de sommeil, et la petite sieste que nous avons fait dans l’avion a largement suffit à me requinquer pour un moment. « Puis je ne sais pas dire non à ce genre de proposition. » Ou plutôt je ne sais pas lui dire non à elle. Nous nous engouffrons dans l’ascenseur pour redescendre, reprenant nos places habituelles éloignés l’un de l’autre nos regard se retrouvent comme plutôt dans la journée et déjà je sens cette envie d’elle revenir comme si elle était insatiable. « Et puis merde… » Je romps l’espace entre nous pour venir capturer ces lèvres dans un nouveau baiser. L’atmosphère dans cet ascenseur me rend complètement fou. « J’en crève d’envie depuis ce matin. » Je dois être honnête, je ne sais pas si c’est cette proximité, l’air trop peu existant dans l’ascenseur mais ça me procure une vraie vague de désir. Pourtant l’ascenseur se stabilise, de toute évidence trop tôt pour que nous soyons déjà à la réception et je me sépare d’elle avant que les portes ne s’ouvrent sur un couple de personnes âgées. « Bonsoir. » « Bonsoir. » Un léger sourire se dessine sur mon visage alors que je regarde Kyrah et que les deux vieux viennent se positionner entre nous. « Vous allez faire la fête les jeunes ? » Le vieil homme nous regard chacun notre tour et j’échange un regard complice avec Kyrah. « Quelque chose comme ça oui ! » Une fête peut-être un peu particulière. « Brigitte et moi allons au sauna naturiste, il faut profiter tant qu’il n’y a personne. Si vous passez par là. N’hésitez pas à nous rejoindre. » Mes yeux s’ouvrent grand alors que j’entends sa phrase et je regarde Kyrah me demandant si j’ai bien compris. « Oh Edgard ! Je croyais qu’on avait dit que toi et moi ? » La main de Brigitte se pose sur le bras du vieil homme et j’ai l’impression de sentir comme une tension sexuelle entre ces deux petit vieux. Ce qui me fait esquisser un sourire alors que l’ascenseur est arrivé à destination. « Bonne soirée jeunes gens. » « Merci… Vous aussi. » Une fois le couple de vieux disparu de notre vu je ne peux m’empêcher de rire. « Je rêve ou c’était une proposition ? » Kyrah rigole elle aussi et je ne peux pourtant m’empêcher de les trouver adorables. « J’aimerais bien être comme eux à leur âge… Avoir gardé un peu de fun dans ma vie ! » La routine a toujours été quelque chose qui m’effraie, encore plus maintenant que les jumeaux sont dans ma vie. « Mais je crois qu’on va éviter le sauna naturiste pour ce soir ! Je n’ai pas du tout envie de voir Brigitte et Edgard en action. » Bon dieu rien que d’y penser j’ai des frissons dans le dos. Comme prévu nous nous dirigeons plutôt vers les bains, le bassin est totalement vide ce qui n’est pas étonnant vu l’heure. J’hôte ma jaquette puis regard Kyrah un air un peu coquin dans le regard. « Je crois bien que nous sommes seuls au monde. » Bon dieu c’est pas possible que j’ai à nouveau envie d’elle. Nous venons à peine de finir. Il faut que je me retienne, je ne suis quand même pas un animal. |
| | | | (#)Jeu 6 Aoû 2015 - 20:02 | |
| C’est une explosion de plaisir et de nouvelles saveurs. Tant de choses que je n’avais encore jamais vécue jusqu’à présent. Il y a une part de moi qui a envie de sauter au plafond, de se jeter sur lui pour l’embrasser à nouveau et lui dire à quel point mon coeur bat à une vitesse folle quand il est près de moi, et une autre partie qui a envie de fuir, loin, parce qu’elle sait très bien qu’au fond, tout ça n’est que reculer pour mieux sauter. Et ça me terrifie. Alors pour éviter de faire face à tout ce que je ressens, je préfère rester dans la même énergie que cette journée magique que nous avons passée. Je veux qu’elle dure jusqu’à demain, avant que tout ne s’écroule au moment de prendre cet avion qui nous ramènera à la