Elle sait parfaitement ce qu'elle fait, Itziar, quand elle se déshabille bien trop lentement pour que ce soit naturel. Quand elle ondule pour enfiler la robe qu'elle avait déjà essayée dans le magasin tout à l'heure. Quand elle serpente au-dessus de Rose pour venir lui souffler qu'elle a besoin d'elle pour remonter la fermeture éclair. Quand elle vient ensuite capturer ses lèvres dans un baiser loin d'être chaste. Elle sait parfaitement ce qu'elle fait et pourtant, elle le fait l'air de rien, comme si elle ne le faisait pas exprès. Est-ce qu'elle se croit crédible ? Pas particulièrement, mais ça l'amuse et ce n'est pas le but de toute façon. Rose obtempère, elle se dégage et se relève, Itziar en fait de même, se plaçant devant elle. La fermeture éclair n'était pas une excuse bidon, elle avait réellement besoin d'elle pour pouvoir la fermer, tout comme elle aurait besoin de son aide pour l'ouvrir le moment venu. Elle aurait sans doute pu la remonter de moitié, c'était un fait, mais elle était une princesse et préférait se faire aider. Par une reine, qui plus est. Une reine guimauve qui ne se fait pas prier pour coopérer. Ses doigts délicats saisissant la fermeture pour la remonter lentement. Très lentement. Sans doute bien plus lentement que nécessaire. Certes, il ne fallait pas risquer d'abîmer la robe avant même d'avoir eu l'occasion de la porter pour sortir, mais quand même. La lenteur avec laquelle elle remonte le zip n'est pas anodine. Elle n'est pas innocente non plus. Cette lenteur, elle la fait frissonner, un frisson qui parcourt sa colonne, suivant le chemin du zip guidé par les doigts de l'australienne. La chair de poule apparaît sur sa peau. C'est l'effet que Rose a sur son corps, en la touchant à peine. Rose qui ferait presque flancher ses jambes quand elle vient ensuite déposer un baiser sur sa nuque. Avant de reculer et de rompre le contact. Pour le plus grand malheur de l'espagnole. Bien que. Tout ceci n'est que partie remise. "Si elles te paraissent parfaites, elles le sont forcément." Déclare-t-elle, une fois que Rose lui annonce son choix. Une fois qu'elle tranche. Elle ne semble pourtant pas avoir fini de jouer, ni même de la torturer, en démontre la manière qu'elle a de lui enfiler ses talons, l'un après l'autre, ses mains chatouillant ses jambes, juste à peine. Invitant son coeur à faire des bonds en anticipation. Puis vient la ceinture, telle une poupée, elle se laisse habiller, un large sourire sur les lèvres. Admirant son reflet dans le miroir en face. Elle admire aussi le travail de styliste de Rose, après tout cette tenue, c'est son œuvre, même si elle ne l'a pas créée de toute pièce.