réalité, celle où nous sommes deux êtres qui n’avons strictement rien à faire ensemble. « T’es sérieuse ? » Je hoche vivement la tête et ne perds pas de temps pour appeler la réception. « Je doute que ça soit ouvert. ». Je lève les yeux au ciel devant tant de positivisme, et jubile déjà de lui dire qu’il avait tort. Je file aussi vite que je suis arrivée, pour rejoindre ma chambre et enfiler mon maillot, le même que j’avais un peu plus tôt à la piscine, et qu’Elio mourrait d’envie de me retirer, je l’ai bien vu. après tout, il n’y a qu’une petite ficelle à tirer, et tout mon corps se dévoile. Lorsque je sors de la chambre, j’ai juste enfilé une petite tunique colorée, et je suis pieds nus. Lorsque je croise le regard d’Elio, je ne peux m’empêcher de sourire, parce qu’avec lui, j’ai toujours peur du pire. Il aurait très bien pu ne pas pouvoir venir et poursuivre cette nuit en ma compagnie. Mais je suis heureuse qu’il soit là. « T’as de la chance, je suis pas quelqu’un de facilement fatigable. Il t’en faudra plus pour m’user. » Cette fois je lâche un rire amusé. « Fais gaffe, je suis insomniaque… » J’arque un sourcil, agrémentant celui-ci d’un regard coquin, et je me retourne pour me diriger vers l’ascenseur. Dangereux, mais j’en jubile d’avance. Nous reprenons notre place, la même qu’un peu plus tôt dans la journée, à nous bouffer littéralement du regard. Sauf que cette fois, le défi est terminé puisque j’ai rompu notre pari en arrivant comme une furie dans sa chambre un peu plus tôt. « Et puis merde… » Cette fois, c’est à lui de me montrer à quel point il ne peut me résister, et il fond déjà sur moi à une vitesse folle. « J’en crève d’envie depuis ce matin. » Et sans plus tarder ses lèvres retrouvent le chemin des miennes, nos langues jouent ensemble à nouveau et l’envie me saisit d’un seul coup. Il me rend complètement dingue. Mes mains ne savent même plus où se placer tellement j’ai envie de le caresser partout, c’est vital, plus fort que nous, et déjà mon souffle se fait plus court. Mais l’ascenseur s’arrête et Elio se sépare de moi comme nous avons tant de fois eu l’habitude de nous séparer depuis que nous nous connaissons. J’ai du mal à reprendre mon souffle, je garde les lèvres fermées mais mon ventre se soulève à toute allure. Un couple de personnes âgées fait son entrée et je regarde Elio en souriant, alors qu’il s’est repositionné à l’autre bout de l’ascenseur. « Bonsoir. » Je sens leurs regards sur nous, je m’attends à une réflexion, mais ils ont plutôt l’air gentils et ouverts d’esprits. « Vous allez faire la fête les jeunes ? » « Quelque chose comme ça oui ! » Je ne peux m’empêcher de me mordre la lèvre en baissant la tête, un regard amusé au coin des lèvres. « Brigitte et moi allons au sauna naturiste, il faut profiter tant qu’il n’y a personne. Si vous passez par là. N’hésitez pas à nous rejoindre. » Je redresse à toute allure mon regard pour croiser celui d’Elio, merde, on a bien entendu la même chose. Putain on vient de se faire inviter à une partie à quatre avec deux petits vieux, quelle horreur. Heureusement, l’ascenseur s’arrête. « Bonne soirée jeunes gens. » Je leur adresse un signe de tête et réponds en même temps qu’Elio. « Merci… Vous aussi. » Je lui adresse un regard complice et nous empruntons deux chemins différents. « Je rêve ou c’était une proposition ? » Mon rire se mêle au sien « Je crois bien oui. Mon dieu quelle horreur ! ». « J’aimerais bien être comme eux à leur âge… Avoir gardé un peu de fun dans ma vie ! » Je me contente de sourire, mais au fond, je ne peux m’empêcher de me dire que si je vieillissais avec lui, je pourrai lui apporter ce côté farfelu qu’il semble chercher absolument. Qu’est-ce qu’il me prend de penser à une chose pareille ? « Mais je crois qu’on va éviter le sauna naturiste pour ce soir ! Je n’ai pas du tout envie de voir Brigitte et Edgard en action. » Une fois encore une chasse mes pensées et je ris avec lui. « Arrête tu me fous des images horribles dans la tête ! » Je lui donne une petite claque sur le bras en plaisantant, et nous arrivons aux bassins. Personne. Parfait. Elio se deshabille déjà et je le regarde faire, du feu dans les yeux. « Je crois bien que nous sommes seuls au monde. » Mon sourire s’élargit alors que je retire ma tunique doucement. « Parfait, on va pouvoir faire du naturisme nous aussi ! » Je ris un peu et m’éloigne de lui pour me rapprocher du bain à remous, celui qui est juste devant l’immense baie vitrée qui offre une vue imprenable. C’est vraiment sublime. Je n’ai pas le temps de me retourner qu’Elio est déjà entré dans le bain. Mais ce qui me frappe, c’est plutôt son short de bain qui est posé là, près de lui, sur le rebord du bain. Mon regard alterne entre Elio, son petit sourire coquin, et son short de bain. Je secoue la tête un peu amusée. « Ok, tu veux jouer à ça… » J’entre dans le bain et une fois que mon corps est recouvert par l’eau et les bulles, je retire un à un les morceaux de mon bikini pour les lui lancer dessus. « Voilà, on est quittes ! » Le bain n’est pas très grand et heureusement, je ne comptais pas rester à dix mètres de lui. Environ un mètre cinquante nous sépare, et je n’ai qu’à tendre ma jambe pour frôler la sienne et la laisser glisser jusqu’à remonter à sa cuisse. « Tu crois qu’il y a des caméras ? » Je lève la tête et regarde un peu autour de moi, ça n’en a pas l’air, mais ça m’étonnerait que ce soit un endroit non surveillé. Après tout, c’est aussi ce qui est excitant. Ils doivent bien se douter que de laisser les piscines ouvertes toute la nuit, les gens ne vont pas faire que nager. Finalement, je ne résiste pas à la tentation de venir le voir d’un peu plus près. Mes mains se posent sur ses genoux et je m’approche de lui, laissant mon corps flotter un peu, et donc mes fesses nues sortir de l’eau par intermittence. « Tu m’as dit tout à l’heure qu’il en fallait plus pour te fatiguer. Tu pensais à quoi exactement ? » Finalement, je viens m’asseoir sur ses genoux, mes jambes et part et d’autre de son corps, mais pour l’instant je laisse volontairement une certaine distance pour que nos intimités ne se frôlent même pas. Dans cette position, ma poitrine est à demi-visible, en fonction des remous du bain, et je sens le regard d’Elio y porter une attention certaine, ce qui me fait sourire. J’attrape son menton du bout de mes doigts et lui faire redresser le visage et donc les yeux. « Mes yeux sont là ! » Je souris, amusée. J’aime cette complicité qui nous lie depuis que nous sommes arrivés. Je ne sais pas ce qu’il adviendra quand on rentrera, mais j’aurai passé le meilleur week end de ma vie en sa compagnie. |
| | | | (#)Ven 7 Aoû 2015 - 0:53 | |
| Je voudrais que ça ne finisse jamais… Cette sensation que j’ai avec elle – celle que je suis moi – que je suis en vie – entier…. C’est un tout, c’est comme si elle était ma paire de lunette, que j’avais vécu sans elle, dans le flou durant toute ma vie et aujourd’hui elle était sur mon nez. Et maintenant que je voyais le monde aussi claire, je me demandais comme il avait pu en être autrement, comment je pourrais m’en passer si on m’enlever mes lunettes… Peut-être que ce que l’on a jamais eu ne peut pas nous manquer… Mais maintenant nous avions eu ce week-end et je n’avais aucune idée de la façon dont nous pourrions revenir en arrière… Comment je pourrais continuer à respirer - à voir le monde, si elle n’est pas là. « Parfait, on va pouvoir faire du naturisme nous aussi ! » Je