C'est à elle de profiter du spectacle. Elle quitte ses chaussures et s'installe confortablement sur son lit, le dos appuyé contre l'oreiller. Un large sourire se dessine sur ses lèvres quand elle voit Rose commencer à onduler. Son regard plongé dans le sien. Tel est pris qui croyait prendre. Rose aussi peut user de ses charmes et elle semble le faire à merveille. Elle ne perd pas une miette de l'effeuillage, Itziar, son regard finit même par quitter celui de Rose pour se perdre un peu plus bas, sur sa poitrine bien qu'emprisonnée dans son soutien gorge. Elle lui crierait presque d'attendre un instant quand elle la voit sortir la robe du sac. Juste un instant, qu'elle puisse profiter un peu plus du divin spectacle. Puis ses yeux se reportent sur le visage de Rose. Elle lève un sourcil à l'annonce de la jeune femme. "C'est un peu paradoxal." Qu'elle lui répond en riant. Une styliste, trouvant qu'il n'y a pas plus beau qu'une femme en tenue d'Eve. Ça ne semble pas vraiment compatible. Cependant, ça ne semblait pas avoir d'importance à cet instant précis et elle oublie totalement la teneur de la conversation quand elle voit l'australienne continuer son effeuillage. C'est le soutien gorge qui finit au sol cette fois-ci et c'est le coeur d'Itziar qui s'emballe un peu plus. Il s'accélère alors qu'elle sent la chaleur s'inviter dans l'équation. La culotte ne fait pas long feu et elle l'attrape au vol avant de la lâcher par terre. Elle se redresse, comme pour profiter un peu mieux de la vue. Elle regarde Rose, sans la moindre gêne. Son regard empli de désir. Elle ne sait pas si elle devient muette sur le moment ou si c'est Rose qui l'empêche de fonctionner correctement, mais elle ne peut formuler plus qu'un simple "mmh" en guise d'acquiescement. Celui-ci bien vite accompagné d'un gémissement que lui extirpent les lèvres de Rose dans son coup. Après ses yeux, ce sont ses mains qui profitent. Elles en profitent pour explorer le corps de Rose. Elles se posent d'abord sur ses hanches avant que l'une d'elle ne remonte son côté pour venir se poser sur sa poitrine. Rapidement, ce sont ses lèvres qui se substituent à sa main, se délectant du goût de sa peau. Avant de faire basculer Rose pour se dégager. "Je suis trop habillée." Annonce-t-elle avec un clin d'œil en se levant, dégrafant sa robe avec aise, comme si finalement, elle n'avait peut-être pas vraiment besoin de Rose pour remonter la fermeture. Elle se débarrasse de la ceinture et du vêtement et puis elle prend le temps d'observer Rose, nue sur son lit. Une vue dont elle ne se lassera probablement pas. Elle immortalise ce moment dans sa mémoire avant de la rejoindre, capturant ses lèvres dans un baiser passionné, elle laisse sa langue danser avec celle de l'australienne, ses mains s'accrochant à sa peau. "T'es magnifique dans n'importe quelle tenue." Elle l'affirme, à la rupture du baiser, même si elle n'a pas vraiment d'éléments de comparaison. Elle en est certaine, c'est tout. Elle vient capturer les lèvres de Rose, brièvement, avant de plonger son regard dans le sien, elle jurerait presque qu'elle pourrait y voir le brasier se faisant sentir entre leurs corps. Elle ne la lâche pas du regard entre chaque baiser qu'elle vient déposer sur sa peau. Elle démarre de ses lèvres pour descendre dans son cou. Sa poitrine n'est pas en reste non plus, à mesure que l'espagnole continue sa descente. Les baisers sont plus insistants, presque affamé, comme si la peau de Rose était une drogue dont elle était dépendant. Elle se délecte tout autant des réactions qu'elle parvient à arracher à la jeune femme, tels des encouragements l'invitant à continuer. Lorsqu'elle arrive au bas de son ventre, elle s'arrête, ses yeux dans ceux de Rose, elle cherche l'autorisation d'aller plus loin. L'autorisation de continuer ce qu'elle avait entrepris.