chasse ces idées de mon esprit alors que mon regard un peu coquin se pose sur elle et quand elle se retourne, je décide de la pendre au mot. Mon caleçon glisse le long de mes jambes et je m’en débarrasse avant de m’enfiler dans le bain à remous en vitesse sans jamais l’avoir lâché du regard. Une fois retournée sur moi Kyrah met un petit moment avant de comprendre ce qui se trame et le sourire qu’elle m’adresse me procure déjà des picotements dans le bas ventre. « Ok, tu veux jouer à ça… » Bon dieu rien que de la voir entrer sensuellement dans ce bain me donne chaud, je crois que j’aurais du opter pour le bain froid plutôt que celui à remous car déjà je sens mon excitation revenir. Bordel, jamais une femme ne m’a fait autant d’effet en faisant si peu de chose. Alors quand elle commence à se déshabiller pour me jeter son maillot dessus je perds presque pied – tentant de ne pas le montrer je lui souris un peu amusé attrapant au vol le haut de son maillot. « Tu sais que tu ne le récupéreras pas celui là ? » Une chose est sûr ce n’est pas moi qui vais le lui redonner, si je dois choisir elle restera nue – pour toujours – et avec moi évidement. « Voilà, on est quittes ! » Je rigole légèrement, reposant mon crâne contre l’appuie tête et ferment un peu les yeux pour profiter de ce moment. Du moins jusqu’à ce que je sente la jambes de Kyrah contre la mien, remonter sensiblement le long de ma cuisse. Je me sens alors frémir et déjà mon regard brulant retrouve le sien. « Tu crois qu’il y a des caméras ? » Je la voix scruter les environs alors que je ne peux décrocher mon regard d’elle. « Ca dépend… Si je te dis qu’il en a ça va te plaire ou te faire fuir ? » Bon dieu je suis entrain de devenir beaucoup plus coquin que prévu mais c’est l’effet que Kyrah me fait – et honnêtement à cet instant précis je me moque bien qu’il ait des cameras – qu’ils se rincent bien l’œil si c’est le cas – on sera deux. Elle se rapproche encore un peu de moi alors que je reste à la même place, seul mon regard se déplaçant au gré de ces mouvements pour observer les parcelles de sa peau que l’eau laisse entrevoir. « Tu m’as dit tout à l’heure qu’il en fallait plus pour te fatiguer. Tu pensais à quoi exactement ? » Avant que je ne réponde elle se glisse au dessus de moi et un frisson de désir me parcours le dos alors qu’elle prend soin de ne pas trop s’approcher. « Je sais pas… Je me disais qu’on pourrait faire un tennis, ou une partie de carte… Ou alors… » Mon regard emplit de désir se pose sur sa poitrine que j’entrevois entre les remous de l’eau. Mais bien vite Kyrah me rappelle à l’ordre attrapant mon visage pour le remonter vers elle. « Mes yeux sont là ! » Je l’observe un instant avec un sourire amusé. « Oui je sais, mais… J’ai un secret pour toi. » Je me penche un peu plus pour aller susurrer quelques mots à son oreille. « Ce n’est pas tes yeux que je tentais de regarder. » Je rigole un peu puis me repenche en arrière, nos regard se cherchant avec amusement. « Mais puisque tes yeux aussi sont magnifiques, je vais les regarder un moment… J’ai la chance d’avoir deux mains pour faire le restent du job. » Déjà mes mains vont se poser de part et d’autre de son corps, sur ces mollets d’abord pour remonter jusqu’à ces genoux avant de s’attaquer à ces cuisses. Déjà je sens ma virilité reprendre de la vigueur au contact de sa peau mais je continue, passant de ces cuisses au bas de ces fesses puis alors que mes mains remontent lentement, d’un geste plus brusque je colle son corps contre le mien. Mon visage se rapproche du sien alors qu’elle est sur mon excitation déjà bien présente et nos lèvres à quelques centimètres laissent son souffle se mélanger au mien. Ni elle ni moi ne semble vouloir rompre cette