Ce jeu est dangereux. Tu te rappelles la dernière et unique fois où vous avez joué à frôler vos corps. Le dérapage lubrique l’a emporté, sonnant ta défaite. Enfin, est-ce vraiment une défaite ? Est-il si grave de perdre face à sa princesse ? Elle si belle, si désirable, si souriante que voir le jeu de séduction dévier sur la piste charnelle est plutôt une victoire de ton point de vue. Vous avez toutes les deux à y gagner. La tension sexuelle évacuée, votre soirée se déroulera plus calmement. Du moins en théorie. Rien ne dit que de nouveaux désirs ne naitront pas au cours de votre diner. Itziar a le don de les éveiller à la vitesse de la lumière. Tes lèvres baladeuses goûtent son cou amoureusement. Sa saveur est différente d’il y a cinq jours. Son statut a changé entre temps. De princesse en devenir, elle en a obtenu le titre définitivement. Bien qu’elle soit la même personne dans l'absolu, ton état d’esprit a évolué. Tu te montres plus sensuelle, plus tendre, plus délicate. Elle n’est pas une amante éphémère. Tu la reverras demain. Et après-demain. Et les jours suivants. Elle est la femme de ta vie. Ce n’est pas ton côté naïf enfantin qui s’exprime. Cette pensée émane de ton cœur. Et même si elle n’est pas la première à te faire émettre cette pensée, elle est la première à le faire battre si fort. Jamais tu n’as ressenti cela. Aucune ex n’a réussi à faire pulser ton palpitant si puissamment. Tu te rends compte avoir vécu dans l’erreur. Tu ne les aimais pas. En tous cas, pas suffisamment pour harmoniser ta mélodie cardiaque à la leur. Tu es en harmonie avec l’espagnole. Plus que ta moitié, elle est ton tout. Elle est la reine de ton cœur. Et elle n’est pas prête d’être détrônée. Le retrait de sa robe ne modifie pas son statut. Au contraire, en tenue d’Eve, il se trouve consolidé. Sa manière de t’embrasser t’électrise. Chacun des baisers qu’elle dépose sur ta peau t’arrache un soupir voire un gémissement. La serveuse insiste sur tes zones sensibles, s’amusant avec tes globes qui lui rétorquent apprécier son traitement d’une augmentation de volume. Tu es un brasier ambulant sous ses attentions. C’est à se demander comment elle ne prend pas feu en te touchant. Sans doute car les flammes de l’excitation ne consument que les âmes. Tes mains s’essayent à tes caresses maladroites pendant sa descente. Tu effleures à peine sa chevelure dorée. Rapidement, elle n’est plus à porter et se retrouver à proximité de ton fruit défendu. Son regard t’interroge. En guise de réponse, tu écartes tes compas en lui souriant chaleureusement. Ainsi, tu lui offres un total accès à ta serrure intime, signifiant ton accord pour sombrer dans la luxure.
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Allongée sur le dos, ta poitrine se soulève au rythme de ta respiration haletante. Ton orgasme t’a terrassé. Il parcourt tes veines, se diffuse dans la moindre de tes cellules. Cette fois a été plus intense que la précédente. Si l’intensité grimpe à chaque fois, elle va te faire faire un arrêt cardiaque. Ma foi, ce sera un excellent prétexte pour qu’elle te fasse du bouche-à-bouche. L’idée n’est pas pour te déplaire tant tu adores vos valses linguales. Tu te redresses dans son lit. Tu dégages une mèche blonde de son front pour admirer son visage. Ses traits témoignent de son bonheur. Probablement de te de voir sans oublier l’expression de sa jouissance. Tu l’observes en silence, tes doigts fins caressant ses joues. Tu finis par te lever. Debout face à elle, tu attrapes sa main. Tu tires dessus pour qu’elle t’imite. « Allons prendre une douche. », lances-tu pour justifier ton comportement. Main