fine distance. « Il se pourrait que j’ai en tête une idée un peu plus divertissante que les cartes au final. » Ma phrase à peine finie je m’empare des ces lèvres, mes mains remontant le long de son dos pour appuyer son buste contre le mien, sentant la fermeté de ces seins parfaits. Je laisse ma bouche dévier légèrement pour s’emparer de son cou puis m’écarte un peu d’elle pour l’observer à nouveau, mes mains la tenant toujours serrée contre moi et l’empêchant de me fuir. « J’ai envie de toi Kyrah – encore – comme si j’étais insatiable. » Je me sens tellement différent avec elle, même si je ne voudrais pas que ça soit le cas. J’ai envie de son corps mais encore plus de cette communion entre nous, de ces sourires, de sa voix… Je veux tout à moi et alors que je vais pour m’emparer de ces lèvres à nouveau, un bruit de porte m’arrête. J’amène ma main à ma bouche comme pour m’empêcher de parler et bien vite nous plongeons tous les deux sous l’eau comme deux gamins qui tentent de fuir leur professeur. Mais bien vite nos deux petites têtes de crapauds ressortent de l’eau et je vois deux jambes face à moi. « Jeune gens ? » Un mince sourire coupable se dessine son mon visage et je jette un coup d’œil à Kyrah tentant de ne pas rire. « Tout va bien ? » Relevant mon regard un peu plus, je peux clairement identifier son polo de surveillant et me mord machinalement l’intérieur de la lèvre. « Oui.. Très bien. Très… Très bien ce bain à remous. Très… Agréable. » Un sourire un peu pervers vient se glisser sur le visage de notre interlocuteur. « Ouais c’est aussi ce qu’il nous semblait avoir vu depuis la centrale. » Bordel il y a vraiment des cameras ici… Cette fois je me pince un peu la lèvre alors que l’homme observe mon short de maillot d’un œil amusé. « Je vais pas vous déranger plus longtemps… Je voulais juste vous dire que si il y avait quoi que ce soit, vous pouvez nous faire signe. La camera est juste là. » Il fait un coucou à ce qui semble être un minuscule trou dans le mur et je me demande si c’est même légal d’en avoir des pareils. « Au fait, j’ai entendu dire que le bassin externe était aussi très sympa… Je peux pas vous dire on ne le voit pas depuis chez nous. Vous devriez essayer » Je croise le regard de Kyrah me demandant si c’est une blague mais l’homme nous quitte déjà. Est-ce qu’il vient vraiment de nous dire texto d’aller continuer nos cochonneries plus loin. « Tu lui fais confiance toi ? Il avait une bonne tête de voyeur je trouve. Si ça se trouve l’éclairage est juste meilleure dehors… » Je rigole un peu de la situation mais je n’ai aucune envie de me séparer de Kyrah sous prétexte que l’on pourrait nous voir – au contraire ça a quelque chose de vraiment excitant je dois l’avouer. |
| | | | (#)Ven 7 Aoû 2015 - 18:04 | |
| (Attention, c'est reparti pour un tour, round II, on cache les petits yeux ! )
« Tu sais que tu ne le récupéreras pas celui là ? » Je ris un peu. Il peut bien le garder, ça m’est égal. Après tout, j’ai une tunique pour ne pas rentrer nue dans ma chambre d’hôtel. Je finis rapidement nue, mais avec les remous, il ne peut pas voir, ce qui rend les choses d’autant plus excitantes. D’ailleurs je ne perds pas de temps pour lui demander si il pense qu’il y a des caméras. « Ca dépend… Si je te dis qu’il en a ça va te plaire ou te faire fuir ? » Je le regarde avec un petit air coquin, haussant un sourcil. Il ne me connaît pas depuis le temps ? Le nombre de fois où on a failli faire l’amour dans des vestiaires, alors que la porte n’était même pas fermée à clés. Il me sous-estime. D’ailleurs, à cette pensée, je me dis que notre première fois est quand même assez banale. Un lit dans une chambre d’hôtel. Ça ne nous ressemble pas vraiment. Mais ici dans ce bain à bulles, là je dis oui. D’ailleurs, je n’arrive pas à contrôler mes pulsions et déjà je me retrouve assise sur lui. « Je sais pas… Je me disais qu’on pourrait faire un tennis, ou une partie de carte… Ou alors… » Je lève les yeux au ciel alors qu’il se perd sur les courbes de mes seins, ce qui me fait doucement sourire. Mais je le rappelle à l’ordre assez rapidement. « Oui je sais, mais… J’ai un secret pour toi. » Je le laisse glisser son visage et ses lèvres jusqu’à mon oreille, où son murmure me fait frissonner. « Ce n’est pas tes yeux que je tentais de regarder. » Mon rire se mêle au sien, au moins, il est honnête. Et je ne vais pas l’en blâmer, j’ai toujours trouvé que mes seins étaient parfaits, sans vouloir me vanter. « Mais puisque tes yeux aussi sont magnifiques, je vais les regarder un moment… J’ai la chance d’avoir deux mains pour faire le reste du job. » Je rougis presque à son compliment. Entre nous, ce n’est pas vraiment l’histoire romantique des contes de fée, où le prince charmant compliment sans arrête la princesse avant leur premier baiser. Nous, on s’est traités de tous les noms avant. Alors quand aujourd’hui je l’entends me faire un compliment, ça me fait bizarre, mais c’est toujours gratifiant. Je commence à sentir ses mains parcourir mon corps, mes jambes d’abord, puis plus haut, et d’un geste fort et rapide, il m’attire à lui, et je ne peux retenir un soupir de surprise et de plaisir. Oui, parce que là, nos intimités l’une contre l’autre, je peux sentir son désir, et ça me rend folle. Nos lèvres à quelques millimètres, je sens son souffle se raccourcir, se mêlant au mien. Mon dieu j’ai jamais eu autant envie de quelqu’un. Sans vraiment le contrôler, je me presse encore contre lui, pour le sentir contre moi. Peau à peau. corps à corps. « Il se pourrait que j’ai en tête une idée un peu plus divertissante que les cartes au final. » Je me mords la lèvre en souriant et ondule juste un peu mon bassin contre lui pour que la tension se fasse encore plus présente. Je n’ai même pas le temps de répondre que déjà ses lèvres fondent sur les miennes dans un baiser électrique, emplit de désir. J’en tremble presque. Il me serre contre lui et mes mains glissent déjà dans son cou, sa nuque, ses cheveux. Je le veux à moi, tout entier, rien qu’à moi. « J’ai envie de toi Kyrah – encore – comme si j’étais insatiable. » Il me rend complètement dingue, ses mots me font chavirer, je n’ai même pas envie de répondre, et pourtant, les mots sortent seuls de mes lèvres sans que je n’ai eu le temps de les réfléchir. « Alors tais-toi et fais-moi l’amour.. » Nos lèvres se retrouvent, nos langue entrent en communion parfaite et il ne reste que quelques minuscules millimètres pour que nos corps s’unissent à nouveau. Mais nous sommes vite arrêtés par un bruit de porte, et des pas. Je me sépare de lui et plonge sous l’eau comme une gamine qui a fait une connerie, en même temps qu’Elio. Lorsque nous remontons à la surface, mon regard se pose sur un homme, avec un polo à l’insigne de l’hôtel. Merde. « Jeune gens ? Tout va bien ? » « Oui.. Très bien. Très… Très bien ce bain à remous. Très… Agréable. » Je me mords l’intérieur de la joue pour ne pas rire à cette situation. Mais je comprends vite que le gars n’est pas là pour nous engueuler, au contraire il nous fait comprendre qu’effectivement, il y a bien des caméras. « Au fait, j’ai entendu dire que le bassin externe était aussi très sympa… Je peux pas vous dire on ne le voit pas depuis chez nous. Vous devriez essayer » Je tourne la tête vers Elio, pour être sûre qu’on a bien compris la même chose, et déjà l’homme a disparu. « Tu lui fais confiance toi ? Il avait une bonne tête de voyeur je trouve. Si ça se trouve l’éclairage