dans la main, vous quittez sa chambre. Byron couché par terre se hisse sur ses pattes d’un bond et file dans vos jambes. Dans ton état, tu n’as plus aucune appréhension. Tu caresses le sommet de son crâne avant de filer dans la salle de bain. Une fois à l’intérieur, tu verrouilles la porte. Tu ne tiens pas à être dérangée par la boule de poils. Tu tournes le robinet. L’eau s’écoule du pommeau suspendu. Patientant qu’elle chauffe, tu fouilles un placard et en sort une serviette propre. Ta mémoire n’a pas oublié où elles étaient rangées. D’un côté, il n’y a qu’un meuble dans la pièce. Lorsque la température est idéale, jugée à la vapeur présente sur le verre, tu entres dans la cabine. Bien que la place soit limitée et inappropriée pour deux, tu invites ton acolyte à te rejoindre. L’exiguïté force vos corps à se coller. Un rictus étire tes lèvres. Si la situation n’est pas volontaire, tu ne nieras pas l’apprécier. Tout contact avec elle est un instant magique. L’eau ruisselle sur vos corps. Le feu ne les brûle plus. Avec attention, tu nettoies la serveuse. Pomme de douche dans une main, l’autre fait office de gant. Tes gestes sont gorgés de douceur. Au fur et à mesure, tu la débarrasses des traces de votre ébat. Tu raccroches l’objet. Tu la fais se retourner. Tu la pousses délicatement sous le jet. Tu t’attaques à ses cheveux. Mouillés, tu te saisis du shampoing. Une odeur de coco s’échappe de la bouteille. Bien qu’agréable, elle ne vaut pas ses effluves pommés. Tu masses son cuir chevelu. Tu prends soin de ne pas lui mettre de la mousse dans les yeux. Tu rinces sa tête avec attention. Son lavage terminé, tu la pivotes. De nouveau face à toi, tu captures ses lèvres d’un baiser furtif avant de lui sourire. « Est-ce qu’on peut rester ici ce soir ? » Demande étrange étant donné que tu es à l’origine de la réservation au Burrow. Tu n’as plus envie de sortir. Tu dégages son front d’une mèche blonde trempée avec tes doigts fins. « J’ai envie de découvrir qui tu es. » Plus que lubriquement parlant tu veux dire. Tu as envie d’apprendre à connaître sa vie. Car si votre complicité est visible, vous ne vous connaissez pas vraiment. Vous n’avez pas pris le temps de le faire. Hormis avec vos tests de compatibilité. Alors tu te verrais bien jouer à confidence sur canapé ou sur oreiller devant la télé en vous faisant livrer votre repas. Reste à savoir si elle est d’accord et si c’est possible. Sa colocataire reviendra peut-être, vous obligeant à bouger. Au pire, vous irez chez toi. Là-bas, personne ne vous dérangera.
Elle tente de reprendre son souffle, Itziar, allongée sur son lit. Elle a été happée par cette vague de plaisir contre laquelle elle n'a pas pu résister. Ce qu'elle venait de partager avec Rose, à ses yeux, c'était bien mieux que la dernière fois. C'était pourtant dur à imaginer. Quelque chose était différent cette fois-ci. Le goût de sa peau était le même que dans ses souvenirs, son odeur aussi. Ca, ça n'avait pas changé. Elle avait cependant ressenti une différence dans les gestes de Rose. Dans la manière dont ses propres doigts parcouraient le corps de l'australienne. Il y avait comme une promesse dans cet ébat. La promesse que ce n'était que le début de leur histoire ensemble. Qu'elles auront l'occasion de partager de nombreux autres moments comme celui-là. L'urgence de la dernière fois avait donc été remplacée par un peu plus de tendresse, un peu plus de douceur. Un peu plus de sentiments aussi. Elle avait l'impression d'avoir partagé quelque chose d'encore plus fort qu'il y a cinq jours avec Rose. Elle profite d'ailleurs de ce moment si particulier.