est juste meilleur dehors… » Je ris avec lui, la situation est vraiment drôle, et à vrai dire, je m’en fous complètement que quelqu’un puisse nous voir. Après tout, on est dans un bain à remous, les bulles cachent quasiment tout, même un voyeur ne serait qu’à demi satisfait de ce qu’il pourrait voir depuis cette caméra. Je me retourne quand même pour la regarder, avant de me retourner vers Elio. « J’ai bien envie de mettre un peu de piment dans leur nuit… pas toi ? Ils doivent se faire tellement chier les pauvres... » Mon sourire se veut plus coquin, plus craquant aussi, et je ne tarde pas à le rejoindre, le poussant pour qu’il se rasseye comme un peu plus tôt. Cette position a quelque chose de terriblement excitant. Et puis, je suis dos à la caméra, je ne leur laisserai pas le plaisir d’en voir un peu trop. Je me jette alors sur lui, lui bouffant littéralement la bouche tellement l’envie est grande. Ma main vient titiller sa virilité, juste pour vérifier que rien n’a bougé, et dans un geste parfaitement calculé j’unis nos corps, grognant légèrement à la sensation que cela me procure. J’entre mes ongles dans sa nuque et ferme les yeux une seconde pour apprécier le plaisir qui m’envahit. Je retrouve alors le chemin de ses lèvres pour m’en emparer à nouveau, pendant qu’il m’incite à commencer quelques mouvement sur lui. Je sens mon corps en entier réagir à ce contact saisissant, les papillons dans mon bas ventre s’affolent, mon souffle est diablement court, je frissonne chaque fois que mes fesses entre en contact avec ses cuisses et que je le sens plus en moi que jamais. C’est définitif, je suis sienne, maintenant et à jamais. |
| | | | (#)Jeu 3 Sep 2015 - 17:23 | |
| ( C'est gentil mais quand même ) La vie au fond n’est que l’assemblage d’instant, certains de tristesse, d’autres de tendresses, certains nous donnent le sentiment qu’elle ne vaut pas la peine d’être vécue puis parfois… Parfois certains nous font tout oublier, certains instants nous procurent tellement de plaisir qu’on voudrait que jamais plus la vie ne soit autre chose que ce moment. C’est ce que je ressentais à cet instant présent, pas pour le sexe bien que ça rentre évidement dans l’équation mais parce que ces instants passés avec Kyrah me semblaient être tellement simples, j’avais l’impression de ne plus avoir à me cacher à me prendre la tête qu’il y avait entre nous une sincérité que je n’aurais jamais cru partager un jour avec quelqu’un… Pourtant je connais encore si peu de Kyrah, et ce que je sais d’elle devrait me faire fuir je le sais, et si je prenais le temps d’y penser, prendre la fuite serait sans aucun doute la bonne idée mais je ne prend pas le temps d’y penser. Je plonge mon regard dans le sien et je me laisse me perdre dans mon désir, dans mon plaisir. « Alors tais-toi et fais-moi l’amour.. » Elle n’aura pas besoin de le dire deux fois, nos caresses s’accentuent une fois de plus, nos lèvres se cherchent sans se toucher et avant de nous laisser le temps de continuer nous sommes interrompus. La conversation qui suite me laisse sans voix et un peu perplexe. La nudité n’a jamais été un problème, vous pourriez d’ailleurs en parler longuement avec mes voisins ou Kaecy qui me somme tout les jours d’enfiler des habits mais là c’est autre chose. « J’ai bien envie de mettre un peu de piment dans leur nuit… pas toi ? Ils doivent se faire tellement chier les pauvres... » Un léger sourire vient se dessiner sur mon visage alors que Kyrah prend le décision pour nous deux et nos corps se retrouvent dans une union parfaite, elle au dessus de moi, son corps se collant au mien avec un sensualité qui me laisse échapper un soupire de plaisir. Je savoure la douceur de sa peau mouillée, la caresse de sa langue qui vient retrouver la mienne alors que nos corps s’unissent une nouvelle fois. Je m’initie en elle et retrouve cette connexion inexplicable qui semble nous unir. A cet instant précis j’ai l’impression d’avoir besoin d’elle comme de l’air qu’on respire, je me demande même comment j’ai pu vivre sans ça, sans cette sensation étrange qui m’envahit quand elle est là, quand elle me parle, me touche ou même quand elle me fusille de son regard si bleu. Son corps ondule contre le mien accentuant mon plaisir un peu plus à chaque fois alors que mes mains sur ces hanches accompagnent ces mouvements, je la laisse faire, je suis à elle – et elle le fait si bien. Ces mains glissent dans mes cheveux, serrent un peu leurs prises donnant un côté un peu plus animal à notre échange. Puis des bruits dans le couloir attirent mon attention et mes mains sur ces cuisses l’incitent à stopper le mouvement. Nous restons tous deux silencieux espérant que personne ne nous dérange mais déjà un couple entre dans la salle alors que Kyrah est encore au dessus de moi. Je me sens rougir légèrement bien qu’un sourire se colle à mon visage. « Bonsoir. » Kyrah a glissée à coté de moi et nos deux corps dans les bulles ne laissent rien montrer de notre nudité. « Bonsoir. » Le couple nous jette un regard plein de sous entendus et je me mordille légèrement la lèvre alors qu’ils s’en vont un peu plus loin dans le fameux bassin extérieur. Malheureusement ils ont encore une vue assez bonne sur nous. « On sort de là ? » Ce n’est pas une mince affaire de sortir des bains nus sans se faire voir par le fameux couple mais une fois nos affaires remisent nous nous dirigeons vers l’ascenseur une nouvelle fois pour reprendre la direction de la chambre. Dès que les portes de ce dernier se referme je n’attends pas cette fois et lui saute dessus une nouvelle fois, ma main glissant de suite vers le bas pour retrouver son intimité. Mon corps collant le sien contre la parois et ma main jouant avec elle. Je m’amuse un peu, le temps que l’ascenseur monte et que nous retrouvions une fois de plus la chambre.
Cette fille fait de moi ce qu’elle veut c’est une certitude et après un nouvelle orgasme je me sens cette fois complètement vidé de mon énergie. Il ne me semble pas avoir été aussi épuisé depuis longtemps et après avoir attiré son corps contre le mien comme pour l’empêcher de fuir je sombre dans le sommeil en quelques secondes.
Quand je me réveille je sais déjà qu’elle n’est plus là, je n’ai pas besoin de la chercher dans le lit ou même d’ouvrir les yeux son odeur n’est plus dans la pièce. Je sens un vide m’envahir, puis la colère sans pouvoir la comprendre ou la contrôler. Pourtant ce n’est pas un surprise je le savais, je savais qu’elle allait prendre la fuite et peut-être même que je l’espérais parce que je n’avais aucune idée de la façon dont nous allions gérer les évènements maintenant… Quand je finis par ouvrir les yeux mon regard se pose sur ma montre et je réalise que je suis en retard… Genre vraiment en retard. J’ai beau me presser, enfiler mes affaires dans un sac le plus rapidement possible il est trop tard quand j’arrive à l’aéroport. « Le prochain vol est dans 10 heures monsieur pas avant ! » Je hoche la tête. De toute façon je ne me sens pas assez en forme pour me battre contre une hôtesse qui n’a rien demandé – je n’avais qu’à me réveiller. Peut-être que c’est mieux comme ça… Qu’est ce qu’on aurait pu se dire ? Que c’est fini que c’était un bon week-end mais que tout ça ne mène à rien ? On le sait tout le deux… On le sait tout les deux comme on sait à quel point ça ne change rien de le savoir… |
| | | | | | | | Anywhere but here. With you. [Kylio] |
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