L'expression de pur bonheur sur son visage laissant rapidement place à une mine boudeuse quand elle voit Rose se lever. Elle l'aurait bien gardée près d'elle un peu plus longtemps, juste quelques minutes de plus. Ses yeux n'ayant pas eu assez le temps d'observer son si beau visage. Son corps n'ayant pas eu assez le temps de profiter du contact de sa peau. Cela dit, l'alternative semble être le meilleur des compromis et la mine boudeuse disparaît aussi rapidement qu'elle avait fait son apparition. Itziar ne se fait pas prier pour se lever, elle n'oppose aucune résistance à la main de Rose l'entrainant jusqu'à la salle de bain. Une fois dans la pièce, elle la laisse faire, presque subjuguée, sans voix face à l'aisance avec laquelle la jeune femme évolue dans cet environnement qu'elle ne connait pas. C'était comme si en un passage, elle en avait mémorisé les moindres détails. Elle semble savoir comment se servir de la douche un peu récalcitrante par moment. Elle sait aussi quel placard ouvrir pour trouver les serviettes de bain, même si elle n'a pas vraiment l'embarras du choix. Son sourire ne quitte pas ses lèvres quand Rose la fait entrer dans la cabine de douche avec elle. Elle apprécie la proximité et, telle une adolescente, ne peut s'empêcher de laisser échapper un petit rire. Comme si elle ne s'attendait pas à ce que l'espace soit si exigu pour deux personnes. Rose entreprend de la laver, avec une délicatesse qui semble être naturelle pour elle. Itziar profite de la douceur dont l'australienne sait faire preuve, elle ferme les yeux quand les doigts fins viennent masser son crâne. L'instant lui semble bien trop court, mais peut-être qu'elle perd toute notion du temps en présence de Rose. Chaque instant avec elle paraissant bien trop court à son goût. Pour l'heure, ce n'est que partie remise alors que les lèvres de l'australienne viennent capturer les siennes tendrement. Elles ont toute la soirée devant elles. "Bien sûr qu'on peut rester ici." Qu'elle répond sans réfléchir, bien qu'un peu surprise par cette demande après avoir vu Rose si enthousiaste à l'idée d'aller dîner dehors. Pour Itziar, le programme de la soirée n'a pas d'importance tant qu'elle la passe avec elle. Que ce soit au Burrow ou chez elle, elle appréciera tout autant le moment. "Il y a des lasagnes dans le frigo, si ça te dit, sinon, on pourra commander autre chose." Répond-elle, attrapant le gel douche pour venir savonner le corps de l'australienne. Elle reproduit le même schéma que cette dernière, tentant de se montrer si délicate. "Tu as découvert quelques trucs me concernant." Dit elle en laissant échapper un petit rire alors qu'elle s'affaire à shampouiner les mèches roses. Elle s'arrête un instant, juste le temps de déposer un baiser sur l'épaule de Rose.
Elle comprend cependant ce que la jeune femme veut dire et lorsqu'elle l'entraine hors de la douche après avoir déposé un énième baiser sur ses commissures, c'est pour l'enrouler dans l'une des serviettes de bain. Elle en prend une pour elle avant de déverrouiller la porte de la salle de bain pour raccompagner Rose jusqu'à la chambre. Elle la dirige vers le lit, lui faisant signe de s'asseoir alors qu'elle se dirige vers l'un des placards contenant sa collection de chaussures. Elle en ressort une boîte en bois de la taille d'une boîte à chaussures qu'elle tend à Rose, l'invitant à l'ouvrir. "Contrairement à ce qu'on pourrait croire, je suis pas particulièrement douée pour parler de moi, mais il y a toute ma vie dans cette boite." Toute sa vie à travers ses photos préférées, de ses proches d'ici ou d'Espagne, des lieux qu'elle a particulièrement appréciés ou qui ont une place chère dans son cœur, des photos d'elle aussi, avec les gens qu'elle aime, des récentes comme des très anciennes. Il y a de tout. Y compris des bibelots, bijoux ou autres bricoles auxquels elle tient particulièrement pour leur valeur sentimentale. Des souvenirs de toute sa vie qui pour la plupart ont une histoire ou une explication à la raison de leur présence dans cette boite. C'est une boite qu'elle garde pour elle, que peu ont eu l'occasion de parcourir, alors, peut-être que Rose ne s'en rend pas compte, mais c'est comme un privilège qu'Itziar lui offre. C'est un regard sur sa vie sans artifice et dans les moindres détails qu'elle tient entre les mains. Elle n'a qu'à fouiller et la questionner pour en apprendre un peu plus.